Foot: Gravina réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fédération italienne

Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne de football (FIGC) depuis 2018, a été réélu lundi à Rome à la tête de la FIGC pour un troisième mandat.Seul candidat en lice, Gravina, 71 ans, a reçu 98,68% des suffrages à l’issue de l’assemblée élective de la FIGC en présence des présidents de l’UEFA, Aleksander Ceferin, et de la Fifa, Gianni Infantino. Son troisième mandat expirera en 2028.Ancien haut-dirigeant bancaire, le patron du football italien a présidé de 2015 à 2018 la Lega Pro, qui chapeaute le Championnat d’Italie de troisième division.Il avait été porté en octobre 2018 avec 97,2% des suffrages à la tête de la FIGC, alors sans président après la démission de Carlo Tavecchio suite à l’échec de la Nazionale à se qualifier pour le Mondial-2018 en Russie.Gravina a été réélu un première fois en février 2021, avec 73,45% contre 26,25% pour l’autre candidat Cosimo Sibilia. Sous sa présidence, l’Italie a remporté l’Euro-2021, mais a aussi échoué à se qualifier pour le Mondial-2022 au Qatar et a été éliminé du dernier Euro, dès les huitièmes de finale.

Stock markets sink, dollar rallies on Trump tariffs

Stock markets tumbled while the dollar rallied and oil prices rose Monday over concerns about the global economy after US President Donald Trump launched trade wars with Canada, China and Mexico.Wall Street’s three main indices fell sharply in early deals.The London, Paris and Frankfurt stock markets were in the red in afternoon trading as Trump warned that the European Union would be next in the firing line and did not rule out tariffs on Britain.Shares in European automakers were hit particularly hard, with Volkswagen shedding 5.7 percent and Jeep maker Stellantis down more than six percent.Asian stock markets finished mostly in the red.”Investors fear that this trade war will result in a significant deterioration in the global economy,” said John Plassard, investment specialist at Swiss asset manager Mirabaud.There was also a sharp selloff across the cryptocurrency sector, with bitcoin slumping almost five percent.Trump announced on Saturday 25 percent levies on imports from Canada and Mexico and 10 percent duties on Chinese goods.The move “caught markets somewhat off guard, despite Trump’s prior hints”, said Daniela Sabin Hathorn, senior market analyst at brokerage Capital.com.”The lack of a clear economic rationale behind this decision — justified primarily as a measure to curb illegal immigration and fentanyl imports — has unsettled investors,” Sabin Hathorn said.Oil prices jumped as the US leader imposed tariffs of 10 percent on Canadian oil imports.The US dollar gained against major currencies, with the Mexican peso and Canadian dollar slumping against the greenback.Analysts warn that the tariffs could fuel inflation and drag down economic growth.Trump admitted that Americans may feel economic “pain” from his tariffs, but that it would be “worth the price”.China, Mexico and Canada are the top three US trade partners and have all vowed to retaliate when the tariffs take effect Tuesday.David Morrison, senior analyst at financial services firm Trade Nation, said it was “painfully apparent” that most investors had believed that Trump’s tariff threats had been a “negotiating tactic that would never be realised in full”.”They appear to be wrong,” he said.Trump said he would speak with the leaders of Mexico and Canada on Monday.”With tariffs set to come in on Tuesday, there is a small window to come to some sort of accommodation. But President Trump has downplayed the chances of a deal before then,” Morrison added.Trump’s tariff threats against Europe overshadowed a defence summit in Brussels on Monday.”If we are attacked in terms of trade, Europe — as a true power — will have to stand up for itself and therefore react,” French President Emmanuel Macron said as he arrived for the talks.- Key figures around 1440 GMT -New York – Dow: DOWN 1.1 percent at 44,063.53 pointsNew York – S&P 500: DOWN 1.4 percent at 5,959.08New York – Nasdaq: DOWN 1.6 percent at 19,313.30London – FTSE 100: DOWN 1.4 percent at 8,554.41Paris – CAC 40: DOWN 1.5 percent at 7,830.07Frankfurt – DAX: DOWN 1.7 percent at 21,366.38Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.7 percent at 38,520.09 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 20,217.26 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.0255 from $1.0363 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.2351 from $1.2392Dollar/yen: DOWN at 154.49 yen from 155.18 yenEuro/pound: DOWN at 83.03 pence from 83.59 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $76.08 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $73.40 per barrel

Budget: le PS se prononce contre la censure, Bayrou bien parti pour rester à Matignon

