Modi hopes to rekindle Trump bromance

Indian Prime Minister Narendra Modi will try on a US visit to pick up where he left off four years ago in wooing Donald Trump, as he offered quick tariff concessions in hopes of avoiding the second-term president’s wrath.For nearly three decades, US presidents from both parties have prioritized building ties with India, seeing a natural partner against a rising China. But Trump has also raged against India over trade, in the past calling the world’s fifth-largest economy the “biggest tariff abuser.”Trump himself has unapologetically weaponized tariffs against friends and foes since returning to office last month. Ahead of Modi’s visit, the Indian government slashed duties on high-end motorcycles — a boost to Harley-Davidson, the iconic American company whose struggles in motorbike-loving India have captured Trump’s attention.India has “done its groundwork and has already taken positive steps to set a good tone” with Trump, said Lisa Curtis, the National Security Council director on South Asia during Trump’s first term.Modi “has prepared for this, and he is seeking to preempt Trump’s anger,” said Curtis, now a senior fellow at the Center for a New American Security.Modi has also obliged Trump on one of his top priorities — deporting undocumented immigrants.While public attention has focused on Latin American migrants, India is the third source of undocumented immigrants in the United States after Mexico and El Salvador.In an account that drew wide attention in India, some 100 migrants were flown back from the United States in shackles the whole journey. Angered activists in New Delhi burned an effigy of Trump.The main opposition Congress party called the treatment of Indian citizens an “insult” and accused Modi of weakness toward Trump.But Modi’s Hindu-nationalist government — which itself has vowed no tolerance for undocumented migrants from Muslim-majority Bangladesh — has promised cooperation.- ‘Recreate their bonhomie’ -Modi arrives Wednesday in Washington after an artificial intelligence summit in Paris and will see Trump on Thursday, making him the fourth world leader to visit him at the White House since his return, following the prime ministers of Israel and Japan and king of Jordan.Modi assiduously courted Trump during his first term. The two share much in common, with both campaigning on promises to promote the interests of their countries’ majority communities over minorities and both shifting long-held democratic norms by doggedly pursuing critics.In February 2020, Modi invited Trump before a cheering crowd of more than 100,000 people to inaugurate the world’s largest cricket stadium, later renamed for the prime minister himself, in his home state of Gujarat.It remains the last presidential trip made overseas by Trump, with the Covid-19 pandemic grounding him soon afterward.”Prime Minister Modi and his advisors hope that he and President Trump are able to recreate their bonhomie of the past and use that to ensure India avoids any negative trade-related actions or sanctions,” said Aparna Pande, a fellow at the Hudson Institute.India, she said, “remains one of the few countries that retains bipartisan support across the aisle in the US.”President Joe Biden kept building relations with Modi including by elevating the Quad — a four-way grouping of Australia, India, Japan and the United States, perceived by China as an attempt to box it in — by holding annual summits.India is scheduled to hold a Quad summit this year, which would mean another visit to India by Trump.The Biden administration, however, occasionally offered gentle critiques on Modi’s record on the rights of Muslims and other minorities, an issue unlikely to resonate with Trump.The Biden team issued stronger criticism, albeit privately, after US prosecutors said that India attempted to assassinate a Sikh separatist with US citizenship in New York.Curtis said that she believed that India has “learned a lesson” from Biden’s warning on the plot and that the issue was effectively closed.”I think that the Trump administration is hoping to move on from this issue,” she said.

