Markets fluctuate as traders weigh geopolitical tensions
Stocks fluctuated Wednesday following a positive lead from Wall Street as traders assessed the prospect of an escalation in the Russia-Ukraine war, Donald Trump’s second presidency and the outlook for US interest rates.They were also keenly awaiting the release of earnings from chip behemoth Nvidia later in the day, which many see as a bellwether of the tech sector and AI demand that have helped power markets to multiple record highs this year.Investors are treading carefully this week amid uncertainty after Trump’s re-election and as he picks his cabinet, with several China hawks up for key positions fanning worries of another trade war between the economic superpowers.The tycoon has pledged to ramp up tariffs on imports, with China particularly in his sights, but observers warn that such a move — along with planned tax cuts — could relight still stubborn inflation.That has dampened hopes for several Federal Reserve interest rate cuts next year.Meanwhile, the war in Ukraine has burst back into the thoughts of traders as Moscow vowed to react “accordingly” after saying Kyiv had fired its first US-made long-range missile into Russian territory.Washington this week said it had cleared Kyiv to use the US-supplied Army Tactical Missile System against military targets inside Russia — a long-standing Ukrainian request.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said the attack showed Western countries wanted to “escalate” the conflict, adding that “we will be taking this as a qualitatively new phase of the Western war against Russia”.President Vladimir Putin signed a decree Tuesday lowering the threshold for using nuclear weapons, which the White House, Britain and the European Union called “irresponsible”.Growing worries that the war will ramp up to another, more dangerous level weighed on sentiment in Europe but the S&P 500 and Nasdaq rose for a second straight day in New York.Asia began in the red but some markets managed to turn things around as the day wore on.Tokyo, Sydney, Singapore, Wellington, Taipei, Bangkok and Jakarta were in retreat but Hong Kong, Shanghai, Seoul and Manila rose.London edged up as data showed UK inflation rose more than expected in October. Paris and Frankfurt also advanced.The main focus of attention Wednesday is the upcoming earnings from Nvidia, the world’s most expensive listed company and market darling.The company has rocketed 200 percent this year — and an eye-watering 2,670 in the past five years — on the back of an unprecedented surge in demand for all things linked to artificial intelligence.There are hopes it will live up to expectations and provide some insight into its new chips. The firm’s shares rose nearly five percent on Tuesday.”Nvidia’s earnings will serve as a major test, given its status as the largest company by market cap and a cornerstone of the AI revolution,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo Markets.”The central question: Is the AI theme robust enough to sustain investor enthusiasm, or is it on shaky ground.”Finalto.com’s Neil Wilson said investors will be “hungry for guidance on the new chips”. “Nvidia’s Blackwell chip should become available in the first quarter of next year and could bring in between $5 billion and $8 billion, according to (investment bank) Piper Sandler,” he said.Bitcoin was sitting just below $93,000 after hitting a new all-time peak above 94,031 on Tuesday.- Key figures around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 38,352.34 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 19,705.01 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,367.99 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,111.66Euro/dollar: DOWN at $1.0574 from $1.0599 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2696 from $1.2682Dollar/yen: UP at 155.72 yen from 154.67 yenEuro/pound: DOWN at 83.29 pence from 83.54 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $69.73 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $73.50 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.3 percent at 43,268.94 (close)
Agriculteurs: troisième jour de mobilisation, le gouvernement condamne blocages et dégradations
