Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes, qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%), pour la première économie mondiale.”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi sur sa plateforme Truth Social le président Trump, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Lors de cette même réunion, il a admis cependant qu’il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a-t-il évacué.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file de l’opposition au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que “Donald Trump (devait) reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.D’après une autre publication mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s’inscrivant en dessous des attentes.A l’inverse, le président américain trouve du réconfort dans les dernières données sur l’inflation. L’indice officiel PCE publié mercredi montre en effet que la hausse des prix a ralenti en mars à +2,3% sur un an, avant l’imposition du gros des nouveaux droits de douane.Cette accalmie résulte en grande partie de la baisse des prix du gaz et du pétrole, elle-même alimentée par les doutes croissants sur la santé de l’économie mondiale.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant les publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes, qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%), pour la première économie mondiale.”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi sur sa plateforme Truth Social le président Trump, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Lors de cette même réunion, il a admis cependant qu’il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a-t-il évacué.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file de l’opposition au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que “Donald Trump (devait) reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.D’après une autre publication mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s’inscrivant en dessous des attentes.A l’inverse, le président américain trouve du réconfort dans les dernières données sur l’inflation. L’indice officiel PCE publié mercredi montre en effet que la hausse des prix a ralenti en mars à +2,3% sur un an, avant l’imposition du gros des nouveaux droits de douane.Cette accalmie résulte en grande partie de la baisse des prix du gaz et du pétrole, elle-même alimentée par les doutes croissants sur la santé de l’économie mondiale.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant les publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant que le président Donald Trump a imputé mercredi à son prédécesseur Joe Biden.Le milliardaire républicain, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays en début d’année, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.Ce résultat – premier recul du PIB américain depuis 2022 – est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes, qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein, avec un PIB en toute petite hausse (+0,4%), pour la première économie mondiale.”Notre pays va décoller économiquement, mais d’abord nous devons nous débarrasser du reliquat de Joe Biden”, a réagi sur sa plateforme Truth Social le président Trump, qui célèbre cette semaine les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.”Cela va prendre un moment, ça n’a rien à voir avec les droits de douane, c’est seulement qu’il nous a laissés avec de mauvaises statistiques”, a affirmé le chef de l’Etat, en enjoignant à ses concitoyens d'”ETRE PATIENTS!!!”Un peu plus tard, en conseil des ministres, il est apparu confiant, vantant l’arrivée d’investissements massifs aux Etats-Unis.Il a affirmé que la Chine était à l’inverse “assommée” par les droits de douane qu’il a imposés, avec des “usines qui ferment” dans tout le pays “parce qu’on n’achète plus leurs produits”.”Je ne voulais pas que ça arrive”, a-t-il ajouté, disant “beaucoup apprécier” son homologue chinois Xi Jinping et “espérer” un accord avec Pékin.Lors de cette même réunion, il a admis cependant qu’il pourrait y avoir des ruptures d’approvisionnement et des hausses de prix côté américain.”Peut-être que les enfants auront deux poupées au lieu de 30, et peut-être que les deux poupées coûteront quelques dollars de plus”, a-t-il évacué.Pour l’opposition démocrate, l’économie américaine va dans le mur.Le chef de file de l’opposition au Sénat, Chuck Schumer, a ainsi jugé que “Donald Trump (devait) reconnaître son échec, faire marche arrière, et virer immédiatement son équipe économique”.- Le poids de la ruée vers l’import – Le recul du PIB au premier trimestre s’explique en grande partie par la règle de calcul selon laquelle les importations sont déduites de la production de richesse nationale.Or les achats à l’étranger ont bondi au début de l’année, entreprises et consommateurs se pressant d’acquérir certains biens avant qu’ils ne coûtent plus cher avec les nouveaux droits de douane. Revers de la médaille: les achats anticipés sont autant de dépenses en moins pour la suite, ce qui risque d’entraîner d’autres violents mouvements dans les prochaines publications.L’économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d’être maîtrisée.D’après une autre publication mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s’inscrivant en dessous des attentes.A l’inverse, le président américain trouve du réconfort dans les dernières données sur l’inflation. L’indice officiel PCE publié mercredi montre en effet que la hausse des prix a ralenti en mars à +2,3% sur un an, avant l’imposition du gros des nouveaux droits de douane.Cette accalmie résulte en grande partie de la baisse des prix du gaz et du pétrole, elle-même alimentée par les doutes croissants sur la santé de l’économie mondiale.”Je considère d’ordinaire que l’impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant leurs 100 premiers jours”, avait déclaré à l’AFP, avant les publication de mercredi, Tara Sinclair, professeure d’économie à l’université George Washington. “Mais cette fois, avait-elle ajouté, c’est différent, parce que le bond des importations découle directement d’une stratégie d’évitement par les acheteurs des droits de douane du président.”Depuis avril, l’exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine. Pékin a riposté par d’autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, un moteur de la croissance.La consommation des Américains – autre carburant du PIB – est aussi sous surveillance, car plusieurs baromètres récents montrent que leur confiance dans l’avenir a chuté.

