Migrants’ dreams buried under rubble after deadly strike on Yemen centre

Africans in search of a better future became the latest casualties of Yemen’s decade-long conflict after a deadly strike blamed on the United States hit a migrant detention centre, killing dozens of people.The pre-dawn attack on Monday killed more than 60 people in their sleep, the country’s Huthi rebels said, attributing the raid to the US military.Rubble, blood and body parts dotted the grounds of the compound in rebel-held Saada, with several buildings left in ruins, twisted metal glittering in the sun.In a nearby hospital, emaciated African men were recovering from their wounds after surviving the attack that tore their friends to pieces. “The planes struck close by twice. The third time they hit us,” said Abed Ibrahim Saleh, 34, a soft-spoken Ethiopian whose head and leg were wrapped in white gauze.”Dead bodies ripped apart, I can’t describe what I saw… A hand here, a leg there. I don’t want to remember,” he said with a blank stare. Since mid-March, Washington has conducted near-daily air strikes on the Iran-backed Huthis in a bid to stop their campaign of attacks on shipping in the Red Sea and Gulf of Aden, launched in solidarity with Palestinians after the outbreak of the Gaza war.US strikes on the rebels began under former president Joe Biden, but have resumed and intensified under his successor Donald Trump.- ‘Targeting poor migrants’ -Footage broadcast by the Huthis’ Al-Masirah TV at the time of the attack showed bodies lying under the rubble as rescue teams searched for survivors.The tragedy brought back memories of a March 2021 blaze at a Sanaa migrant centre that killed 45 people and was sparked by teargas canisters fired by Huthi forces responding to a protest.In 2022, air strikes blamed on a Saudi-led coalition battling the Huthis hit the same detention complex that was struck on Monday, killing dozens of people.Each year, tens of thousands of migrants cross the Red Sea from the Horn of Africa, fleeing conflict, natural disasters and poor economic prospects.Many hope for employment as labourers or domestic workers in Saudi Arabia and other wealthy Gulf countries, though they first face a perilous journey through war-torn Yemen.Inspecting the wreckage, Ibrahim Abdul Qadir Mohammed Al-Moallem, a member of Yemen’s Somali community, denounced the “heinous crime” against innocent people.”This brutal aggression that killed the sons of Palestine and the Yemeni people is now targeting poor migrants,” he said, blaming the United States for the attack.The Huthis, who have also repeatedly launched missiles and drones at Israel, paused their attacks during a recent two-month ceasefire in Gaza, but had threatened to resume them after Israel cut off aid to the territory over an impasse in negotiations.Before they could, however, the intensified US campaign resumed, hitting more than 1,000 targets in rebel-held Yemen since March 15. The Huthi’s attacks since then have only targeted US warships.”There is no justification for this,” Moallem said, calling on African leaders to take a stance and urging the international community to “break your silence”.- ‘Alarming’ civilian deaths -Asked about the strike, a US defence official told AFP the army was aware of reports of civilian casualties “and we take those claims very seriously”.”We are currently conducting our battle-damage assessment and inquiry into those claims,” they said on condition of anonymity .The United Nations expressed deep concern at Monday’s strike, while Niku Jafarnia of Human Rights Watch said US attacks “are appearing to kill and injure civilians in Yemen at an alarming rate over the past month”.”Failing to take all feasible precautions to mitigate civilian harm constitutes a violation of international humanitarian law,” HRW said.

Chikungunya à La Réunion : toujours “un haut niveau de transmission”, mais quelques signes de baisse

