‘Bloody crackdown’ on Mozambique protests has killed 110: AmnestyWed, 11 Dec 2024 20:34:31 GMT

Amnesty International on Wednesday urged Mozambique to “end its bloody crackdown on protesters”, saying 110 have been killed in demonstrations sparked by disputed presidential elections in October.Unrest has rocked the southern African nation since the October 9 polls, won by the ruling Frelimo party in power since 1975, but denounced as fraudulent by opposition parties.”Enough …

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La France toujours dans l’attente d’un nouveau Premier ministre, une semaine après la censure de Barnier

Toujours pas de dénouement pour Matignon une semaine après la censure du gouvernement Barnier. La nomination du nouveau Premier ministre, qui sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025, est attendue jeudi.Emmanuel Macron se rend jeudi en Pologne, et la nomination interviendra “plutôt à son retour”, a précisé à l’AFP une source au sein de l’exécutif. Mardi, lors d’une réunion inédite à l’Elysée avec les chefs des communistes, des socialistes, des écologistes, du camp présidentiel et des Républicains, le président de la République avait promis de prendre une décision “dans les 48 heures”.Une fois nommé, le nouveau locataire de Matignon aura la charge de négocier avec les partis une participation au gouvernement, ou leur soutien à certains textes dont le budget, ou encore, a minima, un accord de “non-censure”. Ensuite seulement, il composera son équipe.Mercredi, en Conseil des ministres, où un projet de loi spéciale sur le budget a été présenté pour éviter la paralysie, Emmanuel Macron a constaté que le “socle” de partis qui soutenait Michel Barnier, réunissant le camp présidentiel et la droite, n’avait pu “en l’état” être élargi.La veille, il avait souligné “sa volonté de ne pas dissoudre” à nouveau l’Assemblée nationale d’ici à 2027. Et il avait relevé “une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national”.La gauche réclame toujours que l’un des siens soit nommé à Matignon et s’est engagée à ne pas utiliser le 49.3 pour faire adopter des lois sans vote si, en échange, les opposants s’engagent à ne pas censurer.- “Contournement de la Constitution”-“Un engagement ahurissant, un contournement de la Constitution”, a dénoncé Marine Le Pen (RN), “pas mécontente” d’être mise à l’écart. A ce stade, les Français ne semblent pas lui en tenir rigueur si on en croit un sondage Ifop/Fudicial qui lui donne plus de 35% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle.Le président du MoDem François Bayrou, fait toujours partie des favoris pour Matignon, malgré l’hostilité à droite que lui voue l’ancien président Nicolas Sarkozy. Le socialiste Olivier Faure se montre aussi réticent, estimant que le maire de Pau incarnerait une “continuité” du macronisme. Il est cependant resté évasif sur l’attitude de son parti si Emmanuel Macron nommait le centriste.”Il faudra que nous ayons ensuite une discussion avec celui ou celle qui sera nommé”, a-t-il dit car, “quelle que soit la situation”, il faut que “nous puissions arracher des victoires pour les Français”. De quoi alimenter le procès en trahison déjà lancé par Jean-Luc Mélenchon. “Pas d’accord de coalition ! Pas de +non-censure+. Revenez à la raison et à la maison !”, a lancé le leader des Insoumis.Ceux qui ne voteront pas la censure de la prochaine équipe “seront de fait des soutiens du gouvernement”, a abondé la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot. “Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l’entend”, a rétorqué Olivier Faure, accusant La France insoumise d'”affaiblir le collectif” par sa “politique de la chaise vide”.Les noms des ministres Catherine Vautrin et Sébastien Lecornu circulent aussi pour Matignon. Cette attente, une semaine après la censure, laisse les Français inquiets (32%), “en colère” (30%), et lassés (24%), selon un sondage Elabe publié mercredi pour BFMTV. Une large majorité d’entre eux se déclare favorable (69%) à un accord de “non-censure”, mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.- Loi spéciale consensuelle -Le nouveau Premier ministre aura pour tâche prioritaire de reprendre la difficile rédaction d’un budget pour 2025, laissée en suspens après la censure.La loi spéciale, présentée en Conseil des ministres, n’est en effet composée que de trois articles pour principalement autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024.Son adoption ne fait guère de doute après son examen lundi à l’Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat. La gauche entend toutefois l’amender pour s’assurer que le barème de l’impôt sur le revenu soit bien indexé sur l’inflation, afin d’éviter qu’un grand nombre de Français voient leur pression fiscale monter.Mais, dans “un avis très clair” selon Laurent Saint-Martin, le Conseil d’Etat a estimé que cette disposition n’avait pas sa place dans une loi spéciale et devra donc être adopté dans le cadre du budget 2025, avant les déclarations de revenus faites au printemps.Avec un déficit qui risque de dépasser les 6% du PIB en 2024, “la dette financière est une réalité qui s’imposera à tout gouvernement, quel qu’il soit”, a mis en garde Michel Barnier en Conseil des ministres, selon des participants.fff-far-are-sde/gvy

