Ouverture du procès de l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice

Le procès du Tunisien Brahim Aouissaoui, 25 ans, l’auteur présumé de l’attentat de la basilique de Nice qui a fait trois morts le 29 octobre 2020, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris.S’exprimant en arabe via un interprète, l’accusé, très fluet, les cheveux longs coiffés en arrière, court collier de barbe, s’est contenté de confirmer son identité.Quand le président Christophe Petiteau lui a demandé le nom de son avocat, Brahim Aouissaoui, en blouson crème ouvert sur un t-shirt blanc, a répondu: “Je ne connais pas son nom”.Depuis sa mise en examen, l’accusé affirme ne se souvenir de rien, notamment de ce qui s’est passé le 29 octobre 2020.Il comparaît pour assassinats et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.Le matin du 29 octobre, armé d’un couteau de cuisine, il avait quasiment décapité Nadine Vincent, épouse Devillers, une fidèle de 60 ans, blessé de 24 coups de couteau une mère de famille franco-brésilienne, Simone Barreto Silva, 44 ans, qui avait réussi à s’enfuir avant de succomber, et égorgé le sacristain Vincent Loquès, 55 ans, père de deux filles.Grièvement blessé par des policiers après son attentat, Brahim Aouissaoui affirme être amnésique.Son examen médical n’a cependant révélé aucune lésion cérébrale et l’expertise psychiatrique a conclu à l’absence d’altération ou d’abolition de son discernement au moment des faits.Surtout, les écoutes de ses conversations téléphoniques en prison ont démontré, selon l’accusation, “que sa prétendue amnésie était pour le moins très exagérée”.Des avocats de parties civiles, une trentaine enregistrés à l’ouverture de l’audience, ont dénoncé une “amnésie fictive”, voire “une supercherie” de l’accusé.Me Philippe Soussi, avocat notamment du mari d’une victime et de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), met en avant “la radicalisation ancienne et profonde” de l’accusé.”Après plus de quatre ans de détention à l’isolement total, la question qui va se poser à l’ouverture de l’audience sera celle de son état de santé mentale actuel, de sa capacité à comprendre les charges qui pèsent contre lui, et donc de sa capacité à pouvoir se défendre comme tout accusé a le droit de le faire”, a fait valoir son avocat Martin Méchin.Pour le parquet antiterroriste, “de nombreux éléments laissent penser qu’au moment de quitter la Tunisie (…), il avait déjà l’intention de commettre un attentat en France”, comme “sa radicalisation avérée et sa fréquentation d’individus impliqués dans des dossiers terroristes” en Tunisie.- “J’ai un autre programme” -En outre, “l’exploitation de son téléphone et de son compte Facebook établissent qu’il continuait à consulter des sites islamistes” ; qu’il s’était intéressé à la décapitation du professeur Samuel Paty le 16 octobre 2020 ; “qu’il avait connaissance des menaces proférées contre la France par des médias proches d’Al-Qaïda et qu’il éprouvait manifestement une haine” contre la France, qualifié de “pays des mécréants et des chiens”, a développé le magistrat instructeur.Sans expliciter “dans ses messages ses intentions exactes, il laissait entendre qu’il avait un projet et conseillait à certains de ses contacts d’effacer leurs discussions”, a noté le magistrat, soulignant “sa volonté déterminée de se rendre en France”.La veille au soir de l’attentat, dans un message audio, Brahim Aouissaoui avait expliqué à un compatriote résidant en région parisienne qu’il ne pouvait pas se rendre à Paris, faute d’argent, mais disait-il: “J’ai un autre programme dans ma tête. Que Dieu le facilite”.L’interrogatoire de Brahim Aouissaoui sur les faits aura lieu le 24 février.L’attentat de la basilique de Nice a été le troisième acte d’un automne particulièrement sanglant après la republication par Charlie Hebdo de caricatures du prophète Mahomet, le 2 septembre 2020, jour de l’ouverture du procès des attentats du 7 janvier 2015.Avant l’attentat commis par Brahim Aouissaoui, le 25 septembre, un Pakistanais – condamné récemment à 30 ans de réclusion – avait blessé au hachoir deux personnes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Le 16 octobre, un jeune Tchétchène avait décapité le professeur Samuel Paty dans les Yvelines.Quatre jours avant que le jeune Tunisien passe à l’action, un média proche d’Al-Qaïda appelait les musulmans à “égorger” des Français, notamment dans “leurs églises”. Le procès est prévu jusqu’au 26 février.

Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech

“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt

Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech

“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt

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“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt

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“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt

Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech

“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt

African players in Europe: West Africans help Plymouth stun LiverpoolMon, 10 Feb 2025 09:21:22 GMT

Sierra Leone international Mustapha Bundu and Nigerian Muhamed Tijani helped second-tier strugglers Plymouth Argyle stun Premier League leaders Liverpool 1-0 in the FA Cup at the weekend.Bundu led the Pilgrims attack until replaced by Tijani after 72 minutes of a fourth-round tie settled by a Ryan Hardie penalty early in the second half.Liverpool had hopes …

African players in Europe: West Africans help Plymouth stun LiverpoolMon, 10 Feb 2025 09:21:22 GMT Read More »

Le maire RN de Fréjus convoqué au tribunal pour prise illégale d’intérêt

Le maire RN de Fréjus David Rachline, soupçonné de prise illégale d’intérêts, est convoqué le 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Draguignan (Var), a-t-on appris lundi auprès du parquet, confirmant une information du Nouvel Obs.L’affaire, dans laquelle M. Rachline est poursuivi pour “prises illégales d’intérêt”, “concerne les conditions de sa nomination à la tête des deux sociétés d’économie mixte”, Fréjus Aménagement et Gestion du port de Fréjus, a précisé à l’AFP le procureur de Draguignan Pierre Couttenier.Dans un communiqué, M. Rachline, maire de Fréjus depuis 2014, s’est dit “serein et confiant”, dénonçant un “acharnement médiatique” et des “polémiques calomnieuses”.”Sur le fond, affirme M. Rachline, l’affaire porte sur des délibérations du conseil municipal concernant les deux sociétés d’économie mixte locale de la ville de Fréjus, à une époque où la loi n’imposait pas aux élus de se déporter de ces délibérations, en considérant qu’ils n’étaient pas en situation de conflit d’intérêt”.Selon lui, les accusations sont “contredites par la Chambre régionale des Comptes PACA qui a passé au crible tous les actes de gestion et les marchés publics de la Ville de Fréjus, sans retenir aucune infraction pénale”, et dont le rapport “sera rendu public d’ici quelques semaines”.En décembre 2023, la justice avait ouvert une enquête sur le maire de Fréjus à la suite de la publication du livre “Les Rapaces”, écrit par une journaliste de l’Obs Camille Vigogne Le Coat et mettant en cause sa gestion de cette cité balnéaire de 56.000 habitants. M. Rachline avait alors qualifié les accusations du livre “de pures inventions relayées par d’anciens collaborateurs éconduits et opposants politique”.Agé de 37 ans, David Rachline a gravi à grande vitesse les échelons du parti d’extrême droite. Conseiller municipal de sa ville à 20 ans, il a dirigé le Front national de la jeunesse et été directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017. Cinq ans plus tard, l’ex-sénateur, réélu à la tête de sa ville dès le premier tour en 2020, est propulsé deuxième vice-président du parti d’extrême droite.