Reçu par Trump, le roi de Jordanie réitère sa “ferme opposition” à son plan pour Gaza

Le roi Abdallah II de Jordanie a réitéré sa “ferme opposition” au déplacement de la population de Gaza après sa rencontre mardi avec Donald Trump, qui a encore défendu son plan largement décrié de développement immobilier du territoire palestinien vidé de ses habitants.Le président américain voudrait que le royaume hachémite, avec l’Egypte, accueille l’essentiel des habitants de la bande de Gaza dévastée par l’offensive israélienne lancée après l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.”L’une des choses que nous pouvons faire immédiatement, c’est de prendre 2.000 enfants, des enfants atteints de cancer ou très malades”, a dit le roi de Jordanie.”C’est vraiment un beau geste”, s’est félicité Donald Trump, assis aux côtés de son invité et du prince héritier Hussein dans le Bureau ovale.”Je dois penser à ce qui est dans l’intérêt de mon pays”, a affirmé Abdallah II, qui avait déjà rejeté auparavant tout déplacement de Palestiniens, mais qui, devant les caméras, s’est gardé d’aborder frontalement le sujet en présence de Donald Trump.Mais sur X, il a ensuite assuré avoir exprimé au président américain sa “ferme opposition au déplacement de Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie” occupée, soulignant qu’il s’agissait d’une “position arabe commune”.”J’ai insisté sur le fait que mon engagement suprême était la Jordanie, sa stabilité et le bien-être des Jordaniens”, a ajouté le monarque, allusion aux années de tensions voire d’affrontements armés qui, dans le contexte du conflit israélo-palestinien, ont marqué l’histoire du royaume. Près de la moitié de ses 11 millions d’habitants sont d’origine palestinienne.- “Posséder Gaza” -Le président américain a prédit de “grands progrès” dans les discussions tant avec la Jordanie qu’avec l’Egypte, et s’est dit persuadé “peut-être pas à 100%, mais à 99%” d’arriver à un compromis avec Le Caire.Il a une nouvelle fois défendu son projet pour Gaza, qui a soulevé l’indignation internationale: “Nous allons posséder Gaza. Nous n’avons pas besoin de l’acheter. Il n’y a rien à acheter”, a déclaré Donald Trump, assurant que le territoire serait placé “sous contrôle américain”, sans expliquer de quelle manière.Abdallah II a lui fait savoir que l’Egypte élaborait un plan de coopération avec Donald Trump, et que ce projet ferait l’objet de discussions en Arabie saoudite.”Attendons que les Egyptiens puissent présenter” ce plan, a-t-il plaidé.Dans un communiqué mardi soir, le ministère égyptien des Affaires étrangères a fait savoir que Le Caire entendait “présenter une vision globale pour la reconstruction” de la bande de Gaza, “qui garantisse que le peuple palestinien reste sur sa terre, et en conformité avec les droits légitimes et légaux de ce peuple”.Donald Trump avait évoqué lundi un arrêt des aides américaines à la Jordanie si elle n’accueillait pas des Palestiniens, soit 750 millions de dollars d’aide économique et environ 350 millions de dollars supplémentaires en aide militaire par an.Mais il a adopté un ton plus conciliant mardi, affirmant ainsi qu’il n’aurait pas besoin de “menacer” le pays.Le milliardaire républicain, ancien promoteur immobilier, a par ailleurs répondu “non” à un journaliste qui lui demandait s’il comptait participer à titre privé au projet qu’il envisageait pour Gaza.- Trêve fragilisée -La rencontre s’est tenue au moment où la trêve dans le territoire palestinien est fragilisée. Accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, le Hamas avait menacé lundi de reporter la prochaine libération d’otages, prévue samedi.”Je ne crois pas qu’ils respecteront la date limite”, a dit Donald Trump, qui avait exigé lundi que le mouvement palestinien libère les otages israéliens au plus tard samedi, sans quoi un “véritable enfer” se déchaînerait à Gaza.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé mardi de reprendre les combats si les otages n’étaient pas libérés dans ce délai.Après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, un accord de trêve conclu par l’intermédiaire des médiateurs internationaux – Qatar, Etats-Unis, Egypte – est entré en vigueur le 19 janvier. Il prévoit l’arrêt des hostilités, la libération des otages contre celle de prisonniers palestiniens et une aide humanitaire accrue à Gaza.Donald Trump veut transformer ce territoire dévasté en “Côte d’Azur du Moyen-Orient”, après avoir déplacé définitivement la population palestinienne.Les pays arabes ont fermement rejeté la proposition, insistant sur l’objectif d’une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant au côté d’Israël. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui pourrait se rendre prochainement à la Maison Blanche sans qu’aucune date n’ait été fixée, a exhorté mardi à la reconstruction de Gaza “sans déplacer les Palestiniens”.