Le PS a tranché : le bureau national du parti a décidé lundi de s’abstenir de voter la censure du gouvernement de François Bayrou qui va recourir à ses premiers 49.3 sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale pour faire adopter ces textes sans vote.Deux mois après la chute du gouvernement Barnier, François Bayrou semble donc en mesure d’assurer sa survie à Matignon, même si le Rassemblement national décidait de voter la censure.Le texte de compromis sur le budget de l’État, dont a accouché vendredi une commission mixte paritaire (CMP) réunissant 14 députés et sénateurs, doit être examiné à partir de 16H00.L’ensemble des députés d’opposition ont voté contre en CMP, ne laissant guère d’autre choix au Premier ministre que d’engager la responsabilité du gouvernement, en l’absence de majorité à l’Assemblée.”Un pays comme le nôtre ne peut pas rester sans budget”, a insisté M. Bayrou dans La Tribune Dimanche. Matignon a confirmé que le chef du gouvernement dégainerait deux fois l’arme constitutionnelle dès lundi, sur les deux budgets.Selon une source gouvernementale, il devrait le faire rapidement sur le budget de l’État, juste avant l’examen d’une motion de rejet préalable de LFI.Et les débats devraient aussi être courts sur la première partie du budget de la Sécurité sociale qui en compte trois. M. Bayrou pourrait encore recourir deux fois cette semaine au 49.3 sur ce texte, en espérant une adoption conforme au Sénat autour des 17-18 février.- Le PS tranche -Le Bureau national du Parti socialiste, avec qui le gouvernement négocie depuis plusieurs semaines, s’est prononcé contre une censure de François Bayrou sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale. Une majorité des députés socialistes devraient suivre.De quoi susciter l’ire de La France insoumise, qui a annoncé de longue date une motion de censure sur le budget de l’État et qui en déposera aussi sur le budget de la Sécurité sociale.Ces différentes motions pourraient être examinées à partir de mercredi à l’Assemblée nationale et recevoir le soutien des communistes et des écologistes. Mais si l’ensemble des députés PS, qui se réunissaient en début d’après-midi, suit la décision du Bureau national, la censure ne pourra mathématiquement pas être prononcée.”Un opposant qui refuse de la voter passe mécaniquement dans un soutien au budget et donc au gouvernement”, a tancé en réponse le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel. “Traîtres”, a réagi son collègue Ugo Bernalicis sur le réseau social X.Si le PS a “arraché des concessions” sur le budget de l’Etat, elles “restent largement insuffisantes”, avait reconnu dimanche le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud. “Mais nous savons aussi que ce pays a besoin d’un budget et nous entendons les inquiétudes, les craintes des entreprises, des collectivités ou des associations”, avait-il ajouté.Deux lignes s’affrontent au sein du parti, entre ceux qui ne veulent pas laisser le pays sans budget, comme le demande l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, et ceux qui veulent censurer notamment au nom des valeurs depuis que M. Bayrou a utilisé le terme de “sentiment de submersion” migratoire, cher à l’extrême droite.Le PS déposera d’ailleurs de sa propre initiative une motion de censure spontanée (article 49.2) en réaction à ces propos, mais qui semble n’avoir aucune chance de recueillir les voix du RN. “Ils savent bien que ce sera une balle à blanc”, a réagi Eric Coquerel.- Le RN décidera mercredi -Lundi, ce sont plutôt les partisans d’une non-censure qui se faisaient entendre. “Ce n’est évidemment pas un budget (de la Sécurité sociale) de gauche mais il est assurément plus acceptable que le budget Barnier”, a estimé dans Les Échos Jérôme Guedj.L’exécutif a, lui, fermé la porte à de nouvelles concessions au budget de l’Etat. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a confirmé sur France 2 que le texte soumis au 49.3 sera celui issu de la CMP.Quant à une hausse du Smic, celle-ci “n’est pas à l’ordre du jour”, selon la ministre du Travail Catherine Vautrin, qui l’a renvoyée à “une conférence sociale plus large”, après le conclave sur les retraites.Le RN, dont les voix sont aussi nécessaires pour aboutir à une censure, devait trancher lundi, mais a reporté sa réunion à mercredi en début d’après-midi, selon un cadre du groupe présidé par Marine Le Pen.Le député RN Jean-Philippe Tanguy a affirmé dimanche que le budget proposé était “pire que l’absence de budget”, et que lui-même souhaitait la censure. Mais il appartiendra à Marine Le Pen et à Jordan Bardella de trancher.sl-far-sac-are/sde/sp

Wall Street ouvre en forte baisse, inquiète de l’impact des droits de douane

La Bourse de New York a ouvert en forte baisse lundi, plombée par les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump aux principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, et inquiète de leur impact sur l’économie américaine.Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 1,25%, l’indice Nasdaq chutait de 2,14% et l’indice élargi S&P 500 perdait 1,65%.

