US Treasury chief seeks looser regulation at financial stability panel

US Treasury Secretary Scott Bessent signaled key changes Thursday to a high-level panel on financial stability, putting more emphasis on economic growth and reduced regulation.The panel, the Financial Stability Oversight Council (FSOC), was created to identify emerging risks and avoid a repeat of the 2008 global financial crisis.Chaired by the Treasury secretary, it comprises representatives of top financial regulators including the Federal Reserve, the Securities and Exchange Commission, and the Federal Deposit Insurance Corporation.”Too often in the past, efforts to safeguard the financial system have resulted in burdensome and often duplicative regulations,” Bessent told an FSOC meeting on Thursday.”Little thought was given to the harms of overregulation,” he added.He said the FSOC is working with member agencies to consider where the US financial regulatory framework imposes “undue burdens.”Bessent said the “twin priorities of economic growth and economic security will guide the Council’s future approach” when it comes to identifying priorities, assessing risks and recommending regulatory changes.The council’s annual report this year also reflects the “reorientation” of the FSOC’s priorities, Bessent said.The change aligns with a focus on deregulation under the administration of President Donald Trump.Ahead of the FSOC meeting, however, Elizabeth Warren, the top Democrat on the Senate Banking Committee, criticized the council’s direction under Bessent’s leadership.”The FSOC has met less frequently than it ever has before; meanwhile, at the rare meetings when it does convene, Wall Street deregulation is a standing agenda item, and the Council is actively sabotaging its own authorities,” Warren wrote in a letter to the Treasury chief dated Wednesday.”This erosion of financial stability oversight would be troubling at any moment, but it is especially dangerous as systemic risk in the financial system appears to be intensifying,” she said.In a letter accompanying the new FSOC report, Bessent said that the council has formed new working groups.They include one that will consider if regulation has “distorted or imposed undue costs” on equity and credit markets among others, “in ways that could negatively impact economic growth and economic security.”Another group looks into artificial intelligence to consider ways that it can boost financial system resilience.At Thursday’s meeting, Bessent also urged FSOC member agencies to ease regulations that might discourage AI experimentation in the financial services sector.

Assassinat de l’avocat Sollacaro: 30 ans de prison pour le tireur

Treize ans après le retentissant assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro à Ajaccio, la cour d’assises des Bouches-du-Rhône a condamné jeudi le tireur de l’expédition à une peine de 30 ans de réclusion criminelle.Le verdict est tombé au terme d’un procès hors norme, débuté le 3 novembre et tenu à huis clos. Le commanditaire présumé du crime et chef présumé de la bande criminelle corse dite du “Petit Bar”, Jacques Santoni, n’a pas été jugé pendant ce procès, pour raisons de santé.Après plus de neuf heures de délibérations, André Bacchiolelli, considéré comme le tireur qui a abattu l’ancien bâtonnier du barreau d’Ajaccio le 16 octobre 2012, a été reconnu coupable de tous les chefs d’accusations et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d’une peine de sûreté de 20 ans. Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel.”Ce que je retiens, c’est la déclaration de culpabilité”, a déclaré de son côté Me Philippe Soussi, l’un des avocats de la famille d’Antoine Sollacaro, à la sortie de la salle d’audience.”La justice est passée. C’est un moment important, ce soir, pour la famille. Et c’est aussi un moment historique, parce que ça fait 13 ans qu’on attend ce procès”, a-t-il souligné.La veuve et les enfants d’Antoine Sollacaro ne se sont pas exprimés.L’avocat avait été tué de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu’il venait d’acheter son journal, comme tous les matins dans la même station-service d’Ajaccio.L’assassinat du défenseur d’Yvan Colonna, ou de l’ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni reconverti dans les affaires et lié au grand banditisme, avait été qualifié “d’onde de choc” par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice.- Rivalité -Le cas de Jacques Santoni, commanditaire présumé du crime, qui aurait été commis sur fond de rivalité entre le “clan” Orsoni et la bande du “Petit Bar”, poursuivi pour complicité d’assassinat et association de malfaiteurs, avait été disjoint dès le début du procès et renvoyé à une audience ultérieure.Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n’avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n’est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille.Considéré par les enquêteurs comme “proche lieutenant” de Jacques Santoni et poursuivi pour association de malfaiteurs en récidive, Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020, a été condamné à 15 ans de prison en son absence.L’accusation reposait principalement sur les déclarations du premier repenti de France, Patrick Giovanonni, petite main de la bande du “Petit Bar”, selon qui Jacques Santoni avait dit après l’assassinat de Me Sollacaro: “C’est nous qui avons tapé.”Lui-même poursuivi pour association de malfaiteurs dans une autre tentative d’assassinat jointe au procès Sollacaro, il a comparu masqué et a été condamné à cinq de prison avec sursis.Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a jugé le verdict ” parfaitement normal”. “C’est un honnête homme qui s’est présenté à la cour, qui a évidemment honte de ce à quoi il a participé, mais qui n’a pas honte de ce qu’il a dit et qui n’a pas honte du virage qu’il a pris.””La manière même dont a été prononcé ce verdict est révélatrice des conditions dans lesquelles ce procès s’est déroulé à l’abri des regards. Ce verdict qui n’honore pas la justice sera frappé d’appel”, a au contraire estimé Me Bruno Rebstock, l’un des avocats d’André Bachiolelli.Mardi, les deux avocats généraux avaient réclamé la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre André Bacchiolelli, 12 ans de prison contre Mickaël Ettori et cinq années avec sursis contre Patrick Giovanonni.

