Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité

Le multimilliardaire américain Elon Musk a réussi samedi son pari de créer une petite ville au Texas autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX, quelque 300 de ses employés ayant voté oui à la quasi unanimité. La plupart des 283 personnes appelées aux urnes, des salariés ou des gens liés au site de Boca Chica Bay, à la frontière mexicaine, avaient jusqu’à 01H00 GMT dimanche pour approuver la transformation de Starbase, un terrain côtier de 4 km2, en municipalité à part entière.Près de 100% des votants — la majorité ayant voté en avance comme c’est en général le cas pour tous les scrutins aux Etats-Unis — ont dit oui et un cadre supérieur de SpaceX sera même le maire de cette commune rebaptisée “Starbase”. “Starbase, au Texas (…) est dorénavant une véritable municipalité!”, s’est exclamé l’homme le plus riche du monde et allié du président Donald Trump, sur son réseau social X.La création de cette ville est une réussite pour Elon Musk qui s’est investi dans la commission Doge chargée par la Maison Blanche de sabrer dans les dépenses publiques, mais qui n’a pas rempli, et de très loin, ses objectifs de coupes claires.Il est également confronté à de grosses difficultés avec son entreprise automobile Tesla et a dit qu’il retournerait progressivement à ses affaires.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, a dénoncé auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, qui a la plus grosse fortune de la planète selon le classement du magazine Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase après une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle pour en faire une véritable municipalité a été déposée auprès des autorités locales du Texas, un Etat dirigé par les républicains, en décembre, après la victoire de Donald Trump.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.

Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité

Le multimilliardaire américain Elon Musk a réussi samedi son pari de créer une petite ville au Texas autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX, quelque 300 de ses employés ayant voté oui à la quasi unanimité. La plupart des 283 personnes appelées aux urnes, des salariés ou des gens liés au site de Boca Chica Bay, à la frontière mexicaine, avaient jusqu’à 01H00 GMT dimanche pour approuver la transformation de Starbase, un terrain côtier de 4 km2, en municipalité à part entière.Près de 100% des votants — la majorité ayant voté en avance comme c’est en général le cas pour tous les scrutins aux Etats-Unis — ont dit oui et un cadre supérieur de SpaceX sera même le maire de cette commune rebaptisée “Starbase”. “Starbase, au Texas (…) est dorénavant une véritable municipalité!”, s’est exclamé l’homme le plus riche du monde et allié du président Donald Trump, sur son réseau social X.La création de cette ville est une réussite pour Elon Musk qui s’est investi dans la commission Doge chargée par la Maison Blanche de sabrer dans les dépenses publiques, mais qui n’a pas rempli, et de très loin, ses objectifs de coupes claires.Il est également confronté à de grosses difficultés avec son entreprise automobile Tesla et a dit qu’il retournerait progressivement à ses affaires.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, a dénoncé auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, qui a la plus grosse fortune de la planète selon le classement du magazine Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase après une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle pour en faire une véritable municipalité a été déposée auprès des autorités locales du Texas, un Etat dirigé par les républicains, en décembre, après la victoire de Donald Trump.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.

