Inondations dans l’Ouest: Redon se prépare à une crue record, trois départements en rouge

Alors que l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique restent en vigilance rouge crues, la ville de Redon, “presque isolée”, se préparait jeudi à un pic historique de la Vilaine dans les prochaines heures ou les prochains jours.Entouré de rivières, de marais et d’un canal, le secteur de Redon, en Ille-et-Vilaine, limitrophe du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et notamment son chef lieu, qui compte près de 10.000 habitants, sont particulièrement vulnérables. Le pic de la crue de la Vilaine n’est pas encore défini avec certitude. Ce sera “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi. A mon avis, avec les précipitations sur le bassin de l’Oust, je pense que le pic peut être vendredi”, a ainsi déclaré à l’AFP Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon et président de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Eaux et Vilaine.Selon le maire de Redon Pascal Duchêne, “les éléments que nous avons aujourd’hui (mercredi) prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu.”La ville est presque isolée”, a-t-il expliqué, alors que la circulation des trains entre Rennes et Nantes -via Redon- est interrompue, et qu’un seul grand axe de circulation routière est accessible. Depuis mercredi, “l’accès au centre-ville de Redon est limité par filtrage mis en place par la gendarmerie. Il reste ouvert aux riverains, aux professionnels, aux services de secours et aux forces de l’ordre ainsi qu’au personnel des services publics”, a indiqué la ville dans un communiqué.Deux centres ont été ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.- Conséquence sur l’agriculture -Dans les départements d’Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique et du Morbihan, la rivière Seiche et le fleuve Vilaine, dans ses parties médiane et aval, sont toujours en vigilance rouge pour crues.Le site de prévision Vigicrues prévoit “des niveaux très élevés jusqu’en fin de semaine”, avec des niveaux “probablement supérieurs au seuil historique de la crue de janvier 1995 sur la Vilaine à Redon et celle de décembre 1999 sur l’Oust à Redon”.En tout, depuis dimanche, ce sont 1.106 personnes qui ont été évacuées dans le département d’Ille-et-Vilaine.Ces crues, qui n’ont pas fait de victimes, ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles bretilliennes (habitants de l’Ille-et-Vilaine, ndlr). Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie”, a expliqué le syndicat agricole FDSEA dans un communiqué.Les pluies de mercredi ont saturé toujours plus cours d’eau et barrages, que les tempêtes Eowyn et Herminia ont déjà fait déborder ce weekend, inondant notamment Rennes et plusieurs communes d’Ille-et-Vilaine.A Rennes, où “les précipitations de mercredi font craindre une nouvelle montée des eaux”, la ville organisait encore mercredi des distributions de parpaings “à l’intention des riverains qui pourraient être les plus exposés à la montée des eaux, pour surélever et mettre en sécurité des biens”, selon un communiqué.La Seine-Maritime, l’Oise et l’Eure ont rejoint jeudi les départements de la Somme et de la Sarthe, placés en vigilance orange crues par Météo-France. Cette vigilance a en revanche été levée dans le Calvados, le Maine-et-Loire, la Mayenne et l’Orne.

