Colère agricole: sur les derniers barrages, entraide et festivités pour durer
Des fêtes en soirée, Noël qui se prépare sur la chaussée et des citoyens aux fourneaux: l’esprit de camaraderie et “le soutien de la population” entretiennent la mobilisation sur les derniers barrages d’agriculteurs, onze jours après le début du mouvement dans le Sud-Ouest.A Carbonne, au sud de Toulouse, le barrage sur l’A64 a des allures de marché de Noël, avec ses nombreux sapins et ses guirlandes lumineuses accrochées aux barnums.En guise de décorations, les sapins arborent des cartouches vides de lacrymo, ramassées selon les éleveurs aux Bordes-sur-Arize, au pied de la ferme ariégeoise où l’abattage de plus de 200 vaches après la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a mis le feu aux poudres mi-décembre.”Ici, les gens peuvent exprimer leur mal-être”, confie Jérôme Bayle, figure de la mobilisation agricole de janvier-février 2024 qui avait, elle aussi, débuté à Carbonne.C’est le cas d’un agriculteur de 55 ans, qui vient chaque jour. “Lui, il s’est mis à pleurer, en disant +Sans le barrage, la mobilisation, j’aurais fait une connerie avant Noël et j’aurais pas vu Noël+”, relate M. Bayle.- Prêtres, DJ et moto-cross -Les éleveurs réclament toujours l’arrêt de l’abattage systématique des troupeaux lorsqu’un cas de dermatose est signalé et le rejet de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. Ils jurent qu’ils passeront Noël sur l’A64 s’ils n’ont pas gain de cause.Trois prêtres ont même proposé d’y célébrer une messe mercredi soir, selon un responsable agricole de Haute-Garonne.En Gironde, la Coordination rurale (CR33) annonce organiser un “réveillon de Noël façon auberge espagnole” sur l’A63 au sud de Bordeaux, avec une messe également prévue. Le week-end dernier, c’est un DJ qui a posé ses platines sur ce barrage de Cestas, où une fête a été organisée.”Les sympathisants passent, donc ça remonte le moral des troupes”, affirme Ludovic Ducloux, coprésident de la CR33.”Le côté festif, ça permet de durer plus longtemps. Mais pas tous les soirs non plus. Il faut pas qu’il y n’ait pas de débordements et que ça reste bon enfant”, résume à l’AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, alors qu’un terrain de moto-cross a été improvisé sur le terre-plein central de l’autoroute.- “Vraiment jusqu’au bout” -A l’image de leurs confrères de Carbonne, Cestas ou encore Baraqueville (Aveyron), certains agriculteurs qui bloquent l’A64 à Briscous (Pyrénées-Atlantiques) sont prêts à sacrifier le réveillon pour obtenir satisfaction, convaincus pour beaucoup que rien ou presque n’a changé depuis leur mobilisation de l’hiver 2024.Si le syndicat basque ELB, affilié à la Confédération paysanne, a annoncé mardi dans un communiqué “suspendre l’occupation de l’autoroute” afin de “maintenir nos forces intactes”, la Coordination rurale, elle, compte maintenir la pression.”La CR reste mais ELB part”, constate Camille Fosse, ouvrière agricole et sympathisante CR, selon qui les effectifs et le nombre de tracteurs présents ont diminué de moitié mardi matin.”Si on commence à lâcher maintenant pour les fêtes de fin d’année, ils vont croire qu’on est faibles. Là, on y va vraiment jusqu’au bout”, avertit Maxime Terrien, chauffeur dans les travaux publics de 25 ans, qui accompagne les agriculteurs en colère depuis le premier jour.Comme lui, plusieurs dizaines de citoyens se relaient sur le barrage pour permettre aux agriculteurs de souffler et de s’occuper de leurs fermes.”Il y a des gens qui ne sont pas du monde agricole. Ils s’occupent de faire les repas”, expose Xan Michelema, petit-fils d’agriculteurs de 20 ans, qui dort sur le barrage depuis onze jours.”Il y a beaucoup de soutien, notamment sur les réseaux sociaux”, souligne Camille Fosse.L’ouvrière agricole de 21 ans travaille pour cinq fermes à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques), à quarante kilomètres du barrage. “Mes patrons m’ont dit +Tu ne viens pas travailler aujourd’hui, mais tu vas nous représenter sur le barrage+”.gag-tb-jed-vgr-ap/gf/frd/
Vol au Louvre: une grille de protection installée sur la fenêtre de la galerie d’Apollon
