Grèce: écoles fermées à Santorin après une série de tremblements de terre
Les écoles de la célèbre île touristique grecque de Santorin seront fermées lundi en raison d’une intense activité sismique dans la région, a annoncé tard samedi le ministère de la Protection civile.Deux cents tremblements de terre de faible magnitude ont été enregistrés, le plus fort jusqu’à présent étant de magnitude 4,5, selon deux Comités scientifiques de surveillance des activités sismiques qui se sont réunis à nouveau dimanche.Dimanche matin, des secousses de magnitude de 4,1 et 4,5 ont été enregistrées, selon le département de géophysique de l’université d’Athènes.Les autorités ont souligné que les secousses ne sont pas le résultat d’une activité volcanique mais d’une activité tectonique.Elles ont demandé aux habitants de la région d’éviter les grands rassemblements dans les espaces clos, de se tenir à l’écart de certains ports de Santorin, des bâtiments abandonnés et de vider les piscines de leur eau.En cas de forte secousse, les habitants sont invités à se rendre sur les hauteurs et le plus loin possible à l’intérieur des terres. Ces mêmes mesures concernent également les îles proches comme Amorgos.Le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis aura une réunion dans la soirée pour évaluer la situation.Santorin est l’une des îles volcaniques des Cyclades les plus prisées des touristes. Elle a accueilli 3,4 millions de visiteurs en 2023, pour une population de 15.500 habitants, au point de susciter des inquiétudes quant au phénomène du surtourisme.Vendredi, le professeur de sismologie Costas Papazachos a déclaré que le volcan “connaît une légère activité sismique depuis un certain temps”. “Mais cela ne doit pas nous inquiéter”, a-t-il assuré.L’actuelle activité volcanique est similaire à celle observée en 2011-2012. Elle avait duré 14 mois sans qu’il n’y ait d’irruption ou d’incidents particuliers.Â
Le plus grand temple hindou de l’hémisphère sud inauguré en Afrique du Sud
Le plus grand temple et centre culturel hindou de l’hémisphère sud a été inauguré dimanche à Johannesburg en présence de nombreux fidèles.Si moins de deux pour cent des Sud-Africains s’identifient comme hindous, il s’agit de la religion la plus pratiquée au sein de la communauté indienne du pays.Une foule de fidèles est arrivée dès l’aube pour participer aux rites de consécration du temple, sous la houlette d’un prêtre de 92 ans, Mahant Swami Maharaj, venu tout spécialement d’Inde et représentant l’organisation spirituelle internationale Bochasanwasi Akshar Purushottam Swaminarayan Sanstha (BAPS).Le BAPS souhaite que le site devienne “une destination pour le dialogue et l’échange inter-culturel et inter-religieux”, a précisé à l’AFP un porte-parole, Hemang Desai.”C’est un lieu de rassemblement et de communication, pour nouer des contacts, mais surtout pour prier”, a-t-il ajouté.Avant l’inauguration, des dizaines de moines ont mené une procession à Johannesbourg samedi, avec des fanfares et des danseurs.Le site de Johannesbourg a été choisi notamment en raison “d’un fort afflux d’expatriés hindous” dans la ville en provenance d’autres parties d’Afrique du Sud, a expliqué M. Desai.Le temple proposera notamment divers cours d’art, de danse et de religion enseignés dans les langues parlées par la communauté hindoue d’Afrique du Sud.Â
Trump lance son offensive commerciale contre le Canada, le Mexique et la Chine, qui promettent de répliquer