Des Sages “compétents, expérimentés et indépendants”: les conseils de Fabius avant de quitter le Conseil constitutionnel

Le 7 mars à minuit, Laurent Fabius quittera la présidence du Conseil constitutionnel, après neuf ans passés à sa tête. Dans un entretien à l’AFP, celui qui a Å“uvré pour mieux faire connaître cette institution livre ses réflexions sur le rôle et l’évolution de cette dernière.QUESTION: à quoi sert le Conseil constitutionnel? REPONSE: Quand il a été créé par le général De Gaulle, on qualifiait souvent le Conseil constitutionnel de “chien de garde de l’exécutif”. Aujourd’hui, c’est une véritable cour constitutionnelle, même s’il peut exister des appréciations différentes parce que se produit parfois dans l’opinion une confusion entre le juridique et le politique. Notre mission n’est pas d’ordre politique, elle est de juger en droit. Mon prédécesseur Robert Badinter utilisait une formule que je fais totalement mienne : “Toute loi inconstitutionnelle est nécessairement mauvaise, mais toute loi mauvaise n’est pas nécessairement inconstitutionnelle”. Quand nous sommes saisis d’une disposition législative, nous ne nous demandons pas si elle est opportune ou non, mais si elle est conforme ou non à la Constitution.Q: comment voyez-vous le rôle du Conseil en cas d’arrivée de l’extrême droite au pouvoir en France?R: Le rôle du Conseil constitutionnel est de faire respecter la Constitution. Ses neuf membres doivent répondre à trois exigences : la compétence, l’expérience et l’indépendance. On nous appelle les Sages, à nous de mériter ce titre.Q: vers quoi le Conseil doit-il évoluer selon vous?R: Il existe plusieurs évolutions possibles : la première, qui désormais fait consensus, ce serait de prendre acte que les anciens présidents de la République n’ont pas vocation à siéger au Conseil. Autre piste envisageable : exiger un certain délai, par exemple trois ans, entre le moment où une personnalité a appartenu au gouvernement ou au Parlement et sa nomination au Conseil. Il est important également que les autorités de nomination veillent dans leur choix à se rapprocher de la parité.Q : vous présidez mardi, à la cour d’appel de Versailles, la douzième audience délocalisée du Conseil. Vous avez initié ces audiences publiques organisées hors de Paris. Pourquoi avoir imaginé ce dispositif?R : Le Conseil constitutionnel siège habituellement au Palais-Royal, mais l’un des buts que je m’étais fixés pour ma présidence était d’ouvrir le Conseil vers l’extérieur et de faire mieux connaître son rôle. Lors de nos déplacements en région, nous commençons avec mes collègues par aller dans un lycée le matin, nous rencontrons les enseignants et les élèves, puis les magistrats du ressort de la cour d’appel, avant de déjeuner avec les responsables locaux. Ensuite nous tenons notre audience qui examine deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), le public est présent, ce qui lui permet de se familiariser avec la façon dont nous travaillons. Je reviens personnellement la semaine suivante devant la faculté pour faire connaitre et expliquer nos décisions. Il est important, surtout dans une période de malaise démocratique évident, de faire mieux comprendre le rôle de la Constitution et du Conseil constitutionnel, pourquoi il faut des règles dans une société. Nos déplacements ont toujours été jugés positivement par ceux qui nous reçoivent et pour nous juges, c’est un moyen précieux de garder un lien étroit avec les acteurs de terrain.Q: Introduites en 2010, qu’ont changé les QPC dans la vie démocratique française?R: Jusqu’à la réforme des QPC, ne pouvaient être déférées devant le Conseil constitutionnel que des lois qui venaient d’être adoptées et qui n’étaient pas encore promulguées. Le vaste stock des lois existantes ne pouvait faire l’objet d’un recours. D’autre part, seuls pouvaient nous saisir le président de la République, le Premier ministre et les présidents des Assemblées, ou 60 députés ou 60 sénateurs. Depuis 2010, tout justiciable peut nous saisir, à partir de n’importe quelle juridiction, à propos des lois déjà existantes. C’est un droit nouveau ouvert à nos concitoyens. Le Conseil a examiné jusqu’ici plus de 1.100 QPC. Cela représente désormais 80% de notre activité, alors que cette possibilité n’existait pas il y a 15 ans.