Une grille de protection a été installée mardi matin sur la porte-fenêtre de la galerie d’Apollon du Louvre, empruntée par les cambrioleurs lors du spectaculaire vol de bijoux du 19 octobre, a constaté un journaliste de l’AFP.”C’est l’une des mesures d’urgence décidées après le vol ”, a indiqué à l’AFP Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée.En début de matinée, des ouvriers installés sur un balcon ont réceptionné une imposante grille montée par un camion-nacelle pour la fixer sur la porte-fenêtre.”Nous avions pris l’engagement de le faire avant la fin de l’année”, a ajouté le responsable, précisant que l’opération avait été pilotée par François Châtillon, l’architecte en chef des monuments historiques du Louvre. Des “réflexions” sont en cours concernant la “sécurisation sur les autres fenêtres”, a-t-il poursuivi.La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs qu’une grille serait reposée “avant Noël”. Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d’importants travaux de restauration de la galerie d’Apollon.Comme annoncé, un poste de police mobile est désormais déployé dans la cour Napoléon. “Il sera présent pendant toute la période des fêtes de fin d’année ainsi que lors des pics de fréquentation ”, a confirmé M. Steinbock.Autre chantier majeur: le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. “Nous avons annoncé un dispositif d’une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l’installation pourra débuter tout au long de l’année 2026 ”, a-t-il précisé.La semaine dernière, le Louvre avait également annoncé l’achèvement de la mise en place de dispositifs anti-intrusion autour du musée.Le 19 octobre, quatre malfaiteurs ont réussi à approcher le bâtiment en camion-élévateur et à hisser deux d’entre eux jusqu’à la galerie d’Apollon grâce à une nacelle. Après avoir découpé une fenêtre à la disqueuse, ils avaient dérobé huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, estimé à 88 millions d’euros, reste introuvable.Depuis, la sécurité du musée le plus visité au monde se retrouve au cœur des critiques, le braquage ayant révélé une série de défaillances.Les voleurs auraient pu être stoppés “à 30 secondes près”, a notamment estimé mi-décembre Noël Corbin, chef de l’Inspection générale des affaires culturelles (Igac).
Wall Street stocks edge higher
Wall Street’s main indices edged higher Tuesday despite stronger-than-expected US growth figures dampening hopes for further interest rate cuts, while gold and silver struck fresh records.US economic growth in the third quarter came in at 4.3 percent on an annualised basis, easily topping expectations, as consumer and government spending rose.Equities have been buoyed in recent weeks by expectations the Federal Reserve will lower borrowing costs further in 2026, with data showing US unemployment rising and inflation easing. The strong growth figures could persuade the US Federal Reserve to hold off on further interest rate cuts in 2026.”The key takeaway from the report is that the US economy was certainly running on the warm side” in the third quarter, said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.”That will stir some concerns about the Fed’s recent decision to cut rates in December and the risk of stoking increased inflation in pursuit of keeping the economy on a growth trajectory,” he added.Wall Street’s main indices moved lower at the start of trading in New York, but pushed higher during the morning session.Separate data showed US consumer confidence fell in December, with the Confidence Board noting the short-term expectations component indicates consumers fear a recession.eToro investment analyst Bret Kenwell noted the headline figure has now declined for five straight months, and the component showing the confidence of consumers in their present situation is at its lowest since February 2021.”Simply put, despite solid GDP figures and a stock market at record highs, consumers are feeling some anxiety,” he said.Before the US GDP data was released precious metals pushed higher on the back of expectations for more US rate cuts, which makes them more attractive to investors.Gold jumped to a high above $4,497 per ounce, while silver was just short of $70 an ounce, with the US blockade against Venezuela and the Ukraine conflict adding support.Copper, which is used in electric vehicle batteries and solar panels, hit a record price of $12,159.50 per tonne.”Silver and above all copper are benefitting from structural support from the energy transition, electrification the colossal needs for digital infrastructure and artificial intelligence,” said John Plassard, an analyst at Cite Gestion Private Bank.Europe’s main stock markets ended mixed.”European stock markets appear to have entered a period of consolidation as we head into the final trading days of 2025,” said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.”With the Santa rally period traditionally taking place over the final five days of the year, investors will be hoping that the bulls are gathering momentum for a final push tomorrow