Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires iraniens clés

Les Etats-Unis ont bombardé dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien, des frappes qui auront des “conséquences éternelles”, a prévenu Téhéran, au dixième jour de la guerre entre l’Iran et Israël.Quelques heures plus tard, la télévision d’Etat iranienne a fait état du tir de 30 missiles sur Israël où 16 blessés ont été recensés par les services de secours israéliens.Après avoir entretenu le doute pendant des jours sur une éventuelle attaque en Iran, réclamée par son allié israélien, le président américain Donald Trump a annoncé que les installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l’arme atomique,  avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade” appelant à éviter “une spirale de chaos”.Après les tirs de missiles sur Israël, les sirènes d’alertes antiaériennes ont retenti à Tel-Aviv, et de fortes explosions ont été entendues de Jérusalem par des journalistes de l’AFP. Les forces armées iraniennes ont déclaré avoir notamment ciblé l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv.L’armée israélienne a dit oeuvrer à intercepter les missiles, appelé la population des zones visées à se rendre aux abris et annoncé une nouvelle série de frappes.Une organisation de premiers secours israélienne a annoncé avoir pris en charge 16 blessé et la chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d’importants dégâts “dans le centre du pays”, dont un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite entouré de bâtiments gravement endommagés. – “Faire maintenant la paix” -“Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites. L’Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix”, a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche.”S’ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes”, a-t-il menacé l’Iran, affirmant que le pays a le choix entre “la paix ou la tragédie”.Les Etats-Unis ont mené une attaque “très réussie” sur trois sites nucléaires iraniens, s’était-il prévalu auparavant. “Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo”, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne et au coeur du programme nucléaire de Téhéran, avait-il poursuivi. Les deux autres sites visés sont Natanz, le plus connu des sites d’enrichissement, et Ispahan, où est installé un site de conversion d’uranium près de la ville historique du centre du pays.Des médias iraniens ont confirmé les attaques sur ces trois sites.L’autorité iranienne de sécurité nucléaire, dépendante de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a affirmé n’y avoir détecté “aucun signe de contamination” et assuré qu’il n’y avait “aucun danger” pour la population.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée” aux abords des trois sites, a également indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).- Bombardiers B-2 -Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité dans un message vidéo son homologue américain pour cette attaque. Elle s’est faite “en parfaite coordination” avec Israël, a-t-il relevé.M. Trump impose ainsi un “tournant historique qui peut aider à conduire le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix”, a-t-il encore assuré.Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi a condamné des “événements scandaleux (qui) auront des conséquences éternelles”, dénonçant le “comportement extrêmement dangereux, anarchique et criminel” de Washington. “L’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple”, a-t-il ajouté.Les attaques américaines “n’arrêteront pas” les activités nucléaires de l’Iran, a également affirmé l’Organisation de l’énergie atomique du pays.Les experts s’accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis avaient la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies comme Fordo.Des avions bombardiers B-2, qui avaient décollé dans la nuit d’une base aux Etats-Unis, ont participé à l’attaque, ont rapporté des médias américains citant des sources non identifiées.Donald Trump avait dit vendredi donner au “maximum” deux semaines à l’Iran pour éviter d’éventuelles frappes américaines, mais a finalement décidé d’aller de l’avant aux côtés de son allié israélien, fort du constat selon lui que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Jusqu’à présent, Washington s’était contenté d’apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.Après l’attaque américaine, Israël a fermé son espace aérien et relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, où ne sont désormais plus autorisées jusqu’à nouvel ordre que les activités dites essentielles.Assurant que son ennemi juré était sur le point d’obtenir l’arme atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l’atome. Depuis, les frappes israéliennes sur les cibles en Iran sont quotidiennes.L’Iran, qui dément vouloir se doter de l’arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, a riposté par des vagues d’attaques de drones et de missiles balistiques sur le territoire israélien, la plupart interceptés par les systèmes de défense.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités.L’Iran et ses alliés avaient menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d’intervenir directement dans le conflit.Selon un responsable américain, la mission diplomatique américaine en Irak a encore réduit son personnel.

Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires iraniens clés

Les Etats-Unis ont bombardé dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien, des frappes qui auront des “conséquences éternelles”, a prévenu Téhéran, au dixième jour de la guerre entre l’Iran et Israël.Quelques heures plus tard, la télévision d’Etat iranienne a fait état du tir de 30 missiles sur Israël où 16 blessés ont été recensés par les services de secours israéliens.Après avoir entretenu le doute pendant des jours sur une éventuelle attaque en Iran, réclamée par son allié israélien, le président américain Donald Trump a annoncé que les installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l’arme atomique,  avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade” appelant à éviter “une spirale de chaos”.Après les tirs de missiles sur Israël, les sirènes d’alertes antiaériennes ont retenti à Tel-Aviv, et de fortes explosions ont été entendues de Jérusalem par des journalistes de l’AFP. Les forces armées iraniennes ont déclaré avoir notamment ciblé l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv.L’armée israélienne a dit oeuvrer à intercepter les missiles, appelé la population des zones visées à se rendre aux abris et annoncé une nouvelle série de frappes.Une organisation de premiers secours israélienne a annoncé avoir pris en charge 16 blessé et la chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d’importants dégâts “dans le centre du pays”, dont un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite entouré de bâtiments gravement endommagés. – “Faire maintenant la paix” -“Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites. L’Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix”, a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche.”S’ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes”, a-t-il menacé l’Iran, affirmant que le pays a le choix entre “la paix ou la tragédie”.Les Etats-Unis ont mené une attaque “très réussie” sur trois sites nucléaires iraniens, s’était-il prévalu auparavant. “Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo”, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne et au coeur du programme nucléaire de Téhéran, avait-il poursuivi. Les deux autres sites visés sont Natanz, le plus connu des sites d’enrichissement, et Ispahan, où est installé un site de conversion d’uranium près de la ville historique du centre du pays.Des médias iraniens ont confirmé les attaques sur ces trois sites.L’autorité iranienne de sécurité nucléaire, dépendante de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a affirmé n’y avoir détecté “aucun signe de contamination” et assuré qu’il n’y avait “aucun danger” pour la population.”Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée” aux abords des trois sites, a également indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).- Bombardiers B-2 -Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité dans un message vidéo son homologue américain pour cette attaque. Elle s’est faite “en parfaite coordination” avec Israël, a-t-il relevé.M. Trump impose ainsi un “tournant historique qui peut aider à conduire le Moyen-Orient et au-delà vers un avenir de prospérité et de paix”, a-t-il encore assuré.Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi a condamné des “événements scandaleux (qui) auront des conséquences éternelles”, dénonçant le “comportement extrêmement dangereux, anarchique et criminel” de Washington. “L’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple”, a-t-il ajouté.Les attaques américaines “n’arrêteront pas” les activités nucléaires de l’Iran, a également affirmé l’Organisation de l’énergie atomique du pays.Les experts s’accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis avaient la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies comme Fordo.Des avions bombardiers B-2, qui avaient décollé dans la nuit d’une base aux Etats-Unis, ont participé à l’attaque, ont rapporté des médias américains citant des sources non identifiées.Donald Trump avait dit vendredi donner au “maximum” deux semaines à l’Iran pour éviter d’éventuelles frappes américaines, mais a finalement décidé d’aller de l’avant aux côtés de son allié israélien, fort du constat selon lui que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Jusqu’à présent, Washington s’était contenté d’apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.Après l’attaque américaine, Israël a fermé son espace aérien et relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire, où ne sont désormais plus autorisées jusqu’à nouvel ordre que les activités dites essentielles.Assurant que son ennemi juré était sur le point d’obtenir l’arme atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l’atome. Depuis, les frappes israéliennes sur les cibles en Iran sont quotidiennes.L’Iran, qui dément vouloir se doter de l’arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, a riposté par des vagues d’attaques de drones et de missiles balistiques sur le territoire israélien, la plupart interceptés par les systèmes de défense.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités.L’Iran et ses alliés avaient menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d’intervenir directement dans le conflit.Selon un responsable américain, la mission diplomatique américaine en Irak a encore réduit son personnel.

