Coupe de France: Brest franchit l’obstacle troyen et file en quarts

Le Stade Brestois continue son marathon sur trois tableaux après avoir écarté dans la difficulté Troyes (2-1) en huitièmes de finale de la Coupe de France mardi au Stade de l’Aube.Il a fallu en effet un extérieur délicieux d’Abdallah Sima après un coup franc de Mathias Pereira Lage, dans les arrêts de jeu (90+3) de la rencontre pour que la bande d’Éric Roy poursuive son aventure dans la plus ancienne des compétitions nationales.Le talent et l’efficacité finistérienne avaient pourtant fait la différence en premier face au 12e de Ligue 2, avec Romain Faivre au dribble et Ibrahim Salah à la conclusion à ras de terre (1-0, 49e).Mais suite à un numéro du Troyen Rafiki Saïd, Hugo Magnetti a remis involontairement les deux équipes à égalité (1-1, 55e), ce qui a fait chavirer les quelque 5.800 spectateurs du Stade de l’Aube, sevrés d’émotions depuis de longues années.Ils auraient pu basculer totalement dans le folie si Grégoire Coudert, le gardien remplaçant de Marco Bizot, n’avait pas détourné le tir de Nicolas de Préville, parti en contre-attaque (88e).Au vu de la cadence infernale de Brest, l’entraîneur Éric Roy a fait largement tourner – neuf titulaires sur onze ont été changés par rapport à la défaite de samedi dernier en championnat contre le Paris Saint-Germain (5-2), que les Brestois retrouveront mardi en barrage aller de Ligue des championsPas de quoi altérer la nature joueuse de son équipe, qui a obtenu la première occasion nette du match par l’ancien Troyen Mama Baldé, mis en échec par une superbe horizontale de Nicolas Lemaître (11e). Face à son ex-équipe, le Bissau-Guinéen, lancé par Kamory Doumbia, s’est même procuré d’autres chances de marquer (32e, 36e).L’équipe brestoise a souffert à de multiples reprises. La percée un brin chanceuse de Saïd s’est terminée par une frappe contrée in extremis par Soumaila Coulibaly (22e). Même sort pour la tentative de Youssouf M’Changama, pourtant bien servi par Ismaël Boura (29e). Martin Adeline, lui, n’est pas parvenu à cadrer sa tête plongeante (36e). Mais malgré ces turbulences, Brest a tenu bon et reste insubmersible dans les coupes, Ligue des champions comprise.