Plus de 30 permanences parlementaires dégradées par des agriculteurs, Braun-Pivet condamne

En une semaine, plus de 30 députés ont vu leur permanence parlementaire en régions dégradée par des agriculteurs qui protestaient contre les conséquences de la censure du gouvernement, a déploré mercredi la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.”La détresse et les inquiétudes, aussi légitimes qu’elles soient, ne sauraient s’exprimer par l’intimidation à l’endroit de représentants démocratiquement élus”, a affirmé dans un communiqué Mme Braun-Pivet, qui “condamne fermement” ces dégradations.La présidente “veillera à ce que chaque député victime de ces dégradations soit accompagné par les services de l’Assemblée nationale dans le processus de dépôt de plainte et puisse bénéficier de la protection fonctionnelle quand cela s’avère nécessaire”, a-t-elle ajouté.Permanences murées, peinturlurées ou recouvertes de fumier ou de déchets: ces actions de protestation, le plus souvent revendiquées par le syndicat agricole FNSEA, ont surtout visé des députés du Nouveau front populaire (NFP) et du Rassemblement national (RN), qui ont voté la censure du gouvernement la semaine dernière.Les agriculteurs en colère considèrent que la censure a suspendu la concrétisation des promesses engagées par le gouvernement déchu pour répondre à la crise agricole.Les projets de budget 2025 et celui de financement de la Sécurité sociale contenaient en effet des mesures réclamées par les syndicats agricoles (allègements fiscaux et du coût du travail des saisonniers, annulation de la hausse de la fiscalité sur le gazole agricole…).A gauche, ce type d’actions a en particulier visé l’ex-président socialiste François Hollande, dont la permanence a été murée à Tulle (Corrèze), et le chef du groupe parlementaire socialiste Boris Vallaud.”Votre censure nous envoie dans le mur”, ont aussi écrit des manifestants sur des moellons édifiés devant la permanence du député socialiste Pierrick Courbon à Saint-Etienne, dans la nuit de mardi à mercredi.A Dijon, la députée Catherine Hervieu (Les Ecologistes) a été touchée par des jets de peinture lorsque des agriculteurs ont muré sa permanence, lundi soir.Des affiches “Wanted Nadine Lechon” ont par ailleurs été collées dans Périgueux, du nom de la députée RN de Dordogne, qui n’a pas encore ouvert de permanence parlementaire depuis son élection.

