Droits de douanes: la Chine toujours menacée par Trump, répit pour le Canada et le Mexique

Donald Trump a suspendu pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique et doit parler avec Pékin mardi, dans un contexte d’inquiétude quant à la perspective d’une guerre commerciale nuisible à l’économie mondiale.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien démissionnaire Justin Trudeau ont tous deux conclu lundi des accords de dernière minute avec M. Trump pour renforcer les contrôles aux frontières afin de limiter l’afflux de migrants et de fentanyl – un opioïde meurtrier – aux Etats-Unis.Le milliardaire républicain menaçait ses deux voisins d’instaurer des droits de douanes de 25% sur leurs produits s’ils n’entreprenaient rien dans ce domaine. Il a accepté de temporiser, en se disant “très satisfait” des négociations avec M. Trudeau et en saluant sa “conversation amicale” avec Mme Sheinbaum.Par ailleurs, concernant la Chine, “il est prévu qu’il s’entretienne avec le président Xi (Jinping) dans les prochaines 24 heures”, a assuré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.Dans ce contexte, les marchés asiatiques ont rebondi mardi matin, l’indice Nikkei gagnant 1,50% à 39.097 points à Tokyo et le Hang Seng de 3,11% à 20.846 points à Hong Kong.M. Trump menace d’imposer 10% supplémentaires sur les droits de douane déjà existants pour la Chine.”Les guerres commerciales ne font pas de gagnant”, a rappelé lundi l’ambassadeur chinois à l’ONU, Fu Cong, ajoutant qu’il ne pensait pas que rehausser les droits de douane “bénéficie aux Etats-Unis eux-mêmes”.- Soldats supplémentaires – Donald Trump, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, y a recours comme une arme de négociation pour obtenir des concessions politiques.Pour tenter de l’amener à de meilleurs sentiments, le Mexique s’est engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis.Le Canada a lui promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.L’ampleur des changements concédés par le Canada n’était pas immédiatement claire. Car, outre ces annonces, M. Trudeau a simplement confirmé la mise en Å“uvre d’un plan annoncé depuis des semaines. Il prévoit 1,3 milliard de dollars canadiens pour renforcer les contrôles à la frontière, notamment avec “de nouveaux hélicoptères” et “plus de personnel”.Au final, “près de 10.000 agents sont et seront sur le terrain pour protéger notre frontière”, a assuré le Canadien.Les marchés financiers avaient terminé dans le rouge lundi, effrayés par la perspective d’une vaste guerre commerciale et les promesses de représailles du Canada et du Mexique.Un tel scenario fait craindre des pertes d’emplois et des augmentations de prix dans toute l’Amérique du nord. La tension était particulièrement vive au Canada, que M. Trump aimerait voir devenir le 51e Etat américain.- “Calmer les esprits” -M. Trudeau avait encouragé les Canadiens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances sur le sol national, et des listes de produits américains à boycotter circulent largement.Le compromis annoncé a convaincu la province de l’Ontario, poumon économique du Canada, de renoncer lundi soir à bannir les entreprises américaines des contrats publics.”Nous avons temporairement évité des droits de douane qui auraient gravement endommagé notre économie, donnant du temps aux négociations et pour permettre aux esprits de se calmer”, a déclaré Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Lundi, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a indiqué sur CNBC que la question n’est pas celle d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”.La production de précurseurs chimiques du fentanyl en Chine, ensuite utilisés par les cartels mexicains pour fabriquer cet opioïde de synthèse meurtrier, est un phénomène bien documenté.En revanche, le rôle du Canada dans ce trafic est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.

Droits de douanes: la Chine toujours menacée par Trump, répit pour le Canada et le Mexique