La mobilisation des agriculteurs est entrée dans son troisième jour avec la Coordination rurale à la manoeuvre dans le Sud-Ouest et à la frontière espagnole, le gouvernement condamnant mercredi des dégradations et des blocages “pas acceptables” dans six départements mardi soir.La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a déclaré mercredi sur France 2 que les “actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole” à l’initiative de la Coordination rurale (CR), deuxième syndicat agricole, n’étaient “pas acceptables” et risquaient d’entamer la “sympathie” des Français envers la profession.”S’en prendre aux biens, s’en prendre aux personnes, bloquer durablement le pays, ça n’est pas acceptable. Et je le dis aux membres de la Coordination rurale qui, dans six départements de France hier soir, se sont livrés à des actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole”, a dit Mme Genevard, ajoutant que cela pouvait “dissiper” le “mouvement de sympathie que les Français ont pour les agriculteurs”.”Je pense que ce n’est pas raisonnable et ça ne sert pas la cause agricole”, a-t-elle ajouté.Sur l’autoroute A9 notamment, au péage du Boulou (Pyrénées-Orientales), des agriculteurs de la CR ont établi mardi un barrage, bloquant des camions de marchandises mais laissant passer les voitures, à une dizaine de kilomètres de la frontière espagnole. “On va bloquer l’A9, mais aussi les dépôts de carburants, les ports, les centrales d’achat. On veut provoquer un chaos et une pénurie alimentaire”, avait assuré Serge Bousquet-Cassagne, figure de ce syndicat dans le Sud-Ouest, présent au Boulou.Sur l’A9, “fleuve de fruits et légumes qui arrivent d’Espagne”, il avait dit envisager “un blocage durable (…) sur plusieurs jours”.- Débat sur l’accord Mercosur -A Agen quelque 350 à 400 manifestants (chiffre de la police) s’étaient rassemblés mardi devant la préfecture, où du fumier et des déchets ont été déversés, tout comme devant la préfecture de Limoges, selon les autorités.Une délégation avait été reçue en préfecture du Lot-de-Garonne. Mais faute d’avoir obtenu “des engagements forts” de la ministre de l’Agriculture, les deux responsables de la CR47, Karine Duc et José Perez, avaient refusé de quitter les lieux et ont finalement “dû être escortés par les forces de l’ordre, sans incident”, a écrit la préfecture dans un communiqué publié après 23H00.Les autorités signalent également un autre “point de blocage” toujours en place mercredi matin à Charleville-Mézières.L’Office français de la biodiversité (OFB) a quant à lui dénoncé des “dégradations” de ses locaux dans l’Oise et la Creuse mardi.Moins d’un an après une mobilisation historique, les syndicats agricoles estiment n’avoir pas obtenu suffisamment d’avancées. Ils redoutent en plus une ratification prochaine d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur.Mardi pourtant, après deux premières journées d’actions, l’alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) a salué “une première victoire” après l’annonce de la tenue d’un débat suivi d’un vote le 26 novembre à l’Assemblée nationale sur le traité de libre-échange, largement rejeté en l’état par la classe politique française.”Nous sommes plusieurs pays importants de l’Europe qui ne sommes aujourd’hui pas prêts à signer cet accord en l’état”, a également assuré Emmanuel Macron à la fin du sommet du G20 à Rio.Mercredi matin, le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau a toutefois annoncé sur franceinfo une nouvelle mobilisation de ses troupes “mardi, mercredi et jeudi” prochains.L’alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs a évité d’organiser des blocages comme l’an dernier, privilégiant des actions symboliques pour “ne pas ennuyer les Français”.- “Plus offensif” -Selon les autorités, 30 actions ont été menées dans la nuit de mardi à mercredi, rassemblant 1.930 agriculteurs et 512 engins, sans incident ni interpellation.De même source, la journée de mardi a été “marquée par la mobilisation du syndicat de la Coordination rurale démontrant un état d’esprit résolument plus offensif et déterminé que celui de la JA ou de la FDSEA”, alors que la CR tient en parallèle son congrès national dans la Vienne, dont il préside la chambre d’agriculture depuis 2019.Lors des prochaines élections professionnelles, prévues en janvier, la CR entend ravir d’autres chambres à l’alliance FNSEA-JA, à qui elle reproche notamment d’être trop proche de l’agro-industrie et des gouvernements successifs.À défaut de réponses de l’État jugées satisfaisantes, le syndicat appelle à bloquer le fret alimentaire à partir de mercredi. Il pourrait notamment cibler des centrales d’achat de la grande distribution en Charente, dans les Landes ou dans le Tarn-et-Garonne.
