Le Hamas menace de reporter la libération d’otages, Israël se prépare à tous les scénarios

Le Hamas a menacé lundi de reporter la prochaine libération d’otages en accusant Israël de violer l’accord de trêve, une annonce qui a poussé le gouvernement de Benjamin Netanyahu à ordonner à son armée de se préparer à “tous les scénarios”. Alors que la trêve risque de voler en éclats, le président américain Donald Trump, premier allié d’Israël, est revenu lui à la charge en affirmant que les Palestiniens n’auraient pas le droit de retourner dans la bande de Gaza dans le cadre de son plan pour cette enclave dont il veut prendre le contrôle.La prochaine libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens est prévue samedi 15 février dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Les otages avaient été enlevés lors d’une attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, où le mouvement islamiste palestinien avait pris le pouvoir en 2007.Après l’annonce par la branche armée du Hamas du report “jusqu’à nouvel ordre” de la prochaine libération d’otages, le mouvement a ensuite indiqué que “la porte reste ouverte pour que le prochain échange de prisonniers se déroule selon le plan prévu”.”Mais une fois que (Israël) se sera acquitté de ses obligations”, a-t-il conditionné, en appelant les “médiateurs à faire pression sur Israël”.Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a dénoncé “une violation totale de l’accord de cessez-le-feu”, affirmant que l’armée avait reçu l’ordre “de se préparer à tous les scénarios”.- Renforts israéliens -L’armée israélienne a elle annoncé “renforcer la zone” autour de la bande de Gaza assiégée. “Après évaluation de la situation (…) il a été décidé de renforcer fortement la zone avec des troupes supplémentaires pour des missions défensives.”Pour expliquer ses menaces de report, le Hamas a accusé Israël d’avoir tardé à honorer ses engagements à chaque étape du processus, et, dans une référence à trois Palestiniens tués à la veille à Gaza, d’avoir violé le cessez-le-feu.Le gouvernement israélien a en outre refusé jusqu’à présent que ses négociateurs envoyés à Doha discutent de la deuxième phase de la trêve, comme cela était prévu à partir du 16e jour du début de l’application de l’accord.Samedi, un responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, a accusé Israël de mettre “en danger” le cessez-le-feu.Le jour même, trois otages israéliens, très éprouvés physiquement, ont été libérés lors d’une nouvelle mise en scène orchestrée par le Hamas, en échange de 183 Palestiniens, cinquième échange selon les termes de l’accord conclu sous l’égide des médiateurs qatari, égyptien et américain.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a dénoncé des “images choquantes”, promettant une nouvelle fois “d’éliminer” le Hamas.- “Profondément perturbantes” -Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a qualifié de “profondément perturbantes” les images d’ex-otages israéliens et d’anciens détenus palestiniens “émaciés”.Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, en plus de cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens.L’attaque du Hamas le 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Au total, 251 personnes ont été enlevées ce jour-là. Soixante-treize otages sont toujours retenus à Gaza, dont au moins 34 sont morts selon l’armée.L’offensive de grande envergure menée par Israël en représailles a fait au moins 48.208 morts, en majorité des civils, à Gaza et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.La deuxième phase du cessez-le-feu est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza. – “Milliards de dollars” -Recevant la semaine dernière à Washington Benjamin Netanyahu, Donald Trump avait affirmé que les Etats-Unis allaient prendre le “contrôle” de Gaza afin de développer économiquement le territoire rendu inhabitable par la guerre, proposant de déplacer les Gazaouis en Jordanie ou en Egypte.Ces deux pays, parmi les plus importants bénéficiaires de l’aide américaine, de même que plusieurs Etats arabes et occidentaux ont rejeté cette idée.En revanche, M. Netanyahu l’a qualifiée de “révolutionnaire”.Selon un extrait d’interview diffusé lundi, M. Trump a dit au journaliste de Fox News qui lui demandait si les Palestiniens auraient “le droit au retour” dans Gaza: “non, ils n’en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs”.Et malgré le rejet par le Caire et Amman de sa proposition, le président américain a lancé: “je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie (…) et avec l’Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an.”L’Egypte a toutefois rejeté lundi “tout compromis sur les droits (des Palestiniens), y compris leur droit à l’autodétermination, à demeurer sur leur terre et à l’indépendance”, dans un communiqué publié peu après une rencontre entre son ministre des Affaires étrangères Badr Abdelatty et son homologue américain Marco Rubio à Washington.M. Trump doit rencontrer mardi à Washington le roi Abdallah II de Jordanie. De son côté, Marco Rubio est attendu cette semaine au Moyen-Orient.

