Suicide blast kills 20 anti-jihadist fighters in NigeriaSat, 21 Jun 2025 15:32:35 GMT

A suicide attack in Nigeria’s Borno state by a woman allegedly acting for Boko Haram insurgents has killed at least 20 anti-jihadist fighters, militia members told AFP on Saturday.Police have confirmed 10 people were killed and said the overall toll could be higher.Boko Haram and its rival, the Islamic State West Africa Province (ISWAP), have …

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Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de guerre

Israël a affirmé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution et visé un site nucléaire à Ispahan lors de frappes samedi en Iran, au neuvième jour de la guerre entre les deux ennemis.Le président américain Donald Trump a lui averti vendredi l’Iran qu’il disposait d’un délai “maximum” de deux semaines pour éviter d’éventuelles frappes américaines.Israël a prévenu que sa “campagne” militaire contre l’Iran serait “longue”. Selon son chef de la diplomatie, Gideon Saar, elle a “retardé d’au moins deux ou trois ans la possibilité” pour Téhéran “d’avoir la bombe atomique”.Affirmant que son ennemi juré était sur le point de se doter de l’arme atomique, Israël a lancé contre lui le 13 juin une attaque sans précédent, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires, et tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé qu’un atelier de production de centrifugeuses, machines utilisées pour enrichir l’uranium, avait été “touché” sur le site nucléaire d’Ispahan (centre), sans “aucune conséquence en termes de radiation”. L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et drones vers Israël, dément vouloir se doter de l’arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.Samedi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, dont Saïd Izadi, en charge selon elle de la coordination avec le Hamas, contre lequel Israël est aussi en guerre à Gaza. Les autres sont Aminpour Joudaki, présenté comme ayant dirigé “des centaines” d’attaques de drones sur Israël, et Behnam Chahriyari, “responsable de tous les transferts d’armes du régime iranien à ses mandataires au Moyen-Orient”.L’armée a dit avoir également visé des sites “de stockage et lancement de missiles” dans le centre de l’Iran, puis des infrastructures militaires dans le sud-ouest. Dans cette région pétrolifère, plusieurs “puissantes explosions” ont été entendues à Ahvaz, selon le quotidien iranien Shargh.- “J’ai eu peur” -Depuis le 13 juin, les frappes israéliennes ont fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon le dernier bilan samedi du ministère de la Santé. L’ONG américaine Human Rights Activists News Agency (HRANA) a elle fait état d’au moins 657 morts. Dans le même temps, les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts. A Qom (centre), un adolescent est mort dans un immeuble touché par une frappe israélienne, selon l’agence iranienne Irna. Quatre combattants des Gardiens ont péri dans une attaque contre leur camp à Tabriz (nord-ouest), d’après l’agence Isna.A l’hôpital Rasoul Akram de Téhéran, des patients blessés dans les frappes israéliennes reçoivent des soins, selon des images de l’AFP. “Je livrais à moto de la nourriture quand soudain il y a eu une explosion. J’ai vu du sang couler de ma tête. J’ai eu peur et j’ai commencé à crier. Un bénévole m’a emmené ici”, raconte sur son lit d’hôpital Shahram, un coursier de 33 ans.Sur certaines entrées de Téhéran, la circulation était dense samedi matin, semblant signaler un retour des habitants, selon la police routière citée par la télévision d’Etat.L’accès à internet reste instable et limité à Téhéran avec des connexions lentes et de nombreux sites toujours inaccessibles, selon des journalistes de l’AFP sur place.- Drones et missiles sur Israël -En Israël, un incendie s’est déclaré sur le toit d’un immeuble dans le centre du pays, après la chute de débris d’un missile intercepté, d’après les médias. A Beit Shean (nord), une habitation a été endommagée par un drone, sans victime signalée. Les Gardiens iraniens ont affirmé avoir lancé deux salves nocturnes de drones et missiles contre des sites militaires dans le centre d’Israël.”J’ai peur, je ressens une sorte de vide”, témoigne à Tel-Aviv, Avram, 58 ans. Malgré les nuits passées dans un abri avec ses enfants, un autre habitant, Omer, soutient l’offensive, “car la prochaine étape pour l’Iran aura été la fabrication d’une bombe nucléaire”. – Macron veut “accélérer” les discussions -Après une rencontre vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a clarifié que Téhéran ne reprendrait pas de  négociations nucléaires avec Washington tant qu’Israël ne cesserait pas ses attaques.M. Trump a estimé “très dur actuellement de faire cette demande” à Israël alors qu’il “est en train de gagner”.Le président américain a annoncé jeudi qu’il déciderait d’une éventuelle intervention américaine “au cours des deux prochaines semaines”, puis dit qu’il pourrait se décider avant. Les rebelles Houthis du Yémen, qui ont conclu début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington, ont menacé samedi d’attaquer les navires américains en mer Rouge, en cas d’intervention des Etats-Unis.  Samedi, le président français, Emmanuel Macron, a affirmé que les Européens allaient “accélérer les négociations” avec l’Iran pour “sortir de la guerre”, après un appel avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian. “L’Iran ne doit jamais avoir l’arme nucléaire” et doit “donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques”, a-t-il ajouté.La veille, M. Trump avait dit que “l’Iran ne veut pas parler à l’Europe”, qui “ne pourra pas aider”. Face aux soupçons occidentaux envers Téhéran, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, affirme que l’AIEA n’a décelé jusque-là aucun indice laissant penser que l’Iran fabrique à l’heure actuelle une arme atomique.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). 

Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de guerre

Israël a affirmé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution et visé un site nucléaire à Ispahan lors de frappes samedi en Iran, au neuvième jour de la guerre entre les deux ennemis.Le président américain Donald Trump a lui averti vendredi l’Iran qu’il disposait d’un délai “maximum” de deux semaines pour éviter d’éventuelles frappes américaines.Israël a prévenu que sa “campagne” militaire contre l’Iran serait “longue”. Selon son chef de la diplomatie, Gideon Saar, elle a “retardé d’au moins deux ou trois ans la possibilité” pour Téhéran “d’avoir la bombe atomique”.Affirmant que son ennemi juré était sur le point de se doter de l’arme atomique, Israël a lancé contre lui le 13 juin une attaque sans précédent, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires, et tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé qu’un atelier de production de centrifugeuses, machines utilisées pour enrichir l’uranium, avait été “touché” sur le site nucléaire d’Ispahan (centre), sans “aucune conséquence en termes de radiation”. L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et drones vers Israël, dément vouloir se doter de l’arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.Samedi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, dont Saïd Izadi, en charge selon elle de la coordination avec le Hamas, contre lequel Israël est aussi en guerre à Gaza. Les autres sont Aminpour Joudaki, présenté comme ayant dirigé “des centaines” d’attaques de drones sur Israël, et Behnam Chahriyari, “responsable de tous les transferts d’armes du régime iranien à ses mandataires au Moyen-Orient”.L’armée a dit avoir également visé des sites “de stockage et lancement de missiles” dans le centre de l’Iran, puis des infrastructures militaires dans le sud-ouest. Dans cette région pétrolifère, plusieurs “puissantes explosions” ont été entendues à Ahvaz, selon le quotidien iranien Shargh.- “J’ai eu peur” -Depuis le 13 juin, les frappes israéliennes ont fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon le dernier bilan samedi du ministère de la Santé. L’ONG américaine Human Rights Activists News Agency (HRANA) a elle fait état d’au moins 657 morts. Dans le même temps, les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts. A Qom (centre), un adolescent est mort dans un immeuble touché par une frappe israélienne, selon l’agence iranienne Irna. Quatre combattants des Gardiens ont péri dans une attaque contre leur camp à Tabriz (nord-ouest), d’après l’agence Isna.A l’hôpital Rasoul Akram de Téhéran, des patients blessés dans les frappes israéliennes reçoivent des soins, selon des images de l’AFP. “Je livrais à moto de la nourriture quand soudain il y a eu une explosion. J’ai vu du sang couler de ma tête. J’ai eu peur et j’ai commencé à crier. Un bénévole m’a emmené ici”, raconte sur son lit d’hôpital Shahram, un coursier de 33 ans.Sur certaines entrées de Téhéran, la circulation était dense samedi matin, semblant signaler un retour des habitants, selon la police routière citée par la télévision d’Etat.L’accès à internet reste instable et limité à Téhéran avec des connexions lentes et de nombreux sites toujours inaccessibles, selon des journalistes de l’AFP sur place.- Drones et missiles sur Israël -En Israël, un incendie s’est déclaré sur le toit d’un immeuble dans le centre du pays, après la chute de débris d’un missile intercepté, d’après les médias. A Beit Shean (nord), une habitation a été endommagée par un drone, sans victime signalée. Les Gardiens iraniens ont affirmé avoir lancé deux salves nocturnes de drones et missiles contre des sites militaires dans le centre d’Israël.”J’ai peur, je ressens une sorte de vide”, témoigne à Tel-Aviv, Avram, 58 ans. Malgré les nuits passées dans un abri avec ses enfants, un autre habitant, Omer, soutient l’offensive, “car la prochaine étape pour l’Iran aura été la fabrication d’une bombe nucléaire”. – Macron veut “accélérer” les discussions -Après une rencontre vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a clarifié que Téhéran ne reprendrait pas de  négociations nucléaires avec Washington tant qu’Israël ne cesserait pas ses attaques.M. Trump a estimé “très dur actuellement de faire cette demande” à Israël alors qu’il “est en train de gagner”.Le président américain a annoncé jeudi qu’il déciderait d’une éventuelle intervention américaine “au cours des deux prochaines semaines”, puis dit qu’il pourrait se décider avant. Les rebelles Houthis du Yémen, qui ont conclu début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington, ont menacé samedi d’attaquer les navires américains en mer Rouge, en cas d’intervention des Etats-Unis.  Samedi, le président français, Emmanuel Macron, a affirmé que les Européens allaient “accélérer les négociations” avec l’Iran pour “sortir de la guerre”, après un appel avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian. “L’Iran ne doit jamais avoir l’arme nucléaire” et doit “donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques”, a-t-il ajouté.La veille, M. Trump avait dit que “l’Iran ne veut pas parler à l’Europe”, qui “ne pourra pas aider”. Face aux soupçons occidentaux envers Téhéran, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, affirme que l’AIEA n’a décelé jusque-là aucun indice laissant penser que l’Iran fabrique à l’heure actuelle une arme atomique.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). 

