Afghanistan: coupure des télécommunications à l’échelle nationale

Les autorités talibanes ont imposé lundi une coupure nationale des communications, quelques semaines après avoir commencé à couper les connexions par fibre optique afin de “prévenir le vice”.L’AFP a perdu le contact avec son bureau dans la capitale Kaboul vers 17H45 (13H15 GMT).Netblocks, une organisation chargée de la cybersécurité et de la gouvernance d’internet, a qualifié cette coupure de “black-out total” et affirmé que la connectivité fonctionnait à moins de 1% de son niveau habituel.Quelques minutes avant que cela ne se produise, un responsable gouvernemental a indiqué à l’AFP que la coupure imposée par le gouvernement durerait “jusqu’à nouvel ordre”.Les communications “vont être coupées, cela se fera progressivement cette nuit, de 8.000 à 9.000 pylônes de télécommunications seront mis hors service”, a-t-il déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat.”Il n’y a aucun autre moyen ou système pour communiquer (…): le secteur bancaire, les douanes, tout le pays sera affecté”, a ajouté le responsable.Les autorités talibanes en Afghanistan ont commencé à restreindre l’accès à internet au début du mois, coupant les connexions dans plusieurs provinces.Cette mesure, ordonnée par le chef suprême des talibans Hibatullah Akhundzada, a notamment mis fin à l’internet haut débit dans plusieurs régions.Les services téléphoniques sont souvent acheminés via internet, partageant les mêmes lignes à fibre optique, en particulier dans les pays où les infrastructures de télécommunications sont limitées.- “Prévenir le vice” -“Une coupure nationale des télécommunications est actuellement en place. (…) Couper physiquement l’accès à internet par fibre optique entraînerait donc également l’interruption des services de téléphonie fixe et mobile”, a expliqué Netblocks à l’AFP.”Il se peut que la déconnexion de l’accès à internet tout en maintenant le service téléphonique disponible exige quelques essais et erreurs”, a poursuivi la même source.Le 16 septembre, Attaullah Zaid, le porte-parole de la province de Balkh (nord), avait annoncé l’interdiction complète de l’internet par fibre optique sur ce territoire.”Cette mesure a été prise pour prévenir le vice et d’autres mesures seront mises en place dans tout le pays pour répondre aux besoins en matière de connectivité”, avait-il écrit sur les réseaux sociaux.A l’époque, les correspondants de l’AFP avaient signalé les mêmes restrictions dans les provinces de Badakhshan et Takhar (nord) ainsi qu’à Kandahar, Helmand, Nangarhar et Uruzgan (sud).Ces dernières semaines, les connexions internet ont été extrêmement lentes ou intermittentes.En 2024, Kaboul avait vanté les mérites de son réseau de fibre optique de 9.350 kilomètres, en grande partie construit par les anciens gouvernements soutenus par les Etats-Unis, comme une “priorité” pour rapprocher le pays du reste du monde et le sortir de la pauvreté.Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont instauré de nombreuses restrictions conformément à leur interprétation de la loi islamique. Depuis, c’est la première fois que les communications ont été coupées dans le pays.

