Automobile: la Norvège frôle son objectif de 100% de tout-électrique

La Norvège a frôlé son objectif de ne vendre que des voitures zéro émission à compter de cette année, le tout-électrique ayant représenté 95,8% des nouvelles immatriculations en janvier, un niveau sans équivalent dans le monde.Contrôlé par le milliardaire Elon Musk, dont les positions politiques heurtent les valeurs libérales de nombreux Scandinaves, Tesla a perdu son rang de premier constructeur dans le pays nordique le mois dernier.Sur cette période, 9.343 voitures ont été vendues en Norvège, dont 8.954 tout-électriques, a annoncé lundi le Conseil norvégien d’information sur le trafic routier (OFV).A titre de comparaison, la part de l’électrique en Europe était de 13,6% en 2024, selon le lobby des constructeurs (ACEA).Autre chiffre saisissant: parmi les 50 modèles les plus vendus en Norvège, seuls… deux n’étaient pas tout-électrique, le premier arrivant seulement en 33e position.”On n’a jamais vu ça (…) Si le reste de l’année continue comme le mois de janvier, nous nous rapprocherons très rapidement de l’objectif 2025″, s’est félicité Øyvind Solberg Thorsen, le directeur de l’OFV, dans un communiqué. La Norvège –qui est, paradoxalement, le plus gros exportateur d’hydrocarbures d’Europe de l’ouest– s’est fixé l’objectif de ne vendre que des voitures zéro émission neuves à compter de 2025, soit dix ans avant l’Union européenne (UE).Longtemps locomotive de l’électrification du transport routier, Tesla y est tombé au 3e rang des marques les plus vendues en janvier, derrière Volkswagen et Toyota.Rien ne prouve que cette rétrogradation est due aux positions de M. Musk, devenu un proche de Donald Trump, mais une étude en Suède voisine –où l’année 2024 a été marquée par un conflit social entre Tesla et un puissant syndicat– témoigne d’une image dégradée.Selon l’enquête réalisée à la mi-janvier par Novus, 69% des 1.002 personnes interrogées ont une opinion négative de M. Musk et 47% ont cette même opinion de Tesla. Les sentiments positifs ne sont respectivement que de 10 et 19%. – Politique de la carotte -Contrairement à l’UE, la Norvège n’a pas fait le choix d’interdire les moteurs thermiques, mais misé sur une politique d’incitations.Les voitures électriques neuves sont très largement exemptées de taxes alors que celles à carburant fossile sont lourdement taxées, rendant l’achat des premières financièrement attractif.Elles ont aussi longtemps bénéficié de passe-droits comme la gratuité des péages urbains et du stationnement dans les parkings publics, ou la conduite dans les couloirs de bus.Ces avantages ont en partie été rognés avec le temps, mais le tout-électrique est entré dans les moeurs.”C’était une décision en premier lieu motivée par des considérations climatiques et environnementales”, témoigne Frode Hvattum, propriétaire de deux voitures électriques.”Une autre raison, c’était bien sûr tous les avantages qui vont avec”, ajoute ce père de trois enfants.A l’échelle nationale, le pays scandinave aux hivers rigoureux a tissé un réseau de chargeurs ultra-rapides qui permet d’estomper la “rekkeviddeangst”, l’angoisse du manque d’autonomie.Une condition essentielle pour Frode Hvattum qui, comme beaucoup de Norvégiens, se rend souvent dans son chalet de montagne, à quelques heures d’Oslo.”C’est moins compliqué maintenant que le réseau est si développé. On n’a pas besoin de planifier le trajet autant qu’avant”, explique-t-il.- Pari gagné -Même si les ventes de tout-électrique n’atteignent pas exactement 100% cette année, les professionnels estiment que l’objectif pourra être considéré comme atteint. “On devrait finir l’année entre 95 et 100%, et même dans le haut de cette fourchette”, se félicite la secrétaire générale de l’Association norvégienne des véhicules électriques, Christina Bu, auprès de l’AFP.D’autant que la fiscalité sur les moteurs thermiques et sur les hybrides rechargeables –plus propres mais fonctionnant tout de même partiellement à l’essence ou au diesel– va être alourdie à partir du 1er avril, ce qui devrait accentuer les tendances.Selon l’OFV, le diesel n’a représenté que 1,5% des nouvelles immatriculations en janvier et l’essence 0,4%.”Les dirigeants politiques ne peuvent pas se reposer sur les lauriers”, prévient toutefois Mme Bu.”Il faut conserver les avantages à l’usage, comme les rabais sur les péages urbains, pour que la transition vers l’électrique se fasse aussi sur le marché de l’occasion”, souligne-t-elle.Sur les 389 voitures neuves à moteur thermique vendues en janvier, seules 148 l’ont été à des particuliers. Le reste a été acquis par des compagnies de location ou de taxis, des collectivités locales ou encore des auto-écoles. “Ceux qui vivent dans des régions du pays où les distances sont grandes et les conditions météo instables choisissent encore des véhicules à essence, diesel ou hybrides, tout simplement pour se sentir en sécurité lors de leurs trajets”, avance Nils Sødal, porte-parole de l’Association norvégienne de l’automobile (NAF).

