Open d’Australie: Djokovic bat Alcaraz dans le choc des quarts, Sabalenka aussi en demi-finale
Décuple vainqueur de l’Open d’Australie, Novak Djokovic s’est rapproché dans la nuit de mardi à mercredi d’un 11e sacre à Melbourne et surtout d’un 25e titre record en Grand Chelem en battant le N.3 mondial Carlos Alcaraz pour accéder aux demi-finales, que disputera aussi Aryna Sabalenka (1re) mais pas Coco Gauff (3e).Djokovic remporte le choc des quarts contre AlcarazLe 7e mondial Novak Djokovic, battu en demi-finales de l’Open d’Australie en 2024, est de retour dans le dernier carré à Melbourne après sa victoire dans le choc des quarts de finale contre Carlos Alcaraz, battu 4-6, 6-4, 6-3, 6-4 après plus de 3h30 de combat dans la Rod Laver Arena.Apparemment diminué par une blessure à la jambe, le Serbe a confié qu’il aurait peut-être jeté l’éponge s’il avait perdu le deuxième set. Mais il l’a remporté, comme les deux suivants, privant ainsi Alcaraz de la possibilité de devenir à 21 ans le plus jeune vainqueur de l’histoire des quatre tournois du Grand Chelem – il aura une dernière chance de le devenir en 2026.Djokovic affrontera en demi-finale le 2e mondial Alexander Zverev, qui s’est débarrassé également en quatre sets de l’Américain Tommy Paul (11e) plus tôt dans la journée.Ce dernier a mené la vie dure à l’Allemand pendant trois sets mais n’a pas su conserver ses breaks d’avance aux moments clés des deux premières manches. Zverev s’est en outre montré largement supérieur à l’Américain dans les tie-breaks, s’imposant finalement 7-6 (7/1), 7-6 (7/0), 2-6, 6-1 en près de 3h30.Champion olympique en 2021, Zverev a gagné pour la première fois de sa carrière face à Paul, après deux défaites en 2020 et en 2022.”J’aurais dû être mené deux sets à zéro, je ne jouais pas très bien et lui si. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai gagné le premier set, le deuxième… et le quatrième set était le meilleur que j’aie joué” mardi, a déclaré l’Allemand, toujours en quête de son premier titre en Grand Chelem à 27 ans après deux finales perdues (US Open 2020, Roland-Garros 2024).Les deux derniers quarts de finale, prévus mercredi, opposeront le tenant du titre Jannik Sinner (1er) à l’Australien Alex De Minaur (8e), et l’Américain Ben Shelton (20e) à l’Italien Lorenzo Sonego (55e).. Sabalenka en tremblant, Badosa la surpriseDouble tenante du titre à Melbourne, Aryna Sabalenka s’est imposée difficilement 6-2, 2-6, 6-3 contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (32e), concédant son premier set depuis le début du tournoi.Sur une série de 19 victoires consécutives à Melbourne, elle s’approche d’un troisième titre consécutif à l’Open d’Australie, une performance qui n’a plus été réalisée depuis 1999 et le triplé de la Suissesse Martina Hingis.”Honnêtement, je n’ai fait que prier aujourd’hui, en essayant de renvoyer la balle dans ces conditions difficiles. Elle a joué un tennis extraordinaire, très agressif. J’étais super contente d’avoir réussi à gagner ce match comme par magie”, a déclaré Sabalenka.Elle affrontera en demi-finales Paula Badosa qui a frappé un grand coup en dominant 7-5, 6-4 Coco Gauff (3e), invaincue depuis novembre et lauréate de l’US Open en 2023. Grâce à cette première victoire de sa carrière contre une joueuse du top 10 en Grand Chelem, l’Espagnole accède pour la première fois au dernier carré d’un tournoi majeur.”Je suis super fière de mon niveau de jeu. Pour moi, c’est un rêve qui se concrétise”, a-t-elle savouré sur le court de la Rod Laver Arena.Gauff s’est, elle, dite “déçue, mais pas complètement détruite”.”J’ai tout donné sur le court, je me suis battue jusqu’au bout”, a-t-elle poursuivi en conférence de presse, reconnaissant que Badosa lui avait été “supérieure” dans les moments clés du match.Les deux derniers quarts de finale opposeront mercredi la Polonaise Iga Swiatek (2e) à l’Américaine Emma Navarro (8e), et l’Américaine Madison Keys (14e) à l’Ukrainienne Elina Svitolina (27e).Â
Relaxe de la militante écologiste qui avait recouvert d’un autocollant un tableau de Monet au musée d’Orsay
