US bans controversial red food dye, decades after scientists raised alarm

Outgoing US President Joe Biden’s administration on Wednesday announced a ban on Red Dye No 3, a controversial food and drug coloring long known to cause cancer in animals.Decades after scientific evidence first raised alarm, Red 3, as it is also called, is currently used in nearly 3,000 food products in the United States, according to the nonprofit Environmental Working Group.”FDA is revoking the authorized uses in food and ingested drugs of FD&C Red No 3 in the color additive regulations,” said a document from the Department of Health and Human Services, published in the Federal Register on Wednesday.The decision stems from a petition filed in November 2022 by the Center for Science in the Public Interest (CSPI) and other advocacy groups, which cited the “Delaney Clause” — a provision mandating the prohibition of any color additive shown to cause cancer in humans or animals.Notably, the FDA determined as early as 1990 that Red 3, whose chemical name is erythrosine, should be banned in cosmetics because of its link to thyroid cancer in male rats. However, the additive continued to be used in foods, largely due to resistance from the food industry. Manufacturers of maraschino cherries, for example, relied on Red 3 to maintain the iconic red hue of their products.It’s also present in thousands of candies, snacks and fruit products — and thousands of medicines, according to a search of a government-run database, DailyMed.”Manufacturers who use FD&C Red No 3 in food and ingested drugs will have until January 15, 2027, or January 18, 2028, respectively, to reformulate their product,” the FDA said.Although the agency acknowledged a cancer link in rats, it maintained that the available evidence does not support such a link in humans, citing differences in hormonal mechanisms between the species and significantly lower exposure levels in people.- US lags behind -While the FDA determination focused on carcinogenicity, other research has also found potential neurobehavioral effects of synthetic food dyes on children, notably Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder (ADHD).”The body of evidence from human studies indicates that synthetic food dyes are associated with adverse neurobehavioral outcomes in children, and that children vary in their sensitivity to synthetic food dyes,” a California government report found in 2021.Animal studies indicated that synthetic food dyes caused changes in neurotransmitter systems in the brain and produced microscopic changes in brain structure, affecting activity, memory and learning.The United States has been slow to act on Red 3 compared to other major economies. The European Union banned its use in 1994, with similar prohibitions enacted in Japan, China, the UK, Australia, and New Zealand.Carl Tobias, a former FDA legal consultant and now a professor at the University of Richmond, told AFP it was “hard to square” the agency’s mission of protecting American health with the prolonged delay in reaching the decision.”There’s pretty extensive lobbying, there always has been, and some of it is sometimes effective,” he said, calling the ban a “step in the right direction.”CSPI also hailed the FDA’s decision as long overdue, and expressed hope that it would pave the way for broader action on other harmful chemicals in food. “They don’t add any nutritional value, they don’t preserve the food — they’re just there to make food look pretty,” Thomas Galligan, a scientist with CSPI, told AFP. The nonprofit called on the incoming administration of President-elect Donald Trump to take further steps to protect consumers, including setting stricter limits on heavy metals like lead, arsenic and cadmium in foods consumed by children.