Le Hamas menace de reporter la libération d’otages, Israël se prépare à tous les scénarios

Le Hamas a menacé lundi de reporter la prochaine libération d’otages en accusant Israël de violer l’accord de trêve, une annonce qui a poussé le gouvernement de Benjamin Netanyahu à ordonner à son armée de se préparer à “tous les scénarios”. Alors que la trêve risque de voler en éclats, le président américain Donald Trump, premier allié d’Israël, est revenu lui à la charge en affirmant que les Palestiniens n’auraient pas le droit de retourner dans la bande de Gaza dans le cadre de son plan pour cette enclave dont il veut prendre le contrôle.La prochaine libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens est prévue samedi 15 février dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Les otages avaient été enlevés lors d’une attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, où le mouvement islamiste palestinien avait pris le pouvoir en 2007.Après l’annonce par la branche armée du Hamas du report “jusqu’à nouvel ordre” de la prochaine libération d’otages, le mouvement a ensuite indiqué que “la porte reste ouverte pour que le prochain échange de prisonniers se déroule selon le plan prévu”.”Mais une fois que (Israël) se sera acquitté de ses obligations”, a-t-il conditionné, en appelant les “médiateurs à faire pression sur Israël”.Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a dénoncé “une violation totale de l’accord de cessez-le-feu”, affirmant que l’armée avait reçu l’ordre “de se préparer à tous les scénarios”.- Renforts israéliens -L’armée israélienne a elle annoncé “renforcer la zone” autour de la bande de Gaza assiégée. “Après évaluation de la situation (…) il a été décidé de renforcer fortement la zone avec des troupes supplémentaires pour des missions défensives.”Pour expliquer ses menaces de report, le Hamas a accusé Israël d’avoir tardé à honorer ses engagements à chaque étape du processus, et, dans une référence à trois Palestiniens tués à la veille à Gaza, d’avoir violé le cessez-le-feu.Le gouvernement israélien a en outre refusé jusqu’à présent que ses négociateurs envoyés à Doha discutent de la deuxième phase de la trêve, comme cela était prévu à partir du 16e jour du début de l’application de l’accord.Samedi, un responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, a accusé Israël de mettre “en danger” le cessez-le-feu.Le jour même, trois otages israéliens, très éprouvés physiquement, ont été libérés lors d’une nouvelle mise en scène orchestrée par le Hamas, en échange de 183 Palestiniens, cinquième échange selon les termes de l’accord conclu sous l’égide des médiateurs qatari, égyptien et américain.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a dénoncé des “images choquantes”, promettant une nouvelle fois “d’éliminer” le Hamas.- “Profondément perturbantes” -Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a qualifié de “profondément perturbantes” les images d’ex-otages israéliens et d’anciens détenus palestiniens “émaciés”.Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, en plus de cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens.L’attaque du Hamas le 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Au total, 251 personnes ont été enlevées ce jour-là. Soixante-treize otages sont toujours retenus à Gaza, dont au moins 34 sont morts selon l’armée.L’offensive de grande envergure menée par Israël en représailles a fait au moins 48.208 morts, en majorité des civils, à Gaza et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.La deuxième phase du cessez-le-feu est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza. – “Milliards de dollars” -Recevant la semaine dernière à Washington Benjamin Netanyahu, Donald Trump avait affirmé que les Etats-Unis allaient prendre le “contrôle” de Gaza afin de développer économiquement le territoire rendu inhabitable par la guerre, proposant de déplacer les Gazaouis en Jordanie ou en Egypte.Ces deux pays, parmi les plus importants bénéficiaires de l’aide américaine, de même que plusieurs Etats arabes et occidentaux ont rejeté cette idée.En revanche, M. Netanyahu l’a qualifiée de “révolutionnaire”.Selon un extrait d’interview diffusé lundi, M. Trump a dit au journaliste de Fox News qui lui demandait si les Palestiniens auraient “le droit au retour” dans Gaza: “non, ils n’en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs”.Et malgré le rejet par le Caire et Amman de sa proposition, le président américain a lancé: “je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie (…) et avec l’Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an.”L’Egypte a toutefois rejeté lundi “tout compromis sur les droits (des Palestiniens), y compris leur droit à l’autodétermination, à demeurer sur leur terre et à l’indépendance”, dans un communiqué publié peu après une rencontre entre son ministre des Affaires étrangères Badr Abdelatty et son homologue américain Marco Rubio à Washington.M. Trump doit rencontrer mardi à Washington le roi Abdallah II de Jordanie. De son côté, Marco Rubio est attendu cette semaine au Moyen-Orient.