onwards,” he added.Asian markets enjoyed a bright start, although some stuttered as the day wore on.Shanghai was higher, while Hong Kong dipped and Tokyo closed flat.On currency markets, the yen extended gains after Japan’s Finance Minister Satsuki Katayama flagged authorities’ powers to step in to support the unit, citing speculative moves in markets.The yen suffered heavy selling after Bank of Japan boss Kazuo Ueda held off signalling another rate hike anytime soon following last week’s increase.In company news, shares in Danish pharmaceutical giant Novo Nordisk jumped more than eight percent after the US approved its popular GLP-1 anti-obesity drug Wegovy to be administered in pill form for weight loss.- Key figures at around 1630 GMT – New York – Dow: UP 0.1 percent at 48,420.28New York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,894.70New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 23,494.85London – FTSE 100: UP 0.2 at 9,889.22 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 8,103.85 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,340.06 (close)Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 50,412.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 25,774.14 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,919.98 (close)Dollar/yen: DOWN at 156.37 yen from 156.99 yen on MondayEuro/dollar: UP at $1.1779 from $1.1756Pound/dollar: UP at $1.3482 from $1.3458Euro/pound: UP at 87.38 pence from 87.35 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $58.07 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $62.08 per barrelburs-rl/rmb
Vietnam Communist Party endorses To Lam to stay in top job
Vietnam’s Communist Party on Tuesday endorsed General Secretary To Lam to remain in the top job for the next five years, according to two sources briefed on a meeting where senior officials agreed a slate of candidates to be announced at the party congress in January.Lam, who became party chief after the death of his predecessor in August 2024, has enacted reforms described by officials as “a revolution”, slashing the bureaucracy and cracking down on corruption as he seeks to boost economic growth. “No change. The party chief remains in his position to ensure stability,” a source briefed on the meeting told AFP.A second source confirmed he will continue as general secretary and also be nominated to serve simultaneously as president, as Chinese President Xi Jinping has done. “On behalf of those entrusted with the nomination to the (party) Central Committee and leadership positions for the next term… we would like to thank the Central Committee, the Politburo, and the Secretariat for their trust in assigning us this task,” Lam said in a speech Tuesday, appearing to thank delegates for nominating him. “We will continue to work together in unity and with a high sense of responsibility and efficiency, meeting the expectations of the Party and the People.”The leadership decisions must be finalized at the party congress which runs from January 19-25, when key policy plans will also be outlined for the next five years.- Radical reform -Lam, who served briefly as president in 2024, stepped up as the top leader two weeks after the death of former General Secretary Nguyen Phu Trong last year.Lam’s rise to the top job followed a long career with the secretive public security ministry, which deals with the monitoring of dissent and surveillance in Vietnam, a one-party state. In his short tenure, he has accelerated administrative reforms and announced vast infrastructure investments — aiming to meet aggressive growth targets that underpin the party’s claim to legitimacy. The reforms saw the number of government ministries and agencies slashed from 30 to 22. State media, the civil service, the police and the military all faced cuts.Roughly 147,000 people were made redundant or took early retirement as Hanoi sought to streamline bureaucracy and boost the economy.Slashing the bureaucracy has been a Communist Party goal for nearly a decade, but Lam intensified the drive. Lam also pushed to reduce the country’s 63 provincial and city administrations to just 34.The reforms to the structure of government follow a sprawling, high-profile anti-corruption campaign in recent years.The drive has swept up dozens of business leaders and senior government figures, including two presidents and three deputy prime ministers since 2021.The radical reforms piloted by Lam come after a long period in which change came slowly, with the government emphasising stability and calm to build a reputation for predictability and court foreign investors.