Le défenseur des baleines Paul Watson fait citoyen d’honneur de la ville de Paris

Paul Watson, figure de la défense des baleines, a reçu lundi la citoyenneté d’honneur de la ville de Paris des mains de la maire Anne Hidalgo, qui a estimé que la nationalité française devrait lui être accordée.L’activiste américano-canadien, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, s’est dit “fier et honoré” d’être “associé à une ville où le débat contemporain sur le changement climatique a commencé” et a rappelé que “rien n’est accompli sans prendre des risques”.Cette distinction de la ville est donnée “à des personnes qui sont menacées” et qui “portent un combat qui a à voir avec les droits humains”, a expliqué Anne Hidalgo. Engagé depuis une cinquantaine d’années pour la défense des baleines et connu pour ses actions coup-de-poing, l’homme de 74 ans espère “arriver au changement sans blesser personne” et affirme qu’il a “toujours opéré dans le cadre de la loi”.Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d’extradition émanant du Japon. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. “La France doit vous donner plus qu’un asile elle doit vous donner la nationalité”, a affirmé la maire PS de Paris, alors que l’Americano-Canadien, qui avait demandé la nationalité française en octobre, se dit “très optimiste” à propos de la démarche.Sea Shepherd “a un bateau qui ira en Islande cet été. On a un autre navire qui stationne dans l’océan près de l’Australie et surveille, donc si le Japon retourne dans cette zone, nous serons là”, a déclaré Paul Watson à la presse.Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, explique que face à une “répression de plus en plus forte” il faut “s’attendre à ce que le mouvement de la défense pour la planète soit aussi de plus en plus important”.Paul Watson avait été arrêté le 21 juillet à Nuuk, capitale du Groenland, un territoire autonome du Danemark, après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 via une notice rouge d’Interpol.Le militant affirme qu'”il faut remettre en cause Interpol non seulement pour moi, mais pour les centaines de personnes qui vivent dans des pays où Interpol est utilisé comme une arme pour stopper les dissidents activistes et les lanceurs d’alerte”.Les autorités nippones accusent Paul Watson d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.

Le défenseur des baleines Paul Watson fait citoyen d’honneur de la ville de Paris

Paul Watson, figure de la défense des baleines, a reçu lundi la citoyenneté d’honneur de la ville de Paris des mains de la maire Anne Hidalgo, qui a estimé que la nationalité française devrait lui être accordée.L’activiste américano-canadien, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, s’est dit “fier et honoré” d’être “associé à une ville où le débat contemporain sur le changement climatique a commencé” et a rappelé que “rien n’est accompli sans prendre des risques”.Cette distinction de la ville est donnée “à des personnes qui sont menacées” et qui “portent un combat qui a à voir avec les droits humains”, a expliqué Anne Hidalgo. Engagé depuis une cinquantaine d’années pour la défense des baleines et connu pour ses actions coup-de-poing, l’homme de 74 ans espère “arriver au changement sans blesser personne” et affirme qu’il a “toujours opéré dans le cadre de la loi”.Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d’extradition émanant du Japon. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. “La France doit vous donner plus qu’un asile elle doit vous donner la nationalité”, a affirmé la maire PS de Paris, alors que l’Americano-Canadien, qui avait demandé la nationalité française en octobre, se dit “très optimiste” à propos de la démarche.Sea Shepherd “a un bateau qui ira en Islande cet été. On a un autre navire qui stationne dans l’océan près de l’Australie et surveille, donc si le Japon retourne dans cette zone, nous serons là”, a déclaré Paul Watson à la presse.Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, explique que face à une “répression de plus en plus forte” il faut “s’attendre à ce que le mouvement de la défense pour la planète soit aussi de plus en plus important”.Paul Watson avait été arrêté le 21 juillet à Nuuk, capitale du Groenland, un territoire autonome du Danemark, après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 via une notice rouge d’Interpol.Le militant affirme qu'”il faut remettre en cause Interpol non seulement pour moi, mais pour les centaines de personnes qui vivent dans des pays où Interpol est utilisé comme une arme pour stopper les dissidents activistes et les lanceurs d’alerte”.Les autorités nippones accusent Paul Watson d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.