US judges challenge Trump cuts as legal battles mount

The Trump administration was on a collision course with the US courts Monday, with federal judges questioning the legality of the White House’s cost-cutting onslaught of government and Vice President J.D Vance warning the judiciary to back off. In his first three weeks in office, President Donald Trump has issued a flurry of executive orders aimed at slashing federal spending, appointing SpaceX and Tesla CEO Elon Musk to lead efforts that critics widely denounce as unconstitutional.Trump’s sweeping plans, which have effectively shuttered some federal agencies and sent staff home, have sparked legal battles across the country. Multiple lawsuits seek to halt what opponents characterize as an illegal power grab.Musk’s team has moved aggressively through federal agencies, freezing aid programs and pushing workforce reductions through controversial buyout offers and termination threats.Democrats, unions, and activists, after initially struggling to respond, are now pursuing legal action and their numerous cases challenging Trump’s plans have drawn sharp criticism from the White House.In a social media post Sunday, Vance argued that judges lack authority to “control the executive’s legitimate power,” comparing judicial intervention to a judge dictating military strategy to a general.”Judicial tyranny is grossly improper!” Musk said, echoing the White House pushback.Their comments followed a judge’s emergency order early Saturday blocking Musk’s government reform team from accessing millions of Americans’ personal and financial data stored at the Treasury Department.Democratic attorneys general from 19 states filed that case Friday against the Republican president, the Treasury Department and the man who leads it, Scott Bessent.Separately, a federal judge in Rhode Island on Monday said the Trump administration had violated a previous order lifting a sweeping federal funding freeze.”The broad categorical and sweeping freeze of federal funds is, as the Court found, likely unconstitutional and has caused and continues to cause irreparable harm to a vast portion of this country,” the order stated.It was the first time since Trump took office and unfurled his “shock and awe” reform campaign that a federal judge accused his administration of defying a court order.- ‘Unprecedented’ -In Boston, another federal judge ruled Monday that the government must extend the deadline for a controversial federal worker buyout offer that legal experts consider vague and potentially illegal.The plan, announced January 28 in an email to federal employees titled “Fork in the road” — echoing Musk’s 2022 message to Twitter employees when he acquired and renamed the platform to X — offered workers eight months’ pay in exchange for resigning, or risk future termination.While the US Office of Personnel Management, now run by Musk associates, extended the original Thursday deadline to Monday at 11:59 pm (0459 GMT), Judge George O’Toole ordered a further delay pending his decision. Civil service unions had filed for a preliminary injunction to pause the offer until courts could resolve the matter.”This is an unprecedented action taken on an unprecedented timeline that is causing irreparable harm,” attorney Elena Goldstein told the federal judge, according to WHDH-TV news.US media reported that at least 65,000 federal workers had accepted the so-called deferred resignation program as of last week.Despite the legal challenges, the Trump administration continued its cost-cutting campaign Monday, effectively closing the Consumer Financial Protection Bureau, an agency long criticized by Republicans as engaging in overreach.Acting CFPB director Russell Vought informed staff that the agency’s Washington office would close this week and directed employees not to report to work.