US economic growth surges in 3rd quarter, highest rate in two years
US economic growth in the third quarter came in at 4.3 percent on an annualized basis, easily topping expectations, according to Commerce Department data released Tuesday.The report, which also showed an acceleration in inflation, provides reassurance about the world’s largest economy after other recent data showing a weakening labor market. It comes as worries have moderated over President Donald Trump’s tariffs and as large tech companies advance massive investments to build new artificial intelligence infrastructure.The gross domestic product report — delayed for nearly two months due to a government shutdown — reflects increases in consumer spending, exports and government spending, partially offset by a decrease in investment, according to the department’s Bureau of Economic Analysis.The reading, an initial estimate expected to be updated in early 2026, marks the highest GDP in two years. Analysts had expected 3.2 percent growth, according to consensus estimates from MarketWatch and Trading Economics.The report also showed the price index for domestic purchases rose 3.4 percent, a much higher inflation reading compared with 2.0 percent in the second quarter.The data suggest faster growth and higher inflation than markets had expected — potentially changing the calculus for upcoming US monetary policy decisions. Trump pointed to the report as evidence that the “Trump Economic Golden Age is FULL steam ahead,” the product of a “genius” policy on tariffs and “NO INFLATION,” disregarding line-item aspects of the data showing otherwise.Other recent data has shown a weakening job market that has prompted the Federal Reserve to cut interest rates at the last three meetings, viewing the employment picture as its prime concern even as inflation has lingered above two percent.- ‘Resiliency of US consumers’ -Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union, wrote that the report shows the resiliency of US consumers, boding “well for 2026.””If the economy can avoid widespread layoffs, most American consumers can keep spending,” she said.Joe Brusuelas, chief economist at RSM US, said the GDP data suggest that while growth has been robust, job creation remains “soft” and this dynamic “is likely to be the major economic narrative looking forward into 2025.”The report also falls into the trend of what economists have described as “K-shaped,” where consumption is driven by the wealthy, Brusuelas wrote.US stocks were little changed following the GDP data, as some saw lower odds that the Fed will again cut next month.”I think the implication is that with the GDP numbers being as strong as they are, that gives the Fed additional reason to be on hold at the January (Fed) meeting,” said CFRA Research’s Sam Stovall.While inflation remains well above the Fed’s two percent target, Fed Chair Jerome Powell and other policymakers have described the weakening employment market as the greater concern at the moment.The Fed’s median 2026 GDP forecast is 2.3 percent, up from 1.7 percent projected in 2025, according to a summary of the central bank’s outlook.The data shows “an economy that is growing, but unevenly, one where inflation is still running well above the (Fed’s) target,” said Mike Fratantoni, chief economist of the Mortgage Bankers Association, who predicted just one rate cut in 2026.- Ebbing tariff angst -Tuesday’s report reflects a much improved US macroeconomic outlook compared with earlier in 2025, when worries about Trump’s aggressive trade policy changes weighed on sentiment. But by the latter stages of 2025, Trump’s administration had negotiated agreements with China and other major economies that prevented enactment of the most onerous tariffs. Meanwhile, an AI investment boom by Chat GPT-maker OpenAI, Google and other tech giants continued to pick up momentum, keeping the US stock market near record levels.A December 18 outlook piece from S&P Global Ratings said AI investment would likely buoy the economy but could be offset by political uncertainty under Trump.”US trade policy uncertainty has settled down, but not US policy drama overall,” S&P said. “Statutory US tariff rates may not move much in 2026, but uncertainty around laws, norms, investment rules, military actions and geopolitics more generally will remain elevated,” S&P said. “This uncertainty will likely dampen investment and discretionary consumption.”
