Le président taïwanais veut une armée prête face à la Chine d’ici 2027

Le président taïwanais Lai Ching-te a annoncé mercredi viser un “haut niveau de préparation” de l’armée d’ici 2027 face aux menaces d’invasion chinoise, tout en proposant des dépenses supplémentaires pour la défense de l’île.Pékin revendique Taïwan et n’écarte pas de recourir à ses forces armées pour s’en emparer, la soumettant à une forte pression militaire, …

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Budget: Hollande juge qu’il ne faut pas se “priver” du 49.3

L’ancien président de la République François Hollande, désormais député, a affirmé mercredi qu’il ne fallait pas se “priver pour toujours” de l’article 49.3 de la Constitution, auquel le Premier ministre a promis de ne pas avoir recours pour faire passer le budget.”Il ne faut jamais se priver d’une disposition constitutionnelle”, a déclaré M. Hollande sur BFMTV, interrogé sur la possibilité que le gouvernement revienne sur sa décision et utilise le 49.3 en plein blocage budgétaire.”Nous verrons bien (…), c’est trop tôt pour le dire”, a estimé l’ex-président de la République, tout en jugeant qu’il serait “mieux” que le Parlement s’entende et vote.”Si on disait qu’on s’en priverait pour toujours, oui ce serait une erreur. Si on disait aussi on ne va pas continuer à chercher un compromis, ce serait une erreur”, a dit François Hollande, qui avait lui-même eu recours au 49.3 durant son mandat présidentiel.Le gouvernement, qui ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale, a renoncé au 49.3 qui lui a permis depuis 2022 de faire adopter, sans vote, tous les budgets.L’examen des projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale se poursuit cette semaine au Sénat mais les perspectives de compromis sont faibles alors que le volet recettes du premier a été rejeté quasi unanimement par l’Assemblée nationale vendredi soir et que la chambre haute est en train de détricoter celui de la Sécurité sociale. M. Hollande a cependant affirmé “croire” encore à la possibilité que le Parlement vote un budget.La porte-parole du gouvernement? Maud Bregeon, a voulu écarter l’hypothèse 49.3.Devant la presse à l’issue du Conseil des ministres, elle en a appelé à la “responsabilité des parlementaires” en affirmant que “loi spéciale, ordonnances ou retour par la fenêtre du 49.3 ne sont évidemment pas des solutions”.”Il n’y a pas d’alternative au compromis parlementaire. La loi spéciale et les ordonnances ne sont pas aujourd’hui des réponses”, a-t-elle martelé.Questionnée sur la possibilité que les socialistes enjoigne au gouvernement d’utiliser le 49.3, la porte-parole a répondu qu’ils ne l’ont “pas demandé” et que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s’est “très clairement engagé à ne pas utiliser le 49.3, pas uniquement pour faire plaisir aux socialistes” mais pour laisser le Parlement bâtir un budget.L’insoumis Eric Coquerel a accusé M. Hollande d’être le “poisson pilote du PS pour trouver des pistes de +compromis+ avec le macronisme”.”Je me suis laissé dire que Sébastien Lecornu pourrait utiliser le 49.3 à condition que le PS lui demande officiellement et évidement garantisse de ne pas voter la censure qui suivra”, a-t-il écrit sur X.

Le PS propose un emprunt “forcé” auprès des plus riches, la France n’en a “pas besoin” selon Lescure

