Perpétuité pour l’anesthésiste Péchier, “le criminel du siècle”

Trente patients empoisonnés, dont 12 sont morts: au terme d’un exceptionnel procès de trois mois et demi, l’anesthésiste Frédéric Péchier a été condamné jeudi à Besançon à la prison à perpétuité pour l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés, un verdict contre lequel il va faire appel.”Douze morts, 18 rescapés: c’est le plus grand criminel du siècle, un des plus grands criminels de l’histoire judiciaire française”, a commenté Stéphane Giuranna, avocat de nombreuses parties civiles, estimant que le verdict “ne pouvait pas être autrement”.La peine est assortie d’une période de sûreté de 22 ans. “Vous allez être incarcéré immédiatement”, a lancé au condamné la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Le praticien, qui comparaissait libre devant les assises du Doubs, n’avait jamais été détenu depuis le début de l’enquête en 2017. Il lui est interdit aussi “d’exercer la profession de médecin à titre définitif”. La cour a suivi l’accusation, qui avait requis la réclusion à perpétuité contre l’ancien médecin star de 53 ans, coupable selon elle d’avoir “utilisé la médecine pour tuer”. A l’inverse, son avocat Randall Schwerdorffer avait demandé à la cour de l’acquitter “purement et simplement”, faute de preuves irréfutables. Ce dernier a réaffirmé jeudi être convaincu de l’innocence de son client et annoncé qu’il allait faire appel et “demander sa remise en liberté”. “C’est la fin d’un cauchemar”, a déclaré Sandra Simard, l’une des victimes. “On passera Noël un peu plus tranquilles”, a réagi une autre victime, Jean-Claude Gandon.L’ensemble de la famille de l’anesthésiste était venue le soutenir. Ses filles, en larmes après l’annonce des premiers verdicts de culpabilité, ont quitté la salle. Leur père est lui resté impassible, le regard fixe, le visage fermé à l’annonce de la sentence.”C’est quelqu’un de très réservé, qui n’est pas très expansif sur ses émotions”, a dit M. Schwerdorffer.- “Je ne suis pas un empoisonneur” -Ce verdict survient après 15 semaines d’audience denses, parfois techniques et souvent poignantes. Les faits ont été commis entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon, sur des patients âgés de 4 à 89 ans.Lorsque la parole lui a été donnée une dernière fois lundi, Frédéric Péchier a à nouveau clamé son innocence. “Je ne suis pas un empoisonneur”, a-t-il affirmé.Selon l’accusation, le praticien a pollué des poches de perfusion avec différents produits pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients opérés par des confrères. Son objectif: “Atteindre psychologiquement” des soignants avec lesquels il était en conflit et “nourrir sa soif de puissance”, selon le parquet.Après avoir réfuté cette thèse pendant l’instruction, Frédéric Péchier a finalement admis, au cours du procès, qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé. Mais il a constamment répété que ce n’était pas lui.- En attente d’explications -Le procès a alterné témoignages déchirants de victimes et échanges tendus avec un accusé décrit tantôt comme un tueur en série dénué d’empathie, tantôt comme un “homme détruit”.Cassant et inflexible lors des interrogatoires, l’accusé a versé des larmes le 5 décembre en évoquant sa tentative de suicide en 2021, mais il s’est montré impassible pendant la lourde charge menée à son encontre la semaine dernière par les deux représentantes de l’accusation.Si le verdict est un soulagement pour les victimes, des questions restent ouvertes. On s’est senti “ému et soulagé” que “papa soit reconnu victime”, a déclaré Olivier Py. Mais le procès en appel, “ça va être dur (…) on repart à zéro”.Me Frédéric Berna a regretté que Frédéric Péchier n’ait pas avoué. “On a pu avoir éventuellement l’espoir que l’humanité lui revienne et qu’il soit en mesure de livrer quelques explications”, a déclaré l’avocat de parties civiles. “Je crois que sa seule porte de sortie digne aujourd’hui (…)  ce serait qu’il se résigne à nous dire: +voilà pourquoi je l’ai fait, voilà ce que j’ai fait, voilà ce qui s’est passé dans ma tête+.”Archibald Celeyron, avocat du père de Tedy, la plus jeune victime âgée de 4 ans à l’époque, a dit lui aussi espérer obtenir “des explications” lors du procès en appel, afin de de savoir “pourquoi il a empoisonné ces personnes”.