La Suède pétrifiée après la pire tuerie de masse de son histoire

Un tireur a tué une “dizaine” de personnes mardi dans un centre d’enseignement pour adultes dans le centre de la Suède, le Premier ministre déplorant la “pire tuerie” de l’histoire du pays scandinave, sous le choc.Les établissements scolaires étaient jusque-là relativement épargnés par les violences en Suède avant cette fusillade survenue en milieu de journée dans la ville d’Örebro, à 200 km à l’ouest de Stockholm.”Une dizaine de personnes sont mortes aujourd’hui” ainsi que le tireur, a déclaré Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro, mardi soir sans pouvoir donner de nombre de blessés. “C’est un événement terrible. C’est exceptionnel, c’est un cauchemar”.”L’auteur n’est pas connu de la police, il n’a aucun lien avec un quelconque gang, nous estimons qu’il n’y aura pas d’autres attaques”, a-t-il ajouté.Selon des médias, l’homme a retourné l’arme contre lui.Il s’agit de “la pire tuerie de masse” de l’histoire du pays, a déclaré le Premier ministre Ulf Kristersson lors d’une conférence de presse.”Beaucoup de questions restent sans réponse”, a-t-il ajouté.Les autorités n’ont donné aucun élément sur le profil ou les motivations du tueur et les circonstances de la tuerie restaient encore floues mardi soir.Selon la chaîne de télévision TV4, il était âgé de 35 ans et la police a perquisitionné son domicile à Örebro en fin de journée. Il avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge, ajoute la chaîne.- Des corps allongés sur le sol -“Je me tenais” en face du centre de formation “quand j’ai vu quelques corps allongés sur le sol. Je ne savais pas s’ils étaient morts ou blessés”, a raconté à l’AFP Linn M., seize ans, scolarisée dans une école à proximité du lieu de la tuerie.”Il y avait du sang partout, des gens paniquaient et pleuraient, des parents étaient inquiets… c’était le chaos”, dit-elle, la voix tremblante. L’alerte a été donnée vers 12H30 locales (11H30 GMT) autour du centre d’enseignement visé, le Campus Risbergska, réservé aux adultes préparant l’équivalent du bac.Deux enseignants du Campus Risbergska, Miriam Jarlevall et Patrik Soderman, ont déclaré au journal Dagens Nyheter avoir entendu des coups de feu dans un couloir. “Des étudiants sont venus nous dire que quelqu’un tirait. Puis nous avons entendu d’autres coups de feu dans le couloir. Nous ne sommes pas sortis, nous nous sommes cachés dans nos bureaux”. “Il y a eu beaucoup de coups de feu au début, puis le calme s’est installé pendant une demi-heure, avant que cela ne recommence. Nous étions couchés sous nos bureaux, recroquevillés”, ont-ils ajouté.Les élèves du centre d’enseignement et des écoles voisines ont été confinés pendant plusieurs heures avant d’être progressivement évacués. Les parents sous le choc attendaient leurs enfants à l’extérieur du cordon en fin de journée. – “C’est fou” -“C’est fou, absolument fou. Je suis en colère, je suis choquée. Cela ne devrait pas se passer ainsi. Les écoles devraient être sûres, tant pour les adultes que pour les enfants et les jeunes”, a dit à l’AFP Cia Sandell, 42 ans, travailleuse indépendante avant de récupérer ses enfants.Le roi de Suède Carl XVI Gustaf a déclaré qu’il avait appris la nouvelle de la fusillade avec “tristesse et consternation”.Plus tôt le Premier ministre avait déploré “un jour très douloureux pour toute la Suède”. “Mes pensées vont également à tous ceux dont la journée scolaire normale a été remplacée par l’horreur. Être enfermé dans une salle de classe, craignant pour sa vie, est un cauchemar que personne ne devrait avoir à vivre”, avait-il dit sur X.”Dans ces heures sombres, nous nous tenons aux côtés de la Suède”, a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur X. Quelques incidents graves ont déjà eu lieu ces dernières années dans des écoles en Suède. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de seize ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville de Kristianstad. En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest du pays, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.La Suède connait ces dernières années des fusillades et des explosions d’engins artisanaux liées aux rivalités entre gangs et qui tuent des dizaines de personnes chaque année. 