La guerre commerciale est lancée: Donald Trump a imposé samedi 25% de droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, et 10% supplémentaires à ceux déjà existants sur les produits chinois, les trois pays visés promettant aussitôt une riposte.Le président américain a mis à exécution sa menace de s’en prendre aux trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui représentent au total plus de 40% des importations du pays.Il affirme vouloir ainsi forcer les trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl et les arrivées de migrants illégaux aux Etats-Unis.Les réactions mexicaine, canadienne et chinoise ne se sont pas faites attendre.Sur un ton cinglant, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé que des droits de douane seraient imposés en représailles sur les produits américains, sans donner de détails.De son côté, le Canada va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens” (102 milliards d’euros), a annoncé le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.Dès mardi, ces droits de douane seront appliqués sur 30 milliards de dollars d’un vaste éventail de produits allant du bourbon aux appareils ménagers en passant par les fruits et les plastiques.”Si le président Trump veut inaugurer un nouvel âge d’or pour les États-Unis, la meilleure voie est de s’associer avec le Canada, et non de nous punir”, a déclaré M. Trudeau lors d’une conférence de presse au ton très dramatique. La Chine, quant à elle, prendra des mesures “correspondantes pour protéger résolument” les “droits et intérêts” chinois, a réagi le ministère chinois du Commerce dans un communiqué. “Les guerres commerciales n’ont pas de vainqueur”, a jugé le ministère chinois des Affaires étrangères.Pékin va par ailleurs déposer plainte contre Washington auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).De son côté, le ministre des Finances japonais Kastunobu Kato s’est dit “profondément préoccupé par la façon dont ces droits de douanes pourraient affecter l’économie mondiale”.- “Calomnie” -Les mesures américaines entreront en vigueur au plus tôt mardi, selon un premier décret présidentiel que l’AFP a pu consulter. Les hydrocarbures du Canada seront toutefois taxés à seulement 10%.Donald Trump a expliqué sur son réseau Truth Social s’appuyer sur une loi de 1977 qui permet au président de réglementer le commerce en cas de situation d’urgence nationale. En cause, selon lui, “la menace majeure que représentent les migrants illégaux et les drogues mortelles qui tuent nos concitoyens, notamment le fentanyl”.Selon lui, la Chine exporte vers le Mexique des principes actifs permettant la fabrication par les cartels mexicains du fentanyl, ensuite vendu de l’autre côté de la frontière.”Les droits de douane annoncés sont nécessaires pour forcer la Chine, le Mexique et le Canada à rendre des comptes à la suite de leurs promesses de faire cesser le flux de drogues toxiques aux Etats-Unis”, a expliqué la Maison Blanche sur son compte X.Concernant le Mexique, ils resteront en place jusqu’à ce que le pays “coopère avec les Etats-Unis pour lutter contre le trafic de drogue”.La Maison Blanche a affirmé, sans preuve, que les cartels avaient “fait alliance avec le gouvernement mexicain”. Une accusation qualifiée de “calomnie” par Claudia Sheinbaum.Quant au Canada, la présidence américaine a estimé que “la production de fentanyl y progresse”.- “Signal clair” -Du fait de l’accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, les entreprises ne paient théoriquement pas de droits de douane si elles appliquent les règles prévues par cet accord. Celles qui font le choix de ne pas suivre ces directives et se voient appliquer un droit généralement compris entre 5% et 6%.Au Mexique, Mme Sheinbaum a rencontré dans la journée des chefs d’entreprise, son ministre de l’Économie Marcelo Ebrard et plusieurs ministres.”Nous savions pour les droits de douane, mais il est sans précédent de voir le gouvernement américain faisant officiellement le lien entre le gouvernement mexicain et les narcotrafiquants”, a déclaré à l’AFP l’ancien ambassadeur mexicain Agustin Gutierrez Canet.”Ce paragraphe est extrêmement dur et inquiétant, c’est l’élément le plus grave au-delà de l’aspect économique. Trump est coutumier de ce type de rhétorique pour mettre la pression mais personne ne devrait agir à la légère de la sorte”, a-t-il ajouté.Pour Wendy Cutler, vice-présidente de l’Institut de politique publique Asia Society, les taxes “sont un signal clair que tous nos amis, voisins et partenaires sous traité de libre-échange, sont dans la ligne de mire”.Vendredi, Donald Trump a laissé entendre que l’Union européenne pourrait être bientôt concernée, estimant qu’elle avait “très mal traité” les Etats-Unis.aue-tib-sem-els/roc/cco
