Est de la RDC: le M23 veut “rester” à Goma et “continuer” jusqu’à Kinshasa

Le groupe armé antigouvernemental M23 a annoncé jeudi vouloir “rester” à Goma, la grande ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) qu’il a conquise ces derniers jours avec les forces rwandaises, et “continuer la marche de libération” jusqu’à la capitale Kinshasa.La veille, le président congolais Félix Tshisekedi a refusé de s’avouer vaincu alors que le M23 et ses alliés ne cessent de prendre du terrain à son armée dans l’est, assurant qu’une “riposte vigoureuse” est en cours et mettant en garde contre le risque d’une escalade régionale incontrôlée.Coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, Goma, principale ville de l’est de la RDC, est tombée ces derniers jours aux mains du M23 et des forces rwandaises, qui contrôlaient déjà de larges pans de la province du Nord-Kivu, après une offensive de plusieurs semaines.”Nous sommes à Goma pour y rester”, a déclaré jeudi Corneille Nangaa, chef de la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23, lors d’une conférence de presse dans la capitale du Nord-Kivu. Et “nous allons continuer la marche de libération jusqu’à Kinshasa”, capitale de la RDC, a-t-il ajouté.Alors que les combats ont quasiment complètement cessé, la ville pansait ses plaies, entre chaussées crevées par des impacts de mortiers et vitrines défoncées par les pillages, ont constaté des journalistes de l’AFP.Si les combats ont peu détruit de bâtiments, la situation humanitaire reste critique et internet, l’eau courante et l’électricité sont toujours coupés.”Il n’y a plus rien à manger, tout a été pillé”, s’inquiète Bosco, un habitant qui refuse de donner son nom. “Nous avons besoin d’assistance urgemment”.- “Tout a été pillé” -Les affrontements ont fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés, avaient indiqué mardi des hôpitaux de la ville. Les violences ont aggravé une crise humanitaire chronique dans la région où, selon l’ONU, plus de 500.000 personnes ont été déplacées depuis début janvier.L’offensive éclair sur cette cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés a suscité de nombreux appels à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises, de l’ONU aux États-Unis, de la Chine à l’Union européenne, de l’Angola à la France.Peu avant minuit mercredi, le président congolais Félix Tshisekedi, resté silencieux depuis le début de l’offensive sur Goma, s’est adressé à la nation dans une allocution retransmise à la télévision nationale. Reconnaissant une “aggravation sans précédent de la situation sécuritaire” dans l’est, il a assuré qu'”une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours”, en louant les forces armées congolaises en dépit de leurs revers en série.Condamnant “le silence” et “l’inaction” de la communauté internationale face à “la barbarie du régime de Kigali”, il a mis en garde contre le risque d'”une escalade aux conséquences imprévisibles” dans la région des Grands Lacs.Mercredi, le M23 a ouvert un nouveau front vers le sud en s’emparant, selon des sources locales, de deux villages de la province du Sud-Kivu, voisine de celle du Nord-Kivu.- Force de paix en sursis? -Jusqu’à présent, les initiatives diplomatiques lancées pour tenter de régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont rien donné.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui a des soldats déployés dans la région, a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire vendredi à Harare, au Zimbabwe. Selon le média sud-africain Daily Maverick, elle pourrait y annoncer un retrait de la SAMIRDC, sa force déployée depuis fin 2023.La SAMIDRC comprend notamment 2.900 soldats sud-africains, ainsi que des militaires malawites et tanzaniens. L’Afrique du Sud fournit également des soldats à l’autre force de maintien de la paix déployée en appui à Kinshasa, celle de l’ONU (Monusco).Les deux forces ont payé un lourd tribut aux affrontements de cette dernière semaine: 17 de leurs soldats, dont 13 Sud-Africains, y ont été tués.Paul Kagame a mis la pression jeudi sur la SAMIDRC en estimant qu’elle n’est “pas une force de maintien de la paix” et n’a “pas sa place dans cette situation”. Il a également prévenu l’Afrique du Sud qu’il n’avait pas peur d’une “confrontation” avec elle à ce sujet.L’est de la RDC est déchiré depuis des décennies par les violences de multiples groupes armés, exacerbées après le génocide de 1994 au Rwanda.Kinshasa accuse Kigali de vouloir y piller les nombreuses richesses naturelles, dont le tantale et l’étain utilisés dans les batteries et les équipements électroniques, ou l’or.Le Rwanda dément, et dit vouloir y éradiquer certains groupes armés qui menacent selon lui sa sécurité en permanence, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), créé par d’anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda.burx-cld/emd/mba