Easy vote turns Musk’s dreams for Starbase city in Texas into reality

Tech billionaire Elon Musk’s dream of gaining city status for his SpaceX spaceport in the southern US state of Texas became a reality on Saturday, when voters overwhelmingly backed turning his Starbase into a new municipality.The ballot, which also named a senior SpaceX representative as its mayor with 100 percent of the early vote, was never really in doubt.Most of the 283 eligible voters were SpaceX employees at the site on Boca Chica Bay bordering Mexico, or had connections to the company, whose billionaire chief has long eyed a human mission to Mars.”Starbase, Texas,” Musk wrote on his social media platform X, “Is now a real city!”His post came after polls closed and unofficial results published by Cameron County showed an unambiguous 97.7 percent backing the project.Musk himself is registered to vote, Cameron County Election Coordinator Remi Garza told AFP, but the South African-born embattled 53-year-old had yet to cast his ballot when the early voting period closed on April 29.Official documents show that nearly 500 people live around the base in Cameron County, on land mostly owned by SpaceX or its employees.The change allows Starbase to control building and permitting and avoid other regulatory hurdles, while collecting taxes and writing local law. The vote came at a difficult time for Musk, who is expected to reduce his role as the unofficial head of US President Donald Trump’s cost-cutting “Department of Government Efficiency” to instead focus more on his troubled car company, Tesla.The early voting also confirmed as mayor Bobby Peden, who is vice president of testing and launches at SpaceX, according to LinkedIn. He was the only name on the ballot.The Texas base launched in 2019 and is a key testing site for the company’s rocket launches.Not everyone had been upbeat about the prospect of a SpaceX town.Bekah Hinojosa, co-founder of the South Texas Environmental Justice Network, earlier voiced concern over the environmental impact, warning of more “destruction.””They would attempt more illegal dumping, they would build up their dangerous rocket operations and cause more seismic activity, cause our homes to shake, and that they would destroy more of the wildlife habitat in the region,” she told AFP before election day.- Environmental concerns -It was Musk himself who proposed the name Starbase in a social media post during a visit to the facility four years ago.Then, last December, general manager of SpaceX Kathryn Lueders appealed to local authorities to grant the site city status.Lueders argued in her letter that SpaceX already maintained infrastructure there like roads, education services and medical care.She promised the creation of the new city would not undermine SpaceX efforts to mitigate the base’s environmental impact.SpaceX did not respond to an AFP request for comment.The hub overlooks the Gulf of Mexico — renamed the Gulf of America by Trump — and there is controversy over access to Boca Chica Beach.A Texas House State Affairs committee rejected a bill this week by Republican lawmakers that would have given coastal cities with spaceports control over beach access.Hinojosa, the activist, said SpaceX has limited access to Boca Chica Beach for many years and told AFP she worried the vote could cut access entirely to a beach “our families have been going to for generations.”The Carrizo/Comecrudo Nation of Texas, descendants of an Indigenous tribe in the area, has also complained.In 2024, the Environmental Protection Agency and Texas authorities found that SpaceX was responsible for repeated spills and releasing pollutants into Texas waterways.In response to reports that its rockets had caused damage to wild bird nests, Musk quipped on social media: “To make up for this heinous crime, I will refrain from having omelette for a week.”

US researchers seek to legitimize AI mental health care

Researchers at Dartmouth College believe artificial intelligence can deliver reliable psychotherapy, distinguishing their work from the unproven and sometimes dubious mental health apps flooding today’s market.Their application, Therabot, addresses the critical shortage of mental health professionals. According to Nick Jacobson, an assistant professor of data science and psychiatry at Dartmouth, even multiplying the current number of therapists tenfold would leave too few to meet demand.”We need something different to meet this large need,” Jacobson told AFP.The Dartmouth team recently published a clinical study demonstrating Therabot’s effectiveness in helping people with anxiety, depression and eating disorders. A new trial is planned to compare Therabot’s results with conventional therapies.The medical establishment appears receptive to such innovation. Vaile Wright, senior director of health care innovation at the American Psychological Association (APA), described “a future where you will have an AI-generated chatbot rooted in science that is co-created by experts and developed for the purpose of addressing mental health.”Wright noted these applications “have a lot of promise, particularly if they are done responsibly and ethically,” though she expressed concerns about potential harm to younger users.Jacobson’s team has so far dedicated close to six years to developing Therabot, with safety and effectiveness as primary goals. Michael Heinz, psychiatrist and project co-leader, believes rushing for profit would compromise safety.The Dartmouth team is prioritizing understanding how their digital therapist works and establishing trust. They are also contemplating the creation of a nonprofit entity linked to Therabot to make digital therapy accessible to those who cannot afford conventional in-person help.- Care or cash? -With the cautious approach of its developers, Therabot could potentially be a standout in a marketplace of untested apps that claim to address loneliness, sadness and other issues. According to Wright, many apps appear designed more to capture attention and generate revenue than improve mental health.Such models keep people engaged by telling them what they want to hear, but young users often lack the savvy to realize they are being manipulated.Darlene King, chair of the American Psychiatric Association’s committee on mental health technology, acknowledged AI’s potential for addressing mental health challenges but emphasizes the need for more information before determining true benefits and risks. “There are still a lot of questions,” King noted.To minimize unexpected outcomes, the Therabot team went beyond mining therapy transcripts and training videos to fuel its AI app by manually creating simulated patient-caregiver conversations.While the US Food and Drug Administration theoretically is responsible for regulating online mental health treatment, it does not certify medical devices or AI apps. Instead, “the FDA may authorize their marketing after reviewing the appropriate pre-market submission,” according to an agency spokesperson.The FDA acknowledged that “digital mental health therapies have the potential to improve patient access to behavioral therapies.”- Therapist always in -Herbert Bay, CEO of Earkick, defends his startup’s AI therapist Panda as “super safe.” Bay says Earkick is conducting a clinical study of its digital therapist, which detects emotional crisis signs or suicidal ideation and sends help alerts.”What happened with Character.AI couldn’t happen with us,” said Bay, referring to a Florida case in which a mother claims a chatbot relationship contributed to her 14-year-old son’s death by suicide.AI, for now, is suited more for day-to-day mental health support than life-shaking breakdowns, according to Bay.”Calling your therapist at two in the morning is just not possible,” but a therapy chatbot remains always available, Bay noted.One user named Darren, who declined to provide his last name, found ChatGPT helpful in managing his traumatic stress disorder, despite the OpenAI assistant not being designed specifically for mental health.”I feel like it’s working for me,” he said.”I would recommend it to people who suffer from anxiety and are in distress.”

