Minuit se rapproche d’une seconde pour l’horloge de l’apocalypse

Face au changement climatique, à la menace nucléaire ou à la désinformation, l’horloge de l’apocalypse, qui symbolise depuis 1947 l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été rapprochée mardi de une seconde du gong fatidique par le Bulletin of the Atomic Scientists.Ce groupe de scientifiques, chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a établi le nouvel horaire à minuit moins 89 secondes.”L’horloge de l’apocalypse est plus proche de la catastrophe qu’elle ne l’a jamais été dans son histoire”, a déclaré l’ancien président colombien Juan Manuel Santos, à la tête de The Elders, un groupe d’anciens dirigeants.”L’horloge évoque les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés et la nécessité d’une unité et d’un leadership audacieux pour faire reculer les aiguilles”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Washington.Le nouveau réglage de l’horloge intervient une semaine après l’investiture de Donald Trump, qui a déjà fait voler en éclats les normes en matière de coopération internationale.M. Santos a salué les promesses du nouveau président américain de recourir à la diplomatie avec la Russie et la Chine, mais a condamné son retrait de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Les experts ont aussi mis en garde contre l’aggravation de l’impact du changement climatique sur la planète, après une nouvelle année record de températures élevées.M. Santos a également appelé à des “actions urgentes” pour lutter contre la désinformation “et les amplifications des théories du complot qui sont devenues tellement répandues dans notre monde hyperconnecté”. “Cette montée alarmante de la méfiance est alimentée en grande partie par l’utilisation malveillante et imprudente de nouvelles technologies que nous ne comprenons pas encore tout à fait”, a-t-il ajouté.L’horloge avait été modifiée pour la dernière fois en 2023. Elle avait alors été avancée de 10 secondes pour s’établir à minuit moins 90 secondes, après l’invasion en février 2022 de l’Ukraine par la Russie, dotée de l’arme nucléaire.Parfois nommé horloge de la fin du monde, cet indicateur métaphorique avait été créé en 1947 face à la montée du péril nucléaire et la montée des tensions entre les deux blocs pendant la Guerre froide.L’année de sa création, l’horloge avait été réglée à minuit moins sept minutes.Depuis, les membres de cette organisation basée à Chicago ont élargi les critères pour inclure, par exemple, les pandémies, la crise climatique ou les campagnes étatiques de désinformation.

Trump’s ‘Gen Z’ press secretary to make White House podium debut

She’s the face of a Trump-supporting Gen Z movement and the youngest White House press secretary in history. Now Karoline Leavitt is stepping up to the podium for the first time.The 27-year-old is already a polished presence, with her social media profile mixing shots of life as a young working mother with clips of her on Fox News going after the “fake news” media.But it has taken more than a week into Donald Trump’s second term for Leavitt to make her debut before the press in the James S. Brady briefing room at the White House.It reflects the difficulties that Trump’s spokespeople face to emerge out of the shadow of their limelight-loving boss, with the president already having had several long interactions with the media since returning to power.”See you at the podium!” Leavitt said on X ahead of the briefing.Trump said when he appointed her shortly after his election win in November that Leavitt was “smart, tough” and would “excel at the podium.”- ‘Wonder woman’ -Leavitt is nothing if not a Trump loyalist. Raised in New Hampshire, where her family ran an ice cream shop, she sent a letter to her university newspaper in 2017 to protest against the fact that a professor had criticized Trump in class.Eight years later she has had a meteoric rise through the ranks of Trumpworld, thanks partly to her aggressive defense of her 78-year-old boss on the airwaves.A veteran of the press office in his first term, she unsuccessfully ran for a seat in Congress in New Hampshire in 2022 on a pro-Trump, pro-gun ownership platform. An Instagram post at the time showed her firing a machinegun on a range with the caption: “@joebiden come and take it.”Then her steely appearances on television as Trump’s 2024 campaign spokeswoman earned her the job as press secretary.In one notable exchange, a CNN interviewer cut Leavitt off after she criticized the network’s moderators chosen to oversee a debate between Trump and then-president Joe Biden.Her loyalty was such that she returned to work four days after the birth of her first child when Trump survived an assassination attempt at a political rally last June.”I looked at my husband and said, ‘Looks like I’m going back to work,” Leavitt told The Conservateur magazine in an article titled “Wonder Woman.” – Sparring -The White House briefing room will be a different experience, with its rough-and-tumble sparring with journalists.Since Trump returned to power, she has so far only had a brief encounter with reporters on the driveway outside the West Wing, followed by a single “gaggle” on Air Force One as Trump traveled to California.Her television appearances have almost exclusively been reserved for Fox News and the conservative Newsmax channel.But she has still caused a stir, with conservative commentator Mary Rooke posting a picture of her driveway appearance with two similarly coiffed aides and saying: “We are finally entering our Blonde Supremacy era.”As she steps up to the podium on Tuesday, Leavitt will be seeking to avoid the fate of Trump’s previous spokespeople.His first, Sean Spicer, was widely ridiculed after falsely insisting during his first briefing that the crowd for Trump’s 2017 inauguration was the largest history. Three other spokespeople followed during the first term with one of them, Stephanie Grisham, failing to make a single appearance at the podium.