Attentat de Magnanville: la perpétuité confirmée en appel pour Mohamed Lamine Aberouz

La cour d’assises spéciale de Paris a confirmé samedi en appel la condamnation de Mohamed Lamine Aberouz à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans, pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) le 13 juin 2016.La cour a reconnu le Franco-Marocain de 31 ans coupable de tous les chefs d’accusation qui le visaient, soit complicité d’assassinat d’une personne dépositaire de l’autorité publique, complicité de séquestration d’un mineur de moins de 15 ans et association de malfaiteurs terroriste.Debout dans son box, Mohamed Lamine Aberouz a accusé le coup à la lecture du verdict, retombant sur son banc, accablé.Ses avocats, Mes Vincent Brengarth et Nino Arnaud, ont annoncé à l’AFP le pourvoi de leur client en cassation.”Il n’y avait en réalité aucune marge de manÅ“uvre. C’est en matière antiterroriste le doute qui profite à l’accusation et non à l’accusé. La juridiction a pris la décision d’ajouter un deuxième homme dans un agissement solitaire”, ont réagi les avocats de la défense.La cour présidée par Frédérique Aline a répondu “oui” à la majorité aux 17 questions établissant la culpabilité de Mohamed Lamine Aberouz.”Je vous assure que je n’ai aucune responsabilité dans votre malheur”, avait affirmé dans la matinée Mohamed Lamine Aberouz en regardant depuis son box les membres de la famille de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, les deux victimes de Larossi Abballa.”Celui qui a mené un jihad, c’est Larossi Abballa. C’était sa volonté funeste. Il ne m’a pas consulté. Je regrette de l’avoir fréquenté et de m’être laissé berner”, avait ajouté l’accusé.Il a réitéré sa “condamnation ferme et absolue” de l’attentat.Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été égorgée à son domicile sous les yeux de son fils de trois ans. Un peu plus tard, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, a été poignardé de neuf coups de couteau alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui. Un même assassin: Larossi Abballa, ami de l’accusé.Adepte d’un islam rigoriste, déjà condamné dans un dossier d’attentat jihadiste, Mohamed Lamine Aberouz n’a cessé de proclamer son innocence dans cette affaire, affirmant que Larossi Abballa avait agi seul.Pour l’avocate générale, l’accusé “était sur les lieux du crime” le soir du 13 juin 2016 sans contestation possible. Mohamed Lamine Aberouz est un “membre à part entière de l’Etat islamique”. “Il a agi en jihadiste”, a-t-elle insisté.Les “dénégations” de l’accusé “ne résistent pas au dossier”, a dit Naïma Rudloff.- Trace ADN -“Le déroulé des faits confirme que cela n’a pu se réaliser qu’en présence d’un deuxième homme. Peut-on imaginer un homme, en plein jour, attaquer deux policiers potentiellement armés?”, a-t-elle fait remarquer.Un homme seul n’aurait pas pu gérer les réactions de l’enfant de 3 ans, par nature “imprévisibles”, a-t-elle poursuivi.Il fallait également un complice à l’intérieur du domicile pour signaler à Larossi Abballa l’arrivée de Jean-Baptiste Salvaing, a souligné la magistrate.Me Vincent Brengarth avait plaidé quant à lui l’acquittement de son client au bénéfice du doute en mettant en avant le manque “d’éléments concrets” pour appuyer les “hypothèses” de l’accusation. “J’ai une conviction: l’innocence de Mohamed Lamine Aberouz”, a-t-il dit.Le principal élément à charge contre Mohamed Lamine Aberouz, “ennemi” de la France selon l’avocat de parties civiles, Me Thibault de Montbrial, demeure une trace ADN retrouvée sur le repose-poignet droit de l’ordinateur personnel du couple de policiers.Si l’accusation soutient qu’il s’agit d’un “ADN de contact primaire”, la défense affirme qu’il s’agit “d’un transfert” d’ADN apporté sur les lieux par l’assassin. Des experts, cités à la barre, ont refusé de trancher entre ces deux hypothèses.”L’ADN n’est pas la reine des preuves mais un élément du puzzle qui va permettre de trancher l’innocence ou la culpabilité d’un individu”, a résumé Olivier Pascal, directeur général de l’Institut français des empreintes génétiques.Les magistrats de première instance avaient abondé dans le sens de l’accusation en affirmant que “l’hypothèse d’un transfert secondaire (devait) être écartée, les éléments du dossier établissant à l’inverse un dépôt direct de l’ADN sans mélange de Mohamed Lamine Aberouz” sur la scène de crime.

