Assemblée nationale: Bayrou plaide pour une séparation des séances de débats et de votes

François Bayrou, le président du MoDem, a proposé lundi la séparation des séances de débats de celles des votes à l’Assemblée nationale, sur le modèle du Parlement européen, notamment afin de lutter contre l’absentéisme des députés dans l’hémicycle. “Le temps des débats est un droit inaliénable. Mais on peut séparer le temps long du débat du temps concentré des votes. Que dans la semaine les débats se déroulent prenant tout le temps nécessaire. Mais que les votes des textes et des amendements soient tous regroupés en une seule demi-journée”, plaide le leader centriste dans une tribune publiée dans Le Figaro.”C’est la règle qui s’est imposée au Parlement européen”, rappelle-t-il, ce système supposant “la présence physique du parlementaire obligatoire au moment du vote” -qui conditionne le versement de l’indemnité parlementaire-, ainsi que la publicité de l’ensemble des scrutins, de manière à ce que “l’adoption des textes, des amendements, et les désignations (soient) toujours décidées par des hémicycles au complet”, sans possibilité de délégation de vote.Et de dénoncer “la situation actuelle de l’Assemblée nationale française”, où “des désignations importantes, présidences de commissions ou responsabilités au bureau de l’Assemblée nationale, des votes symboliques essentiels, comme la contribution du budget de la France à l’Union européenne, ne sont acquis (…) qu’en raison de l’absence d’une partie des députés”. Le patron du MoDem avait déjà dénoncé fin octobre le fait que de nombreux députés n’assistent pas aux débats sur le budget à l’Assemblée nationale. Il avait également estimé que le gouvernement n’aura d’autre choix que de recourir à l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote dans l’hémicycle, face à l’absence de majorité.

Barnier et ses ministres planchent sur un plan d’actions à long terme

Michel Barnier a réuni lundi matin ses ministres en séminaire dans le but de faire émerger d’ici la fin de l’année des propositions à mettre en Å“uvre sur trois ans, lui permettant ainsi de se projeter au-delà du marathon budgétaire en cours qui éprouve durement sa coalition.”Travailler” était le mot d’ordre des ministres en arrivant à Matignon peu avant 09H00. La réunion a été suivie d’un déjeuner qui s’est terminé vers 14H00.Accaparé depuis sa nomination il y a deux mois par l’urgence de la préparation du budget 2025, le Premier ministre voulait montrer qu’il était là pour longtemps. Et ce, sans se soucier de l’épée de Damoclès du vote d’une motion de censure en décembre quand il engagera vraisemblablement la responsabilité de son gouvernement pour faire adopter définitivement ces périlleux projets de loi de finances.”Vision à 5 ans, action à 3 ans”, tel est le nouveau leitmotiv à Matignon, en référence à 2029, date fixée pour le retour de la France dans les clous budgétaires européens et à 2027, prochaine présidentielle.Après un premier séminaire en septembre pour préparer sa déclaration de politique générale, Michel Barnier veut par cette deuxième “rencontre collective”, qui sera suivie d’une troisième en décembre, aboutir à “des propositions concrètes sur les priorités des Français” qui seront présentées dans un plan d’action, selon son entourage.- “Cohésion” -Au menu lundi de la quarantaine de ministres, cinq thématiques: État/collectivités, travail/prestations sociales (“encourager le travail”), immigration/intégration (“encadrer l’immigration pour mieux intégrer”), outre-mer et simplification.Un ministre référent pilotera chaque thématique et l’objectif sera de définir “une ou deux mesures prioritaires” à mettre en Å“uvre, d’après Matignon.Deux ministres sont intervenus sur le contexte du moment: le ministre délégué aux Affaires européennes Benjamin Haddad sur “les enjeux européens”, le ministre de l’Économie Antoine Armand sur les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.Pour “financer notre modèle social et si on veut le conserver, il faudra travailler davantage”, a affirmé lundi sur Europe 1 Antoine Armand.Le séminaire s’est conclu par un déjeuner “dans un objectif de cohésion” alors que la coalition entre la droite et le bloc central s’illustre par ses désaccords sur nombre de sujets, dont l’immigration. Ce manque d’unité se voit quasi quotidiennement à l’Assemblée sur les textes budgétaires peu défendus ou même contestés par une partie de la majorité.Le gouvernement a été ainsi défait à de nombreuses reprises sur les questions fiscales, comme la refonte des cotisations patronales rejetée jeudi par les macronistes, la droite et le Rassemblement national.”Il y a un besoin que, dans le pack qui s’est constitué autour de Michel Barnier, on essaie de définir ce sur quoi on est d’accord pour que ça suscite une forme de mobilisation”, a reconnu dimanche sur France Inter le chef de file des députés Modem Marc Fesneau en appelant le gouvernement à “tenir compte des débats parlementaires”, par exemple la pérennisation de la surtaxe sur les hauts revenus votée par la gauche et le MoDem.”C’est pas parce qu’on n’est pas complètement alignés en rang d’oignons qu’on est un opposant”, a-t-il relativisé.- Feu rouge -Les députés reprendront lundi l’examen de la partie recettes du budget de la Sécurité sociale avec à la clé un probable rejet, si les débats vont assez vite pour aller jusqu’au vote.Ce rejet valant pour l’ensemble du texte, le volet dépenses ne serait alors pas examiné, ce qui épargnerait au gouvernement une discussion perdue d’avance sur le report au 1er juillet de l’indexation des retraites, honni de toutes parts.Les discussions sur le PLFSS s’achèveront quoiqu’il arrive mardi à minuit, en raison des délais constitutionnels.Les députés s’attelleront ensuite de nouveau aux discussions sur la partie recettes du budget de l’État alors qu’il reste quelque 1.500 amendements à débattre. Un rejet est attendu, comme en commission, la majorité ne cautionnant pas les milliards de recettes supplémentaires votés par les députés de gauche.Là aussi, un feu rouge emporterait l’ensemble du texte qui partirait au Sénat dans sa version originale, avant une commission mixte paritaire pour que les deux chambres tentent de se mettre d’accord sur une version commune. Au bout du processus, le gouvernement ne devrait cependant pas pouvoir échapper à un 49.3 pour faire adopter ses deux textes budgétaires, la gauche et le RN ayant déjà annoncé leur intention de voter contre.