Perpétuité pour l’anesthésiste Péchier, “le criminel du siècle”

Trente patients empoisonnés, dont 12 sont morts: au terme d’un exceptionnel procès de trois mois et demi, l’anesthésiste Frédéric Péchier a été condamné jeudi à Besançon à la prison à perpétuité pour l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés, un verdict contre lequel il va faire appel.”Douze morts, 18 rescapés: c’est le plus grand criminel du siècle, un des plus grands criminels de l’histoire judiciaire française”, a commenté Stéphane Giuranna, avocat de nombreuses parties civiles, estimant que le verdict “ne pouvait pas être autrement”.La peine est assortie d’une période de sûreté de 22 ans. “Vous allez être incarcéré immédiatement”, a lancé au condamné la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Le praticien, qui comparaissait libre devant les assises du Doubs, n’avait jamais été détenu depuis le début de l’enquête en 2017. Il lui est interdit aussi “d’exercer la profession de médecin à titre définitif”. La cour a suivi l’accusation, qui avait requis la réclusion à perpétuité contre l’ancien médecin star de 53 ans, coupable selon elle d’avoir “utilisé la médecine pour tuer”. A l’inverse, son avocat Randall Schwerdorffer avait demandé à la cour de l’acquitter “purement et simplement”, faute de preuves irréfutables. Ce dernier a réaffirmé jeudi être convaincu de l’innocence de son client et annoncé qu’il allait faire appel et “demander sa remise en liberté”. “C’est la fin d’un cauchemar”, a déclaré Sandra Simard, l’une des victimes. “On passera Noël un peu plus tranquilles”, a réagi une autre victime, Jean-Claude Gandon.L’ensemble de la famille de l’anesthésiste était venue le soutenir. Ses filles, en larmes après l’annonce des premiers verdicts de culpabilité, ont quitté la salle. Leur père est lui resté impassible, le regard fixe, le visage fermé à l’annonce de la sentence.”C’est quelqu’un de très réservé, qui n’est pas très expansif sur ses émotions”, a dit M. Schwerdorffer.- “Je ne suis pas un empoisonneur” -Ce verdict survient après 15 semaines d’audience denses, parfois techniques et souvent poignantes. Les faits ont été commis entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon, sur des patients âgés de 4 à 89 ans.Lorsque la parole lui a été donnée une dernière fois lundi, Frédéric Péchier a à nouveau clamé son innocence. “Je ne suis pas un empoisonneur”, a-t-il affirmé.Selon l’accusation, le praticien a pollué des poches de perfusion avec différents produits pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients opérés par des confrères. Son objectif: “Atteindre psychologiquement” des soignants avec lesquels il était en conflit et “nourrir sa soif de puissance”, selon le parquet.Après avoir réfuté cette thèse pendant l’instruction, Frédéric Péchier a finalement admis, au cours du procès, qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé. Mais il a constamment répété que ce n’était pas lui.- En attente d’explications -Le procès a alterné témoignages déchirants de victimes et échanges tendus avec un accusé décrit tantôt comme un tueur en série dénué d’empathie, tantôt comme un “homme détruit”.Cassant et inflexible lors des interrogatoires, l’accusé a versé des larmes le 5 décembre en évoquant sa tentative de suicide en 2021, mais il s’est montré impassible pendant la lourde charge menée à son encontre la semaine dernière par les deux représentantes de l’accusation.Si le verdict est un soulagement pour les victimes, des questions restent ouvertes. On s’est senti “ému et soulagé” que “papa soit reconnu victime”, a déclaré Olivier Py. Mais le procès en appel, “ça va être dur (…) on repart à zéro”.Me Frédéric Berna a regretté que Frédéric Péchier n’ait pas avoué. “On a pu avoir éventuellement l’espoir que l’humanité lui revienne et qu’il soit en mesure de livrer quelques explications”, a déclaré l’avocat de parties civiles. “Je crois que sa seule porte de sortie digne aujourd’hui (…)  ce serait qu’il se résigne à nous dire: +voilà pourquoi je l’ai fait, voilà ce que j’ai fait, voilà ce qui s’est passé dans ma tête+.”Archibald Celeyron, avocat du père de Tedy, la plus jeune victime âgée de 4 ans à l’époque, a dit lui aussi espérer obtenir “des explications” lors du procès en appel, afin de de savoir “pourquoi il a empoisonné ces personnes”.

