At Damascus opera house, hopes for a better future

To applause, percussionist Bahjat Antaki took the stage with Syria’s national symphony orchestra, marking the first classical concert at the Damascus opera house since president Bashar al-Assad’s ouster.The concert was a way of saying “we are here and able to produce art,” despite more than years of devastating war, Antaki told AFP after last week’s performance, which drew an audience of hundreds.”We will continue, and we will be stronger and more beautiful,” the 24-year-old said.After Islamist-led rebels ousted Assad on December 8, the orchestra’s rehearsals and concerts were halted as Syria embarked on a delicate transition away from decades of one-family rule enforced by a repressive security apparatus.While the country has breathed a sigh of relief, many in the capital — known for being more liberal than other parts of the country — have expressed apprehension about the direction the new Islamist leaders may take on personal freedoms and potentially the arts.The new authorities have said repeatedly they will protect Syria’s religious and ethnic minorities, and that the country’s transition will be inclusive.”There aren’t fears, but worries,” said violinist Rama al-Barsha before going onstage.”We hope for more support — under the old regime, we had no financial aid or even symbolic support,” the 33-year-old said.The concert was conducted by Missak Baghboudarian, a member of Syria’s Armenian minority, and included works by Beethoven and Tchaikovsky but also by Syrian composers.In the audience were European and Gulf Arab diplomats as well as new Health Minister Maher al-Sharaa and his family.- Homage ‘to the martyrs’ -Sharaa is the brother of interim president Ahmed al-Sharaa, who until recently led the Islamist group that spearheaded the offensive against Assad.The group, Hayat Tahrir al-Sham has its roots in Syria’s former Al-Qaeda affiliate but cut ties in 2016.Last month, the opera house also hosted its first concert by well-known Islamic music singer known as Abu Ratib, who returned after decades in exile for his political views and whose recordings until recently were sold in secret.The orchestral performance paid homage “to the martyrs and the glory of Syria”.A minute’s silence was held for the more than 500,000 people killed during the civil war which erupted after Assad brutally repressed anti-government protests in 2011.Images of the destruction wreaked by more than 13 years of fighting were projected on the back wall of the stage, along with pictures of mass demonstrations.Also shown were photographs of Alan Kurdi, the toddler who became a tragic symbol of the Syrian refugee crisis when his tiny body was washed up on a Turkish beach in 2015 after his family’s failed attempt to reach EU member Greece by small boat.- ‘The Syria we want’ -In a reminder of the heavy economic cost of the war, the venue was unheated for the concert despite the winter cold. Organisers said they could not afford the fuel, and both musicians and technical staff performed for free.Audience member Omar Harb, 26, acknowledged concerns about the future of the arts in Syria’s Islamist-led political transition but said after the performance that “it seems that nothing will change”.”We hope that these events will continue — I want to come back again,” said the young doctor, after watching his first concert at the opera house.Yamama al-Haw, 42, said the venue was “a very dear place”. “What we see here today is the Syria that I love… the music, the people who have come to listen — that’s the best image of Damascus,” she said, beaming, and wearing a white hijab.She expressed optimism that the country was headed towards “better days”.”Everything suggests that what will come will be better for the people… we will have the Syria we want.”

