Afghan Taliban supporters rally against ICC arrest warrant requests
Some 200 Taliban supporters rallied in central Afghanistan on Sunday against the International Criminal Court chief prosecutor’s request for arrest warrants for two Taliban leaders. The rally followed the announcement by the ICC on Thursday that chief prosecutor Karim Khan was seeking arrest warrants for Taliban Supreme Leader Hibatullah Akhundzada and Chief Justice Abdul Hakim Haqqani over the persecution of women.The Taliban government has imposed a raft of restrictions on women and girls, which the United Nations has described as “gender apartheid”, since sweeping back to power in 2021. Demonstrators in Ghazni city condemned Khan’s move, chanting slogans that included “Death to America” and “long live the Islamic Emirate” — the Taliban authorities’ name for their government. “We have gathered here to show the West that their decision is cruel and rejected by Afghans,” said Ghazni resident Noorulhaq Omar.”It will never be accepted because the Afghan nation will sacrifice their life for their emir,” he said, referring to Akhundzada.Hamidullah Nisar, Ghazni province’s head of the information and culture department, joined residents at the rally.”We totally reject what the ICC has said against the leadership of the Islamic Emirate, and we want them to take back their words,” he said.Most demonstrations have been suppressed in Afghanistan since the Taliban takeover, with the exception of those by the authorities’ supporters.Afghanistan’s Taliban government dismissed Khan’s arrest warrant requests on Friday as “politically motivated”.Rights groups and activists have praised the ICC move.Â
Bélarus: présidentielle sans suspense pour Loukachenko, qui vise un septième mandat
Les Bélarusses ont commencé dimanche à voter pour une élection présidentielle destinée à réélire l’autocrate assumé Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, pour un septième mandat consécutif faute d’opposition tolérée.Depuis 08H00 locales (05H00 GMT), les électeurs se rendent aux urnes pour un scrutin sans suspense, a constaté un journaliste de l’AFP dans un bureau de vote à Minsk. L’Union européenne, les détracteurs de M. Loukachenko et les ONG de défense des droits humains ont déjà qualifié cette élection de mise en scène.Avec cette présidentielle, le dirigeant âgé de 70 ans entend poursuivre son règne pour au moins cinq ans de plus à la tête de cette ex-république soviétique frontalière de l’UE, de l’Ukraine et de la Russie.Durant son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a complètement étouffé toute dissidence après des manifestations inédites l’ayant visé en 2020. Il s’est rapproché de Moscou, jusqu’à prêter à l’armée russe son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.A Minsk, Nadejda Goujalovskaïa, une retraitée de 74 ans, qui se qualifie de “patriote”, dit venir voter pour “la première fois en 20 ans”.Comme de nombreux électeurs, en l’absence d’autres alternatives, elle a voté pour Alexandre Loukachenko. “Je ne veux pas d’un Maïdan”, justifie-t-elle, en référence à la révolution pro-démocratie de 2014 à Kiev en Ukraine.”Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”, dit-elle du bout des lèvres, effleurant là un sujet tabou dans un contexte très répressif des voix critiques du pouvoir.- “La paix dans le pays” -Irina Lebedeva, 68 ans, qui vote elle “à chaque fois”, estime pour sa part que “grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, un argument répété par les Bélarusses rencontrés ces derniers jours par l’AFP.A Bruxelles, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a estimé samedi que M. Loukachenko “n’a aucune légitimité”. Elle a qualifié le scrutin de “mascarade” et d'”affront à la démocratie”.Dans un entretien à l’AFP, début janvier, Svetlana Tikhanovskaïa, cheffe de file de l’opposition en exil et candidate à la présidentielle de 2020, avait dénoncé un “simulacre” d’élection.Dans son style martial habituel, Alexandre Loukachenko a mis en garde ses opposants vendredi: “Nous ne répéterons jamais ce qui s’est passé en 2020 !”. A l’époque, des dizaines de milliers de Bélarusses étaient descendus dans la rue pour dénoncer une présidentielle truquée.Soutenu par son allié russe Vladimir Poutine, il avait réussi à consolider son pouvoir à coups d’arrestations, de violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, principalement vers la Pologne.Face à cette répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin, abandonnant son jeu d’équilibriste entre Moscou et l’Occident.Illustration de cette alliance, le territoire bélarusse a servi de base arrière aux forces de Vladimir Poutine en février 2022 pour envahir l’Ukraine. Et Moscou y a déployé à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également lpour es membres de l’Otan bordant le Bélarus (Lituanie, Lettonie, Pologne).- Prisonniers politiques -M. Loukachenko, personnage haut en couleur qui aime s’afficher en uniforme, au volant d’un tracteur ou une arme a la main, s’est posé en rempart face au chaos de la guerre en Ukraine, assurant que son pays “ne veut pas se battre”.Ce moustachu à la carrure imposante aime également faire la tournée des usines. Ancien directeur de ferme collective, connu pour son style macho assumé, il se félicite d’avoir maintenu une économie largement contrôlée par l’Etat.Il a récemment déclaré n’avoir aucun intérêt à participer à des débats électoraux: “Ce n’est pas le moment de débattre”, a-t-il dit, alors que quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir peuvent participer dimanche, entièrement réduits à un rôle de faire-valoir.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques.