Trump lance son offensive commerciale contre le Canada, le Mexique et la Chine, qui promettent de répliquer
La guerre commerciale est lancée: Donald Trump a imposé samedi 25% de droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, et 10% supplémentaires à ceux déjà existants sur les produits chinois, les trois pays visés promettant aussitôt une riposte.Le président américain a mis à exécution sa menace de s’en prendre aux trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui représentent au total plus de 40% des importations du pays.Il affirme vouloir ainsi forcer les trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl et les arrivées de migrants illégaux aux Etats-Unis.Les réactions mexicaine, canadienne et chinoise ne se sont pas faites attendre.Sur un ton cinglant, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a annoncé que des droits de douane seraient imposés en représailles sur les produits américains, sans donner de détails.De son côté, le Canada va imposer des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens” (102 milliards d’euros), a annoncé le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.Dès mardi, ces droits de douane seront appliqués sur 30 milliards de dollars d’un vaste éventail de produits allant du bourbon aux appareils ménagers en passant par les fruits et les plastiques.”Si le président Trump veut inaugurer un nouvel âge d’or pour les États-Unis, la meilleure voie est de s’associer avec le Canada, et non de nous punir”, a déclaré M. Trudeau lors d’une conférence de presse au ton très dramatique. La Chine, quant à elle, prendra des mesures “correspondantes pour protéger résolument” les “droits et intérêts” chinois, a réagi le ministère chinois du Commerce dans un communiqué. “Les guerres commerciales n’ont pas de vainqueur”, a jugé le ministère chinois des Affaires étrangères.Pékin va par ailleurs déposer plainte contre Washington auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).De son côté, le ministre des Finances japonais Kastunobu Kato s’est dit “profondément préoccupé par la façon dont ces droits de douanes pourraient affecter l’économie mondiale”.- “Calomnie” -Les mesures américaines entreront en vigueur au plus tôt mardi, selon un premier décret présidentiel que l’AFP a pu consulter. Les hydrocarbures du Canada seront toutefois taxés à seulement 10%.Donald Trump a expliqué sur son réseau Truth Social s’appuyer sur une loi de 1977 qui permet au président de réglementer le commerce en cas de situation d’urgence nationale. En cause, selon lui, “la menace majeure que représentent les migrants illégaux et les drogues mortelles qui tuent nos concitoyens, notamment le fentanyl”.Selon lui, la Chine exporte vers le Mexique des principes actifs permettant la fabrication par les cartels mexicains du fentanyl, ensuite vendu de l’autre côté de la frontière.”Les droits de douane annoncés sont nécessaires pour forcer la Chine, le Mexique et le Canada à rendre des comptes à la suite de leurs promesses de faire cesser le flux de drogues toxiques aux Etats-Unis”, a expliqué la Maison Blanche sur son compte X.Concernant le Mexique, ils resteront en place jusqu’à ce que le pays “coopère avec les Etats-Unis pour lutter contre le trafic de drogue”.La Maison Blanche a affirmé, sans preuve, que les cartels avaient “fait alliance avec le gouvernement mexicain”. Une accusation qualifiée de “calomnie” par Claudia Sheinbaum.Quant au Canada, la présidence américaine a estimé que “la production de fentanyl y progresse”.