Face à Trump, le Danemark se félicite d’un “très grand soutien” européen sur le Groenland

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a affirmé mardi avoir reçu “un très grand soutien” de ses homologues européens, face aux visées de Donald Trump sur le Groenland, à l’occasion de sa tournée européenne.Malgré des déclarations ambiguës de Donald Trump sur l’usage de la force ou de droits de douane prohibitifs pour “obtenir” le Groenland, “je n’ai aucune raison de croire qu’il existe une menace militaire contre le Groenland ou le Danemark”, a affirmé la cheffe du gouvernement aux médias danois en marge d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte à Bruxelles.Cette réunion clôt une mini-tournée européenne qui l’a menée à Berlin et Paris.Le message est très, très clair”, a-t-elle déclaré aux médias danois à Paris, après avoir rencontré Emmanuel Macron.”Il faut absolument respecter le territoire et la souveraineté des Etats, c’est un élément essentiel de la communauté internationale, de cette communauté internationale que nous avons construite ensemble depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-elle ajouté.A Berlin, elle a reçu un appui du chancelier allemand Olaf Scholz qui a estimé que “les frontières ne doivent pas être déplacées par la force”, et a ajouté en anglais “to whom it may concern” (à qui de droit).Après les propos répétés de Donald Trump convoitant le territoire autonome danois, l’inquiétude monte dans le royaume nordique — qui rassemble aussi les îles Féroé.Le ministre danois des Affaires étrangères s’est montré très ferme et a exclu mardi un rattachement de l’immense île arctique aux Etats-Unis.”Trump n’aura pas le Groenland. Le Groenland, c’est le Groenland, et le peuple groenlandais est un peuple au sens du droit international, protégé par le droit international”, a dit Lars Løkke Rasmussen à Copenhague.- Amis proches -A Berlin, le chancelier allemand a assuré que le Danemark et l’Allemagne sont “de proches amis” et ont “une vision du monde très similaire”.”Notre continent repose sur l’idée que la coopération, plutôt que la confrontation, mènera à la paix, au progrès et à la prospérité”, a ajouté de son côté la dirigeante danoise.Mi-janvier, Mme Frederiksen s’était entretenue par téléphone avec M. Trump, soulignant qu’il appartenait au Groenland de décider lui-même de son avenir.Selon plusieurs sources interrogées par le Financial Times, cette conversation décrite par les Danois comme “longue et franche”, aurait été “affreuse”.La dirigeante danoise avait déjà mis en scène dimanche soir le soutien de ses voisins nordiques – Norvège, Suède et Finlande -, publiant une photo de leur dîner chez elle avec les Premiers ministres suédois et norvégien, et le président finlandais.Territoire autonome, le Groenland a maintes fois répété ne pas être à vendre.Au lendemain de l’accession de M. Trump au pouvoir, le Premier ministre du Groenland Mute Egede avait insisté sur le fait que l’île ne voulait “pas” être américaine mais qu’il était ouvert à un renforcement de la coopération avec les Etats-Unis.En parallèle, les dirigeants danois ont déployé plusieurs initiatives pour montrer leur engagement vis-à-vis du Groenland, dont la politique de défense et de sécurité dépend de Copenhague.Le ministère danois de la Défense a ainsi annoncé lundi qu’il allait consacrer 14,6 milliards de couronnes, soit deux milliards d’euros, au renforcement de la sécurité dans l’Arctique, zone stratégique en raison de la proximité russe et américaine, et l’Atlantique Nord.- Envoi de troupes européennes ? -Cette initiative peut aussi être interprétée comme un gage donné aux Etats-Unis sur la sécurité dans cette région très sensible.A ce sujet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré mardi que l’envoi de troupes européennes pour assurer la sécurité dans l’Arctique était “une possibilité” mais qu'”elle ne se pose pas” pour le Danemark dans l’immédiat.Robert Brieger, président du comité militaire de l’Union européenne (CMUE) a été le premier à émettre l’idée de positionner des troupes européennes au Groenland, jugeant que “cela enverrait un signal fort et contribuerait à la stabilité dans la région”, dans un entretien à Welt am Sonntag publié samedi.Juste avant Noël, Donald Trump avait estimé que le contrôle du territoire autonome danois était “une nécessité absolue” pour “la sécurité nationale et la liberté à travers le monde”.Les Etats-Unis ont une base active dans le nord-ouest de l’île, à Pituffik. Le Groenland est la trajectoire la plus courte pour un missile entre la Russie et les Etats-Unis.Outre son emplacement stratégique, le Groenland possède de vastes réserves minières et pétrolières inexploitées mais leur accès promet d’être compliqué.Très dépendant financièrement des subsides versés par le Danemark, et l’Union européenne, le Groenland cherche à diversifier son économie.

