Inquiétude face à de nouvelles pluies prévues en Indonésie et au Sri Lanka

Des pluies attendues jeudi font craindre de nouveaux dégâts en Indonésie et au Sri Lanka, déjà durement touchés par les inondations qui ont fait plus de 1.500 morts dans quatre pays.En Indonésie, l’agence météorologique a averti que les trois provinces de Sumatra les plus touchées connaîtraient des pluies “modérées à fortes” entre jeudi et vendredi.L’agence …

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A Westminster, le président allemand cite le groupe Oasis pour parler des relations post-Brexit

“Don’t look back in anger” (“Ne regarde pas en arrière avec colère”) : le président allemand Frank-Walter Steinmeier a cité jeudi devant le Parlement de Westminster à Londres cette chanson du groupe Oasis pour affirmer que les rancunes nées du Brexit appartiennent au passé.M. Steinmeier est arrivé mercredi au Royaume-Uni pour une visite d’Etat de …

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Hong Kong: retrait des filets de protection sur de nombreux chantiers après l’incendie meurtrier

Des ouvriers ont commencé jeudi à retirer des filets de protection sur de nombreux immeubles en chantier à Hong Kong après l’incendie meurtrier qui a ravagé la semaine dernière des tours en rénovation ayant pu être favorisé par des filets installés sur les échafaudages, selon les autorités.L’incendie qui a fait 159 morts et entraîné le …

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1.327 jours: le désespoir des familles d’employés de l’OSCE détenus en Russie

Margaryta Chabanova a fait le voyage de Kiev à Vienne pour rappeler aux 57 Etats participants de l’OSCE réunis en Conseil ministériel jeudi et vendredi que trois employés, dont son mari, sont détenus depuis trois ans et sept mois en Russie.Avec ses collègues Maksim Petrov et Vadym Golda, Dmitri Chabanov, 38 ans aujourd’hui, a été …

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Londres et Oslo vont traquer ensemble les sous-marins russes dans l’Atlantique Nord

Le Royaume-Uni et la Norvège ont signé jeudi un nouvel accord de coopération dans la défense, prévoyant d’opérer ensemble une flotte de frégates pour “traquer les sous-marins russes” en Atlantique Nord, face à l’exacerbation des tensions avec Moscou.Signé à l’occasion d’une visite au Royaume-Uni du Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre et de son ministre …

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Ukraine, commerce… Macron presse Xi, qui refuse toute responsabilité dans la guerre

Le président français Emmanuel Macron a pressé jeudi son homologue chinois Xi Jinping d’oeuvrer à la fin de la guerre en Ukraine et à corriger les déséquilibres commerciaux, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne.”La Chine soutient tous les efforts pour la paix” et “continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise” ukrainienne, a dit M. Xi. “En même temps, elle s’oppose fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque”, a-t-il ajouté alors que M. Macron n’a publiquement formulé aucun grief.Lors d’une apparition commune devant les médias, M. Macron a dit avoir “longuement évoqué” avec son homologue le conflit en Ukraine, “menace vitale pour la sécurité européenne”. “J’espère que la Chine pourra se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu”, a-t-il dit.Il avait auparavant qualifié la coopération avec la Chine de “déterminante” sur l’Ukraine. Il avait plus largement reconnu l’existence de “désaccords” avec la Chine, mais avait affirmé “la responsabilité de savoir les dépasser”.Le président chinois, accompagné de son épouse Peng Liyuan, a reçu M. Macron et son épouse Brigitte dans le cadre monumental du Palais du peuple, décor des congrès du Parti communiste chinois. Ils ont écouté les hymnes nationaux et passé en revue la garde, avant d’être salués par des enfants auxquels M. Macron a adressé un baiser de la main.Le chef de l’Etat français, arrivé mercredi soir, accompagné également par 35 dirigeants de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) et d’entreprises familiales, du luxe à l’agroalimentaire, a assisté à la signature d’un certain nombre d’accords.Il s’agit de sa quatrième visite d’Etat en Chine depuis qu’il a été élu président en 2017. Xi Jinping a lui-même été reçu en France en grande pompe en 2024 et l’Elysée présente le temps que M. Xi passera avec M. Macron d’ici à vendredi, y compris à titre privé, comme un signe de l’importance accordée à la relation.Cependant, les différends avec la France et, plus largement l’Europe, sont profonds. L’Europe voudrait voir la Chine user de son influence pour mettre fin à la guerre à ses portes.La Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordial de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou, ce que dément Pékin.- Diplomatie des pandas -Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.Les déséquilibres commerciaux constituent un autre lourd contentieux, avec les pratiques commerciales chinoises jugées déloyales, des voitures électriques à l’acier.La relation entre la Chine et l’Union européenne se caractérise par un déficit commercial massif (357 milliards de dollars) en défaveur de l’UE.M. Macron semble avoir été entendu dans son appel à plus d’investissements chinois en France et à des investissements croisés, avec un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens et qui a contribué au décollage économique de Pékin.”Nous voulons accueillir davantage de projets chinois dans le domaine des batteries, de la mobilité décarbonée, de la robotique industrielle, du photovoltaïque, de l’éolien”, a dit M. Macron. Une lettre d’intention a été signée en ce sens.”Les deux parties se sont engagées à promouvoir le développement équilibré des relations économiques et commerciales bilatérales, à accroître les investissements réciproques et à offrir un environnement commercial équitable”, a dit M. Xi, dont le pays a livré en 2025 aux Etats-Unis une intense guerre commerciale aux retombées mondiales.”L’interdépendance n’est pas un risque et la convergence d’intérêts n’est pas une menace”, a-t-il dit.M. et Mme Macron devaient quitter Pékin jeudi en fin d’après-midi à destination de Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest), où les deux couples présidentiels se retrouveront dans un cadre plus informel, comme en 2024 en France.M. Macron, populaire en Chine, aura un échange avec des étudiants tandis que son épouse se rendra à la base de recherche pour la reproduction des pandas géants. Les deux pays se sont entendus sur la poursuite de la coopération pour la conservation de l’animal emblématique, devenu quasiment ambassadeur de la Chine.

Ukraine, commerce… Macron presse Xi, qui refuse toute responsabilité dans la guerre

Le président français Emmanuel Macron a pressé jeudi son homologue chinois Xi Jinping d’oeuvrer à la fin de la guerre en Ukraine et à corriger les déséquilibres commerciaux, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne.”La Chine soutient tous les efforts pour la paix” et “continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise” ukrainienne, a dit M. Xi. “En même temps, elle s’oppose fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque”, a-t-il ajouté alors que M. Macron n’a publiquement formulé aucun grief.Lors d’une apparition commune devant les médias, M. Macron a dit avoir “longuement évoqué” avec son homologue le conflit en Ukraine, “menace vitale pour la sécurité européenne”. “J’espère que la Chine pourra se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu”, a-t-il dit.Il avait auparavant qualifié la coopération avec la Chine de “déterminante” sur l’Ukraine. Il avait plus largement reconnu l’existence de “désaccords” avec la Chine, mais avait affirmé “la responsabilité de savoir les dépasser”.Le président chinois, accompagné de son épouse Peng Liyuan, a reçu M. Macron et son épouse Brigitte dans le cadre monumental du Palais du peuple, décor des congrès du Parti communiste chinois. Ils ont écouté les hymnes nationaux et passé en revue la garde, avant d’être salués par des enfants auxquels M. Macron a adressé un baiser de la main.Le chef de l’Etat français, arrivé mercredi soir, accompagné également par 35 dirigeants de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) et d’entreprises familiales, du luxe à l’agroalimentaire, a assisté à la signature d’un certain nombre d’accords.Il s’agit de sa quatrième visite d’Etat en Chine depuis qu’il a été élu président en 2017. Xi Jinping a lui-même été reçu en France en grande pompe en 2024 et l’Elysée présente le temps que M. Xi passera avec M. Macron d’ici à vendredi, y compris à titre privé, comme un signe de l’importance accordée à la relation.Cependant, les différends avec la France et, plus largement l’Europe, sont profonds. L’Europe voudrait voir la Chine user de son influence pour mettre fin à la guerre à ses portes.La Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordial de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou, ce que dément Pékin.- Diplomatie des pandas -Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.Les déséquilibres commerciaux constituent un autre lourd contentieux, avec les pratiques commerciales chinoises jugées déloyales, des voitures électriques à l’acier.La relation entre la Chine et l’Union européenne se caractérise par un déficit commercial massif (357 milliards de dollars) en défaveur de l’UE.M. Macron semble avoir été entendu dans son appel à plus d’investissements chinois en France et à des investissements croisés, avec un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens et qui a contribué au décollage économique de Pékin.”Nous voulons accueillir davantage de projets chinois dans le domaine des batteries, de la mobilité décarbonée, de la robotique industrielle, du photovoltaïque, de l’éolien”, a dit M. Macron. Une lettre d’intention a été signée en ce sens.”Les deux parties se sont engagées à promouvoir le développement équilibré des relations économiques et commerciales bilatérales, à accroître les investissements réciproques et à offrir un environnement commercial équitable”, a dit M. Xi, dont le pays a livré en 2025 aux Etats-Unis une intense guerre commerciale aux retombées mondiales.”L’interdépendance n’est pas un risque et la convergence d’intérêts n’est pas une menace”, a-t-il dit.M. et Mme Macron devaient quitter Pékin jeudi en fin d’après-midi à destination de Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest), où les deux couples présidentiels se retrouveront dans un cadre plus informel, comme en 2024 en France.M. Macron, populaire en Chine, aura un échange avec des étudiants tandis que son épouse se rendra à la base de recherche pour la reproduction des pandas géants. Les deux pays se sont entendus sur la poursuite de la coopération pour la conservation de l’animal emblématique, devenu quasiment ambassadeur de la Chine.

New York Times sues Pentagon over restrictive media policy

The New York Times on Thursday filed a lawsuit challenging the Pentagon’s new restrictive media policy, saying it was unconstitutional and asking a court to block its implementation.US and international news outlets including AFP, AP, Fox News and the Times declined to sign the new policy in mid-October, meaning they were stripped of their Pentagon credentials.The Pentagon policy “in violation of the First Amendment seeks to restrict journalists’ ability to do what journalists have always done — ask questions of government employees and gather information to report stories that take the public beyond official pronouncements,” according to the Times’ complaint.”If and when they do and then publish anything that has not been approved by Pentagon officials, the policy permits those officials to, at any time and without any standards to guide their decisions, immediately suspend and ultimately revoke those journalists'” badges, it says.The new policy is the latest in a series of moves aimed at restricting journalists’ access to information from the Pentagon, the nation’s single largest employer with a budget in the hundreds of billions of dollars per year.The Defense Department announced earlier this year that eight media organizations including the Times, the Washington Post, CNN, NBC and NPR had to vacate their dedicated office spaces in the Pentagon, alleging that there was a need to create room for other — predominantly conservative — outlets.It also required journalists to be accompanied by official escorts if they go outside a limited number of areas in the Pentagon — another new restriction on the press — and has only held a limited number of briefings for journalists this year.The journalists who refused to sign the media policy have been replaced by media personalities friendly to the Trump administration, who were invited to attend the Pentagon press secretary’s first on-camera briefing this week while outlets that had their credentials stripped were barred from the event.

Christophe Gleizes condamné en Algérie: sa famille espère une grâce, Macron promet d’agir

Les proches du journaliste français Christophe Gleizes espèrent une grâce du président algérien après la confirmation en appel de sa condamnation à sept ans de prison en Algérie, tandis que l’Elysée a promis jeudi de continuer à “agir” pour “obtenir sa libération”.”On appelle à la grâce présidentielle, on appelle à la libération dès demain”, a déclaré sur France Inter Maxime Gleizes, frère cadet du seul journaliste français incarcéré à l’étranger. La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme” du journaliste sportif de 36 ans, emprisonné depuis juin. Son avocat français, Me Emmanuel Daoud, fustige un “dossier vide” et des accusations “obscènes et ridicules”.”On ne baissera pas les bras. On va continuer à se battre. C’est d’ailleurs l’état d’esprit de Christophe que j’ai vu ce (jeudi) matin en prison”, a assuré à l’AFP Me Daoud, qui qualifie le verdict de “farce judiciaire”.”Avec la diplomatie entre la France et l’Algérie qui semblait s’apaiser, on avait beaucoup d’espoir (…) On a cru à sa libération hier soir, et là, on a ce sentiment d’avoir été menés en bateau”, a déploré Maxime Gleizes. “Mais on est encore là (…) et donc on se mobilise”, a-t-il ajouté.L’Elysée a, de son côté, promis de continuer à “agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais”, faisant part de la “profonde inquiétude” d’Emmanuel Macron.La mère de Christophe Gleizes, Sylvie Godard, a confirmé s’en remettre au président français. “Nous attendons vraiment d’abord de le rencontrer dans les prochains jours et de voir avec lui quelles sont les voies possibles et les stratégies à mettre en place”, a-t-elle indiqué sur RFI.Le journaliste dispose d’une semaine pour se pourvoir en cassation. Selon Me Daoud, un tel pourvoi n’empêcherait pas de mener des démarches en parallèle pour obtenir une grâce.- Un message de Rai -Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 kilomètres à l’est d’Alger.Arrêté le 28 mai 2024 et placé sous contrôle judiciaire, il avait été condamné en juin dernier pour “apologie du terrorisme” en première instance à sept ans de prison et se trouve depuis incarcéré.Cette première condamnation avait été prononcée au pic d’une grave crise entre la France et l’Algérie, marquée notamment par le retrait des deux ambassadeurs et des expulsions réciproques de diplomates.La justice algérienne reproche à Christophe Gleizes des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), classé terroriste en Algérie. Mercredi, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), qui soutient M. Gleizes depuis le début, a “condamné avec la plus grande fermeté cette décision aberrante”, visant un “journaliste n’ayant fait que son travail”.”Le journalisme n’est pas un crime, et sa place n’est pas en prison”, ont également dénoncé les syndicats SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO. Les instances du football français ont également apporté leur soutien au journaliste, la Ligue professionnelle (LFP) appelant “l’ensemble de l’écosystème du football (clubs, supporteurs, partenaires) à amplifier la mobilisation”.”Il faut libérer Christophe Gleizes”, a réclamé Rai, l’ancien joueur et idole du Paris Saint-Germain, club de cœur de Christophe Gleizes, dans une vidéo publiée par le compte X de So Foot.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a quant à lui assuré que la libération du journaliste était “un élément majeur” des discussions en cours “entre Paris et Alger”, relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l’Algérie. “L’État algérien n’avait pas besoin de poursuivre dans cet acharnement”, a dénoncé sur RTL le romancier, libéré après près d’un an d’incarcération, tout en se disant “confiant” s’agissant d’une possible grâce présidentielle pour Christophe Gleizes.