- “Signal clair” -Du fait de l’accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, les entreprises ne paient théoriquement pas de droits de douane si elles appliquent les règles prévues par cet accord. Celles qui font le choix de ne pas suivre ces directives et se voient appliquer un droit généralement compris entre 5% et 6%.Au Mexique, Mme Sheinbaum a rencontré dans la journée des chefs d’entreprise, son ministre de l’Économie Marcelo Ebrard et plusieurs ministres.”Nous savions pour les droits de douane, mais il est sans précédent de voir le gouvernement américain faisant officiellement le lien entre le gouvernement mexicain et les narcotrafiquants”, a déclaré à l’AFP l’ancien ambassadeur mexicain Agustin Gutierrez Canet.”Ce paragraphe est extrêmement dur et inquiétant, c’est l’élément le plus grave au-delà de l’aspect économique. Trump est coutumier de ce type de rhétorique pour mettre la pression mais personne ne devrait agir à la légère de la sorte”, a-t-il ajouté.Pour Wendy Cutler, vice-présidente de l’Institut de politique publique Asia Society, les taxes “sont un signal clair que tous nos amis, voisins et partenaires sous traité de libre-échange, sont dans la ligne de mire”.Vendredi, Donald Trump a laissé entendre que l’Union européenne pourrait être bientôt concernée, estimant qu’elle avait “très mal traité” les Etats-Unis.aue-tib-sem-els/roc/cco
Censure du budget: Bompard en “désaccord radical” avec Jospin
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard s’est dit dimanche “en désaccord radical” avec l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, après son appel à ne pas voter la censure du gouvernement Bayrou, et a confirmé qu’un refus des socialistes de le faire équivaudrait pour lui à un “changement d’alliance électorale”.”Je suis en désaccord radical avec ce que dit Lionel Jospin. Précisément, ce qui a fait beaucoup de mal à la gauche, c’est quand vous faites campagne sur un programme, que donc vous déplacez des électeurs et puis (…) finalement quelques mois plus tard, vous reniez votre programme”, a-t-il déclaré sur BFMTV.”Personne ne peut croire sérieusement que le budget présenté par François Bayrou a quelque rapport que ce soit avec le programme que nous avons porté dans les élections législatives”, a-t-il ajouté.Dans une interview à France 5, Lionel Jospin a jugé “pas responsable” de voter la censure alors qu’un 49.3 aura lieu lundi sur le budget avec par conséquent une motion de censure déposée par une partie de la gauche dont LFI.En cas de chute du gouvernement, “qui pourrait faire face au drame de Mayotte, qui chercherait la réconciliation en Nouvelle-Calédonie, qui assurerait la sécurité ?”, s’est inquiété l’ancien Premier ministre socialiste qui avait dirigé un gouvernement de “gauche plurielle” entre 1997 et 2002.Si les socialistes “ne votent pas la motion de censure, alors ils auront procédé à un changement d’alliance, c’est-à -dire qu’ils seront dans un soutien sans participation au gouvernement de François Bayrou. A partir de ce moment-là , ils auront renié les engagements qu’ils ont pris devant les électeurs”, a insisté M. Bompard. L’Insoumis a également dénoncé le “chantage” de François Bayrou lorsqu’il dit que la France “ne peut pas rester sans budget”.”Les députés ont voté une loi qui permet de renouveler les lignes budgétaires de l’année 2024. Donc, en fait, aujourd’hui, on a un budget, c’est le budget 2024. Mais vous avez des consignes qui sont données dans les ministères et qui consistent à dire +Non, pour l’instant, on gèle toutes les dépenses+ alors qu’en fait, si on peut dépenser”, a-t-il assuré.”Cette manière d’essayer de nous obliger à renoncer à nos convictions pour adopter ce budget alors qu’il serait très mauvais, c’est un chantage”, a-t-il renchéri.
