Trump targets abortion access at home and abroad

President Donald Trump took aim at abortion access in the United States and overseas Friday, after promising activists rallying in Washington that he would protect the “historic gains” of the anti-abortion movement.Trump revoked two executive orders signed by Joe Biden protecting abortion access, which the former president put in place after the Supreme Court’s seismic decision to overturn the constitutional right to the procedure in 2022. Biden had moved to protect access to abortion pills and women’s ability to travel to states where the procedure is not banned for care, among other things. But Trump — who has been enthusiastically backed by the self-described “pro-life” movement — undid those protections with his own order Friday. He also cut off US funding to foreign civil society groups that provide abortion services, and put the United States back into an international statement opposing abortion rights.A White House memo issued Friday reinstated the so-called Mexico City Policy — known by critics as the “global gag rule” — which bars foreign NGOs from using American aid to support abortion services or advocacy. The policy, first instituted by Ronald Reagan in 1984, has been implemented by every Republican administration since, and rescinded by every Democrat in the White House. Separately, the Trump administration announced it would rejoin the “Geneva Consensus Declaration”, a 2020 statement of countries saying they hope to “protect life at all stages.”The original statement was spearheaded by Trump’s then secretary of state Mike Pompeo, an evangelical Christian, but rejected by Biden.  Those moves “are direct assaults on the health and human rights of millions of people around the world,” Rachana Desai Martin of the Center for Reproductive Rights said in a statement. – Executive orders -Biden had signed two orders following the Supreme Court’s decision to overturn abortion rights. His July 2022 order aimed to expand access to emergency contraception and protect women’s health data, pushing back against any attempts at digital surveillance.The order responded to concern that women’s data such as their geolocation and apps that monitor their menstrual cycles could be used to go after those who have had abortions.The July order also sought to protect mobile clinics deployed to the borders of states that have banned abortion.Trump rescinded that, as well as Biden’s August 2022 order that aimed to help women travel out of state to access abortion services.The moves are part of a flurry of orders Trump has issued since returning to the Oval Office shoring up his right-wing agenda. – Anti-abortion rallyEarlier, Trump had addressed the Washington rally, the 52nd annual March for Life on the National Mall, which also featured masked neo-Nazis. “In my second term, we will again stand proudly for families and for life,” Trump said in a pre-taped video message broadcast to the crowd.Trump, who was touring natural disaster zones in North Carolina and California, vowed to “protect the historic gains” made by the anti-abortion movement.At least 100 members of the Patriot Front, a white supremacist group, marched in military style to the sidelines of the rally and stood in columns holding US flags, Christian symbols and banners reading “Strong families make strong nations.”Their leader Thomas Rousseau — flanked by two men with white bandanas covering their faces — told AFP he believed in “patriotic principles,” including the “restitution of the American family unit.”Some rally attendees were angered by the group’s presence. Trump has touted himself as the “most pro-life president ever” and in 2020 became the first sitting commander-in-chief to attend the March for Life. But he has a spotty record on the issue and refused to back a federal ban during his election campaign.”Praise God for President Trump. He’s not our Savior, though,” said David Makovey, who flew from California for the march.