La militante qui avait collé une affiche sur le tableau “Les Coquelicots” de Claude Monet au musée d’Orsay afin de dénoncer le dérèglement climatique, a été relaxée mardi, par la 17e chambre correctionnelle de Paris.”Je ne peux que saluer cette décision, qui me paraît juste, à la fois en droit, et qui rappelle que le juge demeure gardien des libertés individuelles”, a déclaré son avocat Yves Patouillard.Le 20 novembre, le parquet avait requis la relaxe de la militante.Le 1er juin 2024, vers 10H00, une jeune femme vêtue d’un tee-shirt blanc sur lequel était inscrit “+ 4°C, l’enfer”, accrochait sur le tableau un autocollant rouge, “d’environ 50 centimètres de long” représentant un paysage apocalyptique, avant de coller sa main au mur.La prévenue, qui militait au sein du mouvement Riposte alimentaire (anciennement Dernière rénovation), prononçait alors un discours faisant état de “l’enfer” qui attend la population en cas d’inaction des gouvernements face au dérèglement climatique. La scène, filmée en direct, avait été diffusée sur le compte X de Riposte alimentaire, qui défend une alimentation durable et multiplie depuis plusieurs mois les actions.A l’audience du 20 novembre, la jeune femme a toutefois assuré que “s’il n’y avait pas eu de vitre, l’action de résistance civile”, n’aurait pas eu lieu.”Une condamnation pénale aurait constitué une ingérence disproportionnée dans l’exercice du droit à la liberté d’expression de ma cliente”, a expliqué son avocat.Le tableau avait été décroché et pris en charge par une restauratrice qui ne constatait aucun dommage, tandis que la jeune femme avait été placée en garde à vue. Le musée d’Orsay, qui s’est constitué partie civile, a évalué au cours de l’audience son préjudice matériel à 27.788 euros, en raison du travail pour décoller l’affiche de la vitre protectrice et de la fermeture de l’exposition. La militante avait déjà été condamnée en 2023 à une peine de deux mois de prison avec sursis et à un stage de citoyenneté pour des faits similaires.
Décès à 102 ans de la médecin et pilote Valérie André, première Française générale
Valérie André, médecin militaire, parachutiste, pilote d’hélicoptère et première femme à accéder au rang de général en France, est morte mardi à l’âge de 102 ans, a annoncé le ministère des Armées.”Une très grande dame nous a quittés”, a salué la déléguée à l’information et à la communication de la Défense (Dicod) Olivia Pénichou sur LinkedIn.Née le 21 avril 1922, Valérie André était “détentrice du symbolique brevet n°001 remis en 2010 par le chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace”, rappelle-t-elle.En 1948, elle avait obtenu son brevet de parachutisme et était devenue à la fois médecin militaire et pilote d’hélicoptère.Elle avait été engagée lors des guerres d’Indochine et d’Algérie, évacuant avec son appareil les combattants blessés vers les hôpitaux.En 1976, elle fut promue au rang de médecin général du service de santé des armées, l’équivalent du grade de général, une première en France. Elle recevra sa troisième étoile, équivalent au rang de général de division, cinq ans plus tard avant de quitter le service actif.Multi-décorée, elle a totalisé au cours de sa carrière 4.200 heures de vol, réalisé plus d’une centaine d’évacuations sanitaires, 496 missions de guerre et sept citations avec la croix de guerre. En son honneur, l’héliport de Paris/Issy-les-Moulineaux a été baptisé “Valérie André” en mars 2022.
A69: la justice administrative rejette une demande de suspension du chantier
Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté mardi une demande de suspension en urgence du chantier de l’autoroute A69, dans l’attente d’une décision sur la poursuite de la construction de l’autoroute Castres-Toulouse.”Le juge des référés ne suspend pas les travaux de l’A69 car l’affaire devant être jugée +au fond+ par le tribunal le mois prochain, le projet en cause ne produira que très peu d’effet concret d’ici là ”, écrit le tribunal administratif de Toulouse dans un communiqué.”Le juge des référés estime que l’impact de la poursuite du chantier, dans ce court laps de temps, demeurera très limité”, poursuit-il.En outre, selon le tribunal, “les impacts environnementaux ont d’ores et déjà été produits à l’échelle globale du chantier”.”De plus, au regard des délais nécessaires pour exécuter une interruption effective (…), une suspension prononcée en urgence aurait, de toute manière, eu des effets à une date avoisinant celle de l’audience du mois de février prochain”, précise-t-il.A l’audience, le 13 janvier dernier, les opposants à l’A69 avaient demandé la suspension “urgente” du chantier, dénonçant les effets sur l’environnement des “lourds travaux prévus” dans les semaines à venir.Le collectif la Voie est libre et d’autres associations avaient présenté ce recours après la réouverture de l’instruction concernant les autorisations environnementales du chantier, décidée le 9 décembre par le tribunal administratif de Toulouse.Cette décision avait été qualifiée d'”étonnante” par les associations qui, après des mois de lutte sans succès contre cette portion d’autoroute de 53 km, avaient repris espoir, quand la rapporteure publique, magistrate indépendante dont les avis sont souvent suivis, s’était prononcée pour une annulation de l’autorisation du chantier, lors d’une audience sur le fond le 25 novembre.La nouvelle audience sur le fond pourrait avoir lieu avant fin février, selon un calendrier prévisionnel communiqué aux opposants par le tribunal administratif.
