Nestlé Waters n’échappe pas à un procès pour ses décharges sauvages

Un dossier judiciaire de plus pour Nestlé Waters: après avoir évité un procès dans l’affaire des traitements illégaux de ses eaux minérales, la société est cette fois convoquée au tribunal pour des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé à l’issue d’une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 26 au 28 mai.Sur ces décharges, les enquêteurs ont retrouvé des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères”, mais aussi des “déchets de démolition” et des “carcasses de véhicule, encombrants”, ou encore des “capsules en plastiques”.Le maintien de ces décharges a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.De son côté, l’entreprise assure que ces décharges “datent des années 60, avant que Nestlé Waters ne devienne propriétaire” des terrains.”Aujourd’hui, la majorité des sites ont déjà été nettoyés par Nestlé Waters et nous attendons le retour des autorités environnementales pour préciser la meilleure option de gestion pour des sites restants”, assure la société dans un message à l’AFP. “Aucun dépôt de déchets n’a été réalisé par Nestlé Waters entre 2021 et 2024.”- “Enfin un procès !” -“Enfin un procès ! On attendait un procès sur les traitements illicites, procès que nous n’avons jamais eu. C’est essentiel qu’il y ait un procès pour les décharges, c’est une affaire grave de pollution”, a réagi auprès de l’AFP Bernard Schmitt, porte-parole du collectif Eau 88 et président de Vosges Nature Environnement, qui avait déposé plainte.”Nous serons très exigeants. Nous demandons l’évacuation de ces décharges plastiques, même si c’est compliqué, et même si c’est très cher”, a-t-il ajouté, évoquant un procès “historique”.En septembre, la multinationale avait signé avec le parquet d’Epinal une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) et accepté de payer une amende de 2 millions d’euros dans deux affaires : l’une pour des forages illégaux, l’autre pour des systèmes de désinfection interdits de ses eaux minérales. Elle avait ainsi pu échapper à des procès.Contestant la conclusion de ces conventions, les associations Foodwatch et CLCV ont déposé de nouvelles plaintes, pour obtenir qu’un juge d’instruction se penche sur les pratiques de certains minéraliers, dont Nestlé, concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles.En septembre 2022, Nestlé avait déjà signé une autre CJIP avec le procureur de Charleville-Mezières, après la pollution en 2020 de la rivière Aisne, causant la mort d’environ six tonnes de poissons. L’entreprise avait accepté une amende de 40.000 euros pour clore le dossier.L’association AC Anti-Corruption, qui avait porté plainte contre X après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt, du collectif We Report, s’est également réjoui de la tenue de ce procès.- “Montagne” de déchets -“Cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, a déclaré à l’AFP son président Marcel Claude.A They-sous-Monfort, où la décharge sauvage fait de plus 100.000 mètres cubes selon le parquet, “on a l’impression d’avoir une montagne au bord de la route, dans la forêt. Il y a plein de plastique qui en sort”, témoigne Bernard Schmitt.A Saint-Ouen-Lès-Parey au contraire, la décharge, de 27.000 mètres cubes, située sur un terrain privée, “est complètement enterrée et nivelée”, précise-t-il.Pour avoir creusé un trou, ensuite rebouché, afin de révéler l’existence de cette décharge, le responsable associatif a été visé par une enquête préliminaire. “Je ne sais pas si elle est classée. C’est clairement une démarche d’intimidation, avec prélèvement d’ADN, etc, pour culpabiliser les lanceurs d’alerte”, dénonce-t-il.

Dominique Pelicot entendu par une juge à Nanterre sur deux “cold cases”