Est de la RDC: intenses combats, les Casques bleus “engagés” contre le M23

D’intenses affrontements ont opposé vendredi dans l’est de la RDC le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda, et l’armée congolaise, appuyée par des unités d’élite de Casques bleus des Nations unies.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a indiqué vendredi que “les Forces de réaction rapide (QRF), unité d’élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses”. “Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23”, a précisé l’organisation. Quelque 15.000 Casques bleus sont présents en RDC.A Kinshasa, au sortir d’un conseil de défense présidé par le chef d’État congolais Félix Tshisekedi, l’armée a confirmé la mort du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, blessé par balle jeudi près d’une ligne de front.L’ONU a annoncé convoquer une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité lundi au sujet de ces combats.Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.L’ambassade américaine en RDC a appelé sur X ses ressortissants à “se rendre dans un endroit plus sûr tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts”. Le ministère des Affaires étrangères britannique a fait de même, tout comme l’ambassade de France en RDC qui a alerté contre un “risque de dégradation rapide”.- Combats à 20 km -Toute la journée, des affrontements ont eu lieu à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma, ville au cÅ“ur des violences qui secouent l’est de la RDC depuis 30 ans, selon des sources militaires et sécuritaires. Des coupures épisodiques de réseau mobile, d’internet et d’électricité ont affecté la ville. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Depuis plusieurs jours, des combattants du M23 postés dans les collines autour de la ville tirent des obus, selon des militaires postés dans la zone. Les forces congolaises disent riposter avec des lance-roquettes multiples, visibles à la remorque de leurs pickups. Autour de Sake, où des combats ont fait rage jeudi à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, le M23 est toujours présent, selon une source militaire.Des hélicoptères de combat de l’armée congolaise (FARDC) sont partis dans la matinée vers Sake, selon des témoins.De nombreux civils, qui ont souvent déjà fui plusieurs fois, ont une nouvelle fois quitté leur foyer. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.”Le nombre de déplacements est désormais de plus de 400.000 personnes rien que pour cette année, soit presque le double du nombre signalé la semaine dernière”, a déclaré à la presse un porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh.Le conflit entre le M23, soutenu par 3.000 à 4.000 soldats rwandais déployés dans l’est selon l’ONU, et l’armée congolaise dure depuis plus de trois ans et a aggravé une crise humanitaire chronique dans la région.La RDC accuse le Rwanda de vouloir faire main basse sur les richesses de l’Est congolais, ce que Kigali conteste. Une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, désigné médiateur par l’Union africaine, a été annulée en décembre faute d’entente sur les conditions d’un accord. La Turquie, très active sur le continent africain, a proposé jeudi de mener une médiation RDC-Rwanda. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés dans la région, puis rompus. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. 

Est de la RDC: intenses combats, les Casques bleus “engagés” contre le M23

D’intenses affrontements ont opposé vendredi dans l’est de la RDC le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda, et l’armée congolaise, appuyée par des unités d’élite de Casques bleus des Nations unies.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a indiqué vendredi que “les Forces de réaction rapide (QRF), unité d’élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses”. “Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23”, a précisé l’organisation. Quelque 15.000 Casques bleus sont présents en RDC.A Kinshasa, au sortir d’un conseil de défense présidé par le chef d’État congolais Félix Tshisekedi, l’armée a confirmé la mort du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, blessé par balle jeudi près d’une ligne de front.L’ONU a annoncé convoquer une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité lundi au sujet de ces combats.Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.L’ambassade américaine en RDC a appelé sur X ses ressortissants à “se rendre dans un endroit plus sûr tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts”. Le ministère des Affaires étrangères britannique a fait de même, tout comme l’ambassade de France en RDC qui a alerté contre un “risque de dégradation rapide”.- Combats à 20 km -Toute la journée, des affrontements ont eu lieu à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma, ville au cÅ“ur des violences qui secouent l’est de la RDC depuis 30 ans, selon des sources militaires et sécuritaires. Des coupures épisodiques de réseau mobile, d’internet et d’électricité ont affecté la ville. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Depuis plusieurs jours, des combattants du M23 postés dans les collines autour de la ville tirent des obus, selon des militaires postés dans la zone. Les forces congolaises disent riposter avec des lance-roquettes multiples, visibles à la remorque de leurs pickups. Autour de Sake, où des combats ont fait rage jeudi à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, le M23 est toujours présent, selon une source militaire.Des hélicoptères de combat de l’armée congolaise (FARDC) sont partis dans la matinée vers Sake, selon des témoins.De nombreux civils, qui ont souvent déjà fui plusieurs fois, ont une nouvelle fois quitté leur foyer. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.”Le nombre de déplacements est désormais de plus de 400.000 personnes rien que pour cette année, soit presque le double du nombre signalé la semaine dernière”, a déclaré à la presse un porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh.Le conflit entre le M23, soutenu par 3.000 à 4.000 soldats rwandais déployés dans l’est selon l’ONU, et l’armée congolaise dure depuis plus de trois ans et a aggravé une crise humanitaire chronique dans la région.La RDC accuse le Rwanda de vouloir faire main basse sur les richesses de l’Est congolais, ce que Kigali conteste. Une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, désigné médiateur par l’Union africaine, a été annulée en décembre faute d’entente sur les conditions d’un accord. La Turquie, très active sur le continent africain, a proposé jeudi de mener une médiation RDC-Rwanda. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés dans la région, puis rompus. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. 