Olivier Faure, l’affirmation socialiste face aux Insoumis

Olivier Faure prend ses distances avec les Insoumis pour donner des gages à l’aile réformiste de son parti, en acceptant de faire des compromis avec le camp macroniste au nom de l’esprit de “responsabilité” de la gauche.”Comment un parti de gouvernement comme le PS en arrive à être scotché à LFI ?”, tempêtait le mois dernier Renaud Muselier, le président Renaissance de la région Paca. “Faure, c’est le Ciotti de la gauche, le syndrome de Stockholm”. Nul doute que Renaud Muselier serait satisfait de l’évolution du patron du PS, maintenant accusé par les Insoumis d’avoir eu la “censure honteuse”.”Nous sommes le Parti socialiste, nous voulons regagner et gouverner, nous ne sommes pas là pour faire de la figuration”, plante la maire de Nantes Johanna Rolland, proche du patron du PS.Olivier Faure, qui avait proposé l’été dernier sa candidature pour Matignon, plaide aujourd’hui pour des discussions avec le bloc central et la droite sur la base “de concessions réciproques” en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.”Le but du jeu n’est pas de sauter comme des cabris sur Matignon : je veux que l’on arrache des victoires maintenant pour les Français (es), en priorité sur le pouvoir d’achat et les salaires”, explique-t-il sur BFMTV. Il n’est pas le premier au sein de son parti à avoir voulu tendre la main.”Je suis très fier de l’évolution du groupe sur la non-censure” du futur gouvernement, se félicite ainsi pudiquement le député de l’Eure Philippe Brun, qui plaide pour un accord de ce type à l’Assemblée depuis l’été. Il y a plus de deux semaines, c’est le chef des députés socialistes Boris Vallaud, dont il se murmure qu’il pourrait être tenté de reprendre le parti, qui avait proposé ce pacte de non-agression entre les différentes forces de l’Assemblée.”Une initiative personnelle de sa part. Une mauvaise réponse à une question mal anticipée”, nuançait alors un proche d’Olivier Faure.- “Il en a fait des caisses” -Il n’empêche que, lentement mais sûrement, l’idée a fait son chemin.”L’engagement que nous avons pris (mardi à l’Elysée, ndlr) c’est que nous n’utiliserons pas le 49.3 si nous sommes appelés à gouverner, en échange de quoi les oppositions s’engageraient à ne pas censurer”, détaille le premier secrétaire.”Olivier Faure ne voulait pas de la non-censure au début. Il disait qu’il fallait rester allié avec les Insoumis, que c’était un saut dans le vide”, explique un député socialiste. “Mais il a compris que le magistère moral de cette initiative allait revenir à Boris Vallaud et Philippe Brun”.Au point même d’en faire trop, selon lui.Comme lorsque vendredi dernier, avant d’être reçu à l’Elysée avec les autres responsables socialistes, il a proposé d’ouvrir la table des négociations au leader de la droite Laurent Wauquiez.”Il en a fait des caisses et est allé plus à droite que ce que proposaient Vallaud et Brun en ouvrant à Wauquiez”, note le député. Ce jour-là, Olivier Faure a été “peu clair et pas suffisamment explicite”, reconnait un cadre PS.En tout cas, ce qu’il a perdu en crédit sur sa gauche en multipliant les appels au compromis et en replaçant le PS comme un parti de gouvernement, Olivier Faure l’a regagné sur sa droite.Longtemps vilipendé par l’aile réformiste de son parti car jugé trop conciliant avec les Insoumis, le député de Seine-et-Marne a réussi à réduire au silence les critiques émanant notamment de la présidente de la région Occitanie Carole Delga et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. “Même Hollande on ne l’entend plus, c’est bon signe, c’est qu’il est d’accord. Tout le monde a posé les armes au PS le temps de la période”, note le proche d’Olivier Faure.Utile dans la perspective du prochain congrès du PS, qui se profile pour 2025.Beaucoup à gauche lisent en effet les dernières prises de position d’Olivier Faure, qui avait gagné de peu son dernier congrès, comme des tentatives de couper l’herbe sous le pied de son aile réformiste. “Il fait ça pour son congrès, il n’y a que ça qui l’intéresse”, assure un député PS. “Il est sous pression et veut gagner son congrès mais il va tout perdre. Son congrès et sa crédibilité”, pronostique pour sa part un cadre insoumis.Des attaques qui glissent sur l’intéressé. “Quoiqu’il se passe, on dit toujours que c’est de ma faute”, soupirait récemment, en petit comité, le flegmatique dirigeant.

La France toujours dans l’attente d’un nouveau Premier ministre, une semaine après la censure de Barnier