Reçu par Trump, le roi de Jordanie réitère sa “ferme opposition” à son plan pour Gaza

Le roi Abdallah II de Jordanie a réitéré sa “ferme opposition” au déplacement de la population de Gaza après sa rencontre mardi avec Donald Trump, qui a encore défendu son plan largement décrié de développement immobilier du territoire palestinien vidé de ses habitants.Le président américain voudrait que le royaume hachémite, avec l’Egypte, accueille l’essentiel des habitants de la bande de Gaza dévastée par l’offensive israélienne lancée après l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.”L’une des choses que nous pouvons faire immédiatement, c’est de prendre 2.000 enfants, des enfants atteints de cancer ou très malades”, a dit le roi de Jordanie.”C’est vraiment un beau geste”, s’est félicité Donald Trump, assis aux côtés de son invité et du prince héritier Hussein dans le Bureau ovale.”Je dois penser à ce qui est dans l’intérêt de mon pays”, a affirmé Abdallah II, qui avait déjà rejeté auparavant tout déplacement de Palestiniens, mais qui, devant les caméras, s’est gardé d’aborder frontalement le sujet en présence de Donald Trump.Mais sur X, il a ensuite assuré avoir exprimé au président américain sa “ferme opposition au déplacement de Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie” occupée, soulignant qu’il s’agissait d’une “position arabe commune”.”J’ai insisté sur le fait que mon engagement suprême était la Jordanie, sa stabilité et le bien-être des Jordaniens”, a ajouté le monarque, allusion aux années de tensions voire d’affrontements armés qui, dans le contexte du conflit israélo-palestinien, ont marqué l’histoire du royaume. Près de la moitié de ses 11 millions d’habitants sont d’origine palestinienne.- “Posséder Gaza” -Le président américain a prédit de “grands progrès” dans les discussions tant avec la Jordanie qu’avec l’Egypte, et s’est dit persuadé “peut-être pas à 100%, mais à 99%” d’arriver à un compromis avec Le Caire.Il a une nouvelle fois défendu son projet pour Gaza, qui a soulevé l’indignation internationale: “Nous allons posséder Gaza. Nous n’avons pas besoin de l’acheter. Il n’y a rien à acheter”, a déclaré Donald Trump, assurant que le territoire serait placé “sous contrôle américain”, sans expliquer de quelle manière.Abdallah II a lui fait savoir que l’Egypte élaborait un plan de coopération avec Donald Trump, et que ce projet ferait l’objet de discussions en Arabie saoudite.”Attendons que les Egyptiens puissent présenter” ce plan, a-t-il plaidé.Dans un communiqué mardi soir, le ministère égyptien des Affaires étrangères a fait savoir que Le Caire entendait “présenter une vision globale pour la reconstruction” de la bande de Gaza, “qui garantisse que le peuple palestinien reste sur sa terre, et en conformité avec les droits légitimes et légaux de ce peuple”.Donald Trump avait évoqué lundi un arrêt des aides américaines à la Jordanie si elle n’accueillait pas des Palestiniens, soit 750 millions de dollars d’aide économique et environ 350 millions de dollars supplémentaires en aide militaire par an.Mais il a adopté un ton plus conciliant mardi, affirmant ainsi qu’il n’aurait pas besoin de “menacer” le pays.Le milliardaire républicain, ancien promoteur immobilier, a par ailleurs répondu “non” à un journaliste qui lui demandait s’il comptait participer à titre privé au projet qu’il envisageait pour Gaza.- Trêve fragilisée -La rencontre s’est tenue au moment où la trêve dans le territoire palestinien est fragilisée. Accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, le Hamas avait menacé lundi de reporter la prochaine libération d’otages, prévue samedi.”Je ne crois pas qu’ils respecteront la date limite”, a dit Donald Trump, qui avait exigé lundi que le mouvement palestinien libère les otages israéliens au plus tard samedi, sans quoi un “véritable enfer” se déchaînerait à Gaza.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé mardi de reprendre les combats si les otages n’étaient pas libérés dans ce délai.Après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, un accord de trêve conclu par l’intermédiaire des médiateurs internationaux – Qatar, Etats-Unis, Egypte – est entré en vigueur le 19 janvier. Il prévoit l’arrêt des hostilités, la libération des otages contre celle de prisonniers palestiniens et une aide humanitaire accrue à Gaza.Donald Trump veut transformer ce territoire dévasté en “Côte d’Azur du Moyen-Orient”, après avoir déplacé définitivement la population palestinienne.Les pays arabes ont fermement rejeté la proposition, insistant sur l’objectif d’une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant au côté d’Israël. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui pourrait se rendre prochainement à la Maison Blanche sans qu’aucune date n’ait été fixée, a exhorté mardi à la reconstruction de Gaza “sans déplacer les Palestiniens”.

