Budgets: Bayrou affronte deux motions de censures, vouées à l’échec

Après son recours à l’article 49.3 sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, le Premier ministre François Bayrou affronte mercredi deux nouvelles motions de censure, destinées à échouer sans les voix des socialistes et probablement du Rassemblement national.A partir de 15H30, l’Assemblée nationale examinera une première motion de La France insoumise, contre le 49.3 de François Bayrou pour faire adopter sans vote le projet de budget de l’État pour 2025.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec ce texte, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses de plusieurs ministères.Face au Premier ministre, qui défendra la nécessité pour la France d’envoyer “un signal de responsabilité”, Aurélie Trouvé (LFI) dénoncera un budget “catastrophe pour l’économie”, appelant à censurer.L’essentiel des écologistes et communistes devraient abonder, mais la censure sera impossible en l’absence des voix du PS, qui négocie depuis des semaines avec le gouvernement pour revoir les budgets.S’il considère que la copie n’est pas bonne, le groupe socialiste a acté qu’il ne censurerait pas au nom de “l’intérêt général” du pays, a défendu le premier secrétaire Olivier Faure. Quelques députés pourraient toutefois braver la consigne, anticipent des sources internes au groupe.”C’est l’heure de vérité, il y aura des conséquences”, prévient Manuel Bompard, coordinateur de LFI. Sans censure, les socialistes “sont en soutien” au gouvernement même s’ils n’en font pas partie, estime Eric Coquerel, une position que ne partagent pas les cadres écologistes.Le Rassemblement national et ses alliés ciottistes, s’ils fustigent le texte, feront planer le suspense jusqu’à environ 15H00. Mais Jordan Bardella, président du parti, s’est clairement exprimé mardi contre une censure aux “conséquences plus lourdes pour l’économie” que celle de Michel Barnier.Le rejet attendu de la motion de censure vaudra adoption à l’Assemblée nationale du budget, avant un dernier vote sans suspense au Sénat le lendemain.- Tunnel de motions -Mercredi, en fin d’après-midi, les députés examineront une deuxième motion de censure, contre le 49.3 déclenché cette fois sur le budget de la Sécurité sociale. Mais là encore les voix socialistes, et sans doute celles du RN, devraient manquer pour atteindre les 289 suffrages nécessaires.Et dans cette journée chargée, François Bayrou devrait ensuite déclencher un autre 49.3, puis encore un autre en fin de semaine ou en début de semaine prochaine, toujours sur le budget de la Sécurité sociale, qui avait coûté son poste à Michel Barnier. Avec donc au total quatre censures à esquiver, voire cinq.Car après celles de LFI sur les budgets, les socialistes entendent en déposer une sur “les valeurs républicaines” et contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire. Une nouvelle motion qui questionne un député MoDem, qui se demande ce qu’en fera le Rassemblement national: “il faut toujours être prudent”. Une “balle à blanc” pour LFI, qui n’imagine pas le RN la voter quand celui-ci exige du gouvernement de nouvelles mesures sur l’immigration. “Pour justifier la non-censure (sur les budgets) les socialistes vont nécessairement devoir obtenir des gains politiques tout le temps, et donc entrer dans une logique de compromis. Ils vont passer dans la sphère d’attraction de la macronie”, tance Manuel Bompard.D’autant que le calendrier parlementaire n’est pas simple pour la gauche: le premier texte examiné jeudi sera une proposition de la droite pour restreindre le droit du sol à Mayotte, qui pourrait passer avec les voix d’une partie du camp gouvernemental.”On a bien ça en tête”, reconnaît une source au groupe socialiste, qui y voit toutefois l’occasion d’illustrer que le PS est du “même côté de la barricade” que ses alliés du Nouveau Front populaire.Quant à François Bayrou, il a dit mardi son ambition de s’attaquer à “la réforme de l’État dès le lendemain de l’adoption” de “l’Himalaya” du budget. Reconnaissant qu’avant cela il y a encore “des crevasses” à franchir.sac-parl/sde/gvy

Budgets: Bayrou affronte deux motions de censures, vouées à l’échec

Après son recours à l’article 49.3 sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, le Premier ministre François Bayrou affronte mercredi deux nouvelles motions de censure, destinées à échouer sans les voix des socialistes et probablement du Rassemblement national.A partir de 15H30, l’Assemblée nationale examinera une première motion de La France insoumise, contre le 49.3 de François Bayrou pour faire adopter sans vote le projet de budget de l’État pour 2025.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec ce texte, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses de plusieurs ministères.Face au Premier ministre, qui défendra la nécessité pour la France d’envoyer “un signal de responsabilité”, Aurélie Trouvé (LFI) dénoncera un budget “catastrophe pour l’économie”, appelant à censurer.L’essentiel des écologistes et communistes devraient abonder, mais la censure sera impossible en l’absence des voix du PS, qui négocie depuis des semaines avec le gouvernement pour revoir les budgets.S’il considère que la copie n’est pas bonne, le groupe socialiste a acté qu’il ne censurerait pas au nom de “l’intérêt général” du pays, a défendu le premier secrétaire Olivier Faure. Quelques députés pourraient toutefois braver la consigne, anticipent des sources internes au groupe.”C’est l’heure de vérité, il y aura des conséquences”, prévient Manuel Bompard, coordinateur de LFI. Sans censure, les socialistes “sont en soutien” au gouvernement même s’ils n’en font pas partie, estime Eric Coquerel, une position que ne partagent pas les cadres écologistes.Le Rassemblement national et ses alliés ciottistes, s’ils fustigent le texte, feront planer le suspense jusqu’à environ 15H00. Mais Jordan Bardella, président du parti, s’est clairement exprimé mardi contre une censure aux “conséquences plus lourdes pour l’économie” que celle de Michel Barnier.Le rejet attendu de la motion de censure vaudra adoption à l’Assemblée nationale du budget, avant un dernier vote sans suspense au Sénat le lendemain.- Tunnel de motions -Mercredi, en fin d’après-midi, les députés examineront une deuxième motion de censure, contre le 49.3 déclenché cette fois sur le budget de la Sécurité sociale. Mais là encore les voix socialistes, et sans doute celles du RN, devraient manquer pour atteindre les 289 suffrages nécessaires.Et dans cette journée chargée, François Bayrou devrait ensuite déclencher un autre 49.3, puis encore un autre en fin de semaine ou en début de semaine prochaine, toujours sur le budget de la Sécurité sociale, qui avait coûté son poste à Michel Barnier. Avec donc au total quatre censures à esquiver, voire cinq.Car après celles de LFI sur les budgets, les socialistes entendent en déposer une sur “les valeurs républicaines” et contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire. Une nouvelle motion qui questionne un député MoDem, qui se demande ce qu’en fera le Rassemblement national: “il faut toujours être prudent”. Une “balle à blanc” pour LFI, qui n’imagine pas le RN la voter quand celui-ci exige du gouvernement de nouvelles mesures sur l’immigration. “Pour justifier la non-censure (sur les budgets) les socialistes vont nécessairement devoir obtenir des gains politiques tout le temps, et donc entrer dans une logique de compromis. Ils vont passer dans la sphère d’attraction de la macronie”, tance Manuel Bompard.D’autant que le calendrier parlementaire n’est pas simple pour la gauche: le premier texte examiné jeudi sera une proposition de la droite pour restreindre le droit du sol à Mayotte, qui pourrait passer avec les voix d’une partie du camp gouvernemental.”On a bien ça en tête”, reconnaît une source au groupe socialiste, qui y voit toutefois l’occasion d’illustrer que le PS est du “même côté de la barricade” que ses alliés du Nouveau Front populaire.Quant à François Bayrou, il a dit mardi son ambition de s’attaquer à “la réforme de l’État dès le lendemain de l’adoption” de “l’Himalaya” du budget. Reconnaissant qu’avant cela il y a encore “des crevasses” à franchir.sac-parl/sde/gvy

Budgets: Bayrou affronte deux motions de censures, vouées à l’échec

Après son recours à l’article 49.3 sur les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, le Premier ministre François Bayrou affronte mercredi deux nouvelles motions de censure, destinées à échouer sans les voix des socialistes et probablement du Rassemblement national.A partir de 15H30, l’Assemblée nationale examinera une première motion de La France insoumise, contre le 49.3 de François Bayrou pour faire adopter sans vote le projet de budget de l’État pour 2025.L’objectif affiché par l’exécutif est de ramener, avec ce texte, le déficit public à 5,4% du PIB. Avec pour cela de nouvelles recettes grâce notamment à des contributions exceptionnelles sur les ménages les plus aisés et les bénéfices des grandes entreprises, mais aussi des coupes dans les dépenses de plusieurs ministères.Face au Premier ministre, qui défendra la nécessité pour la France d’envoyer “un signal de responsabilité”, Aurélie Trouvé (LFI) dénoncera un budget “catastrophe pour l’économie”, appelant à censurer.L’essentiel des écologistes et communistes devraient abonder, mais la censure sera impossible en l’absence des voix du PS, qui négocie depuis des semaines avec le gouvernement pour revoir les budgets.S’il considère que la copie n’est pas bonne, le groupe socialiste a acté qu’il ne censurerait pas au nom de “l’intérêt général” du pays, a défendu le premier secrétaire Olivier Faure. Quelques députés pourraient toutefois braver la consigne, anticipent des sources internes au groupe.”C’est l’heure de vérité, il y aura des conséquences”, prévient Manuel Bompard, coordinateur de LFI. Sans censure, les socialistes “sont en soutien” au gouvernement même s’ils n’en font pas partie, estime Eric Coquerel, une position que ne partagent pas les cadres écologistes.Le Rassemblement national et ses alliés ciottistes, s’ils fustigent le texte, feront planer le suspense jusqu’à environ 15H00. Mais Jordan Bardella, président du parti, s’est clairement exprimé mardi contre une censure aux “conséquences plus lourdes pour l’économie” que celle de Michel Barnier.Le rejet attendu de la motion de censure vaudra adoption à l’Assemblée nationale du budget, avant un dernier vote sans suspense au Sénat le lendemain.- Tunnel de motions -Mercredi, en fin d’après-midi, les députés examineront une deuxième motion de censure, contre le 49.3 déclenché cette fois sur le budget de la Sécurité sociale. Mais là encore les voix socialistes, et sans doute celles du RN, devraient manquer pour atteindre les 289 suffrages nécessaires.Et dans cette journée chargée, François Bayrou devrait ensuite déclencher un autre 49.3, puis encore un autre en fin de semaine ou en début de semaine prochaine, toujours sur le budget de la Sécurité sociale, qui avait coûté son poste à Michel Barnier. Avec donc au total quatre censures à esquiver, voire cinq.Car après celles de LFI sur les budgets, les socialistes entendent en déposer une sur “les valeurs républicaines” et contre la “trumpisation du débat public”, en réaction notamment aux propos de François Bayrou sur le “sentiment de submersion” migratoire. Une nouvelle motion qui questionne un député MoDem, qui se demande ce qu’en fera le Rassemblement national: “il faut toujours être prudent”. Une “balle à blanc” pour LFI, qui n’imagine pas le RN la voter quand celui-ci exige du gouvernement de nouvelles mesures sur l’immigration. “Pour justifier la non-censure (sur les budgets) les socialistes vont nécessairement devoir obtenir des gains politiques tout le temps, et donc entrer dans une logique de compromis. Ils vont passer dans la sphère d’attraction de la macronie”, tance Manuel Bompard.D’autant que le calendrier parlementaire n’est pas simple pour la gauche: le premier texte examiné jeudi sera une proposition de la droite pour restreindre le droit du sol à Mayotte, qui pourrait passer avec les voix d’une partie du camp gouvernemental.”On a bien ça en tête”, reconnaît une source au groupe socialiste, qui y voit toutefois l’occasion d’illustrer que le PS est du “même côté de la barricade” que ses alliés du Nouveau Front populaire.Quant à François Bayrou, il a dit mardi son ambition de s’attaquer à “la réforme de l’État dès le lendemain de l’adoption” de “l’Himalaya” du budget. Reconnaissant qu’avant cela il y a encore “des crevasses” à franchir.sac-parl/sde/gvy

Trump veut prendre “possession” de la bande de Gaza dévastée

Donald Trump a fait une annonce extraordinaire mardi, disant vouloir prendre “le contrôle” de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait “changer l’Histoire” selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Le président américain a également répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l’opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.”Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec”, a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse au côté de M. Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d’un “chantier de démolition”.”Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes”, a-t-il ajouté, en soulignant que les Etats-Unis allaient “aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits”, afin de développer économiquement le territoire palestinien.Il ne s’est pas épanché sur la manière dont il comptait le faire, parlant d’un projet “à long terme”, mais il a dit avoir parlé à d’autres pays dans la région qui ont “adoré” l’idée.”Ce n’est pas une décision prise à la légère”, a-t-il dit, répétant son voeu de faire de Gaza la “Côte d’Azur du Moyen-Orient”.- “Meilleur ami” -Visiblement heureux d’afficher leur bonne entente, même si les deux dirigeants ont pu avoir des différends, M. Netanyahu a salué en Donald Trump “le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche”.Il a affirmé qu’un accord de normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël allait “se faire”. Ce que Ryad a immédiatement démenti.”L’Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela”, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères.Le président américain a suscité récemment une vague d’indignation internationale en proposant de faire “tout simplement le ménage” dans la bande de Gaza et de transférer ses habitants dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie, hostiles à l’idée.Mais il fait monter la pression et assure qu’il obtiendra gain de cause.M. Trump doit recevoir dans la semaine le roi de Jordanie Abdallah II et s’est déjà entretenu au téléphone avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Un dirigeant du Hamas, Sami Abu Zuhri, a fustigé les déclarations de Donald Trump sur le déplacement des Palestiniens, estimant qu’elles étaient une “recette pour créer le chaos” au Proche-Orient.L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a lui appelé les dirigeants du monde à “respecter les souhaits du peuple palestinien” de vivre à Gaza.La rencontre à la Maison Blanche survient au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dont une première phase est entrée en vigueur le 19 janvier.Le Hamas a annoncé mardi que “les contacts et négociations pour la deuxième phase” du cessez-le-feu avaient “commencé”.Israël avait expliqué plus tôt qu’il enverrait “en fin de semaine” une délégation au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.- “Enraciné dans sa terre” -Dans la bande de Gaza, de nombreux Palestiniens déplacés par la guerre ont profité de la trêve pour retrouver leur terre, déterminés à reconstruire. Plus d’un demi-million d’entre eux ont déjà regagné le nord du territoire, particulièrement détruit par les combats.”Trump et Netanyahu doivent comprendre la réalité du peuple palestinien. C’est un peuple profondément enraciné dans sa terre, nous ne la quitterons pas”, a affirmé Hatem Azzam, un habitant de Rafah, dans le sud de Gaza. M. Netanyahu est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, symbole de l’alliance indéfectible entre Israël et les Etats-Unis.La première phase de la trêve a permis jusqu’à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d’environ 600 Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu’un afflux de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Une fois libérés les otages durant la première phase, le mouvement islamiste palestinien détiendra encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.487 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump veut prendre “possession” de la bande de Gaza dévastée

Donald Trump a fait une annonce extraordinaire mardi, disant vouloir prendre “le contrôle” de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait “changer l’Histoire” selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Le président américain a également répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l’opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.”Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec”, a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse au côté de M. Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d’un “chantier de démolition”.”Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes”, a-t-il ajouté, en soulignant que les Etats-Unis allaient “aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits”, afin de développer économiquement le territoire palestinien.Il ne s’est pas épanché sur la manière dont il comptait le faire, parlant d’un projet “à long terme”, mais il a dit avoir parlé à d’autres pays dans la région qui ont “adoré” l’idée.”Ce n’est pas une décision prise à la légère”, a-t-il dit, répétant son voeu de faire de Gaza la “Côte d’Azur du Moyen-Orient”.- “Meilleur ami” -Visiblement heureux d’afficher leur bonne entente, même si les deux dirigeants ont pu avoir des différends, M. Netanyahu a salué en Donald Trump “le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche”.Il a affirmé qu’un accord de normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël allait “se faire”. Ce que Ryad a immédiatement démenti.”L’Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela”, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères.Le président américain a suscité récemment une vague d’indignation internationale en proposant de faire “tout simplement le ménage” dans la bande de Gaza et de transférer ses habitants dans des lieux “plus sûrs” comme l’Egypte ou la Jordanie, hostiles à l’idée.Mais il fait monter la pression et assure qu’il obtiendra gain de cause.M. Trump doit recevoir dans la semaine le roi de Jordanie Abdallah II et s’est déjà entretenu au téléphone avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Un dirigeant du Hamas, Sami Abu Zuhri, a fustigé les déclarations de Donald Trump sur le déplacement des Palestiniens, estimant qu’elles étaient une “recette pour créer le chaos” au Proche-Orient.L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a lui appelé les dirigeants du monde à “respecter les souhaits du peuple palestinien” de vivre à Gaza.La rencontre à la Maison Blanche survient au moment où reprennent de délicates négociations sur la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dont une première phase est entrée en vigueur le 19 janvier.Le Hamas a annoncé mardi que “les contacts et négociations pour la deuxième phase” du cessez-le-feu avaient “commencé”.Israël avait expliqué plus tôt qu’il enverrait “en fin de semaine” une délégation au Qatar, l’un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l’Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.- “Enraciné dans sa terre” -Dans la bande de Gaza, de nombreux Palestiniens déplacés par la guerre ont profité de la trêve pour retrouver leur terre, déterminés à reconstruire. Plus d’un demi-million d’entre eux ont déjà regagné le nord du territoire, particulièrement détruit par les combats.”Trump et Netanyahu doivent comprendre la réalité du peuple palestinien. C’est un peuple profondément enraciné dans sa terre, nous ne la quitterons pas”, a affirmé Hatem Azzam, un habitant de Rafah, dans le sud de Gaza. M. Netanyahu est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, symbole de l’alliance indéfectible entre Israël et les Etats-Unis.La première phase de la trêve a permis jusqu’à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d’environ 600 Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu’un afflux de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Une fois libérés les otages durant la première phase, le mouvement islamiste palestinien détiendra encore une cinquantaine d’otages, morts ou vivants.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.487 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

La guerre commerciale a commencé: Trump “pas pressé” de parler avec Xi

Le président américain Donald Trump a affirmé mardi “ne pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping, au premier jour de la guerre des droits de douane entre les deux poids lourds de l’économie mondiale. “Je lui parlerai le moment venu. Je ne suis pas pressé”, a déclaré Donald Trump à des journalistes depuis la Maison Blanche.”Nous nous en sortirons très bien face à la Chine comme face à tous les autres pays”, a-t-il assuré, ajoutant que les Etats-Unis “étaient à nouveau respectés”.Visé à partir de minuit par 10% de droits de douane additionnels sur toutes ses exportations vers les Etats-Unis, Pékin a immédiatement répliqué mardi en promettant de relever les barrières douanières sur une série de produits américains.La Chine prévoit d’imposer à partir du 10 février des droits de douane de 15% sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains.Des taxes douanières de 10% seront par ailleurs appliquées aux importations de pétrole et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis: machines agricoles, véhicules de sport de grosse cylindrée et camionnettes.Dans ce contexte, les services postaux américains (USPS) ont annoncé dans un communiqué mardi qu’ils n’accepteraient plus “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre” les colis en provenance de Chine et de Hong Kong, sans donner de raison, les simples lettres n’étant toutefois “pas affectées”.Les actions d’entreprises chinoises de e-commerce ont immédiatement trébuché à la Bourse de Hong Kong. La décision de l’USPS pourrait bloquer les livraisons d’applications ultra populaires comme Shein et Temu. Les articles de petite valeur étaient jusqu’à présent épargnés par les droits de douane.- “Faites confiance à Trump” -Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) à compter de mardi. Mais Donald Trump leur a accordé lundi un délai de grâce d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.Donald Trump présente ces droits de douane comme une réponse à l’afflux de clandestins et de drogues aux Etats-Unis. Il dénonce le manque de contrôle aux frontières, accuse la Chine de passivité face à la production sur son sol de précurseurs chimiques du fentanyl, un opioïde de synthèse meurtrier qui fait des ravages aux Etats-Unis.Ces taxes promulguées par Donald Trump “ne font rien pour résoudre les problèmes propres (aux Etats-Unis) et perturbent la coopération économique et commerciale” entre les deux pays, a affirmé le ministère chinois des Finances.La Chine a également ouvert une enquête antimonopole contre le géant technologique américain Google et annoncé avoir placé plusieurs sociétés américaines sur sa liste d'”entités peu fiables”.De nombreux experts estiment que le relèvement des droits de douane, s’il perdure, se traduira par des hausses de prix pour les Américains, alors que la reconquête du pouvoir d’achat était au coeur de la campagne de Donald Trump.Interrogé sur les répercussions pour les ménages et les entreprises, le conseiller au commerce et à l’industrie du président, Peter Navarro, a répondu “faites confiance à Donald Trump”, lors d’un événement organisé mardi par le média Politico.- “Quatre ans d’incertitude” -Le président américain, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, reconnaît volontiers les utiliser comme levier pour obtenir des “deals” avec les pays visés.Le Mexique s’est engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis afin de lutter contre l’immigration illégale. Leur déploiement a débuté mardi, selon la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.Le Canada a, lui, promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.Du côté canadien de la frontière, le délai d’un mois a été accueilli comme un répit bienvenu, mais très fragile.”Je ne pense pas qu’on pourra se sentir tranquilles pendant un moment, on va rester quatre ans dans l’incertitude”, jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump, a dit à l’AFP Krysten Lawton, salariée d’une usine du constructeur automobile Ford.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.burs-myl/juj-aem/roc

La guerre commerciale a commencé: Trump “pas pressé” de parler avec Xi

Le président américain Donald Trump a affirmé mardi “ne pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping, au premier jour de la guerre des droits de douane entre les deux poids lourds de l’économie mondiale. “Je lui parlerai le moment venu. Je ne suis pas pressé”, a déclaré Donald Trump à des journalistes depuis la Maison Blanche.”Nous nous en sortirons très bien face à la Chine comme face à tous les autres pays”, a-t-il assuré, ajoutant que les Etats-Unis “étaient à nouveau respectés”.Visé à partir de minuit par 10% de droits de douane additionnels sur toutes ses exportations vers les Etats-Unis, Pékin a immédiatement répliqué mardi en promettant de relever les barrières douanières sur une série de produits américains.La Chine prévoit d’imposer à partir du 10 février des droits de douane de 15% sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains.Des taxes douanières de 10% seront par ailleurs appliquées aux importations de pétrole et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis: machines agricoles, véhicules de sport de grosse cylindrée et camionnettes.Dans ce contexte, les services postaux américains (USPS) ont annoncé dans un communiqué mardi qu’ils n’accepteraient plus “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre” les colis en provenance de Chine et de Hong Kong, sans donner de raison, les simples lettres n’étant toutefois “pas affectées”.Les actions d’entreprises chinoises de e-commerce ont immédiatement trébuché à la Bourse de Hong Kong. La décision de l’USPS pourrait bloquer les livraisons d’applications ultra populaires comme Shein et Temu. Les articles de petite valeur étaient jusqu’à présent épargnés par les droits de douane.- “Faites confiance à Trump” -Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) à compter de mardi. Mais Donald Trump leur a accordé lundi un délai de grâce d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.Donald Trump présente ces droits de douane comme une réponse à l’afflux de clandestins et de drogues aux Etats-Unis. Il dénonce le manque de contrôle aux frontières, accuse la Chine de passivité face à la production sur son sol de précurseurs chimiques du fentanyl, un opioïde de synthèse meurtrier qui fait des ravages aux Etats-Unis.Ces taxes promulguées par Donald Trump “ne font rien pour résoudre les problèmes propres (aux Etats-Unis) et perturbent la coopération économique et commerciale” entre les deux pays, a affirmé le ministère chinois des Finances.La Chine a également ouvert une enquête antimonopole contre le géant technologique américain Google et annoncé avoir placé plusieurs sociétés américaines sur sa liste d'”entités peu fiables”.De nombreux experts estiment que le relèvement des droits de douane, s’il perdure, se traduira par des hausses de prix pour les Américains, alors que la reconquête du pouvoir d’achat était au coeur de la campagne de Donald Trump.Interrogé sur les répercussions pour les ménages et les entreprises, le conseiller au commerce et à l’industrie du président, Peter Navarro, a répondu “faites confiance à Donald Trump”, lors d’un événement organisé mardi par le média Politico.- “Quatre ans d’incertitude” -Le président américain, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, reconnaît volontiers les utiliser comme levier pour obtenir des “deals” avec les pays visés.Le Mexique s’est engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis afin de lutter contre l’immigration illégale. Leur déploiement a débuté mardi, selon la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.Le Canada a, lui, promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.Du côté canadien de la frontière, le délai d’un mois a été accueilli comme un répit bienvenu, mais très fragile.”Je ne pense pas qu’on pourra se sentir tranquilles pendant un moment, on va rester quatre ans dans l’incertitude”, jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump, a dit à l’AFP Krysten Lawton, salariée d’une usine du constructeur automobile Ford.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.burs-myl/juj-aem/roc

La guerre commerciale a commencé: Trump “pas pressé” de parler avec Xi

Le président américain Donald Trump a affirmé mardi “ne pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping, au premier jour de la guerre des droits de douane entre les deux poids lourds de l’économie mondiale. “Je lui parlerai le moment venu. Je ne suis pas pressé”, a déclaré Donald Trump à des journalistes depuis la Maison Blanche.”Nous nous en sortirons très bien face à la Chine comme face à tous les autres pays”, a-t-il assuré, ajoutant que les Etats-Unis “étaient à nouveau respectés”.Visé à partir de minuit par 10% de droits de douane additionnels sur toutes ses exportations vers les Etats-Unis, Pékin a immédiatement répliqué mardi en promettant de relever les barrières douanières sur une série de produits américains.La Chine prévoit d’imposer à partir du 10 février des droits de douane de 15% sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains.Des taxes douanières de 10% seront par ailleurs appliquées aux importations de pétrole et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis: machines agricoles, véhicules de sport de grosse cylindrée et camionnettes.Dans ce contexte, les services postaux américains (USPS) ont annoncé dans un communiqué mardi qu’ils n’accepteraient plus “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre” les colis en provenance de Chine et de Hong Kong, sans donner de raison, les simples lettres n’étant toutefois “pas affectées”.Les actions d’entreprises chinoises de e-commerce ont immédiatement trébuché à la Bourse de Hong Kong. La décision de l’USPS pourrait bloquer les livraisons d’applications ultra populaires comme Shein et Temu. Les articles de petite valeur étaient jusqu’à présent épargnés par les droits de douane.- “Faites confiance à Trump” -Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) à compter de mardi. Mais Donald Trump leur a accordé lundi un délai de grâce d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.Donald Trump présente ces droits de douane comme une réponse à l’afflux de clandestins et de drogues aux Etats-Unis. Il dénonce le manque de contrôle aux frontières, accuse la Chine de passivité face à la production sur son sol de précurseurs chimiques du fentanyl, un opioïde de synthèse meurtrier qui fait des ravages aux Etats-Unis.Ces taxes promulguées par Donald Trump “ne font rien pour résoudre les problèmes propres (aux Etats-Unis) et perturbent la coopération économique et commerciale” entre les deux pays, a affirmé le ministère chinois des Finances.La Chine a également ouvert une enquête antimonopole contre le géant technologique américain Google et annoncé avoir placé plusieurs sociétés américaines sur sa liste d'”entités peu fiables”.De nombreux experts estiment que le relèvement des droits de douane, s’il perdure, se traduira par des hausses de prix pour les Américains, alors que la reconquête du pouvoir d’achat était au coeur de la campagne de Donald Trump.Interrogé sur les répercussions pour les ménages et les entreprises, le conseiller au commerce et à l’industrie du président, Peter Navarro, a répondu “faites confiance à Donald Trump”, lors d’un événement organisé mardi par le média Politico.- “Quatre ans d’incertitude” -Le président américain, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, reconnaît volontiers les utiliser comme levier pour obtenir des “deals” avec les pays visés.Le Mexique s’est engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis afin de lutter contre l’immigration illégale. Leur déploiement a débuté mardi, selon la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.Le Canada a, lui, promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.Du côté canadien de la frontière, le délai d’un mois a été accueilli comme un répit bienvenu, mais très fragile.”Je ne pense pas qu’on pourra se sentir tranquilles pendant un moment, on va rester quatre ans dans l’incertitude”, jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump, a dit à l’AFP Krysten Lawton, salariée d’une usine du constructeur automobile Ford.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.burs-myl/juj-aem/roc

Asian markets stutter as traders weigh China-US trade flare-up

Asian markets stumbled Wednesday and gold hit a new record as investors kept tabs on China and the United States after they exchanged tariffs, sparking fears of another debilitating trade war between the economic superpowers.Shanghai, which reopened after a week-long break, and Hong Kong were among the main losers as e-commerce firms took a hit from news that the US Postal Service was suspending inbound parcels from China and Hong Kong.The tepid performance came despite a positive lead from Wall Street, where there was a sigh of relief that US President Donald Trump had reached a deal to delay 25 percent duties on imports from Canada and Mexico.Disappointing earnings from Google-parent Alphabet and Advanced Micro Devices added to the unease over the tech sector, which has already been roiled by the unveiling of a new chatbot by Chinese startup DeepSeek.All eyes were on Washington and Beijing after they renewed their trade spat, though analysts said China’s apparently more measured approach provided some hope that a full-blown crisis could be avoided.”Regarding China’s counter measures, we think that the tariffs are less than what we had expected in our view. The move is largely symbolic given that only about 12% of total imports from the US would be subject to tariffs,” said Kai Wang, Asia equity market strategist at Morningstar.”A key takeaway from this development, at least for now, is that fundamentally there is less risk implied than expected before.”However, escalation of the trade war remains a risk given Trump’s history of unpredictable behaviour. Therefore, the volatility risk remains on the table for the next four years at least,” Wang added.Economists at HSBC Global Research added that China’s “moves so far are more measured compared with the universal 10 percent tariff imposed by the US, suggesting a likely different playbook than a tit-for-tat strategy, though we acknowledge the risk of escalation has increased”.Hong Kong fell 1.2 percent, with e-commerce giant JD.com sinking more than four percent and rival Alibaba losing more than one percent on news of the US Postal Service suspension.Trump’s tariff announcement against China included the removal of an allowance — used by China’s e-commerce firms — that exempted small packages worth less than $800 from duties.The suspension does not involve letters and flat mail.There were also losses in Tokyo, Singapore, Wellington and Jakarta, though Sydney, Seoul, Taipei and Manila rose.Gold hit a fresh peak of $2,853.82 as investors rushed into the safe-haven metal.Tech firms were again under pressure after Alphabet sank 7.5 percent in after-hours trade in New York owing to disappointment at its lower-than-expected revenue growth and its ambitious 2025 capital spending forecast.Advanced Micro Devices also sank in post-close business.The tech sector has been feeling some pain since DeepSeek’s arrival on the scene with its chatbot, which apparently was developed at a fraction of the cost of similar tools made by US firms, stoking concerns about the eye-watering investments made in AI in recent years.On currency markets, the yen strengthened against the dollar following data showing nominal wages in Japan rose far more than expected last month and at the fastest pace since 1997. That firmed expectations the country’s central bank would continue to hike interest rates this year.- Key figures around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent to 38,727.19 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.0 percent to 20,574.20Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent to 3,236.09Euro/dollar: DOWN at $1.0378 from $1.0383 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2477 from $1.2480Dollar/yen: DOWN at 153.66 yen from 154.32 yenEuro/pound: UP at 83.17 pence from 83.16 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $72.82 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $76.22 per barrelNew York – Dow: UP 0.3 percent at 44,556.04 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,570.77 (close)

La poste américaine dit ne plus accepter “temporairement” les colis venant de Chine

Les services postaux américains (USPS) ont annoncé mardi qu’ils n’accepteraient plus “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong, alors que s’est ouvert la guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.USPS n’a pas donné de raisons dans son très bref communiqué, précisant seulement que “le flux de lettres et d’envois plats (de même provenance) ne sera pas affecté”. Les actions d’entreprises chinoises de e-commerce trébuchaient à la Bourse de Hong Kong à la suite de cette annonce : JD.com dégringolait de 5,25%, Alibaba cédait 1,6%.Visée à partir de minuit par 10% de droits de douane additionnels sur toutes ses exportations vers les Etats-Unis, la Chine a immédiatement répliqué mardi en promettant de relever les barrières douanières sur une série de produits américains, du charbon au pétrole, et des machines agricoles aux véhicules de sport de grosse cylindrée.La décision de USPS pourrait bloquer, au moins temporairement, l’entrée aux Etats-Unis de colis provenant d’applications de commerce en ligne ultra populaires telles que Shein et Temu, qui vendent des produits à bas prix.Les articles de petite valeur étaient jusqu’à présent épargnés par les droits de douane aux Etats-Unis, mais le nouveau gouvernement a suspendu cette règle, en plus des droits de douane supplémentaires.Elle a largement bénéficié à ces deux plateformes et à Amazon: le nombre d’envois exemptés a bondi de 600% sur les dix dernières années, pour atteindre 1,36 milliard de colis l’année écoulée, contre près de 140 millions en 2015.Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) à compter de mardi. Mais Donald Trump leur a accordé lundi un délai de grâce d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.