Mondial des clubs: quand la météo joue les trouble-fêtes

La météo joue les trouble-fêtes aux Etats-Unis où plusieurs matches du Mondial des clubs ont été interrompus ou retardés pour prévenir de violents orages, une spécificité locale face à laquelle la Fifa se montre pour le moment impuissante et qui pose question à un an du Mondial-2026.Le tournoi vient à peine de boucler sa première semaine que déjà quatre rencontres ont vu leur déroulement perturbé par les caprices du ciel et les phénomènes extrêmes, assez courants à cette période de l’année dans certains Etats du pays-hôte. Le 18 juin, le duel entre les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns et les Sud-Coréens d’Ulsan a été donné avec une heure de retard à Orlando. Puis ce sont trois autres matches, Pachuca-Salzbourg (à Cincinnati), Palmeiras-Al Ahly (à Eeast Rutherford, New Jersey) et Benfica Lisbonne-Auckland (encore à Orlando) qui ont été stoppés en cours de jeu, certains durant plus de deux heures en raison de mauvaises conditions météorologiques.Le rituel est toujours le même. Une annonce du speaker indique d’abord l’arrivée imminente de fortes précipitations, avec risque d’éclairs, et invite les spectateurs à quitter les gradins pour “se mettre à l’abri”. Le stade et la pelouse sont ensuite vidés en attendant que l’intempérie s’estompe.- Stricte législation -Ailleurs dans le monde, il n’est pas rare que des rencontres soient interrompues ou retardées pour cause d’orages. Le coup d’envoi de la demi-finale de Ligue des nations entre l’Allemagne et le Portugal, le 4 juin à Munich, avait été décalé de dix minutes après une averse de grêle au-dessus de l’Allianz Arena. Mais la spécificité américaine tient au caractère préventif des arrêts ou reports de manifestations sportives en plein air.La législation est en effet très stricte en la matière dans un pays où se produisent en été “environ 20 à 25 millions d’éclairs par an”, provoquant la mort d'”une trentaine de personnes et des centaines de blessés”, selon le National Weather Service, l’administration météorologique américaine, qui précise que “deux tiers des décès sont liés à des activités de loisirs en extérieur”.Les protocoles de sécurité en vigueur aux États-Unis imposent ainsi la suspension des événements sportifs en plein air pendant au moins 30 minutes lorsque des coups de tonnerre sont détectés dans un rayon de 8 miles (environ 13 km). Si un nouvel orage est en approche entre-temps, le décompte est remis à zéro, rendant l’heure de reprise des matches totalement imprévisible.Une situation à laquelle sont habituées les équipes évoluant en MLS (Major League Soccer), la Ligue nord-américaine, mais qui a de quoi déconcerter les autres participants à cette Coupe du monde des clubs.- Joueurs impactés -“Nous avons dû tenir compte de la météo et les joueurs ont été impactés”, a déclaré l’entraîneur de Palmeiras Abel Ferreira, dont la rencontre contre Al Ahly a été mise sur pause près de 45 minutes alors que son équipe menait 2-0, jeudi. Et il est même allé plus loin, suggérant que “ce genre d’interruption favorise celui qui gagne”. “Si j’avais été l’autre équipe, je n’aurais pas aimé ça”, a-t-il ajouté.Bruno Lage, le coach du Benfica Lisbonne dont les joueurs ont dû patienter plus de deux heures à la mi-temps avant de reprendre la partie face à Auckland City, a de son côté indiqué avoir vécu “le match le plus long de sa carrière”. La Fédération internationale de football, organisatrice de la compétition, est elle placée devant le fait accompli. “Ce sont les autorités locales qui ont la main”, a indiqué à l’AFP une source proche de l’instance.Mais le sujet risque de devenir encore plus sensible et épineux l’an prochain quand la planète entière aura les yeux rivés sur le Mondial à 48 nations qui se tiendra aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, du 11 juin au 19 juillet 2026, puisque sur les 104 rencontres prévues, 78 auront lieu sur le sol américain.Alors que la problématique de la chaleur, suffocante en été dans la plupart des futures villes-hôtes, occupe déjà les esprits, la réglementation outre-Atlantique concernant les fortes intempéries pourrait venir chambouler le bon ordonnancement du tournoi et causer aussi des maux de tête aux diffuseurs.

