A Arica, dans le nord du Chili, insécurité et migration dominent avant le second tour

A Arica, grande ville frontalière du nord du Chili, des habitants racontent un quotidien marqué par l’insécurité et l’arrivée de migrants en situation irrégulière, deux thèmes qui dominent le second tour de la présidentielle du 14 décembre.Le scrutin oppose la candidate de gauche Jeannette Jara à José Antonio Kast, figure de l’extrême droite qui promet …

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Egyptian actor faces challenge in iconic role of singer Umm Kulthum

It took Egyptian actor Mona Zaki more than a year’s preparation to take on the hardest role of her career — the iconic singer Umm Kulthum, a legend in the Arab world.Marwan Hamed’s “El Sett” (“The Lady”) premiered this week at the Marrakech International Film Festival, where Zaki told AFP about the daunting task she faced.”I was very scared at the beginning,” she said. “I didn’t know where to start.”Zaki is one of Egypt’s more recognisable actors but her fears were not unfounded.Half a century after her death, Umm Kulthum remains a towering cultural figure across the region, distinguished by her unmistakable voice, marathon-length performances, and signature scarf and sunglasses.So telling the story of a woman in a small Nile Delta village in 1898 who grew up to enrapture millions of listeners proved difficult for Zaki.The 49-year-old actor said she spent 15 months studying the singer’s physicality, posture and vocal timbre, even though she does not sing in her own voice in the film.- ‘Alive among us’ -The film does not open in Egypt but in Paris, where Umm Kulthum took to the stage in 1967 before a sold-out, frenzied Olympia.She begins “Enta Omri”, her most celebrated ballad, as a euphoric fan rushes towards her and collapses before her feet.The singer donated profits from that show to the Egyptian army for its war against Israel, which was then occupying the Sinai Peninsula.The movie then rewinds to her childhood in the Nile Delta, where her imam father would disguise her as a boy to perform religious chants in public.Her father recognised her talent early on, but still feared the ire of an early 20th-century conservative society.”There’s something unbelievable about her journey,” said director Hamed, who like many Arabs grew up mesmerised by Umm Kulthum’s singing.”She has all the elements of a unique story.”Hamed told AFP the singer remains “quite alive among us” half a century after her death.”Not only because of her voice, but also because of what her voice carried for the people,” he said.- Power, vulnerability -Listeners beyond the Arab world have also been mesmerised by Umm Kulthum, with Bob Dylan once calling her “one of my favourite singers of all time”.Her music revolutionised Arabic music, blending classical poetry with grand orchestral arrangements.But her hours-long live performances further set her apart from her peers.”When you watch her on stage, you see a lot of power, but actually behind that was a lot of vulnerability,” Hamed said.”The struggles and the obstacles that she had to go through, her power and her strength were really phenomenal.”After her covert performances in her Egyptian village, Umm Kulthum moved to Cairo in the 1920s and within a decade she rose to fame beyond Egypt.”She is the voice of the Arab people and embodies hope, strength, and resistance,” said Zaki.Hamed lauded Umm Kulthum for forcing “her choices on the audience, whether in Egypt, the Arab world, or beyond”.He said the film would be a celebration of “her legacy and how she created that legacy” for decades beyond her life.”Her journey of transformation is not a simple journey,” he said.