Violeur condamné, Dominique Pelicot est-il également un meurtrier? L’homme de 72 ans condamné en décembre pour des viols en série sur son ex-épouse est entendu depuis jeudi par une juge d’instruction du pôle “cold cases” de Nanterre sur son rôle dans deux affaires dans les années 1990, dont un meurtre avec viol.Des faits bien antérieurs donc au début officiel des viols sous soumission chimique commis pendant une décennie sur Gisèle Pelicot par lui-même et les dizaines d’inconnus qu’il invitait à leur domicile de Mazan (Vaucluse), à son insu. Une parenthèse de 20 ans qui peut laisser craindre d’autres actes entre-temps.L’interrogatoire de jeudi “est fixé dans le cadre d’une instruction qui est en cours depuis octobre 2022” et pour laquelle “il a déjà été entendu sur le fond en octobre 2023”, a indiqué son conseil Me Béatrice Zavarro à des journalistes avant le début de l’audition de son client. Celui-ci “coopérera, répondra aux questions”, a-t-elle ajouté. Mis en examen dans les deux dossiers, il reconnaît son implication – très partiellement cependant, selon son avocate – dans la tentative de viol en Seine-et-Marne en 1999, après avoir été confondu par son ADN.Lors de son procès devant la cour criminelle du Vaucluse, à Avignon, de septembre à décembre, il avait donné quelques détails concernant ces deux affaires. “Par rapport à (Marion, prénom d’emprunt de la victime de tentative de viol en 1999), c’est bien moi”, avait-il reconnu lors de l’audience. Il avait été interrogé par plusieurs avocats de la défense sur ces faits annexes pour appréhender davantage sa personnalité.”J’ai retiré son T-shirt, ses chaussures et son pantalon, (mais) je n’ai rien fait, cela m’a paniqué qu’elle se détache”, s’est-il remémoré.- Ether et ficelle –  En revanche, il nie fermement toute participation dans le meurtre avec viol de Sophie Narme, agente immobilière tuée à Paris en 1991 alors qu’elle est âgée de 23 ans.  “Je n’ai aucun rapport avec cette affaire”, avait-il assuré, malgré les similitudes de mode opératoire: les deux victimes étaient de jeunes agentes immobilières à qui un homme a rendu visite sous un faux nom pour visiter un appartement. Les deux femmes ont été déshabillées de la même manière et une forte odeur d’éther avait été sentie sur la scène du crime pour Sophie Narme, substance utilisée pour agresser Marion en 1999. “J’avais un petit flacon d’éther dans la voiture et un bout de ficelle”, s’est-il souvenu lors du procès des viols de Mazan concernant cette dernière agression. Pourquoi prend-il la fuite à cette occasion? “J’ai eu un blocage en pensant que ça aurait pu être ma fille”, répond-il. Sa fille Caroline Darian a une vingtaine d’années à l’époque. Âgée de 46 ans aujourd’hui, elle a redit lors du procès à Avignon sa conviction d’avoir elle aussi été victime de son père, après avoir vu des photos d’elle inconsciente, allongée sur un lit dans des sous-vêtements qu’elle ne reconnaît pas.”Je suis convaincue que j’ai été droguée pour être violée (…) mais je n’ai aucune preuve. (Dominique Pelicot) a toujours nié, mais il a donné des versions différentes à chaque fois”, a-t-elle regretté.L’homme purge actuellement une peine de prison de 20 ans, soit la peine maximale encourue, pour les viols en série sous soumission chimique sur son ex-femme. A l’issue du procès au retentissement mondial qui a duré quatre mois en fin d’année dernière devant la cour criminelle du Vaucluse à Avignon, 50 hommes ont été reconnus coupables et condamnés pour avoir violé sur invitation de son ex-mari Gisèle Pelicot, devenue une héroïne féministe pour avoir notamment refusé le huis clos en clamant que “la honte doit changer de camp”.Parmi ces hommes reconnus coupables, 14 ont fait appel, auquel le parquet a répondu par un appel dit “incident”, c’est-à-dire visant chacun de ces hommes.”Le procès en appel devrait se tenir devant la cour d’assises du Gard”, cette fois devant un jury populaire, à une date encore indéterminée entre septembre et décembre 2025, selon un communiqué fin décembre du procureur général de la cour d’appel de Nîmes, Xavier Bonhomme.Cette fois, Dominique Pelicot, le “chef d’orchestre” de cette décennie de viols sur sa désormais ex-épouse ne sera donc pas dans le box des accusés. S’il est convoqué, ce sera uniquement comme témoin.

No survivors from plane, helicopter collision in Washington

US officials said Thursday there were likely no survivors after a passenger jet carrying 64 people collided in midair with a military helicopter and crashed into the icy waters of Washington’s Potomac river.”We are now at a point where we are switching from a rescue operation to a recovery operation,” Washington Fire Chief John Donnelly told a news conference at Reagan National Airport.”At this point we don’t believe there are any survivors,” Donnelly said, adding that 28 bodies had been recovered — including one from the helicopter.As dawn broke over the crash site, emergency vessels with powerful arc lights and inflatables with diving teams could be seen moving back and forth over a wide area of the river.Donnelly said 300 first responders had been involved in the operation — most of it conducted in pitch darkness.”These responders found extremely frigid conditions, they found heavy wind, they found ice on the water, and they operated all night in those conditions,” he said.There were no details on the cause of the crash, with transport officials saying both aircraft were on standard flight patterns on a clear night with good visibility. “Do I think this was preventable? Absolutely,” Transportation Secretary Sean Duffy told the news conference.Dramatic audio from air traffic controllers showed them repeatedly asking the helicopter if it had the passenger jet “in sight,” and then just before the crash telling it to “pass behind” the plane.”I just saw a fireball and it was gone,” one air traffic controller was heard telling another after communication with the helicopter was cut.Both aircraft crashed into the Potomac river and the fuselage of the passenger jet was inverted and broken into three sections.US Figure Skating said several athletes, coaches and officials were aboard the flight, while officials in Moscow confirmed married Russian couple Evgenia Shishkova and Vadim Naumov — who won the 1994 world pairs title — were on the jet.The Bombardier plane operated by an American Airlines subsidiary, with 60 passengers and four crew on board, was approaching Reagan National Airport at around 9:00 pm (0200 GMT) after flying from Wichita, Kansas, when the collision happened.US Army officials said the helicopter involved was a Black Hawk carrying three soldiers on a “training flight.”Witness Ari Schulman was driving home when he saw what he described as “a stream of sparks” overhead.”Initially I saw the plane and it looked fine, normal. It was right about to head over land,” he told CNN.”Three seconds later, and at that point it was banked all the way to the right… I could see the underside of it, it was lit up a very bright yellow, and there was a stream of sparks underneath it,” Schulman added.”It looked like a Roman candle.”- Trump criticizes traffic control -While other officials stressed they were waiting for investigations to unfold — President Donald Trump posted a critical take on the incident on social media.”The airplane was on a perfect and routine line of approach to the airport. The helicopter was going straight at the airplane for an extended period of time. It is a CLEAR NIGHT, the lights on the plane were blazing,” Trump wrote on his Truth Social platform.”Why didn’t the helicopter go up or down, or turn. Why didn’t the control tower tell the helicopter what to do instead of asking if they saw the plane. This is a bad situation that looks like it should have been prevented. NOT GOOD!!!”The Federal Aviation Administration ordered the grounding of all planes at Reagan National, with operations set to resume at 11:00 am (1600GMT).American Airlines’ chief executive Robert Isom expressed “deep sorrow,” while US Senator Roger Marshall of Kansas called the collision “nothing short of a nightmare.”- Crowded airspace -It was unclear how a passenger plane with modern collision-avoidance technology and nearby traffic controllers could collide with a military aircraft over the nation’s capital.The airspace around Washington is often crowded, with planes coming in low over the city to land at Reagan National and helicopters — military, civilian and carrying senior politicians or officials — buzzing about both day and night.The same airport was the scene of a deadly crash in January 1982 when Air Florida Flight 90, a Boeing 737, took off but quickly plummeted, hitting the 14th Street bridge and crashing through the ice into the Potomac River. Seventy-eight people died.

Collision aérienne à Washington: pas de survivants, selon le chef des pompiers

Les autorités n’espèrent plus trouver de survivants parmi les 64 passagers de l’avion de ligne et les 3 militaires de l’hélicoptère qui sont entrés en collision mercredi soir au-dessus de Washington, la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d’une décennie.”A ce stade nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants”, a dit le chef des pompiers de la ville de Washington, en annonçant que 28 corps avaient été récupérés.”Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés”, a déclaré John Donnelly jeudi lors d’une conférence de presse. “Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, a-t-il ajouté.Avec ce bilan potentiel de 67 morts, il s’agit de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de la compagnie Colgan Air s’était écrasé en 2009 dans l’Etat de New York (nord-est), faisant 49 victimes.Le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué qu’un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA, appartenant à American Airlines, était “entré en collision à altitude moyenne” avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche de l’aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine, mercredi soir.- “Absolument” évitable -Dans un message sur sa plateforme Truth Social, le président américain, Donald Trump, a jugé que l’accident “aurait dû être évité”, si l’hélicoptère avait manÅ“uvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la “trajectoire d’approche parfaite” de l’avion, qui arrivait du Kansas.La collision aurait “absolument” pu être évitée, a également estimé jeudi Sean Duffy, le secrétaire aux Transports.L’avion transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère. Il effectuait “un vol d’entraînement”, selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois à l’hélicoptère s’il avait vue sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère eut été coupée.Plusieurs membres de la communauté américaine de patinage artistique se trouvaient à bord de l’avion de ligne, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou confirmait la présence à bord de deux ex-patineurs russes et d’autres ressortissants russes.Les agences d’Etat Ria Novosti et Tass avaient auparavant annoncé que le couple de patineurs artistiques Evgenia Chichkova et Vadim Naumov, champions du monde 1994 devenus entraîneurs, se trouvait à bord.”D’autres de nos concitoyens s’y trouvaient aussi”, a précisé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, exprimant les condoléances de la Russie.Inna Volyanskaya, ancienne patineuse soviétique devenue entraîneuse aux Etats-Unis, était également parmi les passagers, selon TASS et Ria Novosti.”Nous sommes effondrés après cette tragédie indicible et nous gardons les familles des victimes tout près de nos cÅ“urs”, a déclaré pour sa part l’instance dirigeante du patinage artistique américain, dans un communiqué cité par le Washington Post.- “Profond chagrin” -La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l’Etat de Virginie.Le patron d’American Airlines, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son “profond chagrin”.Une très vaste opération impliquant policiers, pompiers, et gardes-côtes a été lancée dans la nuit noire dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac.Des hélicoptères ont survolé le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Les gyrophares de dizaines de véhicules de secours ont clignoté toute la nuit, selon des journalistes de l’AFP.Des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques ont été mobilisés.Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu’il “pens(ait) avoir vu la collision”, avec une “lumière jaune très brillante” — ressemblant au flash d’une explosion — lorsqu’il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Une compétition de patinage artistique s’était tenue à Wichita jusqu’au 26 janvier, selon le site de la fédération américaine de ce sport.Tout près de la zone de l’accident, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé, le 13 janvier 1982. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.burs-nr/aue/cyb

