India hunts gunmen who massacred 26 in Kashmir tourist hotspot

Indian security forces in Kashmir carried out a major manhunt Wednesday, a day after gunmen opened fire on tourists, slaughtering at least 26 people in the region’s deadliest attack on civilians since 2000.Prime Minister Narendra Modi decried the “heinous act” and pledged that the attackers “will be brought to justice”.Modi, who cut short a state visit to Saudi Arabia to return to India early Wednesday, met with top security officials immediately on his arrival, a government official said.No official toll has been released, but security sources told AFP that at least 26 people were killed on Tuesday afternoon when gunmen burst out of forests at a popular tourist spot and raked crowds of visitors with automatic gunfire.Jammu and Kashmir Chief Minister Omar Abdullah said the attack had been “much larger than anything we’ve seen directed at civilians in recent years”.No group has claimed responsibility, but rebels in the Muslim-majority region have waged an insurgency since 1989.They are seeking independence or a merger with Pakistan, which controls a smaller part of the Kashmir region and, like India, claims it in full.- ‘Abomination’ -“This attack on our visitors is an abomination,” Abdullah said in a statement after the attack.”The perpetrators of this attack are animals, inhuman and worthy of contempt.”AFP journalists near the site of the attack in Pahalgam, a popular site for tourists in summer some 90 kilometres (55 miles) by road from the key city of Srinagar, reported heavy deployment of security forces.”The search operation is currently in progress, with all efforts focused on bringing the attackers to justice,” the Indian army’s Chinar Corps said in a statement overnight.A tour guide in Pahalgam told AFP he reached the scene after hearing gunfire and had transported some of the wounded away on horseback.Waheed, who gave only one name, said he saw several men lying dead on the ground, while a witness who requested anonymity said the attackers were “clearly sparing women”.The killings came a day after Modi met US Vice President JD Vance in New Delhi.”Their evil agenda will never succeed. Our resolve to fight terrorism is unshakable and it will get even stronger,” Modi said in a statement shortly after the attack.The deadliest recent attack on civilians was in March 2000, when 36 Indians were killed. That attack occurred on the eve of a visit by US president Bill Clinton.- ‘Heinous’ -The killings on Tuesday sparked global outrage.US President Donald Trump called Modi to quickly offer “full support to India to bring to justice the perpetrators of this heinous attack”.Among the foreign leaders condemning the attack and offering support, EU chief Ursula von der Leyen pledged that “Europe will stand with you”.India has an estimated 500,000 soldiers permanently deployed in the territory but fighting has eased since Modi’s government revoked Kashmir’s limited autonomy in 2019.In recent years, the authorities have promoted the mountainous region as a holiday destination, both for skiing in winter, and to escape the sweltering summer heat elsewhere in India.Around 3.5 million tourists visited Kashmir in 2024, mostly domestic visitors.The worst attack in recent years took place in Pulwama in February 2019, when insurgents rammed a car packed with explosives into a police convoy killing 40 and wounding at least 35 others.India regularly blames Pakistan for backing gunmen behind the insurgency.Islamabad denies the allegation, saying it only supports Kashmir’s struggle for self-determination.Survivors said the gunmen targeted men, shooting some from point-blank range.One woman survivor reported that men in uniform emerged from surrounding forests to a meadow where tourists were enjoying the peace of nature, The Indian Express newspaper reported.Survivors said they had assumed they were policemen.”They were there at least for 20 minutes, undeterred, moving around and opening fire”, the newspaper quoted the survivor as saying. “It seemed like an eternity”. The victims included an Indian Navy officer, who had recently got married, and who was on holiday with his wife. Another survivor told news outlet India Today that the attackers asked the men in her family to recite the Muslim call to prayer.”Then they resumed firing and shot my father and uncle,” the survivor said. 

‘No one else will’: Sudan’s journalists risk all to report the warWed, 23 Apr 2025 02:43:22 GMT

On a mountain near Sudan’s border, journalists climb rugged slopes, phones held high, hoping to catch a faint signal from neighbouring Chad to send stories amid the war’s two-year communications blackout.Journalists say efforts like these are their only way to tell the world about the horrors unfolding in Darfur, where accounts of sexual violence, ethnic …

‘No one else will’: Sudan’s journalists risk all to report the warWed, 23 Apr 2025 02:43:22 GMT Read More »

Premières salves attendues au procès d’Harvey Weinstein

Le nouveau procès à New York de l’ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein pour viol et agressions sexuelles entre mercredi dans le vif du sujet avec les premières salves de l’accusation, qui veut rétablir sa condamnation annulée de manière retentissante l’année dernière.Cinq jours ont été nécessaires pour constituer un jury de 12 jurés titulaires – sept femmes et cinq hommes – ainsi que six suppléants, après les défections et les récusations de dizaines de jurés potentiels, dont beaucoup se sont dits incapables de juger sereinement cette affaire, très médiatisée lors du premier procès en 2020.Les débats vont donc pouvoir véritablement commencer avec le premier réquisitoire de l’accusation, suivi par la première plaidoirie de la défense, puis le défilé des témoins, dont deux accusatrices de l’ancien patron des studios Miramax, qui vont devoir raconter à nouveau leur histoire devant les jurés et la cour pénale de Manhattan.Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, est rejugé pour l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison. Mais en avril 2024, la cour d’appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d’autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l’ancien magnat du cinéma n’était pas inculpé.- Hôpital -Cette annulation a été vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l’instant anonyme, mais qui témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum aux journalistes.Harvey Weinstein, producteur d’innombrables succès du cinéma indépendant (“Sexe, mensonges et vidéo”, “Pulp Fiction”, “Shakespeare in Love”), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.Diminué par de nombreux problèmes de santé, il comparaît en chaise roulante et a obtenu de pouvoir dormir à l’hôpital, et non dans la sinistre prison de Rikers Island, pendant le déroulé du procès. D’après le juge Curtis Farber, le procès est prévu pour durer jusqu’à fin mai.Harvey Weinstein espère que l’affaire sera “regardée avec un œil neuf”, plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l’origine de sa chute et d’une onde de choc planétaire qui a libéré la parole de nombreuses victimes et contraint les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.Décrit par ses accusatrices comme un prédateur qui jouait de sa stature d’homme tout puissant du cinéma pour obtenir des faveurs sexuelles d’actrices ou d’assistantes, le plus souvent dans des chambres d’hôtel, il n’a jamais reconnu d’agression et a toujours assuré que les relations étaient consenties.Depuis les premières révélations en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.

Premières salves attendues au procès d’Harvey Weinstein

Le nouveau procès à New York de l’ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein pour viol et agressions sexuelles entre mercredi dans le vif du sujet avec les premières salves de l’accusation, qui veut rétablir sa condamnation annulée de manière retentissante l’année dernière.Cinq jours ont été nécessaires pour constituer un jury de 12 jurés titulaires – sept femmes et cinq hommes – ainsi que six suppléants, après les défections et les récusations de dizaines de jurés potentiels, dont beaucoup se sont dits incapables de juger sereinement cette affaire, très médiatisée lors du premier procès en 2020.Les débats vont donc pouvoir véritablement commencer avec le premier réquisitoire de l’accusation, suivi par la première plaidoirie de la défense, puis le défilé des témoins, dont deux accusatrices de l’ancien patron des studios Miramax, qui vont devoir raconter à nouveau leur histoire devant les jurés et la cour pénale de Manhattan.Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, est rejugé pour l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison. Mais en avril 2024, la cour d’appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d’autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l’ancien magnat du cinéma n’était pas inculpé.- Hôpital -Cette annulation a été vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure pour l’instant anonyme, mais qui témoignera sous son nom, a assuré son avocate Lindsay Goldbrum aux journalistes.Harvey Weinstein, producteur d’innombrables succès du cinéma indépendant (“Sexe, mensonges et vidéo”, “Pulp Fiction”, “Shakespeare in Love”), reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.Diminué par de nombreux problèmes de santé, il comparaît en chaise roulante et a obtenu de pouvoir dormir à l’hôpital, et non dans la sinistre prison de Rikers Island, pendant le déroulé du procès. D’après le juge Curtis Farber, le procès est prévu pour durer jusqu’à fin mai.Harvey Weinstein espère que l’affaire sera “regardée avec un œil neuf”, plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l’origine de sa chute et d’une onde de choc planétaire qui a libéré la parole de nombreuses victimes et contraint les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.Décrit par ses accusatrices comme un prédateur qui jouait de sa stature d’homme tout puissant du cinéma pour obtenir des faveurs sexuelles d’actrices ou d’assistantes, le plus souvent dans des chambres d’hôtel, il n’a jamais reconnu d’agression et a toujours assuré que les relations étaient consenties.Depuis les premières révélations en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.

L’avenir du lycée musulman lillois Averroès à nouveau devant la justice

Le tribunal administratif doit décider mercredi s’il rétablit le contrat du lycée musulman lillois Averroès, privé de subventions depuis la rentrée 2024, après que la préfecture lui a reproché des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”.Lors de l’audience du 18 mars, le rapporteur public, magistrat chargé d’éclairer les juridictions administratives, a préconisé de rétablir ce contrat liant l’établissement musulman à l’État.Au cours de cette audience, le rapporteur public a, pendant plus d’une heure, contesté point par point la plupart des griefs avancés par la préfecture. “Aucun élément probant” n’a démontré l’utilisation d’ouvrages contraires aux valeurs de la République, a-t-il assuré.Il a reconnu que des manquements existaient, tout en soulignant qu’ils ne justifiaient pas une résiliation du contrat.Averroès était jusqu’à cette suspension le principal lycée musulman sous contrat de France, souvent loué pour l’excellence de ses résultats scolaires.Le tribunal administratif avait par deux fois en 2024 confirmé la suspension du contrat en référé, mais la décision attendue mercredi après-midi est la première sur le fond du dossier.Entendu le 9 avril par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’État, Georges-François Leclerc, ancien préfet du Nord qui avait décidé de résilier le contrat, a assuré qu’il disposait alors d’éléments “suffisamment tangibles pour considérer que les élèves étaient en danger” au sein d’Averroès.”Des éléments documentaires” et “certains enseignements (…) relevaient clairement du salafo-frérisme”, a-t-il assuré, en référence au salafisme, courant fondamentaliste de l’islam, et à l’idéologie politico-religieuse née du mouvement égyptien des Frères musulmans.- Peine de mort -Sa décision, prise le 7 décembre 2023, reposait notamment sur la mention, dans la bibliographie d’un cours d’éthique musulmane, d’un recueil de textes religieux contenant des commentaires prônant la peine de mort en cas d’apostasie ainsi que la ségrégation des sexes.Ce recueil, “on ne l’a jamais eu entre les mains, il n’a jamais été au CDI d’Averroès”, souligne auprès de l’AFP Eric Dufour, directeur du groupe scolaire Averroès, qui compte également un collège hors-contrat.L’Éducation nationale avait mené plusieurs inspections, sans trouver matière à remettre en cause le contrat d’association.”Je n’en veux pas à l’enseignement privé catholique (…) mais quand on voit toutes les affaires qui sont sorties et quand j’entends dire encore une fois par le préfet que les enfants sont en danger à Averroès, je suis désolé, les enfants sont en sécurité chez moi”, répond Eric Dufour. La commission d’enquête a été lancée après des scandales de violences physiques et sexuelles touchant des établissements notamment catholiques, à commencer par Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).Pour M. Dufour, la résiliation du contrat d’Averroès et celle décidée en janvier contre le groupe scolaire Al-Kindi, près de Lyon, sont “une attaque en règle contre l’enseignement privé musulman”.- “Deux poids deux mesures” -Paul Vannier, corapporteur LFI de la commission d’enquête parlementaire, a qualifié de “deux poids deux mesures absolument choquant” le traitement par l’État du lycée Averroès et de l’établissement catholique parisien Stanislas, qui a conservé son contrat malgré “des témoignages abondants de violences homophobes” ou “racistes”.Après la perte des subventions publiques à la rentrée 2024, Averroès a doublé ses frais de scolarité et lancé une cagnotte en ligne. Il a perdu de nombreux élèves, passant de 470 lycéens à 290.”Beaucoup reviendront” en cas de rétablissement du contrat, espère M. Dufour.En revanche, l’association gérant l’établissement “ne pourra pas se substituer à l’Éducation nationale” pendant une deuxième année scolaire, prévient-il. “Les salaires devront être réduits, (…) des élèves partiront et des enseignants inévitablement, aussi”.Pour Averroès, le feuilleton judiciaire pourrait quoi qu’il arrive se poursuivre. Les avocats du groupe scolaire ont saisi la justice concernant le refus par la préfecture d’accorder un contrat au collège, alors que l’établissement remplit “toutes les conditions” selon Éric Dufour. Le collège, qui compte 340 élèves, a demandé à passer sous contrat dès 2017, cinq ans après son ouverture.Averroès attend également l’autorisation d’ouvrir une école primaire. Si l’académie de Lille donne son accord, le groupe scolaire accueillera dès la rentrée prochaine une ou deux classes de cours préparatoire (CP).

Rabbin agressé à Orléans: le suspect jugé devant un tribunal pour enfants

Un mois après l’agression en pleine rue du rabbin d’Orléans, qui avait suscité une vive émotion et de nombreuses réactions politiques, le suspect interpellé est jugé mercredi devant le tribunal pour enfants de cette ville.”Le rabbin et son fils sont toujours extrêmement choqués”, a affirmé à l’AFP leur avocate Me Alexandra Levy-Druon, précisant que le premier devrait être présent à l’audience, qui se déroulera à huis clos à partir de 14H00.Elle a décrit “l’angoisse du rabbin” Arié Engelberg à l’idée de se retrouver face à son agresseur.”Il a surtout peur de l’après-procès et d’éventuelles représailles”, a-t-elle ajouté, celui-ci étant toujours “très surpris par l’ampleur prise par l’affaire”. Mais “ce procès est nécessaire pour faire toute la vérité sur ces actes”.Une agression pour laquelle le suspect, “un mineur isolé, arrivé en France depuis moins d’un an”, avait déclaré son avocat fin mars, doit être jugé des chefs de violences volontaires commises en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, de la victime à une religion.Le jeune homme sera également poursuivi pour “violences psychologiques” à l’égard du fils d’Arié Engelberg, 9 ans, présent lors des faits.Contacté par l’AFP, le conseil du prévenu, Me Nicolas Bouteillan, a indiqué ne pas souhaiter communiquer en amont de l’audience.Son client avait déclaré lors de sa garde à vue “être âgé de 16 ans et être de nationalité palestinienne”, sans qu'”aucun élément ne permette de remettre en cause l’état de minorité qu’il déclare”, selon un communiqué du 24 mars de la procureure de la République d’Orléans, Emmanuelle Bochenek-Puren.Il avait, en fin de garde à vue, finalement affirmé être de nationalité marocaine, selon la magistrate.Le suspect avait été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention “conformément aux réquisitions du ministère public”.Confronté aux termes de la plainte déposée et aux témoignages recueillis, il avait alors “nié être à l’origine de l’altercation et soutient s’être défendu”.Au sujet de son agression survenue en centre-ville le 22 mars “aux environs de 13H40”, le rabbin Arié Engelberg, “accompagné de son fils”, a raconté avoir été abordé par le mineur “en se filmant, le questionnant sur sa religion (…) tout en proférant des injures à caractère antisémite et en crachant en leur direction”.- Vive émotion -M. Engelberg a aussi relaté que son agresseur lui avait demandé s’il était juif: “J’ai répondu oui” et “il a commencé à dire +tous les Juifs sont des fils de…+”.Le jeune homme, sans formation particulière, est “impliqué dans trois procédures judiciaires, conduites entre octobre 2024 et décembre 2024, pour des faits de trafics de stupéfiants et de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique à Marseille, et de vol aggravé” à Orléans, a aussi précisé le communiqué.A chaque fois, “il a déclaré une identité différente”.L’adolescent avait par ailleurs “refusé de se soumettre aux relevés signalétiques et aux prélèvements biologiques permettant son identification, avant de s’y soumettre”, ce pour quoi il sera aussi poursuivi.Le jeune homme sera également jugé pour “usage de stupéfiants”, deux grammes de résine de cannabis ayant été trouvés sur lui.L’agression avait suscité une vive émotion dans la ville, plus d’un millier de personnes s’étaient rassemblées 48 heures après les faits “en soutien au rabbin” et pour “dénoncer l’antisémitisme”.En 2024, un total de 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait déploré en janvier un niveau “historique” de ces attaques, avec une “explosion” après le 7 octobre 2023, date de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël.

Trial testimony reveals OpenAI interest in Chrome: reports

OpenAI is ready to buy Chrome if Google is forced to sell its popular browser as part of antitrust trial, a top executive testified Tuesday, according to media reports.OpenAI product manager Nick Turley revealed the startup’s interest in the world’s most popular internet browser while testifying in court in Washington DC. Turley spoke in front of a judge who will decide what remedies to impose on Google after making a landmark decision last year that the tech giant maintained an illegal monopoly in online search.US government attorneys have urged Judge Amit Mehta to force Google to sell off its Chrome browser, arguing artificial intelligence is poised to ramp up the tech giant’s online search dominance.Google countered in the case that the US government has gone way beyond the scope of the suit by recommending it be forced to sell Chrome and holding open the option to force a sale of its Android mobile operating system.The legal case focused on Google’s agreements with partners such as Apple and Samsung to distribute its search tools, noted Google president of global affairs Kent Walker.”The DOJ chose to push a radical interventionist agenda that would harm Americans and America’s global technology leadership,” Walker wrote in a blog post.”The DOJ’s wildly overbroad proposal goes miles beyond the Court’s decision.”A Bloomberg analyst has estimated the price of Chrome browser, which has more than three billion users, at $15 billion or more.Turley said during his testimony that OpenAI had approached Google about integrating its search technology into ChatGPT artificial intelligence power digital assistant but was rebuffed, according to media reports.Google is among the tech companies investing heavily to be among the leaders in AI, and is weaving the technology into search and other online offerings.The DOJ case against Google regarding its dominance in internet search was filed in 2020. Mehta ruled against Google in August 2024 and the tech giant has appealed.

Iles Eparses, colonisation, contrats: Macron attendu à Madagascar

Emmanuel Macron entame mercredi une visite de deux jours à Madagascar, visant à renforcer les liens bilatéraux ainsi que la place de la France dans l’océan Indien, malgré des contentieux persistants hérités de la colonisation.Il s’agit de la première visite d’un président français dans ce pays depuis Jacques Chirac en 2005. Ancienne colonie, Madagascar reste un important pays francophone de 30 millions d’habitants.Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est attendu à 11H00 locales (08H00 GMT) à Antananarivo pour un entretien suivi d’un déjeuner avec son homologue Andry Rajoelina, de signatures d’accords et de rencontres avec des chefs d’entreprises.En attendant, la capitale malgache a fait place nette. Les plus pauvres ont été priés d’abandonner les trottoirs et tunnels où ils vivent et les rues vidées de leurs marchands ambulants.”Quelle hypocrisie” lance Feno, étudiant de 22 ans. “Marchez trois rues plus loin, et vous retomberez sur le +vrai Antananarivo+!”, s’agace-t-il.La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie dans cette partie de l’océan Indien, entend de son côté consolider ses ambitions de puissance régionale.Madagascar revendique les îles Eparses tout comme les Comores l’archipel de Mayotte, deux territoires restés français lors de la vague d’indépendances en Afrique. Ces deux territoires occupent une position stratégique dans le canal du Mozambique, une voie de transit majeure pour le commerce international, riche en hydrocarbures.- Barrage -“Ces demandes de rétrocession, c’est un enjeu d’identité nationale, d’accès aux ressources et puis c’est un moyen de pression pour obtenir autre chose” de la France, résume Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l’université Paris-Nanterre.Les îles Éparses seront “évoquées” avec l’objectif de relancer la Commission mixte sur l’avenir de l’archipel initiée en 2019, a indiqué l’Elysée. Paris privilégie une solution de type “cogestion”.Des souverainistes malgaches souhaitent à l’inverse que le président Rajoelina profite de cette visite pour remettre la question de la rétrocession sur la table, comme celle obtenue des Britanniques par l’île Maurice pour l’archipel des Chagos en 2024.La France – qui était son premier client et troisième fournisseur en 2024 – et Madagascar ambitionnent ainsi de renforcer leurs échanges commerciaux et investissements, souligne l’Elysée.Un accord devrait ainsi être signé pour l’entrée du géant de l’électricité français EDF au capital de la Compagnie générale d’hydroélectricité (CGHV) malgache, a appris l’AFP auprès d’une source proche du dossier. Avec à la clé un ambitieux projet de barrage, comprenant une retenue de 15 millions de mètres cubes, destiné à démultiplier la production d’électricité du pays.La question mémorielle liée à la colonisation reste aussi au coeur de la relation franco-malgache. Le président Macron s’est ainsi engagé en faveur de la restitution de biens culturels.- Mémoire -Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, ne sera toutefois pas restitué comme prévu à l’occasion de la visite.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille a en outre demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré avant d’accueillir dignement les restes humains.Les Malgaches réclament aussi des gestes mémoriels plus forts de Paris. “Ce qu’on attend de cette visite, c’est la mise en place d’une commission comme celle lancée au Cameroun pour faire toute la lumière sur ce qu’on appelle les violences coloniales”, relève Jeannot Rasoloarison, historien à l’université d’Antananarivo.Le président français va plaider pour une plus grande coopération économique, sanitaire, maritime et de sécurité entre La Réunion, Mayotte et les Etats insulaires de la région.Il plaidera jeudi pour l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du cinquième sommet de l’organisation intergouvernementale dans la capitale malgache.”La France tout entière a vocation à avoir sa place dans la COI”, a martelé lundi le président à Mayotte, alors que seul le département de La Réunion y est aujourd’hui représenté.Le cas d’un Franco-Malgache, Paul Maillot Rafanoharana, condamné à 20 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à Madagascar et détenu à l’isolement depuis plus de trois ans, pourrait aussi être évoqué. Son co-accusé Philippe François, condamné à dix ans de prison, a été transféré en France en juin 2023.

Iles Eparses, colonisation, contrats: Macron attendu à Madagascar

Emmanuel Macron entame mercredi une visite de deux jours à Madagascar, visant à renforcer les liens bilatéraux ainsi que la place de la France dans l’océan Indien, malgré des contentieux persistants hérités de la colonisation.Il s’agit de la première visite d’un président français dans ce pays depuis Jacques Chirac en 2005. Ancienne colonie, Madagascar reste un important pays francophone de 30 millions d’habitants.Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est attendu à 11H00 locales (08H00 GMT) à Antananarivo pour un entretien suivi d’un déjeuner avec son homologue Andry Rajoelina, de signatures d’accords et de rencontres avec des chefs d’entreprises.En attendant, la capitale malgache a fait place nette. Les plus pauvres ont été priés d’abandonner les trottoirs et tunnels où ils vivent et les rues vidées de leurs marchands ambulants.”Quelle hypocrisie” lance Feno, étudiant de 22 ans. “Marchez trois rues plus loin, et vous retomberez sur le +vrai Antananarivo+!”, s’agace-t-il.La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie dans cette partie de l’océan Indien, entend de son côté consolider ses ambitions de puissance régionale.Madagascar revendique les îles Eparses tout comme les Comores l’archipel de Mayotte, deux territoires restés français lors de la vague d’indépendances en Afrique. Ces deux territoires occupent une position stratégique dans le canal du Mozambique, une voie de transit majeure pour le commerce international, riche en hydrocarbures.- Barrage -“Ces demandes de rétrocession, c’est un enjeu d’identité nationale, d’accès aux ressources et puis c’est un moyen de pression pour obtenir autre chose” de la France, résume Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l’université Paris-Nanterre.Les îles Éparses seront “évoquées” avec l’objectif de relancer la Commission mixte sur l’avenir de l’archipel initiée en 2019, a indiqué l’Elysée. Paris privilégie une solution de type “cogestion”.Des souverainistes malgaches souhaitent à l’inverse que le président Rajoelina profite de cette visite pour remettre la question de la rétrocession sur la table, comme celle obtenue des Britanniques par l’île Maurice pour l’archipel des Chagos en 2024.La France – qui était son premier client et troisième fournisseur en 2024 – et Madagascar ambitionnent ainsi de renforcer leurs échanges commerciaux et investissements, souligne l’Elysée.Un accord devrait ainsi être signé pour l’entrée du géant de l’électricité français EDF au capital de la Compagnie générale d’hydroélectricité (CGHV) malgache, a appris l’AFP auprès d’une source proche du dossier. Avec à la clé un ambitieux projet de barrage, comprenant une retenue de 15 millions de mètres cubes, destiné à démultiplier la production d’électricité du pays.La question mémorielle liée à la colonisation reste aussi au coeur de la relation franco-malgache. Le président Macron s’est ainsi engagé en faveur de la restitution de biens culturels.- Mémoire -Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, ne sera toutefois pas restitué comme prévu à l’occasion de la visite.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille a en outre demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré avant d’accueillir dignement les restes humains.Les Malgaches réclament aussi des gestes mémoriels plus forts de Paris. “Ce qu’on attend de cette visite, c’est la mise en place d’une commission comme celle lancée au Cameroun pour faire toute la lumière sur ce qu’on appelle les violences coloniales”, relève Jeannot Rasoloarison, historien à l’université d’Antananarivo.Le président français va plaider pour une plus grande coopération économique, sanitaire, maritime et de sécurité entre La Réunion, Mayotte et les Etats insulaires de la région.Il plaidera jeudi pour l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du cinquième sommet de l’organisation intergouvernementale dans la capitale malgache.”La France tout entière a vocation à avoir sa place dans la COI”, a martelé lundi le président à Mayotte, alors que seul le département de La Réunion y est aujourd’hui représenté.Le cas d’un Franco-Malgache, Paul Maillot Rafanoharana, condamné à 20 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à Madagascar et détenu à l’isolement depuis plus de trois ans, pourrait aussi être évoqué. Son co-accusé Philippe François, condamné à dix ans de prison, a été transféré en France en juin 2023.