Donald Trump a suspendu pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique et doit parler avec Pékin mardi, dans un contexte d’inquiétude quant à la perspective d’une guerre commerciale nuisible à l’économie mondiale.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien démissionnaire Justin Trudeau ont tous deux conclu lundi des accords de dernière minute avec M. Trump pour renforcer les contrôles aux frontières afin de limiter l’afflux de migrants et de fentanyl – un opioïde meurtrier – aux Etats-Unis.Le milliardaire républicain menaçait ses deux voisins d’instaurer des droits de douanes de 25% sur leurs produits s’ils n’entreprenaient rien dans ce domaine. Il a accepté de temporiser, en se disant “très satisfait” des négociations avec M. Trudeau et en saluant sa “conversation amicale” avec Mme Sheinbaum.Par ailleurs, concernant la Chine, “il est prévu qu’il s’entretienne avec le président Xi (Jinping) dans les prochaines 24 heures”, a assuré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.Dans ce contexte, les marchés asiatiques ont rebondi mardi matin, l’indice Nikkei gagnant 1,50% à 39.097 points à Tokyo et le Hang Seng de 3,11% à 20.846 points à Hong Kong.M. Trump menace d’imposer 10% supplémentaires sur les droits de douane déjà existants pour la Chine.”Les guerres commerciales ne font pas de gagnant”, a rappelé lundi l’ambassadeur chinois à l’ONU, Fu Cong, ajoutant qu’il ne pensait pas que rehausser les droits de douane “bénéficie aux Etats-Unis eux-mêmes”.- Soldats supplémentaires – Donald Trump, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, y a recours comme une arme de négociation pour obtenir des concessions politiques.Pour tenter de l’amener à de meilleurs sentiments, le Mexique s’est engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis.Le Canada a lui promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.L’ampleur des changements concédés par le Canada n’était pas immédiatement claire. Car, outre ces annonces, M. Trudeau a simplement confirmé la mise en Å“uvre d’un plan annoncé depuis des semaines. Il prévoit 1,3 milliard de dollars canadiens pour renforcer les contrôles à la frontière, notamment avec “de nouveaux hélicoptères” et “plus de personnel”.Au final, “près de 10.000 agents sont et seront sur le terrain pour protéger notre frontière”, a assuré le Canadien.Les marchés financiers avaient terminé dans le rouge lundi, effrayés par la perspective d’une vaste guerre commerciale et les promesses de représailles du Canada et du Mexique.Un tel scenario fait craindre des pertes d’emplois et des augmentations de prix dans toute l’Amérique du nord. La tension était particulièrement vive au Canada, que M. Trump aimerait voir devenir le 51e Etat américain.- “Calmer les esprits” -M. Trudeau avait encouragé les Canadiens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances sur le sol national, et des listes de produits américains à boycotter circulent largement.Le compromis annoncé a convaincu la province de l’Ontario, poumon économique du Canada, de renoncer lundi soir à bannir les entreprises américaines des contrats publics.”Nous avons temporairement évité des droits de douane qui auraient gravement endommagé notre économie, donnant du temps aux négociations et pour permettre aux esprits de se calmer”, a déclaré Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Lundi, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a indiqué sur CNBC que la question n’est pas celle d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”.La production de précurseurs chimiques du fentanyl en Chine, ensuite utilisés par les cartels mexicains pour fabriquer cet opioïde de synthèse meurtrier, est un phénomène bien documenté.En revanche, le rôle du Canada dans ce trafic est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.

Droits de douanes: la Chine toujours menacée par Trump, répit pour le Canada et le Mexique

