Assemblée générale de L’Oréal: Françoise Bettencourt Meyers s’apprête à prendre du champ

Françoise Bettencourt Meyers, 71 ans, s’apprête à céder son mandat d’administratrice de L’Oréal à la holding familiale Téthys, lors de l’assemblée générale du groupe mardi, et son poste de vice-présidente à un de ses fils. “Je ne quitte pas L’Oréal, mais son conseil d’administration, où je serai restée près de 30 ans”, a-t-elle déclaré lundi à l’AFP.”C’est un bonheur pour mon mari et moi de voir le lien se perpétuer entre notre famille et L’Oréal. Nous en profiterons aux côtés de nos fils Jean-Victor et Nicolas”, a-t-elle ajouté.L’héritière du numéro un mondial des cosmétiques cédera la vice-présidence à son fils aîné Jean-Victor, qui fête mardi ses 39 ans et est déjà membre du conseil d’administration avec son frère Nicolas, 36 ans. Les actionnaires voteront sur son remplacement comme administratrice par la société Téthys, la holding familiale et premier actionnaire de L’Oréal, qui sera représentée au conseil d’administration par Alexandre Benais. Françoise Bettencourt Meyers est présidente de Téthys.Françoise Bettencourt Meyers sera restée 28 ans au conseil d’administration de L’Oréal.Ces changements avaient été dévoilés par L’Oréal en février à l’occasion de la présentation des résultats annuels du groupe.”Passage de génération, la quatrième côté famille, et aux côtés de la sixième des grands patrons de L’Oréal depuis sa création. Des patrons visionnaires qui ont chacun anticipé de façon magistrale le futur de L’Oréal”, a précisé Mme Bettencourt Meyers dans sa déclaration à l’AFP.”J’en suis le témoin et avec ma famille nous en sommes les gardiens. Nous voulons apprécier cette continuité remarquable par respect et fierté pour tous ceux qui ont contribué partout dans le monde. Au fond, pour que presque rien ne change dans cette épopée”, selon elle.- “Caricaturés” -Son fils Jean-Victor, qui avait succédé à sa grand-mère Liliane au poste d’administrateur, deviendra vice-président à l’issue de l’assemblée générale, ce que le conseil d’administration a approuvé à l’unanimité.La famille, extrêmement discrète, a été mise sous les feux des projecteurs contre son gré lors de l’affaire Bettencourt, qui a abouti à la condamnation du photographe François-Marie Banier en appel en 2016 à quatre ans de prison avec sursis pour abus de faiblesse contre Liliane Bettencourt.Les Bettencourt Meyers “sont tellement discrets qu’ils ne sont pas connus et donc caricaturés”, a expliqué à l’AFP Jean-Claude Le Grand, directeur des relations humaines chez L’Oréal.Lors du prochain festival de Cannes, une fiction inspirée de Liliane Bettencourt avec Isabelle Huppert sera présentée. “L’affaire Bettencourt” a quant à elle déjà fait l’objet d’une série documentaire sur Netflix.Lors de l’assemblée générale, le mandat d’administrateur du directeur général Nicolas Hieronimus arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans sera également soumis au vote. Nicolas Hieronimus, entré chez L’Oréal en 1987, en est administrateur depuis avril 2021 et directeur général du groupe depuis le 1er mai 2021.Au 24 mars 2025, la famille Bettencourt Meyers possédait 34,76% du capital. En 2024, L’Oréal a réalisé un bénéfice net en hausse de 3,6% à 6,4 milliards d’euros et un chiffre d’affaires en progression de 5,6% à 43,48 milliards d’euros.