L’épidémie de chikungunya à La Réunion demeure à “un haut niveau de transmission” malgré une légère baisse de certains indicateurs, a indiqué mercredi l’agence sanitaire publique, alors que la gestion de la crise par les autorités a alimenté une passe d’armes à l’Assemblée.En médecine de ville, l’activité liée au chikungunya reste à “un niveau très élevé”, avec plus de 23.300 consultations du 21 au 27 avril et plus de 160.000 depuis début 2025, selon le dernier bilan de Santé publique France (SpF).A l’hôpital, la dynamique de l’épidémie varie d’une zone à l’autre avec “une diminution des passages aux urgences dans le sud (mais à un niveau toujours élevé), dans l’ouest et l’est, et une tendance à la stabilisation dans le nord”, a-t-elle précisé.Neuf décès liés au chikungunya de personnes âgées de plus de 70 ans porteuses de comorbidités ont été enregistrés par l’agence sanitaire. Vingt autres décès, dont celui d’un nourrisson, sont en cours d’investigation, selon le nouveau bilan.Et, à ce stade, 57 cas graves ont été signalés, principalement chez des plus de 65 ans avec des comorbidités et des nourrissons de moins de trois mois.Depuis le début de l’année, 2.139 passages aux urgences dus au chikungunya ont été recensés dans les quatre hôpitaux de l’île, dont 332 la semaine du 21 au 27 avril, contre 389 la semaine précédente, en recul tant chez les adultes que les nourrissons.Le nombre de cas confirmés comptabilisés a aussi diminué, passant de 5.542 à 3.245 en une semaine,mais ce nombre provisoire pourrait augmenter, précise SpF.Près de 120.000 personnes ont été contaminées par le virus, transmis par le moustique tigre, depuis le début de l’année à La Réunion, selon les estimations de l’ARS.Face à cette épidémie généralisée et majeure, une campagne de vaccination a été lancée début avril, avec le premier vaccin contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe et le feu vert des autorités sanitaires en France, Ixchiq (Valneva).Les plus de 65 ans en ont été exclus samedi “sans délai”, après trois “événements indésirables graves”, dont un décès, chez des personnes de plus de 80 ans récemment vaccinées. Quelque 3.000 personnes ont été vaccinées contre le chikungunya à La Réunion, selon des chiffres annoncés le 22 avril au président Emmanuel Macron en visite sur l’île.La crise a pris une tournure politique depuis la suspension de la vaccination des seniors.”Monsieur le ministre, cette crise a été mal gérée, cette épidémie a été sous-estimée, les Réunionnais ont été abandonnés”, a ainsi lancé mercredi à l’Assemblée nationale la députée réunionnaise Karine Lebon (GDR) au ministre de la Santé Yannick Neuder. “Comment encore croire les autorités alors que l’ARS avait juré que le vaccin était sans risque?”, a-t-elle demandé.Peu après, Jean-Hugues Ratenon (LFI) a accusé: “Vous savez (que le vaccin) n’avait pas prouvé son efficacité en vie réelle: après les singes, voilà les Réunionnais comme cobayes”, a-t-il lâché.”Je ne peux pas vous laisser dire que la population de La Réunion sert de cobaye”, a répliqué le ministre, rappelant les feux verts scientifiques et la surveillance des effets indésirables mais épinglant “l’obscurantisme”. Face au “désarroi du peuple réunionnais”, “nous avons une obligation de moyens” contre le chikungunya, a-t-il assuré. 

Macron va enchaîner les rendez-vous pour afficher son “ambition européenne”