Marine Le Pen exprime “des inquiétudes” sur la santé de son père
La cheffe des députés du Rassemblement national a exprimé mercredi “des inquiétudes” sur la santé de son père Jean-Marie Le Pen, ajoutant qu’il était toujours hospitalisé. “Il est hospitalisé. Je ne vais pas vous décrire son état de santé, mais c’est vrai que nous avons, parce que nous l’aimons, des inquiétudes sur sa santé”, a déclaré Marine Le Pen sur RTL. Le fondateur du Front national, âgé de 96 ans, est hospitalisé depuis près de quinze jours. Il s’agissait, avait indiqué à l’AFP son entourage le 13 novembre, de faire des “analyses”. “Il a 96 ans et il est hospitalisé de manière régulière. Il n’y a rien de plus ni de moins que les épisodes qu’on a déjà vécus”, avait alors déclaré Mme Le Pen à plusieurs journalistes en marge du procès des assistants RN. Mercredi, elle s’est refusée à dire s’il était “en fin de vie”. “C’est trop violent comme question et ça touche l’intimité de sa vie et de la nôtre aussi”, a-t-elle répondu.Le fondateur du Front national, devenu Rassemblement national, a vu son état de santé se dégrader depuis plusieurs années. Poursuivi dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du RN pour laquelle sont actuellement jugés notamment sa fille et le parti, son cas a été “disjoint” après qu’une expertise médicale avait constaté “une profonde détérioration” de son état physique et psychique, estimant qu’il n’était pas en mesure ni “d’être présent”, ni de “préparer sa défense”.”Il est acté que (Jean-Marie Le Pen) n’est pas en capacité de donner son consentement de quelque acte que ce soit”, avait indiqué fin septembre, à l’ouverture du procès, Marine Le Pen.Cette dernière, ainsi que ses deux sÅ“urs Marie-Caroline et Yann Le Pen, sont les bénéficiaires d’un “mandat de protection” – une mesure comparable à une tutelle – depuis la mi-février, qui leur permet de réaliser divers actes au nom de leur père, seules ou de concert.
‘Kidnapped’ Uganda opposition figure Besigye to appear at military court: lawyerWed, 20 Nov 2024 08:12:46 GMT
Leading Ugandan opposition figure Kizza Besigye is due to appear before a military court on Wednesday, his lawyer said, after his reported abduction in neighbouring Kenya.”The latest information we have is Besigye is in military cells in Kampala and the army is planning to produce him in the General Court Martial today,” one of Besigye’s …
Agriculteurs: les blocages et dégradations ne sont “pas acceptables”, déclare la ministre de l’Agriculture
La ministre de l’Agriculture a déclaré mercredi que les “actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole” à l’initiative du syndicat Coordination rurale n’étaient “pas acceptables” et risquaient d’entamer la “sympathie” des Français envers la profession.”S’en prendre aux biens, s’en prendre aux personnes, bloquer durablement le pays, ça n’est pas acceptable. Et je le dis aux membres de la Coordination rurale qui, dans six départements de France hier soir, se sont livrés à des actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole”, a dit Annie Genevard sur France 2.”Je pense que ce n’est pas raisonnable et ça ne sert pas la cause agricole”, a-t-elle ajouté.Mardi, des agriculteurs de la Coordination rurale (CR) ont établi un barrage sur l’autoroute A9, à une dizaine de kilomètres de la frontière espagnole. Une figure du syndicat dans le Sud-Ouest, Serge Bousquet-Cassagne, a expliqué vouloir “provoquer un chaos et une pénurie alimentaire”.Le même jour, du fumier et des déchets ont été déversés devant plusieurs préfectures, comme à Limoges (Haute-Vienne) ou Agen (Lot-et-Garonne), où deux responsables de la CR qui refusaient de quitter les lieux après un rendez-vous ont finalement dû être escortés par les forces de l’ordre.L’Office français de la biodiversité (OFB) a quant à lui dénoncé des “dégradations” de ses locaux dans l’Oise et la Creuse.A Guéret, une trentaine de manifestants ont forcé la porte d’entrée de l’OFB. Selon des images diffusées par le journal La Montagne, il s’agissait de manifestants avec des bonnets jaunes et des gilets de la Coordination rurale.”Les Français (…) aiment leurs agriculteurs”, a poursuivi Mme Genevard sur France 2. “Si demain, à l’approche de Noël, certains membres de ces organisations syndicales bloquent le pays, empêchent les Français d’aller travailler (…) si les commerçants ne peuvent pas travailler, (…), je pense que (…) ce mouvement de sympathie que les Français ont pour les agriculteurs se dissipera”.”Avant la fin de l’année, ceux qui ont besoin d’être soutenus dans leur trésorerie seront soutenus. Avant la fin de l’année, ceux qui ont besoin d’être indemnisés quand ils ont perdu des animaux seront indemnisés”, a par ailleurs assuré la ministre de l’Agriculture.
