Macron juge les dirigeants haïtiens “complètement cons”, vive protestation d’Haïti

Le président Emmanuel Macron a jugé les responsables d’Haïti “complètement cons” d’avoir limogé il y a dix jours leur Premier ministre, s’attirant les foudres de Port-au-Prince qui a protesté auprès du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot et convoqué son ambassadeur.Tout est parti d’une vidéo tournée mercredi en marge du sommet du G20 à Rio, en dehors de la présence de la presse, et qui a circulé sur les réseaux sociaux.M. Macron quittait alors le Brésil pour le Chili.Dans cette vidéo, le chef de l’État répond, selon son entourage, à un Haïtien qui l’interpelle “de manière insistante” en l’accusant lui et la France “d’être responsables de la situation en Haïti”. “Là franchement, c’est les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narcotrafic”, lui répond Emmanuel Macron. “Et là, ce qu’ils ont fait, le Premier ministre était super, je l’ai défendu, ils l’ont viré!”, ajoute-t-il en référence au limogeage le 10 novembre du chef du gouvernement Garry Conille, nommé cinq mois plus tôt, par le Conseil présidentiel de transition haïtien (CPT).- “Premier ministre formidable” -“C’est terrible. C’est terrible. Et moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable”, poursuit-il avant que la vidéo s’interrompe.Les autorités d’Haïti, pays pauvre des Caraïbes en plein chaos politique, socio-économique, sécuritaire et humanitaire, ont vivement réagi.Le ministre des Affaires étrangères Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste a convoqué jeudi l’ambassadeur de France Antoine Michon et protesté contre les “propos jugés inacceptables” du président Macron, selon un communiqué officiel obtenu par l’AFP.Port-au-Prince a exprimé “l’indignation du Pouvoir de Transition face à ce qu’il considère comme un geste inamical et inapproprié qui mérite d’être rectifié” et “une lettre de protestation adressée au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a été remise à l’ambassadeur” Michon.Selon la diplomatie haïtienne, le diplomate français a “reconnu qu’il s’agissait de propos malheureux”. Arrivé jeudi au Chili, Emmanuel Macron est revenu sur la crise haïtienne lors d’un discours sur la relation avec l’Amérique latine prononcé devant le Congrès du Chili, à Valparaiso.”La France continuera d’apporter son soutien au peuple haïtien et de soutenir toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et recréer un chemin vers une situation politique stable. Les Haïtiens le méritent”, a-t-il déclaré.La décision de démettre Garry Conille est survenue alors que le CPT souhaitait changer des responsables des ministères de la Justice, des Finances, de la Défense et de la Santé, contre son avis. Pour M. Conille, “la résolution du Conseil présidentiel de transition (…) est clairement entachée d’illégalité”. Il a été remplacé dès le 11 novembre par l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aimé qui a promis de rétablir la sécurité et d’organiser les premières élections depuis 2016.Privé de président depuis 2021, Haïti pâtit depuis des dizaines d’années d’une instabilité politique chronique. Le pays fait aussi face à la violence des gangs, accusés de meurtres, d’enlèvements et de violences sexuelles.Au moins 150 personnes ont été tuées en une semaine dans la capitale Port-au-Prince, contrôlée dorénavant à 85% par ces bandes criminelles, portant le bilan à au moins 4.544 morts dans le pays depuis le début de l’année, selon l’ONU.burs-nr/cha