Pas de survivants après la collision aérienne au-dessus de Washington

Des plongeurs ont retiré jeudi des corps des eaux glacées du fleuve Potomac, à Washington, après qu’un hélicoptère de l’armée américaine est entré en collision avec un avion de ligne transportant 64 personnes, les autorités déclarant qu’il n’y avait probablement aucun survivant.Alors que l’aube se levait sur le site du crash, situé à quelques kilomètres de la Maison Blanche, des débris des deux appareils émergent de l’eau et des navires de secours ainsi que des équipes de plongeurs explorent la zone.L’avion transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère.Si le bilan de 67 morts était confirmé, il s’agirait de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne de la compagnie American Airlines s’était écrasé peu après son décollage de l’aéroport John F. Kennedy à New York en novembre 2001.”A ce stade, nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants”, a dit le chef des pompiers de la ville de Washington, en annonçant que 28 corps avaient été récupérés.”Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés”, a déclaré John Donnelly jeudi matin lors d’une conférence de presse.”Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, a-t-il ajouté.Le président américain, Donald Trump, doit s’exprimer sur la catastrophe aérienne à 11H00 locales (16H00 GMT), a indiqué la Maison Blanche.Le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué qu’un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA, appartenant à American Airlines, était “entré en collision à altitude moyenne” avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche de l’aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine, mercredi soir.- “Absolument” évitable -Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l’accident “aurait dû être évité”, si l’hélicoptère avait manÅ“uvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la “trajectoire d’approche parfaite” de l’avion, qui arrivait du Kansas.La collision aurait “absolument” pu être évitée, a également estimé jeudi Sean Duffy, le nouveau secrétaire aux Transports, tout juste confirmé mercredi à son poste par le Sénat américain.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté” et effectuait “un vol de nuit d’entraînement de routine”, a dit le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, dans une vidéo postée sur le réseau social X.Il était équipé de lunettes de vision nocturne, a-t-il précisé.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois à l’hélicoptère s’il avait vue sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère eut été coupée.Plusieurs membres de la communauté américaine de patinage artistique se trouvaient à bord de l’avion de ligne, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou confirmait la présence à bord de deux ex-patineurs russes et d’autres ressortissants russes.Un couple de patineurs artistiques, Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde 1994 et devenus entraîneurs, se trouvait à bord, selon des agences russes.- “Boule de feu” -La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l’Etat de Virginie.Le patron d’American Airlines, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son “profond chagrin”.Une très vaste opération impliquant des centaines de policiers, pompiers, et gardes-côtes a été lancée dans la nuit noire dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac.Des hélicoptères ont survolé le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Les gyrophares de dizaines de véhicules de secours ont clignoté toute la nuit, selon des journalistes de l’AFP.Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu’il “pens(ait) avoir vu la collision”, avec une “lumière jaune très brillante” — ressemblant au flash d’une explosion — lorsqu’il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Une compétition de patinage artistique s’était tenue à Wichita jusqu’au 26 janvier, selon le site de la fédération américaine de ce sport.Tout près de la zone de l’accident, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé, le 13 janvier 1982. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.