Enquête ouverte sur des menaces visant les serveurs de messagerie du ministère de l’Intérieur

Une enquête a été ouverte après la découverte de “l’existence d’activités suspectes visant des serveurs de messagerie” du ministère de l’Intérieur et des mesures ont été mises en oeuvre afin de “circonscrire la menace”, a indiqué la place Beauvau jeudi à l’AFP, confirmant une information de BFMTV.Beauvau a dit avoir “découvert l’existence d’activités suspectes visant des serveurs de messagerie”. “L’identification de l’origine et l’ampleur exacte de ces actions sont en cours d’analyse”, a-t-on précisé au ministère de l’Intérieur. “Sans délai, des mesures ont été mises en œuvre par les services compétents afin de circonscrire la menace” et “plusieurs actions” ont été “conduites sur l’infrastructure réseau et par une élévation des règles et pratiques de sécurité informatique”, a-t-on ajouté.Les faits ont été signalés à la procureure de Paris, Laure Beccuau, et une enquête a été ouverte, selon le ministère.Les investigations ont été confiées à l’Office anticybercriminalité (Ofac), d’après BFMTV.”L’évolution de la situation est attentivement suivie par les autorités et services compétents”, a précisé la place Beauvau, qui “bénéficie du soutien” de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). “Dans ce contexte, le ministère de l’Intérieur a décidé de renforcer ses mesures de cybersécurité, notamment par l’analyse proactive des serveurs et des boîtes de messagerie, la mise en œuvre systématique de la double authentification, et rappelle à l’ensemble de ses agents les règles et usages indispensables de l’hygiène numérique”, a-t-on détaillé.

Nigeria choose AFCON squad stacked with star strikersThu, 11 Dec 2025 21:27:25 GMT

Forwards and former CAF player of the year award winners Victor Osimhen and Ademola Lookman headline the 28-man Nigeria squad named on Thursday for the 2025 Africa Cup of Nations in Morocco.The Super Eagles open their Group C campaign on December 23 against Tanzania, then face Tunisia four days later and Uganda on December 30.Group …

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“Un choc”: la liquidation de Brandt prononcée, quelque 700 emplois supprimés