Au large du littoral, l’extraction en eaux troubles du sable marin

Au large de l’île d’Oléron, le Stellamaris, plus grand cargo-sablier du pays, plonge un long bras articulé dans l’océan. En France, l’exploitation des granulats marins, majoritairement destinées à la fabrication de béton, est très réglementée mais son impact environnemental fait débat.Durant une à quatre heures, les allers-retours à 40 mètres de profondeur s’enchaînent sur les 1,3 km2 de la concession “Chassiron B” pour pomper un mélange d’eau et de sédiments.”On aspire tout sur une épaisseur de 20 à 30 cm sur deux mètres de large. L’impact est limité et acceptable”, assure Frédéric Suire, responsable foncier environnement dans le Grand-Ouest de l’entreprise allemande Heidelberg Materials, l’un des principaux armateurs de cargo-sabliers en France.Les 4.200 tonnes de sable stockées dans les trémies du cargo sont débarquées au port de La Rochelle.”On répond à un besoin local, dans une zone de chalandise de 30 à 50 km autour des ports sabliers”, souligne Laëtitia Paporé, directrice pour ce marché de l’entreprise allemande.Outre le béton, le granulat (sable et gravier) de tailles diverses sert aussi au maraîchage ou au rechargement des plages. L’extraction représente seulement 2% des 400 à 450 millions de tonnes utilisées chaque année dans l’Hexagone, issues majoritairement de carrières terrestres et des rivières, indique Mme Paporé, qui préside la commission granulats marins de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG).- “Bon élève” -Sur le littoral, dix-sept concessions actives bénéficient d’autorisations d’extraction pour une durée de 20 à 30 ans, renouvelables.Ce cadre réglementaire tranche avec d’autres régions du monde, comme l’Asie ou l’Afrique où des “mafias du sable” pillent la deuxième ressource la plus exploitée après l’eau.La consommation mondiale a explosé pour atteindre 50 milliards de tonnes par an, soit trois fois plus que l’ensemble des sédiments transportés par les fleuves du monde entier (15 à 18 milliards), selon Eric Chaumillon, chercheur en géologie marine, qui précise qu’il faut “des dizaines, voire des centaines de milliers d’années” pour produire des grains de sable.En 2023, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a alerté sur les conditions d’extraction des six milliards de tonnes arrachées chaque année aux océans.En mer, “la réserve est gigantesque mais on n’exploite jamais plus que nécessaire”, assure Frédéric Suire.Les extracteurs soulignent aussi que des études d’impact sont obligatoires tous les trois à cinq ans en France et mettent en avant leurs programmes de suivi. Les premiers résultats d’une étude de l’UNPG dans une ancienne concession d’extraction en baie de Seine font ressortir une “explosion du retour de la faune et de la flore 10 ans après” sa fermeture, selon Mme Paporé.Laure Simplet, géologue à l’Ifremer, indique aussi qu’aucun “risque pour le trait de côte” n’est “détectable ni mesurable” sur “tous les sites” étudiés par les extracteurs, en partenariat avec le Cerema, établissement public d’expertise sur la transition écologique.Selon elle, la France fait même figure de “bon élève” avec environ trois millions de m3 de granulats extraits chaque année, pas plus que la Belgique et son littoral de 65 km3 seulement. Elle n’autorise pas le criblage de granulats, technique de tri qui modifie la turbidité de l’eau, contrairement au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas.- “Non-sens” -Des oppositions ont cependant conduit à l’abandon de projets d’extraction dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor) en 2022 et sur le banc du Matelier (Charente-Maritime) en 2019. Dans ce même département, la prolongation pour 20 ans du gisement marin du Platin de Grave, exploitée par une filiale de Heidelberg entre le phare de Cordouan, la pointe du Verdon et Royan, concentre les crispations.  En avril 2023, le conseil de gestion du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis avait voté pour malgré l’avis défavorable du conseil scientifique de l’estuaire et de l’Office français de la biodiversité au sein du Parc. La préfecture doit rendre un avis.Daniel Delestre, président de l’association Sepanso qui veut faire invalider en justice l’exploitation, dénonce “un non-sens écologique” dans un estuaire en mauvaise santé: “Des espèces de poissons comme le maigre, l’alose et l’esturgeon européen sont menacées”.