La France n’a aucun problème pour se financer sur les marchés et “pas besoin” d’un emprunt “forcé” auprès des plus aisés, a affirmé mercredi le ministre de l’Économie Roland Lescure, en réaction à un dispositif proposé par les sénateurs socialistes dans le budget.”Le ministre des Finances, quand il se lève le matin, il a quand même pas mal de problèmes à régler. Heureusement, il y en a un qui ne lui pose pas de problème, c’est le financement de la dette”, a déclaré M. Lescure sur France Inter. “Aujourd’hui, les gens continuent à prêter à la France, et c’est tant mieux. Donc a priori pas besoin d’un emprunt, qui plus est forcé”, a-t-il ajouté. “Surtout s’il est forcé, je pense que cela ne donnerait pas forcément un message très positif”, a-t-il souligné. Plusieurs amendements socialistes au projet de loi de finances pour 2026, mis en avant par Les Echos, proposent d’instaurer un emprunt obligatoire à taux zéro, pour environ 20.000 des contribuables les plus aisés. Plus mesurée, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a affirmé que le gouvernement n’avait “pas tranché de position” sur une proposition qu’il regardait “avec bienveillance”. “Il faut qu’on regarde avec les socialistes les modalités de mise en œuvre”, a-t-elle ajouté lors du compte-rendu du Conseil des ministres, tout en rappelant la position du “socle commun”: pas de taxe qui “viendrait détruire l’emploi, grever l’innovation, freiner tout ce qui fait la croissance française et la réussite des entreprises françaises”.”Ce n’est pas une taxe, ce n’est pas un impôt. C’est du patriotisme fiscal, certes obligatoire, mais qui ne va impacter qu’à la marge les plus grandes fortunes”, a plaidé auprès de l’AFP le président du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner, ravi de voir que cette proposition “interpelle” le gouvernement. “C’est une contribution exceptionnelle, de l’argent frais qui rentre et qu’on n’ira pas emprunter sur les marchés à des taux élevés”, a ajouté le sénateur PS du Nord, qui a peu d’espoirs de voir sa proposition adoptée au Sénat mais table sur son retour par la suite dans la discussion parlementaire.La proposition pourrait rapporter entre 6 et 15 milliards d’euros selon les critères retenus, selon lui. Elle “concernerait 0,05% des foyers fiscaux”, a-t-il calculé.Un amendement identique a été déposé au Sénat par le groupe écologiste. Les débats commencent jeudi sur le projet de loi de finances, rejeté par l’Assemblée nationale en première lecture.”Que les socialistes soient nostalgiques des années Mitterrand, je le comprends. La dernière fois qu’on a fait ça, c’était le gouvernement Mauroy en 1983. Qu’on puisse examiner toutes les formes (…) créatives, innovantes, de financement de la dette de l’État, pourquoi pas. Mais attention, aujourd’hui, je n’ai pas de problème de financement. Je ne compte pas en avoir l’année prochaine non plus”, a réagi M. Lescure.  

Retailleau dénonce la “tartufferie” de Lecornu sur un budget “tambouille”

Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a dénoncé mercredi comme une “tartufferie” le choix de Sébastien Lecornu de procéder à des débats thématiques sur la défense ou l’énergie dans l’espoir de favoriser un compromis sur le budget qu’il rejette comme étant de “la tambouille”. La nouvelle méthode du Premier ministre, Sébastien Lecornu, “c’est de la tartufferie”, a réagi M. Retailleau sur franceinfo. “L’important pour le Parlement, ce n’est pas que de débattre, c’est de voter sur des textes qui vont s’appliquer et qui auront une vraie portée”, a-t-il jugé.Sur l’énergie, “il y a une proposition de loi (dite Gremillet, consacrant une relance massive du nucléaire) votée au Sénat en première lecture, ensuite à l’Assemblée, deuxième lecture au Sénat. Il suffirait d’un jour pour que cette proposition soit votée”, a-t-il jugé. Censé faire partie du socle commun (centre et droite) qui soutient le gouvernement, M. Retailleau est engagé dans une opposition virulente au gouvernement depuis son départ fracassant du ministère de l’Intérieur, même s’il n’est pas suivi par tous les députés LR dont le vote sera indispensable pour adopter le budget de l’État.Sur le budget, “le Premier ministre parle de compromis. Moi, je parle de tambouille”, a encore dénoncé le sénateur.Il a justifié à nouveau le départ de son parti d’un gouvernement “où c’est Monsieur Olivier Faure (premier secrétaire du PS, NDLR) qui décide et Monsieur Sébastien Lecornu qui exécute, un gouvernement où il y a une totale confusion, une politique qui désespère parce que c’est la tambouille politicienne”.