US economic growth surges in 3rd quarter, highest rate in two years
US economic growth in the third quarter came in at 4.3 percent on an annualized basis, easily topping expectations, according to Commerce Department data released Tuesday.The report, which also showed an acceleration in inflation, provides reassurance about the world’s largest economy after other recent data showing a weakening labor market. It comes as worries have moderated over President Donald Trump’s tariffs and as large tech companies advance massive investments to build new artificial intelligence infrastructure.The gross domestic product report — delayed for nearly two months due to a government shutdown — reflects increases in consumer spending, exports and government spending, partially offset by a decrease in investment, according to the department’s Bureau of Economic Analysis.The reading, an initial estimate expected to be updated in early 2026, marks the highest GDP in two years. Analysts had expected 3.2 percent growth, according to consensus estimates from MarketWatch and Trading Economics.The report also showed the price index for domestic purchases rose 3.4 percent, a much higher inflation reading compared with 2.0 percent in the second quarter.The data suggest faster growth and higher inflation than markets had expected — potentially changing the calculus for upcoming US monetary policy decisions. Trump pointed to the report as evidence that the “Trump Economic Golden Age is FULL steam ahead,” the product of a “genius” policy on tariffs and “NO INFLATION,” disregarding line-item aspects of the data showing otherwise.Other recent data has shown a weakening job market that has prompted the Federal Reserve to cut interest rates at the last three meetings, viewing the employment picture as its prime concern even as inflation has lingered above two percent.- ‘Resiliency of US consumers’ -Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union, wrote that the report shows the resiliency of US consumers, boding “well for 2026.””If the economy can avoid widespread layoffs, most American consumers can keep spending,” she said.Joe Brusuelas, chief economist at RSM US, said the GDP data suggest that while growth has been robust, job creation remains “soft” and this dynamic “is likely to be the major economic narrative looking forward into 2025.”The report also falls into the trend of what economists have described as “K-shaped,” where consumption is driven by the wealthy, Brusuelas wrote.US stocks were little changed following the GDP data, as some saw lower odds that the Fed will again cut next month.”I think the implication is that with the GDP numbers being as strong as they are, that gives the Fed additional reason to be on hold at the January (Fed) meeting,” said CFRA Research’s Sam Stovall.While inflation remains well above the Fed’s two percent target, Fed Chair Jerome Powell and other policymakers have described the weakening employment market as the greater concern at the moment.The Fed’s median 2026 GDP forecast is 2.3 percent, up from 1.7 percent projected in 2025, according to a summary of the central bank’s outlook.The data shows “an economy that is growing, but unevenly, one where inflation is still running well above the (Fed’s) target,” said Mike Fratantoni, chief economist of the Mortgage Bankers Association, who predicted just one rate cut in 2026.- Ebbing tariff angst -Tuesday’s report reflects a much improved US macroeconomic outlook compared with earlier in 2025, when worries about Trump’s aggressive trade policy changes weighed on sentiment. But by the latter stages of 2025, Trump’s administration had negotiated agreements with China and other major economies that prevented enactment of the most onerous tariffs. Meanwhile, an AI investment boom by Chat GPT-maker OpenAI, Google and other tech giants continued to pick up momentum, keeping the US stock market near record levels.A December 18 outlook piece from S&P Global Ratings said AI investment would likely buoy the economy but could be offset by political uncertainty under Trump.”US trade policy uncertainty has settled down, but not US policy drama overall,” S&P said. “Statutory US tariff rates may not move much in 2026, but uncertainty around laws, norms, investment rules, military actions and geopolitics more generally will remain elevated,” S&P said. “This uncertainty will likely dampen investment and discretionary consumption.”