A Notre-Dame de Paris, 11 millions de visiteurs un an après la réouverture

Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli environ 11 millions de personnes, qui se pressent pour admirer la pierre blonde et le mobilier épuré de l’édifice victime d’un incendie géant en 2019.Le 7 décembre 2024, la cathédrale était rouverte après plus de cinq ans de travaux, en présence de chefs d’État et personnalités dont Emmanuel Macron et Donald Trump, lors d’une cérémonie retransmise en mondovision.Un an plus tard, Notre Dame a accueilli “11 millions à peu près de visiteurs”, explique Sybille Bellamy-Brown, responsable de l’accueil des publics de la cathédrale.Maria Vega, Colombienne de 22 ans, n’envisageait pas un voyage à Paris sans passer par Notre-Dame. “C’est particulièrement important pour moi qui me suis récemment réengagée dans l’Eglise”, explique la jeune femme qui s’émerveille d’une restauration “très précise”: “La beauté et la simplicité sont frappantes.”Dany Tavernier, 55 ans, venue de Seine-et-Marne avec sa famille, visite pour la première fois la cathédrale restaurée: “C’est magnifique, on voudrait en voir plus, comme la +forêt+ de la charpente”, assure-t-elle.La fréquentation est en hausse de “30% à peu près” par rapport à avant l’incendie du 15 avril 2019, qui avait ravagé la toiture et la charpente de ce chef d’œuvre de l’art gothique du XIIe siècle, ajoute Mme Bellamy-Brown.Un chantier titanesque, financé grâce à 843 millions d’euros de dons, a été nécessaire pour restaurer la cathédrale qui ne désemplit pas depuis sa réouverture.Les files s’étirent toujours sur le parvis, surtout le week-end, mais avec moins d’attente: “chacun peut très spontanément rentrer dans Notre-Dame”, indique encore la responsable.Les visiteurs individuels peuvent entrer avec ou sans réservation, et toujours gratuitement, malgré l’idée d’une contribution de 5 euros avancée par la ministre de la Culture Rachida Dati. Une suggestion fermement rejetée par le diocèse de Paris.- Dons -Face à l’afflux de visiteurs, on affiche toutefois à Notre-Dame une volonté de “réguler” les entrées, particulièrement pendant les offices, en fonction du nombre de visiteurs déjà présents. “Nous souhaitons accueillir le mieux possible l’ensemble des visiteurs” qu’il s’agisse de fidèles ou de touristes, précise Mme Bellamy-Brown.”Quand vous êtes à l’intérieur, vous pouvez vraiment prier, je viens de le faire pendant vingt minutes, vous n’entendez pas les gens autour”, assure Melissa Catapang, 39 ans, venue de Dubaï, qui loue “la solennité” de l’endroit.Car la cathédrale se veut aussi “pleinement lieu de prière” avec plus de 1.600 célébrations organisées cette année, et un véritable essor des pèlerinages: plus de 650, dont un tiers venus de l’étranger.Il s’agit là d’un phénomène relativement nouveau, des pèlerins venant pour la Vierge, d’autres pour la couronne d’épines (une relique acquise par Saint Louis en 1238)… Et “chacun a envie de méditer aussi sur ce chantier qui est long”, affirme la responsable.La cathédrale compte poursuivre cette dynamique spirituelle et culturelle.Jusqu’au 2 février, une crèche provençale d’une cinquantaine de santons est installée.La couronne d’épines est désormais présentée en ostension tous les vendredis de 15H00 à 18H30 – alors qu’elle n’était jusqu’ici vénérée que le premier vendredi de chaque mois.Les vitraux contemporains de l’artiste Claire Tabouret seront installés fin 2026 pour remplacer six des sept baies du bas-côté sud de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc. Mais dès mercredi, des maquettes grandeur nature seront exposées au Grand Palais.Et s’il reste 140 millions d’euros sur les dons collectés, “il manque encore au moins l’équivalent” pour terminer la restauration d’un édifice qui n’était pas en bon état avant l’incendie, souligne l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage de la restauration, qui lance un appel aux dons.Des travaux sur des parties extérieures ont été engagés en 2025 et ‘devront être programmés jusqu’au-delà de 2030″, ajoute-t-on: après la restauration déjà lancée du chevet, il faudra se pencher sur la sacristie, les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère…La Fondation Notre Dame espère elle lever 6 millions d’euros.

Laitages, prières, échanges avec l’aumônier: Sarkozy lève le voile sur sa détention