Affaire Auradou-Jegou: décision sur l’appel du non-lieu mise en délibéré, sans date

La décision en appel sur le non-lieu prononcé pour les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou, initialement inculpés de viol aggravé, a été mise en délibéré lundi sans date précise communiquée, ont indiqué les avocats des parties à l’issue de l’audience à Mendoza (ouest de l’Argentine).Les trois magistrats composant la chambre d’appel “vont prendre quelques jours” pour examiner les preuves et rendre une décision. “Ils n’ont pas fixé de date”, a déclaré à des journalistes Me Rafael Cuneo Libarona, avocat argentin des joueurs. Il indique avoir plaidé pour la confirmation du non-lieu, pour “inexistence du crime” de viol aggravé.”Il n’y a pas de date fixée, et la décision sera communiquée par écrit, sans donner lieu à une audience” spécifique, a pour sa part précisé Me Natacha Romano, avocate de la plaignante, à l’issue de l’audience d’environ trois heures où elle-même, le parquet, et la défense des joueurs ont exposé leurs arguments.Le 10 décembre, au terme de cinq mois d’instruction, la juge en première instance Eleonora Arenas avait décidé l’abandon des poursuites contre les deux rugbymen de 21 ans, suivant en cela les réquisitions du parquet dès octobre, et la demande de leurs avocats dès août. Excluant donc un procès.Cette décision marquait un tournant, mais pas pour autant la fin de la procédure pour les deux Français. En juillet, ils avaient été inculpés de viol aggravé, car en réunion, d’une Argentine de 39 ans, dans leur chambre d’hôtel de Mendoza la nuit de 6 au 7 juillet, au terme d’une soirée alcoolisée après un match du XV de France contre l’Argentine.Relation sexuelle consentie selon leur défense, nullement selon la plaignante.Sitôt après le non-lieu, Me Romano avait annoncé faire appel, déplorant que tous les éléments n’aient pas été “pleinement évalués”. Elle a sollicité lundi la révocation du non-lieu, “que l’enquête reprenne” et “conduise en temps voulu à un procès” d’Oscar Jegou et Hugo Auradou.- Contre-attaque pas exclue -Elle a dit son espoir d’une issue positive, après une “audience importante”, étant selon elle donné la nature collégiale (trois juges) de la chambre d’appel.Une nouvelle fois, a expliqué Me Romano lundi, il a été question à l’audience d’appel des ecchymoses présentées par la cliente après les faits du 6 au 7 juillet. Me Romano a plaidé pour que soit pris en compte un rapport médical — il y en eut plusieurs dans le dossier– selon lequel ces ecchymoses sont le résultat des “blessures atroces” subies lors de l’agression présumée. Et non d’une maladie hématologique prédisposant sa cliente à des bleus, comme l’a soutenu encore lundi la défense des joueurs, accusant la plaignante de l’avoir “dissimulé” aux premiers temps de l’enquête.La plaignante “voulait assister” à l’audience d’appel, mais malheureusement son corps ne le lui a pas permis”, a souligné son avocate.Par ailleurs, évoquant l’accueil mitigé -sifflets d’une partie du Stade de France- d’Oscar Jegou et Hugo Auradou il y a deux semaines lors de leur retour avec le XV de France, Me Cuneo a estimé qu”il faut toujours respecter les publics, mais ne pas ignorer que parfois les publics ne connaissent pas le contenu de ce dossier, ils ne savent pas”.”Ca ne me surprend pas, c’était prévisible”, a pour sa part estimé Me Romano. “La France à une vision très positive” sur cette affaire.Etant donné les recours potentiels, difficile de prédire un épilogue judiciaire à l’affaire qui, après l’emballement initial, a depuis longtemps cessé d’intéresser la presse argentine. Me Cuneo a toutefois dit douter cette semaine que la procédure puisse “durer des années”. Et une nouvelle fois, il n’a pas exclu une contre-attaque et des poursuites à terme contre la plaignante. “Nous y réfléchissons. Il ne fait aucun doute qu’une fois l’affaire terminée par le non-lieu, il devrait y avoir légalement une accusation contre la ou les personnes qui ont causé ce tort”, a-t-il déclaré.

