Locals shout out their grievances as Macron visits MayotteThu, 19 Dec 2024 14:54:21 GMT

Distraught and angry inhabitants of Mayotte shouted out their grievances to French President Emmanuel Macron Thursday, five days after the Indian Ocean archipelago was devastated by a cyclone.High on their list was the lack of water and food, and the fear of looting.Macron, visiting the French overseas territory to assess the destruction wrought by Cyclone …

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Grande réunion en cours à Matignon autour de Bayrou, mis sous pression

Une réunion au sommet a débuté jeudi autour de François Bayrou, qui consulte à Matignon les forces politiques sans LFI ni le RN avant de finaliser son gouvernement, périlleuse mission pour un Premier ministre acculé de toutes parts.Les pourparlers ont commencé peu après 14h00. Autour de la table nappée de rouge dans la salle du conseil, une trentaine de responsables: les présidents de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Sénat Gérard Larcher, et surtout “les présidents de partis et de groupes qui ont eu la responsabilité des affaires du pays à une période ou à une autre de la Ve République”.Une formulation qui exclut le Rassemblement national et son allié, l’UDR d’Éric Ciotti, ainsi que La France insoumise, fondée en 2016.L’accueil a été frais chez certains invités mais tous ont honoré leur participation, y compris les plus réticents.Les Écologistes ont en effet fait savoir jeudi matin qu’ils se rendraient à Matignon, en appelant toutefois à ne pas poursuivre une politique “désavouée par les électeurs”. Même tonalité chez les communistes, qui entendent également “exhorter le Premier ministre à accélérer l’aide aux habitants de Mayotte”.Assise à Matignon à la gauche de M. Bayrou – hasard du plan de table -, la cheffe des Verts Marine Tondelier n’a pas mâché ses mots en arrivant: “François Bayrou a sa censure entre les mains, c’est à lui de nous convaincre”, a-t-elle lancé.”Il faut qu’il bouge sur les retraites”, “sur les services publics”, “sur les impôts, sur la solidarité”, avait prévenu plus tôt le président des députés PS Boris Vallaud sur Sud radio.”J’espère qu’on va pouvoir avoir un dialogue fructueux et avancer” pour assurer de “la stabilité” au pays, a insisté, plus mesurée, la présidente Renaissance de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, installée pour sa part en face du locataire de Matignon au milieu de la grande tablée.- Un gouvernement dimanche ? -Nommé vendredi, François Bayrou a depuis multiplié les entretiens officiels ou plus informels. Mais sa première semaine à Matignon a surtout été marquée par le tombereau de critiques sur sa présence lundi soir au Conseil municipal de Pau, ville dont il entend rester maire, alors qu’un cyclone venait de ravager Mayotte.Il a dû s’en expliquer mardi pour sa première séance à l’Assemblée nationale, sans parvenir à faire taire les critiques. Le tout en multipliant les allers-retours à l’Élysée pour la formation du gouvernement.Emmanuel Macron étant jeudi à Mayotte, avant de se rendre ensuite auprès des troupes françaises à Djibouti, plusieurs acteurs évoquent une annonce de gouvernement dimanche. Les deux maisons de l’exécutif ne donnent aucune date.Dans une lettre d’invitation aux partis, M. Bayrou invoque, parallèlement à la crise politique et budgétaire, la situation de l’archipel de l’océan Indien, qui a subi “probablement la catastrophe naturelle la plus grave de l’histoire de France depuis plusieurs siècles”.Il évoque aussi la Nouvelle-Calédonie, estimant que “ces deux situations additionnées” placent les responsables politiques “devant des responsabilités inédites”.Suffisant pour emporter une forme d’union ? Sans majorité à l’Assemblée, le centriste, qui prône depuis des décennies un gouvernement rassemblant les diverses sensibilités, fait face aux exigences appuyées des Républicains (LR) à droite et à des velléités de censures croissantes à gauche.Le format de réunion rappelle celui d’il y a neuf jours autour d’Emmanuel Macron à l’Élysée, où avaient été évoqués des scénarios de non-censure des oppositions, en échange d’une absence de recours au 49.3 par le gouvernement ou à la dissolution par le président.- “Une chimère” -Mais les LR font monter la pression. Mercredi, François Bayrou a reçu le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, qui venait de déclarer que les conditions n’étaient “pas réunies” de son maintien place Beauvau. “Je n’ai pas de ligne rouge”, a cependant nuancé jeudi sur TF1 Gérard Larcher qui juge qu’il faut “apporter des remèdes sur le retour à l’équilibre budgétaire et la question de la sécurité”. “Il y a urgence d’avoir un gouvernement”, a-t-il insisté. Même critique à front renversé venant de la gauche: “S’il vient pour nous proposer le même budget qu’avait proposé Monsieur Barnier (…), nous censurons”, a insisté le communiste Fabien Roussel.La réunion à Matignon est “une chimère”, a lancé Mathilde Panot. La cheffe des députés de La France insoumise dit “croire” que les quatre composantes du Nouveau Front populaire (PS, PCF, Écologistes et LFI) voteront la motion de censure que son groupe déposera le 14 janvier, après la déclaration de politique générale de François Bayrou. Le Premier ministre ne recueille que 36% de satisfaction selon un sondage Ifop pour Sud Radio jeudi, contre 52% et 53% pour ses prédécesseurs Michel Barnier et Gabriel Attal, à leurs débuts à Matignon.

US, European, Chinese firms seek to draw Vietnam arms deals from Russia

Major US weapons manufacturers including Boeing and Lockheed Martin, along with Europe’s Airbus and Chinese firms, put their wares on show at an arms fair in Hanoi Thursday as Vietnam looks to diversify its defence supplies away from Russia.A US Air Force A-10 Thunderbolt attack aircraft and a C-130 Super Hercules transport were on the tarmac at Hanoi’s Gia Lam military airfield for the event.Thousands of people attended including hundreds of uniformed Vietnamese soldiers, some of whom posed for selfies with US troops ahead of next year’s 50th anniversary of the end of the Vietnam War.The defence expo featured Chinese firms for the first time, including major state-owned defence conglomerate Norinco, or China North Industries Corporation.Successive Vietnamese governments have been heavily reliant on arms supplied by Russia for decades.The country accounted for more than 80 percent of Vietnam’s arms imports between 1995 and 2023, according to data from the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). But imports from Russia have dropped off in recent years amid international sanctions over its invasion of Ukraine.”The war in Ukraine has exposed the vulnerabilities of relying too heavily on Russian arms,” said Nguyen Khac Giang, a visiting fellow at the ISEAS–Yusof Ishak Institute in Singapore.”Diversification isn’t just a necessity, it’s an opportunity for Vietnam to upgrade to more advanced systems while reducing dependence on any single partner,” Giang said.”The expo is Vietnam’s way of signalling it’s open to new partnerships.”Boeing and Lockheed Martin were among 14 American companies at the fair, while two exhibitors were Chinese and others were from Germany, Iran, Israel and Ukraine, as well as Russia.As well as aircraft, they put on display tanks, missiles, drones, firearms and radar systems, including by several Vietnamese firms.Speaking on the sidelines of the fair, US Ambassador to Vietnam Marc Knapper said US and Vietnamese companies could potentially work together in areas such as joint production and technology transfers.”Our goal is to ensure that Vietnam has what it needs to defend its interests, at sea, in the air, on the ground and in cyberspace,” he said.Both Washington and Hanoi share concerns about Beijing’s moves to assert its presence in the contested South China Sea, where Vietnam and other Southeast Asian nations have competing claims with China.At the opening ceremony, Vietnamese Prime Minister Pham Minh Chinh described the expo as “delivering a message of peace, cooperation, and shared development”.

Stock markets decline as Fed eyes fewer rate cuts

European and Asian stock markets slid Thursday following sharp losses on Wall Street as the Federal Reserve signalled fewer cuts to US interest rates next year.In a busy week for rate decisions, the Fed on Wednesday trimmed borrowing costs by a quarter point but halved the number of similar cuts it expects to carry out in 2025.The dollar initially rallied on the outlook, while the yen was pressured Thursday also after the Bank of Japan kept borrowing costs unchanged.The Bank of England as widely expected held its key interest rate steady due to UK inflation rising again, and it did not commit to when or by how much it will cut rates in 2025.While that decision was widely expected, more BoE policymakers voted for a cut, which sent the pound trimming its gains against the dollar and falling against the euro.The split suggests “members may be more nervous about the state of the economy than originally thought,” said Daniela Sabin Hathorn, senior market analyst at Capital.com.All three main indices in New York were sent spinning lower on Wednesday — led by a rout of high-flying tech titans.”Investors were blindsided as the Federal Reserve halved the expected pace of interest rate cuts for next year,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.The Fed said it expected to cut just twice next year, down from a forecast of four quarter-point reductions signalled in September.While inflation has “eased significantly”, the level remains “somewhat elevated” compared to the Fed’s long-term target of two percent, Fed chair Jerome Powell told reporters.Powell said he remained “very optimistic” about the state of the US economy, adding that the Fed was now “significantly closer” to the end of its current easing cycle.The Fed’s revision came as a surprise even if investors had speculated about how the US central bank would position itself as President-elect Donald Trump prepares to take office.Analysts said Trump’s plans to cut taxes, slash regulations and impose tariffs on China risked reigniting inflation.Jack McIntyre, a portfolio manager at Brandywine Global, said although the latest Fed rate-reduction had been priced in by markets, “when you include the forward guidance components, it was a hawkish cut”.”Stronger expected growth married with higher anticipated inflation — it’s no wonder the Fed reduced the number of expected rate cuts in 2025.”- Key figures around 1230 GMT -London – FTSE 100: DOWN 1.2 percent at 8,101.55 pointsParis – CAC 40: DOWN 1.2 percent at 7,299.54 Frankfurt – DAX: DOWN 0.9 percent at 20,053.63Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 38,813.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 19,752.51 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,370.03 (close)New York – Dow: DOWN 2.6 percent at 42,326.87 (close)Euro/dollar: UP at $1.0400 from $1.0365 Pound/dollar: UP at $1.2601 from $1.2581Dollar/yen: UP at 156.91 yen from 154.73 yen Euro/pound: UP at 82.57 pence from 82.38 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $73.05 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $69.70 per barrelburs-rl/rlp

Bayrou sous pression, réunion au sommet à Matignon

Au terme d’une première série de consultations, François Bayrou convie les forces politiques, sans LFI ni le RN, jeudi à Matignon, avant de finaliser son gouvernement, mais de nombreux obstacles demeurent.Le Premier ministre invite à 14h00 les présidents de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Sénat Gérard Larcher, ainsi que “les présidents de partis et de groupes qui ont eu la responsabilité des affaires du pays à une période ou à une autre de la Ve République”, écrit-il dans une lettre.Une formulation qui exclut le Rassemblement national et son allié, l’UDR d’Éric Ciotti, ainsi que La France insoumise, fondée en 2016.François Bayrou “méprise le Rassemblement national et ses millions d’électeurs”, a fustigé le vice-président du parti Sébastien Chenu.L’accueil est également frais chez certains invités mais tous devraient honorer leur participation.Les Écologistes ont fait savoir jeudi matin qu’ils se rendraient à Matignon, en appelant toutefois à ne pas poursuivre une politique “désavouée par les électeurs”. Même tonalité chez les communistes, qui entendent également “exhorter le Premier ministre à accélérer l’aide aux habitants de Mayotte”.Les premiers pas du Premier ministre sont “complètement ratés”, a commenté Marine Tondelier mercredi sur BFMTV. Il est “la risée des Français” depuis son aller-retour dans sa ville de Pau, en pleine crise à Mayotte.”Il faut qu’il bouge sur les retraites”, “sur les services publics”, “sur les impôts, sur la solidarité”, a lancé le président des députés PS Boris Vallaud sur Sud radio, se disant “inquiet” des différents signaux reçus depuis cinq jours.- Un gouvernement dimanche ? -Nommé vendredi, François Bayrou reçoit depuis responsables politiques et parlementaires rue de Varenne, groupe par groupe, en entretiens officiels ou plus informels. Sa première semaine à Matignon a surtout été marquée par le tombereau de critiques sur sa présence lundi soir au Conseil municipal de Pau, ville dont il entend rester maire, alors qu’un cyclone venait de ravager Mayotte.Il a dû s’en expliquer mardi pour sa première séance à l’Assemblée nationale, sans parvenir à faire taire les critiques. Le tout en multipliant les allers-retours à l’Élysée pour la formation du gouvernement.Emmanuel Macron étant jeudi à Mayotte, avant de se rendre ensuite auprès des troupes françaises à Djibouti, plusieurs acteurs évoquent une annonce de gouvernement dimanche. Les deux maisons de l’exécutif ne donnent aucune date.Dans sa lettre aux partis, M. Bayrou invoque, parallèlement à la crise politique et budgétaire, la situation de l’archipel de l’océan Indien, qui a subi “probablement la catastrophe naturelle la plus grave de l’histoire de France depuis plusieurs siècles”.Il évoque aussi la Nouvelle-Calédonie, estimant que “ces deux situations additionnées” placent les responsables politiques “devant des responsabilités inédites”.Suffisant pour emporter une forme d’union ? Sans majorité à l’Assemblée, le centriste, qui prône depuis des décennies un gouvernement rassemblant les diverses sensibilités, fait face aux exigences appuyées des Républicains (LR) à droite et à des velléités de censures croissantes à gauche.Le format de réunion rappelle celui d’il y a neuf jours autour d’Emmanuel Macron à l’Élysée, où avaient été évoqués des scénarios de non-censure des oppositions, en échange d’une absence de recours au 49.3 par le gouvernement ou à la dissolution par le président.- “Une chimère” -Mais les LR font monter la pression. Mercredi, François Bayrou a reçu le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, qui venait de déclarer que les conditions n’étaient “pas réunies” de son maintien place Beauvau. “Je n’ai pas de ligne rouge”, a cependant nuancé jeudi sur TF1 Gérard Larcher qui juge qu’il faut “apporter des remèdes sur le retour à l’équilibre budgétaire et la question de la sécurité”. “Il y a urgence d’avoir un gouvernement”, a-t-il insisté. Même critique à front renversé venant de la gauche: “S’il vient pour nous proposer le même budget qu’avait proposé Monsieur Barnier (…), nous censurons”, a insisté le communiste Fabien Roussel.La réunion à Matignon est “une chimère”, a lancé Mathilde Panot. La cheffe des députés de La France insoumise dit “croire” que les quatre composantes du Nouveau Front populaire (PS, PCF, Écologistes et LFI) voteront la motion de censure que son groupe déposera le 14 janvier, après la déclaration de politique générale de François Bayrou. “C’est le moment (…) qui décidera qui est dans l’opposition au gouvernement et qui soutient ce gouvernent”, a-t-elle martelé sur RMC-BFMTV. Le Premier ministre ne recueille que 36% de satisfaction selon un sondage Ifop pour Sud Radio jeudi, contre 52% et 53% pour ses prédécesseurs Michel Barnier et Gabriel Attal, à leurs débuts à Matignon.