US sanctions on key Indian project in Iran take effect

US sanctions went into effect Monday on a major Indian port project in Iran, as President Donald Trump again showed his willingness to punish longstanding partner New Delhi in aid of his wider regional goals — in this case to pressure Tehran.The sanctions on the Chabahar port come a day after wide UN sanctions also came back into force on Iran, as Trump, European allies and Israel have all targeted the country over its nuclear program.The first Trump administration issued a rare exemption in 2018 to allow Indian companies to keep developing Chabahar when the United States imposed sweeping unilateral sanctions on Iran, whose main port at Bandar Abbas is overcapacity.But much has changed since 2018. Kabul was then still controlled by a government backed by Washington, the European Union and India, who viewed Pakistan’s role in Afghanistan with suspicion, accusing it of having ties to the Taliban.Chabahar had been billed as an alternate gateway to Afghanistan, bypassing Pakistan, which has long controlled the lion’s share of transit trade into Afghanistan.The Taliban retook control of Afghanistan in 2021, as US forces withdrew under a peace deal signed by Trump.The US president has also broken with decades of US deference to India, in which his predecessors declined to press New Delhi on disagreements as they saw the rising power as a counterweight to China.Trump, who appeared peeved after Indian Prime Minister Narendra Modi declined to praise him over a ceasefire in a four-day conflict with Pakistan, has imposed major tariffs on India due to its purchases of oil from Russia. State Department spokesman Tommy Pigott announced the end of the sanctions exemption on Chabahar in an earlier statement that said it was effective September 29.The decision is “consistent with President Trump’s maximum pressure policy to isolate the Iranian regime” and the exemption had been made “for Afghanistan reconstruction assistance and economic development,” Pigott said.- India weighs next move -Under US law, companies including state-run India Ports Global Limited will have 45 days to exit Chabahar or risk having any US-based assets frozen and US transactions barred.Joshua Kretman, a counsel at law firm Dentons who formerly worked on sanctions at the State Department, said any inclusion of an Indian firm on the sanctioned list “has the potential to create a kind of cascading effect where banks and other companies may not transact with the designated business.””If that sanctioned entity operates globally, needs access to major banks or dollar clearing, there is legitimate reason for concern,” he said.Commenting on the decision, Indian foreign ministry spokesman Randhir Jaiswal said only: “We are presently examining the implications that this revocation has for India.”Despite the closing of Afghanistan, India last year signed a 10-year contract in which the state-run India Ports Global Limited (IPGL) promised $370 million of investment in Chabahar.The port remains strategic for India as it lies near the border with longtime adversary Pakistan, in the troubled Baluchistan region.Barely 200 kilometers (125 miles) away on the Pakistani side, China is building a major port in Gwadar, which will give Beijing major new access into the Arabian Sea and Indian Ocean.Chabahar “has strategic value for India: regional connectivity with Iran and Afghanistan and the Middle East without being held back” by “friction with Pakistan,” said Aparna Pande, a research fellow at the Hudson Institute.But India is always careful not to violate sanctions, she said.”At a time when there is an American administration which is imposing sanctions and tariffs as punitive action, India will likely adopt a wait-and-watch approach,” she said.India begrudgingly stopped buying Iranian oil after Trump imposed sanctions in his first term.Nonetheless Kadira Pethiyagoda, a geopolitical strategist who has written on Indian foreign policy, said that India could use Iran ties as “leverage in its dealings with the US, Gulf states and Israel.””India may choose to wear the sanctions as part of a broader effort amongst non-Western Great Powers, including China and Russia, to reduce reliance on the US economy and decouple from Western-controlled financial networks,” he said.

S. Africa lose World Cup qualifying points over ineligible playerMon, 29 Sep 2025 18:17:16 GMT

South Africa have forfeited a 2026 World Cup qualifying match against Lesotho for fielding an ineligible player, world football governing body FIFA announced on Monday.South Africa’s 2-0 victory on March 21 in Polokwane has been replaced with a 3-0 defeat meaning they drop to second place in Group C of the African qualifiers, behind Benin …