Biden s’inquiète de voir une “oligarchie” s’emparer de l’Amérique

Dans un discours d’adieu sombre, Joe Biden s’est inquiété mercredi de voir l’Amérique tomber aux mains d’une “oligarchie”, visant sans les nommer Donald Trump et les multimilliardaires de la tech désormais rangés derrière lui.Il était loin, l'”optimisme” professé par le président sortant ces quatre dernières années, pendant cette courte allocution de moins de vingt minutes, prononcée à une heure de grande écoute derrière le Bureau ovale.”Je veux mettre en garde le pays contre certaines choses qui m’inquiètent grandement”, a dit le démocrate de 82 ans, cinq jours avant de laisser le pouvoir à son plus grand rival, le président élu républicain.”Il s’agit de la dangereuse concentration du pouvoir aux mains de très peu de personnes ultra-riches” et des “conséquences dangereuses si leur pouvoir est laissé sans limites”, a-t-il dit.”Une oligarchie prend forme en Amérique” et elle “menace concrètement notre démocratie toute entière, nos droits et libertés élémentaires”, a poursuivi Joe Biden, dans une allusion évidente à Donald Trump, milliardaire, ainsi qu’aux richissimes patrons de la tech, au premier rang desquels Elon Musk.Il a évoqué l’apparition d’un “complexe technologico-industriel” au pouvoir immense, faisant écho au discours d’adieu de l’ancien président Dwight Eisenhower, lequel avait mis en garde en 1961 contre la montée en puissance du “complexe militaro-industriel”.Le patron de Tesla, SpaceX et X, allié indéfectible et tonitruant du président élu, mais aussi Jeff Bezos (Amazon, Blue Origin) et Mark Zuckerberg (Meta) assisteront à l’investiture de Donald Trump lundi, d’après la chaîne de télévision américaine NBC.- “Désinformation” -Ces “trois personnes possèdent aujourd’hui plus de richesses que la moitié la plus pauvre de la société américaine”, s’était insurgé mardi Bernie Sanders, figure de la gauche aux Etats-Unis.”Les Américains sont ensevelis sous une avalanche de désinformation qui permet l’abus de pouvoir”, a encore déploré Joe Biden, en appelant à faire “rendre des comptes” aux réseaux sociaux et à mettre en place des “garde-fous” sur l’intelligence artificielle.La “concentration de richesse et de pouvoir (…) porte atteinte au sens de l’unité et du bien commun”, a encore dit le 46ème président des Etats-Unis, qui était entouré de membres de sa famille.Il s’est alarmé aussi des “forces puissantes” qui voudraient “éliminer les mesures que nous avons prises pour affronter la crise climatique.”Ces mises en garde très fortes ont relégué au second plan, dans son discours, la volonté de défendre son bilan, en particulier le lancement de gigantesques plans d’investissement et le rétablissement des grandes alliances internationales des Etats-Unis. – “Aberration” -Lorsqu’il rendra à son rival républicain lundi les clés de la Maison Blanche, qu’il lui avait enlevées de haute lutte voici quatre ans, le démocrate de 82 ans vivra une immense humiliation.En 2019, Joe Biden avait assuré que Donald Trump “resterait dans l’histoire comme une aberration passagère”. Mais c’est sa présidence à lui qui fait pour le moment figure d’anomalie, ou d’ultime hoquet d’une époque révolue, dans un pays secoué par de violentes mutations politiques, culturelles et économiques. Joe Biden avait prêté serment deux semaines après l’assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, qui refusaient de reconnaître la défaite de leur champion à la présidentielle.Président impopulaire, il n’a jamais pu lever les inquiétudes sur son âge ni faire pièce à l’attrait de la rhétorique populiste de Donald Trump.Seulement 36% des Américains portent un regard positif sur sa présidence et 33% ont de lui une opinion favorable, selon un sondage publié mercredi par la chaîne CNN. Si Joe Biden lègue à son successeur une croissance robuste et un chômage très faible, son mandat reste synonyme pour les ménages américains de très forte hausse du coût de la vie.Le président démocrate avait décidé au printemps 2023 de se représenter face à Donald Trump mais s’est retiré de la course en juillet, cédant la place à la vice-présidente Kamala Harris, nettement battue le 5 novembre.Concluant son discours, au soir de cinquante années de vie politique, Joe Biden a lancé à ses compatriotes: “A votre tour de monter la garde”.