Toujours pas de dénouement pour Matignon une semaine après la censure du gouvernement Barnier. La nomination du nouveau Premier ministre, qui sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025, est attendue jeudi.Le président de la République Emmanuel Macron se rend en Pologne et la nomination interviendra “plutôt à son retour” dans la soirée, a précisé à l’AFP une source au sein de l’exécutif.Si le patron du MoDem, François Bayrou, fait toujours partie des favoris, le maire de Pau fait aussi l’objet de signaux contradictoires, en raison notamment de l’opposition d’une partie de la droite.Mardi, lors d’une réunion inédite à l’Elysée avec les chefs des communistes, des socialistes, des écologistes, du camp présidentiel et des Républicains, le chef de l’Etat a promis de nommer “dans les 48 heures” le nouveau Premier ministre. Le chef de l’Etat se rend jeudi en Pologne, ce qui limite la fenêtre de tir.Charge ensuite au locataire de Matignon de négocier avec les partis une participation au gouvernement, ou leur soutien à certains textes dont le budget, ou encore, a minima, un accord de non-censure. Ensuite seulement, il composera son équipe.Mercredi, en Conseil des ministres, où un projet de loi spéciale sur le budget a été présenté pour éviter la paralysie, Emmanuel Macron a cependant constaté que le “socle” de partis qui soutenait Michel Barnier, réunissant le camp présidentiel et la droite, n’avait pu “en l’état” être élargi.La veille, il avait souligné “sa volonté de ne pas dissoudre” l’Assemblée nationale à nouveau d’ici à 2027. Et il avait relevé “une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national”.La gauche réclame toujours que l’un des siens soit nommé à Matignon et s’est engagée à ne pas utiliser le 49.3 pour faire adopter des lois sans vote si, en échange, les opposants s’engagent à ne pas censurer.- “Contournement de la Constitution”-“Un engagement ahurissant, un contournement de la Constitution”, a réagi Marine Le Pen (RN), “pas mécontente” d’être mise à l’écart. A ce stade, les Français ne semblent pas lui en tenir rigueur si on en croit un sondage Ifop/Fudicial qui lui donne plus de 35% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle.Mercredi, le président du MoDem semblait conserver sa place parmi les favoris pour Matignon, malgré l’hostilité à droite que lui voue l’ancien Président Nicolas Sarkozy. Mais le socialiste Olivier Faure est réticent, estimant que le maire de Pau incarnerait une “continuité” du macronisme. Il est cependant resté évasif sur l’attitude de son parti si M. Macron nommait le centriste.”Il faudra que nous ayons ensuite une discussion avec celui ou celle qui sera nommé”, a-t-il dit car, “quelle que soit la situation”, il faut que “nous puissions arracher des victoires pour les Français”. De quoi alimenter le procès en trahison déjà lancé par Jean-Luc Mélenchon.”Pas d’accord de coalition ! Pas de +non-censure+. Revenez à la raison et à la maison !”, a lancé le leader des Insoumis mardi soir. “Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l’entend”, a répondu Olivier Faure, accusant LFI d'”affaiblir le collectif” par sa “politique de la chaise vide”.Si ce n’est pas François Bayrou, les noms des ministres Catherine Vautrin et Sébastien Lecornu circulent aussi dans le camp présidentiel. Cette attente, une semaine après la censure, laisse les Français inquiets (32%), “en colère” (30%) et lassés (24%), selon un sondage Elabe publié mercredi pour BFMTV. Une large majorité d’entre eux se déclare favorable (69%) à un accord de non-censure, mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.- Loi spéciale consensuelle -Le nouveau Premier ministre aura pour tâche prioritaire de reprendre la difficile rédaction d’un budget pour 2025, laissé en suspens après l’adoption de la censure.La loi spéciale, présentée en conseil des ministres, n’est en effet composée que de trois articles pour principalement autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024.Son adoption ne fait guère de doute après son examen lundi à l’Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat. La gauche entend toutefois l’amender pour s’assurer que le barème de l’impôt sur le revenu soit bien indexé sur l’inflation, afin d’éviter qu’un grand nombre de Français voient leur pression fiscale monter.Mais, dans “un avis très clair” selon Laurent Saint-Martin, le Conseil d’Etat a estimé mardi que cette disposition n’avait pas sa place dans une loi spéciale et devra donc être adopté dans le cadre du budget 2025, avant les déclarations de revenus faites au printemps.