Donald Trump a suspendu pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique et doit parler avec Pékin mardi, dans un contexte d’inquiétude quant à la perspective d’une guerre commerciale nuisible à l’économie mondiale.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien démissionnaire Justin Trudeau ont tous deux conclu lundi des accords de dernière minute avec M. Trump pour renforcer les contrôles aux frontières afin de limiter l’afflux de migrants et de fentanyl – un opioïde meurtrier – aux Etats-Unis.Le milliardaire républicain menaçait ses deux voisins d’instaurer des droits de douanes de 25% sur leurs produits s’ils n’entreprenaient rien dans ce domaine. Il a accepté de temporiser, en se disant “très satisfait” des négociations avec M. Trudeau et en saluant sa “conversation amicale” avec Mme Sheinbaum.Par ailleurs, concernant la Chine, “il est prévu qu’il s’entretienne avec le président Xi (Jinping) dans les prochaines 24 heures”, a assuré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.Dans ce contexte, les marchés asiatiques ont rebondi mardi matin, l’indice Nikkei gagnant 1,50% à 39.097 points à Tokyo et le Hang Seng de 3,11% à 20.846 points à Hong Kong.M. Trump menace d’imposer 10% supplémentaires sur les droits de douane déjà existants pour la Chine.”Les guerres commerciales ne font pas de gagnant”, a rappelé lundi l’ambassadeur chinois à l’ONU, Fu Cong, ajoutant qu’il ne pensait pas que rehausser les droits de douane “bénéficie aux Etats-Unis eux-mêmes”.- Soldats supplémentaires – Donald Trump, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, y a recours comme une arme de négociation pour obtenir des concessions politiques.Pour tenter de l’amener à de meilleurs sentiments, le Mexique s’est engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis.Le Canada a lui promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.L’ampleur des changements concédés par le Canada n’était pas immédiatement claire. Car, outre ces annonces, M. Trudeau a simplement confirmé la mise en Å“uvre d’un plan annoncé depuis des semaines. Il prévoit 1,3 milliard de dollars canadiens pour renforcer les contrôles à la frontière, notamment avec “de nouveaux hélicoptères” et “plus de personnel”.Au final, “près de 10.000 agents sont et seront sur le terrain pour protéger notre frontière”, a assuré le Canadien.Les marchés financiers avaient terminé dans le rouge lundi, effrayés par la perspective d’une vaste guerre commerciale et les promesses de représailles du Canada et du Mexique.Un tel scenario fait craindre des pertes d’emplois et des augmentations de prix dans toute l’Amérique du nord. La tension était particulièrement vive au Canada, que M. Trump aimerait voir devenir le 51e Etat américain.- “Calmer les esprits” -M. Trudeau avait encouragé les Canadiens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances sur le sol national, et des listes de produits américains à boycotter circulent largement.Le compromis annoncé a convaincu la province de l’Ontario, poumon économique du Canada, de renoncer lundi soir à bannir les entreprises américaines des contrats publics.”Nous avons temporairement évité des droits de douane qui auraient gravement endommagé notre économie, donnant du temps aux négociations et pour permettre aux esprits de se calmer”, a déclaré Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Lundi, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a indiqué sur CNBC que la question n’est pas celle d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”.La production de précurseurs chimiques du fentanyl en Chine, ensuite utilisés par les cartels mexicains pour fabriquer cet opioïde de synthèse meurtrier, est un phénomène bien documenté.En revanche, le rôle du Canada dans ce trafic est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.

OpenAI chief Altman inks deal with S. Korea’s Kakao after DeepSeek upset

OpenAI chief Sam Altman inked a deal with tech giant Kakao in South Korea on Tuesday as the US firm seeks new alliances after Chinese rival DeepSeek shook the global AI industry.Kakao, which owns an online bank, South Korea’s largest taxi-hailing app and KakaoTalk, announced a partnership allowing them to use ChatGPT for its new artificial intelligence services, joining a global alliance led by OpenAI amid intensifying competition in the sector.Altman’s company is part of the Stargate drive announced by US President Donald Trump to invest up to $500 billion in AI infrastructure in the United States.But AI newcomer DeepSeek has sent Silicon Valley into a frenzy, with some calling its high performance and supposed low cost a wake-up call for US developers.”We’re excited to bring advanced AI to Kakao’s millions of users and work together to integrate our technology into services that transform how Kakao’s users communicate and connect,” said Altman.”Kakao has a deep understanding of how technology can enrich everyday lives,” he added.Kakao’s CEO Shina Chung said the company was “thrilled” to establish a “strategic collaboration” with OpenAI.Also on Altman’s agenda were meetings with two top South Korean chipmakers, Samsung and SK hynix, both key suppliers of advanced semiconductors used in AI servers.Altman met with SK Group chairman Chey Tae-won and SK hynix CEO Kwak Noh-jung in Seoul to discuss collaboration on AI memory chips, including high bandwidth memory (HBM), and AI services.He is also expected to meet with Samsung Electronics chairman Lee Jae-yong later Tuesday. Jaejune Kim, executive vice president of Samsung’s memory business, said last week that the company was “monitoring industry trends considering various scenarios” when asked about DeepSeek.DeepSeek’s performance has sparked a wave of accusations that it has reverse-engineered the capabilities of leading US technology, such as the AI powering ChatGPT.OpenAI warned last week that Chinese companies are actively attempting to replicate its advanced AI models, prompting closer cooperation with US authorities.OpenAI says rivals are using a process known as distillation in which developers creating smaller models learn from larger ones by copying their behaviour and decision-making patterns — similar to a student learning from a teacher.The company is itself facing multiple accusations of intellectual property violations, primarily related to the use of copyrighted materials in training its generative AI models.