La Suède pétrifiée après la pire tuerie de masse de son histoire

Un tireur a tué une “dizaine” de personnes mardi dans un centre d’enseignement pour adultes dans le centre de la Suède, le Premier ministre déplorant la “pire tuerie” de l’histoire du pays scandinave, sous le choc.Les établissements scolaires étaient jusque-là relativement épargnés par les violences en Suède avant cette fusillade survenue en milieu de journée dans la ville d’Örebro, à 200 km à l’ouest de Stockholm.”Une dizaine de personnes sont mortes aujourd’hui” ainsi que le tireur, a déclaré Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro, mardi soir sans pouvoir donner de nombre de blessés. “C’est un événement terrible. C’est exceptionnel, c’est un cauchemar”.”L’auteur n’est pas connu de la police, il n’a aucun lien avec un quelconque gang, nous estimons qu’il n’y aura pas d’autres attaques”, a-t-il ajouté.Selon des médias, l’homme a retourné l’arme contre lui.Il s’agit de “la pire tuerie de masse” de l’histoire du pays, a déclaré le Premier ministre Ulf Kristersson lors d’une conférence de presse.”Beaucoup de questions restent sans réponse”, a-t-il ajouté.Les autorités n’ont donné aucun élément sur le profil ou les motivations du tueur et les circonstances de la tuerie restaient encore floues mardi soir.Selon la chaîne de télévision TV4, il était âgé de 35 ans et la police a perquisitionné son domicile à Örebro en fin de journée. Il avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge, ajoute la chaîne.- Des corps allongés sur le sol -“Je me tenais” en face du centre de formation “quand j’ai vu quelques corps allongés sur le sol. Je ne savais pas s’ils étaient morts ou blessés”, a raconté à l’AFP Linn M., seize ans, scolarisée dans une école à proximité du lieu de la tuerie.”Il y avait du sang partout, des gens paniquaient et pleuraient, des parents étaient inquiets… c’était le chaos”, dit-elle, la voix tremblante. L’alerte a été donnée vers 12H30 locales (11H30 GMT) autour du centre d’enseignement visé, le Campus Risbergska, réservé aux adultes préparant l’équivalent du bac.Deux enseignants du Campus Risbergska, Miriam Jarlevall et Patrik Soderman, ont déclaré au journal Dagens Nyheter avoir entendu des coups de feu dans un couloir. “Des étudiants sont venus nous dire que quelqu’un tirait. Puis nous avons entendu d’autres coups de feu dans le couloir. Nous ne sommes pas sortis, nous nous sommes cachés dans nos bureaux”. “Il y a eu beaucoup de coups de feu au début, puis le calme s’est installé pendant une demi-heure, avant que cela ne recommence. Nous étions couchés sous nos bureaux, recroquevillés”, ont-ils ajouté.Les élèves du centre d’enseignement et des écoles voisines ont été confinés pendant plusieurs heures avant d’être progressivement évacués. Les parents sous le choc attendaient leurs enfants à l’extérieur du cordon en fin de journée. – “C’est fou” -“C’est fou, absolument fou. Je suis en colère, je suis choquée. Cela ne devrait pas se passer ainsi. Les écoles devraient être sûres, tant pour les adultes que pour les enfants et les jeunes”, a dit à l’AFP Cia Sandell, 42 ans, travailleuse indépendante avant de récupérer ses enfants.Le roi de Suède Carl XVI Gustaf a déclaré qu’il avait appris la nouvelle de la fusillade avec “tristesse et consternation”.Plus tôt le Premier ministre avait déploré “un jour très douloureux pour toute la Suède”. “Mes pensées vont également à tous ceux dont la journée scolaire normale a été remplacée par l’horreur. Être enfermé dans une salle de classe, craignant pour sa vie, est un cauchemar que personne ne devrait avoir à vivre”, avait-il dit sur X.”Dans ces heures sombres, nous nous tenons aux côtés de la Suède”, a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur X. Quelques incidents graves ont déjà eu lieu ces dernières années dans des écoles en Suède. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de seize ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville de Kristianstad. En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest du pays, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.La Suède connait ces dernières années des fusillades et des explosions d’engins artisanaux liées aux rivalités entre gangs et qui tuent des dizaines de personnes chaque année. 