US-China officials to hold economic talks before Trump return

Economic officials in outgoing President Joe Biden’s administration are set to meet their Chinese counterparts this week for talks, in a final effort to strengthen ties before Donald Trump’s White House return.The talks come as Treasury Secretary Janet Yellen stressed in an interview Wednesday the need for “ongoing communications at all levels” to avoid needless worsening in relations between the world’s two biggest economies.Economic and trade tensions between Washington and Beijing have continued to flare during Biden’s time in office.But temperatures could rise further under Trump, who has threatened sweeping tariff increases on Chinese goods ahead of his presidency, most recently over concerns surrounding the flow of illegal fentanyl into the United States.”It’s critical to have open channels of communication,” Yellen told Bloomberg Television, warning that Trump’s universal tariffs proposal would likely trigger retaliation.For now, US officials are seeking to reinforce communication channels on economic issues.On Thursday, Treasury Under Secretary for International Affairs Jay Shambaugh is due to meet Chinese Vice Minister of Finance Liao Min for an economic working group meeting on the sidelines of Group of 20 talks in South Africa, said the Treasury Department.”The United States and China are the two largest economies on the globe, and the American people expect that we should be able to communicate directly with Chinese officials on both areas where we agree and especially on areas where we don’t,” said Shambaugh.Treasury officials are expected to raise issues of concern like recent Chinese export restrictions on certain key minerals, a department spokesperson said.They will also discuss China’s macroeconomic imbalances and excess industrial capacity, which they believe recent policy stimulus efforts by Chinese lawmakers have not fully addressed.Treasury officials and representatives from other agencies will travel to the eastern Chinese city of Nanjing as well, for a financial working group meeting taking place Sunday and Monday.”This upcoming meeting will continue our work to strengthen efforts to preserve financial stability and counter illicit finance threats like fraud and drug and human trafficking,” said Treasury Assistant Secretary for International Finance Brent Neiman, who is leading the US team.China’s delegation is expected to be headed by People’s Bank of China deputy governor Xuan Changneng. 

Olivier Faure, la rupture avec les Insoumis et l’affirmation socialiste

A l’approche du prochain congrès du PS, Olivier Faure a fini par acter la rupture avec les Insoumis pour donner des gages à l’aile réformiste de son parti, en acceptant de faire des compromis avec les macronistes au nom de l’esprit de “responsabilité” de la gauche.”Comment un parti de gouvernement comme le PS en arrive à être scotché à LFI ?”, tempêtait le mois dernier Renaud Muselier, le président Renaissance de la région Paca. “Faure, c’est le Ciotti de la gauche, le syndrome de Stockholm”. Nul doute que Renaud Muselier serait satisfait de l’évolution du patron du PS, maintenant accusé par les Insoumis d’avoir eu la “censure honteuse”.”Nous sommes le Parti socialiste, nous voulons regagner et gouverner, nous ne sommes pas là pour faire de la figuration”, plante la maire de Nantes Johanna Rolland, proche du patron du PS.Olivier Faure, qui avait proposé l’été dernier sa candidature pour Matignon, plaide aujourd’hui pour des discussions avec le bloc central et la droite sur la base “de concessions réciproques” en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.Mais il n’est pas le premier au sein de son parti à avoir voulu tendre la main.”Je suis très fier de l’évolution du groupe sur la non-censure” du futur gouvernement, se félicite ainsi pudiquement le député de l’Eure Philippe Brun, qui plaide pour un accord de ce type à l’Assemblée depuis l’été. Il y a plus de deux semaines, c’est le chef des députés socialistes Boris Vallaud, dont il se murmure qu’il pourrait être tenté de reprendre le parti, qui avait proposé ce pacte de non-agression entre les différentes forces de l’Assemblée.”Une initiative personnelle de sa part. Une mauvaise réponse à une question mal anticipée”, nuançait alors un proche d’Olivier Faure.- “Il en a fait des caisses” -Il n’empêche que, lentement mais sûrement, l’idée a fait son chemin.”Faure ne voulait pas de la non-censure au début. Il disait qu’il fallait rester allié avec les Insoumis, que c’était un saut dans le vide”, explique un député socialiste. “Mais il a compris que le magistère moral de cette initiative allait revenir à Boris Vallaud et Philippe Brun”.Au point même d’en faire trop, ajoute-t-il.Comme lorsque vendredi dernier, avant d’être reçu à l’Elysée avec les autres responsables socialistes, il a proposé d’ouvrir la table des négociations au leader de la droite Laurent Wauquiez.”Il en a fait des caisses et est allé plus à droite que ce que proposaient Vallaud et Brun en ouvrant à Wauquiez”, note le député. Ce jour-là, Olivier Faure a été “peu clair et pas suffisamment explicite”, reconnait un cadre PS.En tout cas, ce qu’il a perdu en crédit sur sa gauche en multipliant les appels au compromis et en replaçant le PS comme un parti de gouvernement, Olivier Faure l’a regagné sur sa droite.Longtemps vilipendé par l’aile réformiste de son parti car jugé trop conciliant avec les Insoumis, le député de Seine-et-Marne a réussi à réduire au silence les critiques émanant notamment de la présidente de la région Occitanie Carole Delga et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. “Même Hollande on ne l’entend plus, c’est bon signe, c’est qu’il est d’accord. Tout le monde a posé les armes au PS le temps de la période”, note le proche d’Olivier Faure.Utile dans la perspective du prochain congrès du PS, qui se profile pour 2025.Beaucoup à gauche lisent en effet les dernières prises de position d’Olivier Faure, qui avait gagné de peu son dernier congrès, comme des tentatives de couper l’herbe sous le pied de son aile réformiste. “Il fait ça pour son congrès, il n’y a que ça qui l’intéresse”, assure un député PS. “Il est sous pression et veut gagner son congrès mais il va tout perdre. Son congrès et sa crédibilité”, pronostique pour sa part un cadre insoumis.Des attaques qui glissent sur l’intéressé. “Quoiqu’il se passe, on dit toujours que c’est de ma faute”, soupirait récemment en petit comité le flegmatique dirigeant.