OpenAI chief Altman inks deal with S. Korea’s Kakao after DeepSeek upset

OpenAI chief Sam Altman inked a deal with tech giant Kakao in South Korea on Tuesday as the US firm seeks new alliances after Chinese rival DeepSeek shook the global AI industry.Kakao, which owns an online bank, South Korea’s largest taxi-hailing app and KakaoTalk, announced a partnership allowing them to use ChatGPT for its new artificial intelligence services, joining a global alliance led by OpenAI amid intensifying competition in the sector.Altman’s company is part of the Stargate drive announced by US President Donald Trump to invest up to $500 billion in AI infrastructure in the United States.But AI newcomer DeepSeek has sent Silicon Valley into a frenzy, with some calling its high performance and supposed low cost a wake-up call for US developers.”We’re excited to bring advanced AI to Kakao’s millions of users and work together to integrate our technology into services that transform how Kakao’s users communicate and connect,” said Altman.”Kakao has a deep understanding of how technology can enrich everyday lives,” he added.Kakao’s CEO Shina Chung said the company was “thrilled” to establish a “strategic collaboration” with OpenAI.Also on Altman’s agenda were meetings with two top South Korean chipmakers, Samsung and SK hynix, both key suppliers of advanced semiconductors used in AI servers.Altman met with SK Group chairman Chey Tae-won and SK hynix CEO Kwak Noh-jung in Seoul to discuss collaboration on AI memory chips, including high bandwidth memory (HBM), and AI services.He is also expected to meet with Samsung Electronics chairman Lee Jae-yong later Tuesday. Jaejune Kim, executive vice president of Samsung’s memory business, said last week that the company was “monitoring industry trends considering various scenarios” when asked about DeepSeek.DeepSeek’s performance has sparked a wave of accusations that it has reverse-engineered the capabilities of leading US technology, such as the AI powering ChatGPT.OpenAI warned last week that Chinese companies are actively attempting to replicate its advanced AI models, prompting closer cooperation with US authorities.OpenAI says rivals are using a process known as distillation in which developers creating smaller models learn from larger ones by copying their behaviour and decision-making patterns — similar to a student learning from a teacher.The company is itself facing multiple accusations of intellectual property violations, primarily related to the use of copyrighted materials in training its generative AI models.

Syria leader heads to Turkey to discuss rebuilding, Kurds

Syria’s interim president Ahmed al-Sharaa visits Ankara on Tuesday for talks with Turkey’s leaders on rebuilding his land and the volatile issue of Kurdish fighters near the countries’ border.Sharaa is scheduled to arrive mid-afternoon, flying in from Saudi Arabia where he made his first international visit since his Islamist-led rebels overthrew Syria’s longtime ruler Bashar al-Assad on December 8.The move left Syria — which shares a 900-kilometre (560-mile) border with Turkey — facing a fragile transition involving multiple territorial and governance challenges.Working to keep balanced regional ties following his trip to Saudi Arabia, Sharaa will now look to draw on a strategic relationship he has built up with Ankara over the years.Tuesday’s visit, which comes “at the invitation of President Recep Tayyip Erdogan”, will see Sharaa hosted at the presidential palace, the Turkish leader’s office said Monday.The pair will discuss the “joint steps to be taken for economic recovery, sustainable stability and security,” Erdogan’s communications chief Fahrettin Altun wrote on X.Despite being constrained by its own economic crisis, Turkey is offering to help with Syria’s recovery after a devastating 13-year civil war.In return, Turkey is keen to secure Damascus’s support against Kurdish militants in northeastern Syria, where the US-backed Syrian Democratic Forces (SDF) have been battling Ankara-backed forces.Turkey opposes the SDF on the grounds that its main component, the People’s Protection Units (YPG), is aligned with the Kurdistan Workers’ Party (PKK), a separatist group outlawed in Turkey.The Kurdish-led force controls much of Syria’s oil-producing northeast, where it has enjoyed de facto autonomy for more than a decade.Turkey has threatened to take military action to keep Kurdish forces away from its borders despite US efforts to broker a truce.- Kurds in Syria -Ankara had a strong presence in the northwestern enclave of Idlib which from 2017 was run by a coalition headed by Sharaa. It still has military bases in northern Syria.In the past, Sharaa’s former Hayat Tahrir al-Sham (HTS) rebel movement was “always careful not to engage in fighting with the SDF, despite Turkish pressure,” a Western diplomatic source said.While keeping up pressure on Kurdish fighters in Syria, Ankara has at the same time offered an olive branch to jailed PKK founder Abdullah Ocalan, raising the prospect that he may soon urge his followers to lay down their arms.That call would likely be aimed at military leaders of the movement in Syria and Iraq.”Erdogan does not want a Kurdish entity on his doorstep” in Syria, said Hamit Bozarslan, a Paris-based specialist on Kurdish issues.Meanwhile, however, Sharaa “knows how much he owes to the Kurds who remained neutral (during his rebel advance) and he needs to work with these movements”, he told AFP.For Sharaa, the “first option is to resolve this via diplomacy and talks”, said Gonul Tol, head of the Turkish studies programme at the Washington-based Middle East Institute.But at some point, he and his administration will have to act “because they cannot afford to have a region that is beyond their control,” she added.Much will depend on the attitude of the new US administration under President Donald Trump, although for now their policy is “unreadable”, she said.

