Les députés planchent sur le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte

“Une ambition sans précédent” ou un “énième plan” pour le département le plus pauvre de France ? Les députés planchent, à partir de lundi, sur le projet de loi visant à “refonder” Mayotte, avec pour objectif de réduire ses profondes inégalités avec le reste du territoire.Six mois après le passage dévastateur du cyclone Chido et une loi de reconstruction adoptée par le Parlement en février, l’Assemblée nationale s’empare de nouveau d’un texte gouvernemental pour Mayotte.  “Sans une action plus fondamentale de refondation, nous reviendrons, au mieux, à la situation très insatisfaisante” d’avant le cyclone, a souligné lundi le ministre des Outre-mer Manuel Valls, défendant un texte “d’une ambition politique sans précédent”, lors d’un point presse organisé dans la matinée.”Depuis des années, pour ne pas dire des décennies, les Mahorais attendent ce texte qui doit répondre à leurs aspirations à l’égalité réelle et au parachèvement de la départementalisation. Nous y sommes !”, s’est exclamé le ministre.Lors de la proclamation de l’indépendance des Comores dans les années 1970, Mayotte a choisi de rester en France. Après un référendum en 2009, elle devient le 101e département français.Mais des années plus tard, les inégalités avec l’Hexagone restent abyssales: 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national et environ un tiers de l’habitat est “informel”, souvent des bidonvilles insalubres (chiffres de l’Insee). Le texte prévoit notamment de débloquer “près de quatre milliards d’euros” sur six ans pour relever l’archipel.Le département fait également face à une immigration massive venue des Comores et de l’Afrique continentale, environ la moitié de la population du département est étrangère.Le texte liste ainsi deux priorités: la lutte contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal, “sans quoi, nous risquons de reconstuire Mayotte sur du sable”, selon M. Valls. Il prévoit des mesures pour faciliter la destruction des bidonvilles, ou durcir les conditions d’accès au séjour.Plusieurs mesures particulièrement irritantes pour la gauche, comme la possibilité de déroger à l’interdiction de placement en rétention d’un mineur, ont été supprimées en commission.Le gouvernement a prévenu qu’il soutiendrait leur réintroduction en séance. – “Mayotte étouffe” -Le texte contient aussi un volet économique et social, avec une mesure particulièrement attendue: la convergence sociale d’ici 2031 – c’est-à-dire une harmonisation du niveau de prestations sociales entre Mayotte et la métropole.En commission, les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre “87,5%” du Smic dès le 1er janvier 2026.Mais sur place, des élus locaux rappellent que ces promesses de convergence ne sont pas nouvelles, sans avoir été tenues par le passé.  “On ne peut pas comprendre qu’à chaque nouveau texte, on repousse l’échéance”, s’indigne un conseiller départemental, Soula Saïd Souffou, pour qui le projet de loi n’est “qu’une énième loi” Mayotte.Des critiques balayées par Manuel Valls qui souligne que, depuis la départementalisation, “c’est la première fois qu’un gouvernement inscrit dans la loi la convergence sociale, c’est un effort inédit et massif”.Autre disposition réclamée sur l’archipel, la fin du visa territorialisé, qui empêche les détenteurs d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone.La suppression de ce titre de séjour spécifique, perçu comme une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face au problème migratoire, a été approuvée en commission.Mais seulement à compter de 2030, le temps que les dispositifs de lutte contre l’immigration illégale fassent effet, et éviter ainsi un appel d’air, selon les défenseurs de ce calendrier.”Mayotte étouffe”, s’indigne une autre conseillère départementale d’opposition Hélène Pollozec, déplorant que la fin de cette mesure dérogatoire ne soit pas immédiate.Plusieurs ONGs ont dénoncé ces derniers jours un projet de loi passant à côté des grands défis, comme l’accès à l’eau ou à l’éducation. Approuvé par le Sénat fin mai, le texte remanié par les députés devrait être adopté sans grande difficulté, “tant les parlementaires, de toutes sensibilités politiques (…) se retrouvent” sur la nécessité d’une loi, pense son rapporteur général Philippe Vigier (MoDem, ancien ministre des Outre-mer). “J’estime que Mayotte mérite autre chose, on continue de traiter le département différemment du reste de la France”, déplore cependant auprès de l’AFP le député insoumis Aurélien Taché. Son groupe n’a pas encore décidé s’il votera contre ou s’abstiendra.