Stocks mostly rise as US inflation data boosts rate cut hopes

US and European stock markets mostly rose on Wednesday after inflation data cemented expectations that the Federal Reserve will trim interest rates next month.Wall Street’s three main indexes pushed higher at the opening bell after November consumer inflation figures were in line with analyst expectations.The consumer price index (CPI) rose to 2.7 percent last month from a year ago, up slightly from 2.6 percent in October.”With the CPI numbers broadly in line, it is likely that the Fed will not be derailed and will cut rates again next week,” Jochen Stanzl, chief market analyst at CMC Markets.”The data is not a showstopper for the current bull run on Wall Street,” he added.Ahead of the data investors priced in a 86 percent chance the Fed will next week cut interest rates by a quarter of a percentage point. That rose to 98 percent after the CPI data was published.But with inflation already ticking higher, and the possibility that US president-elect Donald Trump’s planned policies could reignite price increases, analysts see the Fed likely taking a breather.”The Fed will likely await further jobs market and inflationary data before considering the third instalment of this rate cutting cycle, allowing the latest rate cut to have its full effect,” said Srijan Katyal, chief strategist at ADSS brokerage.Meanwhile the S&P 500 advanced solidly and the tech-heavy Nasdaq Composite gained more than one percent, flirting with the 20,000 level.However the Dow gave up its early gains and was flat as European markets closed.Paris and Frankfurt stocks rose ahead of the European Central Bank’s own interest rate announcement on Thursday, with analysts expecting another cut as it seeks to boost eurozone growth.Investors are also eyeing political developments in France, where officials said President Emmanuel Macron aims to name a new prime minister “within 48 hours” as he seeks to end political deadlock following the ouster of Michel Barnier.In company news, shares in German retail giant Zalando shed more than four percent on Frankfurt’s DAX index, after it acquired domestic rival About You in a deal worth around 1.1 billion euros ($1.2 billion).Shares in Zara owner Inditex slid more than six percent after a record quarterly profit for the group fell short of market estimates.Shares in Shanghai rose but Hong Kong gave up an early rally to end in the red.Traders were keeping tabs on China to see if it will announce further measures to support its struggling economy as leaders gather Wednesday for a conference to hammer out next year’s agenda.President Xi Jinping and other top leaders on Monday announced their first major shift in policy for more than a decade, saying they would “implement a more active fiscal policy and an appropriately relaxed” strategy.Those remarks sparked hopes for more interest rate cuts and the freeing up of more cash for lending.The announcement comes as officials prepare for a second term for Trump, who has indicated he will reignite his hardball trade policies, fuelling fears of another standoff between the superpowers.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,243.17 pointsNew York – S&P 500: UP 0.8 percent at 6,083.03New York – Nasdaq Composite: UP 1.5 percent at 19,986.96London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,301.62 (close)Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,423.40 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 20,399.16 (close)Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,372.23 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 20,155.05 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,432.49 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0492 from $1.0529 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2749 from $1.2773Dollar/yen: UP at 152.48 yen from 151.92 yen Euro/pound: DOWN at 82.30 from 82.42 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $71.05 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $69.66 per barrelburs-rl/sbk

Une semaine après la censure de Barnier, la France toujours dans l’attente d’un nouveau Premier ministre