Attentat de Magnanville: la perpétuité confirmée en appel pour Mohamed Lamine Aberouz

La cour d’assises spéciale de Paris a confirmé samedi en appel la condamnation de Mohamed Lamine Aberouz à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans, pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) le 13 juin 2016.La cour a reconnu le Franco-Marocain de 31 ans coupable de tous les chefs d’accusation qui le visaient, soit complicité d’assassinat d’une personne dépositaire de l’autorité publique, complicité de séquestration d’un mineur de moins de 15 ans et association de malfaiteurs terroriste.Debout dans son box, Mohamed Lamine Aberouz a accusé le coup à la lecture du verdict, retombant sur son banc, accablé.Ses avocats, Mes Vincent Brengarth et Nino Arnaud, ont annoncé à l’AFP le pourvoi de leur client en cassation.”Il n’y avait en réalité aucune marge de manÅ“uvre. C’est en matière antiterroriste le doute qui profite à l’accusation et non à l’accusé. La juridiction a pris la décision d’ajouter un deuxième homme dans un agissement solitaire”, ont réagi les avocats de la défense.La cour présidée par Frédérique Aline a répondu “oui” à la majorité aux 17 questions établissant la culpabilité de Mohamed Lamine Aberouz.”Je vous assure que je n’ai aucune responsabilité dans votre malheur”, avait affirmé dans la matinée Mohamed Lamine Aberouz en regardant depuis son box les membres de la famille de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, les deux victimes de Larossi Abballa.”Celui qui a mené un jihad, c’est Larossi Abballa. C’était sa volonté funeste. Il ne m’a pas consulté. Je regrette de l’avoir fréquenté et de m’être laissé berner”, avait ajouté l’accusé.Il a réitéré sa “condamnation ferme et absolue” de l’attentat.Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été égorgée à son domicile sous les yeux de son fils de trois ans. Un peu plus tard, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, a été poignardé de neuf coups de couteau alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui. Un même assassin: Larossi Abballa, ami de l’accusé.Adepte d’un islam rigoriste, déjà condamné dans un dossier d’attentat jihadiste, Mohamed Lamine Aberouz n’a cessé de proclamer son innocence dans cette affaire, affirmant que Larossi Abballa avait agi seul.Pour l’avocate générale, l’accusé “était sur les lieux du crime” le soir du 13 juin 2016 sans contestation possible. Mohamed Lamine Aberouz est un “membre à part entière de l’Etat islamique”. “Il a agi en jihadiste”, a-t-elle insisté.Les “dénégations” de l’accusé “ne résistent pas au dossier”, a dit Naïma Rudloff.- Trace ADN -“Le déroulé des faits confirme que cela n’a pu se réaliser qu’en présence d’un deuxième homme. Peut-on imaginer un homme, en plein jour, attaquer deux policiers potentiellement armés?”, a-t-elle fait remarquer.Un homme seul n’aurait pas pu gérer les réactions de l’enfant de 3 ans, par nature “imprévisibles”, a-t-elle poursuivi.Il fallait également un complice à l’intérieur du domicile pour signaler à Larossi Abballa l’arrivée de Jean-Baptiste Salvaing, a souligné la magistrate.Me Vincent Brengarth avait plaidé quant à lui l’acquittement de son client au bénéfice du doute en mettant en avant le manque “d’éléments concrets” pour appuyer les “hypothèses” de l’accusation. “J’ai une conviction: l’innocence de Mohamed Lamine Aberouz”, a-t-il dit.Le principal élément à charge contre Mohamed Lamine Aberouz, “ennemi” de la France selon l’avocat de parties civiles, Me Thibault de Montbrial, demeure une trace ADN retrouvée sur le repose-poignet droit de l’ordinateur personnel du couple de policiers.Si l’accusation soutient qu’il s’agit d’un “ADN de contact primaire”, la défense affirme qu’il s’agit “d’un transfert” d’ADN apporté sur les lieux par l’assassin. Des experts, cités à la barre, ont refusé de trancher entre ces deux hypothèses.”L’ADN n’est pas la reine des preuves mais un élément du puzzle qui va permettre de trancher l’innocence ou la culpabilité d’un individu”, a résumé Olivier Pascal, directeur général de l’Institut français des empreintes génétiques.Les magistrats de première instance avaient abondé dans le sens de l’accusation en affirmant que “l’hypothèse d’un transfert secondaire (devait) être écartée, les éléments du dossier établissant à l’inverse un dépôt direct de l’ADN sans mélange de Mohamed Lamine Aberouz” sur la scène de crime.