Assad-era minister turns himself in to new Syria authorities: statement

A former minister under ousted Syrian president Bashar al-Assad has turned himself in, the interior ministry said Tuesday, making him one of the highest-profile figures captured by the new authorities.”The minister of interior in the government of the defunct regime, Mohammed al-Shaar, surrendered himself to the General Security Department,” an interior ministry statement said.Shaar, the target of US and EU sanctions, was interior minister from 2011 to 2018 at the height of Syria’s 13-year civil war.The security forces of the new authorities, which toppled the Assad government late last year, had been looking for Shaar and “raided sites where he had been hiding in the past few days”, the interior ministry said.Since 2011, Shaar has been under European Union sanctions for involvement in “violence against demonstrators” who took to the streets that year to demand democracy.The government’s brutal crackdown on the peaceful protests sparked a complex civil war that has killed more than 500,000 people and displaced millions.Shaar was also among top officials including Assad who were slapped with US sanctions in 2011.These aimed “to increase pressure on the Government of Syria to end its use of violence against its people and begin transitioning to a democratic system that protects the rights of the Syrian people”, according to the US Treasury.In 2012, a Lebanese lawyer filed a lawsuit against Shaar, accusing him of having ordered hundreds of killings in Tripoli in 1986 when he was in charge of security in the northern Lebanon port city.Also in 2012, Shaar survived two bomb attacks.In December, he sustained light wounds to the shoulder after a deadly suicide bombing at the ministry, a Syrian security source told AFP at the time.That attack was claimed by Al-Nusra Front, the jihadist precursor of the Islamist Hayat Tahrir al-Sham group which led the lightning rebel offensive that toppled Assad on December 8.And in July 2012, Shaar narrowly escaped death in a bombing that killed four senior security officials including the defence minister and Assad’s brother-in-law, Assef Shawkat.Assad himself has fled to Russia, an ally of his defunct government, and some former officials in his administration are also believed to have left Syria.

Le sanglier Rillette finalement autorisé à rester chez sa propriétaire

La situation du sanglier Rillette a été régularisée, a annoncé mardi la préfecture de l’Aube, après la suspension mi-janvier par la justice administrative d’une interdiction faite à sa propriétaire de garder l’animal, qu’elle avait recueilli à l’état sauvage en 2023.”Le préfet de l’Aube a régularisé la situation de l’animal, à condition que les règles essentielles soient respectées, la détention d’un sanglier devant rester rare puisque sa place est dans la nature”, a annoncé la préfecture dans un communiqué.Élodie Cappé, à la tête d’une écurie privée près de Chaource, au sud de Troyes, a recueilli et adopté ce marcassin femelle qui s’était réfugié sur sa propriété. Rillette est aujourd’hui une adulte de 100 kg habituée aux humains. Mais les tentatives de Mme Cappé pour régulariser la situation de la laie auprès des autorités pour garder légalement l’animal avaient toutes échoué, jusqu’à la décision mi-janvier du tribunal administratif de suspendre un arrêté du préfet et de lui ordonner de réexaminer la demande de sa propriétaire dans un délai d’un mois.”Victoire définitive” a réagi mardi soir la propriétaire de Rillette sur son compte Facebook, assortissant son message d’émoticônes de bouteilles de champagne.”Notre Rillette devient officiellement et définitivement +Chaourçoise+” a ajouté Mme Cappé, “tout cela grâce à vous tous”, s’adressant à ses nombreux soutiens durant son bras de fer avec les autorités.Avec pour mot d’ordre #SauvezRillette sur les réseaux sociaux, l’affaire avait connu un fort écho populaire et médiatique depuis la fin de l’année dernière, comme les autorités avaient d’abord exigé que la laie soit confiée à une structure “adaptée”, faute de quoi elle risquait l’euthanasie.Dans son nouvel arrêté signé lundi, le préfet de l’Aube a toutefois entouré la régularisation de l’animal de conditions strictes à respecter, comme l’obligation pour sa propriétaire de lui assurer “un suivi vétérinaire régulier et rigoureux”. L’animal doit aussi être “placé dans un enclos sécurisé, propre et bien délimité. Aucun contact, même occasionnel, ne doit être possible avec d’autres porcs ou sangliers”.Par ailleurs, Rillette “ne peut pas sortir de son enclos”, lequel “doit répondre aux besoins spécifiques de l’animal, avec des points d’eau et de nourriture adaptés”, a encore souligné le préfet de l’Aube dans son communiqué.La préfecture arguait initialement que seuls les animaux provenant d’un élevage d’origine connue peuvent prétendre à une autorisation de détention par un particulier.