Global stocks mostly cheer Nvidia results as bitcoin gains

Global stocks mostly rose Thursday following strong earnings from artificial intelligence leader Nvidia as bitcoin prices zoomed near $100,000 and oil prices rose.Nvidia itself had a volatile day, finishing modestly higher after several reversals. The chip company reported a whopping $19 billion in profits, although investors wondered if its current rate of stupendous growth is sustainable.But stocks rose as a “relief trade” after the Nvidia report, said Briefing.com analyst Patrick O’Hare, who noted that investors had feared a disappointing Nvidia announcement would spark a tech sell-off.All three major US indices rose, led by the Dow, which won more than one percent.The pickup on US markets also helped European bourses shake off early weakness.O’Hare called Thursday’s rally a “broad-based move,” noting nine of 11 US sectors rose and adding that investors are hopeful about a year-end rally.But worsening tensions between Russia and Ukraine also loom as a risk.Russian President Vladimir Putin said Thursday that the conflict in Ukraine had characteristics of a “global” war and did not rule out strikes on Western countries.Putin spoke out after a day of frayed nerves, with Russia test-firing a new generation intermediate-range missile at Ukraine.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky branded the strike a major ramping up of the “scale and brutality” of the war by a “crazy neighbor”, while Kyiv’s main backer the United States said that Russia was to blame for escalating the conflict “at every turn”.The tension helped push oil prices up around two percent and played a role in lifting natural gas prices to their highest level in a year.The dollar also continued to push higher, boosted by the falling odds of further Federal Reserve interest rate cuts, as well as the greenback’s status as a haven currency.But the day’s most impressive action may have been bitcoin, which soared above $99,000. The cryptocurrency has been lifted by expectations that Donald Trump, spurred by cryptocurrency cheerleader Elon Musk, will bring it further into everyday use upon re-entering the White House in January.”Will Americans be able to use crypto to pay their taxes in the future? There is a bigger possibility of this happening now than before the election,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.In Asia, shares in Indian conglomerate Adani Group tanked after US prosecutors charged its owner Gautam Adani with handing out more than $250 million in bribes for key contracts.Flagship operation Adani Enterprises dived almost 20 percent, while several of its subsidiaries — from coal to media businesses — lost 10 to 20 percent. Among other companies, Google parent Alphabet tumbled 4.6 percent after the Justice Department asked a federal court to order Google to sell its widely used Chrome browser in a major antitrust crackdown.DOJ also asked the court to ban deals for Google to be the default search engine on smartphones and prevent it from exploiting its Android mobile operating system.- Key figures around 2130 GMT -New York – Dow: UP 1.1 percent at 43,870.35 (close)New York – S&P 500: UP 0.5 percent at 5,948.71 (close)New York – Nasdaq: UP less than 0.1 percent at 18,972.42 (close)London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 8,149.27 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,213.32 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 19,146.17 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 38,026.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 19,601.11 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,370.40 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0476 from $1.0544 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.2587 from $1.2652Dollar/yen: DOWN at 154.54 yen from 155.44 yenEuro/pound: DOWN at 83.20 pence from 83.33 penceBrent North Sea Crude: UP 2.0 percent at $74.23 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.0 percent at $70.10 per barrel    

Algérie: Emmanuel Macron “très préoccupé” par la “disparition” de l’écrivain Boualem Sansal

Le président français Emmanuel Macron est “très préoccupé par la disparition” de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal qui, selon plusieurs médias, a été arrêté en Algérie, a indiqué jeudi l’entourage du chef de l’Etat.”Les services de l’État sont mobilisés pour clarifier sa situation”, a-t-on précisé, ajoutant que “le président de la République exprime son attachement indéfectible à la liberté d’un grand écrivain et intellectuel”.L’auteur de 75 ans, qui a obtenu cette année la nationalité française, a été arrêté samedi à l’aéroport d’Alger, en provenance de France, ont rapporté plusieurs médias français.Les raisons de son arrestation ne sont pas connues. Selon l’hebdomadaire Marianne, il “ne donnait plus de nouvelles à ses proches depuis son arrivée à Alger”.Plusieurs responsables politiques français, appartenant surtout à la droite et au centre-droit, ont aussi exprimé leur inquiétude et leur soutien envers l’écrivain, connu pour sa liberté de pensée, que ce soit contre le pouvoir algérien ou l’intégrisme religieux, depuis qu’il s’est lancé en littérature en 1999.”Il incarne tout ce que nous chérissons: l’appel à la raison, à la liberté et à l’humanisme contre la censure, la corruption et l’islamisme”, a lancé l’ex-Premier ministre Edouard Philippe sur X, en appelant aux “autorités françaises et européennes pour obtenir des informations précises et faire en sorte qu’il puisse circuler librement et revenir quand il le souhaitera en France”.- “Moyens de pression” -“Tous les moyens de pression sur l’Algérie doivent être activés pour obtenir la libération de notre compatriote, le grand écrivain Boualem Sansal”, a renchéri le chef de file des députés LR (Républicains, droite) Laurent Wauquiez.La cheffe de file des députés du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a demandé au gouvernement français d'”agir pour obtenir sa libération immédiate”, saluant en Boualem Sansal un “combattant de la liberté et courageux opposant à l’islamisme”.Boualem Sansal a rencontré dès ses débuts le succès avec “Le serment des barbares”, un roman racontant la montée en puissance des intégristes qui a contribué à faire plonger son pays dans une guerre civile ayant fait au moins 200.000 morts entre 1992 et 2002.Ses livres, édités en France, sont vendus librement en Algérie mais l’auteur y est controversé, notamment depuis une visite en Israël en 2014.Un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud, Goncourt 2024 pour “Houris”, est au coeur d’une polémique en Algérie, accusé par une victime de la guerre civile d’avoir exploité son histoire.”Kamel Daoud fait l’objet de violentes campagnes diffamatoires orchestrées par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature”, a dénoncé lundi le dirigeant de sa maison d’édition, Gallimard, qui s’est vu interdire de participer au Salon international du livre d’Alger.Kamel Daoud a pris la plume jeudi soir dans le Figaro. “J’espère vivement que mon ami Boualem reviendra parmi nous très bientôt”, a-t-il dit dans une tribune, tout en confiant son incompréhension face à l”imprudence” dont aurait fait preuve, selon lui, Boualem Sansal en se rendant en Algérie.Ces événements interviennent dans un contexte diplomatique tendu entre France et l’Algérie, après l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental fin juillet. Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est contrôlé de facto en majeure partie par le Maroc. Mais il est revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, qui réclament un référendum d’autodétermination et sont soutenus par Alger.