“Stratégie Notre-Dame”: les ambitions françaises dans l’IA au coeur du sommet de Paris

Après des annonces d’investissement en France en matière d’intelligence artificielle, Emmanuel Macron a promis lundi d’accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires, au premier jour du sommet à Paris consacré à cette technologie.”J’ai indiqué (aux investisseurs) que nous allions adopter la +stratégie Notre-Dame+”, a déclaré le président français, en anglais, en clôture de la journée, qui a accueilli de nombreux acteurs de la tech autour de tables rondes, au Grand Palais.”Nous avons montré au reste du monde qu’avec un calendrier clair, nous pouvons y arriver”, a-t-il ajouté, en référence à la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame en cinq ans.Il a ainsi promis une accélération des procédures, notamment pour l’installation de centres de données nécessaires au fonctionnement des modèles d’IA, et a une nouvelle fois a vanté le potentiel français. – “Plug baby plug” -Au “drill baby drill”, slogan de campagne de Donald Trump (“Fore, bébé, fore”, en référence aux puits de pétrole, NDLR), Emmanuel Macron a préféré le “Plug, baby, plug” (“Branche-toi, bébé, branche-toi”) à la française et mis en avant l'”énergie bas carbone disponible” en France grâce au nucléaire pour alimenter les gigantesques centres de données qui fournissent la puissance de calcul nécessaire à l’IA.Après avoir appelé à un “sursaut” européen face à l’hégémonie des acteurs de la tech américaine et chinoise dans le secteur de l’IA, il a reçu dans la soirée à l’Elysée chefs d’Etat et grands patrons présents au sommet pour un dîner de travail. Parmi eux, le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, le milliardaire français Bernard Arnault, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Egalement présent, le chancelier allemand Olaf Scholz a apporté son soutien à Emmanuel Macron en plaidant lui aussi pour “moins de bureaucratie” pour favoriser l’émergence de champions européens de l’IA, tout en rappelant la nécessité d’un cadre face aux risques suscitées par l’IA, dans un bref discours prononcé à l’Elysée. Car l’accélération du développement de l’IA ne se fait pas sans résistances.Max Tegmark, le président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les pays participants à “ne pas signer” la déclaration qui doit être publiée mardi, à la fin du sommet.- “Contre-sommet” -Lundi après-midi, une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption au théâtre de la Concorde, non loin du Grand palais, à l’occasion d’un “contre-sommet” pour témoigner des implications de cette technologie sur le monde du travail, la création, l’éducation…La discussion autour des potentiels dangers et opportunités que représente l’IA se poursuivra mardi entre chefs d’Etat, toujours au Grand Palais.Le président français se rendra mardi en fin de journée à Station F, l’incubateur de start-up fondé par l’homme d’affaires français Xavier Niel, pour un “business day” à la rencontre des entreprises de la tech européenne et internationale. Dimanche, sur le plateau de TF1, il avait annoncé des investissements dans l’IA en France à hauteur de 109 milliards d’euros dans les prochaines années. Un montant “au même niveau” que le plan d’investissement américain +Stargate+, qui prévoit d’injecter 500 milliards de dollars dans l’IA, au regard de la taille et du poids économique des deux pays, avance le chef d’Etat. Au total, les 109 milliards se décomposent entre l’investissement des Émirats arabes unis dans un centre de données géant (50 milliards), les 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield Asset Management, un investissement de 10 milliards d’euros réalisé par l’entreprise britannique Fluidstack pour déployer en France le plus grand super calculateur au monde pour l’IA, et neuf autres investissements privés, a détaillé l’Elysée. bur-kf-dax-fff-mng/may/dch   