La Bourse de Paris recule, inquiète des tensions commerciales

La Bourse de Paris évolue dans le rouge mardi, les investisseurs suivant l’évolution des tensions commerciales provoquées par  Donald Trump, entre accalmie avec le Canada et le Mexique et représailles en Chine.Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 0,44%, à 7.820,40 points, en recul de 34,52 points. La veille, l’indice parisien avait déjà cédé 1,20%, soit 95,25 points, à 7.854,92 points.”Les marchés vont devoir se réhabituer au style Trump et à la volatilité”, ont résumé les analystes de Natixis.Les conséquences des annonces de hausse des droits de douane le week-end dernier par Donald Trump contre le Canada, le Mexique et la Chine, qui ont provoqué une chute des principales bourses occidentales et asiatiques lundi, n’en finissent pas de bousculer les marchés.”Les investisseurs montrent leur soulagement quant au report des tarifs douaniers américains contre le Canada et le Mexique”, après des discussions entre le président américain et les dirigeants de ces deux pays lundi, a expliqué Andreas Lipkow, analyste indépendant.Mais l’inquiétude reste de mise face à “la décision du gouvernement chinois de répliquer aux droits de douane américains”, a relevé John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Pékin a annoncé mardi l’introduction dès le 10 février de droits de douane de 15% sur le charbon et le gaz américains, et de 10% sur le pétrole et d’autres biens, comme les machines agricoles, les véhicules de sport de grosse cylindrée et les camionnettes.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans français atteignait 3,12% vers 09H40, contre 3,11% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,40%, contre 2,38% lundi.Pluie de résultatsLes marchés scrutent par ailleurs les résultats publiés par les entreprises.Le groupe bancaire BNP Paribas (+1,86% à 65,49 euros vers 9h40) a annoncé mardi un bénéfice net en hausse de 4,1% en 2024, à 11,68 milliards d’euros, tiré par les résultats de la banque de financement et d’investissement.Dassault Systèmes (-0,13% à 37,28 euros) a vu lui son bénéfice net bondir de 14% en 2024, terminant sur un “solide” dernier trimestre grâce au succès de son logiciel 3DEXPERIENCE, et va accélèrer dans l’intelligence artificielle, a-t-il annoncé mardi.Le premier gestionnaire d’actifs en Europe, Amundi, avançait de 0,60% à 66,75 euros, après avoir annoncé lundi qu’il gérait à la fin de l’année 2024 près de 2.240 milliards d’euros, un nouveau record porté par la croissance des fonds indiciels cotés (ETF) et de ses activités en Asie.Le géant français de la communication Publicis gagnait 0,20% à 102,60 euros après avoir qualifié son exercice 2024 d’ “historique”, soldé par un bénéfice net en hausse de 26,5% et s’est dit confiant pour 2025 où il compte continuer à s’appuyer sur l’intelligence artificielle.