Automobile: la Norvège frôle son objectif de 100% de tout-électrique

La Norvège a frôlé son objectif de ne vendre que des voitures zéro émission à compter de cette année, le tout-électrique ayant représenté 95,8% des nouvelles immatriculations en janvier, un niveau sans équivalent dans le monde.Contrôlé par le milliardaire Elon Musk, dont les positions politiques heurtent les valeurs libérales de nombreux Scandinaves, Tesla a perdu son rang de premier constructeur dans le pays nordique le mois dernier.Sur cette période, 9.343 voitures ont été vendues en Norvège, dont 8.954 tout-électriques, a annoncé lundi le Conseil norvégien d’information sur le trafic routier (OFV).A titre de comparaison, la part de l’électrique en Europe était de 13,6% en 2024, selon le lobby des constructeurs (ACEA).Autre chiffre saisissant: parmi les 50 modèles les plus vendus en Norvège, seuls… deux n’étaient pas tout-électrique, le premier arrivant seulement en 33e position.”On n’a jamais vu ça (…) Si le reste de l’année continue comme le mois de janvier, nous nous rapprocherons très rapidement de l’objectif 2025″, s’est félicité Øyvind Solberg Thorsen, le directeur de l’OFV, dans un communiqué. La Norvège –qui est, paradoxalement, le plus gros exportateur d’hydrocarbures d’Europe de l’ouest– s’est fixé l’objectif de ne vendre que des voitures zéro émission neuves à compter de 2025, soit dix ans avant l’Union européenne (UE).Longtemps locomotive de l’électrification du transport routier, Tesla y est tombé au 3e rang des marques les plus vendues en janvier, derrière Volkswagen et Toyota.Rien ne prouve que cette rétrogradation est due aux positions de M. Musk, devenu un proche de Donald Trump, mais une étude en Suède voisine –où l’année 2024 a été marquée par un conflit social entre Tesla et un puissant syndicat– témoigne d’une image dégradée.Selon l’enquête réalisée à la mi-janvier par Novus, 69% des 1.002 personnes interrogées ont une opinion négative de M. Musk et 47% ont cette même opinion de Tesla. Les sentiments positifs ne sont respectivement que de 10 et 19%. – Politique de la carotte -Contrairement à l’UE, la Norvège n’a pas fait le choix d’interdire les moteurs thermiques, mais misé sur une politique d’incitations.Les voitures électriques neuves sont très largement exemptées de taxes alors que celles à carburant fossile sont lourdement taxées, rendant l’achat des premières financièrement attractif.Elles ont aussi longtemps bénéficié de passe-droits comme la gratuité des péages urbains et du stationnement dans les parkings publics, ou la conduite dans les couloirs de bus.Ces avantages ont en partie été rognés avec le temps, mais le tout-électrique est entré dans les moeurs.”C’était une décision en premier lieu motivée par des considérations climatiques et environnementales”, témoigne Frode Hvattum, propriétaire de deux voitures électriques.”Une autre raison, c’était bien sûr tous les avantages qui vont avec”, ajoute ce père de trois enfants.A l’échelle nationale, le pays scandinave aux hivers rigoureux a tissé un réseau de chargeurs ultra-rapides qui permet d’estomper la “rekkeviddeangst”, l’angoisse du manque d’autonomie.Une condition essentielle pour Frode Hvattum qui, comme beaucoup de Norvégiens, se rend souvent dans son chalet de montagne, à quelques heures d’Oslo.”C’est moins compliqué maintenant que le réseau est si développé. On n’a pas besoin de planifier le trajet autant qu’avant”, explique-t-il.- Pari gagné -Même si les ventes de tout-électrique n’atteignent pas exactement 100% cette année, les professionnels estiment que l’objectif pourra être considéré comme atteint. “On devrait finir l’année entre 95 et 100%, et même dans le haut de cette fourchette”, se félicite la secrétaire générale de l’Association norvégienne des véhicules électriques, Christina Bu, auprès de l’AFP.D’autant que la fiscalité sur les moteurs thermiques et sur les hybrides rechargeables –plus propres mais fonctionnant tout de même partiellement à l’essence ou au diesel– va être alourdie à partir du 1er avril, ce qui devrait accentuer les tendances.Selon l’OFV, le diesel n’a représenté que 1,5% des nouvelles immatriculations en janvier et l’essence 0,4%.”Les dirigeants politiques ne peuvent pas se reposer sur les lauriers”, prévient toutefois Mme Bu.”Il faut conserver les avantages à l’usage, comme les rabais sur les péages urbains, pour que la transition vers l’électrique se fasse aussi sur le marché de l’occasion”, souligne-t-elle.Sur les 389 voitures neuves à moteur thermique vendues en janvier, seules 148 l’ont été à des particuliers. Le reste a été acquis par des compagnies de location ou de taxis, des collectivités locales ou encore des auto-écoles. “Ceux qui vivent dans des régions du pays où les distances sont grandes et les conditions météo instables choisissent encore des véhicules à essence, diesel ou hybrides, tout simplement pour se sentir en sécurité lors de leurs trajets”, avance Nils Sødal, porte-parole de l’Association norvégienne de l’automobile (NAF).

Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l’application de droits de douane avec le Mexique, après un échange “amical” avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière.Les deux chefs de l’Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l’application de ces droits de douane, qui devaient renchérir de 25% le prix des importations depuis le Mexique à compter de mardi. Donald Trump et la présidente du Mexique Claude Sheinbaum sont parvenus à un “deal” temporaire à l’issue d’une conversation qualifiée de “cordiale” par le président américain sur sa plateforme Truth Social.Le Mexique s’engage à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis “pour stopper le flot de fentanyl [un opioïde meurtrier] et de migrants illégaux” aux Etats-Unis, a rapporté Donald Trump.En échange, le président accorde une forme de délai de grâce au Mexique avant d’appliquer les droits de douane promis.Donald Trump doit échanger plus tard dans la journée avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est aussi visé par 25% de droits de douane.”Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15H00″ (20H00 GMT), a écrit plus tôt dans la journée le chef de l’Etat sur Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l’arrivée de drogues et de sans-papiers aux Etats-Unis.Lundi matin, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”, dans une interview à la chaîne de télévision CNBC lundi.Il avait ajouté que le Mexique semblait avoir davantage pris la mesure de ce que Donald Trump attendait, contrairement au Canada, c’est-à-dire d’être “beaucoup beaucoup plus incisif dans la guerre contre la drogue”. – “Stupides” -Le délai accordé au Mexique a quelque peu rassuré les marchés financiers, alors que l’ampleur des droits de douane promis, au risque de pénaliser toutes les économies impliquées dans la guerre commerciale, avait surpris.Wall Street, qui avait ouvert en forte baisse, effaçait une partie de ses pertes tout en restant dans le rouge. Vers 15H55 GMT, le Dow Jones ne reculait plus que de 0,32%, l’indice Nasdaq perdait 0,97% et l’indice élargi S&P 500, 0,69%.Dans les premiers échanges, le Dow Jones avait chuté de 1,25%, l’indice Nasdaq de 2,14% et l’indice élargi S&P 500 de 1,65%.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain avait annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Lundi matin, la province canadienne de l’Ontario, cÅ“ur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire “perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus”, selon son Premier ministre Doug Ford. “Elles n’ont qu’à blâmer le président Trump”, a-t-il lancé.Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d’euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.Pour l’heure encore épargnée, l’Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.”Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l’Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir”, a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d’une réunion lundi à Bruxelles.”Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides”, a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.

Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l’application de droits de douane avec le Mexique, après un échange “amical” avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière.Les deux chefs de l’Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l’application de ces droits de douane, qui devaient renchérir de 25% le prix des importations depuis le Mexique à compter de mardi. Donald Trump et la présidente du Mexique Claude Sheinbaum sont parvenus à un “deal” temporaire à l’issue d’une conversation qualifiée de “cordiale” par le président américain sur sa plateforme Truth Social.Le Mexique s’engage à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis “pour stopper le flot de fentanyl [un opioïde meurtrier] et de migrants illégaux” aux Etats-Unis, a rapporté Donald Trump.En échange, le président accorde une forme de délai de grâce au Mexique avant d’appliquer les droits de douane promis.Donald Trump doit échanger plus tard dans la journée avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est aussi visé par 25% de droits de douane.”Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15H00″ (20H00 GMT), a écrit plus tôt dans la journée le chef de l’Etat sur Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l’arrivée de drogues et de sans-papiers aux Etats-Unis.Lundi matin, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”, dans une interview à la chaîne de télévision CNBC lundi.Il avait ajouté que le Mexique semblait avoir davantage pris la mesure de ce que Donald Trump attendait, contrairement au Canada, c’est-à-dire d’être “beaucoup beaucoup plus incisif dans la guerre contre la drogue”. – “Stupides” -Le délai accordé au Mexique a quelque peu rassuré les marchés financiers, alors que l’ampleur des droits de douane promis, au risque de pénaliser toutes les économies impliquées dans la guerre commerciale, avait surpris.Wall Street, qui avait ouvert en forte baisse, effaçait une partie de ses pertes tout en restant dans le rouge. Vers 15H55 GMT, le Dow Jones ne reculait plus que de 0,32%, l’indice Nasdaq perdait 0,97% et l’indice élargi S&P 500, 0,69%.Dans les premiers échanges, le Dow Jones avait chuté de 1,25%, l’indice Nasdaq de 2,14% et l’indice élargi S&P 500 de 1,65%.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain avait annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Lundi matin, la province canadienne de l’Ontario, cÅ“ur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire “perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus”, selon son Premier ministre Doug Ford. “Elles n’ont qu’à blâmer le président Trump”, a-t-il lancé.Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d’euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.Pour l’heure encore épargnée, l’Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.”Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l’Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir”, a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d’une réunion lundi à Bruxelles.”Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides”, a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.