L’Etat poursuit sa lutte contre les plateformes, Shein devant le tribunal

Face au “Far West” des plateformes d’e-commerce, le gouvernement multiplie les procédures pour les mettre au pas: Shein passe devant le tribunal judiciaire de Paris mercredi et l’Etat s’apprête à assigner en justice AliExpress et Joom.Pour le géant asiatique Shein, l’État, via son avocat, réclame la suspension pour trois mois minimum du site en France et une réouverture sous conditions.Si elle n’est pas attendue mercredi, la décision du tribunal doit être rendue dans les prochains jours.Après la découverte le 31 octobre de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A sur le site de Shein, l’État a multiplié les procédures envers l’entreprise dont une assignation devant le tribunal judiciaire, qui lui vaut l’audience de mercredi.Selon le code pénal, la vente de contenu pédopornographique peut être punie de sept ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. L’absence de filtrage pour les mineurs, comme la vente d’armes, est elle passible de trois ans de prison et 75.000 euros d’amende.La procédure de mercredi n’est “pas une fin en soi”, avait expliqué le ministère de l’Economie mardi, le gouvernement étant dans son ensemble en “ordre de marche” contre “la récurrence systémique des dérives” de Shein et d’autres plateformes.- Pas seulement Shein -C’est cette même procédure d’assignation devant le tribunal judiciaire que veut utiliser le gouvernement envers deux autres plateformes, AliExpress et Joom, pour ventes de “poupées pédopornographiques”, a annoncé mercredi le ministre du Commerce Serge Papin sur TF1.L’assignation en justice est l’acte qui permet de saisir officiellement un juge civil d’un différend entre deux parties. Elle permet de notifier à une personne ou entité visée qu’une procédure judiciaire est engagée contre elle.Cette procédure sera engagée “dans les prochains jours”, a précisé le cabinet du ministre à l’AFP.”C’est un combat qui vise à protéger les consommateurs, qui vise aussi à protéger les enfants, les adolescents”, a expliqué M. Papin.Le ministre avait déjà annoncé mi-novembre le signalement à la justice par le gouvernement des plateformes AliExpress et Joom en même temps que eBay, Temu, Wish, pour la vente de produits illégaux.AliExpress avait assuré que “les annonces concernées (par le signalement) ont été retirées”, après l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris, conjointement à d’autres concernant Shein, Temu, Wish et eBay.La plateforme de commerce en ligne AliExpress est la propriété du géant technologique chinois Alibaba, tandis que Joom est une plateforme russe fondée en 2016.- “Protectionnisme” -Avec une certaine “dose de protectionnisme”, M. Papin dit vouloir protéger “notre industrie” et “nos commerçants” en mettant fin au “Far West numérique”.Selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, “l’objectif n’est pas de s’opposer au commerce pour s’opposer au commerce. On sait bien par ailleurs que beaucoup de Français commandent sur ces plateformes” qui proposent des produits à bas coût.Le gouvernement se dit conscient des difficultés liées au pouvoir d’achat des Français mais veut que les “produits qui sont vendus” sur ces plateformes soient “légaux” et “conformes”.Le gouvernement avait déjà essayé de suspendre Shein avec une procédure administrative début novembre. Le groupe avait retiré en conséquence les produits incriminés et avait été plus loin en suspendant toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers, sa place de marché (ou “marketplace”), ainsi que celles hors habillement. Une première “victoire” selon le gouvernement.L’entreprise fondée en Chine en 2012 mais basée à Singapour a ouvert un magasin au grand magasin BHV à Paris début novembre et prévoit d’en ouvrir cinq autres en France. mvn-ole-hrc-led/ak/eb

Bavuma relishes history and memories in 2-0 Test sweep of IndiaWed, 26 Nov 2025 10:28:29 GMT

Skipper Temba Bavuma said his South Africa team had written their names in history after romping to a 2-0 Test whitewash in India on Wednesday.The world champions thrashed the hosts by 408 runs in the second match in Guwahati for their first series win on Indian soil since 2000 and only second ever.Asked to compare …

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