Face à Trump, le Danemark se félicite d’un “très grand soutien” européen sur le Groenland

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a affirmé mardi avoir reçu “un très grand soutien” de ses homologues européens, face aux visées de Donald Trump sur le Groenland, à l’occasion de sa tournée européenne.Malgré des déclarations ambiguës de Donald Trump sur l’usage de la force ou de droits de douane prohibitifs pour “obtenir” le Groenland, “je n’ai aucune raison de croire qu’il existe une menace militaire contre le Groenland ou le Danemark”, a affirmé la cheffe du gouvernement aux médias danois en marge d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte à Bruxelles.Cette réunion clôt une mini-tournée européenne qui l’a menée à Berlin et Paris.Le message est très, très clair”, a-t-elle déclaré aux médias danois à Paris, après avoir rencontré Emmanuel Macron.”Il faut absolument respecter le territoire et la souveraineté des Etats, c’est un élément essentiel de la communauté internationale, de cette communauté internationale que nous avons construite ensemble depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-elle ajouté.A Berlin, elle a reçu un appui du chancelier allemand Olaf Scholz qui a estimé que “les frontières ne doivent pas être déplacées par la force”, et a ajouté en anglais “to whom it may concern” (à qui de droit).Après les propos répétés de Donald Trump convoitant le territoire autonome danois, l’inquiétude monte dans le royaume nordique — qui rassemble aussi les îles Féroé.Le ministre danois des Affaires étrangères s’est montré très ferme et a exclu mardi un rattachement de l’immense île arctique aux Etats-Unis.”Trump n’aura pas le Groenland. Le Groenland, c’est le Groenland, et le peuple groenlandais est un peuple au sens du droit international, protégé par le droit international”, a dit Lars Løkke Rasmussen à Copenhague.- Amis proches -A Berlin, le chancelier allemand a assuré que le Danemark et l’Allemagne sont “de proches amis” et ont “une vision du monde très similaire”.”Notre continent repose sur l’idée que la coopération, plutôt que la confrontation, mènera à la paix, au progrès et à la prospérité”, a ajouté de son côté la dirigeante danoise.Mi-janvier, Mme Frederiksen s’était entretenue par téléphone avec M. Trump, soulignant qu’il appartenait au Groenland de décider lui-même de son avenir.Selon plusieurs sources interrogées par le Financial Times, cette conversation décrite par les Danois comme “longue et franche”, aurait été “affreuse”.La dirigeante danoise avait déjà mis en scène dimanche soir le soutien de ses voisins nordiques – Norvège, Suède et Finlande -, publiant une photo de leur dîner chez elle avec les Premiers ministres suédois et norvégien, et le président finlandais.Territoire autonome, le Groenland a maintes fois répété ne pas être à vendre.Au lendemain de l’accession de M. Trump au pouvoir, le Premier ministre du Groenland Mute Egede avait insisté sur le fait que l’île ne voulait “pas” être américaine mais qu’il était ouvert à un renforcement de la coopération avec les Etats-Unis.En parallèle, les dirigeants danois ont déployé plusieurs initiatives pour montrer leur engagement vis-à-vis du Groenland, dont la politique de défense et de sécurité dépend de Copenhague.Le ministère danois de la Défense a ainsi annoncé lundi qu’il allait consacrer 14,6 milliards de couronnes, soit deux milliards d’euros, au renforcement de la sécurité dans l’Arctique, zone stratégique en raison de la proximité russe et américaine, et l’Atlantique Nord.- Envoi de troupes européennes ? -Cette initiative peut aussi être interprétée comme un gage donné aux Etats-Unis sur la sécurité dans cette région très sensible.A ce sujet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré mardi que l’envoi de troupes européennes pour assurer la sécurité dans l’Arctique était “une possibilité” mais qu'”elle ne se pose pas” pour le Danemark dans l’immédiat.Robert Brieger, président du comité militaire de l’Union européenne (CMUE) a été le premier à émettre l’idée de positionner des troupes européennes au Groenland, jugeant que “cela enverrait un signal fort et contribuerait à la stabilité dans la région”, dans un entretien à Welt am Sonntag publié samedi.Juste avant Noël, Donald Trump avait estimé que le contrôle du territoire autonome danois était “une nécessité absolue” pour “la sécurité nationale et la liberté à travers le monde”.Les Etats-Unis ont une base active dans le nord-ouest de l’île, à Pituffik. Le Groenland est la trajectoire la plus courte pour un missile entre la Russie et les Etats-Unis.Outre son emplacement stratégique, le Groenland possède de vastes réserves minières et pétrolières inexploitées mais leur accès promet d’être compliqué.Très dépendant financièrement des subsides versés par le Danemark, et l’Union européenne, le Groenland cherche à diversifier son économie.