Pas de survivants après la collision aérienne au-dessus de Washington

Des plongeurs ont retiré jeudi des corps des eaux glacées du fleuve Potomac, à Washington, après qu’un hélicoptère de l’armée américaine est entré en collision avec un avion de ligne transportant 64 personnes, les autorités déclarant qu’il n’y avait probablement aucun survivant.Alors que l’aube se levait sur le site du crash, situé à quelques kilomètres de la Maison Blanche, des débris des deux appareils émergent de l’eau et des navires de secours ainsi que des équipes de plongeurs explorent la zone.L’avion transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère.Si le bilan de 67 morts était confirmé, il s’agirait de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne de la compagnie American Airlines s’était écrasé peu après son décollage de l’aéroport John F. Kennedy à New York en novembre 2001.”A ce stade, nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants”, a dit le chef des pompiers de la ville de Washington, en annonçant que 28 corps avaient été récupérés.”Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés”, a déclaré John Donnelly jeudi matin lors d’une conférence de presse.”Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, a-t-il ajouté.Le président américain, Donald Trump, doit s’exprimer sur la catastrophe aérienne à 11H00 locales (16H00 GMT), a indiqué la Maison Blanche.Le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué qu’un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA, appartenant à American Airlines, était “entré en collision à altitude moyenne” avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche de l’aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine, mercredi soir.- “Absolument” évitable -Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l’accident “aurait dû être évité”, si l’hélicoptère avait manÅ“uvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la “trajectoire d’approche parfaite” de l’avion, qui arrivait du Kansas.La collision aurait “absolument” pu être évitée, a également estimé jeudi Sean Duffy, le nouveau secrétaire aux Transports, tout juste confirmé mercredi à son poste par le Sénat américain.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté” et effectuait “un vol de nuit d’entraînement de routine”, a dit le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, dans une vidéo postée sur le réseau social X.Il était équipé de lunettes de vision nocturne, a-t-il précisé.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois à l’hélicoptère s’il avait vue sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère eut été coupée.Plusieurs membres de la communauté américaine de patinage artistique se trouvaient à bord de l’avion de ligne, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou confirmait la présence à bord de deux ex-patineurs russes et d’autres ressortissants russes.Un couple de patineurs artistiques, Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde 1994 et devenus entraîneurs, se trouvait à bord, selon des agences russes.- “Boule de feu” -La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l’Etat de Virginie.Le patron d’American Airlines, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son “profond chagrin”.Une très vaste opération impliquant des centaines de policiers, pompiers, et gardes-côtes a été lancée dans la nuit noire dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac.Des hélicoptères ont survolé le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Les gyrophares de dizaines de véhicules de secours ont clignoté toute la nuit, selon des journalistes de l’AFP.Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu’il “pens(ait) avoir vu la collision”, avec une “lumière jaune très brillante” — ressemblant au flash d’une explosion — lorsqu’il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Une compétition de patinage artistique s’était tenue à Wichita jusqu’au 26 janvier, selon le site de la fédération américaine de ce sport.Tout près de la zone de l’accident, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé, le 13 janvier 1982. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.