Bourget: le décollage tardif du drone européen

A la traîne sur le front des drones et face à l’évolution fulgurante des technologies en Ukraine, l’Europe a apporté quelques réponses pour accélérer leur industrialisation au Bourget devenu cette année le salon du drone.Le plus grand rendez-vous mondial de l’aérospatial, qui s’achève dimanche, a été marqué par une vague de partenariats entre grands groupes européens et PME. Objectif: trouver un équilibre nécessaire pour industrialiser cette arme qui bouleverse les règles du jeu des conflits modernes et nécessite de rester à la pointe. Le groupe italien Leonardo s’est allié à l’entreprise turque Baykar afin d'”accélérer de manière sans précédent la technologie des drones au niveau européen”, a souligné le patron de Leonardo, Roberto Cingolani. Intégrer de l’électronique sophistiquée italienne sur une plateforme turque robuste aidera à la certification et à la distribution du drone en Europe. Le drone du groupe turc, Bayraktar TB2, a montré une efficacité notable au début de la guerre en Ukraine en ciblant les colonnes russes et en guidant des frappes d’artillerie, mais il est vite devenu inopérant à cause du brouillage russe. Depuis les capacités des drones et de la lutte anti-drones évoluent sans cesse, aussi bien en Ukraine qu’en Russie.”La technologie numérique est devenue de manière inattendue aussi importante que le matériel militaire”, a observé Roberto Cingolani.- Made in France ou transatlantique -Le groupe Thales a de son côté scellé une alliance 100 % française en s’associant avec Turgis Gaillard pour développer une solution nationale de drone MALE (moyenne altitude, longue endurance) de reconnaissance. Thales équipera l’Aarok – un drone entièrement autofinancé par Turgis Gaillard – de son radar dernière génération AirMaster S.”Le drone a été conçu pour répondre à des missions militaires comme (l’américain) Reaper. Il peut intégrer différents types d’armement comme des radars ou capteurs électroniques”, a expliqué Fanny Turgis, cofondatrice de l’entreprise Turgis Gaillard. L’autre alliance de Thales, conclue avec la PME française Boreal, spécialiste de drones civils, vise à développer des munitions téléopérées de longue portée. La start-up de défense américaine Anduril, qui combine procédés industriels et intelligence artificielle (IA), a été choisie par le géant allemand Rheinmetall pour développer la version européenne de son drone de combat. Une décision mal vécue par les entreprises européennes. – Protéger le pilote au sol –  De son côté, Helsing, qui avait fourni à l’Ukraine un logiciel d’IA pour équiper plusieurs milliers de drones d’attaque afin de les rendre insensibles au brouillage russe, est une start-up européenne qui mise sur le développement simultané de drones et de l’IA. “L’Ukraine a montré ce jeu du chat et de la souris avec des innovations extrêmement rapides pour proposer des solutions aux contre-mesures ennemies”, a indiqué à l’AFP Antoine de Braquilanges, directeur France de Helsing, qui est également présent en Allemagne, au Royaume-Uni, en Estonie et en Ukraine. Dans ce contexte, l’IA à bord est “nécessaire puisque ça permet à un drone de continuer à naviguer, à se repérer alors qu’il n’a pas de GPS”.L’architecture du drone doit être pensée en même temps que le développement de l’IA et le choix des capteurs à intégrer. Il faut aller vite et “être près de l’utilisateur”, a souligné Antoine de Braquilanges. En Ukraine, “il faut quelques semaines pour qu’un des belligérants parvienne à identifier la parade à l’innovation qui a été développée par son adversaire”, a expliqué le général Vincent Breton, directeur du centre interarmées.Pour Bastian Mancini, dont le groupe Delair a fourni en Ukraine des drones d’observation et munitions téléopérées, le principal besoin sur le terrain est “de protéger l’opérateur”. La solution d’essaim de drones guidé par un seul opérateur, dont Thales a fait la démonstration à Brétigny-sur-Orge, près de Paris fin mai, va dans ce sens en réduisant le nombre d’humains impliqués. S’il n’y a pas de pilote à bord d’un drone, il y en a un au sol.  “Nous avons mis une vraie autonomie à l’intérieur de la machine pour qu’elle puisse mener sa mission sans être pilotée du tout” avec “une couche qui interdit aux drones” de faire des choses non autorisée par le commandement et la doctrine, a précisé à l’AFP Eric Lenseigne, responsable des activités drones de Thales. 