US stocks, Nvidia shares steady after Chinese AI shock

US stocks and shares in chip-making giant Nvidia on Tuesday clawed back some of their losses following a sell-off triggered by the sudden success of Chinese artificial intelligence firm DeepSeek.US tech shares tanked Monday, with Nvidia tumbling 17 percent, after China’s DeepSeek unveiled its R1 chatbot, which can apparently match the capacity of top US AI products for a fraction of their development costs.Nvidia, which designs chips used in AI applications, was up 2.8 percent in late morning trading, though still well below last week’s levels. The tech-heavy Nasdaq index was up around one percent after dropping more than three percent the previous day. The Dow and the wider S&P index were also higher, though lagging behind the Nasdaq. Elsewhere, European stock markets were mixed while oil prices inched up, as traders awaited interest-rate decisions from the US Federal Reserve and European Central Bank due this week.Nvidia’s Monday plunge wiped more than half a trillion dollars from its market capitalisation — the largest single-day loss in stock market history.The Nvidia sell-off “may have gone too far”, said Kathleen Brooks, research director at XTB, especially given some doubts over whether DeepSeek’s AI was developed as cheaply as it claims.”It may be too early to write off Nvidia yet, even though the prospect of a Chinese rival is causing a crisis for the chip maker,” she said.Gains in US equities last year were driven by a handful of large tech stocks, and the wider stock market largely avoided Monday’s rout. Nvidia has been the standout company leading a drive by investors to seek out all things AI while ignoring the massive sums it and companies such as Google and Microsoft are investing.”It’s difficult to work out if the worst is now over, or if yesterday’s slump was just another sign that the top is already in for US equities,” said David Morrison, senior analyst at Trade Nation.Boeing reported a hefty fourth-quarter loss of almost $4 billion due to labour strikes and manufacturing issues. But the aeroplane maker’s shares rallied more than four percent on hopes that early turnaround signs under a new CEO may bear fruit.General Motors reported a $3-billion quarterly loss Tuesday due to costs from restructuring a Chinese venture, and its shares dropped almost 10 percent even though the automaker had forecast higher profits this year.Microsoft and Facebook-parent Meta report Wednesday.Earlier, Tokyo fell as AI-linked companies were pulled lower and US President Donald Trump’s comments rattled analysts.The dollar rose after Trump said he wanted universal tariffs “much bigger” than the 2.5 percent suggested by his Treasury Secretary Scott Bessent, fanning fresh fears about a trade war.Trump said he wants high tariffs on imported metals, pharmaceuticals and semiconductors.Investors will turn their attention to interest-rate decisions this week.The US Federal Reserve’s policy-making committee meets Wednesday and is largely expected to leave rates unchanged, despite Trump’s calls for lower interest rates from the officially independent central bank.On Thursday, the European Central Bank will hold a press conference after its first meeting of the year, with some analysts expecting a small cut in lending rates. – Key figures around 1640 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,772.63 points New York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,036.52  New York – Nasdaq Composite: UP 1.1 percent at 19,544.97 London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,533.87 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,897.37 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 21,430.58 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.4 percent at 39,016.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 20,225.11 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.0429 from $1.0492 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2438 from $1.2496Dollar/yen: UP at 155.65 yen from 154.61 yen Euro/pound: DOWN at 83.85 pence from 83.94 penceBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $77.20 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $73.30 per barrel