US imposes sanctions on two more ICC judges for Israel probe

The United States on Thursday imposed sanctions on two more judges of the International Criminal Court after they rejected a challenge by Israel which sought to end a war crimes probe in Gaza.Secretary of State Marco Rubio, who had already ordered sanctions on judges and prosecutors in the case, explicitly linked the new sanctions to a vote Monday in which the judges sided with the majority and upheld arrest warrants for Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and former defense minister Yoav Gallant.”We will not tolerate ICC abuses of power that violate the sovereignty of the United States and Israel and wrongly subject US and Israeli persons to the ICC’s jurisdiction,” Rubio said in a statement.”We will continue to respond with significant and tangible consequences to the ICC’s lawfare and overreach,” he wrote.It brings the number of ICC judges sanctioned by the Trump administration to at least eight, along with at least three prosecutors including chief prosecutor Karim Khan.The Hague-based ICC responded that it “strongly rejects” the fresh sanctions.The measures are “a flagrant attack against the independence of an impartial judicial institution,” the ICC said in a statement.The judges newly slapped with sanctions were Gocha Lordkipanidze, formerly Georgia’s justice minister, and Erdenebalsuren Damdin of Mongolia.The sanctions ban the judges from entering the United States and block property or financial transactions with them in the world’s largest economy.Lordkipanidze was formerly an adjunct professor at Columbia University in New York.Monday’s 44-page ruling upheld the decision to investigate alleged war crimes committed by Israel in Gaza.Netanyahu and Gallant both face accusations of war crimes and crimes against humanity in the relentless Israeli offensive in the Palestinian territory launched after the October 7, 2023 attack by Hamas.Neither the United States nor Israel are parties to the ICC, which was set up in 2022 as a court of last resort when countries do not have adequate legal systems to ensure accountability.Virtually all other Western democracies support the ICC.

US, Qatar, Turkey, Egypt to hold Gaza talks in Miami

US President Donald Trump’s special envoy Steve Witkoff will hold talks with senior officials from Qatar, Egypt and Turkey in Miami on Friday on the next phase of the Gaza ceasefire deal, a White House official told AFP.Under the second stage, Israel is supposed to withdraw from its positions in Gaza, an interim authority is to govern the Palestinian territory instead of Hamas, and an international stabilization force is to be deployed.But progress has so far been slow in moving to the following phase of October’s agreement between Israel and Hamas, which was brokered by Washington and its regional allies.Turkey said Foreign Minister Hakan Fidan would attend the talks. Qatari Prime Minister Mohammed bin Abdul Rahman al-Thani and Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty would also be there, the Axios news outlet reported.”Turkey will continue to fight determinedly on every front to ensure that what is happening in Gaza is not forgotten, that justice is served,” Turkish President Recep Tayyip Erdogan said during a speech on Wednesday.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu is expected to meet Trump at his Mar-a-Lago resort in Florida on December 29, Axios said, as the US president pushes for a longer-term deal.Trump said in a televised address to the nation on Wednesday that the Gaza truce had brought peace to the Middle East “for the first time in 3,000 years.”But the ceasefire remains fragile with both sides alleging violations, and mediators fearing that Israel and Hamas alike are playing for time.Israel said it had struck and killed the head of weapons production in Hamas’s military wing in the Gaza Strip last weekend, a move that reportedly sparked Trump to warn of jeopardizing the truce.Witkoff and Trump’s son-in-law Jared Kushner played a key role in the shuttle diplomacy that led to the deal to end the Gaza war, which was sparked by Hamas’s October 2023 attack on Israel.The US pair are also involved in talks to end Russia’s invasion of Ukraine, and will meet Russian officials in Miami over the weekend.

US, Qatar, Turkey, Egypt to hold Gaza talks in Miami

US President Donald Trump’s special envoy Steve Witkoff will hold talks with senior officials from Qatar, Egypt and Turkey in Miami on Friday on the next phase of the Gaza ceasefire deal, a White House official told AFP.Under the second stage, Israel is supposed to withdraw from its positions in Gaza, an interim authority is to govern the Palestinian territory instead of Hamas, and an international stabilization force is to be deployed.But progress has so far been slow in moving to the following phase of October’s agreement between Israel and Hamas, which was brokered by Washington and its regional allies.Turkey said Foreign Minister Hakan Fidan would attend the talks. Qatari Prime Minister Mohammed bin Abdul Rahman al-Thani and Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty would also be there, the Axios news outlet reported.”Turkey will continue to fight determinedly on every front to ensure that what is happening in Gaza is not forgotten, that justice is served,” Turkish President Recep Tayyip Erdogan said during a speech on Wednesday.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu is expected to meet Trump at his Mar-a-Lago resort in Florida on December 29, Axios said, as the US president pushes for a longer-term deal.Trump said in a televised address to the nation on Wednesday that the Gaza truce had brought peace to the Middle East “for the first time in 3,000 years.”But the ceasefire remains fragile with both sides alleging violations, and mediators fearing that Israel and Hamas alike are playing for time.Israel said it had struck and killed the head of weapons production in Hamas’s military wing in the Gaza Strip last weekend, a move that reportedly sparked Trump to warn of jeopardizing the truce.Witkoff and Trump’s son-in-law Jared Kushner played a key role in the shuttle diplomacy that led to the deal to end the Gaza war, which was sparked by Hamas’s October 2023 attack on Israel.The US pair are also involved in talks to end Russia’s invasion of Ukraine, and will meet Russian officials in Miami over the weekend.