Trump administration faces first big test with Washington air crash

The deadliest US plane crash for a decade poses the first major test for Donald Trump’s fledgling administration — and for the president’s plans to radically reshape the government, including the civil aviation agency.The collision between a passenger jet and a military helicopter came only six hours after Trump’s new transportation secretary was sworn in, and just days after the arrival of the new Pentagon chief.Trump quickly weighed in with a critical take, saying the crash “should have been prevented,” and questioning both why the helicopter did not “go up or down, or turn” and why the control tower did not “tell the helicopter what to do.”His administration is at pains to show it has a grip on the situation following the crash, which unfolded just miles from the White House, likely leaving more than 60 dead and no survivors.Trump was to speak from the podium in the White House briefing room on Thursday.He spent the night of the crash being briefed by officials in the Situation Room, and his national security advisor was seen arriving back at the White House early Thursday.”I have been fully briefed on the terrible accident,” Trump said on his Truth Social account. “May God bless their souls.”- Diversity ‘madness’ -Yet the crash also shines a spotlight on how Trump’s right-wing administration is putting a strain on the civilian and military agencies he will need to properly investigate the crash, and deal with future crises.The Federal Aviation Authority, which controls America’s skies, has no full-time boss because its leader stepped down on inauguration day after Elon Musk demanded that he quit. The billionaire Space X owner, who is heading Trump’s cost-cutting Department for Government Efficiency (DOGE) in Trump’s administration, had criticized Mike Whitaker for the agency’s oversight of rocket launches.Separately, the FAA was also one of the first targets for the slew of orders that Trump unleashed after his inauguration on January 20 targeting “woke politics.”The order targeted “DEI madness” in hiring employees for the FAA, referring to “diversity, equity and inclusion” programs.The crash meanwhile marks the grimmest possible start to work for Transportation Secretary Sean Duffy, who promised a “golden age of transportation” when he was sworn in at the White House on Wednesday by Vice President JD Vance.A day later he was giving a press conference on the crash at Reagan Airport, insisting that the United States had the “most safe and secure airspace in the world.”- ‘Tragedy’ -The spotlight will also be on new US Secretary of Defense Pete Hegseth, a former Fox TV contributor and military veteran, who is also in his first week in the job.Signs were mounting that the military Black Hawk helicopter involved may have been to blame for the mid-air crash with a passenger jet operated by an American Airlines subsidiary.Hegseth has pledged a war on “woke” in the US armed forces to restore their “lethality”, and Trump has signed an order to rid the military of what he calls  “transgender ideology.”But his predecessor Lloyd Austin appeared to criticize Trump’s plans before his departure, saying that a military that “turns away qualified patriots” would become “smaller and weaker.”Hegseth will also be under pressure to deliver after squeaking through his confirmation process due to allegations of alcohol abuse, sexual misconduct and concerns over inexperience.He said in a video message on Thursday that the Pentagon was “actively working to investigate” why the helicopter on a training flight had collided with the passenger jet.”It’s a tragedy, a horrible loss of life,” Hegseth said. “As we get updates, you will have them.” 

US economic growth steady in 2024 as Trump takes office

The US economy expanded at a solid clip in 2024, helped by consumer and government spending, official data showed Thursday, signaling its resilience as President Donald Trump takes over the reins.Trump won a commanding victory in last November’s election on the back of public dissatisfaction over cost-of-living pressures, even as inflation has cooled while the job gains continued.In the October to December period, the world’s biggest economy grew at an annual rate of 2.3 percent, the Commerce Department said, slowing from the 3.1 percent rate in July-September.Trump took office January 20, inheriting robust growth as his term kicks off.The latest figure was in line with a consensus forecast by Briefing.com.For 2024, GDP rose 2.8 percent from the annual level a year prior.Consumer spending, investment and government spending were among the drivers behind last year’s growth, according to Commerce Department data. The US economy has broadly held up in the face of high interest rates, helped by a resilient labor market with low unemployment and still-growing wages.This has allowed consumers to keep spending, even as they drew down on savings accumulated during the Covid-19 pandemic.- ‘Souring mood’ -“Consumer spending on both goods and services continued to drive a substantial portion of growth,” said Joel Kan, deputy chief economist at the Mortgage Bankers Association.The latest data indicate the economy and job market remain strong, consistent with the US central bank’s view, he noted.Wages have continued to outpace inflation, while recent hurricanes triggered “replacement demand” for items like vehicles, said KPMG chief economist Diane Swonk in a note.Another factor was “massive wealth effects from sharp increases in equity and home values,” boosting spending in particular among higher-income households, added Nationwide chief economist Kathy Bostjancic.But Swonk warned that “the economy continues to look better on paper than it feels to most Americans.”The overall gains mask a “souring mood among consumers,” she believes, citing “inequality and the unease beneath the surface due to the high level of prices of the basics of food and shelter.”Swonk earlier told AFP that government spending could also have been stronger than expected as the outgoing administration of former president Joe Biden pushed funding out the door in its final months. This included defense spending for Ukraine.- Policy uncertainty -One drag on growth, however, was that businesses invested less in inventories than anticipated, according to Robert Frick, corporate economist with the Navy Federal Credit Union.This could be a response to economic uncertainty surrounding the new presidential administration, he noted.The sequencing and magnitude of policies on tariffs and immigration remains to be seen, Swonk said, expecting that their effects will also take time to materialize.She expects growth to cool in 2025 and that tariffs will increase, although the hikes will not necessarily translate into full-blown trade wars with all countries.Matthew Martin, senior US economist at Oxford Economics, told AFP that even though Trump has used “inflammatory words” on trade policy, these appear to be more of “a negotiation tactic.””The question is how far does this go,” said Dan North, senior economist for Allianz Trade North America, referring to the scale of tariffs and retaliation from other US trading partners.”Trade wars tend to be losers for everybody involved,” he told AFP.Looking ahead, analysts anticipate January’s employment figures will take a hit from devastating wildfires in California.Brendan Boyle, top Democrat on the House Budget Committee, called the fourth quarter growth figure “undeniable proof” that policies under Biden have proven effective.