La loi narcotrafic en passe d’aboutir, rare succès gouvernemental au Parlement

Priorité de la politique sécuritaire du gouvernement, une proposition de loi très attendue pour lutter contre le narcotrafic est en voie d’adoption définitive mardi, un succès rare pour le gouvernement et le duo Gérald Darmanin-Bruno Retailleau, privés de majorité au Parlement.Le texte d’initiative sénatoriale est soumis vers 16h30 à un ultime vote de l’Assemblée nationale, qui devrait le valider largement, seuls les élus de La France insoumise y étant opposés.La réforme a déjà été approuvée lundi à l’identique et à l’unanimité par le Sénat malgré l’abstention des écologistes, après un accord noué entre les parlementaires des deux chambres. Ce texte est globalement assez consensuel, malgré plusieurs mesures irritantes pour la gauche, qui s’inquiète d’atteintes excessives aux libertés publiques ou aux droits de la défense et promet, pour une partie d’entre elles, de saisir le Conseil constitutionnel.”Il y a peu de textes qui ont cette force-là”, a insisté lundi devant les sénateurs le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant un “vrai succès”, “rare dans la situation politique qui est la nôtre”, après le vote unanime de ses anciens collègues de la chambre haute.”Cela veut bien dire qu’on peut transcender les clivages partisans dès lors que nos objectifs concernent vraiment les intérêts fondamentaux de notre nation”, s’est-il félicité.Lorsqu’il dirigeait encore les sénateurs Les Républicains, il avait lui-même activement participé à la mise en chantier du texte, issu d’une commission d’enquête transpartisane sur les ravages du trafic de drogue et de la criminalité organisée.- Viser le “haut du spectre” -L’aboutissement de la proposition de loi, portée par deux sénateurs de bords politiques opposés – Etienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste) -, doit beaucoup à son caractère transpartisan.Il récompense aussi la stratégie gouvernementale de “laisser la main aux parlementaires”, une volonté régulièrement assumée par le Premier ministre François Bayrou, privé de majorité à l’Assemblée nationale et souvent mis en difficulté lorsqu’il propose lui-même des projets de loi sur des sujets sensibles.Mais ce succès fait aussi office d’exception, alors que de nombreux autres dossiers patinent devant les députés, entre une réforme de l’audiovisuel public avortée, un projet de loi “simplification” dont l’examen s’éternise, ou encore des désaccords de vue sur les déserts médicaux et la liberté d’installation des médecins.L’adoption définitive de ce texte offre aussi un peu d’oxygène au garde des Sceaux Gérald Darmanin et surtout à Bruno Retailleau, ministre LR constamment mis au défi d’obtenir des résultats dans un gouvernement partiellement macroniste alors qu’il brigue la présidence du parti gaulliste.Le duo ministériel a en effet érigé ce texte en priorité de la politique sécuritaire du gouvernement, avec un mot d’ordre martelé sans répit durant les dizaines d’heures de débats parlementaires: s’attaquer au “haut du spectre” de la criminalité organisée en dotant la France d’un arsenal répressif permettant aux forces de l’ordre et à la justice de lutter “à armes égales” contre les narcotrafiquants.- Parquet spécialisé -Mesure phare – et consensuelle – de la réforme: la création en janvier 2026 d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat). Ce parquet spécialisé, chargé de coordonner les juridictions locales, serait adossé à une nouvelle ossature des services d’enquête regroupés au sein d’un futur “état-major” interministériel basé à Nanterre (Hauts-de-Seine). Dans la même logique d’une réponse spécifique au “piège du narcotrafic”, Gérald Darmanin a défendu la création de quartiers de haute sécurité dans les prisons pour les trafiquants les plus dangereux, un régime inspiré des lois antimafia italiennes et dont le premier exemple verra le jour fin juillet à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Un dispositif controversé permettant la création d’un “dossier-coffre” ou “procès-verbal distinct”, pour ne pas divulguer certaines informations relatives à des techniques spéciales d’enquête aux trafiquants et à leurs avocats, va également voir le jour avec cette loi, tout comme diverses dispositions renforçant l’arsenal de lutte contre le blanchiment ou facilitant le travail des enquêteurs. Autant de mesures dénoncées par les députés LFI, qui regrettent l’option répressive privilégiée par le texte au détriment selon eux d’une logique de prévention passant notamment par la légalisation du cannabis.

La loi narcotrafic en passe d’aboutir, rare succès gouvernemental au Parlement

Priorité de la politique sécuritaire du gouvernement, une proposition de loi très attendue pour lutter contre le narcotrafic est en voie d’adoption définitive mardi, un succès rare pour le gouvernement et le duo Gérald Darmanin-Bruno Retailleau, privés de majorité au Parlement.Le texte d’initiative sénatoriale est soumis vers 16h30 à un ultime vote de l’Assemblée nationale, qui devrait le valider largement, seuls les élus de La France insoumise y étant opposés.La réforme a déjà été approuvée lundi à l’identique et à l’unanimité par le Sénat malgré l’abstention des écologistes, après un accord noué entre les parlementaires des deux chambres. Ce texte est globalement assez consensuel, malgré plusieurs mesures irritantes pour la gauche, qui s’inquiète d’atteintes excessives aux libertés publiques ou aux droits de la défense et promet, pour une partie d’entre elles, de saisir le Conseil constitutionnel.”Il y a peu de textes qui ont cette force-là”, a insisté lundi devant les sénateurs le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant un “vrai succès”, “rare dans la situation politique qui est la nôtre”, après le vote unanime de ses anciens collègues de la chambre haute.”Cela veut bien dire qu’on peut transcender les clivages partisans dès lors que nos objectifs concernent vraiment les intérêts fondamentaux de notre nation”, s’est-il félicité.Lorsqu’il dirigeait encore les sénateurs Les Républicains, il avait lui-même activement participé à la mise en chantier du texte, issu d’une commission d’enquête transpartisane sur les ravages du trafic de drogue et de la criminalité organisée.- Viser le “haut du spectre” -L’aboutissement de la proposition de loi, portée par deux sénateurs de bords politiques opposés – Etienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste) -, doit beaucoup à son caractère transpartisan.Il récompense aussi la stratégie gouvernementale de “laisser la main aux parlementaires”, une volonté régulièrement assumée par le Premier ministre François Bayrou, privé de majorité à l’Assemblée nationale et souvent mis en difficulté lorsqu’il propose lui-même des projets de loi sur des sujets sensibles.Mais ce succès fait aussi office d’exception, alors que de nombreux autres dossiers patinent devant les députés, entre une réforme de l’audiovisuel public avortée, un projet de loi “simplification” dont l’examen s’éternise, ou encore des désaccords de vue sur les déserts médicaux et la liberté d’installation des médecins.L’adoption définitive de ce texte offre aussi un peu d’oxygène au garde des Sceaux Gérald Darmanin et surtout à Bruno Retailleau, ministre LR constamment mis au défi d’obtenir des résultats dans un gouvernement partiellement macroniste alors qu’il brigue la présidence du parti gaulliste.Le duo ministériel a en effet érigé ce texte en priorité de la politique sécuritaire du gouvernement, avec un mot d’ordre martelé sans répit durant les dizaines d’heures de débats parlementaires: s’attaquer au “haut du spectre” de la criminalité organisée en dotant la France d’un arsenal répressif permettant aux forces de l’ordre et à la justice de lutter “à armes égales” contre les narcotrafiquants.- Parquet spécialisé -Mesure phare – et consensuelle – de la réforme: la création en janvier 2026 d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat). Ce parquet spécialisé, chargé de coordonner les juridictions locales, serait adossé à une nouvelle ossature des services d’enquête regroupés au sein d’un futur “état-major” interministériel basé à Nanterre (Hauts-de-Seine). Dans la même logique d’une réponse spécifique au “piège du narcotrafic”, Gérald Darmanin a défendu la création de quartiers de haute sécurité dans les prisons pour les trafiquants les plus dangereux, un régime inspiré des lois antimafia italiennes et dont le premier exemple verra le jour fin juillet à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Un dispositif controversé permettant la création d’un “dossier-coffre” ou “procès-verbal distinct”, pour ne pas divulguer certaines informations relatives à des techniques spéciales d’enquête aux trafiquants et à leurs avocats, va également voir le jour avec cette loi, tout comme diverses dispositions renforçant l’arsenal de lutte contre le blanchiment ou facilitant le travail des enquêteurs. Autant de mesures dénoncées par les députés LFI, qui regrettent l’option répressive privilégiée par le texte au détriment selon eux d’une logique de prévention passant notamment par la légalisation du cannabis.