Biden s’inquiète de voir une “oligarchie” s’emparer de l’Amérique

Dans un discours d’adieu sombre, Joe Biden s’est inquiété mercredi de voir l’Amérique tomber aux mains d’une “oligarchie”, visant sans les nommer Donald Trump et les multimilliardaires de la tech désormais rangés derrière lui.Il était loin, l'”optimisme” professé par le président sortant ces quatre dernières années, pendant cette courte allocution de moins de vingt minutes, prononcée à une heure de grande écoute derrière le Bureau ovale.”Je veux mettre en garde le pays contre certaines choses qui m’inquiètent grandement”, a dit le démocrate de 82 ans, cinq jours avant de laisser le pouvoir à son plus grand rival, le président élu républicain.”Il s’agit de la dangereuse concentration du pouvoir aux mains de très peu de personnes ultra-riches” et des “conséquences dangereuses si leur pouvoir est laissé sans limites”, a-t-il dit.”Une oligarchie prend forme en Amérique” et elle “menace concrètement notre démocratie toute entière, nos droits et libertés élémentaires”, a poursuivi Joe Biden, dans une allusion évidente à Donald Trump, milliardaire, ainsi qu’aux richissimes patrons de la tech, au premier rang desquels Elon Musk.Il a évoqué l’apparition d’un “complexe technologico-industriel” au pouvoir immense, faisant écho au discours d’adieu de l’ancien président Dwight Eisenhower, lequel avait mis en garde en 1961 contre la montée en puissance du “complexe militaro-industriel”.Le patron de Tesla, SpaceX et X, allié indéfectible et tonitruant du président élu, mais aussi Jeff Bezos (Amazon, Blue Origin) et Mark Zuckerberg (Meta) assisteront à l’investiture de Donald Trump lundi, d’après la chaîne de télévision américaine NBC.- “Désinformation” -Ces “trois personnes possèdent aujourd’hui plus de richesses que la moitié la plus pauvre de la société américaine”, s’était insurgé mardi Bernie Sanders, figure de la gauche aux Etats-Unis.”Les Américains sont ensevelis sous une avalanche de désinformation qui permet l’abus de pouvoir”, a encore déploré Joe Biden, en appelant à faire “rendre des comptes” aux réseaux sociaux et à mettre en place des “garde-fous” sur l’intelligence artificielle.La “concentration de richesse et de pouvoir (…) porte atteinte au sens de l’unité et du bien commun”, a encore dit le 46ème président des Etats-Unis, qui était entouré de membres de sa famille.Il s’est alarmé aussi des “forces puissantes” qui voudraient “éliminer les mesures que nous avons prises pour affronter la crise climatique.”Ces mises en garde très fortes ont relégué au second plan, dans son discours, la volonté de défendre son bilan, en particulier le lancement de gigantesques plans d’investissement et le rétablissement des grandes alliances internationales des Etats-Unis. – “Aberration” -Lorsqu’il rendra à son rival républicain lundi les clés de la Maison Blanche, qu’il lui avait enlevées de haute lutte voici quatre ans, le démocrate de 82 ans vivra une immense humiliation.En 2019, Joe Biden avait assuré que Donald Trump “resterait dans l’histoire comme une aberration passagère”. Mais c’est sa présidence à lui qui fait pour le moment figure d’anomalie, ou d’ultime hoquet d’une époque révolue, dans un pays secoué par de violentes mutations politiques, culturelles et économiques. Joe Biden avait prêté serment deux semaines après l’assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, qui refusaient de reconnaître la défaite de leur champion à la présidentielle.Président impopulaire, il n’a jamais pu lever les inquiétudes sur son âge ni faire pièce à l’attrait de la rhétorique populiste de Donald Trump.Seulement 36% des Américains portent un regard positif sur sa présidence et 33% ont de lui une opinion favorable, selon un sondage publié mercredi par la chaîne CNN. Si Joe Biden lègue à son successeur une croissance robuste et un chômage très faible, son mandat reste synonyme pour les ménages américains de très forte hausse du coût de la vie.Le président démocrate avait décidé au printemps 2023 de se représenter face à Donald Trump mais s’est retiré de la course en juillet, cédant la place à la vice-présidente Kamala Harris, nettement battue le 5 novembre.Concluant son discours, au soir de cinquante années de vie politique, Joe Biden a lancé à ses compatriotes: “A votre tour de monter la garde”.