Le sanglier Rillette finalement autorisé à rester chez sa propriétaire

La situation du sanglier Rillette a été régularisée, a annoncé mardi la préfecture de l’Aube, après la suspension mi-janvier par la justice administrative d’une interdiction faite à sa propriétaire de garder l’animal, qu’elle avait recueilli à l’état sauvage en 2023.”Le préfet de l’Aube a régularisé la situation de l’animal, à condition que les règles essentielles soient respectées, la détention d’un sanglier devant rester rare puisque sa place est dans la nature”, a annoncé la préfecture dans un communiqué.Élodie Cappé, à la tête d’une écurie privée près de Chaource, au sud de Troyes, a recueilli et adopté ce marcassin femelle qui s’était réfugié sur sa propriété. Rillette est aujourd’hui une adulte de 100 kg habituée aux humains. Mais les tentatives de Mme Cappé pour régulariser la situation de la laie auprès des autorités pour garder légalement l’animal avaient toutes échoué, jusqu’à la décision mi-janvier du tribunal administratif de suspendre un arrêté du préfet et de lui ordonner de réexaminer la demande de sa propriétaire dans un délai d’un mois.”Victoire définitive” a réagi mardi soir la propriétaire de Rillette sur son compte Facebook, assortissant son message d’émoticônes de bouteilles de champagne.”Notre Rillette devient officiellement et définitivement +Chaourçoise+” a ajouté Mme Cappé, “tout cela grâce à vous tous”, s’adressant à ses nombreux soutiens durant son bras de fer avec les autorités.Avec pour mot d’ordre #SauvezRillette sur les réseaux sociaux, l’affaire avait connu un fort écho populaire et médiatique depuis la fin de l’année dernière, comme les autorités avaient d’abord exigé que la laie soit confiée à une structure “adaptée”, faute de quoi elle risquait l’euthanasie.Dans son nouvel arrêté signé lundi, le préfet de l’Aube a toutefois entouré la régularisation de l’animal de conditions strictes à respecter, comme l’obligation pour sa propriétaire de lui assurer “un suivi vétérinaire régulier et rigoureux”. L’animal doit aussi être “placé dans un enclos sécurisé, propre et bien délimité. Aucun contact, même occasionnel, ne doit être possible avec d’autres porcs ou sangliers”.Par ailleurs, Rillette “ne peut pas sortir de son enclos”, lequel “doit répondre aux besoins spécifiques de l’animal, avec des points d’eau et de nourriture adaptés”, a encore souligné le préfet de l’Aube dans son communiqué.La préfecture arguait initialement que seuls les animaux provenant d’un élevage d’origine connue peuvent prétendre à une autorisation de détention par un particulier.

Affaire abbé Pierre: la justice n’ouvrira pas d’enquête, la non-dénonciation des faits est prescrite