“Un choc”: la justice a prononcé jeudi la liquidation judiciaire du groupe centenaire d’électroménager Brandt, fleuron industriel français qui disparaît en laissant quelque 700 salariés au chômage et les plonge dans une grande détresse à la veille de Noël.”C’est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française”, a indiqué à l’AFP le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau, évoquant un “traumatisme” de voir les quelque 700 emplois du groupe supprimés après cette décision du tribunal des activités économiques (TAE) de Nanterre. Il a fait part de son “incompréhension” face à cette décision.Bercy a de son côté exprimé sa “profonde tristesse” après la liquidation d’un “fleuron français”.Près d’Orléans, où se trouve le principal site industriel de Brandt avec 350 salariés, M. Bonneau, accompagné de la préfète de la région Sophie Brocas et du président de la métropole d’Orléans Serge Grouard, s’est rendu auprès d’une partie d’entre eux.”Il nous manquait quatre millions” pour empêcher cette marque de disparaître au profit “des produits chinois”, a pesté M. Grouard, fustigeant un “manque de temps” pour convaincre les banques de la viabilité du projet.Ils ont notamment promis leur accompagnement, assurant auprès de l’AFP que tous avaient fait preuve d’une “grande dignité”.- “Tout casser” -Une réunion avec certains employés et les élus locaux s’est tenue sur place, à la mi-journée. Tout comme dans l’autre usine, située à Vendôme dans le Loir-et-Cher où travaillent 93 personnes.Une soixantaine d’entre elles ont fait part de leur dépit toute la matinée, allumant des braseros et brûlant des documents administratifs pour “dire au revoir à Brandt”.Certains ont même décidé d’y brûler leurs bleus de travail siglés aux couleurs de la marque.”J’ai plus que de colère, j’ai de la hargne, j’ai de la rage”, confie à l’AFP Laurent Brindeau, 40 ans d’ancienneté. “J’ai envie de tout casser”.Face à ce risque particulièrement redouté, un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, devait pourtant permettre de sauver au moins 370 emplois.Présentée comme celle de la dernière chance, l’offre avait reçu ces derniers jours un large soutien d’une majorité de salariés et des pouvoirs publics, qui ont assuré avoir trouvé les 20 à 25 millions nécessaires à une relance de l’activité.- “Le néant” -Au total, quelque 700 emplois disparaissent et les salaires ne seront plus versés après le 15 décembre.”C’est une grosse tristesse. On y a cru, on a voulu s’attacher à cet infime espoir. Mais maintenant, c’est le néant, c’est fini”, se résigne, les larmes aux yeux, David Mongrédien, 26 ans de maison.Sac à la main, il a franchi une dernière fois, comme 200 de ses collègues présents jeudi à la mi-journée, les tourniquets d’accès au site.Avec cette décision, le fabricant des produits Brandt disparaît tout comme les trois autres marques françaises d’électroménager Vedette, Sauter et De Dietrich.Outre ses deux usines en France, en Centre-Val de Loire, Brandt possède un centre de service après-vente en région parisienne, à Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise). Son siège social est situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).Brandt, propriété depuis 2014 du groupe algérien Cevital, réalise 260 millions d’euros de chiffre d’affaires. Contacté par l’AFP, le groupe Cevital n’avait pas réagi dans l’immédiat.L’entreprise subit notamment les conséquences des temps difficiles vécus par le secteur du gros électroménager.Ce dernier a subi l’an dernier un nouveau recul de ventes (-3,9%), après avoir déjà baissé en 2023, symbole selon le groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils et d’équipements ménagers (Gifam) d’une difficulté à rester compétitif “face à la montée en puissance des produits fabriqués à bas coût, notamment en Chine”.

“Un choc”: la liquidation de Brandt prononcée, quelque 700 emplois supprimés

“Un choc”: la justice a prononcé jeudi la liquidation judiciaire du groupe centenaire d’électroménager Brandt, fleuron industriel français qui disparaît en laissant quelque 700 salariés au chômage et les plonge dans une grande détresse à la veille de Noël.”C’est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française”, a indiqué à l’AFP le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau, évoquant un “traumatisme” de voir les quelque 700 emplois du groupe supprimés après cette décision du tribunal des activités économiques (TAE) de Nanterre. Il a fait part de son “incompréhension” face à cette décision.Bercy a de son côté exprimé sa “profonde tristesse” après la liquidation d’un “fleuron français”.Près d’Orléans, où se trouve le principal site industriel de Brandt avec 350 salariés, M. Bonneau, accompagné de la préfète de la région Sophie Brocas et du président de la métropole d’Orléans Serge Grouard, s’est rendu auprès d’une partie d’entre eux.”Il nous manquait quatre millions” pour empêcher cette marque de disparaître au profit “des produits chinois”, a pesté M. Grouard, fustigeant un “manque de temps” pour convaincre les banques de la viabilité du projet.Ils ont notamment promis leur accompagnement, assurant auprès de l’AFP que tous avaient fait preuve d’une “grande dignité”.- “Tout casser” -Une réunion avec certains employés et les élus locaux s’est tenue sur place, à la mi-journée. Tout comme dans l’autre usine, située à Vendôme dans le Loir-et-Cher où travaillent 93 personnes.Une soixantaine d’entre elles ont fait part de leur dépit toute la matinée, allumant des braseros et brûlant des documents administratifs pour “dire au revoir à Brandt”.Certains ont même décidé d’y brûler leurs bleus de travail siglés aux couleurs de la marque.”J’ai plus que de colère, j’ai de la hargne, j’ai de la rage”, confie à l’AFP Laurent Brindeau, 40 ans d’ancienneté. “J’ai envie de tout casser”.Face à ce risque particulièrement redouté, un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, devait pourtant permettre de sauver au moins 370 emplois.Présentée comme celle de la dernière chance, l’offre avait reçu ces derniers jours un large soutien d’une majorité de salariés et des pouvoirs publics, qui ont assuré avoir trouvé les 20 à 25 millions nécessaires à une relance de l’activité.- “Le néant” -Au total, quelque 700 emplois disparaissent et les salaires ne seront plus versés après le 15 décembre.”C’est une grosse tristesse. On y a cru, on a voulu s’attacher à cet infime espoir. Mais maintenant, c’est le néant, c’est fini”, se résigne, les larmes aux yeux, David Mongrédien, 26 ans de maison.Sac à la main, il a franchi une dernière fois, comme 200 de ses collègues présents jeudi à la mi-journée, les tourniquets d’accès au site.Avec cette décision, le fabricant des produits Brandt disparaît tout comme les trois autres marques françaises d’électroménager Vedette, Sauter et De Dietrich.Outre ses deux usines en France, en Centre-Val de Loire, Brandt possède un centre de service après-vente en région parisienne, à Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise). Son siège social est situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).Brandt, propriété depuis 2014 du groupe algérien Cevital, réalise 260 millions d’euros de chiffre d’affaires. Contacté par l’AFP, le groupe Cevital n’avait pas réagi dans l’immédiat.L’entreprise subit notamment les conséquences des temps difficiles vécus par le secteur du gros électroménager.Ce dernier a subi l’an dernier un nouveau recul de ventes (-3,9%), après avoir déjà baissé en 2023, symbole selon le groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils et d’équipements ménagers (Gifam) d’une difficulté à rester compétitif “face à la montée en puissance des produits fabriqués à bas coût, notamment en Chine”.

Les “architectes de l’IA” désignés personnalités de l’année par le magazine Time

Les “architectes” de l’intelligence artificielle (IA), parmi lesquels le patron d’OpenAI Sam Altman, celui de Nvidia Jensen Huang ou celui de xAI Elon Musk, ont été désignés jeudi comme les personnalités de l’année par le magazine américain Time.”L’IA est assurément devenue l’outil le plus influent dans la compétition entre grandes puissances depuis l’avènement des armes nucléaires”, écrit la prestigieuse publication sur son site.Sa Une, décrite comme une “peinture”, montre huit personnalités de l’IA assises sur une poutre métallique comme suspendue au-dessus d’une ville, reprenant l’image emblématique d’ouvriers construisant un gratte-ciel à New York au début du XXe siècle.Ces patrons des géants de la tech, estime Time, “ont pris les rênes de l’histoire, développé des technologies et pris des décisions qui redessinent le paysage de l’information, le climat et nos moyens de subsistance.”Les huit personnalités représentées sur l’image sont les patrons de Meta Mark Zuckerberg, de AMD Lisa Su, d’xAI Elon Musk, de Nvidia Jensen Huang, d’OpenAI Sam Altman, de la division IA de Google, DeepMind, Demis Hassabis, d’Anthropic Dario Amodei, et enfin l’experte de l’université Stanford Fei-Fei Li, surnommée la marraine de l’IA.”Se livrant à une course à la fois côte à côte et les uns contre les autres, ils ont misé des milliards de dollars sur l’un des plus grands projets d’infrastructure de tous les temps. Ils ont réorienté des politiques gouvernementales, modifié les rivalités géopolitiques et introduit les robots dans les foyers”, écrit Time.Le magazine avait désigné Donald Trump, élu président pour un second mandat à la tête des Etats-Unis, personnalité de l’année fin 2024.La distinction, accordée depuis 1927, est généralement vouée à souligner le poids et l’influence d’une personnalité sur la scène internationale, pas forcément sa popularité ni le soutien du magazine new-yorkais, dont le palmarès va d’Adolf Hitler en 1938 à la superstar de la pop Taylor Swift en 2023.

Washington s’impatiente et demande toujours de grandes concessions à l’Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que les Etats-Unis continuaient de demander d’importantes concessions de la part de son pays dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie, dont le retrait de ses troupes du Donbass.Donald Trump s’est dit pour sa part “extrêmement frustré” par les deux camps, a rapporté jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, soulignant qu’il voulait à présent “des actes” pour mettre fin à la guerre.L’administration de Donald Trump a proposé il y a près de trois semaines un plan visant à résoudre bientôt quatre ans de guerre déclenchée par l’invasion russe à grande échelle de février 2022. Ce texte est depuis discuté séparément par les Russes et les Ukrainiens avec les Américains.Selon M. Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l’essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l’Ukraine.M. Zelensky a assuré aux journalistes, dont ceux de l’AFP, que Washington “voit les forces ukrainiennes se retirer” de la partie de la région de Donetsk qu’elles contrôlent encore et qui serait transformée en “zone économique libre” ou “zone démilitarisée”.En échange, l’armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).Les régions de Donetsk, contrôlée à plus de 80% par la Russie, et celle voisine de Lougansk, presque totalement sous son contrôle, sont l’objectif prioritaire du Kremlin en Ukraine.Moscou revendique depuis 2022 leur annexion, tout comme celle de deux autres régions du sud, celles de Kherson et Zaporijjia, que les forces russes occupent partiellement.Quant aux garanties de sécurité promises à l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu “une discussion constructive et approfondie avec l’équipe américaine” à ce sujet.- “Élection” ou “référendum” -M. Zelensky a assuré que dans tous les cas, une “élection” ou un “référendum” sera nécessaire en Ukraine pour trancher sur les questions territoriales. Mardi, il s’était dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité du scrutin pouvait être assuré par les Etats-Unis, avec les Européens.Mercredi, deux responsables ukrainiens avaient confirmé à l’AFP que Kiev avait remis aux Etats-Unis sa version mise à jour de ce plan, à un moment où le président américain redit son impatience face à Kiev et aux Européens.”Le président est extrêmement frustré par les deux camps impliqués dans cette guerre, et il en a assez des réunions qui n’ont d’autre but que de se réunir”, a déclaré à la presse Karoline Leavitt. “Il ne veut plus des paroles. Il veut des actes. Il veut que cette guerre prenne fin”, a-t-elle poursuivi.Le président ukrainien a confirmé jeudi que les Etats-Unis souhaitaient conclure un accord “le plus tôt” possible.La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n’a pas été rendue publique. Un texte divisé en quatre partie a également été soumis au Kremlin lors d’un voyage de l’émissaire américain Steve Witkoff à Moscou la semaine dernière.Ces efforts américains interviennent à un moment difficile pour l’Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky, l’armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes.Dans ce contexte, une note positive a été l’annonce que les 27 pays de l’Union européenne ont levé un obstacle clé à l’utilisation en faveur de l’Ukraine des avoirs gelés russes en Europe, en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation, a annoncé jeudi la présidence danoise de l’UE.- 300 drones en Russie -A Kiev, au moins un membre de la garde nationale ukrainienne a été tué et quatre autres personnes blessées, dont deux policiers, dans l’explosion de deux engins piégés jeudi, a indiqué le parquet local qui évoque un “attentat”.Sur le terrain, l’armée russe a revendiqué jeudi la capture de la ville de Siversk, dans la région de Donetsk (est), l’un des derniers verrous qui l’empêchait d’approcher les grandes cités régionales de Kramatorsk et de Sloviansk, à une trentaine de kilomètres plus à l’ouest.Une annonce démentie par le commandement des troupes ukrainiennes du front oriental, évoquant des “petits groupes” de militaires russes qui “tentent de s’infiltrer à Siversk”.La Russie a revendiqué ces dernières semaines la conquête de plusieurs positions d’importance sur le front.La “coalition des volontaires”, qui rassemble des soutiens de Kiev, s’est par ailleurs réunie jeudi en visioconférence au sujet du plan de Washington.”Il s’agit d’un moment charnière pour l’Ukraine, son peuple et la sécurité que nous partageons tous dans l’ensemble de la région euro-atlantique”, a indiqué le bureau du Premier ministre britannique, après la réunion, dans un communiqué.