La Bourse de Paris recule, inquiète des tensions commerciales

La Bourse de Paris évolue dans le rouge mardi, les investisseurs suivant l’évolution des tensions commerciales provoquées par  Donald Trump, entre accalmie avec le Canada et le Mexique et représailles en Chine.Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 0,44%, à 7.820,40 points, en recul de 34,52 points. La veille, l’indice parisien avait déjà cédé 1,20%, soit 95,25 points, à 7.854,92 points.”Les marchés vont devoir se réhabituer au style Trump et à la volatilité”, ont résumé les analystes de Natixis.Les conséquences des annonces de hausse des droits de douane le week-end dernier par Donald Trump contre le Canada, le Mexique et la Chine, qui ont provoqué une chute des principales bourses occidentales et asiatiques lundi, n’en finissent pas de bousculer les marchés.”Les investisseurs montrent leur soulagement quant au report des tarifs douaniers américains contre le Canada et le Mexique”, après des discussions entre le président américain et les dirigeants de ces deux pays lundi, a expliqué Andreas Lipkow, analyste indépendant.Mais l’inquiétude reste de mise face à “la décision du gouvernement chinois de répliquer aux droits de douane américains”, a relevé John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Pékin a annoncé mardi l’introduction dès le 10 février de droits de douane de 15% sur le charbon et le gaz américains, et de 10% sur le pétrole et d’autres biens, comme les machines agricoles, les véhicules de sport de grosse cylindrée et les camionnettes.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans français atteignait 3,12% vers 09H40, contre 3,11% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,40%, contre 2,38% lundi.Pluie de résultatsLes marchés scrutent par ailleurs les résultats publiés par les entreprises.Le groupe bancaire BNP Paribas (+1,86% à 65,49 euros vers 9h40) a annoncé mardi un bénéfice net en hausse de 4,1% en 2024, à 11,68 milliards d’euros, tiré par les résultats de la banque de financement et d’investissement.Dassault Systèmes (-0,13% à 37,28 euros) a vu lui son bénéfice net bondir de 14% en 2024, terminant sur un “solide” dernier trimestre grâce au succès de son logiciel 3DEXPERIENCE, et va accélèrer dans l’intelligence artificielle, a-t-il annoncé mardi.Le premier gestionnaire d’actifs en Europe, Amundi, avançait de 0,60% à 66,75 euros, après avoir annoncé lundi qu’il gérait à la fin de l’année 2024 près de 2.240 milliards d’euros, un nouveau record porté par la croissance des fonds indiciels cotés (ETF) et de ses activités en Asie.Le géant français de la communication Publicis gagnait 0,20% à 102,60 euros après avoir qualifié son exercice 2024 d’ “historique”, soldé par un bénéfice net en hausse de 26,5% et s’est dit confiant pour 2025 où il compte continuer à s’appuyer sur l’intelligence artificielle.

Grèce: 6.000 personnes quittent Santorin, nouveaux séismes

Près de 6.000 personnes ont quitté Santorin en 48 heures en raison des nombreux séismes qui continuent de secouer l’île touristique grecque ainsi que sa voisine Amorgos et qui inquiètent la population, selon les autorités grecques.Quelque 4.640 passagers ont embarqué à bord des quatre ferries qui ont quitté cette île volcanique mondialement connue depuis dimanche, selon un décompte fourni mardi à l’AFP par une garde-côte grecque.La compagnie aérienne grecque Aegean Airlines a indiqué de son côté qu’elle avait transporté 1.294 passagers lundi de Santorin vers Athènes, assurant au total 9 vols dont 5 exceptionnels. Deux ferries doivent quitter Santorin dans la journée pour rejoindre Le Pirée, le grand port proche d’Athènes.Aegean Airlines de son côté prévoit mardi huit vols d'”une capacité totale de plus de 1.400 sièges” et précise dans un communiqué que des places étaient encore disponibles.A Santorin, des journalistes de l’AFP ont vu lundi des files d’attente se former dans le calme devant des agences de voyage mais en aucun cas la population ne cédait à la panique.L’activité touristique est réduite en cette période de l’année sur cette île qui accueille plus de 3 millions de visiteurs chaque année. Un séisme de magnitude 4,9 a été enregistré en mer Egée, à quelque 31 km de Santorin mardi vers 02h45 GMT (04h45 heure locales), selon l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes.Peu après 6H00 GMT, une secousse de 4,7 a également eu lieu dans la même zone, située à environ 19 km au sud-ouest d’Amorgos, une autre île touristique de l’archipel des Cyclades qui compte moins de 2.000 habitants permanents.D’autres séismes de plus faible intensité ont été enregistrés alors que des scientifiques grecs ont prévenu que cette activité sismique, qui s’est intensifiée depuis samedi, pourrait durer des semaines. “Le scénario de tremblements de terre de magnitude 6 et plus reste peu probable”, a toutefois insisté le président de l’Organisation pour la planification et la protection antisismique (OASP), Efthymios Lekkas sur la chaîne de télévision privée Mega. “Les habitants de Santorin doivent se sentir en sécurité. Il ne faut pas céder à la panique”, a-t-il souligné alors que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a appelé les 15.500 résidents permanents à rester calmes.Tous les établissements scolaires de Santorin, d’Amorgos et des îles voisines resteront fermés jusqu’à vendredi mais les autorités martèlent que les mesures adoptées jusqu’ici sont préventives.