La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l’ouest

Les autorités ont renouvelé leurs appels à la prudence face à la vague de chaleur qui culmine samedi sur l’ensemble de la France, avec encore 16 départements placés en vigilance orange “canicule” avant un retour très progressif de la fraîcheur par l’ouest dans la soirée.A 15H30 samedi, les maximales provisoires atteignaient 38°C à Saintes, 37°C à Niort et 35°C à Rennes, selon le dernier bulletin publié par Météo-France.”Ce samedi après-midi constitue le pic de l’épisode sur une grande moitié sud-ouest du pays (Ile-de-France incluse)”, souligne l’organisme de prévisions météorologiques.”Un rafraîchissement s’amorce par l’ouest samedi soir, certains départements bretons et normands sortant de la vigilance orange à 22H, avec un vent tournant brusquement à l’ouest et soufflant jusqu’à 60/70 km/h en rafales à la côte”, ajoute-t-il.Ce rafraîchissement s’étendra à la moitié ouest du pays dimanche matin, mais treize départements au total restent placés en vigilance orange toute la journée de dimanche: une zone allant de la Mayenne aux deux Charentes à laquelle s’ajoutent le Rhône et l’Isère.Sur la moitié est du pays, le pic de chaleur est attendu dimanche, avec 34°C à 37°C.Dans ce contexte, le ministre de la Santé Yannick Neuder a insisté sur “les règles essentielles: ne pas s’exposer à la chaleur, particulièrement entre 11H du matin et 16H (…) se couvrir, mettre des chapeaux, des casquettes, de la crème”.Il a aussi appelé les Français à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool, notamment dans le cadre de la Fête de la musique. Un conseil de modération suivi par Christophe Pittet, qui participe au festival “Bordeaux fête le vin” organisé sur les quais de la Garonne. “On s’adapte à la chaleur, et puis on essaie de boire de l’eau de temps en temps. Parce que si on mélange le rouge avec la chaleur, je pense qu’on risque de tomber par terre”, a-t-il déclaré à l’AFP.Par précaution, divers événements sportifs ou culturels ont été annulés en raison de cette vague de chaleur, comme des spectacles qui devaient réunir des enfants à Nantes samedi après-midi ou un concert prévu pour la Fête de la musique dans la cour du palais de justice de Tours, où Météo-France a relevé 36°C.La ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a de son côté souligné sur X l’importance d’adapter les conditions de travail à ces fortes chaleurs, rappelant aux employeurs leur obligation légale de garantir la sécurité des salariés.Selon Yannick Neuder, près de 3.700 décès liés à la canicule ont été recensés l’an dernier. – Piscines et îlots de fraîcheur -Plusieurs villes ont décidé de laisser ouverts des parcs et jardins toute la nuit jusqu’à la fin de cet épisode précoce de chaleur pour permettre aux habitants de se rafraîchir, à l’instar de Tours ou de Rennes.Cette initiative a réjoui Michel Merejkowsky, 73 ans, libraire à la retraite, au jardin des Prébendes, au cÅ“ur de Tours. “Il faut penser aux gens qui sont logés sans confort, sans climatisation”, dit le septuagénaire.A Toulouse, la mairie a étendu les horaires d’ouverture de la piscine Nakache, un grand bassin ludique situé non loin du centre historique.A Montpellier, sur une place du centre-ville, des dizaines d’enfants profitaient samedi d’un alignement de fontaines, îlot de fraîcheur inauguré en juin 2024 par la municipalité avec 70 jets accessibles sur 200 mètres de long. “J’y amène mes deux enfants de 8 et 5 ans. Nous vivons en appartement, sans climatisation, les enfants sont très vite énervés”, explique Céline Cazalet, 38 ans.Selon le maire Michaël Delafosse, ces aménagements permettent de réduire la température de 2 à 7°C.- Risques d’incendie -La chaleur renforce les risques de feux de forêt et un certain nombre de préfectures ont pris des décrets pour limiter la circulation dans les zones boisées, comme dans la Sarthe ou en Loire-Atlantique.Dans la Vienne, la préfecture a interdit l’usage des feux d’artifice en ce week-end festif “pour prévenir tout risque d’incendie” avec une végétation très sèche.Plusieurs départements avaient aussi émis des alertes concernant la pollution à l’ozone samedi, notamment en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Occitanie.EDF anticipe pour sa part de possibles baisses de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain) la semaine prochaine, en raison des températures élevées du Rhône, dont les eaux servent à refroidir l’installation.C’est la 50e vague de chaleur recensée par Météo-France depuis 1947 et l’une des plus précoces.”Vingt-cinq” épisodes de chaleur “ont été observés entre 1947 et 2010” puis “25 déjà entre 2011 et 2025”, ce qui “montre bien l’accélération” de la fréquence sur fond de réchauffement climatique, a souligné Lauriane Batté, climatologue de Météo-France.burs-ban/er