“Stratégie Notre-Dame”: les ambitions françaises dans l’IA au coeur du sommet de Paris

Après des annonces d’investissement en France en matière d’intelligence artificielle, Emmanuel Macron a promis lundi d’accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires, au premier jour du sommet à Paris consacré à cette technologie.”J’ai indiqué (aux investisseurs) que nous allions adopter la +stratégie Notre-Dame+”, a déclaré le président français, en anglais, en clôture de la journée, qui a accueilli de nombreux acteurs de la tech autour de tables rondes, au Grand Palais.”Nous avons montré au reste du monde qu’avec un calendrier clair, nous pouvons y arriver”, a-t-il ajouté, en référence à la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame en cinq ans.Il a ainsi promis une accélération des procédures, notamment pour l’installation de centres de données nécessaires au fonctionnement des modèles d’IA, et a une nouvelle fois a vanté le potentiel français. – “Plug baby plug” -Au “drill baby drill”, slogan de campagne de Donald Trump (“Fore, bébé, fore”, en référence aux puits de pétrole, NDLR), Emmanuel Macron a préféré le “Plug, baby, plug” (“Branche-toi, bébé, branche-toi”) à la française et mis en avant l'”énergie bas carbone disponible” en France grâce au nucléaire pour alimenter les gigantesques centres de données qui fournissent la puissance de calcul nécessaire à l’IA.Après avoir appelé à un “sursaut” européen face à l’hégémonie des acteurs de la tech américaine et chinoise dans le secteur de l’IA, il a reçu dans la soirée à l’Elysée chefs d’Etat et grands patrons présents au sommet pour un dîner de travail. Parmi eux, le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, le milliardaire français Bernard Arnault, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Egalement présent, le chancelier allemand Olaf Scholz a apporté son soutien à Emmanuel Macron en plaidant lui aussi pour “moins de bureaucratie” pour favoriser l’émergence de champions européens de l’IA, tout en rappelant la nécessité d’un cadre face aux risques suscitées par l’IA, dans un bref discours prononcé à l’Elysée. Car l’accélération du développement de l’IA ne se fait pas sans résistances.Max Tegmark, le président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les pays participants à “ne pas signer” la déclaration qui doit être publiée mardi, à la fin du sommet.- “Contre-sommet” -Lundi après-midi, une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption au théâtre de la Concorde, non loin du Grand palais, à l’occasion d’un “contre-sommet” pour témoigner des implications de cette technologie sur le monde du travail, la création, l’éducation…La discussion autour des potentiels dangers et opportunités que représente l’IA se poursuivra mardi entre chefs d’Etat, toujours au Grand Palais.Le président français se rendra mardi en fin de journée à Station F, l’incubateur de start-up fondé par l’homme d’affaires français Xavier Niel, pour un “business day” à la rencontre des entreprises de la tech européenne et internationale. Dimanche, sur le plateau de TF1, il avait annoncé des investissements dans l’IA en France à hauteur de 109 milliards d’euros dans les prochaines années. Un montant “au même niveau” que le plan d’investissement américain +Stargate+, qui prévoit d’injecter 500 milliards de dollars dans l’IA, au regard de la taille et du poids économique des deux pays, avance le chef d’Etat. Au total, les 109 milliards se décomposent entre l’investissement des Émirats arabes unis dans un centre de données géant (50 milliards), les 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield Asset Management, un investissement de 10 milliards d’euros réalisé par l’entreprise britannique Fluidstack pour déployer en France le plus grand super calculateur au monde pour l’IA, et neuf autres investissements privés, a détaillé l’Elysée. bur-kf-dax-fff-mng/may/dch   