Adoptée à l’Assemblée, la “loi spéciale” en route pour le Sénat
L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de “loi spéciale” permettant de continuer de financer provisoirement l’État, un texte qui doit encore recevoir l’aval du Sénat, avant la reprise en janvier des débats pour l’adoption du budget 2026.Adopté à l’unanimité par la chambre basse, il va être transmis au Sénat en vue d’une adoption définitive, dès ce mardi, en cas de vote conforme. Il a été déposé par le gouvernement après l’échec de la commission mixte paritaire députés-sénateurs sur le projet de budget 2026.Après deux mois et demi de débats budgétaires qui se soldent par un échec partiel pour Sébastien Lecornu, le Premier ministre s’exprimera “en fin de journée”, a indiqué Matignon.Le dialogue privilégié engagé par le locataire de Matignon avec le Parti socialiste a certes permis l’adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions sur son financement et sur les retraites.Mais les profondes divergences entre l’Assemblée et le Sénat, hostile à tout prélèvement supplémentaire, ont empêché l’approbation du second texte budgétaire, celui sur le financement de l’État. “Un léger décalage horaire entre l’Assemblée et le Sénat (…) qu’il va nous falloir tout de même corriger dans les temps qui viennent”, a déclaré M. Lecornu, interrogé à la chambre basse par le président du groupe PS Boris Vallaud.Les parlementaires se retrouveront en début d’année pour de nouvelles joutes sur ce texte, alors que la France est confrontée à un endettement croissant et que les discussions n’ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction des déficits.”Nous devrons au plus vite, en janvier, donner un budget à la nation” qui “devra tenir l’objectif de 5% (de PIB) de déficit et financer nos priorités”, a déclaré Emmanuel Macron lundi lors du Conseil des ministres.Le gouvernement voudrait une nouvelle lecture du budget en commission à l’Assemblée dès le 5 ou 6 janvier, mais selon le président de la Commission des Finances Eric Coquerel (LFI), ce sera plutôt le 7 ou le 8 avant le débat dans l’hémicycle à partir du 12.- Le 49.3 dans toutes les têtes -La loi spéciale, qui reconduit temporairement le budget de 2025, permet de lever l’impôt et de payer les fonctionnaires. Mais elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense, érigée en priorité face à la menace russe.Déjà l’an dernier, l’exécutif y avait recouru après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les deux textes budgétaires 2025 avaient finalement été approuvés en février.Cette loi spéciale est “instrumentalisée” par l’exécutif pour faire “pression” sur l’Assemblée afin d'”adopter au plus vite, cette fois-ci, un budget”, a jugé M. Coquerel.Anticipant la reprise des débats en janvier, Sébastien Lecornu a reçu dimanche et lundi les forces politiques, à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national, pour tenter d’avancer vers un compromis. “Nous avons du Sénat un texte qui est à 5,3% de déficit public. L’objectif partagé à gauche et à droite est de 5%, ça veut dire neuf milliards d’écart” sur lequel il faut se mettre d’accord, entre augmentation de la fiscalité et baisse des dépenses, a résumé le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.Le gouvernement va remettre sur la table la surtaxe sur les grandes entreprises, supprimée par le Sénat, mais il a enterré la réforme de la TVA des auto-entrepreneurs, rejetée par les deux chambres.Si le Parlement ne parvenait pas à voter un budget en janvier, alors la pression serait de plus en plus forte sur le gouvernement pour recourir au 49.3, qui permet de faire adopter un texte sans vote, sauf motion de censure. Écarté par le Premier ministre à la demande des socialistes, il est évoqué avec insistance par des responsables de droite et du bloc central qui lui demandent de revenir sur son engagement.Il faudrait alors pour le gouvernement nouer avec le PS un accord de non-censure. De fait, une motion de censure (289 voix) ne peut être adoptée sans les voix des socialistes. Pour l’exécutif, cet objectif semble plus atteignable qu’une approbation du budget, qui nécessiterait non seulement une abstention des socialistes mais aussi celle d’une partie des écologistes et des communistes. “Je suis très opposée à l’utilisation du 49.3”, a répété la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet à l’issue du vote des députés. “Il faut que nous travaillions pour trouver le chemin du compromis”.Pour l’heure Sébastien Lecornu s’y refuse aussi, jugeant le projet de budget “encore votable sans intervention du gouvernement”. bur-hr-far-bpa/sde/jpa