‘An inauspicious day’: the landmines ruining Myanmar lives
It was an unlucky day in the Burmese calendar, farmer Yar Swe Kyin warned her husband in July, begging him not to go out to check on their crops.Hours later he was dead, killed by one of the countless landmines laid by both sides in Myanmar’s three brutal years of civil war.In the evening, “I heard an explosion from the field,” she told AFP at her home in the hills of northern Shan state.”I knew he had gone to that area and I was worried.”She had urged her husband to stay home because the traditional Burmese calendar, which is guided by lunar cycles, planetary alignment and other factors, marked it out as inauspicious.”He didn’t listen to me,” she said.”Now, I only have a son and grandchild left.”Decades of sporadic conflict between the military and ethnic rebel groups have left Myanmar littered with deadly landmines.That conflict has been turbocharged by the junta’s 2021 coup, which birthed dozens of newer “People’s Defence Forces” now battling to topple the military.Landmines and other remnants of war claimed more victims in Myanmar than in any other country last year, according to the International Campaign to Ban Landmines (ICBL), with the Southeast Asian country overtaking war-ravaged Syria and Ukraine.- ‘Trees were spinning’ -At least 228 people — more than four a week — were killed by the devices and 770 more were wounded in Myanmar in 2023, it said in its latest report Wednesday.In eastern Kayah state, a short journey to collect rice to feed his wife and children left farmer Hla Han crippled by a landmine, unable to work and fearing for his family’s future.He had returned home after junta troops had moved out from his village and stepped on a mine placed near the entrance to the local church.”When I woke up I didn’t know how I had fallen down and only got my senses back about a minute later,” he told AFP.”When I looked up, the sky and trees were spinning.”Now an amputee, the 52-year-old worries how to support his family of six who are already living precariously amidst Myanmar’s civil war.”After I lost my leg to the land mine, I can’t work anymore. I only eat and sleep and sometimes visit friends — that’s all I can do,” he said.”My body is not the same anymore, my thoughts are not the same and I can’t do anything I want to… I can eat like others, but I can’t work like them.”His daughter Aye Mar said she had begged him not to go back into the village.”When my father lost his leg, all of our family’s hopes were gone,” she said.”I also don’t have a job and I can’t support him financially. I also feel I’m an irresponsible daughter.”- ‘Nothing is the same’ -Myanmar is not a signatory to the United Nations convention that prohibits the use, stockpiling or development of anti-personnel mines.The ICBL campaign group said there had been a “significant increase” in anti-personnel mine use by the military in recent years, including around infrastructure such as mobile phone towers and energy pipelines.The church in Kayah state where Hla Han lost his leg is still standing but its facade is studded with bullet wounds.A green tape runs alongside a nearby rural road, a rudimentary warning that the forest beyond it  may be contaminated. Some villagers had returned to their homes after the latest wave of fighting had moved on, said Aye Mar.”But I don’t dare to go and live in my house right now.”She and her father are just two of the more than three million people the United Nations says have been forced from their homes by fighting since the coup.”Sometimes I think that it would have been better if one side gave up in the early stage of the war,” she said.But an end to the conflict looks far off, leaving Hla Han trying to come to terms with his fateful step.”From that instant you are disabled and nothing is the same as before.”