Aucune enquête pénale ne sera ouverte pour établir des responsabilités dans les multiples accusations d’agressions sexuelles visant depuis l’été 2024 l’abbé Pierre: le prêtre est décédé en 2007 et la non-dénonciation des faits est couverte par la prescription.La Conférence des évêques de France (CEF), qui avait demandé au parquet de Paris d’étudier la possibilité d’une enquête, “regrette (sa)décision”, “tout en la comprenant”, a-t-elle déclaré à l’AFP.La CEF “exprime sa proximité aux personnes victimes et redit sa détermination à agir pour que toute la vérité possible soit faite sur les actes commis par l’abbé Pierre”, a-t-elle ajouté.Victime de l’abbé quand elle avait huit ans, Rachel, interrogée par RTL, s’est dite “atterrée” par l’absence de poursuites. “Je me sens salie une fois de plus”, a-t-elle dit. Elle a expliqué avoir porté plainte dans le Val-de-Marne contre lui, ainsi que contre son beau-père qui la violait, pour des faits datant de 1973.Longtemps figure iconique de la défense des démunis, l’abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles.Ces agressions sexuelles et viols ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour faire la lumière sur les agissements du prêtre.Le premier rapportait des témoignages de harcèlement et d’agressions sexuelles contre le défenseur inlassable des plus démunis et des mal-logés, provoquant une onde de choc.À la publication du dernier rapport, mi-janvier, Emmaüs a qualifié son fondateur de “prédateur”. Parmi les nouvelles accusations figuraient un viol sur mineur et des faits concernant au moins un membre de la famille du prêtre.Les faits dénoncés s’étalent des années 1950 aux années 2000.Dans le sillage des dernières accusations, l’Église catholique, par l’intermédiaire du président de la CEF Éric de Moulins-Beaufort, avait saisi la justice mi-janvier afin qu’elle étudie la possibilité d’une enquête, avec un signalement “pour non-dénonciation de viols et agressions sexuelles sur personnes vulnérables et mineurs”. – Action publique éteinte -Par courrier, le 24 janvier, “le parquet de Paris a fait savoir que l’action publique était éteinte par le décès du mis en cause en 2007 en ce qui le concernait personnellement, et prescrite en ce qui aurait éventuellement pu concerner des non-dénonciations de faits”, indique-t-il mardi, sollicité par l’AFP.”Une enquête judiciaire a pour objectif de rechercher si des faits pénalement répréhensibles peuvent et doivent être jugés”, rappelle-t-il. “S’il arrive que le parquet ouvre des enquêtes sur la dénonciation de faits manifestement prescrits au préjudice de mineurs, comme y a par ailleurs incité une circulaire ministérielle, c’est afin de rechercher si d’autres mineurs auraient par la suite été victimes de faits similaires”.”Si ces faits plus récents s’avèrent non prescrits, le parquet peut alors engager des poursuites contre le mis en cause pour l’ensemble des faits. Ce n’est évidemment pas le cas lorsque celui-ci est décédé”, ajoute-t-il.La non-dénonciation d’infractions, un délit distinct, “a pour objectif de s’assurer que, tant que la victime est dans l’incapacité d’agir par elle-même, les personnes ayant connaissance des faits empêchent qu’ils se reproduisent, et permettent qu’ils soient jugés”, développe le ministère public.Mais, “l’analyse des trois rapports d’Egae n’a pas permis de révéler la situation de victimes pour lesquelles la commission d’une éventuelle non-dénonciation serait encore susceptible de poursuites”, précise-t-on de même source.Pour la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé, “le sinistre +cas Abbé Pierre+ démontre une nouvelle fois combien la prescription empêche les enfants devenus adultes” d’avoir droit à “l’accès à la justice”.”C’est tout l’enjeu de la proposition de loi – que j’ai déposée et que je défends – qui permet d’instaurer l’imprescriptibilité civile des violences et agressions sexuelles commises sur des mineurs”, ajoute-t-elle sur X.La Fondation Abbé Pierre, que le prêtre avait créée avec des proches en 1987 pour lutter contre le mal-logement, a officiellement changé de nom le 25 janvier pour devenir la Fondation pour le logement des défavorisés. De son côté, Emmaüs France, poids lourd de l’aide aux plus précaires fondé en 1949, a fermé définitivement le lieu de mémoire dédié au prêtre, à Esteville (Seine-Maritime), recommandé à ses structures adhérentes d’ôter tous les visuels le représentant et retiré de son logo la mention à l’abbé Pierre, son fondateur.mk-grd-alu-pcl-gd/cal/sp

Affaire abbé Pierre: la justice n’ouvrira pas d’enquête, la non-dénonciation des faits est prescrite