L’électricité revient progressivement en Espagne et au Portugal, victimes d’une panne géante

L’électricité revient progressivement en Espagne et au Portugal dans la nuit de lundi à mardi, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.Dans les rues de différents quartiers de Madrid, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet et sans téléphone mobile.Quatorze heures après le début de la panne géante, 82,4% de l’approvisionnement électrique national (soit 16.552 mégawatts) était rétabli en Espagne continentale, a annoncé le gestionnaire du réseau REE peu après 01H00 GMT.Le Premier ministre Pedro Sanchez ne s’est toutefois pas risqué à dire quand la totalité du réseau national serait de nouveau opérationnelle, ni à donner une explication sur les causes de ce blackout.- “Aucune hypothèse écartée” -“Aucune hypothèse” n’est “écartée”, a-t-il martelé. “Jamais” il n’y avait eu un tel “effondrement” du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que “15 gigawatts” d’électricité avaient été “soudainement perdus” sur le réseau espagnol, le tout “en à peine cinq secondes”.”Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande” en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.Son homologue portugais Luis Montenegro, qui a dit dans la soirée espérer que la situation serait réglée dans son pays “au cours de prochaines heures”, a de son côté évoqué une “situation grave et inédite” dont l’origine est à trouver “probablement en Espagne”.Au Portugal, selon le gestionnaire du réseau électrique, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit, sur un total de 6,5 millions. Le retour progressif à la normale a constitué une bonne nouvelle des deux côtés de la frontière, après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.- Embouteillages monstres -A Lisbonne, “j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint”, a témoigné à l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans.”Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne”, a-t-il ajouté.Dans le centre de Madrid, habitants et touristes se sont réunis devant les façades des hôtels chics ou des banques, pour profiter quelques instants d’un WiFi gratuit encore alimenté par des groupes électrogènes.En fin de journée, des milliers de personnes ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été en proie à des embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.Mêmes scènes à Barcelone, où de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique réseau.De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. “Regardez, la queue fait mille virages”, se désespère à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. “J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi…”Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’un amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. Lundi soir, 11 trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports.Le trafic aérien a aussi été très perturbé, notamment aux aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol, mais le Premier ministre espagnol a souligné dans la soirée que seuls 344 sur 6.000 programmés dans le pays lundi avaient été annulés.”Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a assuré Pedro Sanchez dans le journée, appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”. Et de fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.- Coupure “exceptionnelle” -Sur X, le président Volodymyr Zelensky a indiqué avoir offert “l’aide” de l’Ukraine, forte de son “expérience” en matière de “problèmes énergétiques et notamment les pannes d’électricité” après ces “années de guerre et d’attaques russes”.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H33 GMT (12H33 en Espagne), provoquant le chaos dans les transports dans toute la péninsule ibérique.L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays”, selon M. Sanchez.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn-mig/mdm/roc/gmo

L’électricité revient progressivement en Espagne et au Portugal, victimes d’une panne géante

L’électricité revient progressivement en Espagne et au Portugal dans la nuit de lundi à mardi, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.Dans les rues de différents quartiers de Madrid, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet et sans téléphone mobile.Quatorze heures après le début de la panne géante, 82,4% de l’approvisionnement électrique national (soit 16.552 mégawatts) était rétabli en Espagne continentale, a annoncé le gestionnaire du réseau REE peu après 01H00 GMT.Le Premier ministre Pedro Sanchez ne s’est toutefois pas risqué à dire quand la totalité du réseau national serait de nouveau opérationnelle, ni à donner une explication sur les causes de ce blackout.- “Aucune hypothèse écartée” -“Aucune hypothèse” n’est “écartée”, a-t-il martelé. “Jamais” il n’y avait eu un tel “effondrement” du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que “15 gigawatts” d’électricité avaient été “soudainement perdus” sur le réseau espagnol, le tout “en à peine cinq secondes”.”Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande” en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.Son homologue portugais Luis Montenegro, qui a dit dans la soirée espérer que la situation serait réglée dans son pays “au cours de prochaines heures”, a de son côté évoqué une “situation grave et inédite” dont l’origine est à trouver “probablement en Espagne”.Au Portugal, selon le gestionnaire du réseau électrique, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit, sur un total de 6,5 millions. Le retour progressif à la normale a constitué une bonne nouvelle des deux côtés de la frontière, après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.- Embouteillages monstres -A Lisbonne, “j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint”, a témoigné à l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans.”Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne”, a-t-il ajouté.Dans le centre de Madrid, habitants et touristes se sont réunis devant les façades des hôtels chics ou des banques, pour profiter quelques instants d’un WiFi gratuit encore alimenté par des groupes électrogènes.En fin de journée, des milliers de personnes ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été en proie à des embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.Mêmes scènes à Barcelone, où de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique réseau.De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. “Regardez, la queue fait mille virages”, se désespère à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. “J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi…”Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’un amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. Lundi soir, 11 trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports.Le trafic aérien a aussi été très perturbé, notamment aux aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol, mais le Premier ministre espagnol a souligné dans la soirée que seuls 344 sur 6.000 programmés dans le pays lundi avaient été annulés.”Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a assuré Pedro Sanchez dans le journée, appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”. Et de fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.- Coupure “exceptionnelle” -Sur X, le président Volodymyr Zelensky a indiqué avoir offert “l’aide” de l’Ukraine, forte de son “expérience” en matière de “problèmes énergétiques et notamment les pannes d’électricité” après ces “années de guerre et d’attaques russes”.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H33 GMT (12H33 en Espagne), provoquant le chaos dans les transports dans toute la péninsule ibérique.L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays”, selon M. Sanchez.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn-mig/mdm/roc/gmo