Le maire RN de Fréjus convoqué au tribunal pour prise illégale d’intérêt

Le maire RN de Fréjus David Rachline, soupçonné de prise illégale d’intérêts, est convoqué le 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Draguignan (Var), a-t-on appris lundi auprès du parquet, confirmant une information du Nouvel Obs.L’affaire, dans laquelle M. Rachline est poursuivi pour “prises illégales d’intérêt”, “concerne les conditions de sa nomination à la tête des deux sociétés d’économie mixte”, Fréjus Aménagement et Gestion du port de Fréjus, a précisé à l’AFP le procureur de Draguignan Pierre Couttenier.Dans un communiqué, M. Rachline, maire de Fréjus depuis 2014, s’est dit “serein et confiant”, dénonçant un “acharnement médiatique” et des “polémiques calomnieuses”.”Sur le fond, affirme M. Rachline, l’affaire porte sur des délibérations du conseil municipal concernant les deux sociétés d’économie mixte locale de la ville de Fréjus, à une époque où la loi n’imposait pas aux élus de se déporter de ces délibérations, en considérant qu’ils n’étaient pas en situation de conflit d’intérêt”.Selon lui, les accusations sont “contredites par la Chambre régionale des Comptes PACA qui a passé au crible tous les actes de gestion et les marchés publics de la Ville de Fréjus, sans retenir aucune infraction pénale”, et dont le rapport “sera rendu public d’ici quelques semaines”.En décembre 2023, la justice avait ouvert une enquête sur le maire de Fréjus à la suite de la publication du livre “Les Rapaces”, écrit par une journaliste de l’Obs Camille Vigogne Le Coat et mettant en cause sa gestion de cette cité balnéaire de 56.000 habitants. M. Rachline avait alors qualifié les accusations du livre “de pures inventions relayées par d’anciens collaborateurs éconduits et opposants politique”.Agé de 37 ans, David Rachline a gravi à grande vitesse les échelons du parti d’extrême droite. Conseiller municipal de sa ville à 20 ans, il a dirigé le Front national de la jeunesse et été directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017. Cinq ans plus tard, l’ex-sénateur, réélu à la tête de sa ville dès le premier tour en 2020, est propulsé deuxième vice-président du parti d’extrême droite.

Essonne: tristesse et effroi devant l’établissement de la collégienne poignardée à mort

Visages fermés, traits tirés, les élèves du collège André Maurois d’Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi après qu’une de leurs camarades de 11 ans a été retrouvée poignardée à mort près de l’établissement vendredi soir.Accompagnés de leurs parents, les adolescents se sont attardés quelques instants devant les nombreux bouquets et bougies disposés contre un muret près de l’entrée, protégée par deux véhicules de police et une rubalise, a constaté un journaliste de l’AFP.”On a tellement pleuré” ce week-end, avoue Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5ème, et une autre élève. “C’était tellement lourd qu’on a dit tout ce qu’on pouvait se dire”, poursuit-elle.Le corps de la collégienne, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’école.Une source proche du dossier a indiqué que l’adolescente avait été poignardée “à plusieurs reprises”.”On a essayé de rassurer nos enfants, mais ils sont au courant de tout via leurs téléphones et les réseaux et s’inventent des détails”, confie Emilie, qui scolarise ses deux enfants au collège. Le début des cours a été décalé lundi d’une heure, à 9h30, a indiqué à l’AFP le rectorat de Versailles.Une cellule psychologique pour le personnel et les élèves a été ouverte.Un dispositif de sécurité sur les trajets du collège a par ailleurs été mis en place par les communes de Longjumeau et Epinay-sur-Orge, a indiqué la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) d’Epinay-sur-Orge.”Le téléphone de ma fille est normalement bloqué en journée”, explique pour sa part Gisèle.”Là, il est débloqué cette semaine pour qu’elle puisse m’appeler à la moindre difficulté”, ajoute-t-elle.Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi mais a été relâché sans poursuite à ce stade, a indiqué le parquet d’Evry.Des fouilles ont été menées dimanche jusqu’en fin d’après-midi dans le bois des Templiers. Pour l’heure, aucun nouveau suspect n’a été interpellé.”On espère que la justice rattrapera cette personne”, glisse un père de famille, qui n’a pas souhaité préciser son identité.”Ça touche la population ici mais on ne sait pas où ça pourrait se reproduire”,  ajoute-t-il.