Trump suspend les droits de douane avec le Mexique

Le président américain Donald Trump a suspendu lundi l’application de droits de douane avec le Mexique, après un échange “amical” avec son homologue mexicaine au cours duquel elle a promis de déployer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière.Les deux chefs de l’Etat ont annoncé quasi simultanément que les Etats-Unis avaient suspendu pour un mois l’application de ces droits de douane, qui devaient renchérir de 25% le prix des importations depuis le Mexique à compter de mardi. Donald Trump et la présidente du Mexique Claude Sheinbaum sont parvenus à un “deal” temporaire à l’issue d’une conversation qualifiée de “cordiale” par le président américain sur sa plateforme Truth Social.Le Mexique s’engage à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis “pour stopper le flot de fentanyl [un opioïde meurtrier] et de migrants illégaux” aux Etats-Unis, a rapporté Donald Trump.En échange, le président accorde une forme de délai de grâce au Mexique avant d’appliquer les droits de douane promis.Donald Trump doit échanger plus tard dans la journée avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est aussi visé par 25% de droits de douane.”Je viens de parler avec Justin Trudeau. Lui reparlerai à 15H00″ (20H00 GMT), a écrit plus tôt dans la journée le chef de l’Etat sur Truth Social, réaffirmant avoir imposé des droits de douane au Canada et au Mexique pour juguler l’arrivée de drogues et de sans-papiers aux Etats-Unis.Lundi matin, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”, dans une interview à la chaîne de télévision CNBC lundi.Il avait ajouté que le Mexique semblait avoir davantage pris la mesure de ce que Donald Trump attendait, contrairement au Canada, c’est-à-dire d’être “beaucoup beaucoup plus incisif dans la guerre contre la drogue”. – “Stupides” -Le délai accordé au Mexique a quelque peu rassuré les marchés financiers, alors que l’ampleur des droits de douane promis, au risque de pénaliser toutes les économies impliquées dans la guerre commerciale, avait surpris.Wall Street, qui avait ouvert en forte baisse, effaçait une partie de ses pertes tout en restant dans le rouge. Vers 15H55 GMT, le Dow Jones ne reculait plus que de 0,32%, l’indice Nasdaq perdait 0,97% et l’indice élargi S&P 500, 0,69%.Dans les premiers échanges, le Dow Jones avait chuté de 1,25%, l’indice Nasdaq de 2,14% et l’indice élargi S&P 500 de 1,65%.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Le président américain avait annoncé 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Mexique et du Canada, à l’exception des hydrocarbures venant du voisin du Nord, désormais taxés à 10%.Donald Trump a également ciblé la Chine en imposant 10% de droits de douane, qui viennent s’ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits chinois.Lundi matin, la province canadienne de l’Ontario, cÅ“ur économique du pays, a annoncé bannir les entreprises américaines des contrats publics, ce qui va leur faire “perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus”, selon son Premier ministre Doug Ford. “Elles n’ont qu’à blâmer le président Trump”, a-t-il lancé.Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d’euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.Pour l’heure encore épargnée, l’Union européenne (UE) se sait dans le viseur de Donald Tump.”Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l’Europe, comme une puissance qui se tient, devra se faire respecter et donc réagir”, a déclaré le président français Emmanuel Macron, en ouverture d’une réunion lundi à Bruxelles.”Nous devons faire tout notre possible pour éviter ces droits de douane et ces guerres commerciales totalement inutiles et stupides”, a estimé le Premier ministre polonais Donald Tusk.

Paris: une voie réservée au covoiturage sur le périphérique à partir du 3 mars

Une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun, héritage des voies olympiques, entrera en vigueur le 3 mars sur le périphérique parisien et une partie des autoroutes A1 et A13, en semaine aux heures de pointe, a annoncé lundi le premier adjoint à la maire de Paris.A compter de cette date, seuls les véhicules avec au moins deux passagers (sauf les poids lourds), les transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite pourront circuler sur cette voie du lundi au vendredi, de 7h00 à 10h30 et de 16h00 à 20h00, a précisé à la presse Patrick Bloche, premier adjoint d’Anne Hidalgo.La verbalisation, à hauteur de 135 euros pour non-respect des règles spécifiques à cette voie, “ne débutera qu’au 1er mai afin de permettre une période pédagogique”, explique la mairie.L’instauration de cette voie dédiée, destinée à lutter contre la pollution de l’air et le bruit pour les 550.000 riverains du périphérique, pérennise le dispositif des voies olympiques et paralympiques qui étaient réservées aux athlètes et délégations officielles durant les JO-2024.La mesure s’inscrit dans la volonté de la maire socialiste de Paris de “transformer” le boulevard périphérique, dans la lignée du passage à 50 km/heure sur l’anneau de 35 km qui ceint la capitale, effectif depuis le 1er octobre dernier.Les opposants à cette mesure, dont la présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et le patronat francilien, avaient dénoncé une décision “socialement injuste” pénalisant les travailleurs de la nuit et du petit matin obligés d’emprunter le périphérique pour aller de banlieue à banlieue.Contrairement à la baisse de la vitesse, compétence exclusive de la municipalité, la création d’une voie réservée s’opère “conjointement avec l’Etat”, précise la mairie.Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique inauguré en 1973 est “l’espace le plus pollué de la capitale avec un nombre de particules ultrafines de 2 à 2,5 fois supérieur aux ceux observés sur les sites urbains de la capitale”, détaille-t-elle.Plus de 80% des véhicules qui y circulent ne transportent que le conducteur, et 50% des trajets sont liés au travail.L’écologiste David Belliard, adjoint à l’édile socialiste chargé de la transformation de l’espace public, des transports et des mobilités, a salué après cette annonce une mesure “profondément sociale”.