Nouvelles critiques après la proposition de Trump de déplacer les Gazouis hors du territoire

L’idée lancée par Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers la Jordanie et l’Egypte s’est heurtée à de nouvelles critiques mardi, pendant que des milliers de personnes continuaient à rentrer dans le nord du territoire dévasté par 15 mois de guerre.Un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, destiné à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas, a permis le retour depuis lundi de centaines de milliers de déplacés dans le nord du territoire palestinien, où s’étaient concentrés ces derniers mois les combats les plus violents.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, assiégée par Israël, ont été déplacés par la guerre, le président américain avait avancé samedi l’idée de les envoyer en Jordanie et en Egypte afin, selon lui, de “faire le ménage” dans le territoire.Lundi, Donald Trump a réaffirmé que les Gazaouis “pourraient vivre dans des zones beaucoup plus sûres et peut-être beaucoup plus confortables”.Cette proposition a déclenché une volée de dénonciations dans le monde arabe.Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, tout comme le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont rejeté toute idée de déplacement forcé, associée pour les Palestiniens à la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.La Jordanie, qui accueille déjà environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, tout comme l’Egypte ont réaffirmé tout rejet d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.”Nous soulignons que la sécurité nationale de la Jordanie impose que les Palestiniens doivent rester sur leur terre”, a répété mardi le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani.- “Inacceptable” -Le Qatar, qui a joué un rôle de premier plan dans les négociations ayant abouti à l’accord de cessez-le-feu, a réaffirmé son soutien à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, comme “seule voie à suivre pour résoudre la question palestinienne”.L’Egypte a démenti mardi des informations de presse selon lesquelles le président américain se serait entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Donald Trump avait déclaré samedi avoir parlé de la situation à Gaza au roi Abdallah II de Jordanie et ajouté qu’il allait faire de même avec le président égyptien. Depuis, aucune annonce officielle n’a été faite sur un entretien entre les deux dirigeants.Pour la France, “tout déplacement forcé de population à Gaza serait inacceptable” et constituerait “une entrave majeure à la solution à deux Etats”, selon le ministère des Affaires étrangères.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a affirmé mardi qu’il travaillait avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, “pour préparer un plan opérationnel et garantir que la vision du président Trump se concrétise”.Mais dans les ruines de Gaza, les déplacés espèrent que le cessez-le-feu mettra fin à des mois d’errance et leur permettra de retrouver leur maison, même détruite.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a affirmé à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.- Une tente au milieu des ruines -La première phase du cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens détenus par Israël.Sept otages israéliennes sont déjà rentrées chez elles, contre la libération de 290 Palestiniens. Trois autres otages doivent être libérés jeudi et trois samedi, mais Israël a annoncé lundi que parmi les 26 otages restant à libérer pendant la première phase de l’accord, huit étaient morts.Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.La dernière étape doit porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts en captivité.Lundi, selon le gouvernement du Hamas, 300.000 déplacés sont rentrés dans le nord du territoire.”Je suis heureux d’être de retour chez moi”, a témoigné Saif Al-Din Qazaat, qui a dû dormir sous une tente près des ruines de sa maison. “J’ai entretenu un feu toute la nuit près des enfants pour leur tenir chaud. Ils ont dormi tranquillement malgré le froid, mais nous n’avons pas assez de couvertures”, a ajouté cet homme de 41 ans.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. “N’oublions pas que le bilan officiel donné par le ministère de la Santé est celui des morts recensés dans les morgues et les hôpitaux”, a souligné mardi l’Organisation mondiale de la santé. “A mesure que les gens retrouveront leurs maisons, qu’ils commenceront à chercher leurs proches sous les ruines, ce chiffre devrait augmenter”, a déclaré son porte-parole, Christian Lindmeier.

Nouvelles critiques après la proposition de Trump de déplacer les Gazouis hors du territoire

L’idée lancée par Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers la Jordanie et l’Egypte s’est heurtée à de nouvelles critiques mardi, pendant que des milliers de personnes continuaient à rentrer dans le nord du territoire dévasté par 15 mois de guerre.Un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, destiné à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas, a permis le retour depuis lundi de centaines de milliers de déplacés dans le nord du territoire palestinien, où s’étaient concentrés ces derniers mois les combats les plus violents.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, assiégée par Israël, ont été déplacés par la guerre, le président américain avait avancé samedi l’idée de les envoyer en Jordanie et en Egypte afin, selon lui, de “faire le ménage” dans le territoire.Lundi, Donald Trump a réaffirmé que les Gazaouis “pourraient vivre dans des zones beaucoup plus sûres et peut-être beaucoup plus confortables”.Cette proposition a déclenché une volée de dénonciations dans le monde arabe.Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, tout comme le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont rejeté toute idée de déplacement forcé, associée pour les Palestiniens à la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.La Jordanie, qui accueille déjà environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, tout comme l’Egypte ont réaffirmé tout rejet d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.”Nous soulignons que la sécurité nationale de la Jordanie impose que les Palestiniens doivent rester sur leur terre”, a répété mardi le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani.- “Inacceptable” -Le Qatar, qui a joué un rôle de premier plan dans les négociations ayant abouti à l’accord de cessez-le-feu, a réaffirmé son soutien à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, comme “seule voie à suivre pour résoudre la question palestinienne”.L’Egypte a démenti mardi des informations de presse selon lesquelles le président américain se serait entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Donald Trump avait déclaré samedi avoir parlé de la situation à Gaza au roi Abdallah II de Jordanie et ajouté qu’il allait faire de même avec le président égyptien. Depuis, aucune annonce officielle n’a été faite sur un entretien entre les deux dirigeants.Pour la France, “tout déplacement forcé de population à Gaza serait inacceptable” et constituerait “une entrave majeure à la solution à deux Etats”, selon le ministère des Affaires étrangères.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a affirmé mardi qu’il travaillait avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, “pour préparer un plan opérationnel et garantir que la vision du président Trump se concrétise”.Mais dans les ruines de Gaza, les déplacés espèrent que le cessez-le-feu mettra fin à des mois d’errance et leur permettra de retrouver leur maison, même détruite.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a affirmé à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.- Une tente au milieu des ruines -La première phase du cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens détenus par Israël.Sept otages israéliennes sont déjà rentrées chez elles, contre la libération de 290 Palestiniens. Trois autres otages doivent être libérés jeudi et trois samedi, mais Israël a annoncé lundi que parmi les 26 otages restant à libérer pendant la première phase de l’accord, huit étaient morts.Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.La dernière étape doit porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts en captivité.Lundi, selon le gouvernement du Hamas, 300.000 déplacés sont rentrés dans le nord du territoire.”Je suis heureux d’être de retour chez moi”, a témoigné Saif Al-Din Qazaat, qui a dû dormir sous une tente près des ruines de sa maison. “J’ai entretenu un feu toute la nuit près des enfants pour leur tenir chaud. Ils ont dormi tranquillement malgré le froid, mais nous n’avons pas assez de couvertures”, a ajouté cet homme de 41 ans.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. “N’oublions pas que le bilan officiel donné par le ministère de la Santé est celui des morts recensés dans les morgues et les hôpitaux”, a souligné mardi l’Organisation mondiale de la santé. “A mesure que les gens retrouveront leurs maisons, qu’ils commenceront à chercher leurs proches sous les ruines, ce chiffre devrait augmenter”, a déclaré son porte-parole, Christian Lindmeier.

Les Bourses européennes terminent sans direction avant plusieurs résultats d’entreprises

Les Bourses européennes sont restées prudentes mardi, avant la publication de plusieurs résultats de grandes entreprises cette semaine, comme LVMH ou ASML en Europe et de géants technologiques aux Etats-Unis, et avant les prochaines réunions des banques centrales américaine et européenne.La Bourse de Paris a terminé en léger repli de 0,12%, Londres a gagné 0,35% et Francfort 0,70%.