US economy shrinks, Trump blames Biden

The US economy unexpectedly contracted in the first three months of the year on an import surge triggered by Donald Trump’s tariff plans, although the president pinned the blame squarely on his predecessor.The sharp increase in imports was a reflection of businesses and consumers stockpiling foreign goods to get ahead of Trump’s sweeping trade levies, which went into effect earlier this month.All three major Wall Street indices fell on the economic news, with the Nasdaq sliding more than two percent before paring some losses, while oil prices extended their losses.At a cabinet meeting in Washington, Trump insisted the growth downturn was the legacy of former president Joe Biden’s policies.”That’s Biden, that’s not Trump,” he said.Striking a more positive tone, he highlighted the “whopping” 22 percent rise in gross domestic investment during the first quarter. Annual economic growth stayed above two percent in every year of Biden’s presidency, reaching 2.8 percent in 2024. The gross domestic product (GDP) of the world’s largest economy decreased at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, after growing 2.4 percent in the final months of 2024, according to Wednesday’s first estimate from the US Commerce Department.This was sharply below the market consensus estimate of 0.4 percent growth, according to Briefing.com, and marked the first quarterly contraction since 2022.The Commerce Department said in a statement that the contraction was in large part down to an “upturn in imports,” aided by a decline in consumer and government spending. – ‘A blaring warning’ -In a statement, the White House called GDP a “backward-looking indicator.””It’s no surprise the leftovers of Biden’s economic disaster have been a drag on economic growth,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said.”But the underlying numbers tell the real story of the strong momentum President Trump is delivering.”The GDP figures were published on the 101st day since Trump returned to White House, along with fresh data showing a slowdown in the US Federal Reserve’s favored inflation gauge last month. Trump’s introduction of sweeping tariffs against most countries sparked a selloff in financial markets, sending volatility to levels not seen since the Covid pandemic.”This decline in GDP is a blaring warning to everyone that Donald Trump and Congressional Republicans’ failed MAGA experiment is killing our economy,” top Senate Democrat Chuck Schumer said in a statement.- ‘Greater risk of recession’ -Following the dramatic market movements in early April, the Trump administration announced a 90-day pause to the higher tariffs for dozens of countries to allow for trade talks, while maintaining a baseline 10 percent rate for most countries.But the administration has also added to the tariffs on China, with the level of duties introduced since January now totaling 145 percent — with some sector-specific measures pushing levies even higher. Beijing has responded with its own steep, targeted measures against US goods.At the cabinet meeting on Wednesday, Trump said China was getting “hammered” by the tariffs, and said he still hoped to make a deal with Beijing, whom he referred to as “the leading candidate for the chief ripper-offer” of America. “Maybe the children will have two dolls instead of 30 dolls,” Trump said, arguing that the United States did not need many of the things China produced.”And maybe the two dolls will cost a couple of bucks more than they would normally,” he said.Economists at Wells Fargo wrote in an investor note that the US economy is at a greater risk of recession now than a month ago “but this 0.3 percent contraction in Q1 GDP is not the start of one.””It reflects instead the sudden change in trade policy that culminated in the biggest drag from net exports in data going back more than a half-century.”