Paris: une voie réservée au covoiturage sur le périphérique à partir du 3 mars

Une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun, héritage des voies olympiques, entrera en vigueur le 3 mars sur le périphérique parisien et une partie des autoroutes A1 et A13, en semaine aux heures de pointe, a annoncé lundi le premier adjoint à la maire de Paris.A compter de cette date, seuls les véhicules avec au moins deux passagers (sauf les poids lourds), les transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite pourront circuler sur cette voie du lundi au vendredi, de 7h00 à 10h30 et de 16h00 à 20h00, a précisé à la presse Patrick Bloche, premier adjoint d’Anne Hidalgo.La verbalisation, à hauteur de 135 euros pour non-respect des règles spécifiques à cette voie, “ne débutera qu’au 1er mai afin de permettre une période pédagogique”, explique la mairie.L’instauration de cette voie dédiée, destinée à lutter contre la pollution de l’air et le bruit pour les 550.000 riverains du périphérique, pérennise le dispositif des voies olympiques et paralympiques qui étaient réservées aux athlètes et délégations officielles durant les JO-2024.La mesure s’inscrit dans la volonté de la maire socialiste de Paris de “transformer” le boulevard périphérique, dans la lignée du passage à 50 km/heure sur l’anneau de 35 km qui ceint la capitale, effectif depuis le 1er octobre dernier.Les opposants à cette mesure, dont la présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et le patronat francilien, avaient dénoncé une décision “socialement injuste” pénalisant les travailleurs de la nuit et du petit matin obligés d’emprunter le périphérique pour aller de banlieue à banlieue.Contrairement à la baisse de la vitesse, compétence exclusive de la municipalité, la création d’une voie réservée s’opère “conjointement avec l’Etat”, précise la mairie.Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique inauguré en 1973 est “l’espace le plus pollué de la capitale avec un nombre de particules ultrafines de 2 à 2,5 fois supérieur aux ceux observés sur les sites urbains de la capitale”, détaille-t-elle.Plus de 80% des véhicules qui y circulent ne transportent que le conducteur, et 50% des trajets sont liés au travail.L’écologiste David Belliard, adjoint à l’édile socialiste chargé de la transformation de l’espace public, des transports et des mobilités, a salué après cette annonce une mesure “profondément sociale”.