Bourget: le décollage tardif du drone européen

A la traîne sur le front des drones et face à l’évolution fulgurante des technologies en Ukraine, l’Europe a apporté quelques réponses pour accélérer leur industrialisation au Bourget devenu cette année le salon du drone.Le plus grand rendez-vous mondial de l’aérospatial, qui s’achève dimanche, a été marqué par une vague de partenariats entre grands groupes européens et PME. Objectif: trouver un équilibre nécessaire pour industrialiser cette arme qui bouleverse les règles du jeu des conflits modernes et nécessite de rester à la pointe. Le groupe italien Leonardo s’est allié à l’entreprise turque Baykar afin d'”accélérer de manière sans précédent la technologie des drones au niveau européen”, a souligné le patron de Leonardo, Roberto Cingolani. Intégrer de l’électronique sophistiquée italienne sur une plateforme turque robuste aidera à la certification et à la distribution du drone en Europe. Le drone du groupe turc, Bayraktar TB2, a montré une efficacité notable au début de la guerre en Ukraine en ciblant les colonnes russes et en guidant des frappes d’artillerie, mais il est vite devenu inopérant à cause du brouillage russe. Depuis les capacités des drones et de la lutte anti-drones évoluent sans cesse, aussi bien en Ukraine qu’en Russie.”La technologie numérique est devenue de manière inattendue aussi importante que le matériel militaire”, a observé Roberto Cingolani.- Made in France ou transatlantique -Le groupe Thales a de son côté scellé une alliance 100 % française en s’associant avec Turgis Gaillard pour développer une solution nationale de drone MALE (moyenne altitude, longue endurance) de reconnaissance. Thales équipera l’Aarok – un drone entièrement autofinancé par Turgis Gaillard – de son radar dernière génération AirMaster S.”Le drone a été conçu pour répondre à des missions militaires comme (l’américain) Reaper. Il peut intégrer différents types d’armement comme des radars ou capteurs électroniques”, a expliqué Fanny Turgis, cofondatrice de l’entreprise Turgis Gaillard. L’autre alliance de Thales, conclue avec la PME française Boreal, spécialiste de drones civils, vise à développer des munitions téléopérées de longue portée. La start-up de défense américaine Anduril, qui combine procédés industriels et intelligence artificielle (IA), a été choisie par le géant allemand Rheinmetall pour développer la version européenne de son drone de combat. Une décision mal vécue par les entreprises européennes. – Protéger le pilote au sol –  De son côté, Helsing, qui avait fourni à l’Ukraine un logiciel d’IA pour équiper plusieurs milliers de drones d’attaque afin de les rendre insensibles au brouillage russe, est une start-up européenne qui mise sur le développement simultané de drones et de l’IA. “L’Ukraine a montré ce jeu du chat et de la souris avec des innovations extrêmement rapides pour proposer des solutions aux contre-mesures ennemies”, a indiqué à l’AFP Antoine de Braquilanges, directeur France de Helsing, qui est également présent en Allemagne, au Royaume-Uni, en Estonie et en Ukraine. Dans ce contexte, l’IA à bord est “nécessaire puisque ça permet à un drone de continuer à naviguer, à se repérer alors qu’il n’a pas de GPS”.L’architecture du drone doit être pensée en même temps que le développement de l’IA et le choix des capteurs à intégrer. Il faut aller vite et “être près de l’utilisateur”, a souligné Antoine de Braquilanges. En Ukraine, “il faut quelques semaines pour qu’un des belligérants parvienne à identifier la parade à l’innovation qui a été développée par son adversaire”, a expliqué le général Vincent Breton, directeur du centre interarmées.Pour Bastian Mancini, dont le groupe Delair a fourni en Ukraine des drones d’observation et munitions téléopérées, le principal besoin sur le terrain est “de protéger l’opérateur”. La solution d’essaim de drones guidé par un seul opérateur, dont Thales a fait la démonstration à Brétigny-sur-Orge, près de Paris fin mai, va dans ce sens en réduisant le nombre d’humains impliqués. S’il n’y a pas de pilote à bord d’un drone, il y en a un au sol.  “Nous avons mis une vraie autonomie à l’intérieur de la machine pour qu’elle puisse mener sa mission sans être pilotée du tout” avec “une couche qui interdit aux drones” de faire des choses non autorisée par le commandement et la doctrine, a précisé à l’AFP Eric Lenseigne, responsable des activités drones de Thales. 