S. Africa lose World Cup qualifying points over ineligible playerMon, 29 Sep 2025 18:17:16 GMT Read More »

Semaine décisive à Matignon, Lecornu à l’heure des choix

Resté volontairement discret depuis sa nomination le 9 septembre, Sébastien Lecornu affronte une semaine décisive pour la suite de son action à Matignon s’il veut éviter la censure, tout en peaufinant la composition de son gouvernement, attendue dans les prochains jours.Les échéances se précisent pour le Premier ministre: jeudi, il affrontera sa troisième journée de mobilisation populaire et syndicale, après celles des 10 et 18 septembre, avant de mener de nouvelles consultations politiques, RN compris.En parallèle, la composition du futur gouvernement est dans toutes les têtes. Plusieurs responsables du bloc central envisageaient lundi une nomination dans les prochains jours. Le Premier ministre avait promis vendredi de dévoiler son gouvernement “avant le début des travaux parlementaires”, qui démarrent mercredi à l’Assemblée. Mais cette date n’a pas été confirmée par Matignon. En attendant, Sébastien Lecornu a revu lundi les chefs de parti et de groupe parlementaire du socle commun. Et le locataire de Matignon a quelque peu précisé sa feuille de route.Son futur gouvernement fera des “propositions” de baisse d’impôts “notamment en faveur du travail”, alors que les socialistes réclament entre autres une baisse ciblée de la Contribution sociale généralisée (CSG), ont rapporté des participants à l’AFP.Le Premier ministre a par ailleurs demandé à ses interlocuteurs d’être “ouverts au débat sur la justice fiscale” et à un “juste partage de l’effort”. Avec une “limite”: “ne pas abîmer croissance et emploi”, a-t-il prévenu, selon ces participants.Dans l’agenda du Premier ministre, le rendez-vous le plus important est néanmoins programmé vendredi. Il s’agira d’une rencontre avec les socialistes, présentée par le premier secrétaire du parti Olivier Faure comme celle de la dernière chance pour résister à la censure.Ce dernier a réclamé lundi à Sébastien Lecornu qu’il leur présente “une copie complète” de son projet de budget car “pour l’instant, on n’a pas très bien compris ce que le Premier ministre était prêt à faire”.Les oppositions attendent de pied ferme sa déclaration de politique générale, peut-être le 6 ou le 7, même si un proche envisageait qu’il puisse s’en passer. Le temps presse. Le gouvernement doit présenter son projet de budget pour 2026 au plus tard mi-octobre, pour espérer respecter les délais constitutionnels.Discret, le Premier ministre s’est jusqu’ici contenté de dévoiler dans Le Parisien de premières orientations, qui ont eu pour effet de crisper les oppositions.Fidèle aux fondamentaux de la doctrine macroniste et soucieux de ramener le déficit sous la barre des 3% du PIB en 2029, il a écarté les principales revendications du PS, comme la taxe Zucman ou la suspension de la réforme des retraites, même s’il a invité le Parlement à retravailler sa copie.- “un chemin existe” -Sébastien Lecornu chercherait-il un accord de non-censure avec le Rassemblement national ? S’il s’est dit ouvert à une évolution de l’Aide médicale d’Etat, destinée aux étrangers et que le RN veut voir réduite à une aide d’urgence, cela risque de ne pas suffire aux yeux du parti à la flamme.”On ne va pas accepter 200 millions d’euros d’économies sur l’immigration, contre 20 milliards d’euros d’efforts imposés aux honnêtes gens”, a prévenu le député Jean-Philippe Tanguy dans La Tribune Dimanche.Face aux réactions de la gauche, 78 députés Renaissance, Horizons et MoDem ont pris la plume dimanche, se disant convaincus dans une tribune au même média qu’un “chemin existe”.Le spectre de la censure, et d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée, plane cependant de nouveau sur le gouvernement, moins d’un mois après la chute de François Bayrou, renversé le 8 septembre après avoir sollicité la confiance des députés, et moins d’un an après la censure de Michel Barnier (4 décembre).Le groupe des députés LFI a promis le dépôt rapide d’une motion de censure.”Si rien ne change, le résultat est déjà connu. Il y aura une censure donc ce gouvernement tombera et il y aura vraisemblablement une dissolution à laquelle nous sommes prêts”, a assuré Olivier Faure, indiquant que le PS déposerait sa propre motion. sl-bpa-vl-are-ama/hr/hj

Taliban shut down communications across Afghanistan

Taliban authorities on Monday imposed a nationwide shutdown of communications, weeks after they began severing fibre optic connections to prevent “vice”.Connectivity was operating at less than one percent of its normal levels, according to internet watchdog Netblocks, who called it a “comprehensive, or total blackout”.In the minutes before it happened, a government official told AFP the shutdown would last “until further notice”.”It is going to be cut, it will happen gradually tonight, there are eight to nine thousand telecommunications pillars it will shut down,” he told AFP on condition of anonymity.”There isn’t any other way or system to communicate… the banking sector, customs, everything across the country will be affected.”AFP lost all contact with its bureau in the capital Kabul at around 5:45 pm (1315 GMT).Afghanistan’s Taliban authorities began the crackdown on access earlier this month, effectively shutting down high-speed internet in several regions.Telephone services are often routed over the internet, sharing the same fibre lines, especially in countries with limited telecoms infrastructure. “A nation-wide telecoms blackout is now in effect,” said Netblocks, a watchdog organisation that monitors cybersecurity and internet governance, adding it “appears consistent with the intentional disconnection of service”.”It may turn out that disconnecting internet access while keeping phone service available will take some trial and error.”Over the past weeks, internet connections have been extremely slow or intermittent.On September 16, Balkh provincial spokesman Attaullah Zaid said fibre optic internet was completely banned in northern province on the Taliban leader’s orders.”This measure was taken to prevent vice, and alternative options will be put in place across the country to meet connectivity needs,” he wrote on social media.At the time, AFP correspondents reported the same restrictions in the northern provinces of Badakhshan and Takhar, as well as in Kandahar, Helmand, Nangarhar and Uruzgan in the south.In 2024, Kabul had touted the 9,350-kilometre fibre optic network — largely built by former US-backed governments — as a “priority” to bring the country closer to the rest of the world and lift it out of poverty.Since regaining power, the Taliban have instituted numerous restrictions in accordance with their interpretation of Islamic law.It is the first time since the Taliban government won their insurgency in 2021 that communications have been shutdown in the country.