Zone euro: la croissance cale en fin d’année, plombée par l’Allemagne et la France

La croissance de la zone euro a calé en fin d’année dernière, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, les deux premières économies du bloc restant handicapées par l’instabilité politique et des défis structurels.Le produit intérieur brut des 20 pays partageant la monnaie unique est resté inchangé au quatrième trimestre 2024, par rapport aux trois mois précédents, selon des chiffres publiés jeudi par Eurostat.Cette croissance nulle marque un net ralentissement par rapport à la hausse de 0,4% du troisième trimestre qui avait alors positivement surpris les analystes. Cette fois, les experts de Bloomberg et Factset ont été déçus. Ils attendaient une croissance de 0,1% pour la zone euro au dernier trimestre. La contreperformance devrait conforter la poursuite des réductions de taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) alors que l’inflation est en train de refluer sous l’objectif de 2%. L’institution de Francfort a annoncé jeudi sa cinquième baisse depuis juin, portant son principal taux directeur à 2,75% (-0,25 point). Ce taux sert de référence pour les conditions de crédit dans l’économie. Les emprunts moins chers devraient soutenir la croissance en stimulant l’immobilier, les crédits à la consommation et l’investissement.Sur l’année 2024, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a augmenté de seulement 0,7% comparé à 2023, après +0,4% l’année précédente, confirmant l’enlisement dans la stagnation d’une Europe déclassée par rapport à la Chine et aux Etats-Unis.Pour l’ensemble de l’UE, la performance est à peine meilleure avec une croissance annuelle de 0,8%, soit 0,1 point de moins que ce que prévoyait la Commission européenne dans ses dernières prévisions publiées en novembre.Le contraste est cruel avec la Chine dont la croissance a atteint 5% l’an dernier, malgré un net ralentissement, tandis que celle des Etats-Unis a été estimée jeudi à 2,8%.”La stagnation au quatrième trimestre soutient notre avis que les perspectives économiques de la zone euro sont pires que ce que beaucoup pensent”, a commenté Jack Allen-Reynolds pour Capital Economics. Selon lui, cela devrait “inciter la BCE à réduire davantage ses taux d’intérêt cette année que ce qui est anticipé par le marché”.L’Europe, tout particulièrement l’Allemagne, subit de plein fouet la hausse du prix de l’énergie, en particulier du gaz, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. La chimie, la sidérurgie et l’automobile délocalisent et suppriment des emplois.Les industriels dénoncent un excès de réglementations environnementales qui freinent l’investissement. – Virage pro-business de l’UE -L’exécutif européen a promis mercredi un virage pro-business avec notamment un allègement du fardeau administratif pour les entreprises, dans une feuille de route sur cinq ans présentée par la présidente Ursula von der Leyen.Les mesures proposées sont largement inspirées des recommandations formulées par l’ancien Premier ministre italien Mario Draghi. “Mais la grande question reste de savoir dans quelle mesure Ursula von der Leyen réussira à les mettre en Å“uvre”, souligne l’économiste Bert Colijn, de la banque ING.Au sein de l’Europe, la divergence des performances nationales est très marquée. Un gouffre sépare l’Espagne, dont le PIB a progressé de 3,2% l’an dernier, et l’Allemagne (-0,2%) en récession pour la deuxième année consécutive.Entre les deux, la France, aidée par les Jeux olympiques durant l’été, a enregistré 1,1% de croissance en 2024, faisant un peu mieux que l’Italie (+0,5%).Au dernier trimestre, le PIB français a cependant reculé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, rejoignant l’Allemagne en territoire négatif. Cette contreperformance s’ajoute à celle de l’Italie qui a aligné deux trimestres consécutifs de croissance nulle.La France, sans majorité au Parlement, peine à adopter un budget pour 2025 et reste sous la menace d’une nouvelle censure du gouvernement. L’Allemagne, en campagne pour des législatives anticipées le 23 février, subit une poussée de l’extrême droite et devra probablement attendre jusqu’à l’été pour l’arrivée d’un nouvel exécutif.”Pour l’instant, l’économie européenne semble être dans une phase de ralentissement et nous ne nous attendons pas à ce qu’elle en sorte cet hiver”, souligne Bert Colijn. “Les premières indications pour le premier trimestre montrent que l’économie devrait rester proche de la stagnation encore un moment”, ajoute l’analyste d’ING.