Dévastée par les incendies, Los Angeles bénéficie d’une accalmie des vents

La ville de Los Angeles, ravagée par plus d’une semaine d’incendies, a bénéficié d’un peu de répit mercredi avec une accalmie des vents qui attisent les flammes qui ont fait au moins 24 morts dans la deuxième ville des Etats-Unis.Les pompiers tentent toujours de contenir ces incendies qui pourraient être les plus coûteux jamais enregistrés aux Etats-Unis avec un bilan désormais estimé à 275 milliards de dollars. Les dégâts sont considérables: plus de 12.000 habitations, autres bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés et des quartiers entiers rasés. Et des milliers de personnes restent déplacées. Les prévisionnistes entrevoient néanmoins une issue car des brises devraient apporter l’humidité nécessaire dans les prochains jours, ont affirmé les services météo américains (NWS).La situation connaîtra “une nette amélioration cette nuit et demain” jeudi, même si elle restera “préoccupante” dans certaines zones, a déclaré à l’AFP Ryan Kittell, des services météo américains (NWS) ajoutant toutefois que le début de semaine prochaine pourrait être plus sec.Les deux principaux foyers qui ont ravagé le quartier huppé de Pacific Palisades et la cité d’Altadena, parcourant plus de 16.000 hectares au total, couvent encore mercredi. – “Colorier” et “rire” -“Des vols infrarouges ont montré la nuit dernière qu’il restait plusieurs points chauds”, a expliqué la responsable des pompiers de Los Angeles Kristin Crowley.Des bataillons de soldats du feu venus de tous les Etats-Unis, mais aussi du Mexique, tentent de “traiter rapidement toute flambée afin d’empêcher toute propagation de l’incendie en dehors du périmètre”, a-t-elle ajouté. Après avoir grimpé mardi soir à 25 morts, le bilan des incendies a été révisé à 24, le médecin légiste ayant expliqué que l’une des dépouilles initialement recensée n’était pas celle d’un être humain. Il enquête sur un possible autre décès. Mais le nombre de victimes pourrait encore augmenter, des centaines de bâtiments devant encore être fouillés. La vie est loin d’avoir repris son cours normal dans la Cité des Anges.Des enfants de familles évacuées, ou dont l’école a été endommagée, ont été accueillis dans d’autres établissements. “Ils ont besoin d’être ici à dessiner, colorier, jouer, courir et rire”, a estimé Caroline Nick, qui a emmené ses deux enfants dans une école de l’ouest de Los Angeles, après que la leur a brûlé. “Ils n’ont pas besoin d’écouter les conversations d’adultes que mon mari et moi devons avoir. Ce n’est pas bon pour eux”, a déclaré cette mère au foyer, qui a perdu sa maison dans l’incendie qui a dévasté Pacific Palisades. – “Des réponses”-Les opérations de soutien à la population se multiplient, les autorités proposant toute sorte de facilités, du remplacement de permis de conduire au remboursement de factures d’hôtel.Les initiatives privées continuent de fleurir, avec des milliers de bénévoles toujours occupés à gérer des centres de dons d’aliments, de vêtements ou de produits infantiles pour les sinistrés.La star hollywoodienne Leonardo DiCaprio, qui réside à Malibu, a annoncé un don d’un million de dollars en partenariat avec l’ONG Rewild: “Les incendies détruisent notre ville”, écrit l’acteur sur Instagram.Les actrices Jamie Lee Curtis and Eva Longoria avaient déjà promis des sommes identiques pour aider les sinistrés.Les autorités fédérales ont lancé une enquête visant à déterminer les causes de ces incendies, qui font l’objet de nombreuses théories. “Nous savons que tout le monde veut des réponses et la population mérite des réponses”, a dit Jose Medina, de l’agence fédérale américaine chargée de la mise en application des lois sur les armes, les explosifs, le tabac et l’alcool (ATF), chargée de l’enquête. “Nous vous donnerons ces réponses, mais seulement une fois terminée nos recherches approfondies”.

