Wikileaks founder Assange joins crowds for pope funeral

Wikileaks founder Julian Assange joined the crowds on Saturday in Rome for Pope Francis’s funeral, according to AFP journalists.Assange mingled with thousands of mourners just outside St Peter’s Square, where world leaders including US President Donald Trump were gathered to say farewell to the head of the Catholic Church.”Now Julian is free, we have all come to Rome to express our family’s gratitude for the pope’s support during Julian’s persecution,” Assange’s wife Stella said in a message cited on the Wikileaks X page.Julian Assange was released in 2024 under a plea bargain after years of incarceration for publishing hundreds of thousands of confidential US government documents.The plea bargain was agreed with the US administration under former president Joe Biden, who was also at the funeral.Assange spent most of the previous 14 years either holed up in the Ecuadoran embassy in London to avoid arrest, or locked up at Belmarsh Prison in the British capital.”Our children and I had the honor of meeting Pope Francis in June 2023 to discuss how to free Julian from Belmarsh prison,” Stella Assange said.”Francis wrote to Julian in prison and even proposed to grant him asylum at the Vatican,” she said.The Assange family were near the top of the Via della Conciliazione, the wide avenue that leads up to St Peter’s Square, which was packed for the funeral.Assange’s case remains deeply contentious.The trove published on the Wikileaks whistle-blowing website included searingly frank US State Department descriptions of foreign leaders, accounts of extrajudicial killings and intelligence gathering against allies.Supporters hail Assange as a champion of free speech and say he was persecuted by authorities and unfairly imprisoned.Detractors see him as a reckless blogger whose uncensored publication of ultra-sensitive documents put lives at risk and jeopardised US security.

Zelensky rencontre Trump à Rome, Moscou revendique la reprise de toute la région de Koursk

Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont discuté dans la Basilique Saint-Pierre de Rome samedi en marge des funérailles du pape, un échange positif d’après les deux parties, alors que Washington met la pression pour arriver à un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, qui a elle revendiqué la reconquête complète de la région de Koursk, réfutée par Kiev.Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étant séparés que de quelques centimètres d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne, les deux hommes, assis sur des fauteils rouges, ont parlé une quizaine de minutes dans la basilique où étaient célébrées les funérailles du pape, évènement planétaire.”Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés”, a commenté le président ukrainien sur les réseaux sociaux, disant vouloir une nouvelle fois “un cessez-le-feu total et inconditionnel”. “Une réunion très symbolique qui pourrait devenir historique si nous parvenons à des résultats communs”.- Accélération diplomatique -La Maison Blanche a aussi jugé la rencontre “très productive”. Donald Trump a quitté Rome juste après les cérémonies pour retourner aux Etats-Unis.Sur un autre cliché, les deux hommes sont debout dans la basilique en compagnie de deux autres principaux alliés de l’Ukraine, Emmanuel Macron et Keir Starmer, les deux puissances nucléaires européennes pouvant être appelées à jouer un rôle important pour fournir d’éventuelles garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessation des hostilités.C’était la première fois que les deux hommes se retrouvaient depuis l’échange houleux à Washington le 28 février, quand Donald Trump et son vice-président JD Vance avaient littéralement tancé le président ukrainien.Ce tête-à-tête immortalisé de manière particulièrement photogénique s’inscrit dans un contexte d’effervescence diplomatique autour de la guerre d’Ukraine, à laquelle Donald Trump veut mettre un terme le plus rapidement possible, mettant Volodymyr Zelensky sous forte pression et alors que sur le front, la Russie consolide son ascendant. Donald Trump a assuré dans la nuit de vendredi à samedi que la Russie et l’Ukraine étaient “très proches d’un accord”, sans en dévoiler le contour.Des dizaines de chefs d’Etat ou de gouvernement et de hauts responsables ont convergé vers Rome samedi pour les funérailles du pape François. Volodymyr Zelensky a ainsi rencontré en tête à tête Emmanuel Macron et devait voir Ursula von der Leyen dans l’après-midi.L’accélération des discussions se manifeste aussi sur les canaux entre Washington et Moscou. Vladimir Poutine, avec qui Donald Trump a entamé depuis plusieurs mois un rapprochement sensible, a évoqué la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev.Il n’y a eu aucune négociation directe entre les deux belligérants pour discuter d’un arrêt du conflit depuis celles qui ont échoué en 2022.L’émissaire américaine Steve Witkoff, interlocuteur américain privilégié du Kremlin, a rencontré Vladimir Poutine vendredi, pour la quatrième fois depuis la relance des relations entre les deux puissances à l’initiative du président américain, et plusieurs officiels russes ont affirmé que le dialogue russo-américain progresse de manière positive.- Koursk -Le jour même de cette rencontre à Rome, Moscou a annoncé avoir reconquis l’intégralité de son territoire dans la région de Koursk, où les Ukrainiens avaient lancé une offensive en août 2024. Kiev a démenti, en affirmant que les combats se poursuivaient.Vladimir Poutine avait par le passé fait comprendre qu’il n’était prêt à négocier sur l’issue du conflit tant que les forces ukrainiennes n’étaient pas entièrement “chassées” de cette zone.Le chef d’état-major russe Valéri Guérassimov a par ailleurs salué “l’aide importante” des alliés nord-coréens, “conformément à l’accord sur le partenariat stratégique” qui lie désormais Moscou et Pyongyang, illustration de la dimension globale du conflit ukrainien.Après cette reconquête, Kiev se retrouverait ainsi privé d’un levier dans d’éventuelles négociations à venir, d’autant que l’ensemble de la situation militaire ukrainienne se dégrade progressivement au fil des mois, accentuant encore plus la pression sur Volodymyr Zelensky, qui a un besoin vital du soutien américain pour continuer de résister à l’invasion russe lancée en février 2022.Donald Trump, qui avait affirmé pendant sa campagne électorale qu’il pourrait mettre très rapidement un terme à la guerre, semble vouloir forcer la main de Volodymyr Zelensky pour entamer un processus de règlement du conflit, mais Kiev craint que son protecteur américain le contraigne à accepter des conditions trop favorables au Kremlin, que ce soit sur d’éventuelles concessions territoriales ou les garanties de sécurité à l’Ukraine.Donald Trump a dit par exemple cette semaine que la Russie gardera à l’issue du conflit la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014, une hypothèse jusqu’ici rejetée par Volodymyr Zelensky.burs-fz/dth   