Bélarus: présidentielle sans suspense pour Loukachenko, qui vise un septième mandat
Les Bélarusses ont commencé dimanche à voter pour une élection présidentielle destinée à réélire l’autocrate assumé Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, pour un septième mandat consécutif faute d’opposition tolérée.Depuis 08H00 locales (05H00 GMT), les électeurs se rendent aux urnes pour un scrutin sans suspense, a constaté un journaliste de l’AFP dans un bureau de vote à Minsk. L’Union européenne, les détracteurs de M. Loukachenko et les ONG de défense des droits humains ont déjà qualifié cette élection de mise en scène.Avec cette présidentielle, le dirigeant âgé de 70 ans entend poursuivre son règne pour au moins cinq ans de plus à la tête de cette ex-république soviétique frontalière de l’UE, de l’Ukraine et de la Russie.Durant son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a complètement étouffé toute dissidence après des manifestations inédites l’ayant visé en 2020. Il s’est rapproché de Moscou, jusqu’à prêter à l’armée russe son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.A Minsk, Nadejda Goujalovskaïa, une retraitée de 74 ans, qui se qualifie de “patriote”, dit venir voter pour “la première fois en 20 ans”.Comme de nombreux électeurs, en l’absence d’autres alternatives, elle a voté pour Alexandre Loukachenko. “Je ne veux pas d’un Maïdan”, justifie-t-elle, en référence à la révolution pro-démocratie de 2014 à Kiev en Ukraine.”Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”, dit-elle du bout des lèvres, effleurant là un sujet tabou dans un contexte très répressif des voix critiques du pouvoir.- “La paix dans le pays” -Irina Lebedeva, 68 ans, qui vote elle “à chaque fois”, estime pour sa part que “grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, un argument répété par les Bélarusses rencontrés ces derniers jours par l’AFP.A Bruxelles, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a estimé samedi que M. Loukachenko “n’a aucune légitimité”. Elle a qualifié le scrutin de “mascarade” et d'”affront à la démocratie”.Dans un entretien à l’AFP, début janvier, Svetlana Tikhanovskaïa, cheffe de file de l’opposition en exil et candidate à la présidentielle de 2020, avait dénoncé un “simulacre” d’élection.Dans son style martial habituel, Alexandre Loukachenko a mis en garde ses opposants vendredi: “Nous ne répéterons jamais ce qui s’est passé en 2020 !”. A l’époque, des dizaines de milliers de Bélarusses étaient descendus dans la rue pour dénoncer une présidentielle truquée.Soutenu par son allié russe Vladimir Poutine, il avait réussi à consolider son pouvoir à coups d’arrestations, de violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, principalement vers la Pologne.Face à cette répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin, abandonnant son jeu d’équilibriste entre Moscou et l’Occident.Illustration de cette alliance, le territoire bélarusse a servi de base arrière aux forces de Vladimir Poutine en février 2022 pour envahir l’Ukraine. Et Moscou y a déployé à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également lpour es membres de l’Otan bordant le Bélarus (Lituanie, Lettonie, Pologne).- Prisonniers politiques -M. Loukachenko, personnage haut en couleur qui aime s’afficher en uniforme, au volant d’un tracteur ou une arme a la main, s’est posé en rempart face au chaos de la guerre en Ukraine, assurant que son pays “ne veut pas se battre”.Ce moustachu à la carrure imposante aime également faire la tournée des usines. Ancien directeur de ferme collective, connu pour son style macho assumé, il se félicite d’avoir maintenu une économie largement contrôlée par l’Etat.Il a récemment déclaré n’avoir aucun intérêt à participer à des débats électoraux: “Ce n’est pas le moment de débattre”, a-t-il dit, alors que quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir peuvent participer dimanche, entièrement réduits à un rôle de faire-valoir.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques.