Une conférence pour attirer les chercheurs américains, une rencontre pour “retrouver le réflexe franco-allemand”, puis un traité franco-polonais inédit: Emmanuel Macron enchaînera la semaine prochaine les rendez-vous pour mettre en scène son “ambition européenne”.Dans l’attente d’un “signal russe”, encore très “incertain”, sur la possibilité d’un “véritable cessez-le-feu” en Ukraine, le président français a prévu de renforcer les liens avec deux alliés clés au sein de l’Union européenne, l’Allemagne et la Pologne, a expliqué mercredi l’Elysée à la presse.La semaine s’ouvrira lundi avec une conférence intitulée “Choose Science, Choose Europe” et organisée à la Sorbonne, prestigieuse université parisienne, pour attirer les chercheurs étrangers, notamment les Américains ébranlés par les politiques de Donald Trump. Emmanuel Macron aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Il va plaider auprès d’elle, selon son entourage, pour que “la Commission accélère dans sa traduction concrète” des initiatives prises ces derniers mois en faveur de la compétitivité et du renforcement de la défense des Vingt-Sept face au désengagement américain.Cette “accélération”, la France entend l’afficher dans ses propres alliances, avec une succession d’événements qui marquent “un aboutissement et aussi une sorte de nouveau départ de notre ambition européenne”, a avancé un conseiller du chef de l’Etat.Dès mercredi 7 mai, au lendemain de son arrivée officielle à la tête du gouvernement en Allemagne, le nouveau chancelier conservateur Friedrich Merz est attendu à Paris. Et avec une certaine impatience, tant les points de friction ont été nombreux sous le mandat de son prédécesseur social-démocrate Olaf Scholz.- Trêve “insuffisante” -La présidence française salue une “volonté de la part du chancelier Merz, très clairement marquée y compris dans le contrat de coalition” avec les sociaux-démocrates, “sur le fait de retrouver le réflexe franco-allemand”.Les deux hommes ont déjà commencé à travailler depuis les élections allemandes de février et vont donc entrer directement dans le vif des dossiers, fait valoir l’Elysée.Ils souhaitent d’abord “solder les malentendus” en vue d’une “resynchronisation”, selon l’expression d’un conseiller d’Emmanuel Macron, qu’il s’agisse des questions liées à l’énergie ou au commerce.Ensuite, ils visent une “accélération” d’un “agenda franco-allemand de croissance et de compétitivité pour l’Europe”, avec des positions conjointes sur la simplification réglementaire, l’union des marchés de capitaux, l’investissement public et privé. Jeudi, pour les 80 ans du 8 mai 1945 et de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel Macron doit présider une cérémonie nationale à l’Arc de Triomphe. “Nous n’avons pas d’événement international prévu à ce stade”, a dit l’Elysée, sans l’exclure totalement, alors que cela avait un temps été envisagé.Vendredi 9 mai, Journée de l’Europe, le président français et le Premier ministre polonais Donald Tusk signeront à Nancy, dans l’est de la France, un “traité d’amitié et de coopération” avec la Pologne. Il sera inspiré des traités qui lient la France à ses voisins, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, et abordera tous les champs de la coopération, de la défense au nucléaire civil.La Pologne “est un pays avec lequel nous resserrons nos liens”, “notamment dans le domaine de la sécurité et de la défense”, en partie en conséquence de la guerre en Ukraine, a dit la présidence française.Le sort des efforts de Washington pour mettre fin à ce conflit laisse planer l’incertitude sur le reste de l’agenda diplomatique. Alors que l’idée d’un déplacement à Kiev commun de plusieurs dirigeants européens, dont Friedrich Merz, a pu circuler, aucune date n’est fixée pour une visite d’Emmanuel Macron, a assuré mercredi son entourage.De nouvelles réunions de la “coalition des volontaires”, ces pays, pilotés par la France et le Royaume-Uni, disposés à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de paix sont suspendues aux tractations entre les Etats-Unis et la Russie.La trêve du 8 au 10 mai annoncée par le président russe Vladimir Poutine est “très insuffisante” et “très faible”, a répondu l’Elysée. La France plaide pour un cessez-le-feu “immédiat et complet”, préalable à des négociations de paix impliquant Moscou et Kiev, seules à même de trancher la “question des territoires”.Paris assure que les Ukrainiens et les Européens sont désormais sur la même longueur d’ondes à ce sujet avec l’équipe de Donald Trump.

Macron va enchaîner les rendez-vous pour afficher son “ambition européenne”