Les victimes “invisibles” des déchets toxiques de la mafia exigent justice

Après des années où elle s’est sentie “invisible” alors qu’elle soignait sa fille Miriam atteinte d’un cancer, Antonietta Moccia espère qu’un tribunal européen reconnaîtra jeudi les défaillances de l’Etat italien face aux conséquences sanitaires des décharges illégales près de Naples.La Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg doit en effet se prononcer en milieu de matinée sur la responsabilité de Rome face aux activités illégales d’enfouissement et d’incinération par la mafia de déchets dangereux ayant provoqué une recrudescence de cancers dans la population.Le médulloblastome qui a frappé Miriam est une tumeur au cerveau qui frappe 1,5 enfant par million d’habitants, mais “à l’hôpital il y avait trois autres cas venant d’Acerra”, leur ville qui ne compte que 60.000 habitants, souligne Antonietta, 61 ans, en préparant le café.Aujourd’hui, elle attend l'”assainissement” du territoire et des dédommagements “pour aider d’autres familles” alors qu’elle-même jusqu’ici n’a “reçu aucune aide si ce n’est des parents et des amis”.Quant à Miriam, âgée de 18 ans et vivant avec les séquelles de sa maladie (baisse d’audition…), elle veut “aller de l’avant et tourner la page”.La cinquantaine d’habitants à l’origine de l’action en justice et leurs quatre avocats attendent de la cour de Strasbourg qu’elle acte que l’Etat italien n’a rien fait pour protéger la population de ce territoire regroupant une cinquantaine de communes et comptant près de trois millions d’habitants.Surnommée “la terre des feux” en raison des nombreux sites illégaux où étaient brûlés à ciel ouvert des déchets industriels souvent importés du nord de la péninsule, cette région à mi-chemin entre Naples et Caserte affronte depuis des décennies une pollution aux métaux lourds, dioxines et particules fines contaminant le sol, l’eau et l’air.Encore aujourd’hui, des tas d’ordures s’empilent le long des routes et dans les champs contaminés, sur lesquels paissent pourtant encore paisiblement moutons, chèvres et brebis. – “De véritables monstres” -L’un des requérants, Alessandro Cannavacciuolo, qui vient d’une famille de bergers, a raconté à l’AFP comment il a été alerté au début des années 2000 par la naissance d'”agneaux difformes, à deux têtes, avec deux langues, des queues sur le côté”. “Nous n’avions plus des agneaux, mais de véritables monstres”.Lui aussi a perdu des parents et des amis, et la croisade de ce militant traquant et dénonçant les décharges illégales est éprouvante.”Nous sommes en guerre, celui qui élève la voix, celui qui pointe le doigt sur ces activités criminelles fait aujourd’hui l’objet de menaces”, note ce gaillard à la tignasse brune avant d’énumérer: “On a tiré sur nos voitures, on a tué nos animaux, on a reçu des lettres de menace…” Sur le plan juridique, les plaignants reprochent aux autorités italiennes d’avoir eu connaissance de l’existence d’un risque réel et immédiat pour leur vie ou pour celle de leurs proches décédés mais de ne pas avoir pris de mesures pour le prévenir. Ils dénoncent également une absence d’information sur les risques pour leur santé.En 1997, le parlement avait été informé par un repenti de la mafia de l’existence, au moins à partir de 1988, de l’enfouissement des déchets dangereux à grande échelle, mais ce n’est qu’en 2013 qu’il a adopté un décret-loi délimitant la “terre des feux”.Depuis, une kyrielle de commissions d’enquête parlementaires se sont succédé, confirmant la passivité voire la complicité de l’administration, l’absence de contre-mesures, et l’impact sur la santé des résidents avec notamment une augmentation des cas de cancer et de malformations fÅ“tales et néonatales.En 2018, la commission Hygiène et Santé du Sénat a estimé que l’activité de pollution criminelle et systématique générée, d’une part, par une chaîne de négligences, omissions et silences et, d’autre part, par l’absence totale de préparation à la prévention du phénomène de la part des autorités avait conduit à une véritable catastrophe écologique.La corrélation entre la pollution et les cancers a quant à elle été reconnue en 2021 par l’Institut supérieur de la santé.Sollicités par l’AFP en début de semaine, ni le gouvernement ni la région Campanie, qui a compétence sur la terre des feux, n’ont donné suite.Un silence qui n’étonne pas Armando Corsini, l’un des avocats des plaignants: “l’Etat italien a souvent nié parce que nier le dédouanait de ses propres responsabilités”, observe-t-il avec amertume.Il voit dans le recours à Strasbourg “le dernier cri et l’endroit ultime pour faire reconnaître l’importance de la responsabilité de l’Etat” italien, qui “n’a rien fait pour protéger ces victimes et faire en sorte que d’autres cas ne se produisent pas”.