Avec l’arme des droits de douane, Trump a l’ACEUM en ligne de mire
En annonçant vouloir des droits de douane sur les produits canadiens et mexicains entrant aux Etats-Unis, le président Donald Trump pourrait en réalité chercher à accélérer le calendrier de révision du traité de libre-échange nord-américain signé durant son premier mandat, estiment plusieurs spécialistes.Lors de sa première entrée à la Maison Blanche, le républicain avait dénoncé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qu’il estimait être injuste pour les Etats-Unis, et forcé ses deux voisins à négocier un nouveau traité, l’Accord Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM ou USMCA en anglais).L’accord – alors présenté par le président américaine comme “le meilleur et le plus important accord commercial jamais signé par les Etats-Unis” – prévoit une clause de revoyure, à compter du 1er juillet 2026, qui permet aux trois pays d’adapter ou de mettre fin au traité.Dans les faits, “les travaux ont déjà débuté car les trois pays font le point sur ce qu’ils souhaitent demander lors de cette revue”, souligne Kathleen Claussen, professeure de droit de l’Université de Georgetown.En menaçant ses deux partenaires d’imposer 25% de droits de douane, Donald Trump vient pourtant remettre en question dès à présent l’accord.”Ces droits de douane ne sont compatibles ni avec l’ACEUM ni avec les règles de l’OMC. En principe, personne ne peut les augmenter unilatéralement à moins d’avoir une excellente raison de le faire”, rappelle le professeur de droit à l’Université de Columbia, Petros Mavroidis, interrogé par l’AFP.Aux yeux de Donald Trump, les raisons sont évidentes: le Canada et le Mexique n’en font pas assez pour enrayer l’entrée de migrants et de fentanyl, un opioïde meurtrier, sur le territoire américain. Dès lors les droits de douane doivent permettre de les forcer à agir.Mais si M. Trump “estime que le Mexique importe illégalement du fentanyl aux Etats-Unis, il doit en apporter la preuve” pour justifier l’instauration de droits de douane, insiste M. Mavroidis.De l’avis de plusieurs experts interrogés, les raisons seraient plutôt à chercher du côté de la clause de revoyure du traité commercial.”Mon sentiment, c’est qu’il cherche à faire pression pour obtenir dès maintenant une renégociation du traité au lieu d’attendre 2026″, explique Arturo Sarukhan, consultant et ancien ambassadeur du Mexique à Washington.- Premiers clients des Etats-Unis -“Il s’agit juste de créer suffisamment de pression pour obliger les parties à revenir à la table de négociations. Je pense qu’elles préfèreront cela à la perspective d’un litige commercial”, rejoint Mme Claussen.En particulier, la question du secteur automobile pourrait être centrale: l’industrie automobile nord-américaine est très imbriquée, un véhicule passant plusieurs fois les frontières des trois pays durant son cycle de fabrication.Donald Trump “ne va pas renégocier les 3.700 pages de l’accord, je pense qu’il veut renégocier les parties liées à l’automobile, afin d’empêcher l’assemblage de véhicules électriques chinois au Mexique, ce qui n’est actuellement pas le cas”, détaille Arturo Sarukhan.Deux aspects attirent l’attention du président américain, estime M. Sarukhan: les équipements électroniques des véhicules connectés et les véhicules électriques chinois.En cela, le dirigeant s’inscrit totalement dans les pas de son prédécesseur Joe Biden, qui a déjà interdit l’importation de véhicules électriques chinois aux Etats-Unis, un marché jusqu’ici inexistant, mais aussi l’intégration de composants chinois aux véhicules connectés vendus aux Etats-Unis, quelque soit son lieu de production.Reste à voir dans quelle mesure le Canada et le Mexique accepteront de renégocier l’accord, sachant qu’ils sont à la fois de gros exportateurs vers les Etats-Unis mais aussi d’importants acheteurs pour leur voisin.Ils sont même les deux premiers clients du pays, selon les données du département américain du Commerce.”Le Mexique achète plus de produits américains que l’Union européenne ou que la Chine et le Japon conjugués”, souligne ainsi M. Sarukhan, “c’est un argument de taille”.”Mais ça ne signifie pas que le Mexique n’est pas vulnérable aux pressions”, reconnait-il, “il y a une dissymétrie en terme de puissance, et le Mexique est très dépendant des exportations de gaz provenant des Etats-Unis”.Mais cela peut suffire pour concéder de quoi permettre au président américain de revendiquer des avancées, sans pour autant tout remettre en question.”Il agit de la sorte car il est persuadé qu’avec les droits de douane il pourra réduire le déficit commercial et revendiquer une victoire pour le peuple américain”, conclut Petros Mavroidis.