Michel Barnier donne des gages aux maires sur la simplification, pas sur le budget

Le Premier ministre Michel Barnier a donné jeudi des gages aux maires en colère contre les “ponctions” budgétaires prévues pour 2025, en lançant le coup d’envoi d’un grand chantier sur la simplification, mais sans desserrer l’étau budgétaire, leur première revendication.Face à 4.000 élus rassemblés en clôture du 106e Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le fin négociateur du Brexit a d’abord désamorcé les critiques sur la responsabilité de la déroute budgétaire de la France.”Il n’est pas juste de montrer du doigt les communes et les collectivités territoriales comme si elles étaient responsables de notre déficit”, a-t-il déclaré, avec treize ministres à ses côtés.Les maires et l’ensemble des collectivités protestent contre les cinq milliards d’euros “d’économies” prévus pour 2025, dont ils évaluent plutôt la facture à 11 milliards, et qu’ils considèrent comme des prélèvements d’un niveau insoutenable, avec un effet récessif à la clé.Dans l’esprit des lois de décentralisation, Michel Barnier a touché une corde sensible pour les maires, en assurant vouloir renverser leur sentiment “d’être sous tutelle normative et financière” de l’État.Vantant les mérites des communes, un “repère pour nos concitoyens”, il a jugé que leur vocation n’était pas d’être des “sous-traitants de l’État” mais “davantage des partenaires”.Le premier vice-président de l’AMF André Laignel avait appelé auparavant à “décoloniser” les collectivités “pour ouvrir enfin le temps des libertés locales”.Le chef de l’exécutif lui a répondu en promettant “des lois moins bavardes, qui s’en tiennent aux objectifs généraux et qui ne cherchent pas à régler le détail”.”Nous devons mettre un terme à l’inflation normative”, a martelé Michel Barnier, en assurant que les sur-transpositions des directives européennes seraient “examinées une par une” et pour certaines “supprimées”.Il a également annoncé “quatre décisions importantes (…) dans les semaines qui viennent”.Une circulaire sera prise pour demander aux administrations de proposer en priorité des lois qui “fixent des objectifs” et “laissent aux autorités locales des marges pour interpréter les règles”.- “Une berceuse”-Le rôle du Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) sera par ailleurs accru pour clarifier les lois “bien en amont de leur présentation au Parlement” tandis que les effets des lois sur les collectivités seront intégrés à leur étude d’impact.Enfin, une simplification “du stock des normes” sera menée en matière d’urbanisme et d’environnement.Le Premier ministre a pris en exemple la nécessité de “renverser la pyramide” sur la loi sur le “zéro artificialisation nette” des sols (ZAN), dont l’objectif est de stopper la bétonisation en 2050. “Le ZAN ne doit pas se décliner en cascade, et de manière mécanique, de la région jusqu’à la plus petite commune”, a estimé Michel Barnier.Concernant l’effort budgétaire demandé aux collectivités, il a rappelé les concessions déjà faites aux départements, notamment sur l’abandon du caractère rétroactif de la baisse du taux du Fonds de compensation de la TVA (FCTVA).Pour le reste, “la discussion se poursuit au Sénat”, a-t-il simplement déclaré en promettant que “des amendements complémentaires feront évoluer le texte initial”.Autre grande revendication des maires à quinze mois des prochaines municipales, l’amélioration des conditions d’exercice de leur mandat fera l’objet d’un texte qui sera débattu à l’Assemblée nationale en février, sur la base d’une proposition de loi du Sénat qui sera complétée par des propositions “en matière de valorisation de l’articulation avec la vie professionnelle, de formation et de reconversion”.Pour les communes rurales, il a promis de réfléchir à l’extension du scrutin de liste paritaire aux communes de moins de 1.000 habitants, tandis qu’il a réitéré son “ouverture” à retour du cumul des mandats.”Les constats sont les bons, les intentions affichées sont les bonnes (…) mais sur les mesures très concrètes de prélèvements supplémentaires de l’État (…) on n’a pas eu de réponse et la suite dépendra de ce qu’il va sortir de la discussion au Sénat”, a réagi le président de l’AMF David Lisnard.”Le Premier ministre nous a aimablement chanté une berceuse mais n’a pas répondu aux inquiétudes de tous les maires et à la colère de beaucoup”, a fustigé de son côté le socialiste André Laignel.”Sur une heure de discours, cinq minutes sur les finances alors que le budget 2025, avec une saignée de 11 milliards, est le plus mauvais de tous les temps”, a ajouté le premier édile d’Issoudun (Indre), pour qui les services publics locaux “sont plus que jamais en danger. “