Zone euro: la croissance cale en fin d’année, plombée par l’Allemagne et la France

La croissance de la zone euro a calé en fin d’année dernière, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, les deux premières économies du bloc restant handicapées par l’instabilité politique et des défis structurels.Le produit intérieur brut des 20 pays partageant la monnaie unique est resté inchangé au quatrième trimestre 2024, par rapport aux trois mois précédents, selon des chiffres publiés jeudi par Eurostat.Cette croissance nulle marque un net ralentissement par rapport à la hausse de 0,4% du troisième trimestre qui avait alors positivement surpris les analystes. Cette fois, les experts de Bloomberg et Factset ont été déçus. Ils attendaient une croissance de 0,1% pour la zone euro au dernier trimestre. La contreperformance devrait conforter la poursuite des réductions de taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) alors que l’inflation est en train de refluer sous l’objectif de 2%. L’institution de Francfort a annoncé jeudi sa cinquième baisse depuis juin, portant son principal taux directeur à 2,75% (-0,25 point). Ce taux sert de référence pour les conditions de crédit dans l’économie. Les emprunts moins chers devraient soutenir la croissance en stimulant l’immobilier, les crédits à la consommation et l’investissement.Sur l’année 2024, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a augmenté de seulement 0,7% comparé à 2023, après +0,4% l’année précédente, confirmant l’enlisement dans la stagnation d’une Europe déclassée par rapport à la Chine et aux Etats-Unis.Pour l’ensemble de l’UE, la performance est à peine meilleure avec une croissance annuelle de 0,8%, soit 0,1 point de moins que ce que prévoyait la Commission européenne dans ses dernières prévisions publiées en novembre.Le contraste est cruel avec la Chine dont la croissance a atteint 5% l’an dernier, malgré un net ralentissement, tandis que celle des Etats-Unis a été estimée jeudi à 2,8%.”La stagnation au quatrième trimestre soutient notre avis que les perspectives économiques de la zone euro sont pires que ce que beaucoup pensent”, a commenté Jack Allen-Reynolds pour Capital Economics. Selon lui, cela devrait “inciter la BCE à réduire davantage ses taux d’intérêt cette année que ce qui est anticipé par le marché”.L’Europe, tout particulièrement l’Allemagne, subit de plein fouet la hausse du prix de l’énergie, en particulier du gaz, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. La chimie, la sidérurgie et l’automobile délocalisent et suppriment des emplois.Les industriels dénoncent un excès de réglementations environnementales qui freinent l’investissement. – Virage pro-business de l’UE -L’exécutif européen a promis mercredi un virage pro-business avec notamment un allègement du fardeau administratif pour les entreprises, dans une feuille de route sur cinq ans présentée par la présidente Ursula von der Leyen.Les mesures proposées sont largement inspirées des recommandations formulées par l’ancien Premier ministre italien Mario Draghi. “Mais la grande question reste de savoir dans quelle mesure Ursula von der Leyen réussira à les mettre en Å“uvre”, souligne l’économiste Bert Colijn, de la banque ING.Au sein de l’Europe, la divergence des performances nationales est très marquée. Un gouffre sépare l’Espagne, dont le PIB a progressé de 3,2% l’an dernier, et l’Allemagne (-0,2%) en récession pour la deuxième année consécutive.Entre les deux, la France, aidée par les Jeux olympiques durant l’été, a enregistré 1,1% de croissance en 2024, faisant un peu mieux que l’Italie (+0,5%).Au dernier trimestre, le PIB français a cependant reculé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, rejoignant l’Allemagne en territoire négatif. Cette contreperformance s’ajoute à celle de l’Italie qui a aligné deux trimestres consécutifs de croissance nulle.La France, sans majorité au Parlement, peine à adopter un budget pour 2025 et reste sous la menace d’une nouvelle censure du gouvernement. L’Allemagne, en campagne pour des législatives anticipées le 23 février, subit une poussée de l’extrême droite et devra probablement attendre jusqu’à l’été pour l’arrivée d’un nouvel exécutif.”Pour l’instant, l’économie européenne semble être dans une phase de ralentissement et nous ne nous attendons pas à ce qu’elle en sorte cet hiver”, souligne Bert Colijn. “Les premières indications pour le premier trimestre montrent que l’économie devrait rester proche de la stagnation encore un moment”, ajoute l’analyste d’ING.