Une conférence pour attirer les chercheurs américains, une rencontre pour “retrouver le réflexe franco-allemand”, puis un traité franco-polonais inédit: Emmanuel Macron enchaînera la semaine prochaine les rendez-vous pour mettre en scène son “ambition européenne”.Dans l’attente d’un “signal russe”, encore très “incertain”, sur la possibilité d’un “véritable cessez-le-feu” en Ukraine, le président français a prévu de renforcer les liens avec deux alliés clés au sein de l’Union européenne, l’Allemagne et la Pologne, a expliqué mercredi l’Elysée à la presse.La semaine s’ouvrira lundi avec une conférence intitulée “Choose Science, Choose Europe” et organisée à la Sorbonne, prestigieuse université parisienne, pour attirer les chercheurs étrangers, notamment les Américains ébranlés par les politiques de Donald Trump. Emmanuel Macron aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Il va plaider auprès d’elle, selon son entourage, pour que “la Commission accélère dans sa traduction concrète” des initiatives prises ces derniers mois en faveur de la compétitivité et du renforcement de la défense des Vingt-Sept face au désengagement américain.Cette “accélération”, la France entend l’afficher dans ses propres alliances, avec une succession d’événements qui marquent “un aboutissement et aussi une sorte de nouveau départ de notre ambition européenne”, a avancé un conseiller du chef de l’Etat.Dès mercredi 7 mai, au lendemain de son arrivée officielle à la tête du gouvernement en Allemagne, le nouveau chancelier conservateur Friedrich Merz est attendu à Paris. Et avec une certaine impatience, tant les points de friction ont été nombreux sous le mandat de son prédécesseur social-démocrate Olaf Scholz.- Trêve “insuffisante” -La présidence française salue une “volonté de la part du chancelier Merz, très clairement marquée y compris dans le contrat de coalition” avec les sociaux-démocrates, “sur le fait de retrouver le réflexe franco-allemand”.Les deux hommes ont déjà commencé à travailler depuis les élections allemandes de février et vont donc entrer directement dans le vif des dossiers, fait valoir l’Elysée.Ils souhaitent d’abord “solder les malentendus” en vue d’une “resynchronisation”, selon l’expression d’un conseiller d’Emmanuel Macron, qu’il s’agisse des questions liées à l’énergie ou au commerce.Ensuite, ils visent une “accélération” d’un “agenda franco-allemand de croissance et de compétitivité pour l’Europe”, avec des positions conjointes sur la simplification réglementaire, l’union des marchés de capitaux, l’investissement public et privé. Jeudi, pour les 80 ans du 8 mai 1945 et de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel Macron doit présider une cérémonie nationale à l’Arc de Triomphe. “Nous n’avons pas d’événement international prévu à ce stade”, a dit l’Elysée, sans l’exclure totalement, alors que cela avait un temps été envisagé.Vendredi 9 mai, Journée de l’Europe, le président français et le Premier ministre polonais Donald Tusk signeront à Nancy, dans l’est de la France, un “traité d’amitié et de coopération” avec la Pologne. Il sera inspiré des traités qui lient la France à ses voisins, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, et abordera tous les champs de la coopération, de la défense au nucléaire civil.La Pologne “est un pays avec lequel nous resserrons nos liens”, “notamment dans le domaine de la sécurité et de la défense”, en partie en conséquence de la guerre en Ukraine, a dit la présidence française.Le sort des efforts de Washington pour mettre fin à ce conflit laisse planer l’incertitude sur le reste de l’agenda diplomatique. Alors que l’idée d’un déplacement à Kiev commun de plusieurs dirigeants européens, dont Friedrich Merz, a pu circuler, aucune date n’est fixée pour une visite d’Emmanuel Macron, a assuré mercredi son entourage.De nouvelles réunions de la “coalition des volontaires”, ces pays, pilotés par la France et le Royaume-Uni, disposés à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de paix sont suspendues aux tractations entre les Etats-Unis et la Russie.La trêve du 8 au 10 mai annoncée par le président russe Vladimir Poutine est “très insuffisante” et “très faible”, a répondu l’Elysée. La France plaide pour un cessez-le-feu “immédiat et complet”, préalable à des négociations de paix impliquant Moscou et Kiev, seules à même de trancher la “question des territoires”.Paris assure que les Ukrainiens et les Européens sont désormais sur la même longueur d’ondes à ce sujet avec l’équipe de Donald Trump.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Un vétérinaire primé pour le retour des grues couronnées grises du Rwanda

Leurs ailes blanches étirées sous les rayons du soleil, d’imposantes grues couronnées grises du Rwanda survolent des marais du petit pays d’Afrique des Grands Lacs, où l’espèce fait un retour extraordinaire. La résurgence de ces oiseaux migrateurs est due au travail d’Olivier Nsengimana, vétérinaire et ancien médecin spécialiste des gorilles, pour protéger leur habitat naturel. “La grue couronnée est généralement un symbole de richesse et de longévité. C’est aussi le signe que le marais est en bonne santé”, déclare-t-il à l’AFP. Le vaste marais de Rugezi, dans le Nord du Rwanda, non loin de la frontière ougandaise, est devenu un refuge pour l’espèce qui mesure environ 1,2 mètre de haut et a envergure de plus de deux mètres. Mais leur nombre a diminué en raison de la disparition de leur habitat et du fait que ces oiseaux sont recherchés comme animaux de compagnie exotiques, souvent blessés et incapables de se reproduire – leur espèce s’accouplant pour la vie. Ces oiseaux à la huppe dorée jouent un rôle essentiel dans l’écosystème et la chaîne alimentaire des marécages, selon M. Nsengimana. “Leur absence dans ce genre d’écosystème pourrait déséquilibrer les populations de certaines espèces, peut-être augmenter leur nombre”, déclare-t-il. En 2015, il crée l’Association pour la conservation de la nature au Rwanda (ACNR), qui soutient 75 rangers, dont un tiers de femmes, qui ont contribué à faire passer le nombre de grues de 300 à 1.293. “On développe une approche plus éducative, on trouve des solutions, plutôt que punir”, ajoute-t-il.L’association caritative britannique Whitley Fund for Nature lui décernera mercredi le Gold Award, un prix de 100.000 £ (117.555 euros), en reconnaissance de on travail.- “J’étais chasseur” -“Avant de rejoindre les rangers, j’étais moi-même un chasseur du marais. Je volais les œufs, je capturais les grues et les emmenais chez moi”, explique Jean-Paul Munezero, chef des gardes forestiers de l’ACNR du marais de Rugezi. “J’ai arrêté de les chasser et je suis devenu leur protecteur.” Mais il reste encore beaucoup à faire, dit-il, ses hommes patrouillant constamment dans le marais, dont certaines parties demeurent des foyers d’activités illégales. Afin de détourner les populations des moyens de subsistance qui nuisent aux marais, qui disparaissent trois fois plus vite que les forêts à l’échelle mondiale, l’ACNR a encouragé à développer de nouvelles industries. Vestine Kabihogo explique que son changement d’activité professionnelle a été bénéfique. “Avant je coupais de l’herbe du marais pour en faire des tapis, des nattes, des pièges à poisson, ou pour faire des feux”, déclare-t-elle. “Je ne gagnais pas assez d’argent, même en coupant l’herbe. Après avoir rejoint ce groupe, j’ai pu trouver une vraie stabilité”, ajoute-t-elle.

Syria’s Druze: minority caught between Islamist government and Israel

Syria’s small Druze community largely kept out of the country’s long civil war but since president Bashar al-Assad’s ouster in December it has found itself confronting the new Islamist-led government amid military intervention by Israel.Here is a profile of the religious minority which has been caught up in deadly clashes with armed groups linked to the government in recent days.- Secretive minority -The Druze community accounted for around three percent of Syria’s pre-war population of 23 million, or around 700,000 people.They are concentrated in the southern province of Sweida with smaller pockets around Damascus.Druze are monotheistic and considered Muslim, but the sect is otherwise highly secretive and does not accept converts.They are viewed with suspicion by Sunni Islamist groups, who count among the ranks of Syria’s new government whose roots are in the Al-Qaeda jihadist network.In Israel and the Israeli-annexed Golan Heights, there are around 150,000 Druze.Most of those in Israel hold Israeli citizenship and serve in the military.By contrast, most of the roughly 23,000 who live in the annexed Golan do not hold Israeli citizenship and still identify as Syrians.Some 200,000 Druze live in Lebanon. – Civil war -Syria’s Druze largely stayed on the sidelines of the  civil war which erupted in 2011 after Assad brutally repressed anti-government protests.Druze forces focused on defending their heartland from attacks and largely avoided conscription into the Syrian armed forces.Sweida province saw more than a year of anti-government protests before Assad’s ouster.The Druze formed their own armed groups during the war. Some have begun negotiations with Damascus on integration into the new national army, following similar moves by armed factions elsewhere.Rayan Maarouf, chief editor of local news outlet Suwayda24, said some 400 Druze fighters had joined the defence ministry’s forces and around 500 others had joined the General Security agency.- Post-Assad -Assad hails from Syria’s Alawite community and as president sought to present himself as protector of all minority groups against the Islamist-led rebels.The new government has repeatedly sought to reassure minorities that they will be protected.But last month saw sectarian massacres in the Alawite heartland on the Mediterranean coast and this week several dozen people, including Druze fighters, have been killed in sectarian clashes near Damascus.Since Assad’s ouster, Israel has increased its overtures to the Druze, voicing support for the minority and mistrust of Syria’s new leaders, whose forces it considers jihadists.The Israeli government has said it has sent thousands of humanitarian aid packages to Syria’s Druze community in recent months.Two delegations of Druze clerics have made pilgrimages to a holy site in Israel despite the continuing state of war between the two countries half a century after a 1974 armistice.In March, Israel warned Syria’s new authorities not to harm the Druze, after clashes in a Damascus suburb.Druze leaders rejected the warning and declared their loyalty to a united Syria.On Wednesday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said the military “carried out a warning action and struck the organisation of an extremist group preparing to attack the Druze population” near Damascus.”A stern message was conveyed to the Syrian regime — Israel expects them to act to prevent harm to the Druze community,” the statement from the Israeli premier’s office added.Armed forces chief Lieutenant General Eyal Zamir ordered the military to prepare to strike Syrian government targets if the Druze community faces more violence.