Japan’s high-tech sunscreens tap into skincare craze

When YouTuber Hannah Price set out to compare Japanese and Australian sunscreen, she wasn’t expecting her deep dive into the subject to rack up over two million views.The huge number of people poring over Price’s video shows the growing interest in skincare products from Japan, much like the K-beauty phenomenon from South Korea.It includes sun protection, increasingly recognised as a daily essential by influencers who want to shield their skin from ageing and enthuse about the lightweight texture of Japanese brands.Companies that have perfected their secret formulas want to capitalise on booming demand, including by building factories overseas and selling to Japan’s record influx of foreign tourists.Price, 32, fell into a “year-long rabbit hole” while making her video, learning about everything from SPF science to cultural attitudes to sun exposure.”I always loved Japanese sunscreen, since I first moved to Japan in 2012,” she told AFP at her studio in Tokyo.”I remember trying it for the first time and thinking, ‘this is so much better than anything I tried in Australia’,” her home country where sun cream felt “thick, sticky, greasy”.”I thought that the video would be popular… but I wasn’t expecting it to reach as far” as it did, Price said.The habit of regular sunscreen use is spreading, especially among younger generations, said Takuya Wada, who works in marketing for Japanese chemical and cosmetics firm Kao.”There are no borders when it comes to obtaining information on social media, especially Instagram and TikTok,” he said, adding that influencer posts have a “very large” impact on global sunscreen sales. – ‘Beautifully white’ -The global skincare market was worth more than $115 billion in 2024 and is expected to grow to $194 billion by 2032, according to Fortune Business Insights.A boom in celebrity skincare brands has contributed to the industry’s growth — with A-listers like Kylie Jenner using social media to share their beauty routines, including sun protection, with hundreds of millions of followers.When it comes to sunscreen, country-specific regulations mean no single company dominates the field, as the entry barriers to new markets are higher.Kao’s main sunscreen brand Biore UV is ranked 10th worldwide for sales, and second in Asia — competing with the likes of L’Oreal and Beiersdorf, and Japanese rivals such as Shiseido.The company wants sales from sun protection to reach 35 billion yen ($240 million) in 2027, up 1.6 times from 2023.It plans to boost overseas production by opening three new sunscreen factories, in Indonesia, Brazil and Germany.It is technically difficult to develop formulas that block the rays effectively with a smooth texture, as demanded by Japanese consumers, said Takashi Fukui, research and development director for Kao skincare products.But using scientific know-how to strike this tricky balance is what makes Kao “different from other European or American makers”.In Japan, a cultural obsession with light skin dates back to the sixth century and using white powder imported from China later became a status symbol among nobility.Fair skin indicated a life away from outdoor labour and sun exposure, and an old Japanese proverb says “white skin covers the seven flaws”.In the 1990s, people began using sunscreen or other cosmetics to avoid tanning — a trend dubbed “bihaku”, or beautifully white.These days, Japanese women use sunscreen as everyday protection against sunspots and ageing, caused when UV rays penetrate into the skin, said Fukui.- Winter sun -Tans have long been fashionable in Western countries, but awareness of skin cancer risks is rising, making sunscreen an important healthcare product there, Fukui said.One fan of Japanese brands is Thai skincare influencer Suari Tasanakulpan, who calls them “lightweight” compared to “heavy and uncomfortable” Western offerings.”There are always new technologies and innovative textures that are often ahead of other countries,” the 40-year-old, who reviews sunscreens on YouTube, told AFP.At an outlet of drugstore chain MatsukiyoCocokara in Tokyo’s Shibuya district, around 90 sunscreen products are lined up on the shelves.”Sales of sunscreen is improving year on year,” said Takeshi Otsuki, deputy manager of the chain’s cosmetic division.”More people are using sunscreen on a daily basis these days, so their needs are becoming more diverse,” he said.The number of male customers is also increasing, and Japanese sunscreens are very popular with overseas tourists who buy them in multipacks, Otsuki said.While summer is high season, sunscreen is popular year-round, because Japan has a “relatively high number of sunny days in the winter, and the sunlight hours are long”.YouTuber Price now uses both Japanese and Australian sunscreen, depending on the occasion.She sees the rise in education about sunscreens worldwide as a win-win situation.It “means you’re going to be better protected in general, which is great for everyone”, she said.