Adoptée à l’Assemblée, la “loi spéciale” en route pour le Sénat
L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de “loi spéciale” permettant de continuer de financer provisoirement l’État, un texte qui doit encore recevoir l’aval du Sénat, avant la reprise en janvier des débats pour l’adoption du budget 2026.Adopté à l’unanimité par la chambre basse, il va être transmis au Sénat en vue d’une adoption définitive, dès ce mardi, en cas de vote conforme. Il a été déposé par le gouvernement après l’échec de la commission mixte paritaire députés-sénateurs sur le projet de budget 2026.Après deux mois et demi de débats budgétaires qui se soldent par un échec partiel pour Sébastien Lecornu, le Premier ministre s’exprimera “en fin de journée”, a indiqué Matignon.Le dialogue privilégié engagé par le locataire de Matignon avec le Parti socialiste a certes permis l’adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions sur son financement et sur les retraites.Mais les profondes divergences entre l’Assemblée et le Sénat, hostile à tout prélèvement supplémentaire, ont empêché l’approbation du second texte budgétaire, celui sur le financement de l’État. “Un léger décalage horaire entre l’Assemblée et le Sénat (…) qu’il va nous falloir tout de même corriger dans les temps qui viennent”, a déclaré M. Lecornu, interrogé à la chambre basse par le président du groupe PS Boris Vallaud.Les parlementaires se retrouveront en début d’année pour de nouvelles joutes sur ce texte, alors que la France est confrontée à un endettement croissant et que les discussions n’ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction des déficits.”Nous devrons au plus vite, en janvier, donner un budget à la nation” qui “devra tenir l’objectif de 5% (de PIB) de déficit et financer nos priorités”, a déclaré Emmanuel Macron lundi lors du Conseil des ministres.Le gouvernement voudrait une nouvelle lecture du budget en commission à l’Assemblée dès le 5 ou 6 janvier, mais selon le président de la Commission des Finances Eric Coquerel (LFI), ce sera plutôt le 7 ou le 8 avant le débat dans l’hémicycle à partir du 12.- Le 49.3 dans toutes les têtes -La loi spéciale, qui reconduit temporairement le budget de 2025, permet de lever l’impôt et de payer les fonctionnaires. Mais elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense, érigée en priorité face à la menace russe.Déjà l’an dernier, l’exécutif y avait recouru après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les deux textes budgétaires 2025 avaient finalement été approuvés en février.Cette loi spéciale est “instrumentalisée” par l’exécutif pour faire “pression” sur l’Assemblée afin d'”adopter au plus vite, cette fois-ci, un budget”, a jugé M. Coquerel.Anticipant la reprise des débats en janvier, Sébastien Lecornu a reçu dimanche et lundi les forces politiques, à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national, pour tenter d’avancer vers un compromis. “Nous avons du Sénat un texte qui est à 5,3% de déficit public. L’objectif partagé à gauche et à droite est de 5%, ça veut dire neuf milliards d’écart” sur lequel il faut se mettre d’accord, entre augmentation de la fiscalité et baisse des dépenses, a résumé le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.Le gouvernement va remettre sur la table la surtaxe sur les grandes entreprises, supprimée par le Sénat, mais il a enterré la réforme de la TVA des auto-entrepreneurs, rejetée par les deux chambres.Si le Parlement ne parvenait pas à voter un budget en janvier, alors la pression serait de plus en plus forte sur le gouvernement pour recourir au 49.3, qui permet de faire adopter un texte sans vote, sauf motion de censure. Écarté par le Premier ministre à la demande des socialistes, il est évoqué avec insistance par des responsables de droite et du bloc central qui lui demandent de revenir sur son engagement.Il faudrait alors pour le gouvernement nouer avec le PS un accord de non-censure. De fait, une motion de censure (289 voix) ne peut être adoptée sans les voix des socialistes. Pour l’exécutif, cet objectif semble plus atteignable qu’une approbation du budget, qui nécessiterait non seulement une abstention des socialistes mais aussi celle d’une partie des écologistes et des communistes. “Je suis très opposée à l’utilisation du 49.3”, a répété la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet à l’issue du vote des députés. “Il faut que nous travaillions pour trouver le chemin du compromis”.Pour l’heure Sébastien Lecornu s’y refuse aussi, jugeant le projet de budget “encore votable sans intervention du gouvernement”. bur-hr-far-bpa/sde/jpa