Dévastée par les incendies, Los Angeles bénéficie d’une accalmie des vents

La ville de Los Angeles, ravagée par plus d’une semaine d’incendies, a bénéficié d’un peu de répit mercredi avec une accalmie des vents qui attisent les flammes qui ont fait au moins 24 morts dans la deuxième ville des Etats-Unis.Les pompiers tentent toujours de contenir ces incendies qui pourraient être les plus coûteux jamais enregistrés aux Etats-Unis avec un bilan désormais estimé à 275 milliards de dollars. Les dégâts sont considérables: plus de 12.000 habitations, autres bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés et des quartiers entiers rasés. Et des milliers de personnes restent déplacées. Les prévisionnistes entrevoient néanmoins une issue car des brises devraient apporter l’humidité nécessaire dans les prochains jours, ont affirmé les services météo américains (NWS).La situation connaîtra “une nette amélioration cette nuit et demain” jeudi, même si elle restera “préoccupante” dans certaines zones, a déclaré à l’AFP Ryan Kittell, des services météo américains (NWS) ajoutant toutefois que le début de semaine prochaine pourrait être plus sec.Les deux principaux foyers qui ont ravagé le quartier huppé de Pacific Palisades et la cité d’Altadena, parcourant plus de 16.000 hectares au total, couvent encore mercredi. – “Colorier” et “rire” -“Des vols infrarouges ont montré la nuit dernière qu’il restait plusieurs points chauds”, a expliqué la responsable des pompiers de Los Angeles Kristin Crowley.Des bataillons de soldats du feu venus de tous les Etats-Unis, mais aussi du Mexique, tentent de “traiter rapidement toute flambée afin d’empêcher toute propagation de l’incendie en dehors du périmètre”, a-t-elle ajouté. Après avoir grimpé mardi soir à 25 morts, le bilan des incendies a été révisé à 24, le médecin légiste ayant expliqué que l’une des dépouilles initialement recensée n’était pas celle d’un être humain. Il enquête sur un possible autre décès. Mais le nombre de victimes pourrait encore augmenter, des centaines de bâtiments devant encore être fouillés. La vie est loin d’avoir repris son cours normal dans la Cité des Anges.Des enfants de familles évacuées, ou dont l’école a été endommagée, ont été accueillis dans d’autres établissements. “Ils ont besoin d’être ici à dessiner, colorier, jouer, courir et rire”, a estimé Caroline Nick, qui a emmené ses deux enfants dans une école de l’ouest de Los Angeles, après que la leur a brûlé. “Ils n’ont pas besoin d’écouter les conversations d’adultes que mon mari et moi devons avoir. Ce n’est pas bon pour eux”, a déclaré cette mère au foyer, qui a perdu sa maison dans l’incendie qui a dévasté Pacific Palisades. – “Des réponses”-Les opérations de soutien à la population se multiplient, les autorités proposant toute sorte de facilités, du remplacement de permis de conduire au remboursement de factures d’hôtel.Les initiatives privées continuent de fleurir, avec des milliers de bénévoles toujours occupés à gérer des centres de dons d’aliments, de vêtements ou de produits infantiles pour les sinistrés.La star hollywoodienne Leonardo DiCaprio, qui réside à Malibu, a annoncé un don d’un million de dollars en partenariat avec l’ONG Rewild: “Les incendies détruisent notre ville”, écrit l’acteur sur Instagram.Les actrices Jamie Lee Curtis and Eva Longoria avaient déjà promis des sommes identiques pour aider les sinistrés.Les autorités fédérales ont lancé une enquête visant à déterminer les causes de ces incendies, qui font l’objet de nombreuses théories. “Nous savons que tout le monde veut des réponses et la population mérite des réponses”, a dit Jose Medina, de l’agence fédérale américaine chargée de la mise en application des lois sur les armes, les explosifs, le tabac et l’alcool (ATF), chargée de l’enquête. “Nous vous donnerons ces réponses, mais seulement une fois terminée nos recherches approfondies”.