African players in Europe: Salah takes Liverpool back to topMon, 04 Nov 2024 12:46:36 GMT

Mohamed Salah took Liverpool back to the top of the Premier League with the winning goal as the Reds came from behind to defeat Brighton 2-1 at the weekend.  It was the ninth goal of the season in all competitions for the 32-year-old Egypt captain and two-time African Player of the Year.The goal came amid …

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Botswana’s smooth regime change an example, says new presidentMon, 04 Nov 2024 12:24:33 GMT

Botswana’s new president took office Monday, praising his predecessor for allowing a smooth regime change without “apprehension” after elections that removed his party in power for nearly 60 years.The transition was a testament to Botswana’s mature democracy and an example for the rest of the world, President Duma Boko told reporters.He was speaking at the …

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Sudan’s ruling council reshuffles cabinet amid brutal conflictMon, 04 Nov 2024 11:59:56 GMT

Sudan’s army leader Abdel Fattah al-Burhan, at war with paramilitaries, has announced a cabinet reshuffle that replaces four ministers including those for foreign affairs and the media.The late Sunday announcement comes with the northeast African country gripped by the world’s worst displacement crisis, threatened by famine and desperate for aid, according to the UN.In a …

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Stock markets rise before knife-edge US election

Global stock markets rose and the dollar slid Monday as investors steel themselves for a coin-toss US presidential election, an interest rate decision and expected Chinese stimulus measures.Oil prices rallied around 2.5 percent after eight members of the OPEC+ group of producers said Sunday they would extend supply cuts until the end of next month.They had been delaying output hikes on worries about slowing demand in China and the United States.All major European and Asian markets gained, tracking a positive lead from Wall Street ahead of the weekend.”Traders are gearing up for perhaps the most important week of the year,” said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets. Investors are looking for any hint of an advantage between the US presidential candidates as Democratic Vice President Kamala Harris and her Republican rival Donald Trump remain neck and neck ahead of Tuesday’s poll.The dollar retreated against main rivals Monday as a fresh opinion poll in Iowa — which Trump won in 2016 and 2020 — showed Harris leading.A victory for Trump is seen as being positive for the dollar and pushing up Treasury yields owing to his pledges to cut taxes and impose hefty tariffs on imports.Elections for the Senate and House of Representatives are also being closely watched amid speculation the Republicans could take control of both.”If the Republicans sweep all three, that will open the door to significant fiscal changes, which is negative for bondholders and could spell higher yields until the dust settles,” said Peter Esho, founder of Esho Capital.The election comes before the Federal Reserve is due to make its latest policy decision this week, with investors expecting 25-basis-point reduction after a bumper 50-point cut at its last gathering.The vote is of particular interest to China, where Beijing is this week meeting to hammer out an economic stimulus.”We believe the US election results will have some impact on the size of Beijing’s stimulus package,” Nomura’s chief China economist, Ting Lu, said in a research note.Both candidates in the race have pledged to get tougher on Beijing, with Trump promising tariffs of 60 percent on all Chinese goods coming into the country.Economists expect lawmakers to approve around one trillion yuan ($140 billion) in extra budget, mostly for indebted local governments, and a one-off one trillion yuan payment for banks.Hong Kong made gains and Shanghai was up more than one percent at the close. Tokyo was closed for a holiday. In the eurozone, Paris and Frankfurt were higher in midday deals.London gained 0.6 percent, with the Bank of England widely expected to cut its main interest rate on Thursday after inflation dropped below its target rate.Oil prices won support also after Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei warned at the weekend that Israel and the United States “will definitely receive a tooth-breaking response” to Israeli attacks on October 26.That strike was in response to an October 1 barrage of about 200 missiles against its rival.- Key figures around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,229.52 pointsParis – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,434.89Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 19,271.49Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 20,567.52 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,310.21 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayNew York – Dow: UP 0.7 percent at 42,052.19 (close)Euro/dollar: UP at $1.0902 from $1.0833 on FridayPound/dollar: UP at $1.2964 from $1.2917Dollar/yen: DOWN at 151.82 yen from 153.01 yenEuro/pound: UP at 84.15 from 83.86 penceBrent North Sea Crude: UP 2.3 percent at $74.80 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.5 percent at $71.20 per barrel