Le défi de reconstruire les milliers de maisons incendiées à Los Angeles

Plus de 10.000 habitations détruites par les flammes en trois semaines près de Los Angeles, sans compter commerces, restaurants et autres bâtiments publics: le défi est désormais de reconstruire rapidement dans un contexte de pénurie de main d’oeuvre, d’inflation et de codes d’urbanisme stricts.”Le processus de reconstruction va être très difficile”, relève Jim Tobin, patron de l’Association nationale des constructeurs de maisons (NAHB). “Et cela va prendre du temps car un incendie est très unique: c’est une perte totale” des bâtiments contrairement à une inondation ou un ouragan.Selon lui, même des éléments ayant survécu comme fondations, cheminées ou structures en pierres ou béton vont devoir être évacués car “le feu détériore grandement ces matériaux”, sans parler des importantes quantités d’eau et de retardateurs de flamme déversés.Avant d’engager toute construction, les sols doivent être dépollués par des entreprises spécialisées dans les déchets toxiques, explique Mary Comerio, professeur d’architecture à l’université de Berkeley, experte dans la reconstruction urbaine après une catastrophe.A Paradise, où 18.000 structures dont 11.000 maisons ont été détruites par un incendie en novembre 2018, cette étape de déblaiement et dépollution a pris neuf mois, selon Colette Curtis, directrice de la reconstruction de cette ville californienne.Seulement 10% des maisons et environ 500 bâtiments (commerces, entreprises), dont la mairie, ont survécu. Le premier permis de construire date de mars 2019, la première maison a été achevée en juillet cette année-là et, actuellement, 400 maisons sont en construction.”Il faudra probablement encore dix ans pour une reconstruction totale”, souligne-t-elle.A Los Angeles, ce pourrait être plus rapide étant donnée l’aisance financière des habitants de Pacific Palisades et Malibu, leur permettant de ne pas attendre l’indemnisation de leur assureur, d’éventuelles aides fédérales ou de négocier un nouvel emprunt immobilier.- Trois à cinq ans -Mais la simple obtention d’un permis de construire peut prendre neuf à douze mois, relèvent les spécialistes, estimant le processus classique pour retrouver une maison habitable entre trois à cinq ans.Les pouvoirs publics doivent aussi nettoyer et refaire les réseaux routiers, sanitaires, énergétiques, reconstruire les infrastructures publiques (écoles, hôpitaux, bibliothèques).En général, l’Etat fédéral prend en charge 75% du coût mais, souligne Mary Comerio, le président Joe Biden a décidé une prise en charge à 100% pour ces incendies. Mais la nouvelle administration Trump suivra-t-elle?La réglementation a beaucoup évolué au fil des décennies, avec des normes de sécurité et environnementales plus strictes et, souvent, plus coûteuses.Le gouverneur de Californie Gavin Newsom a rapidement pris des mesures pour hâter le processus, en allégeant certaines restrictions du code de l’urbanisme, et pour limiter les hausses abusives des prix.Car cette catastrophe intervient pendant une pénurie de main-d’oeuvre dans le bâtiment mais aussi de matériaux de construction, susceptible d’empirer avec les droits de douanes infligés samedi par Donald Trump à la Chine et au Canada.L’Association des ouvriers de la construction (ABC) estime le déficit net actuel à près de 430.000 dans la construction, et anticipe 500.000 en 2026.- Nouvelle réglementation intransigeante -“Comme dans tout désastre urbain d’envergure, il va y avoir une importante migration interne d’ouvriers”, prédit Mary Comerio, mentionnant les salaires confortables du secteur.”C’est assez classique (…) et cela entraîne un très bon boom économique local à court terme” car ces travailleurs doivent se loger, se nourrir, consommer, ajoute-t-elle.Les grandes chaînes de magasins de bricolage Home Depot et Lowe’s, qui fournissent particuliers et professionnels et n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP, risquent d’avoir du mal à faire face à la demande “très élevée sur une période réduite”, note Neil Saunders, directeur chez GlobalData.D’après lui, les magasins d’électroménagers, d’ameublements ou encore de décoration devraient également connaître une forte demande “car les gens doivent reconstituer toute leur maison”.Mais pas n’importe comment, prévient Colette Curtis.A Paradise, où 85 personnes sont mortes, la nouvelle réglementation locale est intransigeante: murs, toitures et fenêtres doivent être résistants au feu, rien d’inflammable à 1,50 mètre autour de l’habitation, végétation sélective. Les lignes électriques sont enterrées.”Ne perdez pas espoir. Cela paraît insurmontable maintenant mais allez de l’avant, les choses s’amélioreront”, lance-t-elle à l’adresse des victimes de Los Angeles.