With new ‘Aida’ staging, Met tries out grandiose opera for the contemporary age

“Aida” has long epitomized opera at its most extravagant — think sweeping sets, luxurious costumes and even real-live horses, an experience intended to transfix the audience with grandeur.A beloved version of that scale helmed the Met for more than three decades — so staging a new production of “Aida,” a tale of love, war and loyalty set in ancient Egypt, was a tall order.”Because Aida is so big and so expensive… I did definitely feel the pressure of that,” director Michael Mayer told AFP in a recent interview of his production that premiered this month, adding that “I knew that there were audiences who wanted the big spectacle.”Verdi’s “Aida” also has long faced criticism of Orientalism, that it offers an exoticized, reductive view of Egypt through an othering Western lens.Addressing that was among Mayer’s tasks — to “acknowledge, even in a gentle way, the kind of imperialism and colonialism associated with a kind of fetishization of ancient Egypt,” he told AFP.”When you look at the history of Grand Opera, you see a lot of operas that are set in exotic locales,” he said, citing “Aida” along with “Madama Butterfly,” set in Japan, and “Turandot,” set in China, as prime examples.”There’s the sense that that those cultures could be fetishized. We appreciate the beauty of them, but in modern times now, I think we’re all much more conscious of Orientalism and colonialism and imperialism and the idea that these cultures were taken apart and reappropriated — and potentially inappropriately so,” Mayer said. “And I think that contemporary audiences are not going to just swallow it hook, line and sinker, without some kind of acknowledgement that there’s a complexity involved.”- ‘Fresh and new’ -Mainstream critics of the new production have been, well, critical — but refreshing a pillar of traditional opera is a delicate balance, Mayer said.And part of that balance is toeing the line between reaching new opera-goers and satisfying the old guard — or, how to revamp a traditional opera for a contemporary age, without losing what made it adored to begin with.And on top of that, it has to have staying power — a staple of the repertoire that can satiate audiences for seasons to come.Mayer’s approach to the piece involves presenting it through the eyes of a team of archaeologists unearthing an ancient tomb, before the tale of star-crossed lovers, warring empires and treason unfolds in full color.At one point, the archaeologists are seen looting the tomb of its treasures, a reminder of the colonial context.”I feel like my job was to be able to deliver the beautiful spectacle that audiences who love that about ‘Aida’ could get” he said, while also aiming to “contextualize it.””My dream is that I can give everyone enough that it will turn them on, maybe for the first time,” said Mayer, a director who in addition to working in opera has long worked on Broadway.”I feel like if someone’s coming to the opera for the first time, and they’re seeing this ‘Aida,’ and they’re like, ‘Oh my God, that’s like a Broadway show on crack, I can’t wait to come back’ — then I feel like mission accomplished,” he said.Capturing the hearts of those audiences is vital for the art — and the bottom line of institutions like the Met.”The future of the opera in America is really in the hands of the young people,” Mayer said.”They have to feel like they’re seeing something fresh and new,” he continued, “and not living their fear, which is that they’re going to go and see a museum piece that has nothing to say to them and has nothing to say to the moment that we’re in.”

Stars and politics converge at Sundance festival

Sarah Jessica Parker slammed right-wing book bans and Jacinda Ardern called for more “empathy” from leaders as the worlds of entertainment and politics collided at the Sundance festival Friday.The “Sex and the City” actress and the former New Zealand prime minister were among the famous names gathering in snowy Utah for the influential indie movie fest, with their documentaries “The Librarians” and “Prime Minister” respectively.Parker helped produce the former film, which follows a resolute group of US librarians fighting back against conservative bids to remove books covering LGBTQ issues, racism and sexuality from school and public library shelves.Many of the movie’s subjects experienced death threats and lost their jobs, but received a standing ovation following Friday’s world premiere, where they were hailed by Parker as heroes.”There will continue to be opposition to freedom of thought, to access to information,” said Parker.”And these librarians, and many more we haven’t met yet, they will be on the frontlines time and time again.”The conservative war on the teaching of books aimed at sensitizing students to racism and gender identity issues has ramped up since 2021.Particularly in Southern states, including Texas and Florida, groups like Moms for Liberty have pressurized or taken over school boards, drawing up blacklists of the books they want banned.They claim these books are pornographic or wrongly inflict feelings of guilt on white and non-LGBTQ students.Among the novels they have targeted for removal — in some cases, successfully — are “The Catcher in the Rye,” “The Handmaid’s Tale,” “Beloved,” and “To Kill a Mockingbird.”The film shows how teachers and even students who have pushed back against censorship have endured angry confrontations at local meetings.Librarians in some instances have received threats of criminal action or violence.”It feels like I’m living in a dystopian novel right now,” says librarian Nancy Jo Lambert in the film.”If you would have asked me 10 years ago if I was gonna have security concerns at a librarian conference, I’d have been like, ‘you’re nuts,'” she says, after squeezing past protesters.- ‘Globalist’ -Also on Friday, Ardern attended the world premiere of “Prime Minister,” which takes viewers behind-the-scenes for her five years as New Zealand leader.Drawing on home video shot by her now-husband, it covers her widely praised and compassionate response to the Christchurch mosque shootings in 2019 and her more divisive handling of the Covid-19 pandemic.Examining the misogyny she experienced as a young female — and pregnant — world leader, it also touches on her stark political differences with Donald Trump.During Trump’s first term, Ardern took a message of international cooperation to the same United Nations summit at which the US president robustly attacked the “globalist” view of the world.Asked by AFP about Trump’s return and her experiences with him, Ardern deflected, saying: “Empathy, kindness, I believe there is a place for that in public leadership and in politics. “And I hope this story shares that form of leadership on the big screen.”She added: “Ultimately, I can’t speak to any other countries’ politics. I can only speak to the experience I had and the leadership that I believe in.”Aside from the documentaries, Friday at Sundance included the world premieres of surreal drama “Bubble & Squeak” starring Steven Yeun and psychological horror “Rabbit Trap” featuring Dev Patel.Rapper A$AP Rocky and talk show host Conan O’Brien star in comedy “If I Had Legs I’d Kick You.”Other A-listers expected at the festival over the weekend include Jennifer Lopez, Benedict Cumberbatch, Chloe Sevigny and Carey Mulligan.Sundance runs until February 2.

La Colombie a lancé une offensive militaire contre les guérillas

Le gouvernement colombien a annoncé vendredi avoir lancé une offensive militaire à la frontière avec le Venezuela contre les guérilleros de l’ELN, engagés depuis une semaine dans des combats ayant fait au moins 80 morts et 38.600 déplacés.”Il y a déjà eu un premier combat de l’armée contre des membres de l’Armée de libération nationale (ELN) (…) L’ordre est de prendre le territoire”, a déclaré le ministre de la Défense Ivan Velasquez depuis la ville frontalière de Cucuta.Plus de 9.000 soldats sont déployés dans la région de Catatumbo, dans le nord-est de la Colombie, a-t-il précisé. Les premiers combats “ont eu lieu hier (jeudi) après-midi au sud-est d’El Tarra”, a déclaré de son côté le chef de l’armée Luis Emilio Cardozo.La zone a sombré dans la violence depuis que la guérilla de l’ELN a pris pour cible des dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), un groupe armé rival, qui n’ont pas signé l’accord de paix en 2016, ainsi que des civils.Depuis le 16 janvier, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont fuit les combats. Selon le bureau du médiateur des droits de l’homme, les déplacements de population actuels sont les plus importants depuis 1997, quand ces données ont commencé à être recueillies.Les journalistes de l’AFP présents dans la région ont pu observer le régime de terreur imposé par les guérilleros pour prendre le contrôle de cette zone montagneuse, où les forces de sécurité n’ont pas pu accéder jusqu’à présent.L’ELN tente d’affirmer son contrôle sur une partie de cette région frontalière, qui abrite des routes du trafic de drogue et des plantations de coca, l’ingrédient principal de la cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial.L’ordre est “d’agir avec toutes nos capacités pour maîtriser (les guerilleros), afin que cette menace s’arrête”, a déclaré M. Velasquez.La Colombie replonge ainsi dans l’une des pires crises sécuritaires de ces dernières années, anéantissant les espoirs du gouvernement de désarmer l’ELN avec laquelle il avait relancé des pourparlers de paix en 2022. Au cours de la première semaine, les forces militaires ont donné la priorité à l’évacuation par hélicoptère des villageois des zones touchées par les combats. En raison de cette offensive, le président de gauche Gustavo Petro a suspendu les négociations de paix avec l’ELN et les mandats d’arrêt contre une trentaine de chefs de l’ELN ont été réactivés. Selon les renseignements militaires, “certains d’entre eux” pourraient se trouver au Venezuela. – Coopération de la Colombie -Le ministre de la Défense a déclaré avoir rencontré son homologue vénézuélien, Vladimir Padrino, dans la ville vénézuélienne de San Cristóbal, à la frontière avec la Colombie.”Nous sommes en train de renforcer les relations indispensables entre les commandants militaires et policiers (…)”, a indiqué le ministre, précisant que le Venezuela était disposé à collaborer.Les services de renseignements colombiens ont longtemps affirmé que l’ELN bénéficiait du soutien et de la protection du Venezuela, certains de ses dirigeants vivant vraisemblablement de l’autre côté de la frontière.Le Venezuela accuse pour sa part la Colombie de fournir un “abri” aux chefs du Tren de Aragua, un des plus grands gangs vénézuéliens, d’environ 5.000 membres, qui sévit dans toute l’Amérique latine.Des zones du nord de Santander se sont transformées en immenses camps de déplacés, où affluent des enfants et des personnes âgées. A son arrivée au pouvoir en 2022, le président Gustavo Petro s’était engagé à sortir par le dialogue du conflit armé vieux de six décennies en Colombie qui a causé la mort de 450.000 personnes. Il négociait depuis avec plusieurs organisations armées du pays et avait mis en place une stratégie de “Paix totale” avec une réduction drastique des opérations militaires.Mais le pays a au contraire vu une explosion des violences dans plusieurs régions du pays qui ont fait plus de 100 morts en une semaine.