Les députés planchent sur le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte

“Une ambition sans précédent” ou un “énième plan” pour le département le plus pauvre de France ? Les députés planchent, à partir de lundi, sur le projet de loi visant à “refonder” Mayotte, avec pour objectif de réduire ses profondes inégalités avec le reste du territoire.Six mois après le passage dévastateur du cyclone Chido et une loi de reconstruction adoptée par le Parlement en février, l’Assemblée nationale s’empare de nouveau d’un texte gouvernemental pour Mayotte.  “Sans une action plus fondamentale de refondation, nous reviendrons, au mieux, à la situation très insatisfaisante” d’avant le cyclone, a souligné lundi le ministre des Outre-mer Manuel Valls, défendant un texte “d’une ambition politique sans précédent”, lors d’un point presse organisé dans la matinée.”Depuis des années, pour ne pas dire des décennies, les Mahorais attendent ce texte qui doit répondre à leurs aspirations à l’égalité réelle et au parachèvement de la départementalisation. Nous y sommes !”, s’est exclamé le ministre.Lors de la proclamation de l’indépendance des Comores dans les années 1970, Mayotte a choisi de rester en France. Après un référendum en 2009, elle devient le 101e département français.Mais des années plus tard, les inégalités avec l’Hexagone restent abyssales: 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national et environ un tiers de l’habitat est “informel”, souvent des bidonvilles insalubres (chiffres de l’Insee). Le texte prévoit notamment de débloquer “près de quatre milliards d’euros” sur six ans pour relever l’archipel.Le département fait également face à une immigration massive venue des Comores et de l’Afrique continentale, environ la moitié de la population du département est étrangère.Le texte liste ainsi deux priorités: la lutte contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal, “sans quoi, nous risquons de reconstuire Mayotte sur du sable”, selon M. Valls. Il prévoit des mesures pour faciliter la destruction des bidonvilles, ou durcir les conditions d’accès au séjour.Plusieurs mesures particulièrement irritantes pour la gauche, comme la possibilité de déroger à l’interdiction de placement en rétention d’un mineur, ont été supprimées en commission.Le gouvernement a prévenu qu’il soutiendrait leur réintroduction en séance. – “Mayotte étouffe” -Le texte contient aussi un volet économique et social, avec une mesure particulièrement attendue: la convergence sociale d’ici 2031 – c’est-à-dire une harmonisation du niveau de prestations sociales entre Mayotte et la métropole.En commission, les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre “87,5%” du Smic dès le 1er janvier 2026.Mais sur place, des élus locaux rappellent que ces promesses de convergence ne sont pas nouvelles, sans avoir été tenues par le passé.  “On ne peut pas comprendre qu’à chaque nouveau texte, on repousse l’échéance”, s’indigne un conseiller départemental, Soula Saïd Souffou, pour qui le projet de loi n’est “qu’une énième loi” Mayotte.Des critiques balayées par Manuel Valls qui souligne que, depuis la départementalisation, “c’est la première fois qu’un gouvernement inscrit dans la loi la convergence sociale, c’est un effort inédit et massif”.Autre disposition réclamée sur l’archipel, la fin du visa territorialisé, qui empêche les détenteurs d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone.La suppression de ce titre de séjour spécifique, perçu comme une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face au problème migratoire, a été approuvée en commission.Mais seulement à compter de 2030, le temps que les dispositifs de lutte contre l’immigration illégale fassent effet, et éviter ainsi un appel d’air, selon les défenseurs de ce calendrier.”Mayotte étouffe”, s’indigne une autre conseillère départementale d’opposition Hélène Pollozec, déplorant que la fin de cette mesure dérogatoire ne soit pas immédiate.Plusieurs ONGs ont dénoncé ces derniers jours un projet de loi passant à côté des grands défis, comme l’accès à l’eau ou à l’éducation. Approuvé par le Sénat fin mai, le texte remanié par les députés devrait être adopté sans grande difficulté, “tant les parlementaires, de toutes sensibilités politiques (…) se retrouvent” sur la nécessité d’une loi, pense son rapporteur général Philippe Vigier (MoDem, ancien ministre des Outre-mer). “J’estime que Mayotte mérite autre chose, on continue de traiter le département différemment du reste de la France”, déplore cependant auprès de l’AFP le député insoumis Aurélien Taché. Son groupe n’a pas encore décidé s’il votera contre ou s’abstiendra.