Le défenseur des baleines Paul Watson fait citoyen d’honneur de la ville de Paris

Paul Watson, figure de la défense des baleines, a reçu lundi la citoyenneté d’honneur de la ville de Paris des mains de la maire Anne Hidalgo, qui a estimé que la nationalité française devrait lui être accordée.L’activiste américano-canadien, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, s’est dit “fier et honoré” d’être “associé à une ville où le débat contemporain sur le changement climatique a commencé” et a rappelé que “rien n’est accompli sans prendre des risques”.Cette distinction de la ville est donnée “à des personnes qui sont menacées” et qui “portent un combat qui a à voir avec les droits humains”, a expliqué Anne Hidalgo. Engagé depuis une cinquantaine d’années pour la défense des baleines et connu pour ses actions coup-de-poing, l’homme de 74 ans espère “arriver au changement sans blesser personne” et affirme qu’il a “toujours opéré dans le cadre de la loi”.Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d’extradition émanant du Japon. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. “La France doit vous donner plus qu’un asile elle doit vous donner la nationalité”, a affirmé la maire PS de Paris, alors que l’Americano-Canadien, qui avait demandé la nationalité française en octobre, se dit “très optimiste” à propos de la démarche.Sea Shepherd “a un bateau qui ira en Islande cet été. On a un autre navire qui stationne dans l’océan près de l’Australie et surveille, donc si le Japon retourne dans cette zone, nous serons là”, a déclaré Paul Watson à la presse.Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, explique que face à une “répression de plus en plus forte” il faut “s’attendre à ce que le mouvement de la défense pour la planète soit aussi de plus en plus important”.Paul Watson avait été arrêté le 21 juillet à Nuuk, capitale du Groenland, un territoire autonome du Danemark, après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 via une notice rouge d’Interpol.Le militant affirme qu'”il faut remettre en cause Interpol non seulement pour moi, mais pour les centaines de personnes qui vivent dans des pays où Interpol est utilisé comme une arme pour stopper les dissidents activistes et les lanceurs d’alerte”.Les autorités nippones accusent Paul Watson d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.

L1: L’OM, “le club parfait pour moi”, assure Amine Gouiri

Le nouvel attaquant marseillais Amine Gouiri, présenté lundi à la presse après avoir fait ses débuts dimanche lors de la victoire face à Lyon (3-2), a estimé que l’OM était “le club parfait” pour lui permettre de franchir un palier et “progresser dans la régularité”.”C’était une bonne opportunité pour moi. Il y a un projet très ambitieux, un projet Ligue des Champions. Il s’agit de remettre l’OM dans les meilleurs clubs européens”, a expliqué le joueur, qui a ajouté que les premiers contacts avec l’OM remontaient “à mi-janvier”.”J’ai l’impression de franchir un palier. L’OM est un très grand club. Je suis encore un jeune joueur et ici c’est le club parfait pour moi, pour progresser dans la régularité. C’est quelque chose que je dois encore améliorer, c’est vrai. Mais tout est réuni ici pour gommer ça”, a-t-il ajouté.Arrivé vendredi de Rennes, où il jouait peu cette saison, Gouiri (bientôt 25 ans) a joué une demi-heure dimanche contre Lyon et son entrée a eu un effet immédiat sur le jeu offensif de l’OM.”C’est un très jeune joueur mais qui a déjà une grande expérience. On avait besoin d’un attaquant de cette qualité et de cette mentalité. Quand il est entré, il a changé la vitesse de l’équipe”, a ainsi déclaré lundi Fabrizio Ravanelli, le conseiller institutionnel de l’OM.A Marseille, Gouiri vient remplacer numériquement Elye Wahi, parti après six mois seulement. “S’il s’en va, un attaquant fort arrivera”, avait alors prévenu l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi.”Sa présence a beaucoup pesé”, a expliqué lundi Gouiri à propos du technicien italien. “J’ai parlé avec lui. Il parle football et je me vois dans ce qu’il demande, mes qualités correspondent parfaitement”, a-t-il ajouté.L’ancien Lyonnais, Niçois et Rennais est enfin revenu sur les liens particuliers entre l’Algérie, dont il porte les couleurs en sélection, et Marseille, où vit une importante communauté algérienne.”Les liens sont très forts et ça a pesé aussi. L’ambiance qu’il y avait hier au Vélodrome, je l’ai un peu vécue en sélection. J’ai vu tous ces drapeaux algériens et ça a fait chaud au cÅ“ur. Ca va beaucoup m’aider”, a-t-il dit.