Dévastée par les incendies, Los Angeles bénéficie d’une accalmie des vents

La ville de Los Angeles, ravagée par plus d’une semaine d’incendies, a bénéficié d’un peu de répit mercredi avec une accalmie des vents qui attisent les flammes qui ont fait au moins 24 morts dans la deuxième ville des Etats-Unis.Les pompiers tentent toujours de contenir ces incendies qui pourraient être les plus coûteux jamais enregistrés aux Etats-Unis avec un bilan désormais estimé à 275 milliards de dollars. Les dégâts sont considérables: plus de 12.000 habitations, autres bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés et des quartiers entiers rasés. Et des milliers de personnes restent déplacées. Les prévisionnistes entrevoient néanmoins une issue car des brises devraient apporter l’humidité nécessaire dans les prochains jours, ont affirmé les services météo américains (NWS).La situation connaîtra “une nette amélioration cette nuit et demain” jeudi, même si elle restera “préoccupante” dans certaines zones, a déclaré à l’AFP Ryan Kittell, des services météo américains (NWS) ajoutant toutefois que le début de semaine prochaine pourrait être plus sec.Les deux principaux foyers qui ont ravagé le quartier huppé de Pacific Palisades et la cité d’Altadena, parcourant plus de 16.000 hectares au total, couvent encore mercredi. – “Colorier” et “rire” -“Des vols infrarouges ont montré la nuit dernière qu’il restait plusieurs points chauds”, a expliqué la responsable des pompiers de Los Angeles Kristin Crowley.Des bataillons de soldats du feu venus de tous les Etats-Unis, mais aussi du Mexique, tentent de “traiter rapidement toute flambée afin d’empêcher toute propagation de l’incendie en dehors du périmètre”, a-t-elle ajouté. Après avoir grimpé mardi soir à 25 morts, le bilan des incendies a été révisé à 24, le médecin légiste ayant expliqué que l’une des dépouilles initialement recensée n’était pas celle d’un être humain. Il enquête sur un possible autre décès. Mais le nombre de victimes pourrait encore augmenter, des centaines de bâtiments devant encore être fouillés. La vie est loin d’avoir repris son cours normal dans la Cité des Anges.Des enfants de familles évacuées, ou dont l’école a été endommagée, ont été accueillis dans d’autres établissements. “Ils ont besoin d’être ici à dessiner, colorier, jouer, courir et rire”, a estimé Caroline Nick, qui a emmené ses deux enfants dans une école de l’ouest de Los Angeles, après que la leur a brûlé. “Ils n’ont pas besoin d’écouter les conversations d’adultes que mon mari et moi devons avoir. Ce n’est pas bon pour eux”, a déclaré cette mère au foyer, qui a perdu sa maison dans l’incendie qui a dévasté Pacific Palisades. – “Des réponses”-Les opérations de soutien à la population se multiplient, les autorités proposant toute sorte de facilités, du remplacement de permis de conduire au remboursement de factures d’hôtel.Les initiatives privées continuent de fleurir, avec des milliers de bénévoles toujours occupés à gérer des centres de dons d’aliments, de vêtements ou de produits infantiles pour les sinistrés.La star hollywoodienne Leonardo DiCaprio, qui réside à Malibu, a annoncé un don d’un million de dollars en partenariat avec l’ONG Rewild: “Les incendies détruisent notre ville”, écrit l’acteur sur Instagram.Les actrices Jamie Lee Curtis and Eva Longoria avaient déjà promis des sommes identiques pour aider les sinistrés.Les autorités fédérales ont lancé une enquête visant à déterminer les causes de ces incendies, qui font l’objet de nombreuses théories. “Nous savons que tout le monde veut des réponses et la population mérite des réponses”, a dit Jose Medina, de l’agence fédérale américaine chargée de la mise en application des lois sur les armes, les explosifs, le tabac et l’alcool (ATF), chargée de l’enquête. “Nous vous donnerons ces réponses, mais seulement une fois terminée nos recherches approfondies”.