La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l’ouest

Les autorités ont renouvelé leurs appels à la prudence face à la vague de chaleur qui culmine samedi sur l’ensemble de la France, avec encore 16 départements placés en vigilance orange “canicule” avant un retour très progressif de la fraîcheur par l’ouest dans la soirée.A 15H30 samedi, les maximales provisoires atteignaient 38°C à Saintes, 37°C à Niort et 35°C à Rennes, selon le dernier bulletin publié par Météo-France.”Ce samedi après-midi constitue le pic de l’épisode sur une grande moitié sud-ouest du pays (Ile-de-France incluse)”, souligne l’organisme de prévisions météorologiques.”Un rafraîchissement s’amorce par l’ouest samedi soir, certains départements bretons et normands sortant de la vigilance orange à 22H, avec un vent tournant brusquement à l’ouest et soufflant jusqu’à 60/70 km/h en rafales à la côte”, ajoute-t-il.Ce rafraîchissement s’étendra à la moitié ouest du pays dimanche matin, mais treize départements au total restent placés en vigilance orange toute la journée de dimanche: une zone allant de la Mayenne aux deux Charentes à laquelle s’ajoutent le Rhône et l’Isère.Sur la moitié est du pays, le pic de chaleur est attendu dimanche, avec 34°C à 37°C.Dans ce contexte, le ministre de la Santé Yannick Neuder a insisté sur “les règles essentielles: ne pas s’exposer à la chaleur, particulièrement entre 11H du matin et 16H (…) se couvrir, mettre des chapeaux, des casquettes, de la crème”.Il a aussi appelé les Français à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool, notamment dans le cadre de la Fête de la musique. Un conseil de modération suivi par Christophe Pittet, qui participe au festival “Bordeaux fête le vin” organisé sur les quais de la Garonne. “On s’adapte à la chaleur, et puis on essaie de boire de l’eau de temps en temps. Parce que si on mélange le rouge avec la chaleur, je pense qu’on risque de tomber par terre”, a-t-il déclaré à l’AFP.Par précaution, divers événements sportifs ou culturels ont été annulés en raison de cette vague de chaleur, comme des spectacles qui devaient réunir des enfants à Nantes samedi après-midi ou un concert prévu pour la Fête de la musique dans la cour du palais de justice de Tours, où Météo-France a relevé 36°C.La ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a de son côté souligné sur X l’importance d’adapter les conditions de travail à ces fortes chaleurs, rappelant aux employeurs leur obligation légale de garantir la sécurité des salariés.Selon Yannick Neuder, près de 3.700 décès liés à la canicule ont été recensés l’an dernier. – Piscines et îlots de fraîcheur -Plusieurs villes ont décidé de laisser ouverts des parcs et jardins toute la nuit jusqu’à la fin de cet épisode précoce de chaleur pour permettre aux habitants de se rafraîchir, à l’instar de Tours ou de Rennes.Cette initiative a réjoui Michel Merejkowsky, 73 ans, libraire à la retraite, au jardin des Prébendes, au cÅ“ur de Tours. “Il faut penser aux gens qui sont logés sans confort, sans climatisation”, dit le septuagénaire.A Toulouse, la mairie a étendu les horaires d’ouverture de la piscine Nakache, un grand bassin ludique situé non loin du centre historique.A Montpellier, sur une place du centre-ville, des dizaines d’enfants profitaient samedi d’un alignement de fontaines, îlot de fraîcheur inauguré en juin 2024 par la municipalité avec 70 jets accessibles sur 200 mètres de long. “J’y amène mes deux enfants de 8 et 5 ans. Nous vivons en appartement, sans climatisation, les enfants sont très vite énervés”, explique Céline Cazalet, 38 ans.Selon le maire Michaël Delafosse, ces aménagements permettent de réduire la température de 2 à 7°C.- Risques d’incendie -La chaleur renforce les risques de feux de forêt et un certain nombre de préfectures ont pris des décrets pour limiter la circulation dans les zones boisées, comme dans la Sarthe ou en Loire-Atlantique.Dans la Vienne, la préfecture a interdit l’usage des feux d’artifice en ce week-end festif “pour prévenir tout risque d’incendie” avec une végétation très sèche.Plusieurs départements avaient aussi émis des alertes concernant la pollution à l’ozone samedi, notamment en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Occitanie.EDF anticipe pour sa part de possibles baisses de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain) la semaine prochaine, en raison des températures élevées du Rhône, dont les eaux servent à refroidir l’installation.C’est la 50e vague de chaleur recensée par Météo-France depuis 1947 et l’une des plus précoces.”Vingt-cinq” épisodes de chaleur “ont été observés entre 1947 et 2010” puis “25 déjà entre 2011 et 2025”, ce qui “montre bien l’accélération” de la fréquence sur fond de réchauffement climatique, a souligné Lauriane Batté, climatologue de Météo-France.burs-ban/er

