Mondial-2026: Donnarumma, serein et à la relance pour l’Italie de Gattuso
La page du Paris SG à peine tournée et son transfert à Manchester City tout juste officialisé, Gianluigi Donnarumma n’a pas le temps de souffler: il doit remettre l’Italie sur les rails de la qualification pour le Mondial-2026 vendredi contre l’Estonie pour la première de Gennaro Gattuso.Superstitieux “Gigio” ? Quand il a fallu parapher son contrat avec City, il a demandé à le faire au centre d’entraînement de Coverciano, comme il y a quatre ans quand il a rejoint le PSG, déjà avant un match de la Nazionale à Bergame.”Cela m’a porté un peu chance”, a-t-il rappelé, tout sourire, mercredi lors d’une conférence de presse où il n’a jamais laissé poindre la moindre amertume à l’égard du Paris SG. “Pendant quatre ans à Paris, a-t-il insisté, je me suis senti super bien, comme à la maison, je n’oublierai jamais ces quatre années.”Même son déclassement, au profit du jeune Lucas Chevalier, quelque semaines après avoir contribué au sacre en Ligue des champions, semble digéré: “Je suis serein”, a-t-il répété.”J’ai toujours eu une excellente relation avec le Mister (Luis Enrique, NDLR), j’ai apprécié qu’il soit direct avec moi, tout de suite dès le premier jour du stage de préparation. Est-ce que je suis déçu ? Je ne sais pas, chacun fait ses choix, c’est aussi le droit d’un entraîneur”, a rappelé le gardien aux 74 sélections.A l’entendre, le champion d’Europe 2021, dont le contrat expirait en juin 2026, n’a pas reçu d’autre explication, mais il a exclu que ses relances au pied et sorties aériennes parfois hasardeuses pouvaient expliquer sa brutale disgrâce.”Je ne sais pas quelle est la raison, je ne veux même pas la connaître (…) J’essaie toujours de faire ce que me demande mon entraîneur, d’aider mon équipe. Clairement on peut toujours s’améliorer, mais de mes débuts en Serie A à 16 ans à aujourd’hui, j’ai accompli de grandes choses, il y a eu des erreurs, il y en aura toujours, mais j’ai accompli des grandes choses.”- “Un sentiment indescriptible” -“Heureux” de son parcours dans la capitale française, “fier des preuves d’affection” reçues de ses anciens coéquipiers, dirigeants et des supporters parisiens, Donnarumma, 26 ans, a d’autant plus facilement tourné la page du PSG qu’il a senti très rapidement que Manchester City comptait sur lui.”Si un club comme City te veut, cela veut dire que tu travailles bien, être voulu par l’un des meilleurs entraîneurs au monde, comme (Pep) Guardiola, c’est un sentiment indescriptible”, a-t-il reconnu.En attendant de découvrir son nouveau club qui a déboursé 30 millions d’euros, et la Premier League, Donnarumma a une mission: “ramener l’Italie où elle mérite d’être, pour les Italiens qui ont beaucoup souffert”.Absente des deux dernières Coupe du monde, l’Italie, 3e du groupe I à neuf longueurs du leader norvégien, avant d’affronter l’Estonie vendredi et Israël trois jours plus tard, a d’entrée compromis ses chances de qualification directe pour le Mondial-2026 avec une déroute à Oslo (3-0) qui a été fatale à Luciano Spalletti.L’ancien entraîneur de Naples a été remplacé par Gennaro Gattuso, dont les échecs répétés comme entraîneur nourrissent un certain scepticisme.”Je connais l’homme, je sais ce qu’il peut apporter”, a balayé Donnarumma, qui a travaillé avec le champion du monde 2006 lorsqu’il a entraîné le Milan (2017-19). “Il a commencé fort, il donne tout et nous donnerons tout pour ramener l’Italie au sommet, mais il faut avancer étape après étape, être humbles et faire groupe”, a espéré “Gigio”.