Face aux attaques, le nouveau président du tribunal de Paris veut faire “évoluer” la communication de la justice

À l’occasion de son installation officielle, le nouveau président du tribunal judiciaire de Paris, Peimane Ghaleh-Marzban, a appelé lundi la plus grande juridiction de France à “mériter la confiance” et à “évoluer” dans sa communication à l’heure des attaques qui la visent.En poste depuis le début de l’été, le magistrat de 54 ans a été installé lundi à la tête du premier tribunal du pays, avec 60.000 décisions civiles et 30.000 décisions pénales rendues chaque année, lors d’une audience solennelle à laquelle ont assisté le garde des Sceaux démissionnaire Gérald Darmanin et la maire de Paris Anne Hidalgo.Les virulentes accusations de “justice politique” à l’occasion des condamnations distinctes cette année par le tribunal de Paris de Marine Le Pen et de Nicolas Sarkozy “sapent les bases de notre droit et les fondements de notre démocratie”, a mis en garde M. Ghaleh-Marzban d’un ton sombre.L’ex-président de la République doit être prochainement incarcéré après sa condamnation jeudi à cinq ans de prison dans le procès libyen, tandis que la patronne de l’extrême droite est actuellement inéligible en raison de sa condamnation en mars dans l’affaire des assistants européens du FN. Tous deux ont fait appel.Dans les deux cas, des menaces envers les présidentes de la formation de jugement ont entraîné des ouvertures d’enquêtes judiciaires.”Il y a un péril certain, pendant que de manière invraisemblable, des magistrats sont menacés, parce qu’ils n’auraient commis qu’une seule faute: celle d’appliquer la règle de droit et d’avoir rempli leur office”, a regretté M. Ghaleh-Marzban, précédemment président du tribunal de Bobigny.”L’heure n’est pas à la résignation, mais à l’action. C’est au prix d’un travail que nous accomplissons au quotidien avec engagement, rigueur et enthousiasme que, selon les mots de (l’ex-président du tribunal) Pierre Drai, nous méritons la confiance de nos concitoyens”, a-t-il déclaré à l’intention de ses collègues.Le nouveau chef de la juridiction parisienne relève une “véritable asymétrie” dans le débat public autour des décisions de justice, du fait du devoir de réserve des magistrats: “on constate, sur des plateaux de télévision, des prises de position qui ne trouvent aucune contradiction”.Or dans la société actuelle de “l’hyper-information et de la communication instantanée”, “le temps est venu” pour la communication judiciaire d'”évoluer”, estime-t-il.Parmi les “pistes”, Peimane Ghaleh-Marzban envisage de généraliser les communiqués dans les affaires les plus importantes et d’instituer des “porte-paroles de la juridiction, qui seront des pédagogues de la décision”.Ces derniers “n’auraient évidemment pas participé à la délibération, mais auraient (…) toute qualité pour en expliquer les termes, sans en ajouter ni retrancher”, a décrit le président du tribunal.