Les victimes “invisibles” des déchets toxiques de la mafia exigent justice

Après des années où elle s’est sentie “invisible” alors qu’elle soignait sa fille Miriam atteinte d’un cancer, Antonietta Moccia espère qu’un tribunal européen reconnaîtra jeudi les défaillances de l’Etat italien face aux conséquences sanitaires des décharges illégales près de Naples.La Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg doit en effet se prononcer en milieu de matinée sur la responsabilité de Rome face aux activités illégales d’enfouissement et d’incinération par la mafia de déchets dangereux ayant provoqué une recrudescence de cancers dans la population.Le médulloblastome qui a frappé Miriam est une tumeur au cerveau qui frappe 1,5 enfant par million d’habitants, mais “à l’hôpital il y avait trois autres cas venant d’Acerra”, leur ville qui ne compte que 60.000 habitants, souligne Antonietta, 61 ans, en préparant le café.Aujourd’hui, elle attend l'”assainissement” du territoire et des dédommagements “pour aider d’autres familles” alors qu’elle-même jusqu’ici n’a “reçu aucune aide si ce n’est des parents et des amis”.Quant à Miriam, âgée de 18 ans et vivant avec les séquelles de sa maladie (baisse d’audition…), elle veut “aller de l’avant et tourner la page”.La cinquantaine d’habitants à l’origine de l’action en justice et leurs quatre avocats attendent de la cour de Strasbourg qu’elle acte que l’Etat italien n’a rien fait pour protéger la population de ce territoire regroupant une cinquantaine de communes et comptant près de trois millions d’habitants.Surnommée “la terre des feux” en raison des nombreux sites illégaux où étaient brûlés à ciel ouvert des déchets industriels souvent importés du nord de la péninsule, cette région à mi-chemin entre Naples et Caserte affronte depuis des décennies une pollution aux métaux lourds, dioxines et particules fines contaminant le sol, l’eau et l’air.Encore aujourd’hui, des tas d’ordures s’empilent le long des routes et dans les champs contaminés, sur lesquels paissent pourtant encore paisiblement moutons, chèvres et brebis. – “De véritables monstres” -L’un des requérants, Alessandro Cannavacciuolo, qui vient d’une famille de bergers, a raconté à l’AFP comment il a été alerté au début des années 2000 par la naissance d'”agneaux difformes, à deux têtes, avec deux langues, des queues sur le côté”. “Nous n’avions plus des agneaux, mais de véritables monstres”.Lui aussi a perdu des parents et des amis, et la croisade de ce militant traquant et dénonçant les décharges illégales est éprouvante.”Nous sommes en guerre, celui qui élève la voix, celui qui pointe le doigt sur ces activités criminelles fait aujourd’hui l’objet de menaces”, note ce gaillard à la tignasse brune avant d’énumérer: “On a tiré sur nos voitures, on a tué nos animaux, on a reçu des lettres de menace…” Sur le plan juridique, les plaignants reprochent aux autorités italiennes d’avoir eu connaissance de l’existence d’un risque réel et immédiat pour leur vie ou pour celle de leurs proches décédés mais de ne pas avoir pris de mesures pour le prévenir. Ils dénoncent également une absence d’information sur les risques pour leur santé.En 1997, le parlement avait été informé par un repenti de la mafia de l’existence, au moins à partir de 1988, de l’enfouissement des déchets dangereux à grande échelle, mais ce n’est qu’en 2013 qu’il a adopté un décret-loi délimitant la “terre des feux”.Depuis, une kyrielle de commissions d’enquête parlementaires se sont succédé, confirmant la passivité voire la complicité de l’administration, l’absence de contre-mesures, et l’impact sur la santé des résidents avec notamment une augmentation des cas de cancer et de malformations fÅ“tales et néonatales.En 2018, la commission Hygiène et Santé du Sénat a estimé que l’activité de pollution criminelle et systématique générée, d’une part, par une chaîne de négligences, omissions et silences et, d’autre part, par l’absence totale de préparation à la prévention du phénomène de la part des autorités avait conduit à une véritable catastrophe écologique.La corrélation entre la pollution et les cancers a quant à elle été reconnue en 2021 par l’Institut supérieur de la santé.Sollicités par l’AFP en début de semaine, ni le gouvernement ni la région Campanie, qui a compétence sur la terre des feux, n’ont donné suite.Un silence qui n’étonne pas Armando Corsini, l’un des avocats des plaignants: “l’Etat italien a souvent nié parce que nier le dédouanait de ses propres responsabilités”, observe-t-il avec amertume.Il voit dans le recours à Strasbourg “le dernier cri et l’endroit ultime pour faire reconnaître l’importance de la responsabilité de l’Etat” italien, qui “n’a rien fait pour protéger ces victimes et faire en sorte que d’autres cas ne se produisent pas”.

Plane carrying more than 60 collides with helicopter, crashes in Washington

A US passenger plane carrying 64 people crashed into Washington’s chilly Potomac River on Wednesday after colliding mid-air with a military helicopter near Reagan National Airport, prompting a major emergency response and the grounding of all flights.The plane had been about to land after flying from Kansas.American Airlines, whose subsidiary operated the flight, said “there were 60 passengers and four crew members on board the aircraft.”A US Army official said the helicopter was a Black Hawk model carrying three soldiers — their status currently unknown.Washington police said “there is no confirmed information on casualties at this time,” although a massive search and rescue operation was in progress. The Washington Post quoted unnamed sources saying police had started to pull multiple bodies from the Potomac.Witness Ari Schulman described “a stream of sparks” and what looked like a large firework when the nighttime collision erupted overhead as he drove home.”Initially I saw the plane and it looked fine, normal. It was right about to head over land,” he told CNN. “Three seconds later, and at that point it was banked all the way to the right… I could see the underside of it, it was lit up a very bright yellow, and there was a stream of sparks underneath it,” Schulman added. “It looked like a Roman candle.”President Donald Trump said he had been “fully briefed” on the accident and said of any victims, “may God bless their souls.” – Dark, near-freezing river -The Federal Aviation Administration ordered the grounding of all planes at Reagan National, and Washington’s police said on X that “multiple agencies” were responding to the crash site in the Potomac.Kristi Noem, the country’s new secretary of homeland security, posted on X that she was “deploying every available US Coast Guard resource for search and rescue efforts in this horrific incident at DCA.”Police said fireboats had joined the operation on the river, where any work was complicated by the fact it was dark and close to freezing. Dozens of fire trucks headed toward the airport and divers could be seen going off boats into the Potomac.The FAA said a Bombardier regional jet operated by American Airlines subsidiary PSA Airlines “collided in midair” with a Sikorsky UH-60 helicopter as it approached for landing at Reagan at around 9:00 pm (0200 GMT). The plane had left from Wichita, Kansas.US Senator Roger Marshall of Kansas said the collision was “nothing short of a nightmare.””I ask the world to join me in praying for Kansas this evening, the first responders, rescue crews, and all those involved in this horrific accident,” he wrote on X. “I have been in contact with local and national authorities asking for answers and will continue to demand more information on how this unfolded.”