Paris: une voie réservée au covoiturage sur le périphérique à partir du 3 mars

Une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun, héritage des voies olympiques, entrera en vigueur le 3 mars sur le périphérique parisien et une partie des autoroutes A1 et A13, en semaine aux heures de pointe, a annoncé lundi le premier adjoint à la maire de Paris.A compter de cette date, seuls les véhicules avec au moins deux passagers (sauf les poids lourds), les transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite pourront circuler sur cette voie du lundi au vendredi, de 7h00 à 10h30 et de 16h00 à 20h00, a précisé à la presse Patrick Bloche, premier adjoint d’Anne Hidalgo.La verbalisation, à hauteur de 135 euros pour non-respect des règles spécifiques à cette voie, “ne débutera qu’au 1er mai afin de permettre une période pédagogique”, explique la mairie.L’instauration de cette voie dédiée, destinée à lutter contre la pollution de l’air et le bruit pour les 550.000 riverains du périphérique, pérennise le dispositif des voies olympiques et paralympiques qui étaient réservées aux athlètes et délégations officielles durant les JO-2024.La mesure s’inscrit dans la volonté de la maire socialiste de Paris de “transformer” le boulevard périphérique, dans la lignée du passage à 50 km/heure sur l’anneau de 35 km qui ceint la capitale, effectif depuis le 1er octobre dernier.Les opposants à cette mesure, dont la présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et le patronat francilien, avaient dénoncé une décision “socialement injuste” pénalisant les travailleurs de la nuit et du petit matin obligés d’emprunter le périphérique pour aller de banlieue à banlieue.Contrairement à la baisse de la vitesse, compétence exclusive de la municipalité, la création d’une voie réservée s’opère “conjointement avec l’Etat”, précise la mairie.Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique inauguré en 1973 est “l’espace le plus pollué de la capitale avec un nombre de particules ultrafines de 2 à 2,5 fois supérieur aux ceux observés sur les sites urbains de la capitale”, détaille-t-elle.Plus de 80% des véhicules qui y circulent ne transportent que le conducteur, et 50% des trajets sont liés au travail.L’écologiste David Belliard, adjoint à l’édile socialiste chargé de la transformation de l’espace public, des transports et des mobilités, a salué après cette annonce une mesure “profondément sociale”.

WHO chief counters Trump criticisms behind US pullout

The World Health Organization’s chief hit back Monday at US President Donald Trump’s reasons for pulling the United States out of the agency — and again urged Washington to reconsider.The United States is by far the WHO’s biggest donor and its withdrawal will leave a major hole in the organisation’s budget and its ability to respond to global public health threats.WHO director-general Tedros Adhanom Ghebreyesus went through, in turn, the reasons given by Trump’s executive order to withdraw from the organisation, signed within hours of his return to office on January 20, and outlined what the UN health agency was doing in each field.”We regret the decision and we hope the US will reconsider,” Tedros told the opening of the WHO’s executive board meeting.- Reforms and payments -Tedros rejected Trump’s assertion in his executive order that the agency had failed “to adopt urgently needed reforms”.Over the past seven years, the WHO has implemented “the deepest and most wide-ranging reforms in the organisation’s history”, he said.Addressing Trump’s claim that the WHO “demands unfairly onerous payments from the US”, Tedros said the organisation had been working to broaden its donor base.The WHO chief said shifting the balance away from the voluntary contributions, which make up the vast majority of the WHO’s income, towards regular membership fees would address the “over-reliance” on major donors.In its last complete budget cycle, for 2022-23, the United States pitched in $1.3 billion, representing 16.3 percent of the WHO’s $7.89 billion budget. Most of the US funding was through voluntary contributions.- Covid ‘challenges’ -In response to the executive order’s charge of the WHO “mishandling of the Covid-19 pandemic”, Tedros highlighted the swift action taken from the very first signals of a “viral pneumonia” spreading in China to alert the world, publish guidance and protect populations.He admitted there were “challenges and weaknesses” along the way.But Tedros said the WHO had taken steps to address those issues, and had created a host of new entities to improve the response like the Pandemic Fund and the mRNA Technology Transfer Hub, along with the new pandemic agreement being negotiated among WHO member states.Finally, Trump’s order said the WHO had an “inability to demonstrate independence from the inappropriate political influence of WHO member states”.Tedros said the organisation was impartial and tried to serve all countries, but when they make demands on the agency which are “not supported by scientific evidence… we say no, politely”.- ‘Domino effect’ -Responding to Tedros’s address, Israel’s board member Asher Salmon said he feared that Washington leaving “the most relevant health organisation in the world” could trigger a “domino effect” of other countries “not necessarily withdrawing, but losing interest”.He said the WHO must find a pathway to see if the United States could reverse its decision.France’s representative Gregory Emery said: “We are at a turning point. In the face of crises that are reshaping the world, we need a strong, legitimate and effective WHO more than ever.”China’s representative called for the WHO to “continuously improve transparency and accountability” and for “performance indicators for the cost effectiveness in the use of member states’ contributions”.The WHO executive board is meeting at the WHO’s headquarters in Geneva from Monday until February 11. It agrees the agenda and resolutions for the decision-making World Health Assembly in May.