Vente de produits illégaux: une cinquième plateforme, eBay, visée par une enquête

La plateforme de ventes en ligne américaine eBay est visée par une enquête après avoir été signalée par le gouvernement pour la vente de produits illégaux, soit la cinquième procédure de ce type après celles visant Shein, AliExpress, Temu et Wish, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP mardi.Mi-novembre, après l’éclosion du scandale autour de Shein, le ministre du Commerce Serge Papin avait annoncé des nouveaux signalements de plateformes de vente en ligne à la justice, dont cinq (AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wish) pour la vente de produits illégaux.S’agissant d’eBay, le ministre avait indiqué qu’il avait été détecté, comme sur Wish, Temu et AliExpress, des ventes “d’armes de catégorie A, comme des poings américains et des machettes”.Sollicité par l’AFP, le parquet a précisé mardi qu’une cinquième enquête avait été ouverte, concernant le site de ventes en ligne américain.Interrogé mi-novembre par l’AFP, eBay avait assuré continuer “à oeuvrer sans relâche pour empêcher la vente d’objets interdits sur sa plateforme” et “coopérer” avec “les autorités de régulation françaises sur ce sujet”. Le scandale avait éclaté début novembre après que la DGCCRF avait annoncé avoir signalé à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par le géant de l’e-commerce asiatique Shein. Début novembre, le parquet de Paris avait annoncé avoir confié quatre enquêtes à l’Office des mineurs (Ofmin), sur quatre plateformes (Shein, AliExpress, Temu et Wish). Dans le viseur du gouvernement, la plateforme Shein est convoquée mercredi matin devant le tribunal judiciaire de Paris, qui devra statuer sur la suspension du site en France après la découverte de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A.Les dirigeants de Shein sont convoqués le 2 décembre devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale.

Cinq morts dans un incendie à Strasbourg: lourde peine confirmée en appel

Un jeune homme de 26 ans a été condamné en appel à Colmar à 23 ans de réclusion pour sa responsabilité dans un incendie volontaire qui avait fait cinq morts en 2020 dans un immeuble de Strasbourg.La peine infligée lundi soir à Sassoun Azarian par la cour d’assises d’appel du Haut-Rhin est conforme à celle prononcée en première instance en septembre 2023 par la cour d’assises du Bas-Rhin.Son co-accusé, Munasar Ali Abdullahi, 27 ans, a été acquitté des charges d’incendie volontaire mais condamné pour non assistance à personne en danger à cinq ans de prison ferme, la peine maximale. Une peine alourdie de six mois par rapport au verdict de 2023.La cour a ordonné un mandat de dépôt différé, ce qui signifie que Munasar Ali Abdullahi est pour l’instant libre mais sera convoqué pour être incarcéré.”Je suis satisfait qu’il ait été acquitté des charges d’incendie volontaire mais il ne me semble pas opportun qu’il retourne en détention”, a déclaré à l’AFP son avocat, Me Michaël Wacquez, qui compte déposer une demande d’aménagement de cette peine.Dans la nuit du 26 au 27 février 2020, vers 01H00 du matin, les flammes s’étaient rapidement propagées dans l’immeuble de sept étages de la rue de Barr, dans le quartier de la gare à Strasbourg. Le feu avait mobilisé pas moins de 48 sapeurs-pompiers et 23 véhicules.Les secours avaient compté sept blessés et cinq morts: une retraitée de 68 ans, une interne en médecine de 25 ans, un cariste de 45 ans, un jeune homme de 29 ans, et un étudiant togolais de 25 ans.

La France dit adieu à ses pandas sur le point de s’envoler pour la Chine

“On est tristes”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France est arrivé mardi à Roissy d’où les animaux s’envoleront pour leur Chine natale, après avoir quitté le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire sous le regard ému de leurs fans.Les ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place cette nuit dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. A Beauval, il ne reste plus que deux pandas, nés de leur union, Huanlili et Huandudu.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, a pris la route peu après 5H00 dans un convoi exceptionnel sous escorte policière en direction de l’aéroport parisien, où il est arrivé vers 9H30.Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre, initialement annoncé à Roissy, sera finalement représenté. Un responsable de l’ambassade de Chine à Paris sera également présent pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à la mi-journée.Au moment de quitter Beauval, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus les saluer, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leurs côtés depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “Comme si de rien n’était” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Le retour en Chine, initialement prévu pour 2027 mais anticipé en raison d’une insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer dans la nuit.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques rares animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, explique Rodolphe Delord. Il souligne que l’anticipation du départ a été décidée “en concertation avec les autorités chinoises”.Le responsable espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”.

La France dit adieu à ses pandas sur le point de s’envoler pour la Chine

“On est tristes”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France est arrivé mardi à Roissy d’où les animaux s’envoleront pour leur Chine natale, après avoir quitté le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire sous le regard ému de leurs fans.Les ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place cette nuit dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. A Beauval, il ne reste plus que deux pandas, nés de leur union, Huanlili et Huandudu.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, a pris la route peu après 5H00 dans un convoi exceptionnel sous escorte policière en direction de l’aéroport parisien, où il est arrivé vers 9H30.Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre, initialement annoncé à Roissy, sera finalement représenté. Un responsable de l’ambassade de Chine à Paris sera également présent pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à la mi-journée.Au moment de quitter Beauval, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus les saluer, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leurs côtés depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “Comme si de rien n’était” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Le retour en Chine, initialement prévu pour 2027 mais anticipé en raison d’une insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer dans la nuit.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques rares animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, explique Rodolphe Delord. Il souligne que l’anticipation du départ a été décidée “en concertation avec les autorités chinoises”.Le responsable espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La France dit adieu à ses pandas sur le point de s’envoler pour la Chine