Foot/Droits TV: DAZN et la LFP, divorcer pour mieux se retrouver?

Englués dans la crise des droits TV, DAZN, principal diffuseur de la Ligue 1, et la Ligue de football professionnel s’orientent vers la fin du contrat les liant jusqu’en 2029, la plateforme britannique étant toutefois prête à “investir” dans une chaîne encore à créer par la LFP.Depuis la signature de l’accord entre la Ligue et DAZN en juillet 2024 (400 millions d’euros annuels pour 8 rencontres par journée de championnat), les relations se sont progressivement tendues entre les deux parties, le diffuseur étant fragilisé par ses tarifs trop élevés, un nombre d’abonnés insuffisant (près de 650.000 selon les sources contre 1,5 millions espérés) et l’essor du piratage.Après l’échec d’une médiation pour une sortie du conflit par le haut, les points de vue semblent enfin sur le point de se rapprocher pour rompre l’accord actuel et l’idée d’une chaîne 100% L1 est devenue l’option principale pour la LFP.  “Dans le cadre des discussions en cours” sur le litige entre DAZN et la LFP, “nous avons répondu présent au projet de chaîne de la Ligue”, a indiqué mercredi la plateforme qui propose d’y investir 100 millions d’euros lors des deux premières saisons.”DAZN tient à préciser qu’aucune décision n’a été arrêtée à ce jour concernant la suite de son contrat de diffusion de la Ligue 1 à l’issue de la saison 2024-2025. Nous poursuivons un dialogue constructif avec la Ligue de football professionnel, dans un esprit d’échange et de collaboration”, insiste-t-on du côté de la plateforme. – De Tavernost réchauffe les relations -Les discussions se sont faites plus intenses depuis la nomination de Nicolas de Tavernost, l’ancien patron de M6, en tant que directeur général de LFP Media, la filiale de la Ligue qui commercialise les droits TV du championnat de France. Comme elle l’assène depuis des mois, la plateforme britannique a expliqué vouloir “rester en France dans un cadre économique viable pour le succès du football français et de tous ses acteurs”. Autrement dit, DAZN souhaite continuer ses investissements en France, mais sur une autre base que celle conclue en juillet 2024 avec la LFP. “Nous ne sommes pas venus en France pour partir au bout d’un an, ni pour perdre de l’argent, précise-t-elle. Les propositions que nous avons faites depuis 4,5 mois à la Ligue de football professionnel sont faites pour construire un projet viable dans la durée, pour la LFP, les clubs, les fans de football”. Imaginée pour éviter l’écran noir lors du difficile choix du diffuseur de la Ligue 1 l’été dernier, l’idée d’une chaîne interne à la LFP n’a jamais été totalement abandonnée par ses dirigeants. – Quel partenaire pour la chaine de la LFP? -Ce projet est ainsi redevenu d’actualité du côté de la Ligue, confrontée à un marché des droits TV compliqué et au vu des difficultés rencontrées avec DAZN.  “Cette chaîne se fera en partenariat avec un acteur dont on ne sait pas qui il sera car on n’a pas le droit de tester le marché tant qu’il n’y a pas un accord avec DAZN”, explique une source proche des négociations”Si la LFP se met d’accord avec DAZN, elle se tournera vers les différents acteurs du marché, BeIN, Canal, Amazon, Disney et DAZN évidemment pour savoir quel est le meilleur partenaire pour elle”, continue cette même source.Une procédure judiciaire entre les deux parties, est par ailleurs toujours en cours, DAZN réclamant pas moins de 573 millions d’euros “pour manquement observé” et “tromperie sur la marchandise”. La plateforme de streaming britannique s’estime en particulier lésée par le piratage et le manque de coopération des clubs.Mais signe d’un réchauffement dans les négociations, “la date de paiement de l’échéance du 30 avril (de 70 millions d’euros due à la Ligue pour cette saison, NDLR) a bien été décalée de quelques jours d’un commun accord entre DAZN et la LFP, dans le cadre des discussions constructives que nous menons”, a indiqué DAZN.Elle devrait être payée ce vendredi. Le même jour, le conseil d’administration de la LFP statuera sur la proposition d’investissement de DAZN.