Tesla expected to launch long-discussed robotaxi service

Tesla is expected to begin offering robotaxi service Sunday in Austin, an initial step that Elon Musk’s backers believe could lead to the company’s next growth wave.The launch — which comes as Musk refocuses on his business ventures following a controversial stint in Donald Trump’s administration — will employ the Model Y sport utility vehicle rather than Tesla’s much-touted Cybercab, which is still under development.The long-awaited launch follows the dramatic meltdown earlier this month in relations between Musk and Trump, which saw a cascade of bitter attacks from both men.Since then, Musk has publicly expressed regret for some of his statements, while his company’s Texas operation has readied the Austin push — part of a major drive on autonomous technology and artificial intelligence that Tesla bulls believe will yield huge profits.This group includes Wedbush analyst Daniel Ives, who said autonomous technology could be a catalyst for potentially $1 trillion in additional market value or more.”There are countless skeptics of the Tesla robotaxi vision with many bears thinking this day would never come,” said Ives, who predicted that Trump’s administration would clear roadblocks for Tesla and pivot from the recent “soap opera.””The golden era of autonomous for Tesla officially kicks off on Sunday in Austin,” Ives said in a note Friday.- Business-friendly Texas -But the unveiling in the Texas state capital comes amid questions about how Tesla will try to overcome criticism of Musk’s activities for Trump. Tesla saw profits plunge 71 percent in the first quarter following poor sales in several markets.In picking Austin for the debut of the autonomous vehicle (AV) service, Musk is opting for a US state known for its company-friendly approach to regulation. “Texas law allows for AV testing and operations on Texas roadways as long as they meet the same safety and insurance requirements as every other vehicle on the road,” the Texas Department of Transportation told AFP.An Austin website listed six autonomous vehicle companies at various stages of operation: ADMT (Volkswagen), AVRide, Tesla, Zoox (Amazon), Motional (Hyundai) and Waymo (Alphabet/Google).But the Texas legislature this year enacted a new bill that requires prior authorization from the state’s Department of Motor Vehicles before companies can operate on a public street without human drivers, a group of seven Democratic lawmakers said in a June 18 letter to Tesla.Citing the enhanced system, the lawmakers asked Tesla to delay testing until after the law takes effect September 1.If Tesla proceeds with the launch this weekend, “we request that you respond to this letter with detailed information demonstrating that Tesla will be compliant with the new law,” the letter said.- Starting slow -Musk had initially planned the launch for June 12, before pushing back, saying he was being “super paranoid” about safety.”We want to deliberately take it slow,” Musk said in a May 20 interview on CNBC, telling the network that Tesla would probably only operate 10 autonomous vehicles the first week.But that number will rise to perhaps 1,000 “within a few months,” Musk told CNBC. “And then we will expand to other cities…. San Francisco, Los Angeles, San Antonio.”The service will be offered from 6:00 am until midnight and will be available to “early access” users on an invitation-only basis in a geofenced area, Tesla owner Sawyer Merritt said Friday on Musk’s X platform, adding that Tesla had given him permission to release the information.Musk last fall unveiled the Cybercab, which has no steering wheel or pedals. But production is not expected to begin on the vehicle until 2026.Tesla’s robotaxi launch comes well after Waymo’s offering of commercial robotaxi service, with more US cities gradually added.The US National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) in October 2024 opened a probe into Tesla’s Full Self-Driving (FSD) software after receiving four reports of crashes.The NHTSA on May 8 asked Tesla for additional information on its technology in light of the Austin launch.But the NHTSA does not “pre-approve” new technologies, the agency told AFP.”Rather, manufacturers certify that each vehicle meets NHTSA’s rigorous safety standards, and the agency investigates incidents involving potential safety defects,” the NHTSA said.