Largest Hindu temple in southern hemisphere opens in S.AfricaSun, 02 Feb 2025 12:28:03 GMT
The largest Hindu temple and cultural complex in the southern hemisphere was unveiled in Johannesburg Sunday with scores of worshippers participating in a ceremony to mark the occasion. Although less than two percent of South Africans identify as Hindu, it is the most followed religion among the country’s Indian community.Crowds of worshippers arrived before dawn to …
“Huit kilomètres en cinq heures”: longue nuit sur la route des stations de la Tarentaise après un éboulement
La circulation reste difficile dimanche vers les stations de la Tarentaise, au lendemain d’un éboulement sur la principale route d’accès qui a paralysé le trafic et poussé des centaines d’automobilistes à s’arrêter dans les hébergements d’urgence proposés dans plusieurs villes de Savoie. Quelques heures de repos, un bon café, de quoi grignoter: à Aix-les-Bains ou Albertville, Montmélian ou Moûtiers, environ 1.500 personnes ont été accueillies dans les hébergements d’urgence proposés aux personnes bloquées dans les embouteillages, incapables de rejoindre leur destination dès samedi soir, selon un bilan de la préfecture du département dimanche matin.Au lever du jour, la circulation commence de nouveau à se densifier, à l’approche du tunnel par lequel elle est déviée depuis samedi après-midi. Vers 10H30, trois gros blocs de roches s’étaient décrochés de la falaise, à hauteur d’Aigueblanche, pour atterrir sur la RN90. Une automobiliste a été légèrement blessée.Les opérations de sécurisation de la falaise fragilisée sont en cours. Des purges sont attendues dimanche, selon la préfecture, qui ne prévoit pas un retour à la normale “avant plusieurs jours au moins”.L’éboulement a causé un énorme embouteillage, qui s’est étalé d’Albertville à Moûtiers, alors que les automobilistes tentaient de rejoindre les stations de la Tarentaise (les 3 Vallées, Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière). Soit plusieurs heures de galère pour les automobilistes coincés dans le trafic. La circulation se fait désormais via un tunnel à deux voies, habituellement réservé à la descente mais aménagé pour pouvoir faire passer les véhicules montant aux stations.  Les autorités rappellent que “les axes secondaires ne mènent pas aux stations de ski”.Environ 15.000 véhicules sont attendus dimanche sur le chemin des stations, contre 32.000 samedi. Le trafic “va rester chargé”, prévient la préfecture.- Courte nuit -“On a fait 8 kilomètres en presque 5 heures. C’était tellement épuisant”, raconte à l’AFP Robert, un touriste polonais originaire de Cracovie.Ses enfants de 11 et 10 ans ont pu un peu dormir dans la halle olympique d’Albertville où ils sont arrivés, par bus, vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche.”C’est mieux que dehors, mais que dire de plus ?”, répond-il en riant quand on lui demande comment s’est passé sa nuit.Il prévoit désormais de faire le reste du trajet jusqu’à la station des Menuires en taxi. Le chauffeur s’est montré plutôt optimiste.Plusieurs dizaines de lits de camps avaient été dressés dans cette salle sportive d’Albertville.Peu après 07H00, de nombreux naufragés dormaient encore, entièrement cachés sous une couverture. D’autres sont assis, comme un peu perdus, les yeux rougis de fatigue après une courte nuit. Tous sont chaudement habillés, les enfants avec leur bonnet sur la tête. Au plafond, des grands néons diffusent une lumière forte. Faute de lit de camp, certains ont même dormi sur les sièges de la tribune.Des boissons chaudes et un peu de nourriture ont été mis à leur disposition.Naama Rickel, jeune touriste israélienne de 19 ans, a trouvé la nuit très fraîche.”Vers minuit, notre chauffeur nous a juste déposé et refusé de nous emmener ailleurs. Tous les lits étaient pris”, explique-t-elle. Au bout d’une heure, elle a finalement trouvé un lit de camp libre.”La lumière était allumée, c’était tellement bruyant”, dit-elle. La jeune femme doit maintenant attendre un bus pour aller à Val Thorens, sa destination finale.Le jour se lève sur un ciel bleu, à l’horizon la neige recouvre le sommet des montagnes.Dehors, il fait 0 degrés, l’esplanade devant la halle ressemble à celle d’une gare. Chargés de leurs valises, et parfois de ski, des vacanciers quittent la halle par petits groupes pour s’engouffrer dans un bus ou un taxi.Serge Tallon s’apprête pour repartir vers Les Arcs, un peu dans l’incertitude sur l’état de la circulation, après une pause de plusieurs heures, obligatoire pour ce chauffeur de bus touristique.”On va tenter de monter quand même”, dit-il. La veille, il a mis plus de neuf heures pour un trajet qui aurait dû lui en prendre deux, depuis Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère).
