A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Madagascar: Macron annonce la signature d’accords économiques ambitieux

Le président français Emmanuel Macron et son homologue malgache Andry Rajoelina ont annoncé mercredi un renforcement de leur coopération économique via plusieurs projets ambitieux, au premier jour d’une visite d’Etat à Antananarivo.Emmanuel Macron a annoncé “plusieurs accords importants”, citant une variété de domaines: “énergie, numérique, infrastructures, connectivité et tourisme”.Andry Rajoelina a souhaité que la France, “toujours proche” de son pays, s’y “investisse encore plus”, évoquant l'”immense potentiel” de l’île-Etat de l’océan Indien.M. Macron a annoncé un accompagnement financier de l’Agence française de développement (AFD), ainsi qu’un prêt du Trésor français pour la réalisation d’un barrage hydroélectrique à Volobe, dans l’est du pays, dans les tuyaux depuis près d’une décennie. Le géant français de l’électricité EDF a également signé un accord pour entrer à hauteur de 37,5% au capital du consortium chargé de sa construction, chiffrée entre 525 et 700 millions d’euros.Alors que la France a été le premier client et troisième fournisseur de Madagascar en 2024, Emmanuel Macron a évoqué un “accompagnement financier”, un effort de “sécurisation des apports en blé” et une rénovation de deux lignes ferroviaires séculaires héritées de la colonisation.Il a aussi souhaité un “partenariat en matière de terres rares stratégiques”, ces métaux nécessaires aux technologies actuelles que l’île possède dans son sous-sol.Accompagné de son épouse Brigitte, le président français est aussi venu renforcer la place de Paris dans l’océan Indien, en dépit de contentieux persistants hérités de la colonisation.”Ces brûlures du passé ne consumeront en rien les liens qui nous unissent”, a espéré M. Macron.C’est la première visite bilatérale d’un président français dans l’ancienne colonie de 30 millions d’habitants depuis la venue de Jacques Chirac (1995-2007) en 2005.La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie dans cette partie du monde, entend consolider son statut de puissance régionale.- Mémoire -Madagascar revendique les îles Eparses tout comme les Comores revendiquent l’archipel de Mayotte. Ces deux territoires français occupent une position stratégique dans le canal du Mozambique, carrefour stratégique du transport maritime international et riche en hydrocarbures.”Ces demandes de rétrocession, c’est un enjeu d’identité nationale, d’accès aux ressources et un moyen de pression pour obtenir autre chose” de la France, résume Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l’université Paris-Nanterre (France).Au sujet des îles Eparses, une “réunion de la Commission mixte franco-malgache” dédiée doit avoir lieu le 30 juin à Paris, ont annoncé les deux chefs d’Etat.Paris privilégie une solution de type “cogestion”, selon la présidence française. Des souverainistes malgaches souhaitent à l’inverse que le président Rajoelina remette la question de la rétrocession sur la table.La question mémorielle liée à la colonisation reste aussi au coeur de la relation franco-malgache. M. Macron s’est ainsi engagé en faveur de la restitution de biens culturels.Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, ne sera toutefois pas restitué comme prévu à l’occasion de la visite.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille a demandé aussi que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré avant d’accueillir dignement les restes humains.Les Malgaches réclament des gestes mémoriels plus forts de Paris, comme la mise en place “d’une commission pour faire toute la lumière sur ce qu’on appelle les violences coloniales”, relève Jeannot Rasoloarison, historien à l’université d’Antananarivo.Le président français défendra jeudi l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du cinquième sommet de l’organisation intergouvernementale dans la capitale malgache.”La France tout entière a vocation à avoir sa place dans la COI”, a martelé lundi M. Macron à Mayotte, alors que seul le département de La Réunion y est aujourd’hui représenté.

Madagascar: Macron annonce la signature d’accords économiques ambitieux

Le président français Emmanuel Macron et son homologue malgache Andry Rajoelina ont annoncé mercredi un renforcement de leur coopération économique via plusieurs projets ambitieux, au premier jour d’une visite d’Etat à Antananarivo.Emmanuel Macron a annoncé “plusieurs accords importants”, citant une variété de domaines: “énergie, numérique, infrastructures, connectivité et tourisme”.Andry Rajoelina a souhaité que la France, “toujours proche” de son pays, s’y “investisse encore plus”, évoquant l'”immense potentiel” de l’île-Etat de l’océan Indien.M. Macron a annoncé un accompagnement financier de l’Agence française de développement (AFD), ainsi qu’un prêt du Trésor français pour la réalisation d’un barrage hydroélectrique à Volobe, dans l’est du pays, dans les tuyaux depuis près d’une décennie. Le géant français de l’électricité EDF a également signé un accord pour entrer à hauteur de 37,5% au capital du consortium chargé de sa construction, chiffrée entre 525 et 700 millions d’euros.Alors que la France a été le premier client et troisième fournisseur de Madagascar en 2024, Emmanuel Macron a évoqué un “accompagnement financier”, un effort de “sécurisation des apports en blé” et une rénovation de deux lignes ferroviaires séculaires héritées de la colonisation.Il a aussi souhaité un “partenariat en matière de terres rares stratégiques”, ces métaux nécessaires aux technologies actuelles que l’île possède dans son sous-sol.Accompagné de son épouse Brigitte, le président français est aussi venu renforcer la place de Paris dans l’océan Indien, en dépit de contentieux persistants hérités de la colonisation.”Ces brûlures du passé ne consumeront en rien les liens qui nous unissent”, a espéré M. Macron.C’est la première visite bilatérale d’un président français dans l’ancienne colonie de 30 millions d’habitants depuis la venue de Jacques Chirac (1995-2007) en 2005.La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie dans cette partie du monde, entend consolider son statut de puissance régionale.- Mémoire -Madagascar revendique les îles Eparses tout comme les Comores revendiquent l’archipel de Mayotte. Ces deux territoires français occupent une position stratégique dans le canal du Mozambique, carrefour stratégique du transport maritime international et riche en hydrocarbures.”Ces demandes de rétrocession, c’est un enjeu d’identité nationale, d’accès aux ressources et un moyen de pression pour obtenir autre chose” de la France, résume Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l’université Paris-Nanterre (France).Au sujet des îles Eparses, une “réunion de la Commission mixte franco-malgache” dédiée doit avoir lieu le 30 juin à Paris, ont annoncé les deux chefs d’Etat.Paris privilégie une solution de type “cogestion”, selon la présidence française. Des souverainistes malgaches souhaitent à l’inverse que le président Rajoelina remette la question de la rétrocession sur la table.La question mémorielle liée à la colonisation reste aussi au coeur de la relation franco-malgache. M. Macron s’est ainsi engagé en faveur de la restitution de biens culturels.Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, ne sera toutefois pas restitué comme prévu à l’occasion de la visite.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille a demandé aussi que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré avant d’accueillir dignement les restes humains.Les Malgaches réclament des gestes mémoriels plus forts de Paris, comme la mise en place “d’une commission pour faire toute la lumière sur ce qu’on appelle les violences coloniales”, relève Jeannot Rasoloarison, historien à l’université d’Antananarivo.Le président français défendra jeudi l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du cinquième sommet de l’organisation intergouvernementale dans la capitale malgache.”La France tout entière a vocation à avoir sa place dans la COI”, a martelé lundi M. Macron à Mayotte, alors que seul le département de La Réunion y est aujourd’hui représenté.

Washington met la pression sur Kiev et Moscou et propose des “échanges territoriaux”

Le vice-président américain JD Vance a sommé mercredi Moscou et Kiev de parvenir à un accord pour trouver une issue au conflit en Ukraine, proposant des “échanges territoriaux entre les deux pays”, au moment où des discussions ont lieu à Londres entre responsables américains, ukrainiens et européens.Les attaques aériennes russes ont repris en Ukraine à la suite d’une brève trêve de Pâques.Neuf personnes ont été tuées et 32 blessées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l’Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Dans la nuit, des incendies se sont déclarés dans plusieurs régions ukrainiennes à la suite d’attaques russes.JD Vance a averti mercredi que la Russie et l’Ukraine devaient s’entendre sur un accord, sinon les Etats-Unis “se retireront”, a-t-il prévenu.Le vice-président américain a évoqué la possibilité de “geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”.”Cela signifie que les Ukrainiens et les Russes doivent tous deux abandonner une partie du territoire qu’ils possèdent actuellement”, a-t-il ajouté. “Il va falloir procéder à des échanges territoriaux”. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé qu’il ne s’agissait cependant pas d’un ultimatum. “Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous (en) félicitons”, a-t-il déclaré. Le président Volodymyr Zelensky a lui insisté sur la nécessité d’avoir un cessez-le-feu “immédiat, complet et inconditionnel” en Ukraine en amont de négociations de paix. Londres a redit qu’il appartenait “à l’Ukraine de décider de son avenir”. La présidence française a elle affirmé que l'”intégrité territoriale” de l’Ukraine était une “exigence très forte” des Européens.  Kiev et ses alliés européens réclament un retour complet de l’Ukraine dans ses frontières d’avant 2014, une position que le ministre américain de la Défense Pete Hegseth avait qualifiée en février d'”irréaliste”.- “Pas facile” -Les déclarations de JD Vance interviennent alors que des discussions se tiennent à Londres entre Américains, Ukrainiens et Européens.Elles devaient s’inscrire dans la foulée de celles qui ont eu lieu à Paris la semaine dernière mais le Foreign Office a annoncé mercredi matin un “report” des pourparlers au niveau des ministres des Affaires étrangères.Il s’agit désormais de discussions qualifiées de “techniques” par le gouvernement britannique.Le déplacement de Marco Rubio n’avait jamais été officiellement annoncé, mais celui-ci ayant dit la semaine dernière à Paris qu’il irait à Londres s’il le jugeait utile, son absence laisse penser qu’il y a renoncé faute de progrès.Côté américain, l’émissaire spécial pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, est présent. La France est représentée par Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron.Côté ukrainien, le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le chef de la diplomatie Andriï Sybiga et le ministre de la Défense Roustem Oumerov sont à Londres.Une délégation ukrainienne doit rencontrer Keith Kellogg, a dit une source au sein de la présidence à Kiev.Andriï Sybiga a indiqué que lui-même et Roustem Oumerov s’entretiendraient avec leurs homologues britanniques David Lammy et John Healey.”La voie vers la paix n’est pas facile mais l’Ukraine a été et reste engagée dans les efforts de paix”, a déclaré Andriï Iermak.- “Irréaliste” -Mardi, le Kremlin a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions visant à obtenir un cessez-le-feu plus de trois ans après l’invasion russe.Le président américain Donald Trump, qui veut mettre un terme au plus vite à cette guerre “terrible et insensée”, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans en dévoiler les éventuels contours.Entre temps, l’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage à Moscou cette semaine, ont indiqué la Maison Blanche et le Kremlin, sans préciser la date.Selon le Financial Times, Vladimir Poutine a proposé à M. Witkoff début avril d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les Etats-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.”De nombreuses fausses informations sont publiées en ce moment”, a réagi le Kremlin.Par ailleurs, Pékin a dénoncé mercredi des “accusations sans fondement” après que l’Ukraine a affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l’armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.lb-burs-ctx/cla/am

Washington met la pression sur Kiev et Moscou et propose des “échanges territoriaux”

Le vice-président américain JD Vance a sommé mercredi Moscou et Kiev de parvenir à un accord pour trouver une issue au conflit en Ukraine, proposant des “échanges territoriaux entre les deux pays”, au moment où des discussions ont lieu à Londres entre responsables américains, ukrainiens et européens.Les attaques aériennes russes ont repris en Ukraine à la suite d’une brève trêve de Pâques.Neuf personnes ont été tuées et 32 blessées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l’Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk. Dans la nuit, des incendies se sont déclarés dans plusieurs régions ukrainiennes à la suite d’attaques russes.JD Vance a averti mercredi que la Russie et l’Ukraine devaient s’entendre sur un accord, sinon les Etats-Unis “se retireront”, a-t-il prévenu.Le vice-président américain a évoqué la possibilité de “geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”.”Cela signifie que les Ukrainiens et les Russes doivent tous deux abandonner une partie du territoire qu’ils possèdent actuellement”, a-t-il ajouté. “Il va falloir procéder à des échanges territoriaux”. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé qu’il ne s’agissait cependant pas d’un ultimatum. “Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous (en) félicitons”, a-t-il déclaré. Le président Volodymyr Zelensky a lui insisté sur la nécessité d’avoir un cessez-le-feu “immédiat, complet et inconditionnel” en Ukraine en amont de négociations de paix. Londres a redit qu’il appartenait “à l’Ukraine de décider de son avenir”. La présidence française a elle affirmé que l'”intégrité territoriale” de l’Ukraine était une “exigence très forte” des Européens.  Kiev et ses alliés européens réclament un retour complet de l’Ukraine dans ses frontières d’avant 2014, une position que le ministre américain de la Défense Pete Hegseth avait qualifiée en février d'”irréaliste”.- “Pas facile” -Les déclarations de JD Vance interviennent alors que des discussions se tiennent à Londres entre Américains, Ukrainiens et Européens.Elles devaient s’inscrire dans la foulée de celles qui ont eu lieu à Paris la semaine dernière mais le Foreign Office a annoncé mercredi matin un “report” des pourparlers au niveau des ministres des Affaires étrangères.Il s’agit désormais de discussions qualifiées de “techniques” par le gouvernement britannique.Le déplacement de Marco Rubio n’avait jamais été officiellement annoncé, mais celui-ci ayant dit la semaine dernière à Paris qu’il irait à Londres s’il le jugeait utile, son absence laisse penser qu’il y a renoncé faute de progrès.Côté américain, l’émissaire spécial pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, est présent. La France est représentée par Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron.Côté ukrainien, le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le chef de la diplomatie Andriï Sybiga et le ministre de la Défense Roustem Oumerov sont à Londres.Une délégation ukrainienne doit rencontrer Keith Kellogg, a dit une source au sein de la présidence à Kiev.Andriï Sybiga a indiqué que lui-même et Roustem Oumerov s’entretiendraient avec leurs homologues britanniques David Lammy et John Healey.”La voie vers la paix n’est pas facile mais l’Ukraine a été et reste engagée dans les efforts de paix”, a déclaré Andriï Iermak.- “Irréaliste” -Mardi, le Kremlin a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions visant à obtenir un cessez-le-feu plus de trois ans après l’invasion russe.Le président américain Donald Trump, qui veut mettre un terme au plus vite à cette guerre “terrible et insensée”, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans en dévoiler les éventuels contours.Entre temps, l’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage à Moscou cette semaine, ont indiqué la Maison Blanche et le Kremlin, sans préciser la date.Selon le Financial Times, Vladimir Poutine a proposé à M. Witkoff début avril d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les Etats-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.”De nombreuses fausses informations sont publiées en ce moment”, a réagi le Kremlin.Par ailleurs, Pékin a dénoncé mercredi des “accusations sans fondement” après que l’Ukraine a affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l’armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.lb-burs-ctx/cla/am

Foot/Droits TV: Nicolas de Tavernost attendu comme le messie

Nicolas de Tavernost en pompier: l’ancien président du groupe M6 a été nommé directeur général de LFP Media, la société commerciale de la Ligue de football professionnel, qui traverse depuis plusieurs mois une crise périlleuse relative à la rétribution de ses droits TV.Pressenti depuis plusieurs semaines pour prendre la tête de cette filiale stratégique de la Ligue, l’ancien propriétaire des Girondins de Bordeaux (1999-2018) va prendre “prochainement ses fonctions”, indique le communiqué officialisant sa venue, sans donner plus de précision. Or il y a urgence, car le litige bat son plein sur les droits télévisés de la Ligue 1 entre la LFP et DAZN, son principal partenaire audiovisuel. S’il a démissionné de son poste de PDG par intérim de BFM-TV/RMC, qu’il occupait depuis le 2 juillet 2024, Nicolas de Tavernost reste “par ailleurs vice-président de CMA Médias et vice-président du Conseil d’Administration de GL Events”, est-il encore précisé.La plateforme britannique de streaming sportif DAZN, qui diffuse chaque journée huit des neuf matches de Ligue 1 pour un montant annuel d’environ 400 millions d’euros, réclame en justice à la LFP 573 millions d’euros “pour manquement observé” et “tromperie sur la marchandise”.Le mois dernier, une médiation, mandatée par le tribunal de commerce de Paris, a échoué entre les deux parties, DAZN refusant les conditions financières proposées par la Ligue pour rompre, dès la fin de l’actuelle saison, le contrat qui les lie jusqu’en 2029.C’est le premier défi, de taille, que va devoir relever l’ex-dirigeant de M6 : résoudre le conflit avec DAZN ou lui trouver une alternative alors que la Ligue peine à attirer des diffuseurs. – “Faire revenir” Canal ? -Dans ce contexte, de nombreux protagonistes osent espérer un retour à la table des négociations de Canal Plus, partenaire historique du football français, bien que le scénario d’une chaîne entièrement produite par l’instance elle-même est loin d’être écarté.Un espoir sensiblement renforcé par les propos de Maxime Saada, le patron de la chaine cryptée, qui a déclaré la semaine passée dans les colonnes de l’Equipe que l’arrivée de Tavernost au sein de LFP Media était “un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1”.Nicolas de Tavernost devra également s’accorder avec Vincent Labrune, le président de la LFP qui occupe également les fonctions de président de LFP Media et était jusqu’alors en première ligne dans les négociations pour la commercialisation des droits TV pour le championnat de France. La “double expertise” de Nicolas de Tavernost, “à la fois dans l’univers des médias et dans celui du football, constitue un atout précieux pour affronter les défis qui se présentent à nous”, a estimé Labrune dans le communiqué de la Ligue. “Sa mission est claire : valoriser pleinement le football professionnel français et construire, dès maintenant, la meilleure solution de diffusion pour notre championnat la saison prochaine, dans un esprit de dialogue avec l’ensemble des acteurs” a précisé le président de la LFP, laissant entendre qu’il se rangerait derrière son nouveau directeur général sur ces dossiers.”Mon ambition est de collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC. Ensemble, nous travaillerons au développement et à la réussite des championnats français” a pour sa part annoncé Nicolas de Tavernost, en mentionnant le fonds d’investissement à l’origine de la création de la société commerciale de la LFP, qui a également poussé à son arrivée. Vincent Labrune, Maxime Saada, CVC et par extension tout le milieu du football professionnel français attendent Nicolas de Tavernost comme le messie capable de les sortir d’une crise dans laquelle ils se sont embourbés depuis plusieurs années.

Foot/Droits TV: Nicolas de Tavernost attendu comme le messie

Nicolas de Tavernost en pompier: l’ancien président du groupe M6 a été nommé directeur général de LFP Media, la société commerciale de la Ligue de football professionnel, qui traverse depuis plusieurs mois une crise périlleuse relative à la rétribution de ses droits TV.Pressenti depuis plusieurs semaines pour prendre la tête de cette filiale stratégique de la Ligue, l’ancien propriétaire des Girondins de Bordeaux (1999-2018) va prendre “prochainement ses fonctions”, indique le communiqué officialisant sa venue, sans donner plus de précision. Or il y a urgence, car le litige bat son plein sur les droits télévisés de la Ligue 1 entre la LFP et DAZN, son principal partenaire audiovisuel. S’il a démissionné de son poste de PDG par intérim de BFM-TV/RMC, qu’il occupait depuis le 2 juillet 2024, Nicolas de Tavernost reste “par ailleurs vice-président de CMA Médias et vice-président du Conseil d’Administration de GL Events”, est-il encore précisé.La plateforme britannique de streaming sportif DAZN, qui diffuse chaque journée huit des neuf matches de Ligue 1 pour un montant annuel d’environ 400 millions d’euros, réclame en justice à la LFP 573 millions d’euros “pour manquement observé” et “tromperie sur la marchandise”.Le mois dernier, une médiation, mandatée par le tribunal de commerce de Paris, a échoué entre les deux parties, DAZN refusant les conditions financières proposées par la Ligue pour rompre, dès la fin de l’actuelle saison, le contrat qui les lie jusqu’en 2029.C’est le premier défi, de taille, que va devoir relever l’ex-dirigeant de M6 : résoudre le conflit avec DAZN ou lui trouver une alternative alors que la Ligue peine à attirer des diffuseurs. – “Faire revenir” Canal ? -Dans ce contexte, de nombreux protagonistes osent espérer un retour à la table des négociations de Canal Plus, partenaire historique du football français, bien que le scénario d’une chaîne entièrement produite par l’instance elle-même est loin d’être écarté.Un espoir sensiblement renforcé par les propos de Maxime Saada, le patron de la chaine cryptée, qui a déclaré la semaine passée dans les colonnes de l’Equipe que l’arrivée de Tavernost au sein de LFP Media était “un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1”.Nicolas de Tavernost devra également s’accorder avec Vincent Labrune, le président de la LFP qui occupe également les fonctions de président de LFP Media et était jusqu’alors en première ligne dans les négociations pour la commercialisation des droits TV pour le championnat de France. La “double expertise” de Nicolas de Tavernost, “à la fois dans l’univers des médias et dans celui du football, constitue un atout précieux pour affronter les défis qui se présentent à nous”, a estimé Labrune dans le communiqué de la Ligue. “Sa mission est claire : valoriser pleinement le football professionnel français et construire, dès maintenant, la meilleure solution de diffusion pour notre championnat la saison prochaine, dans un esprit de dialogue avec l’ensemble des acteurs” a précisé le président de la LFP, laissant entendre qu’il se rangerait derrière son nouveau directeur général sur ces dossiers.”Mon ambition est de collaborer étroitement avec l’ensemble des clubs professionnels français et CVC. Ensemble, nous travaillerons au développement et à la réussite des championnats français” a pour sa part annoncé Nicolas de Tavernost, en mentionnant le fonds d’investissement à l’origine de la création de la société commerciale de la LFP, qui a également poussé à son arrivée. Vincent Labrune, Maxime Saada, CVC et par extension tout le milieu du football professionnel français attendent Nicolas de Tavernost comme le messie capable de les sortir d’une crise dans laquelle ils se sont embourbés depuis plusieurs années.

Lycée musulman Averroès: le contrat avec l’Etat rétabli par la justice

Le tribunal administratif de Lille a rétabli mercredi le contrat d’association liant l’Etat au lycée musulman lillois Averroès, rompu en 2023 par la préfecture pour des “manquements graves aux principes fondamentaux de la République”, ont annoncé le tribunal et l’association Averroès dans des communiqués.Le tribunal “a annulé la décision du préfet du Nord du 7 décembre 2023” de résilier le contrat d’association, jugeant “que la condition tenant à l’existence de manquements graves au droit n’était pas remplie” et “que la procédure suivie était entachée d’irrégularités”, a indiqué le tribunal administratif dans son communiqué.Pour plusieurs des manquements reprochés à l’établissement, le tribunal a estimé que “l’administration n’avait pas suffisamment démontré leur existence”, notamment concernant le “manque de pluralisme culturel de la documentation accessible aux lycéens”, le “caractère contraire aux valeurs de la République du cours d’éthique musulmane” et “l’existence d’un système de financement illicite”. L’association Averroès a salué dans un communiqué “une décision d’apaisement” et une “victoire de l’Etat de droit”, soulignant “le travail minutieux de la justice, loin des polémiques politiciennes de diversion alors que Averroès subit un véritable acharnement depuis plusieurs années”.Selon l’association, “cette décision à effet immédiat réattribue de manière rétroactive intégralement le contrat d’association au lycée Averroès”.Le tribunal indique dans son jugement que “l’annulation de la décision attaquée a nécessairement pour effet de rétablir l’association du lycée Averroès à l’enseignement public”, et laisse le soin à l’administration de tirer les conséquences du jugement.Le 7 décembre 2023, le préfet du Nord avait mis fin au contrat d’Averroès, privant l’établissement de subventions publiques depuis la rentrée 2024.Principal lycée musulman sous contrat jusqu’alors, il a vu ses effectifs chuter de 470 à 290 élèves. Pour assurer la rentrée de septembre et financer son fonctionnement, l’établissement a doublé ses frais de scolarité et lancé une cagnotte en ligne.

‘Not everyone will survive’: China carmakers eye cutthroat market

Dozens of cutting-edge Chinese carmakers displayed their prowess at the world’s largest auto show in Shanghai on Wednesday — but not all will survive the country’s brutal domestic market, executives said.Beijing’s historic backing of EV and hybrid development has seen over a hundred Chinese brands emerge in a relatively short space of time, all jostling for a piece of the world’s largest auto market. That fray is credited with fostering speed and innovation, but the effect on individual companies can be harsh.  “It’s a very competitive field,” Xpeng’s co-president Brian Gu told AFP at the startup’s booth, where as well as cars, a humanoid robot and a concept flying car were on display. “Not every player here will ultimately survive because the criteria to succeed is much higher than before.”As well as mastering hardware, engineering and manufacturing at scale, companies now need to be pioneers in the fields of AI, software and predicting the future — “how to build a car for the next generation”, Gu said.Some startups have already gone bust, while brands including SAIC Motor, BYD and Geely are engaged in a brutal price war.”We’ve gone through a survival of the fittest phase,” Zhu Jiangming, chairman of Leapmotor, told media. “The preliminary round is now over,” he said. “In the next stage, competition will intensify even further, entering what you might call the finals.” Of the startups that entered the market around 10 years ago, Zhu said, Leapmotor, Xpeng, Nio and Li Auto were in the strongest position. But new competitors had since entered the fray, he added, such as consumer electronics giant-turned-carmaker Xiaomi, as well as international rivals. The market was “extremely intense”, Nio’s president Qin Lihong told AFP. Companies had to make sure they excelled in all areas — technology, marketing and long-term thinking. “I believe there’s no single silver bullet for any company to guarantee victory in this race,” he said.All three men, though, insisted their company had what it took to come out on top.”I would think that the industry will continue to consolidate,” said Gu. “The top five to seven players will have the lion’s share of the market, whereas now you have dozens of brands here. And in that process, the company that truly possesses the full stack capability will thrive.”  

Les fidèles affluent à la basilique Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape

Des dizaines de milliers de fidèles affluent mercredi à la basilique Saint-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François, transférée en grande pompe dans la matinée sous les ors du majestueux édifice.Une longue file d’attente serpente sur la place Saint-Pierre, encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, autour de laquelle les accès au Vatican et dans les rues adjacentes sont filtrés. Un des pèlerins a dit à l’AFP qu’il fallait attendre environ trois heures avant d’entrer dans la basilique.Vincenza Nocilla, une infirmière retraitée de 67 ans, s’est levée à 04H00 du matin et a fait 150 km pour être parmi les premières à voir le cercueil du pape.”C’était vraiment émouvant”, a-t-elle confié à l’AFP à sa sortie. La longue attente pour voir de près celui qu’elle décrit comme “un bon pape”, dont la mort l’a profondément attristée, en valait la peine, même si “on ne vous laisse pas rester longtemps, on passe, on dit un rapide au revoir et on s’en va.”Une étudiante en médecine portugaise, Francisca Antunes, 21 ans, a commencé à faire la queue à 06H00. “Nous voulions dire merci à l’un des papes les plus humbles”, a-t-elle expliqué en sortant. “Je me suis sentie vraiment bien d’être là”, a ajouté la jeune femme, vêtue d’une veste noire et arborant des lunettes de soleil.A l’arrivée sur la place Saint-Pierre, la gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens fouillent les sacs à dos et font passer les fidèles à travers des portiques de sécurité, tandis que leurs effets personnels sont scannés. “Nous sommes sur le pont depuis lundi et les prochains jours s’annoncent très difficiles”, a confié à l’AFP un membre de la Garde suisse.Dans une ambiance printanière, les pèlerins venus pour le Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique, continuent de côtoyer touristes, curieux et les médias du monde entier en direct avec leurs caméras. Plus de deux mille journalistes sont accrédités pour cet événement exceptionnel.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape a été escortée par des dizaines de cardinaux, d’évêques et de religieux depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la monumentale basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.- Hallebardes -Marchant au pas, la procession s’est étirée sur les ruelles pavées du plus petit Etat du monde. Les chants du chœur de la Chapelle Sixtine résonnaient sur le chemin du long cortège.Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses en uniforme chamarré armés de hallebardes. Au son des cloches, il a été applaudi sur son passage par les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.Le pape repose dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.Après avoir parcouru l’allée centrale de la basilique, le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, a été installé devant le maître-autel de la basilique, lui-même surmonté du monumental baldaquin en bronze du Bernin, chef-d’œuvre de l’art baroque tout juste restauré.Rupture avec la tradition, il ne repose pas sur un catafalque mais est posé à même le sol, à la demande expresse de Jorge Bergoglio qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.Pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille: mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).Après le décès de Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s’étaient recueillies devant sa dépouille avant ses obsèques en présence de 50.000 fidèles.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’à l’élection du nouveau pape.- Têtes couronnées -Les funérailles de François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, outre 170 délégations étrangères.”Il est impossible de savoir” combien de personnes seront présentes le jour des funérailles car de nombreux fidèles pourraient venir et repartir dans la journée, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, qui se dérouleront sous haute sécurité.Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique antimigrants.Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky entendent également faire le déplacement. En revanche, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne prévoit pas de s’y rendre.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur venue, tout comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents. A l’issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le défunt pape sera enterré conformément à sa volonté.