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Après des annonces d’investissement en France en matière d’intelligence artificielle, Emmanuel Macron a promis lundi d’accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires, au premier jour du sommet à Paris consacré à cette technologie.”J’ai indiqué (aux investisseurs) que nous allions adopter la +stratégie Notre-Dame+”, a déclaré le président français, en anglais, en clôture de la journée, qui a accueilli de nombreux acteurs de la tech autour de tables rondes, au Grand Palais.”Nous avons montré au reste du monde qu’avec un calendrier clair, nous pouvons y arriver”, a-t-il ajouté, en référence à la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame en cinq ans.Il a ainsi promis une accélération des procédures, notamment pour l’installation de centres de données nécessaires au fonctionnement des modèles d’IA, et a une nouvelle fois a vanté le potentiel français. – “Plug baby plug” -Au “drill baby drill”, slogan de campagne de Donald Trump (“Fore, bébé, fore”, en référence aux puits de pétrole, NDLR), Emmanuel Macron a préféré le “Plug, baby, plug” (“Branche-toi, bébé, branche-toi”) à la française et mis en avant l'”énergie bas carbone disponible” en France grâce au nucléaire pour alimenter les gigantesques centres de données qui fournissent la puissance de calcul nécessaire à l’IA.Après avoir appelé à un “sursaut” européen face à l’hégémonie des acteurs de la tech américaine et chinoise dans le secteur de l’IA, il a reçu dans la soirée à l’Elysée chefs d’Etat et grands patrons présents au sommet pour un dîner de travail. Parmi eux, le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, le milliardaire français Bernard Arnault, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Egalement présent, le chancelier allemand Olaf Scholz a apporté son soutien à Emmanuel Macron en plaidant lui aussi pour “moins de bureaucratie” pour favoriser l’émergence de champions européens de l’IA, tout en rappelant la nécessité d’un cadre face aux risques suscitées par l’IA, dans un bref discours prononcé à l’Elysée. Car l’accélération du développement de l’IA ne se fait pas sans résistances.Max Tegmark, le président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les pays participants à “ne pas signer” la déclaration qui doit être publiée mardi, à la fin du sommet.- “Contre-sommet” -Lundi après-midi, une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption au théâtre de la Concorde, non loin du Grand palais, à l’occasion d’un “contre-sommet” pour témoigner des implications de cette technologie sur le monde du travail, la création, l’éducation…La discussion autour des potentiels dangers et opportunités que représente l’IA se poursuivra mardi entre chefs d’Etat, toujours au Grand Palais.Le président français se rendra mardi en fin de journée à Station F, l’incubateur de start-up fondé par l’homme d’affaires français Xavier Niel, pour un “business day” à la rencontre des entreprises de la tech européenne et internationale. Dimanche, sur le plateau de TF1, il avait annoncé des investissements dans l’IA en France à hauteur de 109 milliards d’euros dans les prochaines années. Un montant “au même niveau” que le plan d’investissement américain +Stargate+, qui prévoit d’injecter 500 milliards de dollars dans l’IA, au regard de la taille et du poids économique des deux pays, avance le chef d’Etat. Au total, les 109 milliards se décomposent entre l’investissement des Émirats arabes unis dans un centre de données géant (50 milliards), les 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield Asset Management, un investissement de 10 milliards d’euros réalisé par l’entreprise britannique Fluidstack pour déployer en France le plus grand super calculateur au monde pour l’IA, et neuf autres investissements privés, a détaillé l’Elysée. bur-kf-dax-fff-mng/may/dch   

“Stratégie Notre-Dame”: les ambitions françaises dans l’IA au coeur du sommet de Paris