Macron entame une visite en Norvège placée sous le signe de la défense

Emmanuel Macron a entamé lundi une visite de 24 heures en Norvège destinée à renforcer les liens de défense entre les deux pays et la sécurité dans l’Arctique, à la veille d’un sommet de l’Otan.Il s’agit de la première visite d’un président français en Norvège, pays membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, depuis celle effectuée par François Mitterrand en 1984, soit depuis 41 ans.Le chef de l’Etat et son épouse Brigitte, accompagnés des ministres des Armées Sébastien Lecornu, de l’Economie Eric Lombard et de l’Europe Benjamin Haddad, sont arrivés à la mi-journée à Oslo.  Emmanuel Macron a aussitôt rejoint le Premier ministre norgévien Jonas Gahr Støre pour des entretiens suivis d’une table ronde sur la décarbonation industrielle et d’une conférence de presse. Les deux pays vont signer à cette occasion un accord de partenariat stratégique et un autre sur la capture et la séquestration de carbone, a indiqué l’Elysée.Emmanuel et Brigitte Macron seront ensuite reçus en audience par le roi Harald et son épouse Sonja, qui donneront un dîner en leur honneur.L’accord de partenariat stratégique vise à “renforcer des coopérations déjà denses” en matière de défense, d’innovation et de transition énergétique et écologique, selon l’Elysée.- Frégates -Il portera notamment sur la coopération au sein de l’OTAN, le renforcement de l’interopérabilité entre les deux armées, les opérations conjointes dans le Grand Nord et le soutien à des projets industriels de défense.Le constructeur français Naval Group est candidat à la livraison de cinq frégates à la Norvège, plus une option pour une sixième.L’appel d’offres étant toujours en cours, aucune annonce n’interviendra durant la visite, a toutefois précisé l’Elysée. Une semaine après sa visite au Groenland, Emmanuel Macron soulignera aussi “l’engagement de la France dans la région nordique et arctique, notamment en matière de sécurité”, a ajouté la présidence française.Le 15 juin, le président français a critiqué la volonté de Donald Trump de mettre la main sur ce territoire autonome du Danemark, et appelé à renforcer la sécurité de l’Arctique face aux ambitions chinoises et russes concernant les nouvelles routes maritimes.Mardi matin, Emmanuel Macron participera à un brief opérationnel sur des opérations en cours des forces navales françaises dans la région à bord de la frégate multimissions Normandie dans le port d’Oslo.Le Proche-Orient, tout comme l’Ukraine, sera aussi au coeur des entretiens, au 11e jour de frappes israéliennes en Iran, doublées dimanche de bombardements américains sur les principaux sites nucléaires du pays.- Convergences -L’attaque américaine n’est pas conforme au droit international”, a déclaré lundi Jonas Gahr Støre à l’agence norvégienne NTB, là où le chancelier allemand ne voit “aucune raison de critiquer” ces frappes.Emmanuel Macron a estimé pour sa part dimanche qu'”aucune réponse strictement militaire” ne pouvait suffire à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, et a appelé à un “retour à la voie diplomatique”.La Norvège a par ailleurs reconnu l’Etat palestinien, mais la France, qui l’envisage, n’a pas encore franchi le pas. Emmanuel Macron a dû suspendre mi-juin son initiative diplomatique pour relancer une solution à deux Etats avec le début des frappes israéliennes en Iran mais voudrait faire avancer le projet.Le président français rencontrera mardi matin les dirigeants du Fonds souverain norvégien et rendra hommage aux soldats norvégiens qui ont participé au débarquement de Normandie avant de rejoindre le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas).Il rejoindra ensuite le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas). Les 32 pays de l’alliance vont se pencher mardi et mercredi, sous la pression de Donald Trump et de la menace russe, sur une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5% de leur PIB.