Budget Sécu: le Sénat alourdit les taxes sur le tabac, les sodas et les jeux d’argent

Les sénateurs ont voté jeudi plusieurs hausses de taxes “comportementales” sur les boissons sucrées, les jeux d’argent et le tabac, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.Une hausse de taxe pour “donner un coup de pied dans l’industrie” alimentaire. C’est ainsi que la sénatrice centriste Elisabeth Doineau, rapporteur général du budget de la Sécu, a présenté ses amendements visant à relever la fiscalité sur les “boissons à sucres ajoutés”.Propositions adoptées avec le soutien du gouvernement: il en coûtera donc 4 centimes par litre pour les breuvages les moins sucrés, et jusqu’à 35 centimes par litre pour les plus sucrés. Un barème sensiblement alourdi par rapport à celui voté par les députés, qui avaient fixé la première tranche à 3,5 centimes et la dernière à 28 centimes.Objet d’un large consensus à l’Assemblée, cette mesure avait été reprise par l’exécutif dans le texte transmis au Sénat, où son renforcement a de nouveau fait l’objet d’un large accord de droite à gauche. De même que la hausse de la taxe sur les “boissons édulcorées”, votée contre l’avis du gouvernement.Les sénateurs ont également passé outre l’opinion de la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, sur la fiscalité du tabac. Le paquet de cigarettes passera ainsi à 12,70 euros en moyenne l’an prochain, soit 40 centimes de plus que prévu dans le plan national de lutte contre le tabagisme présenté il y a à peine un an.”Si on change sans arrêt de plan, ça me paraît un petit peu compliqué”, a justifié la ministre. En vain: la mesure, censée rapporter 200 millions d’euros dès l’an prochain tout en maintenant la cible d’un paquet à 13 euros en 2027, a été largement validée par 241 voix contre 2, avec une large abstention de la gauche qui défendait plutôt un paquet à 16 euros d’ici deux ans.- L’alcool épargné -Mme Darrieussecq n’a pas été plus suivie sur les “pouches”, ces sachets de nicotine en gommes ou en billes à placer dans la bouche, qu’elle “préfère interdire que taxer”. Intention saluée par le président de la commission des Affaires sociales, Philippe Mouiller (LR), mais en attendant “nous mettons dans le texte” cette nouvelle taxe, qui deviendra “automatiquement caduque” lorsque ces produits seront prohibés.Le gouvernement a en revanche obtenu gain de cause sur les jeux d’argent et de hasard. Rejeté à l’Assemblée, son amendement visant à relever les taxes sur les loteries, casinos et autres paris sportifs a été redéposé par Mme Doineau, en épargnant cette fois-ci les paris hippiques qui avaient fait se cabrer la filière équine.Les sénateurs se sont en revanche opposés consciencieusement à tous les amendements visant l’alimentation et l’alcool, à l’exception d’une taxe sur les publicités pour les boissons alcooliques à La Réunion, votée là encore contre l’avis de la ministre.Plus tôt dans la journée, les sénateurs avaient approuvé plusieurs mesures visant l’industrie pharmaceutique, notamment sur la “clause de sauvegarde” du secteur afin de garantir “600 millions d’euros d’économies supplémentaires” sur le médicament en 2025 après le dérapage des dépenses cette année. Même chose pour les dispositifs médicaux, afin de récupérer 150 millions de plus l’an prochain.Une batterie d’amendements contre la fraude sociale a aussi été adoptée, souvent contre l’avis du gouvernement. Certains à l’initiative de la gauche, contre les employeurs condamnés pour travail dissimulé et les soignants “reconnus coupables de fraude”.D’autres poussés par la droite, pour informer les employeurs en cas d’arrêt de travail frauduleux et permettre ainsi “une éventuelle sanction disciplinaire”. Ou encore pour ouvrir aux agents des caisses de Sécu l’accès au fichier des passagers aériens, dans le cas des allocations soumises à condition de résidence comme le RSA.