Après des annonces d’investissement en France en matière d’intelligence artificielle, Emmanuel Macron a promis lundi d’accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires, au premier jour du sommet à Paris consacré à cette technologie.”J’ai indiqué (aux investisseurs) que nous allions adopter la +stratégie Notre-Dame+”, a déclaré le président français, en anglais, en clôture de la journée, qui a accueilli de nombreux acteurs de la tech autour de tables rondes, au Grand Palais.”Nous avons montré au reste du monde qu’avec un calendrier clair, nous pouvons y arriver”, a-t-il ajouté, en référence à la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame en cinq ans.Il a ainsi promis une accélération des procédures, notamment pour l’installation de centres de données nécessaires au fonctionnement des modèles d’IA, et a une nouvelle fois a vanté le potentiel français. – “Plug baby plug” -Au “drill baby drill”, slogan de campagne de Donald Trump (“Fore, bébé, fore”, en référence aux puits de pétrole, NDLR), Emmanuel Macron a préféré le “Plug, baby, plug” (“Branche-toi, bébé, branche-toi”) à la française et mis en avant l'”énergie bas carbone disponible” en France grâce au nucléaire pour alimenter les gigantesques centres de données qui fournissent la puissance de calcul nécessaire à l’IA.Après avoir appelé à un “sursaut” européen face à l’hégémonie des acteurs de la tech américaine et chinoise dans le secteur de l’IA, il a reçu dans la soirée à l’Elysée chefs d’Etat et grands patrons présents au sommet pour un dîner de travail. Parmi eux, le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays co-préside l’événement, le vice-président américain J.D. Vance, le milliardaire français Bernard Arnault, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Egalement présent, le chancelier allemand Olaf Scholz a apporté son soutien à Emmanuel Macron en plaidant lui aussi pour “moins de bureaucratie” pour favoriser l’émergence de champions européens de l’IA, tout en rappelant la nécessité d’un cadre face aux risques suscitées par l’IA, dans un bref discours prononcé à l’Elysée. Car l’accélération du développement de l’IA ne se fait pas sans résistances.Max Tegmark, le président du Future of Life Institute, un organisme non lucratif basé aux États-Unis qui met régulièrement en garde contre les méfaits de cette technologie, a appelé les pays participants à “ne pas signer” la déclaration qui doit être publiée mardi, à la fin du sommet.- “Contre-sommet” -Lundi après-midi, une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption au théâtre de la Concorde, non loin du Grand palais, à l’occasion d’un “contre-sommet” pour témoigner des implications de cette technologie sur le monde du travail, la création, l’éducation…La discussion autour des potentiels dangers et opportunités que représente l’IA se poursuivra mardi entre chefs d’Etat, toujours au Grand Palais.Le président français se rendra mardi en fin de journée à Station F, l’incubateur de start-up fondé par l’homme d’affaires français Xavier Niel, pour un “business day” à la rencontre des entreprises de la tech européenne et internationale. Dimanche, sur le plateau de TF1, il avait annoncé des investissements dans l’IA en France à hauteur de 109 milliards d’euros dans les prochaines années. Un montant “au même niveau” que le plan d’investissement américain +Stargate+, qui prévoit d’injecter 500 milliards de dollars dans l’IA, au regard de la taille et du poids économique des deux pays, avance le chef d’Etat. Au total, les 109 milliards se décomposent entre l’investissement des Émirats arabes unis dans un centre de données géant (50 milliards), les 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield Asset Management, un investissement de 10 milliards d’euros réalisé par l’entreprise britannique Fluidstack pour déployer en France le plus grand super calculateur au monde pour l’IA, et neuf autres investissements privés, a détaillé l’Elysée. bur-kf-dax-fff-mng/may/dch  Â