Macron entame une visite en Norvège placée sous le signe de la défense

Emmanuel Macron a entamé lundi une visite de 24 heures en Norvège destinée à renforcer les liens de défense entre les deux pays et la sécurité dans l’Arctique, à la veille d’un sommet de l’Otan.Il s’agit de la première visite d’un président français en Norvège, pays membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, depuis celle effectuée par François Mitterrand en 1984, soit depuis 41 ans.Le chef de l’Etat et son épouse Brigitte, accompagnés des ministres des Armées Sébastien Lecornu, de l’Economie Eric Lombard et de l’Europe Benjamin Haddad, sont arrivés à la mi-journée à Oslo.  Emmanuel Macron a aussitôt rejoint le Premier ministre norgévien Jonas Gahr Støre pour des entretiens suivis d’une table ronde sur la décarbonation industrielle et d’une conférence de presse. Les deux pays vont signer à cette occasion un accord de partenariat stratégique et un autre sur la capture et la séquestration de carbone, a indiqué l’Elysée.Emmanuel et Brigitte Macron seront ensuite reçus en audience par le roi Harald et son épouse Sonja, qui donneront un dîner en leur honneur.L’accord de partenariat stratégique vise à “renforcer des coopérations déjà denses” en matière de défense, d’innovation et de transition énergétique et écologique, selon l’Elysée.- Frégates -Il portera notamment sur la coopération au sein de l’OTAN, le renforcement de l’interopérabilité entre les deux armées, les opérations conjointes dans le Grand Nord et le soutien à des projets industriels de défense.Le constructeur français Naval Group est candidat à la livraison de cinq frégates à la Norvège, plus une option pour une sixième.L’appel d’offres étant toujours en cours, aucune annonce n’interviendra durant la visite, a toutefois précisé l’Elysée. Une semaine après sa visite au Groenland, Emmanuel Macron soulignera aussi “l’engagement de la France dans la région nordique et arctique, notamment en matière de sécurité”, a ajouté la présidence française.Le 15 juin, le président français a critiqué la volonté de Donald Trump de mettre la main sur ce territoire autonome du Danemark, et appelé à renforcer la sécurité de l’Arctique face aux ambitions chinoises et russes concernant les nouvelles routes maritimes.Mardi matin, Emmanuel Macron participera à un brief opérationnel sur des opérations en cours des forces navales françaises dans la région à bord de la frégate multimissions Normandie dans le port d’Oslo.Le Proche-Orient, tout comme l’Ukraine, sera aussi au coeur des entretiens, au 11e jour de frappes israéliennes en Iran, doublées dimanche de bombardements américains sur les principaux sites nucléaires du pays.- Convergences -L’attaque américaine n’est pas conforme au droit international”, a déclaré lundi Jonas Gahr Støre à l’agence norvégienne NTB, là où le chancelier allemand ne voit “aucune raison de critiquer” ces frappes.Emmanuel Macron a estimé pour sa part dimanche qu'”aucune réponse strictement militaire” ne pouvait suffire à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, et a appelé à un “retour à la voie diplomatique”.La Norvège a par ailleurs reconnu l’Etat palestinien, mais la France, qui l’envisage, n’a pas encore franchi le pas. Emmanuel Macron a dû suspendre mi-juin son initiative diplomatique pour relancer une solution à deux Etats avec le début des frappes israéliennes en Iran mais voudrait faire avancer le projet.Le président français rencontrera mardi matin les dirigeants du Fonds souverain norvégien et rendra hommage aux soldats norvégiens qui ont participé au débarquement de Normandie avant de rejoindre le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas).Il rejoindra ensuite le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas). Les 32 pays de l’alliance vont se pencher mardi et mercredi, sous la pression de Donald Trump et de la menace russe, sur une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5% de leur PIB.

Military bases or vital waterway: Iran weighs response to US strikes

Iran has vowed to retaliate for US air strikes on its nuclear facilities, and has two main options: attacking American forces in the region, and closing the strategic Strait of Hormuz.An advisor to Iran’s supreme leader issued a warning on Sunday, saying any US base in the region that takes part in attacks is a “legitimate target”.Disrupting traffic through the narrow Strait of Hormuz, a vital route for oil and gas, would send energy prices soaring in a global inflationary shock.Closing the waterway would be “extremely dangerous”, Kaja Kallas, the European Union’s top diplomat, said on Monday.AFP looks at the two scenarios and their possible implications.- Strait of Hormuz -The narrow, U-shaped seaway snaking between Iran and the Arabian Peninsula is the gateway for Gulf energy shipments to global markets, carrying one-fifth of the world’s oil and liquefied natural gas exports.Closing the 50-kilometre (30-mile) wide channel could spike oil to $120 a barrel, according to Deutsche Bank research, raising prices of transport, food and utilities around the world.”It’s in the best interest of all Middle Eastern countries to keep the Strait of Hormuz open and prevent any supply disruption,” Rystad Energy senior analyst Lu Ming Pang wrote last week.Currently, traders do not appear too concerned. Brent crude was trading at $76 on Monday, marginally changed from Friday’s close.”Looking at the oil price this morning, it is clear that the oil market doesn’t assign a very high probability of (a closure) happening,” said Bjarne Schieldrop, chief commodities analyst at SEB bank.The big question is whether Iran is prepared to detonate this economic hand-grenade. Despite threats in the past, including in 2011 as oil sanctions loomed, it has not pulled the pin.According to a senior European official, the Iranians do not have the means to block the strait “long-term”, but they could hamper shipping.But “it would be a form of suicide to do that,” the official said.”The effect on Israel would be close to zero, the effect on themselves immense, as well as on the United States, Europe and China.”Iranian forces have nearly 200 fast patrol boats that can fire anti-ship missiles or torpedoes, plus mine-laying vessels, according to the International Institute for Strategic Studies.But the US Fifth Fleet, a major naval force, is stationed across the Gulf in Bahrain, and Iran remains under daily fire from Israeli warplanes and drones.Iran’s own energy exports, in spite of sanctions, remain an important source of income for the world’s ninth-biggest oil-producing country.- US bases -With United States military bases spread around the Gulf countries to Iran’s west, there is no shortage of potential targets.Kuwait, in a legacy of the 1990 Gulf war, houses about 13,500 US forces, while the biggest US base in the region is Al Udeid in Qatar.The US Fifth Fleet, covering the Gulf, Red Sea and parts of the Indian Ocean, is based in Bahrain, and about 3,500 US personnel are stationed at Al Dhafra Air Base in the United Arab Emirates.In Iraq, US troops are deployed in various installations, including the Al-Asad and Arbil air bases, as part of an anti-jihadist coalition. Iran-backed Iraqi armed factions have threatened Washington’s interests should it join Israel’s campaign, having targeted them in previous years.Increased US involvement in the Iran-Israel war risks attacks “on US interests, US bases and such across the region”, said Renad Mansour, senior research fellow at Chatham House.”The US attack on Iran has now meant that this war is between Israel, the United States and Iran, which means that across the region, Iran may seek to target the US,” he added.However, this option is also fraught for Iran as it risks isolating itself from the powerful Gulf monarchies that enjoy good relations with Washington.”Tehran is unlikely to strike Gulf Arab states,” said Andreas Krieg, a senior lecturer at King’s College London.”Even as it sees the UAE and Saudi Arabia as quiet enablers of the US-Israeli axis, Iran understands that any attack on their soil would likely unify them against it and open the door for greater American military presence.”Instead, Iran may issue veiled warnings to these states, use regional proxies to pressure them, or engage in cyber or intelligence disruptions targeting their interests — maintaining plausible deniability while raising the cost of involvement.” 

Ukraine: une nouvelle attaque russe fait dix morts à Kiev et dans sa région

Une nouvelle attaque aérienne russe d’ampleur a tué au moins dix civils à Kiev et dans sa région, dont une fille de onze ans, selon les autorités ukrainiennes, à l’heure où les négociations pour mettre un terme à la guerre sont dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dénoncé une “attaque totalement cynique” de l’armée russe, est au Royaume-Uni lundi et a été reçu par le roi Charles III avant de s’entretenir avec le Premier ministre Keir Starmer en vue d'”approfondir la coopération en matière de défense”, selon son porte-parole. M. Zelensky est également attendu au sommet de l’Otan qui s’ouvre mardi à La Haye, où est attendu le président américain Donald Trump, qui pousse pour une fin des hostilités entre Moscou et Kiev.Les frappes russes ont commencé peu avant minuit dimanche et duré plus de quatre heures, d’abord avec des drones explosifs, puis des missiles balistiques et de croisière.   Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des vrombissements de drones en vol et des séries de détonations dans la capitale.A Kiev, plusieurs quartiers ont été touchés et une section entière d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a notamment été détruite.Natalia Marchavska, qui était chez elle quand son immeuble a été touché, a raconté avoir entendu un engin survoler le bâtiment, puis une “explosion” qui l’a projetée vers une porte.”C’était l’horreur”, se lamente-elle. “Les fenêtres ont volé en éclats. Dans la pièce, c’était tout noir avec de la fumée”. Au moins neuf personnes, dont une fillette de 11 ans, ont été tuées, a indiqué le parquet général de Kiev, précisant que les recherches étaient toujours en cours dans les décombres de l’immeuble. Une trentaine de personnes ont par ailleurs été blessées, selon les services de secours. Au sud de la capitale, dans la ville de Bila Tserkva, une personne a été tuée et huit autres, dont deux secouristes, ont été blessées.- “Coalition de meurtriers” -La Russie a affirmé avoir visé des cibles militaires.”Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée (…) contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien dans la région de Kiev”, a affirmé dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Au total, Moscou a tiré dans la nuit “352 drones dont 159 Shaheds”, des drones explosifs de conception iranienne, “et 16 missiles” dont des projectiles balistiques produits par la Corée du Nord, a affirmé Volodymyr Zelensky.”Une grande partie des drones et des missiles ont été abattus”, a-t-il ajouté, qualifiant Moscou, Téhéran et Pyongyang de “coalition de meurtriers”. De nouvelles frappes russes, visant la région d’Odessa dans le sud de l’Ukraine, ont tué deux personnes lundi et blessé au moins une dizaine d’autres, selon les autorités locales.Une école a été touchée, selon le chef d’Etat ukrainien: “Malheureusement, certaines personnes pourraient toujours être coincées sous les décombres.”Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers entre Kiev et Moscou en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse, malgré la pression de Washington.Dans la capitale ukrainienne, au moins 28 personnes avaient été tuées lors d’une précédente frappe russe de grande ampleur en début de semaine dernière.  – “Ne pas rester en défense” -L’armée ukrainienne attaque aussi régulièrement le territoire russe. Dans la région de Rostov (sud), une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie (sur le site d’une) entreprise industrielle”, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional, Iouri Slioussar.Samedi, le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, avait assuré que Kiev allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.”Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires”, a prévenu le général Syrsky.L’armée russe, elle, a dit poursuivre son offensive contre la région ukrainienne de Soumy (nord-est), le président Vladimir Poutine affirmant, la semaine dernière, ne pas exclure la prise de la ville du même nom. Mais Kiev assure avoir désormais stoppé son avancée dans cette zone.Moscou occupe environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, qu’elle ne contrôle pas entièrement, en plus de la péninsule de Crimée, annexée en 2014.bur-lgo-ant-abo/bur/lpt

Ukraine: une nouvelle attaque russe fait dix morts à Kiev et dans sa région

Une nouvelle attaque aérienne russe d’ampleur a tué au moins dix civils à Kiev et dans sa région, dont une fille de onze ans, selon les autorités ukrainiennes, à l’heure où les négociations pour mettre un terme à la guerre sont dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dénoncé une “attaque totalement cynique” de l’armée russe, est au Royaume-Uni lundi et a été reçu par le roi Charles III avant de s’entretenir avec le Premier ministre Keir Starmer en vue d'”approfondir la coopération en matière de défense”, selon son porte-parole. M. Zelensky est également attendu au sommet de l’Otan qui s’ouvre mardi à La Haye, où est attendu le président américain Donald Trump, qui pousse pour une fin des hostilités entre Moscou et Kiev.Les frappes russes ont commencé peu avant minuit dimanche et duré plus de quatre heures, d’abord avec des drones explosifs, puis des missiles balistiques et de croisière.   Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des vrombissements de drones en vol et des séries de détonations dans la capitale.A Kiev, plusieurs quartiers ont été touchés et une section entière d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a notamment été détruite.Natalia Marchavska, qui était chez elle quand son immeuble a été touché, a raconté avoir entendu un engin survoler le bâtiment, puis une “explosion” qui l’a projetée vers une porte.”C’était l’horreur”, se lamente-elle. “Les fenêtres ont volé en éclats. Dans la pièce, c’était tout noir avec de la fumée”. Au moins neuf personnes, dont une fillette de 11 ans, ont été tuées, a indiqué le parquet général de Kiev, précisant que les recherches étaient toujours en cours dans les décombres de l’immeuble. Une trentaine de personnes ont par ailleurs été blessées, selon les services de secours. Au sud de la capitale, dans la ville de Bila Tserkva, une personne a été tuée et huit autres, dont deux secouristes, ont été blessées.- “Coalition de meurtriers” -La Russie a affirmé avoir visé des cibles militaires.”Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée (…) contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien dans la région de Kiev”, a affirmé dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Au total, Moscou a tiré dans la nuit “352 drones dont 159 Shaheds”, des drones explosifs de conception iranienne, “et 16 missiles” dont des projectiles balistiques produits par la Corée du Nord, a affirmé Volodymyr Zelensky.”Une grande partie des drones et des missiles ont été abattus”, a-t-il ajouté, qualifiant Moscou, Téhéran et Pyongyang de “coalition de meurtriers”. De nouvelles frappes russes, visant la région d’Odessa dans le sud de l’Ukraine, ont tué deux personnes lundi et blessé au moins une dizaine d’autres, selon les autorités locales.Une école a été touchée, selon le chef d’Etat ukrainien: “Malheureusement, certaines personnes pourraient toujours être coincées sous les décombres.”Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers entre Kiev et Moscou en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse, malgré la pression de Washington.Dans la capitale ukrainienne, au moins 28 personnes avaient été tuées lors d’une précédente frappe russe de grande ampleur en début de semaine dernière.  – “Ne pas rester en défense” -L’armée ukrainienne attaque aussi régulièrement le territoire russe. Dans la région de Rostov (sud), une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie (sur le site d’une) entreprise industrielle”, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional, Iouri Slioussar.Samedi, le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, avait assuré que Kiev allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.”Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires”, a prévenu le général Syrsky.L’armée russe, elle, a dit poursuivre son offensive contre la région ukrainienne de Soumy (nord-est), le président Vladimir Poutine affirmant, la semaine dernière, ne pas exclure la prise de la ville du même nom. Mais Kiev assure avoir désormais stoppé son avancée dans cette zone.Moscou occupe environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, qu’elle ne contrôle pas entièrement, en plus de la péninsule de Crimée, annexée en 2014.bur-lgo-ant-abo/bur/lpt

Where is Iran’s uranium? Questions abound after US strikes

After President Donald Trump bragged US strikes had “obliterated” Iran’s nuclear capabilities, officials cautioned it was still too soon to assess the impact on the country’s nuclear programme.Many questions remain after Sunday’s strikes, especially about the whereabouts of Iran’s sensitive stockpile of uranium enriched to 60 percent — a short step from the 90 percent required for a nuclear weapon.- Where is Iran’s enriched uranium? -The US attacks, carried out by B-2 stealth bombers, targeted three Iranian nuclear sites: Isfahan and Iran’s main enrichment plants in Fordo and Natanz.While significant damage has been reported, the International Atomic Energy Agency (IAEA) has voiced concern about Iran’s stockpile of near-weapons-grade uranium.Tehran has an estimated 408.6 kilogrammes of uranium enriched to 60 percent, according to the UN nuclear watchdog, whose inspectors last saw that stockpile on June 10.That material, if further refined, would theoretically be sufficient to produce more than nine nuclear bombs.IAEA head Rafael Grossi on Monday demanded access to Iran’s nuclear sites, saying the agency needs to “account for” the uranium stockpile.Concerns about the fate of the sensitive stockpile have loomed large. On June 13, the day Israel began its Iran offensive, Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi sent a letter to the IAEA, announcing the implementation of “special measures to protect nuclear equipment and material”.Days before the US attacked, satellite imagery showed vehicles near Fordo’s entrance.Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel had “interesting intelligence” on the matter, declining to elaborate.Israel announced Monday it had carried out strikes to block access routes to Fordo.”It will be difficult if not impossible to track down all of Iran’s 60 percent enriched uranium, stored in small canisters that are easily transportable by car,” Kelsey Davenport, an expert with the Arms Control Association, told AFP.”They (Iranians) no longer have the capacity to turn that stockpile of highly enriched uranium to weapons-grade uranium, and that was really the goal there,” US Vice President JD Vance told ABC News.He added the Trump administration would deal with the uranium “in the coming weeks”.- Can Iran still make a nuclear bomb? -Analysts have been treading carefully when addressing this issue.Before the attacks, Iran had about 22,000 centrifuges — the machines used to enrich uranium. Many of them were damaged when Natanz was hit, the IAEA head said.Grossi also said “very significant damage” is expected to have occurred at Fordo, “given the explosive payload utilised and the extreme vibration-sensitive nature of centrifuges”.Experts however say that it is unclear how many centrifuges Iran has, with some of them believed to be stored at unknown locations.With “60 percent enriched uranium and a few hundred advanced centrifuges, Iran still has the capability to weaponise, and now there is more political impetus to dash for a bomb”, said Davenport.- What are the proliferation risks? -Before the conflict, the IAEA said it had “no indication” of the existence of a “systematic programme” in Iran to produce a nuclear weapon. But without access to nuclear sites, the agency no longer has oversight.Grossi warned Monday that the “global non-proliferation regime that has underpinned international security… could crumble and fall”, urging parties to return to diplomacy.Iran ratified the nuclear non-proliferation treaty (NPT) in 1970, committing it to declare its nuclear material to the IAEA. But it has recently begun preparing the grounds for a possible withdrawal from the treaty, accusing the agency of acting as a “partner” in Israel’s “war of aggression”.Reza Najafi, Iran’s ambassador to the IAEA, said Monday the “unlawful act of aggression” by the United States had “delivered a fundamental and irreparable blow” to the non-proliferation regime.”I do think there is a major risk that Iran withdraws from the NPT and expels inspectors, or simply does not provide them with access to key sites,” said Eric Brewer of the US research institute Nuclear Threat Initiative (NTI).He added that Iran could also “over time, build (a) covert” programme like North Korea, which withdrew from the NPT in 2003 and went on to become a nuclear-armed power.

Grèce: l’île de Chios, en proie à des incendies, placée en état d’urgence

L’île grecque de Chios, dans le nord-est de la mer Égée, a été placée en état d’urgence en raison d’importants incendies qui la ravagent depuis dimanche, a annoncé lundi le ministre de la Protection civile Yiannis Kefalogiannis. “L’état d’urgence a été déclaré sur l’île afin que la municipalité puisse immédiatement procéder aux actions nécessaires”, a souligné le ministre qui s’est rendu sur cette île, la 5e plus grande de Grèce. Le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis, a appelé lundi les habitants à la “plus grande prudence”, et à suivre les instructions des autorités.Quelque 190 pompiers, 38 véhicules, 13 hélicoptères et quatre bombardiers d’eau sont actuellement déployés à Chios qui fait face à cinq départs de feux différents, selon les pompiers. Lundi “170 pompiers et 30 véhicules sont attendus” en renfort, a aussi précisé M. Kefalogiannis. Avec des vents violents d’intensité six sur l’échelle de Beaufort, “la situation est très difficile”, a estimé le maire de Chios, Yiannis Malafis, interrogé par le site d’information grec iEidiseis. “Si le vent s’arrêtait un peu, nous pourrions maîtriser cet incendie. Mais le vent n’a absolument pas cessé” depuis dimanche, a-t-il aussi ajouté. Dimanche, une dizaine de localités et des centaines de demandeurs d’asile se trouvant dans un centre d’accueil avaient été évacués. Lundi, sept villages ont de nouveau dû être évacués.Les autorités locales craignaient lundi que le feu ne s’approche dangereusement des champs de pistachiers lentisques, des arbres dont la sève aromatique sert à produire le mastic, utilisé dans la fabrication de chewing-gums, d’alcool, de produits hygiéniques ou pharmaceutiques. Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la culture du mastic fait la richesse de l’île. D’ailleurs, seul à Chios peut être observé ce phénomène où une sève avec un goût et une texture particulières s’écoule des pistachiers lentisques. La Grèce, pays méditerranéen frappé par le changement climatique, est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et de hautes températures.Le pays s’attend à une vague de chaleur importante ces prochains jours avec des températures pouvant dépasser les 40°C localement, en particulier à Athènes, selon les prévisions météorologiques.