Senegal ruling party wins parliamentary majority: provisional resultsThu, 21 Nov 2024 19:34:11 GMT

Senegal’s ruling party won over three-quarters of parliamentary seats in weekend elections, according to national provisional results announced Thursday, potentially handing them the means to deliver their ambitious reform agenda.President Bassirou Diomaye Faye’s Pastef party secured 130 seats in the west African country’s 165-seat national assembly, according to an AFP tally of figures given by …

Senegal ruling party wins parliamentary majority: provisional resultsThu, 21 Nov 2024 19:34:11 GMT Read More »

Indian PM Modi highlights interest in Guyana’s oil

Visiting Indian Prime Minister Narendra Modi said Thursday his country is interested in oil from Guyana, the small South American nation with the world’s highest per capita crude reserves.In a speech to parliament, Modi said demand for energy in India is growing and it is diversifying its sources.”In this regard, we view Guyana as an important energy source,” Modi said.On Wednesday, Indian foreign ministry official Jaideep Mazumdar told reporters his country wants predictability as it buys oil.”We need large quantities and if we were to know well in advance the quantities that are available, the contracts would be much more easy to conclude,” said Mazumdar.India wants prices set in advance but Guyana’s Minister of Natural Resources, Vickram Bharrat, said Wednesday his country did not want to make that commitment.Guyana, which sits on the northeast coast of South America and borders Venezuela, produces just over 600,000 barrels per day of crude oil but aims to double this by 2030.On Wednesday the two countries signed a series of cooperation agreements in agriculture, military affairs and hydrocarbon fuel.Some 40 percent of the population of Guyana is of Indian origin.

Barnier veut traiter les communes en “partenaires” et pas en “sous-traitants”