Wall Street en petite hausse, digère les résultats des géants de la “tech”

La Bourse de New York évoluait dans des marges resserrées jeudi, après une ouverture en hausse, digérant une première salve de résultats mitigés des grands noms de la “tech” américaine, ainsi que le statu quo de la banque centrale américaine (Fed).Vers 15H20 GMT, le Dow Jones prenait 0,17%, l’indice Nasdaq était proche de l’équilibre (+0,03%) et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,25%.Jeudi matin, l’attention des investisseurs se portait sur les résultats trimestriels des trois premières entreprises des “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux géants américains du secteur technologique.Ces performances “sont mitigées”, a observé auprès de l’AFP Adam Sarhan, analyste de 50 Park Investments.Le spécialiste américain des véhicules électriques Tesla a publié des chiffres inférieurs aux attentes au quatrième trimestre, mais était tout de même recherché (+1,98%), les investisseurs ayant plutôt retenu les prévisions de croissance pour l’année en cours.L’entreprise dirigée par Elon Musk s’attend en effet à une année 2025 “majeure” grâce aux avancées dans la conduite autonome et à l’introduction de nouveaux produits, a-t-elle précisé dans un communiqué.De son côté, Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) progressait (+4,87%), après avoir conclu l’année 2024 avec des revenus et profits en forte hausse et supérieurs aux prévisions. Les prévisions du groupe pour le trimestre en cours sont toutefois jugées décevantes par les analystes.Le marché attend aussi de voir si les investissements de Meta dans l’intelligence artificielle (IA) vont porter leurs fruits.Le groupe a annoncé la semaine dernière que ses dépenses d’investissement dans l’IA seraient comprises entre 60 et 65 milliards de dollars cette année, soit 50% de plus qu’en 2024.Microsoft ne profitait pas de l’élan de Meta et Tesla, et perdait 4,64%. Le géant de l’informatique américain a dégagé 24 milliards de dollars de profits trimestriels, mais son “cloud” (informatique à distance) a déçu le marché.Les acteurs du marché attendent désormais les résultats d’Apple publiés jeudi après la clôture de Wall Street.”Nous sommes dans un marché à tendance haussière, mené par l’IA”, a rappelé Adam Sarhan. Mais les “incertitudes demeurent”, notamment face à la concurrence chinoise, moins chère.Côtés indicateurs, les inscriptions au chômage sont ressorties en baisse par rapport à la semaine dernière et en deçà des attentes des économistes (-16.000).Les investisseurs ont gardé un Å“il sur la publication du produit intérieur brut (PIB), qui a progressé de 2,8% l’an dernier aux Etats-Unis où la croissance a légèrement ralenti au dernier trimestre (+0,6%), selon le département du Commerce.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, la croissance du PIB ressort à 2,3% au dernier trimestre, dans la lignée du consensus des analystes compilé par Briefing.com.La place new-yorkaise continuait aussi d’analyser la décision du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) qui a décidé mercredi de laisser ses taux inchangés, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.”La Fed a fait ce qu’elle avait dit qu’elle ferait: c’est cohérent, et c’est bon pour le marché”, a souligné M. Sarhan.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait, à 4,50% contre 4,53% la veille en clôture.Ailleurs, au tableau des valeurs, le groupe américain de pétrochimie Dow chutait (-6,90%) après avoir annoncé jeudi un plan de réduction de coûts d’un milliard de dollars, incluant la suppression d’environ 1.500 postes au niveau mondial, tout en publiant des résultats inférieurs aux attentes au quatrième trimestre.Le groupe américain Caterpillar perdait du terrain (-4,50%) après un nouveau recul de ses ventes au quatrième trimestre. L’entreprise a aussi dit s’attendre à ce que la baisse se prolonge en 2025.D’octobre à décembre, son chiffre d’affaires s’est replié de 5% sur un an à 16,22 milliards de dollars principalement “à cause d’une baisse des volumes”, a décrit le groupe dans le communiqué.Le groupe de livraison de colis UPS plongeait (-16,69%), pâtissant de prévisions annuelles bien en deça des attentes. La compagnie aérienne American Airlines reculait (-2,34%) au lendemain de la collision entre un avion de sa flotte, avec 64 personnes à bord, et un hélicoptère, à Washington.

IA DeepSeek: le Français Mistral salue l’arrivée d’un “élément important et complémentaire”

La start-up française spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) générative Mistral AI voit dans l’agent conversationnel chinois R1 de DeepSeek “un élément important et complémentaire de la technologie open-source”, a-t-elle indiqué jeudi en annonçant son propre nouveau modèle “Mistral Small 3”.Quelques jours après l’arrivée du modèle R1 de DeepSeek, qui a stupéfié le secteur par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût, selon l’entreprise, très inférieur, Mistral a annoncé sur son site “Mistral Small 3”, un modèle plus “compétitif par rapport à des modèles plus importants” qu’il présente comme “le plus efficace de sa catégorie à l’heure actuelle”.”Mistral Small 3 complète les grands modèles de raisonnement open-source comme les récentes versions de DeepSeek, et peut servir de modèle de base solide pour faire émerger des capacités de raisonnement”, ajoute la start-up française.Les modèles d’IA générative “open source” permettent aux développeurs de les télécharger et les utiliser gratuitement, tout en donnant un accès plus ou moins restreint au code source et à la recette de construction du modèle.Comme DeepSeek, Mistral a fait le pari de la source ouverte et s’est aussi fait connaître pour ses modèles de petite taille, moins gourmands en énergie et donc moins coûteux que ses rivaux.Fondée en avril 2023 par Arthur Mensch, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, cette pépite française de l’IA a connu une ascension fulgurante, jusqu’à représenter le principal espoir européen face aux mastodontes américains. L’entreprise a bouclé cet été un tour de table de 600 millions d’euros, la plus grosse levée de fonds de la French Tech en 2024 selon le cabinet KPMG, portant sa valorisation à près de 6 milliards d’euros.Mistral et l’Agence France-Presse (AFP) ont signé mi-janvier un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.Face aux performances du modèle IA de DeepSeek, des voix aux États-Unis ont affirmé ces derniers jours que l’entreprise s’était contentée de retravailler les modèles développées aux USA, tels que celui faisant fonctionner ChatGPT.