L’électricité revient progressivement en Espagne et au Portugal, victimes d’une panne géante

L’électricité revient progressivement en Espagne et au Portugal dans la nuit de lundi à mardi, après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.Dans les rues de différents quartiers de Madrid, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet et sans téléphone mobile.Quatorze heures après le début de la panne géante, 82,4% de l’approvisionnement électrique national (soit 16.552 mégawatts) était rétabli en Espagne continentale, a annoncé le gestionnaire du réseau REE peu après 01H00 GMT.Le Premier ministre Pedro Sanchez ne s’est toutefois pas risqué à dire quand la totalité du réseau national serait de nouveau opérationnelle, ni à donner une explication sur les causes de ce blackout.- “Aucune hypothèse écartée” -“Aucune hypothèse” n’est “écartée”, a-t-il martelé. “Jamais” il n’y avait eu un tel “effondrement” du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que “15 gigawatts” d’électricité avaient été “soudainement perdus” sur le réseau espagnol, le tout “en à peine cinq secondes”.”Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande” en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.Son homologue portugais Luis Montenegro, qui a dit dans la soirée espérer que la situation serait réglée dans son pays “au cours de prochaines heures”, a de son côté évoqué une “situation grave et inédite” dont l’origine est à trouver “probablement en Espagne”.Au Portugal, selon le gestionnaire du réseau électrique, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit, sur un total de 6,5 millions. Le retour progressif à la normale a constitué une bonne nouvelle des deux côtés de la frontière, après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.- Embouteillages monstres -A Lisbonne, “j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint”, a témoigné à l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans.”Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne”, a-t-il ajouté.Dans le centre de Madrid, habitants et touristes se sont réunis devant les façades des hôtels chics ou des banques, pour profiter quelques instants d’un WiFi gratuit encore alimenté par des groupes électrogènes.En fin de journée, des milliers de personnes ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été en proie à des embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.Mêmes scènes à Barcelone, où de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique réseau.De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. “Regardez, la queue fait mille virages”, se désespère à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. “J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi…”Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’un amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales. Lundi soir, 11 trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports.Le trafic aérien a aussi été très perturbé, notamment aux aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol, mais le Premier ministre espagnol a souligné dans la soirée que seuls 344 sur 6.000 programmés dans le pays lundi avaient été annulés.”Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a assuré Pedro Sanchez dans le journée, appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”. Et de fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.- Coupure “exceptionnelle” -Sur X, le président Volodymyr Zelensky a indiqué avoir offert “l’aide” de l’Ukraine, forte de son “expérience” en matière de “problèmes énergétiques et notamment les pannes d’électricité” après ces “années de guerre et d’attaques russes”.La coupure de courant, d’une ampleur “exceptionnelle” selon REE, a débuté à 10H33 GMT (12H33 en Espagne), provoquant le chaos dans les transports dans toute la péninsule ibérique.L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays”, selon M. Sanchez.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn-mig/mdm/roc/gmo

Trump’s DC prosecutor accuses Wikipedia of ‘information manipulation’

US President Donald Trump’s top federal prosecutor in Washington has accused Wikipedia of allowing “information manipulation” and disseminating propaganda, according to a letter seen by AFP on Monday.The allegations by Edward Martin, which echoed years of conservative criticism directed at the online encyclopedia, threaten to jeopardize Wikipedia’s tax-exempt status.”Wikipedia is permitting information manipulation on its platform, including the rewriting of key, historical events and biographical information of current and previous American leaders, as well as other matters implicating the national security and the interests of the United States,” Martin wrote in the letter to Wikimedia Foundation, the nonprofit that runs the platform.”Masking propaganda that influences public opinion under the guise of providing informational material is antithetical to Wikimedia’s ‘educational’ mission.”The four-page letter, sent last week, demanded responses by May 15 to a dozen questions about the Wikimedia Foundation’s operations.Among them were requests for detailed information about its editorial practices to ensure transparency and accountability, trust and safety measures, and steps taken to prevent foreign influence operations.The Wikimedia Foundation did not immediately respond to AFP’s request for comment.”Hey Wikipedia: you can run but you can’t hide!” Martin wrote on the platform X at the weekend, without mentioning the letter.In his letter, Martin said he was seeking to determine whether Wikipedia’s activities were in violation of its tax-exempt status –- a probe that is typically handled by tax authorities at the Internal Revenue Service.The letter appears to be part of a sweeping Trump administration campaign to target media outlets, think tanks and research organizations long accused by conservative campaigners of pushing a liberal political agenda.Elon Musk, Trump’s billionaire ally, has previously called for the defunding of Wikipedia and offered to give the organization a billion dollars if they changed their name to “Dickipedia.”Martin, a controversial Trump loyalist, is the interim US attorney for the District of Columbia and the president’s pick to serve in that role full time.But Democratic lawmakers have sought to block his appointment for his links to the January 6, 2021 insurrection that saw a violent mob attacking the US Capitol and for failing to disclose his frequent appearances on Russian media in mandatory disclosure forms to the Senate.”It is well-documented that Ed Martin is a Donald Trump loyalist who has embraced a Nazi sympathizer and attacked law enforcement who kept lawmakers and staff safe during the January 6 insurrection,” Democratic Senator Dick Durbin said earlier this month.”The 150 undisclosed appearances Martin has made on Russian state media as recently as April of last year — as Russia was actively bombing Ukraine — raises further serious questions about whether he has the temperament to serve as US Attorney.”

Calls for ‘diplomacy,’ ‘cooperation’ at BRICS summit

Brazil, which chairs the 11-nation BRICS grouping that also includes Russia and China, called for closer cooperation Monday as the world deals with conflicts in Ukraine and Gaza and trade wars under US President Donald Trump. Foreign ministers of the bloc met in Rio de Janeiro as Russian President Vladimir Putin ordered a three-day truce with Ukraine, whose President Volodymyr Zelensky described the move as “a new attempt at manipulation.””We advocate diplomacy instead of confrontation, and cooperation instead of unilateralism,” Brazil’s Foreign Minister Mauro Vieira told the BRICS envoys in Rio.”The conflict in Ukraine continues to have a severe humanitarian impact, highlighting the urgent need for a diplomatic solution,” he added.Ministers from the bloc — which also includes Egypt, Ethiopia, India, Indonesia, Iran, Saudi Arabia, South Africa and the United Arab Emirates — met to hone their agenda ahead of a leaders’ summit on July 6 and 7.The group has traditionally been cautious in its comments about the Ukraine war, issuing calls for peace while steering clear of condemning Russia’s invasion.Russia is a founding BRICS member and its foreign minister, Sergei Lavrov, attended the Rio gathering.The meeting came at the start of what the United States has called a “critical week” for talks on ending the Ukraine war.Trump appeared to turn against Putin at the weekend after a meeting with Zelensky at Pope Francis’s funeral, saying he felt the Russian leader was “just tapping me along.”At the same time, the US president has been piling pressure on Kyiv to give up hopes of reclaiming Russian-annexed Crimea.- ‘Complete withdrawal’ from Gaza -Vieira on Monday also called for a “complete withdrawal” of Israeli forces from Gaza.”The resumption of Israeli bombings and the continuous obstruction of humanitarian aid are unacceptable,” he said.The ministers are expected to issue a final joint statement Tuesday in which they will call for respect for multilateralism and international market rules.Their meeting came at a critical moment for the world economy after the International Monetary Fund slashed growth forecasts over the impact of Trump’s sweeping tariffs.Since returning to the White House in January, the US leader has hit dozens of countries with a blanket 10 percent tariff, but China faces levies of up to 145 percent on many products.Beijing has responded with duties of 125 percent on US goods.Senior Chinese economic planner Zhao Chenxin said in Beijing Monday his country was on the “right side of history” in the face of what he called Washington’s “unilateralism and bullying.”- BRICS currency ‘premature’ -BRICS has expanded significantly since its 2009 inception as a group of four powers — Brazil, Russia, India and China — seeking an alternative platform to Western-led international organizations such as the G7.It now makes up nearly half of the world’s population, 39 percent of global GDP and weighs in on issues from Ukraine to Gaza to global trade.A BRICS challenge to the hegemony of the dollar was expected to feature high on the agenda being prepared for July.At a summit last year, BRICS members discussed boosting non-dollar transactions, eliciting a swift rebuke from Trump who threatened them with 100 percent tariffs if they undercut the US currency.Speaking to Brazil’s O Globo newspaper ahead of Monday’s meeting, Russia’s Lavrov said BRICS nations planned to “increase the share of national currencies in transactions” between member states, but said talk of transitioning towards a unified BRICS currency was “premature.”Vieira, whose country has so far been spared the worst of Trump’s trade ire, also denied any plans to create a new currency.Climate change is also expected to feature prominently in the ministers’ final statement.Brazil is the host of this year’s UN COP30 climate conference, which will take place in November in the Amazon city of Belem.

Brésil: Neymar réclame la suspension d’un podcast retraçant sa vie, la justice le déboute

Un tribunal de l’État de São Paulo a rejeté la demande du footballeur Neymar de suspendre la publication d’un podcast qui retrace la vie et les controverses de la star du football brésilien, l’assimilant à une “odieuse censure préalable”.Un premier épisode de 44 minutes du podcast intitulé “Projet Neymar : succès ou échec ?” a déjà été publié sur YouTube le 22 avril par le média en ligne UOL, malgré la requête de l’actuel joueur du Santos FC de statuer “en urgence” rejetée par le tribunal.Le premier volet de cette enquête audio “plonge dans l’ambitieux +Projet Neymar+, un plan marketing créé par le Santos FC pour faire du jeune prodige une icône”, indique UOL. Il dit divulguer “un accès exclusif à la présentation PowerPoint originale, à des courriels internes et à des entretiens avec des personnalités clés” et présente le père et agent du footballeur, Neymar da Silva Santos, comme un “homme d’affaires vorace et redouté dans le monde du football” qui contrôle une grande partie des décisions de son fils. Des “interviews qui montrent en détail les aspects les plus intimes et les plus inconnus de la carrière du joueur” doivent être divulgués dans les prochains épisodes, selon UOL qui dit avoir eu accès à des “échanges de courriels, des conversations WhatsApp et des contrats publicitaires”.Le juge de l’affaire a rejeté les demandes de suspension de la publication du premier épisode et de communication du contenu des prochains chapitres avant leur publication.Ces conditions seraient selon lui une “odieuse censure préalable, à laquelle notre système juridique s’oppose”.”Le consentement de la personne biographiée n’est pas nécessaire pour les œuvres biographiques littéraires ou audiovisuelles”, est-il expliqué dans la décision datée du 25 avril consultée par l’AFP.Le tribunal a toutefois accordé à Neymar un délai de cinq jours pour “modifier la demande initiale” et tenter un nouveau recours. L’ancien joueur du FC Barcelone et du Paris SG, meilleur buteur de l’histoire en équipe nationale, est revenu en début d’année jouer dans son club formateur du Santos FC, avec l’espoir de participer à la Coupe du monde 2026. Mais le joueur de 33 ans, longuement blessé au genou, traverse une nouvelle période de blessures et n’a pas retrouvé le niveau qui a fait de lui un des joueurs les mieux payés au monde. Les journalistes d’UOL ont, selon le tribunal, invité Neymar à participer au podcast mais n’ont jamais reçu de réponse.