Bitcoin breaks $100,000, outshining wavering stock markets

Bitcoin shot past $100,000 for the first time on Thursday, taking the limelight away from stock markets that wavered as investors tracked political crises in France and South Korea.Oil prices fell modestly despite a move by the OPEC cartel and its allies to extend their supply cuts amid concerns about oversupply.Wall Street’s main stock indexes retreated from records, while Paris and Frankfurt forged higher despite political uncertainty in Paris.Bitcoin reached a high of $103,800.45 before dipping below the symbolically important level to $99.154 near 2200 GMT.The digital asset has now soared more than 50 percent since the election of Donald Trump, who has vowed to make the United States the “bitcoin and cryptocurrency capital of the world”.”Bitcoin smashed through $100,000 as the Trump Trade powered on with force,” noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.The historic level was broken after Trump picked crypto proponent Paul Atkins to take over as chair of the Securities and Exchange Commission, the markets regulator.Atkins is founder of risk consultancy firm Patomak Global Partners, whose clients include companies in the banking, trading and cryptocurrency industries.Atkins “is unlikely to be as anti-crypto as his predecessor Gary Gensler”, said Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform.”Thus, politics is driving bitcoin. We doubt that the rally will stop here,” she added.- Mixed markets -Stock markets struggled for direction ahead of important US jobs figures on Friday.Aaron Clark, an equity portfolio manager at GW&K, said investors “are probably not willing to step in” ahead of Friday’s November employment data.”We’ve seen record inflows into equities,” said Clark, who thinks the market could be poised for additional gains later in December. Paris closed higher despite the historic no-confidence vote that ousted the government of French Prime Minister Michel Barnier.President Emmanuel Macron vowed to name a new prime minister in the coming days to prevent France from sliding deeper into political turmoil, rejecting growing pressure from the opposition to resign”The French political crisis failed to knock European indices off course,” said Coatsworth, an analyst at AJ Bell.Frankfurt was also in the green but London was flat.Most Asian stock markets finished higher but Seoul closed in the red.South Korean President Yoon Suk Yeol clung to power Thursday, his party announcing they will oppose an impeachment motion after his short-lived imposition of martial law stunned the world.”The silver lining we think is that the swift reversal of the martial law underscores the resilience of South Korea’s institutions,” said analysts at BMI, a unit of Fitch Solutions.”For now, we expect limited implications for the economy and financial markets as the Bank of Korea and the ministry of finance have responded swiftly by reassuring investors,” they added.- Key figures around 2200 GMT -New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 44,765.71 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.2 percent at 6,075.11 (close)New York – Nasdaq: DOWN 0.2 percent at 19,700.26 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,349.38 (close)Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,330.54  (close)Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 20,358.80 (close) Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 39,395.60 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 19,560.44 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,368.86 (close)Euro/dollar: UP at $1.0591 from $1.0511 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2760 from $1.2701Dollar/yen: DOWN at 150.09 yen from 150.59 yen Euro/pound: UP at 82.97 from 82.75 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $72.09 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $68.30 per barrelburs-jmb/arp

Martinique: le protocole vie chère “suspendu” en raison de la censure, annonce le ministre

Le ministre démissionnaire des Outre-mer François-Noël Buffet a indiqué jeudi que le protocole pour lutter contre la vie chère en Martinique était “suspendu” du fait de la censure du gouvernement Barnier, tout comme “le milliard d’euros annoncé pour la Nouvelle-Calédonie”.”Le protocole vie chère est suspendu. Nous ne serons jamais en capacité d’avoir effectivement -20 %, au 1er janvier 2025, sur les 6.000 produits qui étaient prévus, a expliqué M. Buffet dans un entretien au journal Ouest-France.La diminution voire la suppression de la TVA est également remise en cause, a ajouté le ministre, soulignant: “Puisque ce n’est pas voté, cela ne s’applique pas”.”Cette suspension va ajouter de l’angoisse et du stress sur des territoires qui n’en ont pas besoin et qui aspirent surtout au calme et à la sérénité”, a-t-il poursuivi.Ce protocole avait été signé le 16 octobre après six semaines d’une mobilisation lancée début septembre par un mouvement contre la vie chère qui a dégénéré en violences, essentiellement nocturnes. Selon des chiffres de la préfecture, plus de 230 véhicules ont été brûlés volontairement et des dizaines de locaux commerciaux ont été incendiés, vandalisés ou pillés.Le ministre démissionnaire a également fait part de ses inquiétudes concernant la Nouvelle-Calédonie, théâtre d’émeutes d’une ampleur inédite ayant ravagé le territoire à partir du 13 mai. Treize personnes sont mortes et le coût des dégâts matériels est estimé à au moins 2,2 milliards d’euros par les autorités locales. “Nous sommes sans rien, disons les choses telles qu’elles sont. Pour l’instant, tout s’arrête. Aujourd’hui, sans budget voté, il n’y a pas le milliard d’euros annoncé pour la Nouvelle-Calédonie. Et cela présage des difficultés pour un territoire qui a besoin d’une aide financière importante”, a relevé M. Buffet. “Le gouvernement, les provinces et les communes termineront l’année avec les aides que nous leur avons accordées mais débuteront 2025 avec une difficulté assez rapide, de l’ordre du trimestre potentiellement. Rien n’est réglé, alors que nous nous inscrivions dans une logique d’accompagnement”, a-t-il ajouté.Le ministre a toutefois mentionné “qu’hier (mercredi), quand même -parce que nous avons obtenu l’inversion du calendrier parlementaire-, nous avons pu faire voter la loi de gestion 2024 qui permet d’assurer les aides prévues pour la Nouvelle-Calédonie, mais seulement pour l’année 2024”.

Lucie Castets “choquée” par les propos de Macron sur un “front antirépublicain”

Au lendemain de la censure du gouvernement Barnier et après l’allocution du président de la République, Lucie Castets, candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire l’été dernier, s’est dite jeudi soir “extrêmement choquée” des déclarations d’Emmanuel Macron concernant “un front antirépublicain”.”J’ai eu l’impression d’un président de la République qui est à la fois chef de tout mais responsable de rien”, a-t-elle déclaré en marge d’un déplacement à Tours.”Je suis aussi extrêmement choquée par le fait que le président de la République déclare que les forces de gauche, qui ont voté pour la censure, ont créé un front antirépublicain, quand on se souvient comment ont été élus beaucoup de députés  macronistes, grâce au barrage républicain”, a-t-elle poursuivi.”Je suis extrêmement choquée de cette accusation de la part du président de la république. Je ne la trouve pas à la hauteur des enjeux”, a-t-elle insisté.Quelques heures plus tôt, Lucie Castets avait appelé à “reconnaître le résultat des élections”. “Je l’invite à repartir de ces constats pour désigner un gouvernement issu de la gauche, du Nouveau Front populaire”, a-t-elle dit.Désignée par l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire comme candidate pour Matignon au lendemain des élections législatives en juillet, Lucie Castets a assuré cette fois “ne pas en faire une question de personne”.”Je n’en fais pas de question de personne, mais je pense que c’est très important de pouvoir mettre en Å“uvre des mesures qui vont réellement changer la vie des gens et proposer un cap politique différent”, a-t-elle poursuivi.Depuis la censure du gouvernement Barnier mercredi, la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a d’ores et déjà confirmé que son groupe censurerait tout Premier ministre qui ne serait pas issu du Nouveau Front populaire, y compris Bernard Cazeneuve.Mme Castets a toutefois estimé “ne pas avoir l’impression que le président de la République soit vraiment dans une logique de construction avec les forces de gauche de ce pays”.

Macron veut un “gouvernement d’intérêt général” et fustige un “front antirépublicain”

Emmanuel Macron a déclaré jeudi soir qu’il nommerait “dans les prochains jours” un Premier ministre chargé de former un “gouvernement d’intérêt général”, au lendemain de la censure historique de Michel Barnier qu’il a reprochée à un “front antirépublicain” entre “l’extrême droite et l’extrême gauche”.Dans une allocution télévisée de dix minutes depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a pour la première fois esquissé un mea culpa sur la dissolution de l’Assemblée nationale décidée en juin, qui a plongé le pays dans la crise. Elle “n’a pas été comprise”, même si elle était “inéluctable”, a-t-il dit. “Beaucoup me l’ont reprochée” et “c’est ma responsabilité”, a-t-il reconnu.En revanche, il a refusé d’assumer “l’irresponsabilité” des “parlementaires qui ont choisi en conscience de faire tomber le budget et le gouvernement de la France à quelques jours des fêtes de Noël”. Aux appels à la démission qui émanent de La France insoumise et, de manière plus feutrée, du Rassemblement national, Emmanuel Macron a répondu qu’il exercerait son mandat “pleinement jusqu’à son terme” en 2027.- PS, macronistes et LR reçus vendredi -Le président a “pris acte” de la démission présentée jeudi matin par Michel Barnier, qu’il a chargé d’expédier les affaires courantes dans l’attente d’un successeur.Il a salué le “dévouement” de celui qui, renversé la veille par 331 députés, détient désormais le record peu enviable du Premier ministre le plus éphémère de la Ve République.Malgré les “concessions”, son gouvernement a été censuré “parce que l’extrême droite et l’extrême gauche se sont unis dans un front antirépublicain” pour choisir “le désordre”, a déploré Emmanuel Macron. Il a aussi taclé sans le nommer le Parti socialiste, qui “hier encore gouvernait la France”.Face à cette nouvelle impasse, alors que la nomination du successeur à Matignon avait été envisagée pour ce jeudi, Emmanuel Macron a une fois de plus temporisé.”Je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre. Je le chargerai de former un gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement qui puissent y participer ou, à tout le moins, qui s’engagent à ne pas le censurer”, a-t-il promis, sans plus de précisions.Pour ce faire, il recevra vendredi successivement les chefs parlementaires de son propre camp, du PS puis de LR. Ce qui dessine les contours de cet “arc” qu’il appelle de ses voeux, puisque La France insoumise, les Ecologistes et le Rassemblement national n’ont pas été invités à ce stade.Une façon aussi d’enfoncer un coin au sein de l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire.”J’espère que toutes les forces politiques qui ont participé au front républicain” lors des législatives de juillet dernier “seront de la même manière conviées par le président de la République”, a plaidé jeudi soir sur France 2 le patron des députés PS Boris Vallaud.”Les socialistes font ce qu’ils veulent”, a balayé de son côté le coordinateur Insoumis Manuel Bompard sur BFMTV, tout en jugeant qu'”aller discuter ou négocier une forme de coalition avec les macronistes (…) c’est une rupture avec les engagagements pris devant les électeurs”.Le futur exécutif aura pour “priorité” le “budget”, qui n’a pu être adopté sous l’équipe sortante. En commençant par une “loi spéciale” déposée au Parlement “avant la mi-décembre” pour assurer “la continuité” du financement de l’Etat sur la base du budget de l’année en cours.Le chef de l’Etat, revenu au cÅ“ur de l’attention après une longue période de réserve, n’a donc pas clarifié le portrait-robot du futur Premier ministre.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, reçue à l’Elysée jeudi, l’avait pourtant exhorté à nommer “rapidement” un chef de gouvernement pour “ne pas laisser s’installer le flottement”.Emmanuel Macron a surtout déjeuné avec son allié François Bayrou, dont le nom circule avec insistance pour Matignon, avec celui de l’indéboulonnable ministre macroniste des Armées Sébastien Lecornu.François Bayrou s’est aussi entretenu avec un autre prétendant, l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve.D’autres noms sont cités, du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand au maire de Troyes François Baroin, tous deux LR.- Marchés calmes -“Flou”, “impasse”, “cercle vicieux”: du nord au sud du pays, l’inquiétude et la lassitude étaient manifestes chez les Français interrogés par l’AFP. Elles se sont également traduites par une mobilisation notable des agents de la Fonction publique d’Etat, dont 130.000 ont manifesté en France.Les marchés restaient en revanche calmes: la Bourse de Paris a fini dans le vert jeudi, résistant à la crise politique, malgré un avertissement de l’agence Moody’s pour qui la chute du gouvernement “réduit la probabilité d’une consolidation” des finances publiques.Emmanuel Macron est “la cause du problème” et “s’en ira par la force des événements”, a réagi le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon sur TF1 après l’allocution.La patronne des Ecologistes Marine Tondelier a elle salué sur X une “bonne nouvelle”: “Le président de République n’a pas nommé à la va-vite un Premier ministre encore plus à droite”. “Sur tout le reste, c’est simple: rien n’allait. Ça va mal se terminer…”, a-t-elle nuancé.Selon deux sondages Odoxa et Elabe publiés jeudi, les Français étaient partagés sur la motion de censure, mais six sur dix réclament la démission d’Emmanuel Macron.Au RN, si Marine Le Pen n’a pas formellement réclamé une démission du président, elle estime que “la pression” à son endroit “sera évidemment de plus en plus forte” si “on ne prend pas la voie du respect des électeurs”.bur-pab-sde-sac-are-fff/jmt/gvy

Ghana rivals rally in final campaign before tight electionThu, 05 Dec 2024 21:19:15 GMT

In a carnival of drums, horns, and revving motorbikes, Ghana’s ruling party and opposition candidates on Thursday rallied thousands of supporters for their final campaigning before a tightly contested weekend presidential election.Saturday’s vote has emerged as a close race between ruling New Patriotic Party (NPP) candidate, current Vice President Mahamudu Bawumia, and former president and …

Ghana rivals rally in final campaign before tight electionThu, 05 Dec 2024 21:19:15 GMT Read More »

Mélenchon, la campagne permanente et la démission de Macron

Il ne pouvait pas manquer ce petit bout d’Histoire politique. Jean-Luc Mélenchon était mercredi à l’Assemblée nationale pour voir de ses propres yeux la chute du gouvernement Barnier. Une étape, espère-t-il, qui mènera à la démission d’Emmanuel Macron.  Le départ du président, les Insoumis ne cessent de l’appeler de leurs voeux, en espérant que cette prophétie devienne autoréalisatrice.”Ce n’est pas Michel Barnier qui a été censuré (…) c’est M. Macron qui a été censuré”, a déclaré le tribun insoumis jeudi soir au journal télévisé de TF1, en réclamant de nouveau la démission de M. Macron. “C’est lui qui fiche la pagaille c’est lui bloque tout et ne veut entendre personne”, a-t-il estimé, en assurant que le chef de l’Etat finirait par s’en aller “par la force des événements”. Le principal intéressé a cependant évacué l’idée, plusieurs fois. Il accomplira son mandat “pleinement, jusqu’à son terme”, a-t-il martelé jeudi lors de son allocution. Si la procédure de destitution du chef de l’Etat, vouée à l’échec, a échoué en octobre à l’Assemblée avant même d’arriver au vote dans l’hémicycle, elle a fait émerger cette question dans les débats.Et depuis, la démission du président a été évoquée par le maire LR de Cannes David Lisnard, celui de Meaux Jean-François Copé (LR) ou encore la figure du groupe Liot à l’Assemblée, Charles de Courson. Mais par aucun allié de LFI à gauche. Les Insoumis “respectent la théorie lambertiste”, un courant du trotskisme auquel Jean-Luc Mélenchon a appartenu dans sa jeunesse, croit savoir un cadre socialiste. “Si un événement ne se produit pas, il faut mettre la pression pour qu’il finisse par se produire”. Pour justifier ce changement par le haut, LFI s’appuie notamment sur un sondage Elabe publié la semaine dernière: 63% des Français souhaitaient la démission du président en cas de censure du gouvernement Barnier. – Pas de temps à perdre -Et les Insoumis ne s’en cachent pas: ils se préparent à partir seuls en cas de présidentielle anticipée. Derrière un candidat qui serait, naturellement, Jean-Luc Mélenchon.  “On n’a pas envie que sur les 30 jours qu’on aurait pour préparer une présidentielle on en perde sept à débattre d’une candidature d’Olivier Faure”, dans le cadre unitaire du NFP, ironise un cadre insoumis.Ce serait pour eux la consécration du “eux contre nous”, l’affrontement avec l’extrême droite attendu depuis longtemps. Et tant pis si la cote de popularité de M. Mélenchon est basse et si les sondages le donnent perdant au second tour d’une élection présidentielle face à Marine Le Pen.”Mélenchon, c’est la campagne permanente”, sourit le député Paul Vannier, cadre du mouvement de gauche radicale. Une idée théorisée de longue date par le patriarche de la gauche radicale, qui veut que les élections se préparent bien en amont des périodes officielles.Avant la censure de M. Barnier, les Insoumis ont déjà envoyé un courrier à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour l’interpeller sur les modalités d’une éventuelle élection anticipée.Et dans cette optique, ils ne négligent aucun aspect. – “Que deux partis sont prêts” -Traditionnellement, LFI, qui compte très peu d’élus locaux, met toujours un peu de temps à réunir les 500 signatures nécessaires pour se présenter à une présidentielle.”C’est un point de vigilance pour nous”, reconnaît auprès de l’AFP le coordinateur du parti Manuel Bompard. “On a commencé le travail, en identifiant les maires qui ont signé la dernière fois”, ajoute-t-il. Une élection anticipée aurait pour eux l’avantage de couper l’herbe sous le pied des autres formations de gauche qui pour l’instant manquent d’incarnation ou d’orientation politique en vue d’une présidentielle.”Il n’y a que deux partis qui sont prêts: le RN et LFI”, estime ainsi une députée LR.Une élection anticipée permettrait également à M. Mélenchon, 73 ans, de ne pas attendre l’échéance de 2027. “Je pense qu’il se pose sincèrement la question pour 2027”, estime un éléphant socialiste qui a bien connu l’ancien sénateur PS. “L’envie ça compte beaucoup. Il l’a encore mais ce n’est pas sûr qu’il l’ait toujours” dans trois ans, estime-t-il.

Macron promet un Premier ministre “dans les prochains jours” et attaque le “front anti-républicain” de la censure

Emmanuel Macron a promis jeudi de nommer “dans les prochains jours” un Premier ministre chargé de former un gouvernement “resserré” et “d’intérêt général”, après une censure née selon lui de “l’irresponsabilité” d’un “front anti-républicain”. Ce futur chef du gouvernement, “je le chargerai de former un gouvernement d’intérêt général représentant toutes les forces politiques d’un arc de gouvernement qui puisse y participer ou, à tout le moins, qui s’engage à ne pas le censurer”, a expliqué le président de la République dans une allocution aux Français prononcée au lendemain du renversement du gouvernement de Michel Barnier.Un Premier ministre sortant remercié pour sa “pugnacité” et son “dévouement”, mais victime selon le chef de l’Etat d’un “front anti-républicain”, au sein duquel “l’extrême droite et l’extrême gauche se sont unies”.Le futur gouvernement aura une “priorité”: le budget. Et si un nouveau budget devra être présenté en “tout début d’année prochaine”, le président a affirmé qu’une “loi spéciale sera déposée avant la mi-décembre au Parlement”, un texte qui permettra “la continuité des services publics et de la vie du pays”. Elle appliquera pour 2025 les choix de 2024, a-t-il ajouté. Plusieurs groupes d’opposition ont déjà promis de voter ce texte.En réaction à la censure, le président de la République a assuré qu’il “n’assumera jamais l’irresponsabilité des autres, et notamment des parlementaires qui ont choisi en conscience de faire tomber le budget et le gouvernement de la France à quelques jours des fêtes de Noël”.Ces derniers ont choisi “le désordre”, a regretté le président de la République, fustigeant le “sens du chaos” de ceux qui “ne pensent qu’à une seule chose, l’élection présidentielle, pour la préparer, pour la provoquer, pour la précipiter”.Le président a ainsi répété son intention d’accomplir son mandat “jusqu’à son terme” en 2027, alors qu’un nombre grandissant de responsables politiques évoquent sa démission.Sans rentrer dans le détail du programme du prochain gouvernement, Emmanuel Macron a néanmoins demandé un “cap clair” pour “30 mois d’actions utiles pour le pays”, esquissant une feuille de route en estimant par exemple que “l’avenir” ne passerait pas par “plus d’impôts, plus de normes ou avec quelque laxisme face au narcotrafic”.Il a également reconnu que sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale en juin n’avait “pas été comprise”, assumant “sa responsabilité”. Cette décision, “beaucoup me l’ont reprochée et je sais, beaucoup continuent de me la reprocher. C’est un fait et c’est ma responsabilité”, a-t-il affirmé.

Intérieur: Retailleau prêt à “terminer” son travail mais pas avec la gauche

Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau est “prêt à continuer et terminer [s]on travail à Beauvau” mais exclut de collaborer avec “un Premier ministre de gauche”, indique-t-il dans un entretien publié jeudi par Le Figaro.”Je suis prêt à continuer et terminer mon travail à Beauvau, si je dois y rester. Mais il est évident qu’il y a des conditions dans lesquelles je refuserai ma participation au gouvernement”, a assuré le ministre de l’Intérieur démissionnaire.”Je ne travaillerai pas avec la gauche qui s’est compromise en votant comme un seul homme la motion de censure scandaleusement rédigée par LFI. Le mélenchonisme, c’est la gauche la plus archaïque d’Europe”, a-t-il poursuivi.Au lendemain d’une censure historique, Bruno Retailleau a plaidé pour un Premier ministre de droite “parce que la France est à droite”.”Nous sommes entrés au gouvernement pour faire barrage à cette gauche ! Les Républicains devraient donc censurer n’importe quel Premier ministre qui voudrait appliquer tout ou partie du programme délirant du NFP”, a-t-il également ajouté, expliquant que “le président doit en tout cas agir vite car le risque d’une crise financière est majeur”.