Zelensky rencontre Trump à Rome, Moscou revendique la reprise de toute la région de Koursk

Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont discuté dans la Basilique Saint-Pierre de Rome samedi en marge des funérailles du pape, un échange positif d’après les deux parties, alors que Washington met la pression pour arriver à un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, qui a elle revendiqué la reconquête complète de la région de Koursk, réfutée par Kiev.Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étant séparés que de quelques centimètres d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne, les deux hommes, assis sur des fauteils rouges, ont parlé une quizaine de minutes dans la basilique où étaient célébrées les funérailles du pape, évènement planétaire.”Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés”, a commenté le président ukrainien sur les réseaux sociaux, disant vouloir une nouvelle fois “un cessez-le-feu total et inconditionnel”. “Une réunion très symbolique qui pourrait devenir historique si nous parvenons à des résultats communs”.- Accélération diplomatique -La Maison Blanche a aussi jugé la rencontre “très productive”. Donald Trump a quitté Rome juste après les cérémonies pour retourner aux Etats-Unis.Sur un autre cliché, les deux hommes sont debout dans la basilique en compagnie de deux autres principaux alliés de l’Ukraine, Emmanuel Macron et Keir Starmer, les deux puissances nucléaires européennes pouvant être appelées à jouer un rôle important pour fournir d’éventuelles garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessation des hostilités.C’était la première fois que les deux hommes se retrouvaient depuis l’échange houleux à Washington le 28 février, quand Donald Trump et son vice-président JD Vance avaient littéralement tancé le président ukrainien.Ce tête-à-tête immortalisé de manière particulièrement photogénique s’inscrit dans un contexte d’effervescence diplomatique autour de la guerre d’Ukraine, à laquelle Donald Trump veut mettre un terme le plus rapidement possible, mettant Volodymyr Zelensky sous forte pression et alors que sur le front, la Russie consolide son ascendant. Donald Trump a assuré dans la nuit de vendredi à samedi que la Russie et l’Ukraine étaient “très proches d’un accord”, sans en dévoiler le contour.Des dizaines de chefs d’Etat ou de gouvernement et de hauts responsables ont convergé vers Rome samedi pour les funérailles du pape François. Volodymyr Zelensky a ainsi rencontré en tête à tête Emmanuel Macron et devait voir Ursula von der Leyen dans l’après-midi.L’accélération des discussions se manifeste aussi sur les canaux entre Washington et Moscou. Vladimir Poutine, avec qui Donald Trump a entamé depuis plusieurs mois un rapprochement sensible, a évoqué la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev.Il n’y a eu aucune négociation directe entre les deux belligérants pour discuter d’un arrêt du conflit depuis celles qui ont échoué en 2022.L’émissaire américaine Steve Witkoff, interlocuteur américain privilégié du Kremlin, a rencontré Vladimir Poutine vendredi, pour la quatrième fois depuis la relance des relations entre les deux puissances à l’initiative du président américain, et plusieurs officiels russes ont affirmé que le dialogue russo-américain progresse de manière positive.- Koursk -Le jour même de cette rencontre à Rome, Moscou a annoncé avoir reconquis l’intégralité de son territoire dans la région de Koursk, où les Ukrainiens avaient lancé une offensive en août 2024. Kiev a démenti, en affirmant que les combats se poursuivaient.Vladimir Poutine avait par le passé fait comprendre qu’il n’était prêt à négocier sur l’issue du conflit tant que les forces ukrainiennes n’étaient pas entièrement “chassées” de cette zone.Le chef d’état-major russe Valéri Guérassimov a par ailleurs salué “l’aide importante” des alliés nord-coréens, “conformément à l’accord sur le partenariat stratégique” qui lie désormais Moscou et Pyongyang, illustration de la dimension globale du conflit ukrainien.Après cette reconquête, Kiev se retrouverait ainsi privé d’un levier dans d’éventuelles négociations à venir, d’autant que l’ensemble de la situation militaire ukrainienne se dégrade progressivement au fil des mois, accentuant encore plus la pression sur Volodymyr Zelensky, qui a un besoin vital du soutien américain pour continuer de résister à l’invasion russe lancée en février 2022.Donald Trump, qui avait affirmé pendant sa campagne électorale qu’il pourrait mettre très rapidement un terme à la guerre, semble vouloir forcer la main de Volodymyr Zelensky pour entamer un processus de règlement du conflit, mais Kiev craint que son protecteur américain le contraigne à accepter des conditions trop favorables au Kremlin, que ce soit sur d’éventuelles concessions territoriales ou les garanties de sécurité à l’Ukraine.Donald Trump a dit par exemple cette semaine que la Russie gardera à l’issue du conflit la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014, une hypothèse jusqu’ici rejetée par Volodymyr Zelensky.burs-fz/dth   