Herbicide under US scrutiny over potential Parkinson’s link

First came the slow hand movements, then the tremor, and now the looming fear of what lies ahead.David Jilbert’s devastating Parkinson’s diagnosis three years ago changed his life irrevocably. It’s a condition the 65-year-old farmer believes he wouldn’t have if it weren’t for paraquat, a herbicide he once relied on to control weeds in his vineyard in the midwestern US state of Ohio.”Now it’s not just about me, I’m part of this community — let’s get something going,” Jilbert said during a recent hearing in the US Congress where he was joined by others claiming the same link. Banned in more than 70 countries — including Britain, where it is manufactured; Switzerland, home to the Syngenta company that owns the brand; and China, where the state-run conglomerate that owns Syngenta is based — paraquat remains available in the United States.The US Environmental Protection Agency (EPA) has long maintained that the herbicide is safe for use under strict regulations — something Parkinson’s advocates vehemently disagree with and are pressing to change.The agency is set to issue a final report on the issue by January 17 — this Friday — after considering 90 new scientific studies submitted by the Michael J. Fox Foundation.- Maker denies causation – “We have great sympathy for those suffering from the debilitating effects of Parkinson’s disease,” a spokesperson for Syngenta said in a statement to AFP.”However, it is important to note that the scientific evidence simply does not support a causal link between paraquat and Parkinson’s disease, and that paraquat is safe when used as directed.”Multiple credible studies have found that agricultural workers who handle paraquat — or live near areas where it is applied — face a higher incidence of Parkinson’s disease, which can eventually turn even the simplest movements into daunting challenges.Animal research further underscores paraquat’s toxic effects on nerve cells, although proving direct causation for individuals affected by Parkinson’s remains difficult.”I find it extraordinarily frustrating that the chemical companies have hidden behind the concept of being able to show causation, and they’ve used that as an excuse,” Australia-based neurologist David Blacker said in an interview with Pesticide Action UK.”That’s where the precautionary principle comes in,” he added. “If there is a doubt, especially if there are alternatives, it then becomes, in my mind, ethically and even morally unsound to continue.”- ‘It’s scary’ -Jilbert, a longtime environmental engineer and environmental safety inspector, dreamed of becoming a farmer after retirement.In 2011, he purchased his land and, over the following years, began using paraquat — often sold as Gramoxone — to manage his weeds. By the end of the decade, he noticed his hands moving slowly and his gait turning into a shuffle. When his Parkinson’s diagnosis finally came, he was horrified and wondered if he’d been condemned to a “death sentence.” His condition is more manageable for now, thanks to medications, but he said he feels disappointed in his own government for not looking out for him.”You think if you use the stuff in the way the label tells me to use it, then I’m not going to get sick,” he said.Like Jilbert, 85-year-old Charlene Tenbrink — who owns a 250-acre farm in Dixon, California — also trusted that the chemicals available to farmers were safe when handled properly.She sprayed paraquat on her prune trees in the 1990s and was diagnosed with Parkinson’s in 2020.Tenbrink, Jilbert and thousands of others are now suing Syngenta in federal and California state courts.Sarah Doles, a lawyer and co-lead for that federal litigation, compared it to the cases against Big Tobacco. She contends Syngenta had an obligation to disclose harms it knew about paraquat from research going back decades, but hid from consumers.”It’s a legal duty of what they knew and then failed to do — they concealed the information,” she told AFP.Regardless of which direction the EPA rules, these legal cases will continue. Tenbrink said it’s vital to get the product off the market, and admits she’s terrified for her own future.”This is a terrible disease and we know there’s no cure, we know it’s going to get worse. It’s scary,” she said.

Nintendo rumour mill in overdrive over new Switch

Speculation over Nintendo’s new console, a successor to the wildly popular Switch, reached a fever pitch Thursday with specialist media predicting an imminent announcement from the Japanese gaming giant.The Eurogamer website said it had heard “industry whispers” that the new gadget would be unveiled Thursday, the same date leaked by an influential podcaster.A reporter from tech outlet The Verge said Tuesday on X: “I’ve heard it should be the Switch 2 reveal this week”, further fuelling buzz among fans.Players have long been hungry for news on a follow-up to Nintendo’s hybrid Switch console, which can be handheld or connected to a TV screen.Since it hit shelves in 2017, more than 146 million units have been sold worldwide, making the Switch the third-best-selling console ever after Sony’s PlayStation 2 and Nintendo’s DS.Nintendo estimates it has sold 1.3 billion copies of Switch titles, including “Animal Crossing: New Horizons”, which became a must-play among all age groups during Covid-19 lockdowns.But as the blockbuster Switch ages and sales decline, the Kyoto-based company said last year it would reveal its next console by the end of March 2025.A Nintendo spokesman told AFP on Thursday that there was “nothing we can share” regarding the announcement.In November, Nintendo promised users that games made for the original Switch would be playable on the new one.While the firm has kept tight-lipped on details of the new hardware, that hasn’t stopped a steady stream of leaks.Some purport to show the gadget in production, or accessories designed to fit the next console.A manufacturer called Genki even showed off a life-sized replica model of the console, featuring a bigger screen than its predecessor, at the CES tech show in Las Vegas this month.But the new Switch is likely already being made at factories “to ensure there is enough stock, as demand for the new console will certainly be very high”, said Darang Candra from game industry research firm Niko Partners.Gaming rival Sony faced a supply bottleneck that led to empty shelves when it launched the PlayStation 5 in 2020, something Nintendo will be keen to avoid.One fan, 29-year-old “Animal Crossing” streamer LottieRoseGames, told AFP her audience is “particularly excited” given the latest rumours.”People are just looking forward to the prospects of what a new console will bring in terms of new features — and of course mostly new games,” she said.