Les Bourses européennes ouvrent dans le rouge
Les Bourses européennes ont ouvert en baisse lundi après les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens, les investisseurs restant suspendus à la réaction de Téhéran.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,64%, Francfort 0,55%, Londres 0,27% et Milan 0,98%.
Finale NBA: le Thunder d’Oklahoma City triomphe avec un premier sacre
Le Thunder d’Oklahoma City, porté par son MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 12 passes), a décroché dimanche à domicile son premier sacre NBA face aux Indiana Pacers, récompensant une franchise qui a misé sur la jeunesse de ses joueurs et de son entraîneur.Oklahoma City s’est imposé 103-91 lors d’un 7e match électrique pour remporter la série 4-3 et valider son couronnement, mais a longtemps tremblé face aux Pacers, pourtant privés de leur talisman Tyrese Haliburton, sorti blessé après sept minutes de jeu.Le Thunder, héritier des Seattle SuperSonics champions en 1979, décroche ainsi son premier titre depuis son installation en Oklahoma en 2008. “OKC” avait atteint une première fois la finale en 2012 dans le sillage de Kevin Durant mais avait été dominé par Miami et LeBron James.Treize ans plus tard, la franchise, qui repose sur un marché commercial modeste de cet Etat rural du Sud, a tout changé, sauf le manager général Sam Presti, qui a patiemment bâti un rouleau-compresseur défensif, grâce à de jeunes joueurs et un entraîneur à peine plus âgé, Mark Daigneault (40 ans).”Ils se comportent comme des champions. Ils se soutiennent les uns les autres, c’est rare dans le sport professionnel. Je me répète, c’est une équipe hors du commun, et désormais ils sont champions”, a commenté Daigneault.- “SGA” recruté en 2019 -Après un premier âge d’or, Presti fait table rase en 2019 et parie sur Gilgeous-Alexander qu’il récupère auprès des Clippers, avec ce qui est à présent considéré comme le casse du siècle en NBA.Daigneault débute l’année suivante sa première expérience de titulaire sur un banc NBA sans pression et prend le temps de faire progresser ses jeunes joueurs autour de la future star Gilgeous-Alexander, qui franchit les 30 points par match de moyenne à partir de l’exercice 2022-2023.Meilleur bilan de la conférence Ouest l’an passé déjà , le Thunder achève son apprentissage en tombant en demi-finale de conférence contre Dallas et Luka Doncic, avant de devenir la meilleure équipe de la ligue cette saison.Lors des play-offs, l’équipe est bousculée au deuxième tour par le champion 2023 Denver et Nikola Jokic, battus 4-3, après un échauffement contre Memphis (4-0) et avant un succès autoritaire contre Minnesota (4-1) pour voir la finale, où les étonnants Pacers font trembler le Thunder jusqu’au bout.Shai Gilgeous-Alexander n’aura pas fait injure à son statut de meilleur joueur de la ligue nord-américaine, avec des finales de patron aux statistiques épaisses (30,3 points de moyenne), dont il a aussi été désigné MVP.”Ca semble irréel, ce sont tellement d’heures de travail, d’émotions, de nuits de doute. Ce groupe a travaillé pour cela et le mérite”, a déclaré “SGA” au micro du stade.”C’est tellement de poids en moins sur mes épaules, de stress évacué”, a-t-il ajouté.Le Thunder aura su trouver à son étoile un lieutenant solide, Jalen Williams (20 points), révélation des dernières rencontres, l’immense, agile et toujours perfectible Chet Holmgren (18 points) complétant le trio.Le pivot Isaiah Hartenstein et le couteau-suisse Alex Caruso ont enrichi l’été dernier un collectif à la défense redoutable menée par l’étouffant Québecois Luguentz Dort.- Indiana cède en deuxième période -Dimanche, la finale a connu un premier temps fort, malheureux, lorsque Tyrese Haliburton s’est écroulé sur le parquet après 7 minutes de jeu, avant de sortir définitivement, en larmes, touché dans le bas de la jambe droite.Bien que privés de leur talisman, les Pacers sont restés dans la partie et ont âprement défendu leurs chances, les deux formations se rendant coup pour coup en première période, Indiana virant même en tête (48-47) à la pause.Le Thunder a fini par faire la différence lors du 3e quart-temps (81-68), avec un peu d’adresse de loin, et malgré les arabesques de T.J. McConnell (16 points dont 12 lors du 3e quart-temps).L’absence d’Haliburton s’est fait sentir en début de 4e quart-temps, les Pacers se retrouvant incapables de marquer pendant 4 minutes 30 marquant l’envol définitif des locaux.Alors que la NBA célèbre un septième champion différent en sept ans, le Thunder possède les moyens de rester en haut de l’affiche, avec une masse salariale maîtrisée et un effectif de 25 ans de moyenne d’âge. “Ce qui est amusant c’est qu’on a encore une marge de progression. J’ai hâte de voir ce que le futur nous réserve”, a ajouté Gilgeous-Alexander.L’orage peut continuer de gronder sur la NBA.
Antonio Filosa prend ses fonctions à la tête de Stellantis
Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Le communiqué du groupe annonce également le départ de Maxime Picat, directeur des achats. Son nom est cité parmi les successeurs possibles à Luca de Meo, à la tête du concurrent Renault, qui vient d’annoncer son départ pour le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage radical pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité.Il a présenté lundi la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.Antonio Filosa “conserve ses fonctions à la tête de la région” Amérique du Nord et marques américaines.Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes (qui inclut désormais Maserati). Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis.- Rassurer -Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin, un poste occupé précédemment par M. Filosa. Il rejoint la SLT, indique le communiqué de lundi.  Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. L’Europe représente son premier marché en volume, mais le groupe réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du Nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares, prédécesseur d’Antonio Filosa.A présent, le quatrième constructeur automobile mondial penche nettement plus vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.”Dans cette prochaine phase cruciale du développement de Stellantis, Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force”, a déclaré fin mai John Elkann.- Droits de douane, fiabilité -Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa et son équipe: si Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années, ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.Antonio Filosa, entré chez Fiat en 1999, a été envoyé au Brésil en 2005, où il a gravi les échelons pendant près de 20 ans avant de devenir, au moment de la fusion, le directeur des opérations pour toute l’Amérique du Sud, continent où Stellantis domine le marché.En 2023, il est appelé à Auburn, dans le Michigan, pour diriger la marque Jeep, l’un des fleurons du groupe. Il enregistre des succès commerciaux notables, comme avec la Jeep Avenger, première Jeep électrique et élue “voiture de l’année” par la presse européenne en 2023.
Antonio Filosa prend ses fonctions à la tête de Stellantis
Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Le communiqué du groupe annonce également le départ de Maxime Picat, directeur des achats. Son nom est cité parmi les successeurs possibles à Luca de Meo, à la tête du concurrent Renault, qui vient d’annoncer son départ pour le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage radical pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité.Il a présenté lundi la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.Antonio Filosa “conserve ses fonctions à la tête de la région” Amérique du Nord et marques américaines.Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes (qui inclut désormais Maserati). Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis.- Rassurer -Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin, un poste occupé précédemment par M. Filosa. Il rejoint la SLT, indique le communiqué de lundi.  Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. L’Europe représente son premier marché en volume, mais le groupe réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du Nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares, prédécesseur d’Antonio Filosa.A présent, le quatrième constructeur automobile mondial penche nettement plus vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.”Dans cette prochaine phase cruciale du développement de Stellantis, Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force”, a déclaré fin mai John Elkann.- Droits de douane, fiabilité -Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa et son équipe: si Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années, ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.Antonio Filosa, entré chez Fiat en 1999, a été envoyé au Brésil en 2005, où il a gravi les échelons pendant près de 20 ans avant de devenir, au moment de la fusion, le directeur des opérations pour toute l’Amérique du Sud, continent où Stellantis domine le marché.En 2023, il est appelé à Auburn, dans le Michigan, pour diriger la marque Jeep, l’un des fleurons du groupe. Il enregistre des succès commerciaux notables, comme avec la Jeep Avenger, première Jeep électrique et élue “voiture de l’année” par la presse européenne en 2023.