Ruffin et Glucksmann incarnent le mieux la gauche chez les sympathisants (sondage)

Plus de 3 sympathisants et/ou électeurs de gauche sur 5 considèrent que le député de la Somme François Ruffin “incarne bien la gauche”, juste devant la figure sociale-démocrate Raphaël Glucksmann, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio paru lundi.Situés sur deux lignes très différentes, François Ruffin et Raphaël Glucksmann “incarnent bien la gauche” pour respectivement 61% et 60% des sympathisants et/ou électeurs de gauche. Le communiste Fabien Roussel arrive en troisième place (58%), loin devant le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon (42%) ou l’ancien président François Hollande (47%). L’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui préside le mouvement Place Publique, arrive en tête du classement dans la population générale, puisque 45% des Français interrogés pensent qu’il représente bien la gauche, devant M. Roussel (44%) et M. Ruffin (42%). Les Insoumis Jean-Luc Mélenchon (27%), Manuel Bompard (28%), et Mathilde Panot (27%) sont de leur côté distancés sur ce créneau. Pour le triple candidat à la présidentielle, qui recueillait encore 51% en février 2022, puis 36% en janvier 2023, le recul se confirme.Enfin, le président Emmanuel Macron reste un étendard représentant bien la gauche pour 19% des Français, et 17% des sympathisants et/ou électeurs de gauche. L’enquête a été menée les 29 et 30 octobre auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française de plus de 18 ans, avec une marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points. 

Fusillade de Poitiers: la maire demande à Retailleau de “rétablir la vérité”

La maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, demande à Bruno Retailleau de “rétablir la vérité” sur la fusillade qui a coûté la vie à un adolescent dans la ville, après que le ministre de l’Intérieur a évoqué, à tort, une rixe impliquant des centaines de personnes.”Je souhaite que le ministre rectifie les propos qu’il a tenus, qu’il rétablisse la vérité. Nous le devons notamment à la famille du jeune”, a lancé l’élue écologiste lundi sur France Bleu Poitou, dénonçant des propos qui “contribuent à nourrir les amalgames entre la jeunesse des quartiers dans leur ensemble et les trafiquants dans leur ensemble”.Jeudi soir, alors qu’une soirée Halloween organisée par une association avait rassemblé de nombreux jeunes dans le quartier des Couronneries, des coups de feu devant un restaurant kebab ont fait cinq blessés, tous mineurs. L’un d’eux, âgé de 15 ans et touché à la tête, n’a pas survécu.Commentant les faits vendredi matin sur BFMTV/RMC, le ministre de l’Intérieur avait déclaré qu’après la fusillade, “une rixe entre bandes rivales” avait opposé “plusieurs centaines de personnes”, fustigeant les “narcoracailles” et évoquant un risque de “mexicanisation” du pays.Selon la police et le parquet cependant, de brèves échauffourées n’ont concerné que quelques dizaines de personnes parmi la foule présente aux abords de la scène de crime.La mort d’un adolescent est “assez tragique en soi” pour ne pas “diffuser de fausses informations”, a poursuivi la maire de Poitiers, ajoutant que la victime “n’avait strictement rien à voir avec le trafic de drogue”.Selon sa famille, qui s’est exprimée via une avocate, le mineur “n’avait aucun problème de délinquance”. Il “a dit à sa mère qu’il allait s’acheter un sandwich avant de rentrer. Et il a reçu une balle”, a déclaré dimanche à l’AFP Me Yasmina Djoudi.Pour Mme Moncond’huy, M. Retailleau a “commis une faute”, en “instrumentalisant l’image d’un quartier et l’image de (Poitiers) au service d’un discours alarmiste, populiste”.Un suspect qui, selon le parquet, “se serait livré à la vente de produits stupéfiants” dans le quartier “au cours des jours précédents”, est recherché par les enquêteurs. Selon des informations du Parisien, cet homme était sous contrôle judiciaire pour une affaire de détention d’armes instruite à Marseille.