A quelques jours de la parution de son livre “Le journal d’un prisonnier”, Nicolas Sarkozy, condamné au procès libyen, lève samedi le voile sur ses trois semaines de détention, faites de prière, discussions avec l’aumônier et consommation de laitages.”Je fus frappé par l’absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces”, écrit l’ancien président de la République dans le livre, publié le 10 décembre et édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré.Europe 1, également contrôlé par le milliardaire breton, en publie des extraits samedi, tout comme le quotidien Le Figaro.Au premier jour de son incarcération, selon Europe 1, l’ancien président s’agenouille pour prier. “C’est venu comme une évidence”, raconte-t-il dans son livre. “Je suis resté ainsi de longues minutes. Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice”, poursuit-il, décrivant également ses discussions dominicales avec l’aumônier de la prison.Le 25 septembre, l’ancien chef de l’État, aujourd’hui âgé de 70 ans, a été condamné en première instance à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs, et à une amende de 100.000 euros.Il a aussitôt fait appel et sera jugé à nouveau du 16 mars au 3 juin par la cour d’appel de Paris.Au Figaro, M. Sarkozy confie avoir “écrit au bic sur une petite table en contreplaqué, tous les jours”. “Je donnais les feuilles à mes avocats, qui les donnaient à ma secrétaire pour les mettre au propre. J’ai écrit d’un seul jet et après ma libération, un lundi, j’ai terminé le livre dans les jours suivants”, décrit M. Sarkozy. “Il fallait que je réponde à cette simple question: +Mais comment en suis-je arrivé là?+. Que je m’interroge sur cette vie si étrange que la mienne, qui m’a fait passer par tant de situations extrêmes”, explique-t-il.Condamné définitivement dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion, il réserve aussi dans ce livre quelques pics au personnel politique, dont Emmanuel Macron qui, selon Le Figaro, aurait “détourné le regard” de la condamnation et de l’emprisonnement de son prédécesseur. M. Sarkozy, numéro d’écrou 320535 selon Le Figaro, décrit aussi sa détention et son alimentation à la prison parisienne de la Santé, faite de “laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées”.L’ancien président, protégé en prison par deux officiers de sécurité, est resté enfermé dans sa cellule 23 heures sur 24, sauf à l’occasion des visites. “J’aurais donné beaucoup pour pouvoir regarder par la fenêtre, prendre le plaisir de voir passer les voitures”, assure-t-il.

Starvation fears as flood toll passes 900 in Indonesia

Ruinous floods and landslides have killed more than 900 people on Indonesia’s island of Sumatra, the country’s disaster management agency said Saturday, with fears that starvation could send the toll even higher. A chain of tropical storms and monsoonal rains has pummelled Southeast and South Asia, triggering landslides and flash floods from the Sumatran rainforest to the highland plantations of Sri Lanka.More than 1,790 people have been killed in natural disasters unfolding across Indonesia, Sri Lanka, Malaysia, Thailand and Vietnam over the past week.In Indonesia’s provinces of Aceh and North Sumatra, floods have swept away roads, smothered houses in silt, and cut off supplies. Aceh governor Muzakir Manaf said response teams were still searching for bodies in “waist-deep” mud.However, starvation was one of the gravest threats now hanging over remote and inaccessible villages.”Many people need basic necessities. Many areas remain untouched in the remote areas of Aceh,” he told reporters.”People are not dying from the flood, but from starvation. That’s how it is.” Entire villages had been washed away in the rainforest-cloaked Aceh Tamiang region, Muzakir said. “The Aceh Tamiang region is completely destroyed, from the top to the bottom, down to the roads and down to the sea. “Many villages and sub-districts are now just names,” he said. Aceh Tamiang flood victim Fachrul Rozi said he had spent the past week crammed into an old shop building with others who had fled the rising waters.”We ate whatever was available, helping each other with the little supplies each resident had brought,” he told AFP.  “We slept crammed together.”Aceh resident Munawar Liza Zainal said he felt “betrayed” by the Indonesian government, which has so far shrugged off pressure to declare a national disaster. “This is an extraordinary disaster that must be faced with extraordinary measures,” he told AFP, echoing frustrations voiced by other flood victims.”If national disaster status is only declared later, what’s the point?”Declaring a national disaster would free up resources and help government agencies coordinate their response. Analysts have suggested Indonesia could be reluctant to declare a disaster — and seek additional foreign aid — because it would show it was not up to the task.Indonesia’s government this week insisted it could handle the fallout. – Climate calamity -The scale of devastation has only just become clear in other parts of Sumatra as engorged rivers shrink and floodwaters recede. AFP photos showed muddy villagers salvaging silt-encrusted furniture from flooded houses in Aek Ngadol, North Sumatra.Humanitarian groups worry that the scale of the calamity could be unprecedented, even for a nation prone to natural disasters. Indonesia’s death toll rose to 908 on Saturday, according to the disaster management agency, with 410 people missing. Sri Lanka’s death toll jumped on Friday to 607, as the government warned that fresh rains raised the risk of new landslides. Thailand has reported 276 deaths and Malaysia two, while at least two people were killed in Vietnam after heavy rains triggered a series of landslides. Seasonal monsoon rains are a feature of life in Southeast Asia, flooding rice fields and nourishing the growth of other key crops. However, climate change is making the phenomenon more erratic, unpredictable and deadly throughout the region.Environmentalists and Indonesia’s government have also suggested that logging and deforestation exacerbated landslides and flooding in Sumatra. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inondations en Indonésie: craintes de famine, le bilan dépasse les 900 morts

Des inondations et des glissements de terrain dévastateurs ont fait plus de 900 morts sur l’île indonésienne de Sumatra, a annoncé samedi l’agence nationale de gestion des catastrophes, et il est à craindre que la famine n’aggrave encore ce bilan.La série de tempêtes tropicales et de pluies de mousson qui s’est abattue sur cette région de l’Asie, provoquant des glissements de terrain et des crues soudaines, a tué depuis la semaine dernière quelque 1.790 personnes en Indonésie, au Sri Lanka, en Malaisie, en Thaïlande et au Vietnam.Parmi elles, 908 personnes sont mortes à Sumatra, grande île de l’ouest de l’Indonésie, selon un bilan actualisé publié samedi par l’agence nationale de gestion des catastrophes, et 410 autres sont toujours portées disparues.Ce bilan pourrait être alourdi par la faim qui menace les villages et “zones (qui) restent inaccessibles dans les régions reculées d’Aceh”, s’est inquiété Muzakir Manaf, le gouverneur de cette province “complètement détruite, du nord au sud, des routes à la mer”. “De nombreuses personnes ont besoin de produits de première nécessité”, a-t-il déclaré à la presse. “Les gens ne meurent pas à cause des inondations, mais à cause de la faim”.D’après l’agence météorologique indonésienne, la pluie pourrait revenir samedi dans les provinces d’Aceh et du nord de Sumatra, où l’eau et la boue ont enseveli les maisons.- “Trahi” -Fachrul Rozi, victime des inondations à Aceh, a raconté avoir passé la semaine dernière entassé dans un vieux magasin avec d’autres personnes ayant fui la montée des eaux. “Nous mangions ce que nous trouvions, en nous entraidant avec les maigres provisions que chacun avait apportées”, a-t-il dit à l’AFP. “Nous dormions entassés les uns sur les autres”. Munawar Liza Zainal, habitant d’Aceh, se sent “trahi” par le gouvernement indonésien, qui n’a jusqu’à présent pas déclaré l’état de catastrophe nationale, malgré les pressions. “C’est une catastrophe extraordinaire qui doit être traitée avec des mesures extraordinaires”, insiste auprès de l’AFP l’homme, frustré comme de nombreuses autres victimes. Selon certains experts, Jakarta pourrait hésiter à déclarer l’état de catastrophe nationale, et donc à solliciter l’aide internationale qui traduirait son incapacité à faire face seule à cet évènement.Au Sri Lanka, île au sud de l’Inde qui a sollicité l’aide internationale cette semaine, Colombo a confirmé un bilan de 607 morts et 214 disparus, présumés morts, dans ce que le président Anura Kumara Dissanayake a qualifié de catastrophe naturelle la plus grave jamais connue par le pays.Plus de deux millions de personnes, soit près de 10% de la population, ont été touchées.Les rescapés recevront jusqu’à dix millions de roupies (33.000 dollars) pour acquérir un terrain dans un endroit plus sûr et construire une nouvelle maison, a promis vendredi soir le ministère des Finances dans un communiqué.Le gouvernement offre également un million de roupies (3.300 dollars) à titre d’indemnisation aux proches de chaque personne décédée ou handicapée.Le Centre de gestion des catastrophes (DMC) a indiqué que plus de 71.000 maisons avaient été endommagées, et que de nouvelles précipitations sont attendues samedi.Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré examiner la demande du Sri Lanka visant à obtenir 200 millions de dollars supplémentaires, en plus de la tranche de 347 millions de dollars que le pays devait déjà recevoir ce mois-ci.