“Grand âge” : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue

L’annonce par le gouvernement d’un “plan grand âge” pour janvier est accueilli avec un optimisme prudent par les acteurs du secteur qui insistent sur l’importance de trancher rapidement la question du financement de la dépendance.Que prévoit le plan?Ce plan “doit permettre de définir” les réponses à apporter aux “personnes en perte d’autonomie”, a souligné la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées Charlotte Parmentier-Lecocq mercredi au Sénat.  Il s’agira également d’aborder “les mesures de financement, puisque cela réinterroge complètement la solidarité intergénérationnelle et intragénérationnelle pour notre pays”, a-t-elle ajouté.A travers ce plan, il sera question de “repenser l’habitat, l’accompagnement, l’aide à domicile, la prévention, la santé, etc.”, a détaillé son cabinet, et d’avoir un état des lieux des besoins d’ici à 2050 département par département. Précision de taille, le plan ouvrira le débat sur les scénarios de financement du grand âge sur le long terme – qui financera les dépenses de demain? quelle prise en charge individuelle? Quelle solidarité entre les retraités ? – mais ne prévoit pas de trancher la question. Quel est le contexte?Ce plan intervient dans un contexte de vieillissement de la population française. Début 2024, les plus de 60 ans représentaient plus d’une personne sur quatre (27,7%) contre 19,6% en 1994. Les plus de 75 ans devraient quant à eux passer de 10,4% de la population à 16,4% en 2050, selon l’Insee. Le nombre de personnes âgées en situation de perte d’autonomie – ayant besoin d’aide pour s’habiller, se laver, manger, se déplacer ou étant sujettes à une altération des fonctions mentales – suit la même trajectoire. Leur nombre devrait atteindre près de 4 millions en 2050, contre un peu plus de deux millions en 2015. En 2021, la Cour des comptes avait tiré la sonnette d’alarme, appelant les pouvoirs publics à agir pour rattraper le retard de la France en matière de vieillissement en bonne santé. Les magistrats financiers avaient notamment pointé une dispersion des acteurs de la prévention et des interventions concurrentes. Quid de la loi “grand âge”?Depuis des décennies, les acteurs du secteur réclament une loi “grand âge” de programmation pluriannuelle, à l’image de ce qui se fait notamment pour les armées, seule à même à leurs yeux de répondre aux enjeux.Mais cette loi est devenue l’arlésienne de la présidence Macron – qui l’avait promise au début de son premier quinquennat mais qui n’a in fine jamais vu le jour, se heurtant à la question notamment financière. Or le temps presse, martèlent les spécialistes. Le coût de la dépendance des personnes âgées est évalué à 30 milliards d’euros – soit 1,4 point du PIB – chaque année en moyenne. Avec le nombre croissant de personnes âgées, le coût global devrait sans surprise s’envoler dans les prochaines décennies. Selon une étude de la Drees de 2017, la dépense publique devrait augmenter très fortement d’ici à 2060 pour atteindre 2,07 points de PIB, et la dépense totale doublerait quant à elle presque, à 2,78 points de PIB. Qu’en disent les acteurs du secteur?Principal syndicat des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ndlr) privés, le Synerpa dit “accueillir avec attention” l’annonce de ce plan grand âge mais prévient qu’il attend “désormais des mesures fortes”. Parmi ces mesures, figurent “la simplification des procédures et de la réglementation, une loi de programmation budgétaire pour avoir une visibilité pluriannuelle des financements, ainsi que le respect du principe d’équité de traitement entre tous les différents statuts”, liste son président Jean-Christophe Amarantinis. “Ce plan doit également prendre en compte l’urgence du chantier de l’attractivité des métiers”, prévient-il. De son côté, la Fédération des entreprises de services à la personne (FESP) se dit “plutôt très optimiste”, saluant “l’investissement” de Charlotte Parmentier-Lecocq sur la question. Elle pointe toutefois “beaucoup d’inconnues”, notamment budgétaires. Or “s’il n’y a pas plus de ressources, on n’aura pas véritablement de politique de l’autonomie”, indique Catherine Lopez, directrice générale de la Fédération. “Une véritable politique de l’autonomie, ça veut dire qu’il faut avoir des financements et qu’il faut programmer des choses sur du moyen et plus long terme”.Autre crainte, “l’articulation de ce plan avec le projet de loi sur la décentralisation” dont les grands axes seront dévoilés le 17 décembre. La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) “doit garder un rôle central et conserver un budget conséquent”, insiste-t-elle. 

Poupées à caractère pédopornographique achetées en ligne: deux suspects jugés en 2026

Après l’opération d’interpellations dans le cadre d’enquêtes sur l’acquisition de poupées sexuelles à caractère pédopornographique, deux suspects seront jugés en janvier et avril, ont indiqué à l’AFP les parquets d’Annecy et Cambrai.”Une vingtaine d’acheteurs de ces poupées pédopornographiques sur les plateformes Shein et AliExpress”, ont été interpellés mercredi lors “d’une opération d’interpellations simultanées en différents points du territoire national”, a indiqué jeudi le parquet de Paris dans un communiqué.Agés d’une vingtaine d’année à près de 70 ans, “sept étaient connus pour des faits sur des mineurs”, a précisé à l’AFP Aurélie Besançon, cheffe de l’Office mineurs (Ofmin). “Comme pour les affaires de pédocriminalité antérieures, il n’y a pas de profil type”, a relevé la commissaire.A l’issue de sa garde à vue, un homme né en 1959, inconnu des services, a été présenté au parquet d’Annecy jeudi, a indiqué à l’AFP la procureure Lise Bonnet. Il sera jugé le 21 janvier par le tribunal correctionnel pour acquisition et détention de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pédopornographique, a-t-elle précisé. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant le procès.Dans le ressort du tribunal de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans a été interpellé et déféré jeudi, a indiqué la procureure Ingrid Gorgen.La poupée n’a pas été retrouvée lors de la perquisition, mais les enquêteurs ont découvert des images pédopornographiques générées via l’intelligence artificielle.L’homme, inconnu des services judiciaires, a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès prévu le 28 avril, a ajouté la procureure, précisant qu’il a été déféré des chefs d’”acquisition et de détention d’images ou de représentations d’un mineur présentant un caractère pornographique”.Un homme interpellé mercredi dans la Nièvre a également été placé en garde à vue, mais “la perquisition n’a pas permis de découvrir d’objets dont la détention serait incriminée”, selon le parquet de Nevers, et sa garde à vue a été levée.Début novembre, la Répression des fraudes (DGCCRF) avait signalé à la justice la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique par le géant de l’e-commerce asiatique Shein. Le parquet de Paris avait ensuite ouvert quatre enquêtes, confiées à l’Ofmin, pour la vente de produits illégaux sur les plateformes Shein, AliExpress, Temu et Wish.Avec une soixantaine d’enquêteurs et seize services de police territoriaux, “nous avons mis en œuvre l’ensemble des moyens d’investigation à notre disposition”, dont “les échanges avec les plateformes”, pour identifier les acheteurs, a relaté Aurélie Besançon.Pour la cheffe de l’Ofmin, “cette affaire permet de rappeler l’illégalité de ces produits, de leur vente et de leur acquisition. Ce sont des représentations sexuelles d’enfants, parfois très jeunes, à des fins sexuelles”.”L’argument que l’on a pu entendre parfois de +ventes libres+ par ces sites comme paravent à la connaissance de cette illégalité n’est pas audible”, a considéré la commissaire.Les parquets des lieux de résidence des suspects -Orléans, Mulhouse, Nice, Lorient, Verdun, Lille et Chambéry, entre autres- sont désormais saisis des enquêtes pour l’acquisition de poupées sexuelles à l’allure enfantine.Le parquet de Paris reste, lui, chargé des investigations “relatives aux plateformes et aux conditions dans lesquelles elles ont pu ne pas verrouiller l’accès aux mineurs à ces contenus ou diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique”, a-t-il indiqué.bur-ahe-cnp-mk/bfa/dro