Avec Trump, l’éolien américain plongé dans l’inconnu
Elles sont “laides”, “bousillent le paysage” et “tuent les baleines”: Donald Trump accuse les éoliennes de tous les maux et a plongé leur industrie dans la tourmente dès son retour à la Maison Blanche.”Nous n’allons pas faire le coup de l’éolien”, a lancé le président américain lundi, le jour de son investiture, avant de digresser sur le sujet.”Elles tuent les oiseaux et bousillent les beaux paysages”, “sont toutes fabriquées en Chine” et “si vous aimez les baleines, vous ne voulez pas non plus d’éoliennes”, a ainsi clamé le républicain avant de signer en fin de journée une série de décrets mettant des bâtons dans les roues du secteur.Parmi les mesures annoncées, un gel des permis d’exploitation et des prêts fédéraux pour tout projet d’éolien en mer ou sur terre.Le président de l’association des acteurs américains de l’énergie renouvelable (ACP), Jason Grumet, a immédiatement condamné dans un communiqué des mesures “visant à stopper ou à entraver le développement de l’énergie éolienne” et “portant préjudice aux entreprises et aux travailleurs américains”.Au lendemain de ces annonces, les titres boursiers de grands groupes sont tombés dans le rouge.”Cela a eu un réel effet de refroidissement sur le secteur”, relève Elizabeth Wilson, spécialiste de l’éolien en mer à l’université de Dartmouth auprès de l’AFP. “Il y a des promoteurs qui se sont retirés de certains de ces projets, parce qu’ils ne veulent pas de ce conflit.”- “Propre et bon marché” -Même si le désamour de Trump pour les éoliennes ne date pas d’hier, ces annonces interrogent car elles surviennent dans la foulée de la déclaration d’un état d'”urgence énergétique” par le républicain.”On ne voit pas très bien comment on peut avoir une urgence énergétique d’une part, et d’autre part renoncer à une forme d’énergie majeure”, remarque Jeremy Firestone, professeur à l’université du Delaware et spécialiste en droit et politique énergétiques. Bien que le secteur de l’éolien aux Etats-Unis ne soit pas aussi développé qu’en Europe, il comptait en 2023 pour environ 10% de la production totale d’électricité du pays. C’est plus du double que pour le solaire, et loin d’être négligeable.Et cette énergie est peu chère, surtout pour l’éolien terrestre, pointent les experts. En 2024, le prix du MWh pour ce dernier était ainsi estimé entre 27 et 73 dollars, soit bien moins que pour le nucléaire ou encore le charbon.Au moment où les grandes économies mondiales, la Chine y compris, adoptent de plus en plus l’énergie éolienne comme “source d’électricité propre et bon marché”, “les États-Unis risquent d’être laissés pour compte dans la révolution industrielle propre”, a prévenu jeudi le groupe de réflexion sur l’énergie Ember.- États républicains -Reste à savoir quels seront les réels effets de ces mesures sur le secteur, déjà en proie ces dernières années à des difficultés aux Etats-Unis en raison notamment de l’inflation de la hausse des taux d’intérêt, et la montée des oppositions locales aux projets.Selon Elizabeth Wilson, l’industrie de l’éolien marin, encore naissante aux Etats-Unis, devrait être la principale impactée, la majorité des espaces marins exploitables étant fédéraux et donc soumis aux mesures annoncées.Quant à l’éolien terrestre, “la plupart des projets se font sur des terrains privés sur lesquels le gouvernement fédéral n’exerce pas vraiment de contrôle”, explique-t-elle.Mais le voeu de Donald Trump de ne voir “aucune éolienne” installée sous son mandat inquiète malgré tout l’ensemble du secteur, car le gouvernement pourrait par exemple s’attaquer aux subventions ou bloquer les autorisations environnementales nécessaires à certains projets terrestres.De telles mesures pourraient cependant être contestées en justice. Et elles ne manqueraient pas de diviser le clan républicain, car la plupart de ces projets “se trouvent dans des États majoritairement conservateurs, comme le Texas, l’Oklahoma, l’Iowa ou encore le Kansas”, rappelle Barry Solomon, professeur émérite en politique énergétique à l’université du Michigan.Or, “restreindre le développement de l’énergie éolienne dans ces régions ne manquerait pas d’alourdir la facture énergétique des consommateurs”, a insisté l’association des professionnels ACP.Malgré ces incertitudes, certains experts se veulent optimistes. “En fin de compte, c’est l’économie qui motive le désir d’énergie éolienne et solaire et avec l’IA, les besoins en énergie ont augmenté et augmentent encore considérablement, donc il y aura beaucoup de pression pour continuer à construire des éoliennes”, estime ainsi Jeremy Firestone.