Israël menace de reprendre les combats à Gaza si les otages ne sont pas libérés

Israël a menacé mardi de reprendre des “combats intenses” dans la bande de Gaza si les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, auquel le Hamas a affirmé rester “attaché”.Donald Trump, premier allié d’Israël, a promis “l’enfer” au Hamas s’il ne relâchait pas “tous les otages” retenus à Gaza avant samedi “à 12 heures”, après des menaces du mouvement islamiste palestinien de reporter les libérations prévues ce jour-là. Après avoir mobilisé dès lundi des troupes autour de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, l’armée israélienne a annoncé mardi l’envoi de renforts supplémentaires.Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, en vigueur depuis le 19 janvier pour six semaines, s’est fragilisé ces derniers jours et les négociations sur la deuxième phase de l’accord n’ont toujours pas commencé.Le président américain, qui a soulevé un tollé international avec son projet de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie, a reçu mardi le roi Abdallah II de Jordanie.Le souverain s’est dit prêt en sortant de cette rencontre à accueillir 2.000 enfants malades de Gaza, avant d’annoncer sur X avoir fait part à Donald Trump de sa “ferme opposition” à tout déplacement des Palestiniens.Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui est également attendu prochainement à la Maison Blanche, a lui aussi réaffirmé mardi le droit des Palestiniens “à vivre sur leurs terres”.La diplomatie égyptienne a en outre annoncé vouloir “présenter une vision globale pour la reconstruction” de la bande de Gaza “qui garantisse que le peuple palestinien reste sur sa terre, en conformité avec les droits légitimes et légaux de ce peuple”.- “Une immense tragédie” -Accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, le Hamas avait menacé lundi de reporter la prochaine libération d’otages prévue samedi lors du sixième échange contre des prisonniers palestiniens. “Si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et [l’armée israélienne] reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement battu”, a déclaré mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sans préciser s’il parlait de tous les otages ou du petit groupe censé être libéré samedi.Le Hamas a répondu qu’il restait “attaché” à l’accord de trêve et a accusé Israël de ne pas avoir “tenu ses engagements”.Donald Trump a de son côté maintenu la date limite de samedi, affirmant “ne pas croire” que le Hamas la respecterait.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a lui appelé Benjamin Netanyahu à suivre l’avis de Donald Trump et à exiger du Hamas la libération de “tous” les otages.Cette exigence va plus loin que les termes de l’accord de trêve, qui prévoit la libération de 33 otages au total durant la première phase, en échange de 1.900 Palestiniens.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le mouvement islamiste à poursuivre les libérations, afin d’éviter “une reprise des hostilités à Gaza qui conduirait à une immense tragédie”.La trêve a jusqu’à présent permis la libération de 16 otages israéliens, en plus de cinq Thaïlandais hors du cadre de l’accord, en échange de 765 prisonniers palestiniens.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne qui a annoncé mardi la mort en captivité de Shlomo Mansour, un homme de 86 ans.De nouvelles menaces sont aussi venues mardi des rebelles houthis du Yémen, alliés du Hamas, qui se sont dits prêts à reprendre leurs attaques contre Israël “en cas d’escalade” militaire à Gaza.- “Nous n’abandonnerons jamais” -De nombreux Israéliens, dont des proches d’otages, ont manifesté mardi devant le bureau de Benjamin Netanyahu à Jérusalem, pour réclamer la mise en oeuvre de l’accord.Parmi eux, Shahar Mor Zahiro, le neveu d’un otage tué, Avraham Munder. “Nous ne pouvons pas nous permettre un autre bras de fer entre les parties. Il y a un accord. Allez-y !”, a-t-il dit.Des négociations devaient en principe déjà être en cours sur la deuxième phase du cessez-le-feu, qui doit permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, mais le gouvernement israélien a jusque-là refusé de les reprendre.La troisième et dernière étape devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza, un gigantesque chantier estimé mardi par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.Après avoir annoncé un plan visant à expulser la population de Gaza afin de reconstruire, Donald Trump a averti mardi qu’il envisageait d’arrêter l’aide à l’Egypte et à la Jordanie si ces pays refusaient d’accueillir les Palestiniens.Une perspective qui suscite la colère en Egypte.”Après les avoir bombardés et tués, ils veulent maintenant les déplacer ?”, s’est insurgé Samir Gomaa, un garagiste de 71 ans au Caire. “Nous n’abandonnerons jamais la cause palestinienne”.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.219 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël menace de reprendre les combats à Gaza si les otages ne sont pas libérés

