Trump défend le prince héritier saoudien sur l’assassinat de Khashoggi

En plus d’offrir à “MBS” une spectaculaire réhabilitation diplomatique assortie d’importants accords dans la défense et l’énergie, Donald Trump a défendu avec vigueur mardi le prince héritier saoudien concernant l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.Ce dernier a obtenu plusieurs faveurs du président des Etats-Unis, comme la désignation de l’Arabie saoudite comme “allié majeur non-membre …

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Macédoine du Nord : début du procès de l’incendie tragique d’une discothèque

Le procès de 35 personnes accusées d’avoir joué un rôle dans l’incendie d’une discothèque en Macédoine du Nord qui a fait 63 morts s’est ouvert mercredi, premier d’une longue série de jours d’audience où seront étudiés les multiples omissions à la sécurité du lieu.Le feu a pris dans la nuit du 15 au 16 mars …

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Foot: une ex-joueuse de Montpellier assure avoir reçu des bananes comme cadeau d’adieu

Des fruits symbole du racisme ordinaire: l’ex-joueuse de Montpellier, l’Australienne Mary Fowler, affirme dans un livre avoir reçu, ainsi qu’une autre joueuse noire de l’équipe du sud de la France, des bananes en guise de cadeau d’adieu de la part d’une coéquipière. Sollicité, le club n’était pas joignable immédiatement mercredi.La joueuse internationale australienne de 22 ans, qui évolue désormais à Manchester City, évoque cette scène dans un livre publié cette semaine intitulé “Bloom”. Après deux ans passés à Montpellier, de 2020 à 2022, lors de la présentation de leur dernier match à domicile, les joueuses de l’équipe ont alors reçu des fleurs, raconte Mary Fowler. Toutes, sauf elle et sa coéquipière néerlandaise Ashleigh Weerden, dont les noms n’avaient pas non plus été mentionnés lors de la cérémonie, assure-t-elle.”Ensuite, quand nous sommes rentrées dans le vestiaire, certaines de nos coéquipières se demandaient pourquoi nous n’avions pas reçu de fleurs. Nous avons haussé les épaules, tout aussi perplexes qu’elles” poursuit-elle. “Quelques filles ont trouvé cela drôle puis l’une des autres joueuses est venue et a donné à mon amie et à moi des bananes, disant : ‘Tiens, prends celles-ci.’ C’était la cerise sur le gâteau”.Mary Fowler, –qui ne donne pas le nom de cette coéquipière dans le livre–, assure avoir discuté de l’incident depuis avec Ashleigh Weerden. “Ne pas recevoir de fleurs était une chose, mais en tant que deux des six filles noires dans l’équipe, recevoir des bananes n’était pas quelque chose que je pouvais prendre à la légère et oublier. Était-ce un accident ? Était-ce la seule chose dans le vestiaire qu’elle pouvait nous donner ? Avait-elle de bonnes intentions ?”, s’interroge-t-elle dans son livre.”J’ai essayé de le justifier de multiples façons, en cherchant le moindre indice expliquant une erreur honnête. Mais quand j’ajoute les nombreuses autres fois au club où nous nous sommes senties de la même manière, il était difficile de le voir simplement comme une erreur”, analyse-t-elle.Au-delà de cet incident, l’attaquante australienne évoque plus globalement son mal-être pendant ses deux années passées dans le club du sud de la France assurant même avoir songé à “arrêter le football”. Elle estime également avoir été mal prise en charge par l’équipe médicale de Montpellier après avoir fait part de douleurs thoraciques. Selon son récit, le médecin du club lui avait fait un contrôle de cinq minutes, lui avait donné des anti-inflammatoires et lui avait dit qu’elle pouvait continuer à jouer. “Ce n’était pas exactement le contrôle que j’espérais”, écrit-elle.