Israel cuts ties with UN aid agency supporting Palestinians

Israel will cut ties with the UN agency for Palestinian refugees on Thursday following accusations it provided cover for Hamas militants, a move likely to hamper delivery of its vital services after 15 months of war in Gaza.The agency, UNRWA, will be banned from operating on Israeli soil, and contact between it and Israeli officials will also be forbidden.UNRWA has provided support for Palestinian refugees around the Middle East for over 70 years, but has long clashed with Israeli officials, who have repeatedly accused it of undermining the country’s security.The hostility intensified in the wake of Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, with accusations that UNRWA employees participated in the assault.  “Humanitarian aid doesn’t equal UNRWA, and UNRWA doesn’t equal humanitarian aid. UNRWA equals an organization infested with Hamas terror activity,” Israeli foreign ministry spokesman Oren Marmorstein wrote on social media platform X ahead of the ban.”This is why, beginning on January 30 and in accordance with Israeli law, Israel will have no contact with UNRWA.”The agency’s offices and staff in Israel play a major role in the provision of healthcare and education to Palestinians, including those living in the Gaza Strip, which has been devastated by the war between Israel and Hamas.Government spokesman David Mencer told journalists on Wednesday that “UNRWA is riddled with Hamas operatives”, adding that “if a state funds UNRWA, that state is funding terrorists”.”UNRWA employs over 1,200 Hamas members, including terrorists who carried out the October 7 massacre,” Mencer said. “This isn’t aid, it’s direct financial support for terror.”- Terror accusations -Later on Wednesday, Israel’s Supreme Court rejected a petition by Palestinian human rights group Adalah contesting the UNRWA ban. The court did note that the legislation “prohibits UNRWA activity only on the sovereign territory of the State of Israel”, but “does not prohibit such activity in the areas of Judea-Samaria and the Gaza Strip”, referring to the West Bank by its biblical name.The ban does apply, however, to Israeli-annexed east Jerusalem, where UNRWA has a field headquarters for its operations in the West Bank.In a statement reacting to the judgement, Adalah said the law would come into effect “disregarding the catastrophic humanitarian consequences”.The move, which has been backed by Israel’s close ally the United States, has drawn condemnation from aid groups and US allies.The agency says it has brought in 60 percent of the food aid that has reached Gaza since the war started with Hamas’s 2023 attack on Israel.  Israeli envoy to the United Nations Danny Danon told the UN Security Council on Tuesday that UNRWA must cease its operations and evacuate all premises it operates in annexed east Jerusalem on Thursday.- ‘Relentless assault’ -In response, UN chief Antonio Guterres demanded that Israel rescind its order. “I regret this decision and request that the government of Israel retract it,” he said, stressing that UNRWA was “irreplaceable”.The agency’s chief, Philippe Lazzarini, said UNRWA’s capacity to distribute aid “far exceeds that of any other entity”.He called Israel’s actions against UNRWA a “relentless assault… harming the lives and future of Palestinians across the occupied Palestinian territory”. Israel claims that a dozen UNRWA employees were involved in the deadly 2023 attack, and insists that other agencies can pick up the slack to provide essential services, aid and reconstruction — something the UN and many donor governments dispute.A series of investigations, including one led by former French foreign minister Catherine Colonna, found some “neutrality-related issues” at UNRWA, but stressed Israel had not provided evidence for its headline allegation.Under US President Donald Trump, who returned to the White House earlier this month, Washington has thrown its weight behind Israel’s move, accusing UNRWA of overstating the impact of the decision.

Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l’intelligence artificielle

Cette année aux Grammy Awards, les nominés au prestigieux prix du meilleur enregistrement comprennent des poids lourds contemporains comme Beyoncé et Kendrick Lamar, mais aussi les Beatles, séparés depuis plus de cinquante ans.Une prouesse permise par l’intelligence artificielle, qui a inévitablement déclenché une polémique.Le mythique groupe britannique a sorti une nouvelle chanson “Now and Then”, alors que seuls deux de ses membres sont encore en vie. Contrairement aux craintes des fans, le morceau ne comprend aucun “deepfake” imitant les Beatles. L’intelligence artificielle a simplement été utilisée sur une démo remplie de bruits parasites, enregistrée il y a des décennies, ce qui a permis d’isoler la voix de John Lennon.Les créateurs y ont ensuite ajouté des guitares électriques et acoustiques enregistrées en 1995 par George Harrison, puis ont complété la chanson avec la batterie de Ringo Starr et la basse, le piano et la guitare slide de Paul McCartney, ainsi que des chÅ“urs supplémentaires.”Rien n’a été créé artificiellement” sur cette chanson, a d’ailleurs insisté Paul McCartney.Mais la nomination de “Now and Then” pour le prix du meilleur enregistrement et celui de la meilleure performance aux Grammy Awards, qui auront lieu dimanche à Los Angeles, a quand même fait tiquer de nombreux aficionados.L’usage de l’IA provoque de nombreux débats éthiques dans l’industrie. En 2023, l’Académie des Grammys s’est dotée d’une règle selon laquelle “seuls les créateurs humains sont éligibles” pour ses prestigieux prix.”Une Å“uvre qui ne contient aucun auteur humain n’est éligible dans aucune catégorie”, stipule le règlement. – “Intégrité” -Autrement dit, les chansons générées entièrement grâce à l’IA sont automatiquement exclues. Mais le règlement prévoit une clause qui permet aux chansons d’origine humaine, simplement polies par IA, d’être considérées.Pour Mary Bragg, auteure, compositrice et interprète de Nashville (Tennessee), la polémique autour de “Now and Then” est exagérée.La technologie utilisée sur ce titre est une “révélation” dans l’univers des ingénieurs sons. Mais cette évolution n’est qu’un prolongement naturel des techniques utilisées habituellement pour produire un morceau.S’il est ici respectueux, l’usage de l’IA reste toutefois “une pente glissante”, rappelle Mme Bragg à l’AFP. “Si l’intégrité de l’art n’est pas préservée, c’est là que le bât blesse.”La technologie fait craindre que des Å“uvres soient utilisées sans autorisation pour former des logiciels d’IA, ou que des artistes voient leur voix dupliquée sans leur consentement.Des inquiétudes tout à fait légitimes, mais qui ne s’appliquent pas au nouveau morceau des Beatles, rappelle Linda Bloss-Baum, membre du conseil d’administration de l’association Songwriters of North America.”L’IA peut avoir beaucoup de conséquences négatives pour les artistes, mais c’est un exemple de quelque chose de vraiment bon”, estime l’experte, en soulignant que la chanson a été recréée avec l’aval de la famille de John Lennon.Pour elle, “Now and Then” est “un très bon exemple de la manière dont l’IA peut profiter aux artistes, s’ils le souhaitent.”- “Futur” -Un demi-siècle après leur séparation, les Beatles se retrouvent donc en lice pour le prix du meilleur enregistrement pour la cinquième fois – leur dernière nomination dans cette catégorie remonte à 1971, pour “Let It Be”.Ils n’ont jamais remporté ce trophée, tout comme leurs concurrents Beyoncé et Kendrick Lamar. Certains fans et observateurs se sont interrogés sur la pertinence de faire concourir des artistes d’époques si différentes dans la même catégorie. Comment choisir un vainqueur lorsque tant d’années musicales séparent les univers des concurrents ?Mais les Grammys, décernés par les professionnels de l’industrie, nourrissent souvent des réflexions éloignées du grand public.Le prix de l’enregistrement de l’année n’est ainsi pas seulement décerné à un artiste, rappelle Mme Bragg. Il récompense aussi les ingénieurs du son et les producteurs de l’Å“uvre.Dans cette perspective, inclure les Beatles dans cette catégorie est “un clin d’Å“il au futur probable du monde de l’enregistrement”.