Collision aérienne à Washington: pas de survivants, selon le chef des pompiers

Les autorités n’espèrent plus trouver de survivants parmi les 64 passagers de l’avion de ligne et les 3 militaires de l’hélicoptère qui sont entrés en collision mercredi soir au-dessus de Washington, la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d’une décennie.”A ce stade nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants”, a dit le chef des pompiers de la ville de Washington, en annonçant que 28 corps avaient été récupérés.”Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés”, a déclaré John Donnelly jeudi lors d’une conférence de presse. “Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, a-t-il ajouté.Avec ce bilan potentiel de 67 morts, il s’agit de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de la compagnie Colgan Air s’était écrasé en 2009 dans l’Etat de New York (nord-est), faisant 49 victimes.Le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué qu’un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA, appartenant à American Airlines, était “entré en collision à altitude moyenne” avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche de l’aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine, mercredi soir.- “Absolument” évitable -Dans un message sur sa plateforme Truth Social, le président américain, Donald Trump, a jugé que l’accident “aurait dû être évité”, si l’hélicoptère avait manÅ“uvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la “trajectoire d’approche parfaite” de l’avion, qui arrivait du Kansas.La collision aurait “absolument” pu être évitée, a également estimé jeudi Sean Duffy, le secrétaire aux Transports.L’avion transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère. Il effectuait “un vol d’entraînement”, selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois à l’hélicoptère s’il avait vue sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère eut été coupée.Plusieurs membres de la communauté américaine de patinage artistique se trouvaient à bord de l’avion de ligne, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou confirmait la présence à bord de deux ex-patineurs russes et d’autres ressortissants russes.Les agences d’Etat Ria Novosti et Tass avaient auparavant annoncé que le couple de patineurs artistiques Evgenia Chichkova et Vadim Naumov, champions du monde 1994 devenus entraîneurs, se trouvait à bord.”D’autres de nos concitoyens s’y trouvaient aussi”, a précisé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, exprimant les condoléances de la Russie.Inna Volyanskaya, ancienne patineuse soviétique devenue entraîneuse aux Etats-Unis, était également parmi les passagers, selon TASS et Ria Novosti.”Nous sommes effondrés après cette tragédie indicible et nous gardons les familles des victimes tout près de nos cÅ“urs”, a déclaré pour sa part l’instance dirigeante du patinage artistique américain, dans un communiqué cité par le Washington Post.- “Profond chagrin” -La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l’Etat de Virginie.Le patron d’American Airlines, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son “profond chagrin”.Une très vaste opération impliquant policiers, pompiers, et gardes-côtes a été lancée dans la nuit noire dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac.Des hélicoptères ont survolé le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Les gyrophares de dizaines de véhicules de secours ont clignoté toute la nuit, selon des journalistes de l’AFP.Des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques ont été mobilisés.Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu’il “pens(ait) avoir vu la collision”, avec une “lumière jaune très brillante” — ressemblant au flash d’une explosion — lorsqu’il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Une compétition de patinage artistique s’était tenue à Wichita jusqu’au 26 janvier, selon le site de la fédération américaine de ce sport.Tout près de la zone de l’accident, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé, le 13 janvier 1982. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.burs-nr/aue/cyb

France hands over last base in Chad amid withdrawalThu, 30 Jan 2025 13:24:00 GMT

The French army has handed over its last base in Chad in a military ceremony in the capital N’Djamena, the general staffs of both countries announced Thursday.The central African country in late November abruptly ended military cooperation with its former colonial ruler, and French troops began leaving the country in late December.Thursday’s handover of the …

France hands over last base in Chad amid withdrawalThu, 30 Jan 2025 13:24:00 GMT Read More »