“Ne capitulez pas”: manifestation à New York pour les droits des personnes trans

Des centaines de personnes ont manifesté lundi à New York contre un décret de Donald Trump mettant fin aux aides publiques pour les traitements de transition de genre des mineurs, après des informations sur des rendez-vous médicaux annulés en conséquence du texte. Une foule bruyante s’est rassemblée à St. Vartan Park près de l’hôpital universitaire Langone Health qui, selon le New York Times, a annulé les rendez-vous de deux enfants transgenres à la suite du décret de Donald Trump. Les manifestants ont brandi des banderoles proclamant “Protégez les futurs trans”, “Ne capitulez pas face à la haine” ou encore “Brisez le silence”. Au moins l’un des participants a été interpellé par la police, a constaté un correspondant de l’AFP. “Je ne viens pas souvent à des rassemblements comme celui-ci”, a confié à l’AFP l’une des personnes transgenres présentes, qui a refusé de donner son nom. “Les personnes transgenres ont toujours existé, on ne va pas disparaître juste parce qu’on met les politiciens mal à l’aise”. Pour elle, la mobilisation doit commencer au niveau local avec un maire qui ne soit “pas disposé à faire le travail de Trump”. “On est fatigués de tout ça!”.Contacté, l’hôpital Langone Health n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Le 28 janvier, la Maison Blanche a publié le décret de Donald Trump mettant fin aux aides publiques pour les traitements de transition de genre des mineurs, chimiques comme chirurgicaux, et promettant de s’y opposer par toutes les voies légales possibles.- “Les plus vulnérables” -“A travers le pays, les professionnels de santé mutilent et stérilisent un nombre grandissant d’enfants influençables”, a écrit le président américain.Le décret présidentiel, qui ne s’applique qu’aux ministères et agences fédérales, prévoit que les Etats-Unis “ne financeront pas, ne soutiendront pas, n’encourageront pas, n’assisteront pas la prétendue +transition+ d’un enfant d’un sexe à l’autre”.Au niveau local, la moitié des Etats américains a prohibé les traitements pour les mineurs qui ne se reconnaissent pas dans leur genre de naissance.A la manifestation, Julie, qui a refusé  de donner son nom de famille, a raconté à l’AFP avoir eu “beaucoup de chance” avec un traitement reçu à Langone Health pendant 15 ans.Elle a déploré la décision de l’hôpital d’annuler les rendez-vous après un “décret illégal” de Washington.Rabbin transgenre, Abby Stein a accusé auprès de l’AFP Donald Trump de s’en prendre à l’une des catégories de la population “les plus vulnérables de ce pays”. “Nous demandons le droit d’être en vie. Nous demandons le droit à des soins de santé de base”.Soutenu par un électorat en partie très conservateur, Donald Trump a à plusieurs reprises juré d’en finir avec ce qu’il qualifie d'”idéologie transgenre” voire de “délire transgenre”, tout comme il fustige les politiques de diversité, promues par la gauche américaine.Dès son investiture, le président avait affirmé que son administration n’allait “reconnaître” l’existence que de “deux sexes”.