La Bourse de Paris termine en légère baisse, prudente avant les résultats de Nvidia

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse de 0,18% mercredi, dans un marché prudent à quelques heures de la publication très attendue des résultats du géant américain des puces électroniques Nvidia.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 14,16 points à 7.953,77 points.Mardi, l’indice avait chuté de 151,09 points (-1,86%), déjà plombé par l’inquiétude grandissante autour de la valorisation des géants de l’intelligence artificielle.Nvidia est “connu pour donner des prévisions ambitieuses et le marché y sera particulièrement attentif”, explique Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique de Lombard Odier AM.La publication des résultats du groupe, la première capitalisation boursière du monde (environ 4.500 milliards de dollars), est devenue “un événement macroéconomique”, souligne l’économiste.Plus globalement, les titres des groupes technologiques ont porté les marchés financiers ces derniers mois, poussés par les espoirs que l’intelligence artificielle ouvre la voie à un nouveau cycle de croissance.Il y a encore cinq ans, “les entreprises du secteur de l’intelligence artificielle représentaient 5% de la capitalisation boursière totale” de l’indice boursier MSCI World, qui regroupe plus de 1.600 entreprises cotées dans une vingtaine de pays développés, explique Florian Ielpo. “En 2025, c’est 30%, alors que le nombre d’entreprises n’a pas changé”, illustre-t-il.Air France-KLM lorgne sur TAP Air PortugalAir France-KLM (+2,85% à 9,52 euros), qui souhaite renforcer ses liaisons vers l’Amérique du Sud, a officialisé mercredi son intérêt pour la privatisation de la compagnie TAP Air Portugal, convoitée par d’autres groupes aériens européens.Vivendi chute en BourseVivendi a perdu 13,61% mercredi à 2,31 euros, après qu’a été révélé que l’avocat général de la Cour de cassation préconisait de “casser” l’arrêt de la Cour d’appel de Paris estimant en avril dernier que la société Vivendi était “contrôlée de fait” par Vincent Bolloré.L’enjeu de l’arrêt de la Cour de cassation, qui sera rendu fin novembre, est de savoir si oui ou non M. Bolloré contrôle la société Vivendi, auquel cas il devrait indemniser les petits actionnaires en rachetant les titres restants, à hauteur de plusieurs milliards d’euros. Si l’avis de l’avocat général était suivi, ce serait “un scandale”, a réagi auprès de l’AFP Catherine Berjal, associée gérante de Ciam, fonds actionnaire minoritaire de la société qui conteste depuis le début l’opération de scission, faisant savoir que le fonds porterait l’affaire “devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)”, le cas échéant. Vers une reprise de cotation pour UbisoftLe géant français des jeux vidéo Ubisoft reprendra sa cotation à la Bourse de Paris “au plus tard” vendredi, “à l’ouverture des marchés”, et communiquera ses résultats du premier semestre d’ici là, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La COP30 s’écharpe sur la définition du genre

Loin des désaccords sur les énergies fossiles, un sujet parallèle vient compliquer les négociations à la COP30 de Belem au Brésil : la question du genre, objet de désaccords entre participants sur sa définition.L’enjeu est l’adoption d’un plan d’action destiné à prendre en compte les différences de sexe dans le changement climatique. Mais plusieurs Etats, dont le Paraguay, l’Argentine, l’Iran, le Vatican, l’Indonésie et la Malaisie, cherchent à bloquer toute reconnaissance des personnes trans et non-binaires en ajoutant leurs propres définitions du sexe dans des notes de bas de page.Une méthode qui risque d’instaurer un “dangereux précédent” dans les COP, selon un négociateur qui craint que chaque pays ne fasse ainsi sur d’autres sujets, en négociation dans les conférences de l’ONU.Selon le Vatican par exemple, la vision de genre doit être “fondée sur l’identité sexuelle biologique, masculine ou féminine”, position similaire à celle des autres détracteurs.L’Argentine a de son côté fait marche arrière en matière de politiques d’égalité des sexes et de droits des personnes LGBT, et s’en est prise au “cancer” du “wokisme” sous la présidence de Javier Milei, proche allié du président américain Donald Trump.- “Ridicule” -“C’est devenu assez ridicule, nous avons six notes de bas de page actuellement, est-ce qu’on devrait en avoir 90?” s’est plaint auprès de l’AFP une source proche des négociations, évoquant “la frustration” de certains participants. La secrétaire à l’Environnement du Mexique Alicia Barcena, un pays dirigé par la présidente progressiste Claudia Sheinbaum, a confié à l’AFP pour sa part: “Nous ne sommes absolument pas d’accord avec ce que certains pays introduisent dans les notes”.”Nous avons l’impression de reculer, alors que nous ne devrions jamais reculer”, a-t-elle ajouté.La question est devenue si sensible que la présidence brésilienne de la COP30 l’a retirée des négociations techniques pour la porter au niveau politique. Elle est désormais entre les mains des ministres, chargés de trouver un compromis.”Si chaque participant pouvait ajouter des notes de bas de page à des termes fondamentaux tels que +financement+, +ambition+ ou +équité+, il ne resterait plus rien à négocier, seulement une fragmentation”, argue Bridget Burns, directrice exécutive de l’Organisation des femmes pour l’environnement et le développement.- Femmes touchées de manière disproportionnelle -“L’égalité des sexes est un principe convenu dans le cadre de cette convention, qui ne nécessite aucune qualification”, ajoute-t-elle.D’autant que selon une source proche des négociations, il n’est pas nécessaire de revoir la définition car les participants peuvent déjà interpréter les décisions en fonction de leur situation nationale.Une voie de sortie possible, selon cette source, serait que les pays opposés fassent des déclarations après l’adoption d’une décision, afin de s’assurer que leurs positions soient reflétées dans le compte-rendu officiel.Selon l’ONU, les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par les effets du changement climatique. Dans les pays les plus pauvres, ce sont souvent elles qui cherchent l’eau ou préparent les repas, elles ont des emplois plus précaires, elles ont moins accès au crédit ou aux assurances. Quand un désastre climatique frappe, elles ont moins de protection que les hommes.Pourtant, malgré des décennies d’engagements, les femmes ne représentent que 35 % des délégués à la COP30 à Belém, selon l’Organisation des femmes pour l’environnement et le développement (WEDO).

Taxe foncière: tollé politique, le gouvernement promet un prochain “point d’étape”

Critiqué de toutes parts, le gouvernement a promis mercredi de faire “un point d’étape” dans “quelques mois” sur l’augmentation de la taxe foncière, une mesure technique annoncée mardi soir et qui devrait concerner 7,4 millions de logements en 2026.”On se réserve le droit d’interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois, lors d’un point d’étape”, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Elle a expliqué que cette augmentation correspondait à “un recalcul qui a été fait de façon automatique” des critères de “confort” des logements. Payée par quelque 32 millions de propriétaires, la taxe foncière repose, en plus de la surface en mètres carrés, sur des critères dits “de confort” tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement.La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte et, mécaniquement, le montant de la taxe.Aussitôt annoncée, cette hausse imprévue et qui doit être signifiée aux personnes concernées par courrier de la Direction générale des Finances publiques, a suscité un tollé sur tout l’échiquier politique. Et même au sein du camp gouvernemental. Lors du Congrès des maires de France, l’ancien Premier ministre macroniste Gabriel Attal a plaidé pour “l’abandon” de cette hausse de taxe foncière. “On a plutôt besoin de faire en sorte que les Français puissent devenir propriétaires plutôt que de leur mettre des bâtons dans les roues”, a-t-il insisté. Le patron du parti Renaissance a également estimé que s'”il y a beaucoup de choses qui ont été réussies ces dernières années d’un point de vue économique”, l’immobilier et le logement, “objectivement, c’est un échec”.Premier à réagir, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déploré de son côté que les propriétaires soient “devenus les vaches à lait” du gouvernement qui a, selon lui, “essayé en catimini d’imposer cette mesure dans le dos de la représentation nationale”.Dénonçant un “coup dans le dos porté aux propriétaires français”, le responsable d’extrême droite qui s’exprimait en marge du salon Milipol a appelé “solennellement le Premier ministre à renoncer à cette mesure”.”Nous nous opposons totalement à cette nouvelle trouvaille qui vise encore une fois à prendre de l’argent dans la poche des Français et des Françaises et à refuser de faire contribuer les plus riches de ce pays”, a déclaré pour sa part la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, en visite au Congrès des maires. arz-hd-lum-leo/jmt/eb

Taxe foncière: tollé politique, le gouvernement promet un prochain “point d’étape”

Critiqué de toutes parts, le gouvernement a promis mercredi de faire “un point d’étape” dans “quelques mois” sur l’augmentation de la taxe foncière, une mesure technique annoncée mardi soir et qui devrait concerner 7,4 millions de logements en 2026.”On se réserve le droit d’interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois, lors d’un point d’étape”, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Elle a expliqué que cette augmentation correspondait à “un recalcul qui a été fait de façon automatique” des critères de “confort” des logements. Payée par quelque 32 millions de propriétaires, la taxe foncière repose, en plus de la surface en mètres carrés, sur des critères dits “de confort” tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement.La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte et, mécaniquement, le montant de la taxe.Aussitôt annoncée, cette hausse imprévue et qui doit être signifiée aux personnes concernées par courrier de la Direction générale des Finances publiques, a suscité un tollé sur tout l’échiquier politique. Et même au sein du camp gouvernemental. Lors du Congrès des maires de France, l’ancien Premier ministre macroniste Gabriel Attal a plaidé pour “l’abandon” de cette hausse de taxe foncière. “On a plutôt besoin de faire en sorte que les Français puissent devenir propriétaires plutôt que de leur mettre des bâtons dans les roues”, a-t-il insisté. Le patron du parti Renaissance a également estimé que s'”il y a beaucoup de choses qui ont été réussies ces dernières années d’un point de vue économique”, l’immobilier et le logement, “objectivement, c’est un échec”.Premier à réagir, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déploré de son côté que les propriétaires soient “devenus les vaches à lait” du gouvernement qui a, selon lui, “essayé en catimini d’imposer cette mesure dans le dos de la représentation nationale”.Dénonçant un “coup dans le dos porté aux propriétaires français”, le responsable d’extrême droite qui s’exprimait en marge du salon Milipol a appelé “solennellement le Premier ministre à renoncer à cette mesure”.”Nous nous opposons totalement à cette nouvelle trouvaille qui vise encore une fois à prendre de l’argent dans la poche des Français et des Françaises et à refuser de faire contribuer les plus riches de ce pays”, a déclaré pour sa part la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, en visite au Congrès des maires. arz-hd-lum-leo/jmt/eb

Matildas’ Fowler says French club teammate gave her bananas

Australia and Manchester City winger Mary Fowler has claimed a teammate at French club Montpellier gave her and another black player bananas as a farewell gift.In a book released this week, “Bloom”, the 22-year-old speaks of her unhappiness in southern France, saying she even pondered leaving the game altogether.Fowler, who left Montpellier in 2022 at the age of 19 after a two-year stay, said the team held a presentation after their final home game at which flowers were handed out to departing players.But she said neither she nor her friend, Dutch winger Ashleigh Weerden, were mentioned at the ceremony.”Afterwards, when we got inside the changing room, some of our teammates questioned why we hadn’t received any flowers. We shrugged our shoulders, just as clueless as they were,” she wrote.”A few of the girls laughed about it and then one of the other players came over and handed my friend and me some bananas, saying, ‘Here, have these.’ That was the cherry on top.”Fowler said she and Weerden had discussed the alleged incident since.”Not receiving flowers was one thing, but as two of only six black girls in the squad, receiving bananas wasn’t something I could laugh off and forget about. “Was it an accident? Was it the only thing in the dressing room she could give us? Did she mean well by it?,” she wrote.- ‘Holding those bananas’ -“I’ve tried to justify it in many different ways, trying to find any indication that it was an honest mistake. But when I add in the many other times at the club when we were left feeling a similar way, it was hard to see it as merely a simple error.”Fowler said she wished they had done something at the time “to stand up for ourselves”.”But instead we just sat there holding those bananas.”Fowler described a struggle with loneliness at Montpellier and said she “genuinely considered quitting football” there.The Matildas star recounted how the Australia team doctor had told her to get her heart checked out before playing again after she experienced chest pains when running. But she claimed the Montpellier doctor gave her a five-minute check-up and some anti-inflammatory tablets, and told her she was fine to keep playing.”It wasn’t exactly the check-up I’d been hoping for,” she said, adding that a young physiotherapist at the club later told her that the coaching staff thought she was making up the pain to avoid playing.Fowler said more extensive heart checks had since concluded that the chest pain was most likely a muscular or skeletal issue.The Australian player said she and Weerden were also questioned by the coach for driving home together.  “She’d answer that we were friends and I didn’t have my driver’s licence yet. Moments like these made it hard for us to not notice we were being treated differently to other players.”AFP has contacted Montpellier for a comment.