A69: la justice administrative rejette une demande de suspension du chantier
Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté mardi une demande de suspension en urgence du chantier de l’autoroute A69, dans l’attente d’une décision sur la poursuite de la construction de l’autoroute Castres-Toulouse.”Le juge des référés ne suspend pas les travaux de l’A69 car l’affaire devant être jugée +au fond+ par le tribunal le mois prochain, le projet en cause ne produira que très peu d’effet concret d’ici là ”, écrit le tribunal administratif de Toulouse dans un communiqué.”Le juge des référés estime que l’impact de la poursuite du chantier, dans ce court laps de temps, demeurera très limité”, poursuit-il.En outre, selon le tribunal, “les impacts environnementaux ont d’ores et déjà été produits à l’échelle globale du chantier”.”De plus, au regard des délais nécessaires pour exécuter une interruption effective (…), une suspension prononcée en urgence aurait, de toute manière, eu des effets à une date avoisinant celle de l’audience du mois de février prochain”, précise-t-il.A l’audience, le 13 janvier dernier, les opposants à l’A69 avaient demandé la suspension “urgente” du chantier, dénonçant les effets sur l’environnement des “lourds travaux prévus” dans les semaines à venir.Le collectif la Voie est libre et d’autres associations avaient présenté ce recours après la réouverture de l’instruction concernant les autorisations environnementales du chantier, décidée le 9 décembre par le tribunal administratif de Toulouse.Cette décision avait été qualifiée d'”étonnante” par les associations qui, après des mois de lutte sans succès contre cette portion d’autoroute de 53 km, avaient repris espoir, quand la rapporteure publique, magistrate indépendante dont les avis sont souvent suivis, s’était prononcée pour une annulation de l’autorisation du chantier, lors d’une audience sur le fond le 25 novembre.La nouvelle audience sur le fond pourrait avoir lieu avant fin février, selon un calendrier prévisionnel communiqué aux opposants par le tribunal administratif.
A69: la justice administrative rejette une demande de suspension du chantier
Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté mardi une demande de suspension en urgence du chantier de l’autoroute A69, dans l’attente d’une décision sur la poursuite de la construction de l’autoroute Castres-Toulouse.”Le juge des référés ne suspend pas les travaux de l’A69 car l’affaire devant être jugée +au fond+ par le tribunal le mois prochain, le projet en cause ne produira que très peu d’effet concret d’ici là ”, écrit le tribunal administratif de Toulouse dans un communiqué.”Le juge des référés estime que l’impact de la poursuite du chantier, dans ce court laps de temps, demeurera très limité”, poursuit-il.En outre, selon le tribunal, “les impacts environnementaux ont d’ores et déjà été produits à l’échelle globale du chantier”.”De plus, au regard des délais nécessaires pour exécuter une interruption effective (…), une suspension prononcée en urgence aurait, de toute manière, eu des effets à une date avoisinant celle de l’audience du mois de février prochain”, précise-t-il.A l’audience, le 13 janvier dernier, les opposants à l’A69 avaient demandé la suspension “urgente” du chantier, dénonçant les effets sur l’environnement des “lourds travaux prévus” dans les semaines à venir.Le collectif la Voie est libre et d’autres associations avaient présenté ce recours après la réouverture de l’instruction concernant les autorisations environnementales du chantier, décidée le 9 décembre par le tribunal administratif de Toulouse.Cette décision avait été qualifiée d'”étonnante” par les associations qui, après des mois de lutte sans succès contre cette portion d’autoroute de 53 km, avaient repris espoir, quand la rapporteure publique, magistrate indépendante dont les avis sont souvent suivis, s’était prononcée pour une annulation de l’autorisation du chantier, lors d’une audience sur le fond le 25 novembre.La nouvelle audience sur le fond pourrait avoir lieu avant fin février, selon un calendrier prévisionnel communiqué aux opposants par le tribunal administratif.