Iran et Etats-Unis concluent un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran ont conclu samedi un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire à Oman, après plusieurs heures de discussions qualifiées de “sérieuses” par Téhéran, et doivent se retrouver la semaine prochaine pour de nouveaux pourparlers. Ces discussions indirectes à haut niveau entre les deux pays, ennemis depuis quatre décennies, visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique -une ambition que Téhéran a toujours nié avoir- en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie, après le retrait américain en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international conclu trois ans plus tôt à Vienne.  Le dernier round à Mascate a permis d’aborder “tous les principes fondamentaux, les objectifs et les préoccupations techniques”, a affirmé le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, qui joue le rôle de médiateur.  Les pourparlers se poursuivront avec une nouvelle réunion de haut niveau prévue le 3 mai, a-t-il ajouté.   Selon la télévision d’Etat iranienne, le chef de la diplomatie Abbas Araghchi et l’émissaire américain Steve Witkoff vont retourner avec leurs équipes “dans leurs capitales respectives pour des consultations”. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, avait fait état plus tôt d’une “atmosphère sérieuse” et indiqué que les discussions s’étaient déroulées dans “des salles séparées”, comme lors des précédentes réunions, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome. Un membre de l’équipe de négociation iranienne a affirmé à l’agence locale Tsinam que les discussions s’étaient limitées aux sanctions et aux questions nucléaires. Des “divergences” demeurent avec les Etats-Unis, a dit le chef de la diplomatie iranienne. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué mardi que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer les dirigeants du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui à proximité un nouveau tunnel et un plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas réagi dans l’immédiat.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Jeudi, il s’est dit disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Les négociations de samedi ont eu lieu alors qu’une puissante explosion a secoué un port commercial clé du sud de l’Iran, faisant au moins quatre morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat. Une enquête a été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.

Iran et Etats-Unis concluent un nouveau cycle de pourparlers sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran ont conclu samedi un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire à Oman, après plusieurs heures de discussions qualifiées de “sérieuses” par Téhéran, et doivent se retrouver la semaine prochaine pour de nouveaux pourparlers. Ces discussions indirectes à haut niveau entre les deux pays, ennemis depuis quatre décennies, visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique -une ambition que Téhéran a toujours nié avoir- en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie, après le retrait américain en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord international conclu trois ans plus tôt à Vienne.  Le dernier round à Mascate a permis d’aborder “tous les principes fondamentaux, les objectifs et les préoccupations techniques”, a affirmé le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, qui joue le rôle de médiateur.  Les pourparlers se poursuivront avec une nouvelle réunion de haut niveau prévue le 3 mai, a-t-il ajouté.   Selon la télévision d’Etat iranienne, le chef de la diplomatie Abbas Araghchi et l’émissaire américain Steve Witkoff vont retourner avec leurs équipes “dans leurs capitales respectives pour des consultations”. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, avait fait état plus tôt d’une “atmosphère sérieuse” et indiqué que les discussions s’étaient déroulées dans “des salles séparées”, comme lors des précédentes réunions, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome. Un membre de l’équipe de négociation iranienne a affirmé à l’agence locale Tsinam que les discussions s’étaient limitées aux sanctions et aux questions nucléaires. Des “divergences” demeurent avec les Etats-Unis, a dit le chef de la diplomatie iranienne. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué mardi que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer les dirigeants du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui à proximité un nouveau tunnel et un plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas réagi dans l’immédiat.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Jeudi, il s’est dit disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Les négociations de samedi ont eu lieu alors qu’une puissante explosion a secoué un port commercial clé du sud de l’Iran, faisant au moins quatre morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat. Une enquête a été ouverte sur les causes du sinistre, encore indéterminées.