“Huit kilomètres en cinq heures”: longue nuit sur la route des stations de la Tarentaise après un éboulement
La circulation reste difficile dimanche vers les stations de la Tarentaise, au lendemain d’un éboulement sur la principale route d’accès qui a paralysé le trafic et poussé des centaines d’automobilistes à s’arrêter dans les hébergements d’urgence proposés dans plusieurs villes de Savoie. Quelques heures de repos, un bon café, de quoi grignoter: à Aix-les-Bains ou Albertville, Montmélian ou Moûtiers, environ 1.500 personnes ont été accueillies dans les hébergements d’urgence proposés aux personnes bloquées dans les embouteillages, incapables de rejoindre leur destination dès samedi soir, selon un bilan de la préfecture du département dimanche matin.Au lever du jour, la circulation commence de nouveau à se densifier, à l’approche du tunnel par lequel elle est déviée depuis samedi après-midi. Vers 10H30, trois gros blocs de roches s’étaient décrochés de la falaise, à hauteur d’Aigueblanche, pour atterrir sur la RN90. Une automobiliste a été légèrement blessée.Les opérations de sécurisation de la falaise fragilisée sont en cours. Des purges sont attendues dimanche, selon la préfecture, qui ne prévoit pas un retour à la normale “avant plusieurs jours au moins”.L’éboulement a causé un énorme embouteillage, qui s’est étalé d’Albertville à Moûtiers, alors que les automobilistes tentaient de rejoindre les stations de la Tarentaise (les 3 Vallées, Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière). Soit plusieurs heures de galère pour les automobilistes coincés dans le trafic. La circulation se fait désormais via un tunnel à deux voies, habituellement réservé à la descente mais aménagé pour pouvoir faire passer les véhicules montant aux stations.  Les autorités rappellent que “les axes secondaires ne mènent pas aux stations de ski”.Environ 15.000 véhicules sont attendus dimanche sur le chemin des stations, contre 32.000 samedi. Le trafic “va rester chargé”, prévient la préfecture.- Courte nuit -“On a fait 8 kilomètres en presque 5 heures. C’était tellement épuisant”, raconte à l’AFP Robert, un touriste polonais originaire de Cracovie.Ses enfants de 11 et 10 ans ont pu un peu dormir dans la halle olympique d’Albertville où ils sont arrivés, par bus, vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche.”C’est mieux que dehors, mais que dire de plus ?”, répond-il en riant quand on lui demande comment s’est passé sa nuit.Il prévoit désormais de faire le reste du trajet jusqu’à la station des Menuires en taxi. Le chauffeur s’est montré plutôt optimiste.Plusieurs dizaines de lits de camps avaient été dressés dans cette salle sportive d’Albertville.Peu après 07H00, de nombreux naufragés dormaient encore, entièrement cachés sous une couverture. D’autres sont assis, comme un peu perdus, les yeux rougis de fatigue après une courte nuit. Tous sont chaudement habillés, les enfants avec leur bonnet sur la tête. Au plafond, des grands néons diffusent une lumière forte. Faute de lit de camp, certains ont même dormi sur les sièges de la tribune.Des boissons chaudes et un peu de nourriture ont été mis à leur disposition.Naama Rickel, jeune touriste israélienne de 19 ans, a trouvé la nuit très fraîche.”Vers minuit, notre chauffeur nous a juste déposé et refusé de nous emmener ailleurs. Tous les lits étaient pris”, explique-t-elle. Au bout d’une heure, elle a finalement trouvé un lit de camp libre.”La lumière était allumée, c’était tellement bruyant”, dit-elle. La jeune femme doit maintenant attendre un bus pour aller à Val Thorens, sa destination finale.Le jour se lève sur un ciel bleu, à l’horizon la neige recouvre le sommet des montagnes.Dehors, il fait 0 degrés, l’esplanade devant la halle ressemble à celle d’une gare. Chargés de leurs valises, et parfois de ski, des vacanciers quittent la halle par petits groupes pour s’engouffrer dans un bus ou un taxi.Serge Tallon s’apprête pour repartir vers Les Arcs, un peu dans l’incertitude sur l’état de la circulation, après une pause de plusieurs heures, obligatoire pour ce chauffeur de bus touristique.”On va tenter de monter quand même”, dit-il. La veille, il a mis plus de neuf heures pour un trajet qui aurait dû lui en prendre deux, depuis Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère).