Décès de l’économiste français Michel Aglietta

L’économiste français Michel Aglietta est mort à l’âge de 87 ans, a indiqué lundi à l’AFP le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii) dont l’économiste était conseiller.Polytechnicien, l’économiste spécialiste des questions financières et monétaires s’est éteint jeudi, a indiqué le centre français de recherche en économie internationale lié à Matignon, qui affirme avoir été informé du décès de M. Aglietta par sa famille. Outre son rôle au sein du Cepii, M. Aglietta était aussi conseiller à France Stratégie, une institution placée auprès du Premier ministre dont l’objectif est d’analyser les grands enjeux économiques.Professeur émérite de sciences économiques à l’université de Paris Nanterre, Michel Aglietta a publié plusieurs ouvrages liés à l’Europe, au dollar, et aux ressorts de la grande crise financière de 2007-2008.En 2012, il a fait partie des économistes signataires d’une tribune appelant à porter François Hollande à la présidence de la République.Ce polytechnicien a été membre du Conseil d’analyse économique (CAE) de 1997 et 2013, et du Haut conseil des finances publiques de 2013 à 2015.Michel Aglietta avait été fait chevalier de la légion d’honneur en 2016.

Décès de l’économiste français Michel Aglietta

L’économiste français Michel Aglietta est mort à l’âge de 87 ans, a indiqué lundi à l’AFP le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii) dont l’économiste était conseiller.Polytechnicien, l’économiste spécialiste des questions financières et monétaires s’est éteint jeudi, a indiqué le centre français de recherche en économie internationale lié à Matignon, qui affirme avoir été informé du décès de M. Aglietta par sa famille. Outre son rôle au sein du Cepii, M. Aglietta était aussi conseiller à France Stratégie, une institution placée auprès du Premier ministre dont l’objectif est d’analyser les grands enjeux économiques.Professeur émérite de sciences économiques à l’université de Paris Nanterre, Michel Aglietta a publié plusieurs ouvrages liés à l’Europe, au dollar, et aux ressorts de la grande crise financière de 2007-2008.En 2012, il a fait partie des économistes signataires d’une tribune appelant à porter François Hollande à la présidence de la République.Ce polytechnicien a été membre du Conseil d’analyse économique (CAE) de 1997 et 2013, et du Haut conseil des finances publiques de 2013 à 2015.Michel Aglietta avait été fait chevalier de la légion d’honneur en 2016.

Bangladesh spinner Taijul’s 5 wickets trigger Zimbabwe collapse in 2nd Test

Bangladesh’s left-arm spinner Taijul Islam registered his 16th five-wicket haul as Zimbabwe slumped to 227-9 at the end of the first day of the second Test in Chattogram on Monday.Nick Welch and Sean Williams each scored fifties for the visitors but the day belonged to Bangladesh as they sought to level the two-match series after losing the opener.Zimbabwe got off to a decent start after winning the toss and opting to bat but lost both openers in quick succession. Debutant Tanzim Hasan Sakib made the first breakthrough, getting Brian Bennett caught behind off an outside edge.Taijul struck with the second delivery of his spell, removing Ben Curran when the opener chopped one onto his stumps for 21 off 50 balls.Welch and Williams steadied the innings but their dismissals triggered a collapse, with Taijul getting four wickets in the final session. He dismissed Wessly Madhevere for 15 in the 79th over and then struck twice more quickly, sending back Wellington Masakadza for six and Richard Ngarava for a first-ball duck.Taijul claimed his fifth wicket with five overs remaining in the day, removing Welch for 54 to leave Zimbabwe reeling.However, tailender Blessing Muzarabani held firm with Tafadzwa Tsiga to survive the rest of the day.Taijul finished with 5-60, while his spin partner Nayeem Hasan chipped in with two wickets.Bangladesh made three changes, recalling Anamul Haque and Nayeem Hasan, and handing right-arm paceman Sakib his Test debut. Anamul’s return came after four centuries in domestic cricket.Mahmudul Hasan Joy, Nahid Rana and Khaled Ahmed were dropped to make room for them.Zimbabwe brought in debutant leg-spinner Vincent Masekesa and Tsiga, replacing Victor Nyauchi and Nyasha Mayavo.Brief scores: Zimbabwe: 227-9 in 90 overs (Sean Williams 67, Nick Welch 54; Taijul Islam 5-60, Nayeem Hasan 2-42). Toss: Zimbabwe

Allemagne: le futur gouvernement de Friedrich Merz prend forme

A une semaine de son élection à la tête du pays, le futur chancelier allemand Friedrich Merz met en place son équipe gouvernementale et affiche ses priorités en désignant un fervent artisan du soutien à l’Ukraine à la diplomatie.Les conservateurs de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), vainqueurs des législatives du 23 février avec leur allié bavarois CSU, ont désigné lundi Johann Wadephul, 62 ans, comme ministre des Affaires étrangères.Ce natif du nord de l’Allemagne est quasi inconnu du grand public. Expert des questions de politique étrangère pour les conservateurs au Parlement, il est considéré comme un proche de Friedrich Merz.Ce dernier doit être élu au poste suprême le 6 mai par les députés allemands.Les défis sont nombreux pour cet homme de 69 ans sans expérience gouvernementale à un moment de basculement géopolitique, avec un allié américain devenu imprévisible sous l’administration de Donald Trump et qui contraint aussi bien l’Allemagne que l’Europe à dépenser davantage pour leur défense face à la menace russe.S’ajoute une économie toujours en berne après deux ans de récession, qui alimente la montée en puissance du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Ce dernier a dépassé les conservateurs dans de récents sondages.Le chancelier désigné a déjà pris les devants en faisant adopter un paquet d’investissements géants de plusieurs centaines de milliards d’euros pour réarmer et moderniser le pays.- Soutien à l’Ukraine -La nomination de M. Wadephul reflète l’engagement réitéré de Friedrich Merz de soutenir sans faille l’Ukraine face à la guerre russe. L’ancien soldat, devenu avocat puis député, s’est illustré ces dernières années par ses prises de positions très tranchées en faveur de l’aide militaire à Kiev, critiquant à plusieurs reprises la pusillanimité à ses yeux du chancelier social-démocrate (SPD) sortant Olaf Scholz dans ce domaine.Il n’a cessé de dénoncer le refus catégorique de ce dernier de lui livrer des missiles longue portée Taurus, ce que M. Merz n’a, lui, pas exclu.Les autres ministres désignés sont également peu connus. Parmi eux, l’ancienne secrétaire d’Etat à l’Environnement et aux Transports Katherina Reiche, 51 ans, obtient l’Economie. Ce poste, distinct en Allemagne de celui des Finances qui doit revenir à un social-démocrate, est particulièrement délicat à un moment où la première puissance européenne traverse une grave crise de son modèle industriel, frappant de plein fouet le secteur crucial de l’automobile, exacerbée par l’augmentation des droits de douane de Donald Trump.Et un nouveauté dans une Allemagne notoirement connue pour son retard dans le développement du numérique: un ministère dédié est créé et confié à l’entrepreneur Karsten Wildberger, le patron de Ceconomy, un groupe de distribution d’électronique grand public et d’électroménager. Le bouillant Jens Spahn, ancien ministre de la Santé et connu comme M. Merz pour son opposition à la politique d’accueil généreuse des migrants de l’ancienne chancelière Angela Merkel, va lui occuper le poste stratégique de chef du groupe parlementaire des conservateurs au Bundestag.- Fermeté sur les migrants -L’autre grand défi du gouvernement Merz sera justement de tenir ses promesses de campagne sur une réduction de la migration, après plusieurs attaques meurtrières ayant impliqué des étrangers et qui ont favorisé le score historique de l’AfD, arrivée deuxième aux élections.A cet égard, le poste de l’Intérieur sera occupé par Alexander Dobrindt (CSU), partisan d’une grande fermeté en la matière, a appris l’AFP de source proche de cette formation plus conservatrice que la CDU.Au total, les conservateurs occuperont dix postes ministériels, leur allié social-démocrate sept, même si ce dernier a accusé le pire résultat de son histoire aux législatives.Les membres du SPD doivent encore approuver le contrat de coalition récemment conclu avec les conservateurs, une sorte de feuille de route des quatre années à venir. Le parti dévoilera le nom de ses ministres après le vote. Le SPD a notamment récupéré, outre les Finances, le portefeuille de la Défense, qui devrait revenir à son actuel titulaire, le populaire Boris Pistorius, lui aussi connu pour ses positions favorables au soutien à l’Ukraine.

Iranian president visits Azerbaijan as ties warm

Iranian President Masoud Pezeshkian met Monday with his Azerbaijani counterpart in a rare visit to Baku, the latest sign of a thaw in relations between the two neighbours.Tensions between the two have run high for years, largely due to Azerbaijan’s close ties with Iran’s arch-enemy Israel, then further exacerbated by a January 2023 attack on Azerbaijan’s embassy in Tehran.”The two countries can resolve all issues jointly, through negotiations… and strengthen relations, with mutual respect for each other’s territorial integrity,” Pezeshkian said at a joint press conference.”Iran will make efforts to ensure that its relations with Azerbaijan are strategic across all spheres,” he added. “We must not allow others to set us against one another.”Azerbaijani President Ilham Aliyev said Pezeshkian’s visit “is a reflection of the high level of relations between the two countries”. “Our peoples have lived for centuries in an atmosphere of friendship and brotherhood. Today, our interstate relations are developing on this solid foundation,” he added.Last week, Pezeshkian expressed hopes for a “rapid and serious improvement” in relations and cooperation between the two countries as part of a broader effort to “mend ties”.In a recent sign of rapprochement, Iran and Azerbaijan held two days of joint naval exercises in the Caspian Sea in November, according to Iranian media reports. But Tehran has long expressed concerns that Azerbaijani territory could be used by Israel — a major arms supplier to Baku — to stage a potential attack on Iran. In the embassy attack, a gunman killed an Azerbaijani diplomat and wounded two security guards. Iran condemned the attack but attributed it to “personal” grievances.In the aftermath, Baku shut its embassy in Tehran and both countries then ordered expulsions of the other’s diplomats. Azerbaijan reopened the embassy in mid-2024 after an Iranian court sentenced the attacker to death. Another point of dispute between the two countries has been the so-called Zangezur corridor, a proposed direct land link between Azerbaijan and Tehran’s historic rival Turkey.Tehran strongly opposes the project, which would run along Iran’s border with Armenia. Tehran has historically been wary of separatist sentiment among its ethnic Azerbaijani minority, which makes up around 10 million of Iran’s 83 million citizens.

CIJ: Israël utilise le blocage de l’aide comme “arme de guerre” à Gaza, selon le représentant palestinien

Le représentant de l’État de Palestine a affirmé lundi devant la Cour internationale de justice (CIJ) qu’Israël utilisait le blocage de l’aide humanitaire comme “arme de guerre” à Gaza, alors qu’a débuté à La Haye une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens.Israël, qui ne participe pas aux audiences, a immédiatement riposté, dénonçant une “persécution systématique”.La CIJ, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert sa semaine d’audiences plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total sur l’aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre. “Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur dix n’ont pas accès à l’eau potable”, a déclaré lundi Ammar Hijazi, représentant de l’État de Palestine auprès des organisations internationales, lors de l’ouverture de l’audience.”Les locaux des Nations unies et d’autres agences internationales sont vides… La faim est ici. L’aide humanitaire est en train d’être utilisée comme une arme de guerre”, a-t-il ajouté devant le panel de 15 juges.Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s’exprimant à Jérusalem, la procédure “s’inscrit dans le cadre d’une persécution et d’une délégitimation systématiques d’Israël”. “Ce n’est pas Israël qui devrait être jugé. C’est l’ONU et l’Unrwa” (l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), a-t-il déclaré aux journalistes. Israël a promulgué une loi interdisant à l’agence subsidiaire de l’ONU, d’opérer sur le sol israélien, après avoir accusé certains membres du personnel d’avoir participé à l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.Des enquêtes indépendantes indiquent qu’Israël n’a pas fourni de preuves concernant ces allégations.”En tant que puissance occupante, l’État d’Israël doit fournir des services ou faciliter leur fourniture – y compris par l’intermédiaire de l’Unrwa – à la population qu’il occupe”, a déclaré lundi dans un communiqué Philippe Lazzarini, le chef de l’Unrwa. Vendredi, il avait dénoncé “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.- “De toute urgence” -En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif “à titre prioritaire et de toute urgence”.  La résolution demande à la CIJ de clarifier les obligations d’Israël concernant la présence de l’ONU, de ses agences, d’organisations internationales ou d’États tiers pour “assurer et faciliter l’acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne”. Israël contrôle tous les flux d’aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l’effondrement d’un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants. Vendredi, le Programme alimentaire mondial a prévenu que toutes les cuisines communautaires de Gaza “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Des images de l’AFP provenant d’un des ces établissements de la ville de Gaza montrent une foule compacte d’enfants à l’extérieur, tendant désespérément leurs casseroles et poêles pour obtenir de la nourriture.Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. Israël a repris ses attaques aériennes et terrestres le 18 mars, tuant au moins 2.111 Palestiniens et déclenchant ce que les Nations unies ont décrit comme “probablement la pire” crise humanitaire du territoire depuis le début de la guerre.Les attaques du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël avaient causé la mort de 1.218 personnes côté israélien, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens. Les représailles militaires d’Israël ont depuis tué au moins 52.243 personnes à Gaza, là encore majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire, considérés fiables par l’ONU.Les responsables israéliens répètent que la pression militaire est le seul moyen de contraindre le Hamas à libérer les 58 otages encore détenus à Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne. En janvier 2024, la CIJ avait sommé Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide envers les Palestiniens et de permettre l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. En mars 2024, elle avait réclamé de nouvelles mesures israéliennes face à “la famine qui s’installe” dans le territoire palestinien.En juillet dernier, la CIJ avait aussi rendu un avis consultatif jugeant “illégale” l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, exigeant qu’elle cesse dès que possible.Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.Devant le Palais de la Paix, l’ambassadeur de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré aux journalistes que les Palestiniens étaient en train de monter un dossier de droit international contre Israël, “bloc après bloc”.”Nous sommes convaincus qu’après cette horrible tragédie qui frappe notre peuple, en particulier dans la bande de Gaza, la balance de la justice s’inclinera vers la Palestine”.

CIJ: Israël utilise le blocage de l’aide comme “arme de guerre” à Gaza, selon le représentant palestinien

Le représentant de l’État de Palestine a affirmé lundi devant la Cour internationale de justice (CIJ) qu’Israël utilisait le blocage de l’aide humanitaire comme “arme de guerre” à Gaza, alors qu’a débuté à La Haye une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens.Israël, qui ne participe pas aux audiences, a immédiatement riposté, dénonçant une “persécution systématique”.La CIJ, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert sa semaine d’audiences plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total sur l’aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre. “Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur dix n’ont pas accès à l’eau potable”, a déclaré lundi Ammar Hijazi, représentant de l’État de Palestine auprès des organisations internationales, lors de l’ouverture de l’audience.”Les locaux des Nations unies et d’autres agences internationales sont vides… La faim est ici. L’aide humanitaire est en train d’être utilisée comme une arme de guerre”, a-t-il ajouté devant le panel de 15 juges.Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s’exprimant à Jérusalem, la procédure “s’inscrit dans le cadre d’une persécution et d’une délégitimation systématiques d’Israël”. “Ce n’est pas Israël qui devrait être jugé. C’est l’ONU et l’Unrwa” (l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), a-t-il déclaré aux journalistes. Israël a promulgué une loi interdisant à l’agence subsidiaire de l’ONU, d’opérer sur le sol israélien, après avoir accusé certains membres du personnel d’avoir participé à l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.Des enquêtes indépendantes indiquent qu’Israël n’a pas fourni de preuves concernant ces allégations.”En tant que puissance occupante, l’État d’Israël doit fournir des services ou faciliter leur fourniture – y compris par l’intermédiaire de l’Unrwa – à la population qu’il occupe”, a déclaré lundi dans un communiqué Philippe Lazzarini, le chef de l’Unrwa. Vendredi, il avait dénoncé “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.- “De toute urgence” -En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif “à titre prioritaire et de toute urgence”.  La résolution demande à la CIJ de clarifier les obligations d’Israël concernant la présence de l’ONU, de ses agences, d’organisations internationales ou d’États tiers pour “assurer et faciliter l’acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne”. Israël contrôle tous les flux d’aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l’effondrement d’un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants. Vendredi, le Programme alimentaire mondial a prévenu que toutes les cuisines communautaires de Gaza “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Des images de l’AFP provenant d’un des ces établissements de la ville de Gaza montrent une foule compacte d’enfants à l’extérieur, tendant désespérément leurs casseroles et poêles pour obtenir de la nourriture.Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. Israël a repris ses attaques aériennes et terrestres le 18 mars, tuant au moins 2.111 Palestiniens et déclenchant ce que les Nations unies ont décrit comme “probablement la pire” crise humanitaire du territoire depuis le début de la guerre.Les attaques du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël avaient causé la mort de 1.218 personnes côté israélien, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens. Les représailles militaires d’Israël ont depuis tué au moins 52.243 personnes à Gaza, là encore majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire, considérés fiables par l’ONU.Les responsables israéliens répètent que la pression militaire est le seul moyen de contraindre le Hamas à libérer les 58 otages encore détenus à Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne. En janvier 2024, la CIJ avait sommé Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide envers les Palestiniens et de permettre l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. En mars 2024, elle avait réclamé de nouvelles mesures israéliennes face à “la famine qui s’installe” dans le territoire palestinien.En juillet dernier, la CIJ avait aussi rendu un avis consultatif jugeant “illégale” l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, exigeant qu’elle cesse dès que possible.Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.Devant le Palais de la Paix, l’ambassadeur de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré aux journalistes que les Palestiniens étaient en train de monter un dossier de droit international contre Israël, “bloc après bloc”.”Nous sommes convaincus qu’après cette horrible tragédie qui frappe notre peuple, en particulier dans la bande de Gaza, la balance de la justice s’inclinera vers la Palestine”.

Villagers on India’s border with Pakistan fear war

India’s Daoke village is fenced from Pakistan on three sides and 65-year-old resident Hardev Singh, who has lived through multiple wars between the arch-rivals, knows the drill if another erupts.”All women, children, cattle and most younger men moved back to safe shelters in 1999 and 1971,” Hardev said, referring to two of the worst outbreaks of fighting between the neighbours.”We couldn’t go to our fields,” he said, adding that it was only the village’s elderly men who “stayed back to ensure that our homes were not looted”.Relations between the nuclear-armed neighbours have plummeted after India accused Pakistan of backing the deadliest attack in years on civilians in Indian-administered Kashmir on April 22.Islamabad has rejected the charge, and both countries have since exchanged gunfire across the de facto frontier in contested Kashmir, diplomatic barbs, expelled citizens and ordered the border shut.Residents of the frontier villages in India’s Punjab state say nothing has changed on the ground yet — but there is a growing anxiety about the coming weeks.”The barbaric attack on the civilians in Kashmir was tragic, but no matter what, the lives lost are not coming back,” Hardev said.”Any war would push both our countries back by many years, and there would be an even bigger loss of human lives.”A border fence patrolled by troops slices in two the farmlands near Daoke, home to around 1,500 people. Gurvinder Singh, 38, recalls the last major conflict in 1999.Fighting then took place far from Punjab — in the icy Himalayan district of Kargil — but the sun-baked fields around his village did not escape unscathed.”Mines were planted on our fields, and we could not work,” Gurvinder said.He hopes that, if the bellicose statements issued by leaders on either side do turn into military action, his village will be left alone.”We feel that the actual conflict would happen only in the Himalayas,” Gurvinder said, adding that his village is “normal right now”.- ‘Not just us’ -In the nearby frontier village of Rajatal, between the Indian city of Amritsar and Lahore in Pakistan, residents remember the days when the golden farmland stretched without restriction.The frontier was a colonial creation at the violent end of British rule in 1947 which divided the sub-continent into Hindu-majority India and Muslim-majority Pakistan.Sardar Lakha Singh’s memory stretches back to before the fence was erected.”We used to go to the open ground on the other side to graze our cattle,” 77-year-old Lakha said, sitting about 100 metres (328 feet) from fences topped with barbed wire.Farmers can obtain special passes to go close to the border, including beyond the fence but still within Indian territory.But they must always be accompanied by a soldier.”We can’t go there whenever we want,” said farmer Gurvil Singh, 65. “This reduces the time we get to work on our fields”.Panic gripped border villages last week after rumours suggested farmers would be stopped from accessing fields too close to Pakistan.Sikh elder Sardar Lakha Singh advised younger villagers to accept their fate and not to worry.”Whatever is going to happen will happen anyway,” he said.”We didn’t know when the 1965 war suddenly started, same in 1971 when the planes suddenly started crossing the border,” the grey-beared farmer added.”So, if it happens again, we don’t need to worry in advance.”Gurvinder Singh, 35, said he tried to take the lesson to heart.”It would be a high-tech war, and not an invasion or a battle of swords like the past,” he said.”When the situation worsens, it would be for the entire country — and not just us.”

Budget 2026/contribution pour les collectivités: “rien n’est arbitré” par le gouvernement, assure sa porte-parole

La piste d’une nouvelle “contribution” fiscale pour financer les services publics des communes, avancée par le ministre François Rebsamen, “ne correspond (pas) à la position du gouvernement”, a affirmé lundi sa porte-parole Sophie Primas, martelant que “rien n’est arbitré” concernant la préparation du budget 2026.”Il y a beaucoup aujourd’hui d’initiatives, d’idées qui sont sur la table, mais absolument rien n’est arbitré, absolument rien ne correspond à la position finale du gouvernement”, a déclaré Mme Primas lors du compte-rendu du Conseil des ministres.La veille, son collègue M. Rebsamen avait pourtant suggéré dans un entretien à Ouest-France la création d’une “contribution modeste” pour le “financement des services publics de la commune”. Une manière de “renouer le lien” entre les collectivités et les citoyens qui y résident, selon le ministre de l’Aménagement du territoire.Certes, “l’autonomie fiscale des collectivités territoriales et l’équité entre les différents habitants, qu’ils soient propriétaires ou locataires (…) nécessitent probablement un réflexion très en profondeur”, a reconnu Mme Primas.Mais “c’est un sujet comme les autres” et “aujourd’hui rien n’est décidé”, a-t-elle insisté, même si “chacun peut avoir des idées, y compris à l’intérieur du gouvernement”.La position de l’exécutif, elle, “sera affinée dans les semaines qui viennent, dans le cadre des différentes discussions que nous avons avec l’ensemble des partenaires”, puis “fera l’objet d’une déclaration sur les orientations budgétaires à la mi-juillet”, comme s’y est déjà engagé le Premier ministre François Bayrou, a-t-elle rappelé.

Budget 2026/contribution pour les collectivités: “rien n’est arbitré” par le gouvernement, assure sa porte-parole

La piste d’une nouvelle “contribution” fiscale pour financer les services publics des communes, avancée par le ministre François Rebsamen, “ne correspond (pas) à la position du gouvernement”, a affirmé lundi sa porte-parole Sophie Primas, martelant que “rien n’est arbitré” concernant la préparation du budget 2026.”Il y a beaucoup aujourd’hui d’initiatives, d’idées qui sont sur la table, mais absolument rien n’est arbitré, absolument rien ne correspond à la position finale du gouvernement”, a déclaré Mme Primas lors du compte-rendu du Conseil des ministres.La veille, son collègue M. Rebsamen avait pourtant suggéré dans un entretien à Ouest-France la création d’une “contribution modeste” pour le “financement des services publics de la commune”. Une manière de “renouer le lien” entre les collectivités et les citoyens qui y résident, selon le ministre de l’Aménagement du territoire.Certes, “l’autonomie fiscale des collectivités territoriales et l’équité entre les différents habitants, qu’ils soient propriétaires ou locataires (…) nécessitent probablement un réflexion très en profondeur”, a reconnu Mme Primas.Mais “c’est un sujet comme les autres” et “aujourd’hui rien n’est décidé”, a-t-elle insisté, même si “chacun peut avoir des idées, y compris à l’intérieur du gouvernement”.La position de l’exécutif, elle, “sera affinée dans les semaines qui viennent, dans le cadre des différentes discussions que nous avons avec l’ensemble des partenaires”, puis “fera l’objet d’une déclaration sur les orientations budgétaires à la mi-juillet”, comme s’y est déjà engagé le Premier ministre François Bayrou, a-t-elle rappelé.