La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l’ouest

Les autorités ont renouvelé leurs appels à la prudence face à la vague de chaleur qui culmine samedi sur l’ensemble de la France, avec encore 16 départements placés en vigilance orange “canicule” avant un retour très progressif de la fraîcheur par l’ouest dans la soirée.A 15H30 samedi, les maximales provisoires atteignaient 38°C à Saintes, 37°C à Niort et 35°C à Rennes, selon le dernier bulletin publié par Météo-France.”Ce samedi après-midi constitue le pic de l’épisode sur une grande moitié sud-ouest du pays (Ile-de-France incluse)”, souligne l’organisme de prévisions météorologiques.”Un rafraîchissement s’amorce par l’ouest samedi soir, certains départements bretons et normands sortant de la vigilance orange à 22H, avec un vent tournant brusquement à l’ouest et soufflant jusqu’à 60/70 km/h en rafales à la côte”, ajoute-t-il.Ce rafraîchissement s’étendra à la moitié ouest du pays dimanche matin, mais treize départements au total restent placés en vigilance orange toute la journée de dimanche: une zone allant de la Mayenne aux deux Charentes à laquelle s’ajoutent le Rhône et l’Isère.Sur la moitié est du pays, le pic de chaleur est attendu dimanche, avec 34°C à 37°C.Dans ce contexte, le ministre de la Santé Yannick Neuder a insisté sur “les règles essentielles: ne pas s’exposer à la chaleur, particulièrement entre 11H du matin et 16H (…) se couvrir, mettre des chapeaux, des casquettes, de la crème”.Il a aussi appelé les Français à s’hydrater et à modérer leur consommation d’alcool, notamment dans le cadre de la Fête de la musique. Un conseil de modération suivi par Christophe Pittet, qui participe au festival “Bordeaux fête le vin” organisé sur les quais de la Garonne. “On s’adapte à la chaleur, et puis on essaie de boire de l’eau de temps en temps. Parce que si on mélange le rouge avec la chaleur, je pense qu’on risque de tomber par terre”, a-t-il déclaré à l’AFP.Par précaution, divers événements sportifs ou culturels ont été annulés en raison de cette vague de chaleur, comme des spectacles qui devaient réunir des enfants à Nantes samedi après-midi ou un concert prévu pour la Fête de la musique dans la cour du palais de justice de Tours, où Météo-France a relevé 36°C.La ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a de son côté souligné sur X l’importance d’adapter les conditions de travail à ces fortes chaleurs, rappelant aux employeurs leur obligation légale de garantir la sécurité des salariés.Selon Yannick Neuder, près de 3.700 décès liés à la canicule ont été recensés l’an dernier. – Piscines et îlots de fraîcheur -Plusieurs villes ont décidé de laisser ouverts des parcs et jardins toute la nuit jusqu’à la fin de cet épisode précoce de chaleur pour permettre aux habitants de se rafraîchir, à l’instar de Tours ou de Rennes.Cette initiative a réjoui Michel Merejkowsky, 73 ans, libraire à la retraite, au jardin des Prébendes, au cÅ“ur de Tours. “Il faut penser aux gens qui sont logés sans confort, sans climatisation”, dit le septuagénaire.A Toulouse, la mairie a étendu les horaires d’ouverture de la piscine Nakache, un grand bassin ludique situé non loin du centre historique.A Montpellier, sur une place du centre-ville, des dizaines d’enfants profitaient samedi d’un alignement de fontaines, îlot de fraîcheur inauguré en juin 2024 par la municipalité avec 70 jets accessibles sur 200 mètres de long. “J’y amène mes deux enfants de 8 et 5 ans. Nous vivons en appartement, sans climatisation, les enfants sont très vite énervés”, explique Céline Cazalet, 38 ans.Selon le maire Michaël Delafosse, ces aménagements permettent de réduire la température de 2 à 7°C.- Risques d’incendie -La chaleur renforce les risques de feux de forêt et un certain nombre de préfectures ont pris des décrets pour limiter la circulation dans les zones boisées, comme dans la Sarthe ou en Loire-Atlantique.Dans la Vienne, la préfecture a interdit l’usage des feux d’artifice en ce week-end festif “pour prévenir tout risque d’incendie” avec une végétation très sèche.Plusieurs départements avaient aussi émis des alertes concernant la pollution à l’ozone samedi, notamment en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Occitanie.EDF anticipe pour sa part de possibles baisses de production sur le site de la centrale nucléaire de Bugey (Ain) la semaine prochaine, en raison des températures élevées du Rhône, dont les eaux servent à refroidir l’installation.C’est la 50e vague de chaleur recensée par Météo-France depuis 1947 et l’une des plus précoces.”Vingt-cinq” épisodes de chaleur “ont été observés entre 1947 et 2010” puis “25 déjà entre 2011 et 2025”, ce qui “montre bien l’accélération” de la fréquence sur fond de réchauffement climatique, a souligné Lauriane Batté, climatologue de Météo-France.burs-ban/er

