En pleine crise à Mayotte, Bayrou se rend à Pau dont il entend rester maire

François Bayrou présidera lundi soir le conseil municipal de sa ville de Pau avec l’idée de conserver son mandat parallèlement à son poste de Premier ministre, mais ce déplacement en pleine crise à Mayotte suscite la colère à gauche.Le nouveau Premier ministre, maire de Pau depuis 10 ans, avait déjà conservé son mandat local quand il avait été brièvement ministre de la Justice du 17 mai au 21 juin 2017.Son intention est de conserver la mairie, selon une source gouvernementale. Il expliquera le sens de sa venue au début de la réunion prévue à 19H.Avant le conseil municipal, François Bayrou participera à distance à 18H00 à la réunion du centre interministériel de crise (CIC) sur Mayotte, dévasté par un cyclone meurtrier, qui sera présidée par Emmanuel Macron.Ce déplacement à Pau a suscité de vives réactions à gauche. C’est une décision “indigne et irrespectueuse(…) alors même que (l’archipel de Mayotte) traverse l’une des pires tragédies”, a dénoncé sur X le député socialiste Arthur Delaporte.”Nous traitons la catastrophe avec distance comme si elle s’était déroulée dans un ailleurs, lointain et différent. Mayotte est la France”, a fustigé l’écologiste Sandrine Rousseau, la vice-présidente LFI de l’Assemblée nationale, Clémence Guetté, dénonçant “un Premier ministre illégitime à mi-temps”.Selon le site de sa ville, François Bayrou doit ouvrir la séance du conseil municipal par “sa chronique des actualités et échange avec les élus sur ces thèmes”, avant que l’exécutif local ne se penche sur 35 dossiers, dont celui du budget pour 2025.Son premier adjoint à Pau, Jean-Louis Peres, a jugé lundi sur France Bleu “souhaitable” que François Bayrou conserve ce mandat local qui permet de “résoudre les questions que se posent les Français” avec “du très concret”. Aucun texte n’oblige un Premier ministre à démissionner de son mandat de maire. L’article 23 de la Constitution interdit seulement le cumul d’une fonction de ministre avec un mandat “parlementaire”.Ses prédécesseurs à Matignon Jean-Marc Ayrault, Jean Castex et Edouard Philippe avaient laissé leurs fauteuils de maire de Nantes, Prades et Le Havre à leurs suppléants.A l’inverse, Jacques Chirac était resté maire de Paris quand il avait été Premier ministre de 1986 à 1988.Les débats pourraient aussi porter sur le maintien ou pas de François Bayrou à la présidence de l’Agglomération de Pau, qui comprend 31 communes représentant plus de 160.000 habitants.Reste aussi à savoir si François Bayrou sera de nouveau candidat aux élections municipales en 2026.

African players in Europe: Diallo the 115-second United heroMon, 16 Dec 2024 13:52:44 GMT

Ivorian Amad Diallo took just 115 seconds to transform Manchester United into 2-1 winners at Manchester City in a dramatic Premier League derby at the weekend.When Diallo was fouled, Bruno Fernandes levelled off the resultant penalty. The 22-year-old from Abidjan then scored the 90th-minute winner at the Etihad Stadium. He has been the standout player for …

African players in Europe: Diallo the 115-second United heroMon, 16 Dec 2024 13:52:44 GMT Read More »

Malaysia launches first locally made electric vehicle

Malaysian automaker Proton unveiled the country’s first locally-produced electric vehicle on Monday, after the government pledged to boost EV uptake on the roads.Proton — which is backed by Chinese automotive giant Geely — launched the e.MAS 7 SUV at the Malaysia International Trade and Exhibition Centre in Kuala Lumpur.The cheapest e.MAS 7 will be priced at 105,800 ringgit ($23,700), whilst a top-of-the-range model will retail for 123,800 ringgit.Cars produced by China’s BYD and Elon Musk’s Tesla brand are already available in Malaysia, but the government has announced plans for EVs to make up 20 percent of new vehicle sales by 2030.Geely owns 49.9 percent of Proton and last year announced a $10 billion investment in the firm’s plant in Tanjong Malim — 50 kilometres (30 miles) north of Kuala Lumpur.”It is hoped that the e.MAS 7 EV model can promote our ability to produce quality electric vehicles,” Prime Minister Anwar Ibrahim said at the vehicle’s launch.Local automotive analyst Nicholas King said the low cost may spur the government’s electrification plans. “The price… is sure to shake up the local EV market,” said King, a senior editor at car website KeyAuto.my.

Bayrou se rendra lundi soir à Pau dont il entend rester maire

François Bayrou se rendra lundi soir à Pau, la ville des Pyrénées-Atlantiques dont il est le maire depuis 10 ans, pour présider le conseil municipal, avec l’idée de conserver son mandat en même temps que d’être Premier ministre.Le nouveau chef de gouvernement avait déjà conservé son mandat de maire quand il avait été brièvement ministre de la Justice du 17 mai au 21 juin 2017.Son intention est de conserver la mairie, selon une source gouvernementale. Il expliquera le sens de sa venue au début de la réunion.Avant le conseil municipal prévu à 19H, François Bayrou participera à distance à 18H00 au conseil interministériel de crise (CIC) sur Mayotte, dévasté par un cyclone meurtrier, qui sera présidé par Emmanuel Macron.Son premier adjoint à Pau, Jean-Louis Peres, a jugé lundi sur France Bleu “souhaitable” que François Bayrou conserve ce mandat local qui permet de “résoudre les questions que se posent les Français” avec “du très concret”. Aucun texte n’oblige un Premier ministre à démissionner de son mandat de maire. L’article 23 de la Constitution interdit seulement le cumul d’une fonction de ministre avec un mandat “parlementaire”.Ses prédécesseurs à Matignon Jean-Marc Ayrault, Jean Castex et Edouard Philippe avaient laissé leurs fauteuils de maire de Nantes, Prades et Le Havre à leurs suppléants.A l’inverse, Jacques Chirac était resté maire de Paris quand il avait été Premier ministre de 1986 à 1988.Il est prévu, selon le site de la ville de Pau, que François Bayrou “ouvre la séance (du conseil municipal) par sa chronique des actualités et échange avec les élus sur ces thèmes”, avant que l’exécutif local ne se penche sur 35 dossiers, dont celui du budget pour 2025.Les débats pourraient aussi porter sur le maintien ou pas de François Bayrou à la présidence de l’Agglomération de Pau, qui comprend 31 communes représentant plus de 160.000 habitants.Reste aussi à savoir si François Bayrou sera de nouveau candidat aux élections municipales en 2026.

Les socialistes restent sur leur “faim” après leur entretien avec Bayrou

Les dirigeants socialistes sont restés sur leur “faim” lors de leur entretien lundi midi avec le nouveau Premier ministre, François Bayrou, avec lequel ils ont “beaucoup parlé du pacte de non-censure” sans que cet échange ait été “conclusif”.”Nous sommes dans une opposition qui est elle-même ouverte aux compromis. Encore faut-il qu’un chemin soit ouvert. Et de ce point de vue, pour l’instant, nous sommes restés sur notre faim. Nous n’avons pas encore d’indications précises sur la façon dont le Premier ministre entend gouverner”, a affirmé le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à l’issue de la rencontre.Il était accompagné par les chefs de groupes Boris Vallaud pour l’Assemblée nationale et Patrick Kanner pour le Sénat.”Ce n’était pas conclusif”, a-t-il ajouté, même si “nous avons beaucoup parlé de pacte de non-censure” proposé par la gauche, qui consisterait à ne pas censurer le gouvernement à condition que ce dernier n’utilise pas le 49.3 pour faire passer les textes sans vote. Mais “au stade où nous nous parlons, nous n’avons rien signé. Il n’y a pas d’accord de non-censure. Il y a pour l’instant des gens qui sont en discussion”. “Et nous, nous souhaitons comprendre quelles sont les conditions à partir desquelles nous pourrions considérer que ce gouvernement est dans une logique de dépassement de ce qu’a été le macronisme pendant sept ans”, a-t-il précisé.”Si c’était pour avoir la même politique, avec un Premier ministre qui a été un compagnon de route historique du président de la République, les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous le censurerions de la même façon”, a-t-il prévenu.En quête d’une solution viable pour faire passer un budget dans une Assemblée nationale sans majorité, François Bayrou a entamé lundi une consultation des groupes politique “par leur ordre d’importance” numérique dans cette chambre. 

L’Assemblée se penche lundi sur la loi spéciale, en l’absence de budget

Une roue de secours le temps de s’accorder sur un budget 2025: les députés s’apprêtent à adopter une loi spéciale autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale, les sujets les plus clivants étant renvoyés après les fêtes. L’adoption du texte étudié dans l’hémicycle à partir de 16H00, ne fait guère de doute, aucun camp politique n’ayant intérêt à enrayer la machine de l’Etat.Une grande partie des députés souhaitait aussi que le texte permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain.Mais leurs amendements ont été déclarés irrecevables lundi par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République), qui les a jugés inconstitutionnels.Elle a notamment suivi un avis du Conseil d’Etat, selon qui ce texte n’était pas le véhicule adéquat pour cette indexation, qui ferait sortir la loi spéciale de son périmètre de reconduction des impôts existants.Auteur de l’un des amendements irrecevables, le président LFI de la commission des Finances, Eric Coquerel, a regretté qu’il ne soit pas “testé auprès du Conseil constitutionnel” après l’adoption de la loi, arguant qu’il n’y avait pas de précédent (en 1979, le gouvernement avait dû recourir à une forme de loi spéciale mais sans mesure d’indexation).En parallèle de cette querelle juridique se joue aussi une bataille politique sur les conséquences de la censure.Le groupe Rassemblement national a dénoncé “une volonté assumée de sanctionner les députés (…) d’avoir voté la censure”. Ceux qui l’ont votée “ne pouvaient pas ignorer les conséquences”, a estimé en retour la députée Horizons Agnès Firmin Le Bodo.- Le budget : premier test pour Bayrou -A défaut d’indexation “380.000 nouveaux foyers” pourraient se retrouver imposables in fine, selon le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin. Mais le tir pourrait être corrigé dans un véritable projet de budget 2025 ou dans un autre projet de loi en début d’année prochaine.En l’absence de ces amendements, les débats sur la loi spéciale devraient s’achever rapidement. Le Sénat examinera le texte mercredi.La présentation de ce texte, qui sera défendu au banc par le ministre du Budget démissionnaire, Laurent Saint-Martin, fait suite à la censure du gouvernement de Michel Barnier, après qu’il a engagé sa responsabilité sur le projet de budget de la Sécurité sociale le 9 décembre.Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, s’active depuis sa nomination vendredi pour mettre sur pied un gouvernement, dont la mission première sera de faire adopter un budget pour 2025.Mais constatant que “l’adoption de la loi de finances initiale pour 2025 n’interviendra pas avant plusieurs mois”, le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, le centriste Charles de Courson et Eric Coquerel, ont écrit au nouveau Premier ministre, lui demandant que puissent entrer en vigueur rapidement des dispositions fiscales faisant “consensus” et ayant un caractère “urgent”.”C’est notamment le cas de la prorogation d’impôts et crédits d’impôts venant à expiration le 31 décembre, de l’exonération fiscale et sociale de pourboires (…), de l’indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu, de l’extension du prêt à taux zéro ou encore (de certaines) dispositions en faveur des agriculteurs”, énumèrent-ils.Ainsi demandent-ils qu’un projet de loi comportant ces mesures soit inscrit à l’ordre du jour de la séance publique “dès la reprise des travaux” à l’Assemblée nationale, le 13 janvier.

Stock markets retreat as China data disappoints

Major stock markets and oil prices retreated Monday after an unexpected slowdown in retail sales reinforced worries about China’s struggling economy.The dollar mostly rose as traders looked ahead to interest-rate decisions this week from the US Federal Reserve, Bank of Japan and Bank of England.Bitcoin hit a new record high at $106,493.43.”China remained the central focus for Asian markets in another show of economic weakness which sent markets lower,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.”The highlight of the week… will be the interest rate decision from the Fed on Wednesday.”Observers also tracked developments in Seoul after South Korean lawmakers impeached President Yoon Suk Yeol at the weekend in the wake of his short-lived declaration of martial law this month.Hong Kong and Shanghai indices closed lower after figures showed that Chinese retail sales grew 3.0 percent last month, much slower than October and well off the five-percent forecast.The figures highlighted the work China’s leaders had in store as they try to kickstart consumption and reignite the world’s number two economy.Officials unveiled new promises at the weekend to boost the battered property sector and tweak monitoring of equity markets.That came after investors were left unimpressed last week with Beijing’s pledge to introduce measures aimed at “lifting consumption vigorously” as part of a stimulus drive.- France downgrade -In Europe, the Paris stock market dropped after Moody’s downgraded France’s credit rating Saturday, following months of political crisis and the appointment of centrist Francois Bayrou as prime minister.European Central Bank chief Christine Lagarde on Monday said eurozone policymakers would keep lowering interest rates and warned that higher US tariffs under President-elect Donald Trump could hit growth in the bloc.The ECB cut rates again last week as inflation looked to be coming under control and the eurozone economy showed signs of weakness.The Fed is widely expected to cut interest rates again Wednesday but there are fears it will have to slow its pace of easing next year owing to sticky inflation and bets that Trump’s tax cuts and tariffs will reignite prices.On the corporate front, three spinoffs from French right-wing tycoon Vincent Bollore’s Vivendi media empire debuted on stock markets, with mixed results.Shares in the Canal+ television and film group tanked 15 percent in London.The other two spinoffs had a better start: Book publisher Louis Hachette soared 25 percent on the Euronext Growth in Paris while advertising agency Havas was up six percent in Amsterdam.Shares rose in the remaining Vivendi company, which stayed on the Paris stock exchange.Elsewhere, Britain’s centuries-old Royal Mail is set to pass into foreign ownership after the UK government approved the takeover of its parent company by Czech billionaire Daniel Kretinsky’s EP Group.The takeover of International Distribution Services is worth £3.6 billion ($4.5 billion). IDS shares climbed nearly one percent in late morning deals.- Key figures around 1115 GMT -Paris – CAC 40: DOWN 0.9 percent at 7,345.84 pointsFrankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 20,329.16London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,267.15Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,457.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 19,795.49 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,386.33 (close)New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 43,828.06 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0490 from $1.0504 on FridayPound/dollar: UP at $1.2646 from $1.2622Dollar/yen: UP at 153.83 yen from 153.60 yen Euro/pound: DOWN at 82.94 pence from 83.19 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.2 percent at $70.45 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $73.77 per barrel