“Comme un château de cartes”, l’Allemagne rongée par le spectre du déclin économique
Les emplois du secteur automobile ont longtemps assuré la prospérité de Lüdenscheid, à l’ouest de l’Allemagne, dont les habitants craignent désormais que la ville ne devienne un “musée de l’industrie”.En périphérie de la commune de 70.000 habitants, les lumières sont plus rares au siège de Kostal, fabricant de systèmes électriques pour carrosseries. L’entreprise familiale, présente depuis plus d’un siècle, achève de délocaliser sa production à l’est de l’Europe, en Hongrie notamment.La région de Lüdenscheid “est un baromètre de ce qui se passe dans le pays”, constate Sebastian Wagemeyer, le maire de la ville.Faillites et licenciements assombrissent l’avenir de cette commune prospère du bassin de la Ruhr, reflet de la crise industrielle qui frappe la plus grande économie d’Europe et sera au cÅ“ur des élections législatives du 23 février.La région a perdu l’an dernier quelque mille emplois dans le domaine de la sous-traitance automobile et risque de se transformer en “musée industriel à ciel ouvert”, affirme Fabien Ferber, représentant local du syndicat de la métallurgie IG Metall.- Modèle dépassé -Dernier exemple en date, l’équipementier Gerhardi, producteur de pièces d’aluminium depuis cent ans à Lüdenscheid, a déposé le bilan en novembre, menaçant 1.500 emplois si aucun repreneur n’est trouvé.Petra Bänsch, 60 ans, a travaillé durant vingt ans comme technicienne en contrôle-qualité chez Kostal, “un employé sûr”, lui avait-on assuré.”Je suis trop jeune pour partir à la retraite, mais trop vieille pour retrouver un travail, c’est une situation terrifiante!”, confie cette mère et grand-mère. L’un de ses anciens collègues s’est déjà reconverti comme chauffeur de bus, raconte-elle.”La région promettait la prospérité aux travailleurs depuis plusieurs générations: pouvoir s’acheter une maison, partir en vacances…”, explique M. Ferber, et “cette promesse s’effondre comme un château de cartes”.L’industrie allemande, qui pèse plus de 20% du PIB, va mal, ébranlée par la hausse des coûts de l’énergie depuis l’invasion de l’Ukraine, par la concurrence des producteurs chinois et le ralentissement de la croissance chez le géant asiatique, un débouché crucial pour le “Made in Germany”.Le secteur automobile – quelque 780.000 emplois en Allemagne -, les gros consommateurs d’énergie comme l’acier ou la chimie, longtemps abreuvés de gaz russe bon marché, sont en première ligne. Le géant Volkswagen va ainsi supprimer 35.000 emplois d’ici 2030.A contrario, l’Allemagne compte peu de grands acteurs parmi les géants mondiaux de la tech, de l’internet ou de l’intelligence artificielle.Le pays de plus de 80 millions d’habitants “se rend compte que l’ancien modèle d’une énergie bon marché et de grands marchés d’exportation facilement accessibles ne fonctionne plus”, écrit Carsten Brzeski, analyste chez ING.L’ancienne locomotive européenne, qui vient d’enchaîner deux années de récession, pointe désormais en queue de peloton, avec une économie “de la même taille qu’au début de l’année 2020, soit cinq années de stagnation”, souligne l’expert.Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, et sa menace d’augmenter les droits de douane sur les exportations, pourraient détruire des dizaines de milliers d’emplois, selon les experts.- Peur -L’Allemagne reste l’une des économies les plus riches du monde, mais a besoin de réformes en profondeur car ses problèmes de compétitivité s’ajoutent à des défis structurels, comme un déficit chronique d’investissements et le vieillissement de sa population, qui impacte les systèmes de soins de santé, de retraite et le marché du travail.Pour sortir de l’impasse, la plupart des partis proposent un plafonnement des prix de l’énergie et la réduction de la bureaucratie. Le parti social-démocrate SPD du chancelier Olaf Scholz veut attirer les investisseurs en Allemagne avec un bonus fiscal.Les conservateurs misent quant à eux sur la baisse des impôts pour les sociétés, pour que l’Allemagne bénéficie d’un taux “compétitif”, explique à l’AFP Florian Müller, député de Lüdenscheid.Dans cette circonscription, le vote pour le parti d’extrême droite AfD a bondi de 7 points lors des élections européennes de juin, comparé au scrutin de 2019, une tendance conforme au reste du pays. Pour les législatives, le parti est crédité de 20% des suffrages, deuxième force politique derrière les conservateurs de la CDU et devant le SPD.L’extrême droite “joue bien sûr sur la peur. Ils n’existent que par la peur”, déplore le maire (SPD) Sebastian Wagemeyer.