Diplôme non validé: plainte contre Lecornu, qui contre-attaque

Le Syndicat national des agents publics de l’Education nationale (Snapen) a déposé plainte contre Sébastien Lecornu, l’accusant de se prévaloir d’un master de droit public sans avoir validé sa deuxième année de diplôme, ce que conteste le Premier ministre qui annonce porter plainte à son tour.La plainte a été adressée à la commission des requêtes de la Cour de justice de la République, a annoncé lundi l’avocat du syndicat, Me Vincent Brengarth.Le Premier ministre “conteste vigoureusement l’accusation dont il fait l’objet”, déplore “cette polémique artificielle” et annonce porter plainte contre le Snapen “pour dénonciation calomnieuse”, a fait savoir son entourage, interrogé par l’AFP.Mi-septembre, Mediapart a révélé que Sébastien Lecornu n’avait pas le diplôme de master, qui s’obtient en deux ans, contrairement à ce qu’affirmaient des portraits publiés depuis 2016, sa page sur le site du ministère des Armées lorsqu’il était encore à ce poste, sa page sur le réseau social LinkedIn ou encore sa présentation lors d’une conférence universitaire.”J’ai ressenti dans cette fausse polémique une forme de mépris social”, a-t-il ajouté.Interrogé sur le sujet vendredi dans Le Parisien, Sébastien Lecornu a répondu qu’il avait “validé (sa) maîtrise en droit, donc un master 1” à l’Université Panthéon-Assas.Une réforme a eu lieu en France dans les années 2000 pour s’adapter aux critères européens (bachelier, master, doctorat). Ont alors été supprimés notamment la maîtrise (Bac +4) et le DEA ou DESS (Bac+5). Le nouveau système a instauré, entre autres, le master 1 (Bac+4) et le master 2 (Bac+5).Dans la plainte, que l’AFP a pu consulter, le syndicat reproche au ministre d’avoir voulu “faire croire (qu’il) était titulaire d’un master de droit public” et “utilisait en connaissance de cause un diplôme dont il n’était pas titulaire”.”Aucun diplôme n’est requis pour être membre d’un gouvernement et le fait de ne pas avoir obtenu de master 2 n’est pas un signe d’incompétence”, a souligné Me Vincent Brengarth.”Toutefois, l’absence de transparence sur le niveau d’études acquis, par un ministre d’Etat, est de nature à porter atteinte à la crédibilité de la certification par les universités publiques françaises, à l’égalité républicaine, à l’honneur des enseignants-chercheurs et, plus généralement, à la mission de service public confiée aux établissements d’enseignement supérieur”, ajoute-t-il.Contacté par l’AFP, Gérard Lenfant, le président du Snapen fait lui “le parallèle entre la Banque de France et les faux-monnayeurs. La Banque de France ne laisse pas passer l’édition de faux billets. Nous, en tant que corporation de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, on ne peut pas laisser passer l’impression de faux diplômes. Demain, c’est la porte ouverte à toutes les utilisations frauduleuses”, souligne-t-il.Sur son site officiel, Sébastien Lecornu mentionne simplement des “études de droit à l’université Paris 2 Panthéon Assas”, sans précision. Sur LinkedIn, à la rubrique formation, il indique “Master, droit public général, 2005-2008”, à Panthéon-Assas Université.fbe-pgr-pol-fbr/ito/asm

Le gigantesque feu en Namibie est “contenu” d’après le gouvernement

L’immense incendie ayant ravagé un tiers du parc national d’Etosha en Namibie est “désormais contenu”, a assuré lundi la ministre de l’Environnement à la télévision publique, NBC, après avoir survolé cette réserve naturelle parmi les plus réputées au monde.Les immenses panaches de fumées photographiés du ciel au cours du week-end et qui menaçaient les 114 espèces de mammifères, dont le rhinocéros noir, en danger critique d’extinction, se sont dissipés.”Le feu est désormais maîtrisé. Nous n’avons pas observé de flammes lors de notre survol, mais certains endroits continuent de brûler par intermittence. Dans certains de ces endroits, des personnes sont déjà sur place pour surveiller la situation”, a affirmé au micro de NBC Indileni Daniel.Déclaré le 22 septembre, l’incendie s’était rapidement étendu à cause des vents forts et d’une végétation asséchée en fin d’hiver austral. Il avait déjà détruit environ 34% du parc, soit quelque 775.163 hectares, d’après le ministère de l’Environnement dimanche.Des images satellite consultées par l’AFP montrent une gigantesque étendue noircie de cendres qui paraît plus vaste que l’ancien lac salé voisin d’Etosha, “si grand qu’il est visible depuis l’espace”, comme le précise le site internet du parc national.De nouveaux foyers ont été observés “à un seul endroit”, d’après la ministre et une “équipe a déjà été dépêchée sur place”.Situé dans le nord de ce pays en grande partie désertique, le parc s’étend sur 22.270 kilomètres carrés et accueille de nombreux touristes internationaux attirés par la richesse de sa faune.Un “nombre inconnu d’animaux” a péri, selon le dernier bilan de la présidence dimanche qui n’avait enregistré “aucune perte de vie humaine”.”L’incendie représente une menace importante pour la biodiversité, la faune et les moyens de subsistance des communautés des zones touchées. Environ 30% des pâturages du parc ont été détruits par l’incendie”, a estimé la présidence.Le ministère de l’Environnement avait attribué le départ de l’incendie à des activités de production de charbon de bois en bordure du parc national qui est exporté notamment en Afrique du Sud.