Michel Barnier a souhaité jeudi “simplifier” la vie des communes, qui ne sont pas “des sous-traitants” de l’État mais des “partenaires” sans s’étendre sur leur contribution au budget de l’Etat qu’elles contestent.En clôture du 106e Congrès des maires, très remontés contre les économies budgétaires demandées aux collectivités, le Premier ministre a dit vouloir “renverser ce sentiment avec vous, pas sans vous, d’être sous tutelle normative et financière” de l’État.La vocation des communes “n’est pas” d’être des “sous-traitants de l’État” mais “davantage des partenaires”, a-t-il souligné.Michel Barnier avait promis de “réduire le poids de l’effort” demandé aux communes dans le projet de budget, actuellement examiné par le Sénat, mais il n’a pas chiffré jeudi cette contribution. “Les efforts que nous devons faire, on n’aura pas à les faire contre les communes, ni sans elles”, a-t-il redit.Une contribution de cinq milliards d’euros est demandée aux collectivités, dont trois milliards aux 450 plus grandes, mais les associations d’élus évaluent plutôt la facture entre 10 et 11 milliards d’euros.Michel Barnier a dit partager avec les élus locaux une “blessure” à propos du déficit. “Vous avez dit avec beaucoup de force votre exaspération, la blessure qui a été celle de tous les élus locaux, d’entendre dire (par le gouvernement précédent, ndlr) que si la France était en déficit, c’était leur faute”.”Vous ne m’entendrez pas dire ça parce que je ne le pense pas”, a-t-il assuré, en ajoutant qu’il partageait la “même blessure” quand il a “entendu de hauts responsables, ancien Premier ministre, ministre, dire que le déficit de la France était la faute du gouvernement actuel”.L’ex-ministre des Finances Bruno Le Maire avait ces derniers jours pointé du doigt la responsabilité du gouvernement actuel qui n’aurait pas mis en oeuvre des mesures préparées plus tôt dans l’année pour contenir les déficits.Désireux que la vie des élus soit “plus simple”, il a promis de consacrer dans la loi “un statut de l’élu en bonne et due forme, qui figurera en tête du code général des collectivités territoriales”.Après s’être dit, devant les départements, ouvert à une réflexion sur le cumul des mandats, il a déclaré être “prêt à des évolutions” sur le scrutin municipal, en évoquant une “extension du scrutin de liste paritaire aux communes de moins de 1.000 habitants”, qui représenterait “une démarche plus positive que le scrutin majoritaire” qui “ne facilite pas toujours la vie des élus”.Il a promis d’accélérer sur “la simplification législative, la sobriété normative”, et évoqué un prochain décret qui va “renforcer très considérablement le pouvoir des préfets de département”.

Retraites: le rapporteur général du budget de la Sécu à l’Assemblée défend le compromis annoncé par Wauquiez

Le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée, Yannick Neuder (LR), a défendu jeudi auprès de l’AFP la mesure de revalorisation des retraites annoncée par le chef de file de son groupe Laurent Wauquiez, critiquée jusque dans les rangs de la droite.”Le dispositif proposé par la Droite républicaine est protecteur pour nos retraités, qu’ils soient au-dessus ou en dessous du Smic”, assure M. Neuder.M. Wauquiez a annoncé le 11 novembre sur TF1 ce compromis, qui prévoit d’augmenter les retraites de la moitié de l’inflation au 1er janvier, puis d’une deuxième moitié au 1er juillet pour les seules pensions sous le Smic.Le projet initial du gouvernement prévoyait de reporter de six mois, du 1er janvier 2025 au 1er juillet 2026, l’indexation des retraites sur l’inflation, une mesure censée rapporter trois milliards d’euros.Critiquée sur la forme, l’annonce de M. Wauquiez a aussi mécontenté sur le fond, y compris au sein des partis de la coalition gouvernementale.La députée EPR Olivia Grégoire a ainsi soulignée auprès de la presse que fin 2025 les retraites seraient plus basses que prévu pour les retraités au-dessus du Smic, et qu’en plus cette moindre revalorisation se répercuterait sur les années suivantes.Le président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a lui demandé à Michel Barnier de “revenir” sur cette mesure qui fait selon lui “neuf millions de perdants parmi les retraités”.Car, a détaillé l’ancien ministre du Travail, ceux qui ne bénéficieront que d’une revalorisation de la moitié de l’inflation, “il va leur manquer à peu près 1%” cette année mais aussi “en 2026 et en 2027, jusqu’à la fin de leurs jours”.Auprès de l’AFP, M. Neuder rétorque, tableaux à l’appui, que “jusqu’en décembre 2026 personne ne perd rien”. Selon le député, le projet du gouvernement prévoyait pour 2026 une revalorisation en juillet, alors que la proposition LR avance cette dernière à janvier; de sorte que le cumul des pensions perçues en 2025 et 2026 est quasiment identique dans les deux configurations.Interrogé, un député du bloc central contredit cependant sous couvert d’anonymat cet argument: “Laurent Wauquiez dit que le projet du gouvernement c’était de décaler de manière pérenne l’indexation tous les ans en juillet mais rien n’indique cela”, a-t-il affirmé jeudi.