Christophe Gleizes condamné en Algérie: sa famille espère une grâce, Macron promet d’agir

Les proches du journaliste français Christophe Gleizes espèrent une grâce du président algérien après la confirmation en appel de sa condamnation à sept ans de prison en Algérie, tandis que l’Elysée a promis jeudi de continuer à “agir” pour “obtenir sa libération”.”On appelle à la grâce présidentielle, on appelle à la libération dès demain”, a déclaré sur France Inter Maxime Gleizes, frère cadet du seul journaliste français incarcéré à l’étranger. La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme” du journaliste sportif de 36 ans, emprisonné depuis juin. Son avocat français, Me Emmanuel Daoud, fustige un “dossier vide” et des accusations “obscènes et ridicules”.”On ne baissera pas les bras. On va continuer à se battre. C’est d’ailleurs l’état d’esprit de Christophe que j’ai vu ce (jeudi) matin en prison”, a assuré à l’AFP Me Daoud, qui qualifie le verdict de “farce judiciaire”.”Avec la diplomatie entre la France et l’Algérie qui semblait s’apaiser, on avait beaucoup d’espoir (…) On a cru à sa libération hier soir, et là, on a ce sentiment d’avoir été menés en bateau”, a déploré Maxime Gleizes. “Mais on est encore là (…) et donc on se mobilise”, a-t-il ajouté.L’Elysée a, de son côté, promis de continuer à “agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais”, faisant part de la “profonde inquiétude” d’Emmanuel Macron.La mère de Christophe Gleizes, Sylvie Godard, a confirmé s’en remettre au président français. “Nous attendons vraiment d’abord de le rencontrer dans les prochains jours et de voir avec lui quelles sont les voies possibles et les stratégies à mettre en place”, a-t-elle indiqué sur RFI.Le journaliste dispose d’une semaine pour se pourvoir en cassation. Selon Me Daoud, un tel pourvoi n’empêcherait pas de mener des démarches en parallèle pour obtenir une grâce.- Un message de Rai -Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 kilomètres à l’est d’Alger.Arrêté le 28 mai 2024 et placé sous contrôle judiciaire, il avait été condamné en juin dernier pour “apologie du terrorisme” en première instance à sept ans de prison et se trouve depuis incarcéré.Cette première condamnation avait été prononcée au pic d’une grave crise entre la France et l’Algérie, marquée notamment par le retrait des deux ambassadeurs et des expulsions réciproques de diplomates.La justice algérienne reproche à Christophe Gleizes des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), classé terroriste en Algérie. Mercredi, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), qui soutient M. Gleizes depuis le début, a “condamné avec la plus grande fermeté cette décision aberrante”, visant un “journaliste n’ayant fait que son travail”.”Le journalisme n’est pas un crime, et sa place n’est pas en prison”, ont également dénoncé les syndicats SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO. Les instances du football français ont également apporté leur soutien au journaliste, la Ligue professionnelle (LFP) appelant “l’ensemble de l’écosystème du football (clubs, supporteurs, partenaires) à amplifier la mobilisation”.”Il faut libérer Christophe Gleizes”, a réclamé Rai, l’ancien joueur et idole du Paris Saint-Germain, club de cœur de Christophe Gleizes, dans une vidéo publiée par le compte X de So Foot.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a quant à lui assuré que la libération du journaliste était “un élément majeur” des discussions en cours “entre Paris et Alger”, relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l’Algérie. “L’État algérien n’avait pas besoin de poursuivre dans cet acharnement”, a dénoncé sur RTL le romancier, libéré après près d’un an d’incarcération, tout en se disant “confiant” s’agissant d’une possible grâce présidentielle pour Christophe Gleizes.