Affaire Vasarely: la mise en examen de la principale suspecte annulée, mais les saisies d’oeuvres validées

La mise en examen de la principale suspecte annulée, mais des saisies d’oeuvres validées: la Cour de cassation a tranché mercredi dans une longue saga judiciaire opposant la belle-fille du célèbre plasticien Victor Vasarely à son petit-fils.L’affaire, instruite à Paris, porte le nom de Victor Vasarhelyi, dit Vasarely (1906-1997), créateur franco-hongrois de l’Op-Art et de la peinture cinétique.Mercredi, la plus haute juridiction française a annulé la mise en examen de Michèle Taburno-Vasarely, belle-fille du célèbre plasticien.Elle est accusée d’avoir dilapidé la fondation artistique du plasticien à son profit, en s’exilant aux Etats-Unis avec de multiples œuvres.Ces accusations sont principalement portées par la fondation Vasarely, et le petit-fils du plasticien, Pierre Vasarely, actuel président de la fondation.Avec la décision de mercredi, la menace d’un procès s’éloigne pour Mme Taburno-Vasarely. Toutefois, quatre avocats et un notaire restent poursuivis dans cette information judiciaire ouverte après la plainte en 2009 d’un administrateur provisoire de la fondation.”Il est temps de laisser Michèle Vasarely en paix”, ont réagi ses avocates Julia Minkowski et Inès Giacometti, dénonçant une “vindicte” de Pierre Vasarely à l’égard de leur cliente “âgée de plus de 80 ans et en mauvaise santé”.Cette annulation, qui repose “sur des motifs de pure forme”, “n’a que peu d’effet puisque depuis 2018, un mandat d’arrêt est émis à l’encontre de Mme Taburno”, a de son côté fait valoir la fondation Vasarely dans un communiqué transmis à l’AFP.- “Excès de pouvoir” – Dans les années 1970, la notoriété de Victor Vasarely a été comparable à celles de Pablo Picasso ou Salvador Dali. De son vivant, il a donné à titre inaliénable des centaines d’œuvres à la fondation éponyme ouverte en 1971 à Aix-en-Provence.Sa belle-fille, Mme Taburno-Vasarely, a été la présidente de cette fondation.En avril 2023, deux juges d’instruction français se sont rendus à Porto Rico, où elle réside désormais et où elle a créé une nouvelle fondation, pour la mettre en examen pour abus de confiance et blanchiment.En mars 2025, lors d’une audience devant la Cour de cassation à Paris, sa défense a dénoncé un “excès de pouvoir” des magistrats, qui ont agi au nom de l’Etat français au-delà des frontières hexagonales.Dans sa plaidoirie, la défense avait relevé que le code pénal autorise les juges d’instruction à “procéder à des auditions” sous commission rogatoire adressée à un Etat étranger, mais n’évoque pas l’interrogatoire de première comparution (IPC), étape préalable à la mise en examen.La Cour de cassation a eu la même lecture concernant les Etats-Unis, d’après son arrêt consulté par l’AFP.Elle a estimé que les magistrats français ne pouvaient “se transporter aux Etats-Unis aux fins de procéder eux-mêmes à l’interrogatoire de première comparution de Mme Taburno suivi de sa mise en examen”.- Retour des oeuvres ? – Reste la question du destin des oeuvres saisies à Porto Rico.Lors d’une spectaculaire perquisition en avril 2023, la police fédérale américaine (FBI) avait saisi 112 tableaux dans la fondation de Mme Taburno.Dans un rapport, contesté par la défense, un expert avait dénoncé les “conditions de stockage peu respectueuses ni professionnelles” des œuvres et estimé que la fondation “ne ressemblait aucunement à une fondation destinée à la promotion de l’œuvre de Victor Vasarely”.Depuis plus d’un an et demi, Mme Taburno se bat pour récupérer ces œuvres. Mais le 4 juillet 2024, la cour d’appel de Paris a jugé les saisies du FBI “parfaitement proportionnées”.Elle a notamment relevé que “les magistrats instructeurs” avaient justifié la saisie des œuvres pour procéder à leur “transfert vers la France” car elles constituent “des éléments de preuve”.Mme Taburno a contesté cet arrêt, assurant les détenir “en toute légalité”.Mercredi, la Cour n’a pas admis son pourvoi, validant ainsi les saisies sur le plan de la justice française.Toutefois, d’après plusieurs sources proches du dossier, Mme Taburno conteste aussi le rapatriement des œuvres devant la justice américaine qui n’a pas encore tranché.”Les opérations de saisies validées par la Cour de cassation, c’est désormais à la justice américaine de jouer son rôle et d’autoriser (leur) retour en France”, a commenté la fondation Vasarely.