“Comme un château de cartes”, l’Allemagne rongée par le spectre du déclin économique
Les emplois du secteur automobile ont longtemps assuré la prospérité de Lüdenscheid, à l’ouest de l’Allemagne, dont les habitants craignent désormais que la ville ne devienne un “musée de l’industrie”.En périphérie de la commune de 70.000 habitants, les lumières sont plus rares au siège de Kostal, fabricant de systèmes électriques pour carrosseries. L’entreprise familiale, présente depuis plus d’un siècle, achève de délocaliser sa production à l’est de l’Europe, en Hongrie notamment.La région de Lüdenscheid “est un baromètre de ce qui se passe dans le pays”, constate Sebastian Wagemeyer, le maire de la ville.Faillites et licenciements assombrissent l’avenir de cette commune prospère du bassin de la Ruhr, reflet de la crise industrielle qui frappe la plus grande économie d’Europe et sera au cÅ“ur des élections législatives du 23 février.La région a perdu l’an dernier quelque mille emplois dans le domaine de la sous-traitance automobile et risque de se transformer en “musée industriel à ciel ouvert”, affirme Fabien Ferber, représentant local du syndicat de la métallurgie IG Metall.- Modèle dépassé -Dernier exemple en date, l’équipementier Gerhardi, producteur de pièces d’aluminium depuis cent ans à Lüdenscheid, a déposé le bilan en novembre, menaçant 1.500 emplois si aucun repreneur n’est trouvé.Petra Bänsch, 60 ans, a travaillé durant vingt ans comme technicienne en contrôle-qualité chez Kostal, “un employé sûr”, lui avait-on assuré.”Je suis trop jeune pour partir à la retraite, mais trop vieille pour retrouver un travail, c’est une situation terrifiante!”, confie cette mère et grand-mère. L’un de ses anciens collègues s’est déjà reconverti comme chauffeur de bus, raconte-elle.”La région promettait la prospérité aux travailleurs depuis plusieurs générations: pouvoir s’acheter une maison, partir en vacances…”, explique M. Ferber, et “cette promesse s’effondre comme un château de cartes”.L’industrie allemande, qui pèse plus de 20% du PIB, va mal, ébranlée par la hausse des coûts de l’énergie depuis l’invasion de l’Ukraine, par la concurrence des producteurs chinois et le ralentissement de la croissance chez le géant asiatique, un débouché crucial pour le “Made in Germany”.Le secteur automobile – quelque 780.000 emplois en Allemagne -, les gros consommateurs d’énergie comme l’acier ou la chimie, longtemps abreuvés de gaz russe bon marché, sont en première ligne. Le géant Volkswagen va ainsi supprimer 35.000 emplois d’ici 2030.A contrario, l’Allemagne compte peu de grands acteurs parmi les géants mondiaux de la tech, de l’internet ou de l’intelligence artificielle.Le pays de plus de 80 millions d’habitants “se rend compte que l’ancien modèle d’une énergie bon marché et de grands marchés d’exportation facilement accessibles ne fonctionne plus”, écrit Carsten Brzeski, analyste chez ING.L’ancienne locomotive européenne, qui vient d’enchaîner deux années de récession, pointe désormais en queue de peloton, avec une économie “de la même taille qu’au début de l’année 2020, soit cinq années de stagnation”, souligne l’expert.Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, et sa menace d’augmenter les droits de douane sur les exportations, pourraient détruire des dizaines de milliers d’emplois, selon les experts.- Peur -L’Allemagne reste l’une des économies les plus riches du monde, mais a besoin de réformes en profondeur car ses problèmes de compétitivité s’ajoutent à des défis structurels, comme un déficit chronique d’investissements et le vieillissement de sa population, qui impacte les systèmes de soins de santé, de retraite et le marché du travail.Pour sortir de l’impasse, la plupart des partis proposent un plafonnement des prix de l’énergie et la réduction de la bureaucratie. Le parti social-démocrate SPD du chancelier Olaf Scholz veut attirer les investisseurs en Allemagne avec un bonus fiscal.Les conservateurs misent quant à eux sur la baisse des impôts pour les sociétés, pour que l’Allemagne bénéficie d’un taux “compétitif”, explique à l’AFP Florian Müller, député de Lüdenscheid.Dans cette circonscription, le vote pour le parti d’extrême droite AfD a bondi de 7 points lors des élections européennes de juin, comparé au scrutin de 2019, une tendance conforme au reste du pays. Pour les législatives, le parti est crédité de 20% des suffrages, deuxième force politique derrière les conservateurs de la CDU et devant le SPD.L’extrême droite “joue bien sûr sur la peur. Ils n’existent que par la peur”, déplore le maire (SPD) Sebastian Wagemeyer.