Israel says killed three Iranian commanders in fresh wave of strikes

Israel said Saturday it had killed three more Iranian commanders in its unprecedented bombing campaign against the Islamic republic, which Foreign Minister Gideon Saar claimed had delayed Tehran’s alleged progress towards a nuclear weapon by two years.Israel’s military said a strike in Qom south of Tehran successfully targeted top Iranian official Saeed Izadi, in charge of coordination with Palestinian militant group Hamas, adding two other commanders from Iran’s Revolutionary Guards were also killed overnight.As Israel continued to strike Iran’s nuclear facilities and military targets, Saar said in an interview that by his country’s own assessment, it had “already delayed for at least two or three years the possibility for them to have a nuclear bomb”.”We will do everything that we can do there in order to remove this threat,” Saar told German newspaper Bild, asserting Israel’s onslaught would continue.Israel and Iran have traded wave after wave of devastating strikes since Israel launched its aerial campaign on June 13, saying Tehran was on the verge of developing a nuclear weapon — an accusation the Islamic republic has denied.Israel said it had attacked Iran’s Isfahan nuclear site for a second time after its air force announced it had also launched salvos against missile storage and launch sites in the centre of the country.The army later said it was striking military infrastructure in southwest Iran.US President Donald Trump warned on Friday that Tehran had a “maximum” of two weeks to avoid possible American air strikes, as Washington weighs whether to join Israel’s campaign.- ‘Not prepared to negotiate’ -Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi arrived in Istanbul on Saturday for a meeting of the Organisation of Islamic Cooperation to discuss the conflict.Top diplomats from Britain, France and Germany met Araghchi in Geneva on Friday, and urged him to resume talks with the United States that had been derailed by Israel’s attacks.But Araghchi told NBC News after the meeting that “we’re not prepared to negotiate with them (the United States) anymore, as long as the aggression continues”. Trump, dismissive of European diplomatic efforts, also said he was unlikely to ask Israel to stop its attacks to get Iran back to the table.”If somebody’s winning, it’s a little bit harder to do,” he said. Any US involvement would likely feature powerful bunker-busting bombs that no other country possesses to destroy an underground uranium enrichment facility in Fordo.A US-based NGO, the Human Rights Activists News Agency, said on Friday that based on its sources and media reports at least 657 people have been killed in Iran, including 263 civilians.Iran’s health ministry on Saturday gave a toll of more than 400 people killed and 3,056 in the Israeli strikes.Nasrin, 39, who was receiving treatment at Hazrat Rasool hospital in Tehran and who gave only her first name, said she had been thrown across a room in her home by an Israeli strike on the Iranian capital”I just hit the wall. I don’t know how long I was unconscious. When I woke up, I was covered in blood from head to toe,” she told AFP from her hospital bed. – ‘Pure speculation’ -Traffic police and the Fars news agency reported congestion on roads heading into Tehran on Saturday, indicating some inhabitants were returning to the capital. Internet access remained highly unstable and limited in Tehran, with slow connections and many sites still inaccessible, according to AFP journalists.Iran’s retaliatory strikes have killed at least 25 people in Israel, according to official figures.Overnight, Iran said it targeted central Israel with drones and missiles. Israeli rescuers said there were no casualties after an Iranian drone struck a residential building in Beit She’an.At the site of the strike in the north of Israel, mounds of soil had been gouged from the ground and the wall of a ground-floor room was destroyed.Israel’s National Public Diplomacy Directorate said more than 450 missiles have been fired at the country so far, along with about 400 drones.Iran’s Revolutionary Guards said they had targeted military sites and air force bases.In Tel Aviv, where residents have faced regular Iranian strikes for nine days, some expressed growing fatigue under the constant threat from Iran.”In the middle of the night, we have to wake the children and take them to the shelter,” Omer, who gave only his first name, told AFP. “They are tired all day after that,” he added, explaining he still supported Israel’s war aim of denying Iran a nuclear weapon. Western powers have repeatedly expressed concerns about the expansion of Iran’s nuclear programme, questioning in particular the country’s accelerated uranium enrichment.International Atomic Energy Agency chief Rafael Grossi has said Iran is the only country without nuclear weapons to enrich uranium to 60 percent.However, he added that there was no evidence Tehran had all the components to make a functioning nuclear warhead.Grossi told CNN it was “pure speculation” to say how long it would take Iran to develop weapons.burs-csp/smw