How China could respond to Trump’s new tariffs

From retaliatory tariffs on US goods like car parts and soy beans to controls on raw minerals essential for American manufacturing — analysts say China has plenty of options if it wants to reply to fresh US levies.US President Donald Trump over the weekend announced 10 percent tariffs on Chinese products, upping the stakes in a trade confrontation between the global superpowers that started eight years ago in his first term.Beijing in response warned there were “no winners” in a trade war and vowed as yet unspecified countermeasures.News that Canada and Mexico had agreed a deal with Trump to delay 25 percent tariffs on their goods was followed by his announcement that he would be holding talks with China “probably in the next 24 hours” to try for an agreement.But, as the threat of new measures continues to hang over Beijing, eyes are on what officials there have lined up as a response. With its economy still struggling with sluggish consumption and slow growth, observers expect China to keep its powder dry for now — at least until another round of tariffs that could do greater damage.”We expect China not to jump to immediate retaliation following the 10 percent tariff hike, but will keep the doors of negotiation and cooperation open,” UBS bank analysts wrote in a note.”We do not expect China to follow the same strategy as in the first round of tariff hikes in 2018-19.”Bilateral trade totalled more than $530 billion in 2024, according to US data, with exports of Chinese goods to the United States exceeding $400 billion. That was second only to Mexico.But that yawning trade imbalance — $270.4 billion in January-November last year — has long raised hackles in Washington.- Lesson learned? -Key US demands in the first trade war were greater access to China’s markets, broad reform of a business playing field that heavily favours Chinese firms, and a loosening of heavy state controls.This time around Washington has also called for China to crack down on exports to Mexico of chemical components used to make the synthetic opioid fentanyl, responsible for tens of thousands of overdose deaths a year. After long, fraught negotiations during Trump’s first term the two agreed what became known as the “phase one” deal — a ceasefire in the nearly two-year-old trade war.Beijing was quick to retaliate throughout that standoff — imposing tariffs of its own on everything from cars to soybeans, designed to inflict harm on Trump’s voting base in rural America.It also floated restrictions on exports of rare earth metals, of which China dominates global supplies and on which the United States remains heavily dependent.And should a new trade war escalate, “measures could include tariffs, export controls on critical minerals essential for US manufacturing, restricted market access to US firms operating in China, or the depreciation of the yuan”, Harry Murphy Cruise, head of China and Australia economics at Moody’s Analytics, told AFP.But he added Beijing may have learned its lesson from the first standoff.”The tit-for-tat trade war in Trump’s first term benefited no one; it made trade more costly and hindered growth in both countries,” Murphy Cruise said.- China’s weaker position -For now, analysts believe the latest measures won’t bite too hard. “The 10 percent tariff is not a big shock to China’s economy,” Zhang Zhiwei at Pinpoint Asset Management said in a note.”It’s unlikely to change the market expectation on China’s macro outlook this year, which already factored in higher tariffs from the US,” he added.And that could allow China to keep its powder dry in the event Trump’s first wave of tariffs are the prelude to a bigger showdown.The US president has ordered an in-depth review of Chinese trade practices, the results of which are due by April 1.That could serve as a “catalyst for more tariffs”, said Murphy Cruise, pushing Beijing to shift tactics. “This strategy of no retaliation may change if the US imposes additional significant tariffs later on,” UBS economists said.”In such a case, we think China may retaliate on a targeted basis and in a restrained manner, imposing tariffs on selected agricultural products, auto parts, energy,” they said.Experts added that China could also let the value of its currency devalue, increasing the competitiveness of its exports.Trump’s flagged talks with Beijing offer the two sides a chance to step back from the brink of a trade war that could hit hundreds of billions’ worth of goods.”China is looking to diffuse tensions,” Murphy Cruise said.”China’s economy is in a much weaker position this time around; it will be substantially harder to withstand a barrage of tariffs.”