La famille royale, un atout dans l’offensive de charme de Londres envers Trump
Le gouvernement travailliste au Royaume-Uni entend soigner ses liens avec le président américain Donald Trump, malgré les sujets de divergence. Et la famille royale apparaît comme un atout de poids dans cette offensive diplomatique.De la guerre en Ukraine à la question du climat en passant par les droits de douane et la Chine, la relation “spéciale” entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, alliés historiques, promet d’être agitée ces quatre prochaines années.D’autant que le Premier ministre Keir Starmer et son gouvernement sont la cible d’attaques répétées d’Elon Musk, proche de Trump, depuis des mois. Londres s’efforce aussi de faire oublier d’anciens commentaires peu flatteurs de la part de responsables du Labour à l’égard du républicain.Lundi, le roi Charles III a envoyé un message personnel pour féliciter Donald Trump à l’occasion de son retour à la Maison Blanche.Le président américain est connu pour être un grand fan de la famille royale britannique. En décembre, il avait fait l’éloge du prince William, héritier au trône, envoyé à Paris pour la réouverture de Notre-Dame.”Il est bien, lui !”, avait commenté Trump en rencontrant William en marge de la cérémonie. “Il fait un boulot fantastique”, avait-il poursuivi, déclenchant des rires de son interlocuteur.- “Prince des ténèbres” -Selon le quotidien The Times, des discussions sont en cours pour un voyage royal aux Etats-Unis, “vraisemblablement en 2026″, ce qui coïnciderait avec le 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance.”Bien sûr la famille royale est une arme éprouvée. Cela peut marcher, cela peut adoucir” Trump, estime Steven Fielding, professeur de science politique à l’université de Nottingham, interrogé par l’AFP.La reine Elizabeth II avait reçu Donald et Melania Trump en 2019, lors du précédent mandat du républicain.Le président américain a par ailleurs une affection particulière pour l’Ecosse, où sa mère, Mary Anne MacLeod, est née.L’un des fils du patriarche, Eric Trump, a déclaré que son père prévoyait de s’y rendre cet été pour l’ouverture d’un nouveau parcours de golf dans le club dont il est propriétaire près d’Aberdeen.Un personnage central dans les relations de Londres avec l’administration Trump sera Peter Mandelson, figure historique du parti travailliste, que Keir Starmer a nommé ambassadeur à Washington.Homme d’expérience et de réseaux, trois fois ministre et ancien commissaire européen, a été l’un des architectes du “New Labour” de Tony Blair, dont il avait été le directeur de campagne aux élections de 1997. Son influence était telle qu’il avait gagné le surnom de “Prince des ténèbres”. Donald Trump doit toutefois encore approuver sa nomination, et des médias se sont fait l’écho de réticences du républicain.”Trump respecte le pouvoir et il sait que Mandelson est un acteur puissant au sein de la politique britannique”, souligne toutefois Patrick Diamond, ancien conseiller spécial de Peter Mandelson.- “Tyran à perruque” -Les travaillistes ont passé les derniers mois à tenter de jeter des ponts avec l’équipe du républicain.Le ministre des Affaires étrangères David Lammy, qui avait en 2018 qualifié Donald Trump de “tyran à perruque”, a loué cette semaine la “grâce incroyable” et les qualités d’hôte de ce dernier, avec qui il avait dîné à New York en septembre en compagnie de Keir Starmer.”Stratégiquement, ils doivent (rétropédaler) parce que Trump n’est pas du style à pardonner”, estime Evie Aspinall, directrice du groupe de réflexion British Foreign Policy Group.Le gouvernement britannique s’est abstenu de critiquer les premières mesures prises par le milliardaire républicain depuis son retour à la Maison Blanche lundi. Le porte-parole officiel de M. Starmer a refusé de condamner sa décision de retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé.Selon Evie Aspinall, le gouvernement britannique va continuer à “tenir sa langue”. “Même si nous utilisons les canaux diplomatiques pour persuader, notre attitude extérieure sera toujours souriante et constructive”, ajoute-t-elle.Steven Fielding estime que le gouvernement britannique devrait insister sur les “avantages mutuels” de la coopération entre le Royaume-Uni et les États-Unis et présenter ses arguments “de la manière la plus transactionnelle possible”. Et ne “pas se laisser intimider”, encourage-t-il.