Japan PM to meet Trump on Feb 6-8 US trip

Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba will meet President Donald Trump on a visit to the United States this week, top government spokesman Yoshimasa Hayashi said on Tuesday.”If circumstances permit, he will visit the United States from February 6-8 and hold (his) first face-to-face Japan-US summit meeting with President Trump in Washington DC,” Hayashi said.”Through this visit we hope to build a strong relationship of trust with the new US administration and take the US-Japan alliance to new heights,” he added.The Nikkei business daily reported that Ishiba wants to discuss increasing imports of US shale gas with Trump — chiming with the president’s pledge to “drill, baby, drill”.Ishiba is also expected to discuss a bid by Nippon Steel to buy US Steel blocked by previous president Joe Biden, according to public broadcaster NHK.Citing national security concerns, Biden blocked Nippon Steel’s $14.9 billion acquisition of US Steel last month, a highly unusual move that irked officials in Tokyo.Ishiba intends to ask Trump to visit Japan at the earliest opportunity, local media reported.Ishiba held a brief telephone call in November with then-president-elect Trump, and had reportedly unsuccessfully sought to meet with him before his inauguration in January.However, Trump in December hosted Akie Abe — the widow of Japan’s assassinated former prime minister Shinzo Abe — for a private dinner with Melania Trump at their Florida residence.Last week, Ishiba stressed the importance of close ties with the United States for regional stability.”As the balance of power in the region undergoes a historic change, we must deepen Japan-US cooperation further, in a concrete manner,” Ishiba told parliament.Tokyo must also “continue to secure the US commitment to the region, to avoid a power vacuum leading to regional instability”, he added in a policy speech.His comments underscored jitters over China’s military build-up in the Asia-Pacific and Trump’s “America First” policies, which may include demanding that allies such as Japan shoulder a larger proportion of defence costs.Japan and the US are key defence allies and each other’s top foreign investors.Also in December — ahead of Ishiba — Masayoshi Son, head of Japanese tech investor SoftBank, stood beside Trump to announce a $100 billion investment in the United States.Son also attended Trump’s inauguration, followed by an announcement that SoftBank would lead a $500 billion project called Stargate to build AI infrastructure in the United States along with cloud giant Oracle and ChatGPT-maker OpenAI.Then on Monday evening, Son and OpenAI chief Sam Altman met Ishiba, and discussed extending “Stargate into Japan”, Son told reporters afterwards.”We want to create the cutting-edge AI infrastructure — what I mean by that is the world’s biggest, cutting-edge AI data centres,” Son said, without giving further details.

Condamné à mort en Indonésie, Serge Atlaoui a quitté sa prison avant d’être rapatrié en France

Serge Atlaoui, un Français de 61 ans condamné à mort en Indonésie en 2007 pour trafic de drogue, a quitté sa prison de Jakarta mardi avant de s’envoler dans la soirée pour Paris après un accord conclu fin janvier, et espère recouvrer la liberté après 19 ans de prison.Un fourgon noir dans lequel M. Atlaoui avait pris place, selon des responsables pénitentiaires, a quitté la prison de Salemba peu après 15H00 locales (08H00 GMT), a constaté un journaliste de l’AFP.Le Français va être conduit à l’aéroport de Jakarta d’où il décollera dans la soirée pour Paris sur un vol commercial, escorté par trois policiers français. Il doit atterrir à Paris mercredi matin.Une dernière obligation l’attend avant d’embarquer: une conférence de presse prévue à 17H30 locales (14H30 GMT), à laquelle doivent également participer un responsable ministériel indonésien et l’ambassadeur de France, Fabien Penone.Depuis le 11 novembre 2005, jour de son interpellation près de Jakarta, le Français rêve de cette journée, “sans avoir jamais perdu l’espoir”, selon une source proche. A son arrivée en France, “il sera ensuite conduit à Bobigny (région parisienne, ndlr) et présenté au parquet puis probablement placé en détention dans l’attente de la décision sur son adaptation”, a indiqué à l’AFP son avocat Richard Sédillot. L’avocat français interviendra ensuite, “dans un délai de quelques semaines ou quelques mois” devant le tribunal compétent “pour demander qu’une adaptation de sa peine permette sa mise en liberté”.”Serge est heureux et serein”, a confié Me Sédillot, “mais il va avoir besoin d’un petit peu de temps pour se réorganiser”.Demandé officiellement le 4 novembre par la France dans une lettre du ministre de la Justice, son retour a été rendu possible par la signature d’un accord le 24 janvier entre les ministres français Gérald Darmanin et indonésien Yusril Ihza Mahendra.Dans cet accord, Jakarta explique avoir décidé de “ne pas exécuter” le prisonnier et d’autoriser son retour pour “raisons humanitaires” car “il est malade”. M. Atlaoui a en effet suivi chaque semaine un traitement, ces derniers temps, dans un hôpital proche de sa prison.Jakarta laisse également la liberté au gouvernement français d’accorder “sa clémence, une amnistie ou une réduction de peine” au seul Français actuellement condamné à mort dans l’archipel.- Peine de mort en appel -M. Atlaoui avait été arrêté en 2005 dans une usine où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts, en banlieue de Jakarta, et les autorités l’avaient accusé d’être un “chimiste”.Venu de Metz, dans le nord-est de la France, cet artisan soudeur, père de quatre enfants, s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique. Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale en appel.Il devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés en 2015, mais a obtenu un sursis après que Paris a intensifié la pression, les autorités indonésiennes ayant accepté de laisser un appel en suspens suivre son cours.L’affaire avait fait grand bruit en Indonésie, où la législation antidrogue est l’une des plus sévères du monde. Mais aussi en France où de nombreuses personnalités, dont la chanteuse franco-indonésienne Anggun, s’étaient mobilisées pour le soutenir. L’Indonésie qui n’a plus procédé à d’exécution depuis 2016, compte actuellement au moins 530 condamnés dans le couloir de la mort, selon l’association de défense des droits Kontras, citant des données officielles.Parmi eux, plus de 90 étrangers, dont au moins une femme, selon le ministère de l’Immigration et des services correctionnels.Une Philippine de 39 ans, Mary Jane Veloso, arrêtée en 2010 et également condamnée à la peine capitale pour trafic de drogue, a été transférée aux Philippines à la mi-décembre, après un accord entre les deux pays.Selon l’ONG française Ensemble contre la peine de mort (ECPM), outre M. Atlaoui, au moins quatre Français sont actuellement condamnés à mort dans le monde: deux hommes au Maroc, un en Chine ainsi qu’une femme en Algérie.

Condamné à mort en Indonésie, Serge Atlaoui a quitté sa prison avant d’être rapatrié en France

Serge Atlaoui, un Français de 61 ans condamné à mort en Indonésie en 2007 pour trafic de drogue, a quitté sa prison de Jakarta mardi avant de s’envoler dans la soirée pour Paris après un accord conclu fin janvier, et espère recouvrer la liberté après 19 ans de prison.Un fourgon noir dans lequel M. Atlaoui avait pris place, selon des responsables pénitentiaires, a quitté la prison de Salemba peu après 15H00 locales (08H00 GMT), a constaté un journaliste de l’AFP.Le Français va être conduit à l’aéroport de Jakarta d’où il décollera dans la soirée pour Paris sur un vol commercial, escorté par trois policiers français. Il doit atterrir à Paris mercredi matin.Une dernière obligation l’attend avant d’embarquer: une conférence de presse prévue à 17H30 locales (14H30 GMT), à laquelle doivent également participer un responsable ministériel indonésien et l’ambassadeur de France, Fabien Penone.Depuis le 11 novembre 2005, jour de son interpellation près de Jakarta, le Français rêve de cette journée, “sans avoir jamais perdu l’espoir”, selon une source proche. A son arrivée en France, “il sera ensuite conduit à Bobigny (région parisienne, ndlr) et présenté au parquet puis probablement placé en détention dans l’attente de la décision sur son adaptation”, a indiqué à l’AFP son avocat Richard Sédillot. L’avocat français interviendra ensuite, “dans un délai de quelques semaines ou quelques mois” devant le tribunal compétent “pour demander qu’une adaptation de sa peine permette sa mise en liberté”.”Serge est heureux et serein”, a confié Me Sédillot, “mais il va avoir besoin d’un petit peu de temps pour se réorganiser”.Demandé officiellement le 4 novembre par la France dans une lettre du ministre de la Justice, son retour a été rendu possible par la signature d’un accord le 24 janvier entre les ministres français Gérald Darmanin et indonésien Yusril Ihza Mahendra.Dans cet accord, Jakarta explique avoir décidé de “ne pas exécuter” le prisonnier et d’autoriser son retour pour “raisons humanitaires” car “il est malade”. M. Atlaoui a en effet suivi chaque semaine un traitement, ces derniers temps, dans un hôpital proche de sa prison.Jakarta laisse également la liberté au gouvernement français d’accorder “sa clémence, une amnistie ou une réduction de peine” au seul Français actuellement condamné à mort dans l’archipel.- Peine de mort en appel -M. Atlaoui avait été arrêté en 2005 dans une usine où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts, en banlieue de Jakarta, et les autorités l’avaient accusé d’être un “chimiste”.Venu de Metz, dans le nord-est de la France, cet artisan soudeur, père de quatre enfants, s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique. Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale en appel.Il devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés en 2015, mais a obtenu un sursis après que Paris a intensifié la pression, les autorités indonésiennes ayant accepté de laisser un appel en suspens suivre son cours.L’affaire avait fait grand bruit en Indonésie, où la législation antidrogue est l’une des plus sévères du monde. Mais aussi en France où de nombreuses personnalités, dont la chanteuse franco-indonésienne Anggun, s’étaient mobilisées pour le soutenir. L’Indonésie qui n’a plus procédé à d’exécution depuis 2016, compte actuellement au moins 530 condamnés dans le couloir de la mort, selon l’association de défense des droits Kontras, citant des données officielles.Parmi eux, plus de 90 étrangers, dont au moins une femme, selon le ministère de l’Immigration et des services correctionnels.Une Philippine de 39 ans, Mary Jane Veloso, arrêtée en 2010 et également condamnée à la peine capitale pour trafic de drogue, a été transférée aux Philippines à la mi-décembre, après un accord entre les deux pays.Selon l’ONG française Ensemble contre la peine de mort (ECPM), outre M. Atlaoui, au moins quatre Français sont actuellement condamnés à mort dans le monde: deux hommes au Maroc, un en Chine ainsi qu’une femme en Algérie.