La Colombie a lancé une offensive militaire contre les guérillas

Le gouvernement colombien a annoncé vendredi avoir lancé une offensive militaire à la frontière avec le Venezuela contre les guérilleros de l’ELN, engagés depuis une semaine dans des combats ayant fait au moins 80 morts et 38.600 déplacés.”Il y a déjà eu un premier combat de l’armée contre des membres de l’Armée de libération nationale (ELN) (…) L’ordre est de prendre le territoire”, a déclaré le ministre de la Défense Ivan Velasquez depuis la ville frontalière de Cucuta.Plus de 9.000 soldats sont déployés dans la région de Catatumbo, dans le nord-est de la Colombie, a-t-il précisé. Les premiers combats “ont eu lieu hier (jeudi) après-midi au sud-est d’El Tarra”, a déclaré de son côté le chef de l’armée Luis Emilio Cardozo.La zone a sombré dans la violence depuis que la guérilla de l’ELN a pris pour cible des dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), un groupe armé rival, qui n’ont pas signé l’accord de paix en 2016, ainsi que des civils.Depuis le 16 janvier, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont fuit les combats. Selon le bureau du médiateur des droits de l’homme, les déplacements de population actuels sont les plus importants depuis 1997, quand ces données ont commencé à être recueillies.Les journalistes de l’AFP présents dans la région ont pu observer le régime de terreur imposé par les guérilleros pour prendre le contrôle de cette zone montagneuse, où les forces de sécurité n’ont pas pu accéder jusqu’à présent.L’ELN tente d’affirmer son contrôle sur une partie de cette région frontalière, qui abrite des routes du trafic de drogue et des plantations de coca, l’ingrédient principal de la cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial.L’ordre est “d’agir avec toutes nos capacités pour maîtriser (les guerilleros), afin que cette menace s’arrête”, a déclaré M. Velasquez.La Colombie replonge ainsi dans l’une des pires crises sécuritaires de ces dernières années, anéantissant les espoirs du gouvernement de désarmer l’ELN avec laquelle il avait relancé des pourparlers de paix en 2022. Au cours de la première semaine, les forces militaires ont donné la priorité à l’évacuation par hélicoptère des villageois des zones touchées par les combats. En raison de cette offensive, le président de gauche Gustavo Petro a suspendu les négociations de paix avec l’ELN et les mandats d’arrêt contre une trentaine de chefs de l’ELN ont été réactivés. Selon les renseignements militaires, “certains d’entre eux” pourraient se trouver au Venezuela. – Coopération de la Colombie -Le ministre de la Défense a déclaré avoir rencontré son homologue vénézuélien, Vladimir Padrino, dans la ville vénézuélienne de San Cristóbal, à la frontière avec la Colombie.”Nous sommes en train de renforcer les relations indispensables entre les commandants militaires et policiers (…)”, a indiqué le ministre, précisant que le Venezuela était disposé à collaborer.Les services de renseignements colombiens ont longtemps affirmé que l’ELN bénéficiait du soutien et de la protection du Venezuela, certains de ses dirigeants vivant vraisemblablement de l’autre côté de la frontière.Le Venezuela accuse pour sa part la Colombie de fournir un “abri” aux chefs du Tren de Aragua, un des plus grands gangs vénézuéliens, d’environ 5.000 membres, qui sévit dans toute l’Amérique latine.Des zones du nord de Santander se sont transformées en immenses camps de déplacés, où affluent des enfants et des personnes âgées. A son arrivée au pouvoir en 2022, le président Gustavo Petro s’était engagé à sortir par le dialogue du conflit armé vieux de six décennies en Colombie qui a causé la mort de 450.000 personnes. Il négociait depuis avec plusieurs organisations armées du pays et avait mis en place une stratégie de “Paix totale” avec une réduction drastique des opérations militaires.Mais le pays a au contraire vu une explosion des violences dans plusieurs régions du pays qui ont fait plus de 100 morts en une semaine.

Anne Frank annex replica opens Holocaust story to new generation

A replica of the annex where Jewish schoolgirl Anne Frank and her family hid from the Nazis will open in New York next week, targeting a new generation with the lessons of the Holocaust.The recreation of the cramped hiding space shared by Anne and seven others at Manhattan’s Center for Jewish History is the first replica displayed outside of Amsterdam, and will be free to visit for thousands of schoolchildren.”They live in a different world. They have a very different media landscape around them. They are still very interested in the topic — but know less about it,” said Anne Frank House executive director Ronald Leopold.Unlike the Amsterdam museum, set in the building where Anne Frank hid from Nazis and wrote her diary during the Second World War, the New York iteration is furnished as it would have been in the 1940s.Visitors are led through a bookcase like the one behind which Anne and her family hid from the Nazi occupiers after Anne’s sister Margot received orders to go to a labor camp in July 1942.The exhibition is brought to life largely with visual installations and uses minimal text narration. It relies instead on audio guides tailored to different age groups and interactive displays like a giant underfloor map of Europe and the Nazi Holocaust machinery.”This is how we think, at this moment in time, you could bring the memory of the Holocaust across towards these young generations,” Leopold said.- Not just ‘in the past’ -Mockups of the rooms used by Anne Frank and her family were recreated by an exhibition designer with experience of theater and opera using two scale models commissioned by Anne’s father Otto Frank in the 1960s.  The daily struggle of living in hiding is illustrated with ordinary objects and photos including artifacts that belonged to Anne Frank, like the first diary book gifted to her on her 13th birthday on June 12, 1942.Her diary has since been published in more than 70 languages with millions of copies sold. It recounts her life as an ordinary teenager living in extraordinary circumstances up until her arrest along with everyone in the annex in August 1944 after 25 months in hiding. She died along with Margot in the Bergen-Belsen concentration camp in February 1945.”Now young people (can) come here in this exhibition and get to know what it means to be in hiding, what it means to be persecuted,” said Hannah Elias, granddaughter of Anne Frank’s cousin Buddy Elias.”This has a strong connection to the present, because there are still a lot of people that are persecuted or that might go into hiding, and to know that it’s not just a thing in the past. It’s not something that we can close a chapter and then not look at it again.”The exhibition opens to the public Monday to coincide with International Holocaust Remembrance Day and the 80th anniversary of the liberation of the Auschwitz Nazi death camp.”The Anne Frank House feels that our responsibility has never been greater,” said Leopold.”This story is not just about the past. It’s a reminder that is also very much a call to action for the present and for the future — stand against anti-Semitism, stand against other forms of hate.”

US freezes almost all aid except for Israel, Egypt arms: memo

The United States, the world’s biggest donor, froze virtually all foreign aid on Friday, making exceptions only for emergency food, and military funding for Israel and Egypt.Secretary of State Marco Rubio sent an internal memo days after President Donald Trump took office vowing an “America First” policy of tightly restricting assistance overseas.”No new funds shall be obligated for new awards or extensions of existing awards until each proposed new award or extension has been reviewed and approved,” said the memo to staff seen by AFP.The sweeping order appears to affect everything from development assistance to military aid — including to Ukraine, which received billions of dollars in weapons under Trump’s predecessor Joe Biden as it tries to repel a Russian invasion.The directive also means a pause of at least several months of US funding for PEPFAR, the anti-HIV/AIDS initiative that buys anti-retroviral drugs to treat the disease in developing countries, largely in Africa.Launched under president George W. Bush in 2003, PEPFAR is credited with saving some 26 million lives and until recently enjoyed broad popular support along partisan lines in Washington.But the memo explicitly made exceptions for military assistance to Israel — whose longstanding major arms packages from the United States have expanded further since the Gaza war — and Egypt, which has received generous US defense funding since it signed a peace treaty with Israel in 1979.Rubio also made an exception for US contributions to emergency food assistance, which the United States ahs been contributing following crises around the world including in Sudan and Syria.Lawmakers from the rival Democratic Party said that more than 20 million people relied on medication through PEPFAR and 63 million people on US-funded anti-malaria efforts including nets.”For years, Republicans in Congress have decried what they see as a lack of U.S. credibility vis-a-vis countries like China, Russia, and Iran,” said Representative Gregory Meeks, the top Democrat on the House Foreign Relations Committee, and Representative Lois Frankel.”Now our credibility is on the line, and it appears we will cut and run from American commitments to our partners around the world,” they wrote in a letter.Washington has long leveraged aid as a tool of its foreign policy, saying it cares about development and drawing a contrast with China, which is primarily concerned about seeking natural resources.Meeks and Frankel also noted that foreign assistance is appropriated by Congress and said they would seek its implementation.- ‘Life or death consequences’ -The memo allows the State Department to make other case-by-case exceptions and temporarily to fund salaries to staff and other administrative expenses.The memo called for an internal review of all foreign assistance within 85 days.In justifying the freeze, Rubio — who as a senator was a supporter of development assistance — wrote that it was impossible for the new administration to assess whether existing foreign aid commitments “are not duplicated, are effective and are consistent with President Trump’s foreign policy.”The United States has long been the world’s top donor in dollar terms, although a number of European nations, especially in Scandinavia, give significantly more as a percent of their economies. The United States gave more than $64 billion in overseas development assistance in 2023, the last year for which records were available, according to the Organization for Economic Cooperation and Development, which advises industrialized countries. Trump had already on taking office Monday signed an executive order suspending foreign assistance for 90 days, but it was not immediately clear how it would be implemented. Anti-poverty group Oxfam said that Trump was abandoning a longstanding consensus in the United States for foreign assistance. “Humanitarian and development assistance accounts for only around one percent of the federal budget; it saves lives, fights diseases, educates millions of children and reduces poverty,” Oxfam America president Abby Maxman said in a statement. “Suspending and ultimately cutting many of these programs could have life or death consequences for countless children and families who are living through crisis,” she said.