Israël a menacé mardi de reprendre des “combats intenses” dans la bande de Gaza si les otages n’étaient pas libérés d’ici samedi dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, auquel le Hamas a affirmé rester “attaché”.Donald Trump, premier allié d’Israël, a promis “l’enfer” au Hamas s’il ne relâchait pas “tous les otages” retenus à Gaza avant samedi “à 12 heures”, après des menaces du mouvement islamiste palestinien de reporter les libérations prévues ce jour-là. Après avoir mobilisé dès lundi des troupes autour de la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre, l’armée israélienne a annoncé mardi l’envoi de renforts supplémentaires.Le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, en vigueur depuis le 19 janvier pour six semaines, s’est fragilisé ces derniers jours et les négociations sur la deuxième phase de l’accord n’ont toujours pas commencé.Le président américain, qui a soulevé un tollé international avec son projet de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie, a reçu mardi le roi Abdallah II de Jordanie.Le souverain s’est dit prêt en sortant de cette rencontre à accueillir 2.000 enfants malades de Gaza, avant d’annoncer sur X avoir fait part à Donald Trump de sa “ferme opposition” à tout déplacement des Palestiniens.Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui est également attendu prochainement à la Maison Blanche, a lui aussi réaffirmé mardi le droit des Palestiniens “à vivre sur leurs terres”.La diplomatie égyptienne a en outre annoncé vouloir “présenter une vision globale pour la reconstruction” de la bande de Gaza “qui garantisse que le peuple palestinien reste sur sa terre, en conformité avec les droits légitimes et légaux de ce peuple”.- “Une immense tragédie” -Accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, le Hamas avait menacé lundi de reporter la prochaine libération d’otages prévue samedi lors du sixième échange contre des prisonniers palestiniens. “Si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et [l’armée israélienne] reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement battu”, a déclaré mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sans préciser s’il parlait de tous les otages ou du petit groupe censé être libéré samedi.Le Hamas a répondu qu’il restait “attaché” à l’accord de trêve et a accusé Israël de ne pas avoir “tenu ses engagements”.Donald Trump a de son côté maintenu la date limite de samedi, affirmant “ne pas croire” que le Hamas la respecterait.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a lui appelé Benjamin Netanyahu à suivre l’avis de Donald Trump et à exiger du Hamas la libération de “tous” les otages.Cette exigence va plus loin que les termes de l’accord de trêve, qui prévoit la libération de 33 otages au total durant la première phase, en échange de 1.900 Palestiniens.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le mouvement islamiste à poursuivre les libérations, afin d’éviter “une reprise des hostilités à Gaza qui conduirait à une immense tragédie”.La trêve a jusqu’à présent permis la libération de 16 otages israéliens, en plus de cinq Thaïlandais hors du cadre de l’accord, en échange de 765 prisonniers palestiniens.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne qui a annoncé mardi la mort en captivité de Shlomo Mansour, un homme de 86 ans.De nouvelles menaces sont aussi venues mardi des rebelles houthis du Yémen, alliés du Hamas, qui se sont dits prêts à reprendre leurs attaques contre Israël “en cas d’escalade” militaire à Gaza.- “Nous n’abandonnerons jamais” -De nombreux Israéliens, dont des proches d’otages, ont manifesté mardi devant le bureau de Benjamin Netanyahu à Jérusalem, pour réclamer la mise en oeuvre de l’accord.Parmi eux, Shahar Mor Zahiro, le neveu d’un otage tué, Avraham Munder. “Nous ne pouvons pas nous permettre un autre bras de fer entre les parties. Il y a un accord. Allez-y !”, a-t-il dit.Des négociations devaient en principe déjà être en cours sur la deuxième phase du cessez-le-feu, qui doit permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, mais le gouvernement israélien a jusque-là refusé de les reprendre.La troisième et dernière étape devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza, un gigantesque chantier estimé mardi par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.Après avoir annoncé un plan visant à expulser la population de Gaza afin de reconstruire, Donald Trump a averti mardi qu’il envisageait d’arrêter l’aide à l’Egypte et à la Jordanie si ces pays refusaient d’accueillir les Palestiniens.Une perspective qui suscite la colère en Egypte.”Après les avoir bombardés et tués, ils veulent maintenant les déplacer ?”, s’est insurgé Samir Gomaa, un garagiste de 71 ans au Caire. “Nous n’abandonnerons jamais la cause palestinienne”.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.219 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Palpations, caméras-piétons: les députés sévissent sur la sécurité dans les transports

Les députés ont adopté mardi plusieurs mesures visant à améliorer la sécurité dans les transports, dont l’autorisation pour les forces de sécurité de la SNCF et de la RATP de procéder à des palpations, ainsi que le port de caméras-piétons par les contrôleurs.La proposition de loi, très attendue par les professionnels après avoir été maintes fois repoussée, a été adoptée par 139 voix contre 59. Le ministre des Transports Philippe Tabarot, à l’origine du texte lorsqu’il était sénateur, s’est félicité de ce vote.Le texte était examiné en première lecture à l’Assemblée après avoir été adopté au Sénat en février 2024. Son parcours législatif avait été stoppé par la dissolution en juin, puis par la censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre.Députés et sénateurs devront désormais s’entendre sur une version du texte en commission mixte paritaire.L’Assemblée a entre autres pérennisé le port des caméras-piétons pour les agents de contrôle. Une expérimentation a déjà eu lieu, mais a pris fin le 1er octobre. Or les agents ont fait état d’un “retour très positif”, jugeant que le port de ces caméras – qu’ils décident eux-mêmes de déclencher – permettait de jouer “un rôle dissuasif face aux menaces et agressions”, a fait valoir le rapporteur du texte, le macroniste Guillaume Gouffier Valente.La gauche a elle fustigé une proposition de loi portant atteinte à un certain nombre de droits fondamentaux. “C’est un texte liberticide”, a taclé la députée PS Céline Thiébault-Martinez. – Abords des gares -Les critiques ont notamment visé un amendement du gouvernement, qui doit étendre jusqu’en 2027 l’expérimentation d’un dispositif de vidéosurveillance algorithmique (VSA), testé notamment lors des Jeux olympiques de Paris, et qui devait s’achever en mars.Cette disposition a été critiquée comme un “cavalier” législatif sans lien suffisant avec le texte initial par certains députés, qui ont promis de saisir le Conseil constitutionnel. L’association La Quadrature du Net avait également réclamé sa suppression.Dans le cadre de la VSA, un algorithme analyse les images de vidéosurveillance afin de repérer des comportements suspects.Les députés ont également élargi mardi les prérogatives des forces de sécurité dans les transports (Sûreté ferroviaire pour la SNCF, et GPSR pour la RATP).Les agents pourraient procéder à des palpations sans avoir besoin du feu vert des préfets, et auraient la possibilité d’intervenir “aux abords immédiats” des gares – et non plus seulement à l’intérieur.Pour la RATP, cela doit permettre aux agents d’intervenir contre la vente à la sauvette devant les stations et saisir la marchandise.Avec ce texte les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP pourraient aussi saisir “un objet autre qu’une arme” qui “peut être dangereux pour les voyageurs”, et le conserver jusqu’à 48 heures.Un autre amendement a été adopté pour autoriser les agents du service de sureté de la SNCF – déjà équipés d’armes létales – à porter un pistolet à impulsion électrique (Taser). – “Train surfing” -“L’élargissement progressif et continu des pouvoirs des agents de la SNCF et de la RATP leur confère des responsabilités de plus en plus proches de ceux de la police nationale”, a critiqué la députée communiste Elsa Faucillon.Le député RN Bryan Masson a lui défendu la mobilisation de son groupe en faveur d’un texte “pour la sécurité des Françaises et des Français”.Les députés ont par ailleurs supprimé un article prévoyant un délit “d’incivilité d’habitude”, qui visait à sanctionner plus fortement les comportements répétés (déclenchement sans raison d’une alarme, dégradations…). Ils ont en revanche adopté une mesure ouvrant la voie à une interdiction de paraître dans les réseaux de transports, similaire à celle existant dans les stades de foot. Difficilement applicable, ont rétorqué plusieurs députés à gauche, et “inopérant” pour M. Gouffier Valente.”La seule et unique solution, (…) pour la mettre en Å“uvre sera la reconnaissance faciale”, a alerté Elisa Martin (LFI). Particulièrement attendue par la RATP, la création d’un délit de “train surfing” – des personnes grimpant sur le toit des métros pour s’y filmer – a été adoptée, qui ont toutefois évacué la peine de prison encourue pour ne conserver qu’une lourde amende.

Palpations, caméras-piétons: les députés sévissent sur la sécurité dans les transports

Les députés ont adopté mardi plusieurs mesures visant à améliorer la sécurité dans les transports, dont l’autorisation pour les forces de sécurité de la SNCF et de la RATP de procéder à des palpations, ainsi que le port de caméras-piétons par les contrôleurs.La proposition de loi, très attendue par les professionnels après avoir été maintes fois repoussée, a été adoptée par 139 voix contre 59. Le ministre des Transports Philippe Tabarot, à l’origine du texte lorsqu’il était sénateur, s’est félicité de ce vote.Le texte était examiné en première lecture à l’Assemblée après avoir été adopté au Sénat en février 2024. Son parcours législatif avait été stoppé par la dissolution en juin, puis par la censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre.Députés et sénateurs devront désormais s’entendre sur une version du texte en commission mixte paritaire.L’Assemblée a entre autres pérennisé le port des caméras-piétons pour les agents de contrôle. Une expérimentation a déjà eu lieu, mais a pris fin le 1er octobre. Or les agents ont fait état d’un “retour très positif”, jugeant que le port de ces caméras – qu’ils décident eux-mêmes de déclencher – permettait de jouer “un rôle dissuasif face aux menaces et agressions”, a fait valoir le rapporteur du texte, le macroniste Guillaume Gouffier Valente.La gauche a elle fustigé une proposition de loi portant atteinte à un certain nombre de droits fondamentaux. “C’est un texte liberticide”, a taclé la députée PS Céline Thiébault-Martinez. – Abords des gares -Les critiques ont notamment visé un amendement du gouvernement, qui doit étendre jusqu’en 2027 l’expérimentation d’un dispositif de vidéosurveillance algorithmique (VSA), testé notamment lors des Jeux olympiques de Paris, et qui devait s’achever en mars.Cette disposition a été critiquée comme un “cavalier” législatif sans lien suffisant avec le texte initial par certains députés, qui ont promis de saisir le Conseil constitutionnel. L’association La Quadrature du Net avait également réclamé sa suppression.Dans le cadre de la VSA, un algorithme analyse les images de vidéosurveillance afin de repérer des comportements suspects.Les députés ont également élargi mardi les prérogatives des forces de sécurité dans les transports (Sûreté ferroviaire pour la SNCF, et GPSR pour la RATP).Les agents pourraient procéder à des palpations sans avoir besoin du feu vert des préfets, et auraient la possibilité d’intervenir “aux abords immédiats” des gares – et non plus seulement à l’intérieur.Pour la RATP, cela doit permettre aux agents d’intervenir contre la vente à la sauvette devant les stations et saisir la marchandise.Avec ce texte les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP pourraient aussi saisir “un objet autre qu’une arme” qui “peut être dangereux pour les voyageurs”, et le conserver jusqu’à 48 heures.Un autre amendement a été adopté pour autoriser les agents du service de sureté de la SNCF – déjà équipés d’armes létales – à porter un pistolet à impulsion électrique (Taser). – “Train surfing” -“L’élargissement progressif et continu des pouvoirs des agents de la SNCF et de la RATP leur confère des responsabilités de plus en plus proches de ceux de la police nationale”, a critiqué la députée communiste Elsa Faucillon.Le député RN Bryan Masson a lui défendu la mobilisation de son groupe en faveur d’un texte “pour la sécurité des Françaises et des Français”.Les députés ont par ailleurs supprimé un article prévoyant un délit “d’incivilité d’habitude”, qui visait à sanctionner plus fortement les comportements répétés (déclenchement sans raison d’une alarme, dégradations…). Ils ont en revanche adopté une mesure ouvrant la voie à une interdiction de paraître dans les réseaux de transports, similaire à celle existant dans les stades de foot. Difficilement applicable, ont rétorqué plusieurs députés à gauche, et “inopérant” pour M. Gouffier Valente.”La seule et unique solution, (…) pour la mettre en Å“uvre sera la reconnaissance faciale”, a alerté Elisa Martin (LFI). Particulièrement attendue par la RATP, la création d’un délit de “train surfing” – des personnes grimpant sur le toit des métros pour s’y filmer – a été adoptée, qui ont toutefois évacué la peine de prison encourue pour ne conserver qu’une lourde amende.