Ethiopia’s multi-billion-dollar dam promises economic boostFri, 05 Sep 2025 05:53:00 GMT
Ethiopia’s mega-dam on the Nile, being inaugurated on Tuesday, is expected to provide a huge boost to the economy and double electricity production in a country where nearly half the population lacks power. – Megastructure -The Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) is touted as the largest hydroelectric facility in Africa. The $4-billion megastructure stretches nearly two kilometres …
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Ethiopia’s megadam: energy revolution and diplomatic crisisFri, 05 Sep 2025 05:52:44 GMT
Ethiopia’s Grand Renaissance Dam (GERD), Africa’s largest hydroelectric project being inaugurated Tuesday, promises an “energy revolution” for the country but has been a source of deep tensions with neighbouring Egypt for more than a decade.For Ethiopia, the dam is a national project of historic scale and a rare unifying symbol in a country torn apart …
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Cooling US jobs market in focus as political scrutiny heats up
US employment data on Friday is expected to confirm a cooled labor market, as companies pull back on hiring amid continued uncertainty over President Donald Trump’s tariffs.But the jobs report is set to attract heightened scrutiny, after a poor showing last month prompted Trump to claim the numbers were “rigged” and take the unprecedented action of firing the commissioner of labor statistics.US job growth missed expectations in July, while revisions to hiring figures in recent months brought them to the weakest levels since the Covid-19 pandemic.Hours after the data release, Trump charged that Commissioner Erika McEntarfer had “faked” jobs data to boost Democrats’ chances of victory in the recent presidential election.He also pointed to the downward revisions to hiring numbers, saying that similar things have happened this year — amid his return to the presidency in January — and “always to the negative.”But Nationwide chief economist Kathy Bostjancic told AFP that data revisions take place as survey response rates have declined.If companies respond late, numbers have to be updated to reflect incoming data.”I’ve never viewed the data as being politically determined or influenced,” she said. But she conceded that “there’s room for improvement in data collection.”- ‘Fragile balance’ -For now, EY chief economist Gregory Daco anticipates Friday’s report “to confirm that a marked slowdown in labor market conditions is underway.”This comes as business leaders “continue to restrain hiring” as they grapple with softer demand, higher costs and interest rates, he wrote in a note.Trump’s stop-start approach to rolling out tariffs has snarled supply chains and made it tough for businesses to plan their next moves. Many firms said they have been forced to put growth plans on hold.A Briefing.com consensus forecast expects US hiring to pick up slightly to 78,000 in August from 73,000 in July.The unemployment rate, meanwhile, is anticipated to edge up from 4.2 percent to 4.3 percent.While this appears to be an improvement, KPMG senior economist Kenneth Kim told AFP that “last year, the average payroll gain per month was 168,000.”The average so far this year, he said, was 85,000 — about half the pace seen in 2024.”Recent data highlights a fragile balance in the labor market: labor demand and supply have become subdued, while layoffs remain limited,” Daco said.”Increasingly, job creation is concentrated within a couple of private-sector industries,” he added.He also warned that the labor force participation rate will likely edge down as stricter immigration policies under the Trump administration increasingly constrain worker flows in the coming months.- Rate cut incoming -If Friday’s data came in as expected, “there’s a very high probability” that the Federal Reserve will lower interest rates at the end of its policy meeting from September 16-17, said Kim of KPMG.Since its last cut in December, the US central bank has held interest rates steady at a range between 4.25 percent and 4.50 percent.In doing so, Fed policymakers have been balancing between risks of inflation and a deteriorating jobs market.Economists have warned that Trump’s wide-ranging tariffs on imports could fuel inflation and bog down economic growth over the long run. The Fed is monitoring the duties’ effects on consumer prices as officials mull the right timing for their next rate cut, despite Trump’s growing calls for swift and significant reductions.A jobs report signaling a tepid labor market would likely support the need for a cut to boost the economy, while a surprisingly strong showing might instead tip the odds in the other direction.
Ukraine: 26 pays prêts à “s’engager” pour des garanties de sécurité, rejetées par le Kremlin
Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés jeudi à Paris à soutenir militairement l’Ukraine au sol, en mer ou dans les airs dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, le Kremlin rejetant vendredi catégoriquement toute garantie militaire occidentale à l’Ukraine.Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, au cours d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français Emmanuel Macron en conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Mais le Kremlin a mis son veto à toutes garanties militaires occidentales à l’Ukraine vendredi matin.”Les étrangers, en particulier les contingents militaires européens et américains, peuvent-ils fournir et garantir la sécurité de l’Ukraine? Absolument pas, ils ne le peuvent pas”, a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, à l’agence Ria Novosti, soulignant que la Russie devait aussi bénéficier de garanties pour sa sécurité. Il a également accusé les Européens d'”entraver” le règlement du conflit en Ukraine.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix.Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Il a indiqué jeudi soir qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine, répondant à une question de la presse.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a par ailleurs souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington, que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.
Chinese firms pay price of jihadist strikes against Mali juntaFri, 05 Sep 2025 05:26:10 GMT
Jihadists allied to Al-Qaeda have launched a blitz of raids on Malian industrial sites run by foreign firms, especially Chinese, as a tactic to undermine the ruling junta.While present across wider west Africa, the powerful Group for the Support of Islam and Muslims, known by its Arabic acronym JNIM, represents the greatest threat to the …