Israel calls up tens of thousands of reservists for Gaza offensive

Israel was issuing orders to call up tens of thousands of reservists ahead of an expanded offensive in Gaza, Israeli media reported Saturday, as Prime Minister Benjamin Netanyahu attacked truce mediator Qatar.Several news outlets reported the military had begun sending the orders for reservists to replace conscripts and active-duty soldiers in Israel and the occupied West Bank so they can be redeployed to Gaza.A military spokesperson neither confirmed nor denied the reports, but relatives of AFP journalists were among those who received mobilisation orders.According to Israel’s public broadcaster, the security cabinet is scheduled to meet on Sunday to approve the expansion of the military offensive in Gaza.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid deadlock over how to proceed with a two-month ceasefire that had largely halted the war sparked by Hamas’s October 2023 attack.Qatar, which hosts Hamas’s political office, brokered the truce alongside the US and Egypt that came into effect in January. Efforts to secure a new deal however have appeared to stall in recent weeks.Netanyahu accused the gas-rich Gulf state of “playing both sides with its double talk”. Posting on X, he said Qatar had to “decide if it’s on the side of civilization or if it’s on the side of Hamas barbarism”.The Israeli prime minister, under pressure from his far-right supporters, without whom he would lose his governing coalition, has been increasingly vocal in his calls to continue the war since the restart of the Gaza offensive.”Israel will win this just war with just means,” he added.Qatari foreign ministry spokesman Majed al-Ansari rejected the “inflammatory” comments, charging that they “fall far short of the most basic standards of political and moral responsibility” in a statement on X.Israel has also blocked all aid deliveries to Gaza since March 2, prompting warnings from UN agencies of impending humanitarian disaster.- Hostage video -Hamas on Saturday released footage of an apparently wounded Israeli-Russian hostage held in Gaza as 11 Palestinians, including three infants, were killed in a strike on the territory, its civil defence agency said.The health ministry in Hamas-run Gaza said at least 2,396 people had been killed since Israel resumed its campaign in Gaza, bringing the overall death toll from the war to 52,495.Gaza militants still hold 58 hostages, 34 of whom the army says are dead. Hamas is also holding the remains of an Israeli soldier killed in a previous war in Gaza in 2014.The militant group’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, released a video on Saturday showing a hostage AFP and Israeli media identified as Russian-Israeli Maxim Herkin.In the undated four-minute video, Herkin, who turns 37 this month, was shown wearing bandages on his head and left arm.Speaking in Hebrew in the video, which his family urged media to disseminate, he implied he had been wounded in a recent Israeli bombardment.AFP was unable to determine the health of Herkin, who gave a similar message to other hostages shown in videos released by Hamas, urging pressure on the Israeli government to free the remaining captives.- ‘Bright light’ -Several thousand Israelis demonstrated outside the defence ministry in Tel Aviv on Saturday, demanding action from the government to secure the hostages’ release.”We’re here because we want the hostages home. We’re here because we don’t believe that the war in Gaza today, currently, is justified at all,” Arona Maskil, a 64-year-old demonstrator, told AFP.The government says its renewed offensive is aimed at forcing Hamas to free its remaining captives, although critics charge that it puts them in mortal danger.A statement from the Hostages and Missing Families Forum argued that “any escalation in the fighting will put the hostages… in immediate danger”.In Gaza, the civil defence agency said on Saturday that an overnight Israeli strike on the Khan Yunis refugee camp killed at least 11 people, including three infants.Agency spokesman Mahmud Bassal say they were killed in the “bombardment of the Al-Bayram family home in Khan Yunis camp” at around 3:00 am (0000 GMT).Bassal told AFP that eight of the dead had been identified and were all from the same extended family, including a boy and girl, both one, and a month-old baby.An Israeli military spokesperson confirmed the strike, saying it targeted a “Hamas member”.Rescue workers and residents combed the rubble for survivors with their bare hands, under the light of hand-held torches, an AFP journalist reported.Neighbour Fayka Abu Hatab said she “saw a bright light, then there was an explosion, and dust covered the entire area”.”We couldn’t see anything, it all went dark,” she said.

Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza

Israël a rappelle des dizaines de milliers de réservistes en vue d’une expansion de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, ont rapporté samedi des médias israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a ni confirmé ni démenti ces information alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous la pression de ses soutiens d’extrême droite sans lesquels il perdrait sa majorité, multiplie les propos va-t-en guerre.Samedi soir, il s’en est pris au Qatar, émirat qui mène avec l’Egypte une médiation en vue d’une trêve avec le Hamas et d’un accord de libération de otages détenus dans la bande de Gaza, l’enjoignant à “cesser son double jeu et son double langage”.”Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes”, a-t-il ajouté, semblant signifier ainsi la fin de toute négociation.Le Qatar “rejette fermement les déclarations incendiaires” de M. Netanyahu “qui sont contraires aux règles les plus élémentaires de la responsabilité politique et morale”, a réagi sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.Depuis qu’Israël a mis fin le 18 mars à deux mois d’une trêve dans la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, M. Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.Au contraire, “toute intensification des combats placera les otages […] en situation de danger immédiat”, a mis en garde le forum des familles d’otages, organisation israélienne de proches des captifs.- “Priorité morale” -“Pour la grande majorité des Israéliens le retour des otages est la première priorité morale de la nation”, a ajouté le forum dans un communiqué, jugeant encore possible de “parvenir à un accord permettant de sauver des vies et d’empêcher davantage de pertes humaines”.La trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit morts, en échange de la libération d’environ 1.800 Palestiniens détenus par Israël. Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont quotidiens et l’armée a repris le contrôle de larges pans du territoire qu’elle avait évacués. Après s’être améliorée pendant la trêve, la situation humanitaire des quelque 2,4 millions de Palestiniens est de nouveau catastrophique.Selon les correspondants militaires de médias israéliens, l’armée a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d’en rappeler des dizaines de milliers en vue d’une expansion de son offensive.Ces réservistes devraient remplacer des appelés ou des soldats d’active à travers le pays ainsi qu’en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre à Gaza.Des proches de journalistes de l’AFP ont déjà reçu leur “Tsav 8” (ordre de mobilisation).- “Numéro 24” -Selon la télévision publique, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir dimanche en vue d’approuver l’élargissement de l’offensive à Gaza.L’attaque des commandos du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une campagne de représailles militaires ayant dévasté la bande de Gaza et fait au moins 52.495 morts, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugés fiables par l’ONU.Les informations sur le rappel des réservistes ont été publiées après que la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo dans laquelle apparaît un homme allongé, la tête et le bras gauche couverts de bandages avec des tâches marron.Parlant hébreu, il se présente comme “le prisonnier numéro 24″ mais a été identifié comme étant Maxim Herkin, otage israélo-russe qui aura 37 ans fin mai. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo.- A mains nues -Samedi soir, quelques milliers d’Israéliens se sont une nouvelle fois rassemblés à Tel-Aviv.”Nous voulons que les otages rentrent à la maison [et] nous ne croyons pas que la guerre à Gaza aujourd’hui ait encore la moindre justification”, a déclaré à l’AFP Arona Maskil, consultante de 64 ans.Avant l’aube, 11 Palestiniens dont trois enfants en bas âge ont été tués dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les secours. L’armée a confirmé en indiquant avoir visé “un terroriste du Hamas”.A la lumière de lampes torches, des secouristes et des civils ont fouillé à mains nues dans les décombres pour en extraire des victimes, selon des images de l’AFP. L’un deux repart en portant le corps inanimé d’un très jeune enfant.Israël soumet la bande de Gaza à un blocus total depuis le 2 mars. En l’absence d’entrée de la moindre aide humanitaire depuis cette date, des responsables onusiens et d’ONG multiplient les avertissements sur un risque de famine.

Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza

Israël a rappelle des dizaines de milliers de réservistes en vue d’une expansion de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, ont rapporté samedi des médias israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a ni confirmé ni démenti ces information alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous la pression de ses soutiens d’extrême droite sans lesquels il perdrait sa majorité, multiplie les propos va-t-en guerre.Samedi soir, il s’en est pris au Qatar, émirat qui mène avec l’Egypte une médiation en vue d’une trêve avec le Hamas et d’un accord de libération de otages détenus dans la bande de Gaza, l’enjoignant à “cesser son double jeu et son double langage”.”Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes”, a-t-il ajouté, semblant signifier ainsi la fin de toute négociation.Le Qatar “rejette fermement les déclarations incendiaires” de M. Netanyahu “qui sont contraires aux règles les plus élémentaires de la responsabilité politique et morale”, a réagi sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.Depuis qu’Israël a mis fin le 18 mars à deux mois d’une trêve dans la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, M. Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.Au contraire, “toute intensification des combats placera les otages […] en situation de danger immédiat”, a mis en garde le forum des familles d’otages, organisation israélienne de proches des captifs.- “Priorité morale” -“Pour la grande majorité des Israéliens le retour des otages est la première priorité morale de la nation”, a ajouté le forum dans un communiqué, jugeant encore possible de “parvenir à un accord permettant de sauver des vies et d’empêcher davantage de pertes humaines”.La trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit morts, en échange de la libération d’environ 1.800 Palestiniens détenus par Israël. Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont quotidiens et l’armée a repris le contrôle de larges pans du territoire qu’elle avait évacués. Après s’être améliorée pendant la trêve, la situation humanitaire des quelque 2,4 millions de Palestiniens est de nouveau catastrophique.Selon les correspondants militaires de médias israéliens, l’armée a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d’en rappeler des dizaines de milliers en vue d’une expansion de son offensive.Ces réservistes devraient remplacer des appelés ou des soldats d’active à travers le pays ainsi qu’en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre à Gaza.Des proches de journalistes de l’AFP ont déjà reçu leur “Tsav 8” (ordre de mobilisation).- “Numéro 24” -Selon la télévision publique, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir dimanche en vue d’approuver l’élargissement de l’offensive à Gaza.L’attaque des commandos du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une campagne de représailles militaires ayant dévasté la bande de Gaza et fait au moins 52.495 morts, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugés fiables par l’ONU.Les informations sur le rappel des réservistes ont été publiées après que la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo dans laquelle apparaît un homme allongé, la tête et le bras gauche couverts de bandages avec des tâches marron.Parlant hébreu, il se présente comme “le prisonnier numéro 24″ mais a été identifié comme étant Maxim Herkin, otage israélo-russe qui aura 37 ans fin mai. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo.- A mains nues -Samedi soir, quelques milliers d’Israéliens se sont une nouvelle fois rassemblés à Tel-Aviv.”Nous voulons que les otages rentrent à la maison [et] nous ne croyons pas que la guerre à Gaza aujourd’hui ait encore la moindre justification”, a déclaré à l’AFP Arona Maskil, consultante de 64 ans.Avant l’aube, 11 Palestiniens dont trois enfants en bas âge ont été tués dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les secours. L’armée a confirmé en indiquant avoir visé “un terroriste du Hamas”.A la lumière de lampes torches, des secouristes et des civils ont fouillé à mains nues dans les décombres pour en extraire des victimes, selon des images de l’AFP. L’un deux repart en portant le corps inanimé d’un très jeune enfant.Israël soumet la bande de Gaza à un blocus total depuis le 2 mars. En l’absence d’entrée de la moindre aide humanitaire depuis cette date, des responsables onusiens et d’ONG multiplient les avertissements sur un risque de famine.

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et quatre personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.”Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés” et “placés en garde à vue”, a précisé le parquet.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où l’homme était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche de l’enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt