La PDG de Radio France inquiète d’une “polarisation” du débat sous l’impulsion des médias Bolloré

La PDG de Radio France Sibyle Veil dénonce le “dénigrement permanent” dont fait l’objet l’audiovisuel public de la part des médias de la galaxie Bolloré et s’inquiète de la “polarisation” grandissante du débat public en France, dans un entretien diffusé dimanche.”Nous ne pouvons pas accepter ce dénigrement permanent et, plus fondamentalement, on ne doit pas importer en France la violence et la polarisation qu’on a vues naître aux États-Unis”, a déploré dans une interview à La Tribune Dimanche la présidente de Radio France, dont le groupe a été secoué par l’affaire Legrand-Cohen.”La semaine où le pays changeait de Premier ministre, au cœur de manifestations sociales et d’instabilités internationales, CNews a réussi à consacrer jusqu’à 80% de son temps d’antenne à nous matraquer”, a-t-elle souligné.La diffusion d’une vidéo début septembre par le média conservateur L’Incorrect a déclenché une vive polémique politico-médiatique et un affrontement inédit entre les médias privés dans le giron du milliardaire Vincent Bolloré et l’audiovisuel public.On y voit les journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen, collaborateurs réguliers de France Inter et France 5, échanger avec des responsables du PS, suscitant des accusations de connivence, que les deux intéressés ont contestées.”Je n’ai jamais formulé d’attaques, mais il est normal de défendre un service public de la nation quand des campagnes virulentes sont menées contre lui”, a insisté Sibyle Veil. “Ces attaques de concurrents sont tout sauf désintéressées et impartiales. Leur objectif est de délégitimer l’audiovisuel public et d’obtenir sa destruction.”Elle s’est en revanche refusée à qualifier CNews de chaine d’extrême droite comme l’a fait la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci. La patronne du groupe public a également défendu l’existence d’un audiovisuel public fort, alors que des responsables à droite et à l’extrême droite appellent à sa privatisation: “que veut-on pour notre pays, avoir des médias souverains et solides qui informent de manière fiable ou bien uniquement des médias d’opinion et des réseaux sociaux qui vampirisent le débat ?”. Concernant le travail sur l’impartialité du service public lancé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, Sibyle Veil qui doit être entendue par le Sénat mercredi, s’est dite “très sereine”.Interrogée sur la réforme de l’audiovisuel public actuellement à l’arrêt, Sibyle Veil a appelé à temporiser, jugeant la réforme “coûteuse”. 

Landslides and floods kill 63 in Nepal, India

Landslides and floods triggered by heavy downpours in Nepal and neighbouring India have killed more than 60 people, officials said Sunday, as rescue workers raced to reach cut-off communities in remote mountainous terrain.Torrential downpours have lashed Nepal since Friday, leaving rivers in spate and many areas in the Himalayan nation inundated.At least 43 people have died in rain-triggered disasters and five are missing, Shanti Mahat, spokeswoman for Nepal’s National Disaster Risk Reduction and Management Authority, told AFP.At least 37 were killed by landslides in the worst-affected eastern district of Illam. “Heavy rains overnight caused the landslides,” said local district official Sunita Nepal.”With roads blocked, some areas are difficult to reach. Rescue workers are heading there on foot.”Rivers in the capital Kathmandu have also swelled, inundating settlements along their banks.Security personnel were deployed to assist rescue efforts with helicopters and motorboats. “There is some damage, but thanks to the authorities’ prior flood alert, we were able to move some belongings to a safe place,” said vegetable seller Rajan Khadga, 38.Landslides have blocked several highways and disrupted flights, leaving hundreds of travellers — many returning after celebrating the Hindu festival of Dashain — stranded.Prime Minister Sushila Karki said government agencies were “fully prepared for rescue and relief”.”Your safety is our utmost concern. Do not hesitate to seek necessary assistance,” she said in an address, adding that the government has declared Sunday and Monday public holidays and urged people not to travel unless necessary.Across the border in India, at least 20 people were killed in the tea-growing hill district of Darjeeling in West Bengal state after heavy overnight rain unleashed flash floods and landslides that destroyed homes and infrastructure.”In the wake of last night’s heavy cyclone in the Darjeeling hills, over 20 people have lost their lives,” said Harsh Vardhan Shringla, a lawmaker in India’s upper house.Footage on Indian television news showed rescue workers using cables to access cut-off regions as raging waters smashed into bridges and caved in roads.Prime Minister Narendra Modi said he was “pained by the loss of lives”.”The situation in Darjeeling and surrounding areas is being closely monitored in the wake of heavy rains and landslides,” he said in a statement on social media.Monsoon rains, usually from June to September, bring widespread death and destruction every year across South Asia, but the number of fatal floods and landslides has increased in recent years.Experts say climate change has worsened their schedule, frequency and intensity.The Kathmandu-based International Centre for Integrated Mountain Development warned in June that communities faced heightened disaster risks this monsoon season.”Rising temperatures and more extreme rain raise the risk of water-induced disasters such as floods, landslides, and debris flows,” it said.

No handshakes again as India, Pakistan meet at Women’s World Cup

India captain Harmanpreet Kaur and her Pakistan counterpart Fatima Sana did not shake hands at the toss of Sunday’s Women’s World Cup cricket match, mirroring the actions of their men’s teams.Sana won the toss and chose to field at Colombo’s R. Premadasa Stadium, where there were also no formal greetings between the players of both teams before the national anthems.The neighbours faced off three times at the recent men’s Asia Cup in the United Arab Emirates, and did not shake hands before or after.The Asia Cup, which concluded last Sunday with India beating their rivals, was notable for ill-feeling between the two teams and a series of on-field flashpoints.The tournament in the UAE was the first time the nuclear-armed neighbours had met since a deadly border conflict between them in May.India and Sri Lanka are co-hosting the Women’s World Cup.As part of a compromise deal, Pakistan will play all their matches including Sunday’s group match in Sri Lanka, rather than travel to India.India and Pakistan only meet in cricket in international tournaments and on neutral territory.

Ligue 1: Özer, le successeur de Chevalier est peut-être né à Rome

Héros du succès lillois à Rome, Berke Özer s’impose progressivement comme le successeur de Lucas Chevalier, de retour au Stade Pierre-Mauroy qui l’a tant adulé, cette fois avec le Paris SG dimanche (20h45) lors de la septième journée de Ligue 1.Au milieu du mois d’août, lorsque le Losc annonce l’arrivée de Berke Özer quelques jours après le départ de l’icône locale Chevalier, le défi paraît immense pour le Turc, méconnu du football français au même titre que son club, Eyüpspor, et international à deux reprises.Depuis jeudi soir, il l’est beaucoup moins. Grâce à la performance éblouissante de son portier de 25 ans, qui a arrêté non pas un, ni deux, mais trois fois le même pénalty, que l’arbitre a fait retirer, le club nordiste est devenu la première équipe française à s’imposer au Stade Olympique contre l’AS Rome (1-0) en Ligue Europa.”Personne ne peut s’attendre à arrêter trois pénaltys dans une même soirée, commentait-il après la rencontre. C’était comme un rêve pour moi.”Ce songe d’une nuit d’automne lance pleinement son aventure avec les Dogues, après plusieurs semaines prometteuses, où il a très vite démontré qu’il était rapide dans ses sorties pour gêner ou stopper les attaquants adverses. Mais son acclimatation à Lille a été freinée par une lésion au psoas, qui lui a fait manqué le choc contre Lyon (défaite 1-0).Et comme Lille, il lui manquait un match référence. Il le tient désormais.”Ces trois pénaltys arrêtés par Berke (Özer), je n’ai jamais vécu ça, s’étonnait, dans la capitale italienne, l’entraîneur Bruno Genesio. Quand vous passez après l’un des meilleurs gardiens français (Lucas Chevalier, NDLR), ce n’est pas simple à assumer. C’est difficile pour lui, c’est un jeune gardien méconnu.”Avant de poursuivre: “Il y a un changement de pays, de langue, d’entraînement, notamment dans les charges de travail (…). J’espère que cela va lui donner beaucoup de confiance et de force pour continuer à travailler.”- Sur pénalty, Berke les dégoûte -À Lorient, le natif d’Izmir (à l’ouest de la Turquie) avait déjà laissé entrevoir une aptitude certaine à repousser les pénaltys, en détournant celui de Sambou Soumano, ce qui n’avait pas empêché les Merlus de marquer dans la foulée.Dimanche, il abordera avec confiance son duel contre Lucas Chevalier, l'”enfant du coin”, comme les ultras du club lillois aimaient chanter, qui a rendu la succession dans les cages lilloises si difficile.”Lucas est un grand gardien, passer après lui, ça va être un grand travail, mais j’ai toujours travaillé avec de la pression, ça fait partie du football, estimait Özer à son arrivée dans le Nord. J’espère perdurer et avoir autant de succès que lui.”Né d’un père gardien de but qui ne voulait pas qu’il marche dans ses pas, Özer a une expérience dans les successions contrariées: “J’ai commencé en cachette”, racontait-il, pour échapper aux yeux de son père, qui reste “(s)on premier supporter depuis toujours”.Comme beaucoup de gardiens actuels, il a pour modèle l’Allemand Manuel Neuer, “parce qu’il a apporté une autre approche au métier de gardien, (…) un onzième joueur qui a pleinement sa place sur le terrain”.Si le portier longiligne (1,91 mètre) doit faire ses preuves à Lille, c’est aussi le cas, à Paris, de Lucas Chevalier, dont les débuts ont été entachés d’une erreur qui a précipité la défaite du club de la capitale à Marseille (1-0).Dans tous les cas, le capitaine des Dogues Benjamin André est “certain qu’il aura un magnifique accueil, il a marqué l’histoire du club”.