Aucune enquête pénale ne sera ouverte pour établir des responsabilités dans les multiples accusations d’agressions sexuelles visant depuis l’été 2024 l’abbé Pierre: le prêtre est décédé en 2007 et la non-dénonciation des faits est couverte par la prescription.La Conférence des évêques de France (CEF), qui avait demandé au parquet de Paris d’étudier la possibilité d’une enquête, “regrette (sa)décision”, “tout en la comprenant”, a-t-elle déclaré à l’AFP.La CEF “exprime sa proximité aux personnes victimes et redit sa détermination à agir pour que toute la vérité possible soit faite sur les actes commis par l’abbé Pierre”, a-t-elle ajouté.Victime de l’abbé quand elle avait huit ans, Rachel, interrogée par RTL, s’est dite “atterrée” par l’absence de poursuites. “Je me sens salie une fois de plus”, a-t-elle dit. Elle a expliqué avoir porté plainte dans le Val-de-Marne contre lui, ainsi que contre son beau-père qui la violait, pour des faits datant de 1973.Longtemps figure iconique de la défense des démunis, l’abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles.Ces agressions sexuelles et viols ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour faire la lumière sur les agissements du prêtre.Le premier rapportait des témoignages de harcèlement et d’agressions sexuelles contre le défenseur inlassable des plus démunis et des mal-logés, provoquant une onde de choc.À la publication du dernier rapport, mi-janvier, Emmaüs a qualifié son fondateur de “prédateur”. Parmi les nouvelles accusations figuraient un viol sur mineur et des faits concernant au moins un membre de la famille du prêtre.Les faits dénoncés s’étalent des années 1950 aux années 2000.Dans le sillage des dernières accusations, l’Église catholique, par l’intermédiaire du président de la CEF Éric de Moulins-Beaufort, avait saisi la justice mi-janvier afin qu’elle étudie la possibilité d’une enquête, avec un signalement “pour non-dénonciation de viols et agressions sexuelles sur personnes vulnérables et mineurs”. – Action publique éteinte -Par courrier, le 24 janvier, “le parquet de Paris a fait savoir que l’action publique était éteinte par le décès du mis en cause en 2007 en ce qui le concernait personnellement, et prescrite en ce qui aurait éventuellement pu concerner des non-dénonciations de faits”, indique-t-il mardi, sollicité par l’AFP.”Une enquête judiciaire a pour objectif de rechercher si des faits pénalement répréhensibles peuvent et doivent être jugés”, rappelle-t-il. “S’il arrive que le parquet ouvre des enquêtes sur la dénonciation de faits manifestement prescrits au préjudice de mineurs, comme y a par ailleurs incité une circulaire ministérielle, c’est afin de rechercher si d’autres mineurs auraient par la suite été victimes de faits similaires”.”Si ces faits plus récents s’avèrent non prescrits, le parquet peut alors engager des poursuites contre le mis en cause pour l’ensemble des faits. Ce n’est évidemment pas le cas lorsque celui-ci est décédé”, ajoute-t-il.La non-dénonciation d’infractions, un délit distinct, “a pour objectif de s’assurer que, tant que la victime est dans l’incapacité d’agir par elle-même, les personnes ayant connaissance des faits empêchent qu’ils se reproduisent, et permettent qu’ils soient jugés”, développe le ministère public.Mais, “l’analyse des trois rapports d’Egae n’a pas permis de révéler la situation de victimes pour lesquelles la commission d’une éventuelle non-dénonciation serait encore susceptible de poursuites”, précise-t-on de même source.Pour la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé, “le sinistre +cas Abbé Pierre+ démontre une nouvelle fois combien la prescription empêche les enfants devenus adultes” d’avoir droit à “l’accès à la justice”.”C’est tout l’enjeu de la proposition de loi – que j’ai déposée et que je défends – qui permet d’instaurer l’imprescriptibilité civile des violences et agressions sexuelles commises sur des mineurs”, ajoute-t-elle sur X.La Fondation Abbé Pierre, que le prêtre avait créée avec des proches en 1987 pour lutter contre le mal-logement, a officiellement changé de nom le 25 janvier pour devenir la Fondation pour le logement des défavorisés. De son côté, Emmaüs France, poids lourd de l’aide aux plus précaires fondé en 1949, a fermé définitivement le lieu de mémoire dédié au prêtre, à Esteville (Seine-Maritime), recommandé à ses structures adhérentes d’ôter tous les visuels le représentant et retiré de son logo la mention à l’abbé Pierre, son fondateur.mk-grd-alu-pcl-gd/cal/sp