Toujours pas de dénouement pour Matignon une semaine après la censure du gouvernement Barnier. Seule certitude, le nouveau Premier ministre sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025.Si le patron du MoDem, François Bayrou, fait toujours partie des favoris, le maire de Pau ne fait pas l’uninimité, contesté notamment par une partie de la droite.Mardi, lors d’une réunion inédite à l’Elysée avec les chefs des communistes, socialistes, écologistes, du camp présidentiel et des Républicains, le président de la République a promis de nommer “dans les 48 heures” le nouveau Premier ministre. Emmanuel Macron se rend jeudi en Pologne, ce qui limite la fenêtre de tir.Charge ensuite au locataire de Matignon de négocier avec les partis une participation au gouvernement, ou leur soutien à certains textes dont le budget, ou encore, a minima, un accord de “non-censure”. Ensuite seulement, il composera son équipe.Mercredi, en Conseil des ministres, où un projet de “loi spéciale” sur le budget a été présenté pour éviter la paralysie, Emmanuel Macron a cependant constaté que le “socle” de partis qui soutenait Michel Barnier – réunissant le camp présidentiel et la droite – n’avait pu “en l’état” être élargi.La veille, il avait souligné “sa volonté de ne pas dissoudre” l’Assemblée nationale à nouveau d’ici 2027. Et avait relevé “une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national”.La gauche réclame toujours que l’un des siens soit nommé à Matignon et s’est engagée à ne pas utiliser le 49.3 pour faire adopter des lois sans vote si, en échange, les opposants s’engagent à ne pas censurer.”Un engagement ahurissant, un contournement de la Constitution”, a réagi Marine Le Pen (RN), “pas mécontente” d’être mise à l’écart. A ce stade, les Français ne semblent pas lui en tenir rigueur: un sondage Ifop-Fiducial la crédite de plus de 35% d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle.- “Inquiets”, “en colère”, “lassés” -Mercredi, le président du MoDem semblait conserver sa place parmi les favoris pour Matignon. “Hier, à la fin de la réunion à l’Elysée, François Bayrou était d’un optimisme délirant, il était regonflé à bloc”, note un participant.Reste qu’une partie de la droite lui voue une hostilité certaine, l’ancien Président Nicolas Sarkozy en tête.Le socialiste Olivier Faure est également réticent, estimant que le maire de Pau incarnerait une “continuité” du macronisme. Il est cependant resté évasif sur l’attitude de son parti si M. Macron nommait le centriste.”Il faudra que nous ayons ensuite une discussion avec celui ou celle qui sera nommé”, a-t-il dit car, “quelle que soit la situation”, il faut que “nous puissions arracher des victoires pour les Français”. De quoi alimenter le procès en trahison déjà lancé par Jean-Luc Mélenchon: “Pas d’accord de coalition! Pas de +non-censure+. Revenez à la raison et à la maison!”, a lancé le leader des Insoumis mardi soir. “Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l’entend”, a répondu Olivier Faure, accusant LFI d'”affaiblir le collectif” par sa “politique de la chaise vide”.Si ce n’est pas François Bayrou, les noms des ministres Catherine Vautrin et Sébastien Lecornu circulent toujours dans le camp présidentiel. Cette attente, une semaine après la censure, laisse les Français inquiets (32%), “en colère” (30%) et lassés (24%), selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi. Une large majorité d’entre eux se déclarent favorable (69%) à un accord de non-censure, mais ils sont presque autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s’entendre.- Une loi spéciale consensuelle -Le nouveau Premier ministre aura pour tâche prioritaire de reprendre la difficile rédaction d’un budget pour 2025, laissé en suspens après l’adoption de la censure.La “loi spéciale”, présentée en Conseil des ministres, n’est en effet composée que de trois articles pour principalement autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024.Son adoption ne fait guère de doute après son examen lundi à l’Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat.La gauche entend toutefois l’amender pour s’assurer que le barème de l’impôt sur le revenu soit bien indexé sur l’inflation, afin d’éviter qu’un grand nombre de Français voient leur pression fiscale monter.Mais le Conseil d’Etat a estimé mardi que cette disposition n’avait pas sa place dans une loi spéciale et devra donc être adoptée dans le cadre du budget 2025, avant les déclarations de revenus faites au printemps. “Un avis très clair”, a estimé le ministre démissionnaire des Comptes publics, Laurent Saint-Martin.