Le ministre du Commerce Serge Papin déchargé des dossiers liés à Auchan

Le ministre du Commerce Serge Papin ne pourra pas intervenir sur les dossiers liés au groupe Auchan ni sur ceux portant sur les entreprises qu’il a accompagnées comme consultant au cours des cinq ans précédant son entrée au gouvernement, selon un décret publié au Journal officiel samedi.La gestion des dossiers concernés sera assurée directement par le Premier ministre Sébastien Lecornu.”Le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat, du tourisme et du pouvoir d’achat ne connaît pas des actes de toute nature relatifs aux sociétés du groupe Auchan”, mais aussi “spécifiquement aux personnes, physiques ou morales, qu’il a eues pour clientes dans le cadre de son activité de conseil en stratégie d’entreprise durant les cinq années précédant sa nomination au sein du Gouvernement”, précise le décret.Serge Papin, l’ancien patron de la coopérative de commerçants de grande distribution Système U, avait été nommé fin 2022 au conseil d’administration d’Auchan Retail International, qui chapeaute l’activité distribution du groupe dans le monde. Il a quitté ce poste en janvier.Système U (Super U, Hyper U, U Express…) s’appelle désormais Coopérative U. Cette coopérative n’est pas concernée par les dispositions du décret, M. Papin ayant quitté ses fonctions en 2018, après l’avoir dirigée depuis 2005.La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pourra par ailleurs demander d’autres déports en fonction des déclarations d’intérêts et de patrimoine des différents ministres en cas de conflit d’intérêts avec leurs attributions.

Four civilians, soldier killed in Afghan-Pakistan border clash

An overnight exchange of gunfire and shelling at a major Pakistan-Afghanistan border crossing killed four civilians and one soldier, Afghan officials said Saturday, the latest flare-up of fighting between the two countries despite a ceasefire since deadly clashes in October.Five other civilians were wounded, an Afghan government spokesman, Hamdullah Fitrat, said in a video statement. The local hospital at the Pakistani border town of Chaman said three people suffered minor injuries during the fighting.Each side accused the other of launching “unprovoked” attacks at the crossing between Chaman and Spin Boldak, in southern Afghanistan.”Unfortunately, tonight, the Pakistani side started attacking Afghanistan in Kandahar, Spin Boldak district, and the forces of the Islamic Emirate were forced to respond,” Taliban government spokesman Zabihullah Mujahid posted on X late Friday.Pakistan said Afghan forces fired first.”A short while ago, the Afghan Taliban regime resorted to unprovoked firing” along the border, Mosharraf Zaidi, a spokesman for Pakistan’s prime minister, said on X.Ali Mohammed Haqmal, head of Kandahar’s information department, said that Pakistani forces attacked with “light and heavy artillery” and that mortar fire had struck civilian homes.- Houses hit -Residents on the Afghan side of the border told AFP the exchange of fire broke out around 10:30 pm (1800 GMT) and lasted about two hours.”Light and weak firing started then the tanks started firing and the mortars hit our houses,” said Mahmood Khan, adding that a niece and two cousins were wounded.Another resident, Shamsullah, who declined to give his last name, said his brother was killed by a mortar when trying to reach another room of their home.”We couldn’t pick him up because more mortars were coming,” he said, adding that he was later taken for treatment in Kandahar but died soon after he arrived.On the Pakistan side, Muhammad Naeem, a labourer at the border, said that as the fighting intensified, “mortar shells began landing on houses and in the surrounding areas”.”Many people fled their homes, but because the gunfire was so heavy, we had no choice but to stay inside.”- UN aid deliveries? -Afghanistan and Pakistan have been locked in an increasingly bitter dispute since the Taliban authorities retook control in Kabul in 2021.Security issues are at the heart of the conflict, with Islamabad accusing Kabul of harbouring militant groups, particularly the Pakistani Taliban (TTP), that launch attacks on its soil.The Taliban government in Kabul denies the allegations.More than 70 people were killed and hundreds wounded in the October clashes, which ended with a ceasefire brokered by Qatar and Turkey.But several subsequent rounds of talks in Doha and Istanbul have failed to produce a lasting deal, and the border between the two South Asian neighbours remains closed.Kabul accused Islamabad last month of air strikes in a border area that killed 10 people, nine of them children. Pakistan denied the claim.Pakistan’s foreign ministry warned on November 28 that in light of “terrorist attacks” on its soil, “the ceasefire is not holding”.Pakistan said earlier this week that it would partially reopen the frontier for aid deliveries, with the crossing at Chaman expected to be used by United Nations agencies.It was not clear when the deliveries will begin, but Zaidi, the Pakistan prime minister’s spokesman, told AFP that “aid deliveries are separate” and the latest clash would have “no impact on that decision”.