Afghan women cricketers reunite in first game after fleeing Taliban

Afghanistan’s women cricketers on Thursday played their first game since fleeing the Taliban three years ago, a charity match in Australia that captain Nahida Sapan said she hoped would spark “a movement for change”.Hundreds of women athletes fled Afghanistan as the Taliban took over in August 2021, escaping a hardline stance that essentially banned women’s sport and education. Most of the national women’s cricket side settled as refugees in Australia, where they reunited for the first time on Thursday to play a charity match in Melbourne.”Together, we’re building not just a team, we’re building a movement for change and promise,” captain Sapan said in the run-up to the game. “We have big hopes for this match because this match can open doors for Afghan women, for education, sport and in the future.” The Afghanistan Cricket Board made a significant stride in November 2020 when it handed 25 promising women cricketers professional contracts. But before this fledgling squad had a chance to play together, the Taliban captured capital Kabul and declared an end to women’s cricket. “We have never played before together as a team,” said cricketer Firooza Amiri.”We are going to represent millions of Afghan women that are in Afghanistan and denied their rights.”It’s very special for all of us to get back together after three years, (after) leaving everything and losing everything back home in Afghanistan.”- ‘Profound sadness’ -Of the 25 women once contracted by the Afghanistan Cricket Board, 22 are now settled in the Australian cities of Melbourne and Canberra.Some of these players have lobbied the governing International Cricket Council in the hopes of forming a refugee team with some kind of official status. “A profound sadness remains that we, as women, cannot represent our country like the male cricketers,” some players wrote in a joint letter last year. “The creation of this team will allow all Afghan women who want to represent their country to come together under one banner.” The council has so far ignored these calls.Thursday’s game was played at Melbourne’s Junction Oval, a storied ground where a young Shane Warne once plied his trade.The Afghan side played an invitational outfit representing Cricket Without Borders, a charity which aims to draw young women into the game.Governing body Cricket Australia threw its weight behind the match, pledging to “advocate” for the Afghan women’s side at the highest levels.”I’m just so proud of everyone across Australian cricket who’s worked to support the players since they’ve been in Australia,” chief executive Nick Hockley said earlier this week.Citing human rights concerns, Australia has in recent years boycotted a series of non-tournament fixtures against the Afghanistan men’s side.Â