South Korea counts on shipbuilding to ease US tariff woes

Asia’s fourth largest economy South Korea is facing gruelling tariffs by US President Donald Trump, but its shipbuilding industry could prove a useful bargaining chip.Already hit by sector levies on steel and car exports, Seoul is laser-focused on negotiations over a 25 percent country-specific tariff that has been suspended until July 8.AFP takes a look at what’s going on: – Why shipbuilding? -In the 1970s, South Korea’s military leader president Park Chung-hee accelerated the country’s heavy industry, designating sectors such as steel and shipbuilding “strategically important” and rolling out state subsidies.At the same time, POSCO was founded — now one of the world’s largest steel producers — and conglomerate Hyundai built its shipyard in southeastern Ulsan, which started to grow rapidly.European rivals struggled to keep pace. Sweden’s Kockums Shipyard filed for bankruptcy in 1987 — and in a symbolic shift of global shipbuilding power, Hyundai acquired its 140-metre (460-foot) Goliath crane for one dollar. It now towers over southern Ulsan.In the 1990s and 2000s, South Korean shipbuilders such as Hyundai Heavy Industries and Samsung Heavy Industries ramped up investment in research and development, backed by generous government subsidies.The country secured a competitive edge in high-value-added vessels, including LNG carriers, very large crude carriers, and offshore platforms.Now, South Korea ranks as the world’s second-largest shipbuilding nation, trailing only behind China.- Is it important? -South Korea’s exports hit a record high in 2024, with analysts pointing to shipbuilding as one of the key drivers.The sector accounted for nearly four percent of total exports and grew by almost 20 percent from the previous year — reaching $25.6 billion.Shipbuilding directly employs around 120,000 workers — roughly one percent of the country’s total workforce — with indirect employment significantly higher in industrial hubs like Ulsan.Industry data shows so far this year, new orders have exceeded 13 trillion won ($9.4 billion).In March, Hanwha Ocean secured a landmark $1.6 billion contract to build LNG carriers for Taiwan’s Evergreen Marine, one of the largest single orders in the sector this year.- Why is it a ‘bargaining chip’? – Trump has showed “significant interest in South Korea-US shipbuilding cooperation,” said South Korea’s trade, industry and energy minister Ahn Duk-geun in April.Like the Europeans, the US shipbuilding industry has lagged behind South Korea and China, and as a result, the sector is seen as a “highly important bargaining chip in trade negotiations,” he added.At an APEC finance ministers’ meeting in South Korea in May, US Trade Representative Jamieson Greer met Chung Ki-sun, vice chairman of HD Hyundai, the country’s largest shipbuilder, before he met Seoul’s top officials.”South Korea’s shipbuilding and defence industries see a window of opportunity,” said Kim Dae-jong, a professor at Sejong University.- How does it help the US? -Greer also met with the CEO of Hanwha Ocean, the first non-American company authorised to carry out a dry-dock maintenance of a US Navy vessel.The move last September was seen as significant as it signalled that Washington sees South Korea, where it already has 28,000 US troops stationed, as a strategic defence hub.With worries growing about China’s expanding naval fleet and potential conflict in the Taiwan Strait, the US has begun seeking reliable overseas shipyards to support its operations in the Asia-Pacific region.The global market for ship maintenance, repair, and overhaul is projected to exceed $60 billion annually, according to industry estimates.- Any problems? -Despite multi-billion-dollar contracts, data suggests South Korea’s shipbuilding industry is losing ground in the global race.China dominates with South Korea’s market share dropping, according to industry data.Demand for eco-friendly vessels is rising, and the government need to overhaul regulations “to support the development of next-generation eco-friendly vessels,” Rhee Shin-hyung, a professor at Seoul National University, told AFP.South Korea’s woeful demographics also make staffing hard. In Geoje -– home to Samsung Heavy Industries -– the number of residents in their 20s and 30s has nearly halved in recent years.Orders are down in 2025 which hints that “the shipbuilding boom may end sooner than the market anticipated,” warned Rhee.Global ship orders between January and April fell by almost half the volume recorded during the same period last year.Shipbuilders have been enjoying a “supercycle” but unfortunately the “peak is expected to be lower and the boom shorter-lived compared to the past,” Nam Chul, vice president at HD Hyundai Heavy Industries, told AFP.