“On est tristes”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France est arrivé mardi à Roissy d’où les animaux s’envoleront pour leur Chine natale, après avoir quitté le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire sous le regard ému de leurs fans.Les ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place cette nuit dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. A Beauval, il ne reste plus que deux pandas, nés de leur union, Huanlili et Huandudu.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, a pris la route peu après 5H00 dans un convoi exceptionnel sous escorte policière en direction de l’aéroport parisien, où il est arrivé vers 9H30.Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre, initialement annoncé à Roissy, sera finalement représenté. Un responsable de l’ambassade de Chine à Paris sera également présent pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à la mi-journée.Au moment de quitter Beauval, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus les saluer, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leurs côtés depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “Comme si de rien n’était” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Le retour en Chine, initialement prévu pour 2027 mais anticipé en raison d’une insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer dans la nuit.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques rares animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, explique Rodolphe Delord. Il souligne que l’anticipation du départ a été décidée “en concertation avec les autorités chinoises”.Le responsable espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”.

Palestinians fear new Israeli settlement will wreck their town

In a town near Jerusalem, a growing number of houses and businesses are receiving demolition and evacuation notices, and Palestinian residents link the drive to Israel’s approval of a major new settlement project.”This is a project of total destruction for the economy and the people. It will affect everyone,” said Yahya Abu Ghaliyeh, whose home in Al-Eizariya town was demolished by Israeli authorities earlier this year.Now, the 37-year-old’s car wash business is also due for demolition.The notices say the buildings were constructed without permits, and no official Israeli statement links the demolition orders to the settlement project.But Palestinian residents say such permits are nearly impossible to obtain from Israel, which has occupied the West Bank since 1967.They also link the impending demolitions to the E1 plan, one of the largest West Bank settlement projects ever approved by Israel.The project, which aims to build approximately 3,400 housing units, will connect Jerusalem with nearby Maale Adumim, one of the largest Israeli settlements in the West Bank.- E1 project -In August, Israel gave the green light to E1, a new construction project covering some 12 square kilometres (4.5 square miles) to the east of Jerusalem.The E1 plan has been condemned by several international leaders, with the UN chief’s spokesman saying it would pose an “existential threat” to a contiguous Palestinian state.The move would further separate east Jerusalem, occupied and annexed by Israel and predominantly inhabited by Palestinians, from the West Bank.Excluding east Jerusalem, 500,000 Israelis live in settlements throughout the West Bank. These settlements are illegal under international law.The E1 project includes a new road between Jerusalem and Maale Adumim, which would not be accessible from Al-Eizariya, even though it runs through the town.Khalil Tufakji, director of cartography at Jerusalem’s Arab Studies Society, told AFP the project would ensure that Palestinians “cannot use the roads designated for Israelis”, describing it as “apartheid between Arabs and Jews”.People travelling between Al-Eizariya and Jerusalem would have to take a circuitous route three times longer than the present journey, he said.- Lazarus tourism -Al-Eizariya, which has around 22,000 residents, is also known as Bethany: the town is home to the tomb and church of Lazarus, which draw half a million tourists annually, according to Mayor Khalil Abu Rish.Many Palestinians, especially from east Jerusalem, shop along its four-kilometre-long shopping street, he said.On Saturdays, people often flock to buy wedding outfits, tableware or sweets.”The project will harm tourism,” the mayor told AFP.Al-Eizariya is bordered to the west by the separation barrier built by Israel in the early 2000s.Last month, Israel installed a security gate at the town’s eastern entrance, one of nearly a thousand gates it has placed at the entrances of Palestinian villages, towns and cities recently.The Israeli military told AFP that it “issued demolition orders for several illegal buildings constructed in an unlicensed area that pose a threat to the area’s security.”Aviv Tatarsky, a researcher at the Israeli anti-settlement organisation Ir Amim, said no official Israeli statement linked the demolition and evacuation notices in Al-Eizariya to the E1 project.But he believes Israel wants “to take over the land in Area C… which leads to increasing the number of settlers and displacing Palestinian communities.”Area C refers to the roughly 66 percent of the West Bank placed under Israeli civil and security control under the Oslo accords agreed between Israel and the Palestinian Authority in the 1990s.- ‘This is our land’ -Car wash owner Abu Ghaliyeh said: “They (the Israelis) only think of their own interests,” adding: “It’s as if the Palestinian community were livestock.””They don’t care if I end up sleeping in the open.”They are chasing away our livelihoods and that of our children,” added the father of five, who employs five people.”I’ve been here for 10 years, we built a customer base — how can they ask me to evacuate?”A few metres along the street, Naji Assakra said he received a demolition notice for his metal workshop as well, which he said supports six families.Mohammed Matar, a Palestinian Authority official tasked with combating settlement activity, predicted that E1 would trigger a major demographic shift in the area, with Israeli settlers becoming “twice as numerous as Palestinians”.Furthermore, “it will displace more than 24 Palestinian Bedouin communities, all of which rely on livestock”, he added, and therefore land for grazing.An Israeli court rejected an appeal filed by Israeli NGOs demanding the project’s annulment.For now, Abu Ghaliyeh insists on staying.”I do not intend to evacuate,” he said.”This is our land: Palestinian land.”