Chahal hat-trick helps Punjab eliminate Chennai from IPL playoff race

A hat-trick by Yuzvendra Chahal and skipper Shreyas Iyer’s 72 helped Punjab Kings to a four-wicket win over Chennai Super Kings on Wednesday, officially ending their opponents’ slim chances of reaching the playoffs.Five-time champions Chennai made 190 all out after England’s Sam Curran scored 88 off 47 balls but Punjab overhauled the total with two balls to spare.Iyer stood tall with his 41-ball knock and put on a second-wicket partnership of 72 with impact substitute Prabhsimran Singh, who made 54.”I love chasing on any field,” said player of the match Iyer.”I feel like I thrive whenever there is a big total on the board and you need to take the charge and momentum for the team for the rest of the batters to come and go full throttle.”Punjab climbed to second in the 10-team table as they hunt for a first IPL title.The top four teams reach the play-offs, but bottom side CSK are already out of contention after suffering an eighth defeat in 10 matches.Punjab were cruising to victory despite losing Prabhsimran and then Nehal Wadhera to fall to 136-3 in the 15th over.Iyer picked up the pace alongside Shashank Singh, who made 23.But the Kings stuttered late on after Iyer was bowled by Sri Lanka bowler Matheesha Pathirana to leave three required from eight balls.The dismissal of Suryansh Shedge with one needed in the final over, followed by a dot ball, created some late excitement at Chepauk stadium, but Marco Jansen inside edged Khaleel Ahmed for a boundary to seal his team’s sixth victory of the campaign.Leg-spinner Chahal’s four wickets in the penultimate over of CSK’s innings — including the IPL’s first hat-trick since 2023 — proved crucial as the hosts were bowled out in 19.2 overs.Earlier, Chennai lost three early wickets, including Ravindra Jadeja for 17 in the sixth over, before Curran and Dewald Brevis, who hit 32, put on 78 runs for the fourth wicket.”it was the first time we put enough runs on the board,” said skipper M.S. Dhoni.”But was it a par score? I feel slightly short. Yes, a bit demanding from the batters but I feel we could’ve got slightly more.”Afghanistan all-rounder Azmatullah Omarzai broke the stand by bowling Brevis before Curran reached his fifty.Curran’s score was the highest by any Chennai batter this season as the England all-rounder hit nine fours and four sixes.He was finally dismissed by South African left-arm quick Jansen before Chahal took centre stage.Chahal sent back the 43-year-old Dhoni after being hit for a six by the Chennai captain.The India international then took the wickets of Deepak Hooda, Anshul Kamboj and Noor Ahmad to claim his second and the 23rd IPL hat-trick since its inaugural season in 2008.