A Hong Kong, le désespoir des réfugiés qui devaient partir aux Etats-Unis
Réfugié depuis 13 ans à Hong Kong, John venait de recevoir les billets d’avion qui allaient offrir à sa famille une nouvelle vie aux États-Unis. Avant que, d’un coup de plume, le président Donald Trump ne fasse voler ce projet en éclats.Le décret de M. Trump suspendant toutes les admissions de réfugiés et mettant fin au programme d’asile américain, signé quelques heures après son investiture, a plongé à Hong Kong des dizaines de personnes dans l’incertitude, alors que les Etats-Unis avaient déjà accepté de les accueillir.Pour John, il s’en est fallu de peu. Le jeune homme de 37 ans devait prendre l’avion lundi pour Los Angeles. Si tant est qu’il ait été autorisé à embarquer, le décret serait entré en vigueur pendant qu’il était en vol.”C’est une nouvelle accablante pour toute la famille”, se désole John, qui a fui la persécution dans un pays d’Afrique de l’Est et qui parle à l’AFP sous pseudonyme. Cela s’est joué à “seulement quelques jours”.Le décret de Trump entre en vigueur lundi pour une période d’au moins 90 jours. Les personnes qui, comme John, avaient déjà obtenu le droit d’asile au terme d’une longue procédure craignent maintenant d’être renvoyées à la case départ.Après des années de vérifications pointilleuses, de contrôles de sécurité et d’examens médicaux par les autorités américaines, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies avait “tout préparé” pour réinstaller John, sa femme et leurs enfants.”Nous avons même demandé à l’OIM: pouvons-nous acheter les billets nous-mêmes et voyager peut-être dimanche? Ils ont répondu: impossible”, raconte le jeune homme.- Nuits blanches -Le décret bloque temporairement toute possibilité légale d’immigration aux Etats-Unis pour environ 37,9 millions de réfugiés fuyant les guerres, les persécutions ou les catastrophes dans le monde. Le nouveau président républicain a justifié cette mesure par le fait que les Etats-Unis sont, selon lui, “submergés” par les migrants.Pour James, qui a été autorisé à se réinstaller aux Etats-Unis ce mois de janvier après avoir attendu 14 ans à Hong Kong, cette mesure est “injuste”.”La première fois que nous avons entendu la nouvelle, je n’ai pas pu dormir… jusqu’à maintenant, c’est encore difficile”, raconte James, 31 ans, qui a lui aussi fui un pays d’Afrique de l’Est et s’exprime sous pseudonyme.”Combien de millions de personnes ne dorment pas à cause de ce qu’il a signé?” s’interroge-t-il.John et James font partie de la petite fraction des quelque 15.800 demandeurs d’asile vivant à Hong Kong qui ont réussi à franchir toutes les étapes pour se réinstaller ailleurs, généralement aux États-Unis ou au Canada.Les deux hommes disent avoir reçu un préavis très court, les forçant à quitter leur emploi, à résilier leur bail et à dire au revoir à leurs amis. Avant d’apprendre qu’ils ne partiraient pas.Selon Jeffrey Andrews, du Centre d’action chrétien pour les réfugiés, une cinquantaine de personnes se trouvent dans cette situation à Hong Kong. Généralement, environ 70 réfugiés partent chaque année du territoire chinois vers les Etats-Unis et la tendance était à la hausse, explique-t-il.”La panique s’est installée”, témoigne M. Andrews, disant que recommencer de zéro le processus de demande d’asile serait un “cauchemar logistique, technique et bureaucratique”.- Les valises étaient prêtes -Justice Centre Hong Kong, une association d’aide aux réfugiés, a vu le décret “affecter des familles que nous connaissons”, y compris une “dont les valises étaient prêtes”, raconte sa directrice exécutive Lynette Nam.”Quand les gens ont une chance de partir, qu’ils savent qu’ils tiennent le bon bout, cela crée beaucoup d’espoir… Et puis tout cet espoir a disparu du jour au lendemain”, dit-elle à l’AFP.La suspension du droit d’asile est un “recul significatif pour les familles de notre communauté, dont beaucoup attendent depuis des années”, déplore Branches of Hope, une autre organisation à but non lucratif de Hong Kong.Pour Uzma Naveed, du Centre pour les réfugiés, le changement soudain a plongé la communauté des demandeurs d’asile “dans une situation très douloureuse”.”Des familles sont venues me voir en disant: tout est fini”, raconte Mme Naveed, qui est elle-même engagée dans une procédure de demande d’asile. “Je ressentais la même chose… mais je ne pouvais pas leur dire ça.”Coincé à Hong Kong et à la recherche d’un nouvel emploi, John rêve toujours de devenir un “grand camionneur” américain.”Il faut juste attendre une autre décision du président à l’avenir”, dit-il.