Lula open to mediate between US, Venezuela to ‘avoid armed conflict’

Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva said Thursday he was willing to mediate between the United States and Venezuela to “avoid armed conflict.”Lula, one of Latin America’s most influential leaders, told reporters that Brazil was “very worried” about the mounting crisis between Venezuela and the United States.The 80-year-old leftist said he had told US President Donald Trump that “things wouldn’t be resolved by shooting, that it was better to sit down around a table to find a solution.”He said he had offered Brazil’s help to both leaders to “avoid an armed conflict here in Latin America” and may speak to Trump again before Christmas to reinforce this offer “so that we can have a diplomatic agreement and not a fratricidal war.” “I am at the disposal of both Venezuela and the US to contribute to a peaceful solution on our continent.”Trump’s administration accuses Venezuela’s Nicolas Maduro of leading a drug trafficking cartel.Washington has carried out deadly strikes on alleged drug-trafficking boats, seized an oil tanker and slapped sanctions on Maduro’s relatives.Trump has also overseen a major military deployment off the coast of Venezuela, and this week declared a blockade of “sanctioned oil vessels” to and from Caracas.Maduro claims the US seeks regime change instead of its stated goal of stopping drug trafficking.Lula said he was concerned about what was behind the US campaign.”It can’t just be about overthrowing Maduro. What are the other interests that we don’t yet know about?” he said, adding he did not know if it was about Venezuela’s oil, or critical minerals, or rare earths.”Nobody ever says concretely why this war is necessary.”

Lula dit qu’il mettra son veto à la loi qui réduirait la peine de prison de Bolsonaro

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé jeudi qu’il mettrait son veto à la loi adoptée mercredi par le Parlement, qui réduirait la peine de prison de l’ancien président Jair Bolsonaro, condamné pour tentative de coup d’Etat.”Lorsqu’elle arrivera sur mon bureau, j’y mettrai mon veto. Ce n’est un secret pour personne”, a déclaré Lula lors d’une conférence de presse à Brasilia, quelques heures après le feu vert du Sénat à la proposition de loi adoptée la semaine dernière par la Chambre basse.L’ex-président d’extrême droite (2019-2022) a été condamné à 27 ans de prison pour avoir tenté, en 2022, d’empêcher l’accession au pouvoir de Lula. Si la nouvelle loi est appliquée, sa peine effective pourrait être réduite à deux ans et quatre mois.Le veto présidentiel pourrait cependant être annulé par le Parlement.”J’ai le droit de mettre mon veto, et ensuite ils ont le droit de l’annuler ou pas. C’est le jeu”, a reconnu Lula.M. Bolsonaro, 70 ans, a commencé à purger sa peine fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia. En l’état, il pourrait demeurer incarcéré environ huit ans avant de bénéficier d’un éventuel aménagement de sa peine, selon le Tribunal d’exécution des peines de la capitale brésilienne.Le nouveau texte prévoit également d’accorder la liberté conditionnelle à des dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes avaient saccagé le Parlement, le palais présidentiel et la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour déloger du pouvoir le président actuel de gauche Lula, une semaine après son investiture.- “Possible” -Au sein d’un Parlement à forte majorité conservatrice, les bolsonaristes tentent en vain depuis février de faire voter un texte permettant à Jair Bolsonaro de bénéficier d’une amnistie totale.Mais à l’approche des vacances parlementaires de fin d’année, ils ont estimé que la réduction de sa peine constituait “une première étape”.”Ce n’est pas exactement ce qu’on souhaitait, ce n’est pas pour cela que nous nous battions, mais c’est ce qui était possible dans ce contexte”, a dit mercredi après le vote le sénateur Flavio Bolsonaro, fils de l’ex-président, qui l’a désigné comme candidat à l’élection présidentielle de 2026.La semaine dernière, la proposition de loi avait été approuvée par les députés à l’issue d’une séance houleuse et avait suscité de nombreuses critiques. Des manifestations contre la mesure dimanche ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs grandes villes du pays.Ce vote avait permis une levée de mesures américaines, dont certains droits de douane et des sanctions à l’encontre du juge Alexandre de Moraes qui avait condamné Jair Bolsonaro, allié de Donald Trump.Le procès de l’ex-président, au centre de la crise entre les Etats-Unis de Donald Trump et le Brésil de Lula, avait entraîné l’imposition de droits de douane américains de 40% sur certains produits brésiliens. En septembre, à l’issue d’un procès historique qualifié par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, Jair Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d’être le leader d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour son maintien au pouvoir malgré sa défaite à la présidentielle de 2022.Selon l’accusation, ce projet, qui prévoyait l’assassinat de Lula après son élection au second tour, a échoué faute de soutien du haut commandement militaire.