Trump praises Musk as chief disruptor eyes exit

US President Donald Trump on Wednesday said Tesla boss Elon Musk could stay working for the White House as long as he wanted but understood the tycoon wanted to get back to his businesses.Musk last month said he will step back from his role as the unofficial head of the administration’s cost-cutting “Department of Government Efficiency” to focus more on his troubled Tesla car company.”The vast majority of the people in this country really respect and appreciate you,” Trump told Musk during a White House cabinet meeting, which could be his last before giving up his DOGE role.”And you know you’re invited to stay as long as you want,” Trump said, though added that Musk may want “to get back home to his cars.”Musk, the world’s richest person, has seen his Tesla car company, which is the major source of his wealth, suffer significant brand damage from his political work.Tesla showrooms have been hit by vandalism and boycott calls in Europe and the United States in a backlash against public service cuts introduced by Musk in his role as a close advisor to Trump.”You really have sacrificed a lot. They treated you very unfairly,” Trump said of opponents to Musk.”They did like to burn my cars, which is not great,” Musk responded.David Sacks, a close Musk ally who is also a member of the Trump administration, last week said that Musk would not be leaving DOGE but reducing his role.This was the same plan he carried out during his takeover of Twitter in 2022, he said.”Once he felt like he had a mental model and he had the people in place that he trusted, he can move to more of a maintenance mode,” Sacks told the All-In podcast.

Palestinian student detained at US citizenship interview released on bail

Columbia University student Mohsen Mahdawi, who was arrested by US immigration authorities earlier this month at his citizenship interview, expressed defiance Wednesday after a federal judge ordered his release on bail.Speaking outside a courthouse in Vermont, Mahdawi addressed US President Donald Trump and his government, which has moved to revoke foreign students’ visas over their involvement in pro-Palestinian protests.”I am not afraid of you,” Mahdawi said, and then joined the assembled crowd in chanting “no fear.””If there is no fear. What is it replaced with? Love, love is our way.”Mahdawi, 34, was arrested on April 14 as he was attending an interview to become a US citizen, according to court filings.A Palestinian born in the occupied West Bank, Mahdawi has been a legal US permanent resident since 2015, was set to graduate next month and planned to attend a Columbia master’s program this fall, court filings said.He is the co-founder of a Palestinian student group at Columbia alongside Mahmoud Khalil, a leader of the movement who Trump has also been trying to expel since his March arrest.”What did they do to me? They arrested me. What’s the reason? Because I raised my voice and I said no to war, yes to peace,” Mahdawi said Wednesday.A judge had previously ordered Mahdawi not to be removed from Vermont, after immigration authorities quickly transferred other students detained under the Trump administration’s crackdown to other jurisdictions.Federal agents had attempted to fly Mahdawi to Louisiana on the day he was arrested, but they were late for the flight, according to court documents.- ‘McCarthyism’ -Khalil on the other hand was transferred to Louisiana shortly after his March 8 arrest, and an immigration judge there ruled earlier this month that he could be deported. His legal challenge remains ongoing.Mahdawi, in challenging his removal, has accused the Trump administration of violating his constitutional rights to free speech and due process, arguments Judge Geoffrey Crawford in Vermont found convincing.”Mahdawi has presented sufficient evidence that his speech was protected under the First Amendment,” Crawford said in his ruling.Crawford ordered Mahdawi’s release on bail while his broader challenge proceeds, requiring that he remain in Vermont and only travel to New York for “educational purposes or to meet with his lawyers or as otherwise ordered by the court.”Trump and Secretary of State Marco Rubio have accused participants in campus protests across the country last year of supporting the Palestinian armed group Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel sparked the war in Gaza.Israel launched a punishing offensive in response, reducing most of the enclave to rubble and killing more than 52,000 people there, most of them civilians, according to data the UN considers reliable.Rubio has argued that a rarely used federal law grants him the authority to summarily revoke visas and deport migrants who pose threats to US “foreign policy.”Judge Crawford expressed skepticism that Rubio’s application of the law to campus protesters would not violate free speech protections.”Immigration detention cannot be motivated by a punitive purpose. Nor can it be motivated by the desire to deter others from speaking,” he said.Crawford likened the political climate induced by Trump’s crackdown to the anti-communist furor in the early 20th century and 1950s period of McCarthyism.Trump has launched an assault on US universities over the nationwide protests last year against Israel’s conduct in the Gaza war.The administration also claims that universities have failed to address anti-Semitism on campus, and has moved to freeze or revoke billions of dollars in federal funding from institutions including Columbia and Harvard.Legal challenges to the Trump administration’s actions, including Mahdawi’s case, may ultimately end up at the Supreme Court.