Après Bétharram, l’enseignement catholique lance une campagne “Stop violences”
L’enseignement catholique a annoncé vendredi le lancement d’une campagne d’information et de sensibilisation sur les violences en milieu scolaire dans tous ses établissements, après le scandale de Notre-Dame-de-Bétharram qui a entraîné une libération de la parole sur le sujet.La campagne “Stop violences” a pour objectif d'”amplifier l’information et renforcer l’implication de tous les acteurs de l’école” sur ce sujet, a indiqué le Secrétariat général de l’enseignement catholique dans un communiqué.Elle s’appuie notamment sur des affiches à destination des enseignants et personnels, pour leur rappeler les conduites à tenir, et à destination des élèves pour les inciter à parler à un adulte de leur choix dans leur établissement ou à appeler les numéros 119 (enfance en danger) ou 3018 (harcèlement) en cas de problème. Les livrets d’information sur le programme de protection des publics fragiles de l’enseignement catholique seront actualisés.Cette campagne “contribue à la mise en œuvre du plan ministériel +Brisons le Silence+ que l’enseignement catholique va également déployer, via notamment la mise à disposition des élèves de questionnaires anonymisés et l’utilisation de l’application Faits Etablissements”, ajoute celui-ci, sans annoncer d’autres mesures que la campagne d’information.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a annoncé mi-mars un plan intitulé “Brisons le silence, agissons ensemble” pour lutter contre les violences physiques, morales et sexuelles à l’école, dans la foulée des révélations sur les violences physiques et sexuelles à Bétharram et dans plusieurs établissements à travers la France. Ce plan instaure notamment des questionnaires pour les élèves participant à des voyages scolaires avec nuitées et pour les internes, ainsi que le renforcement des contrôles dans les établissements privés sous contrat. Il prévoit aussi la mise en place obligatoire d’un dispositif de remontée des faits de violence au sein de ces établissements. Ce dispositif existe déjà dans le public avec l’application “Faits établissements”.
Trump ordonne à l’Etat de cesser de financer les médias publics PBS et NPR
Nouvelle offensive de Donald Trump contre les médias traditionnels: le président américain a signé jeudi un décret demandant de cesser de financer deux réseaux publics emblématiques, la télévision PBS et la radio NPR, qu’il accuse d’être biaisés.”Je donne instruction au conseil d’administration du CPB et à tous les départements et agences exécutifs de cesser le financement fédéral de NPR et de PBS”, selon le texte, qui ajoute qu'”aucun média ne jouit d’un droit au financement public garanti par la Constitution”.Le CPB est le gestionnaire de l’investissement fédéral dans l’audiovisuel public. Son budget a déjà été approuvé par le Congrès jusqu’en 2027, faisant planer un doute sur la portée effective du décret qui demande au conseil d’administration du CPB “d’annuler le financement direct existant dans la mesure maximale autorisée par la loi et de refuser de fournir un financement futur”.”L’ordonnance exige que le CPB révise ses dispositions générales de 2025 pour interdire explicitement le financement direct ou indirect de NPR et de PBS”, selon un document de la Maison Blanche.Depuis son investiture, l’administration républicaine a multiplié les critiques et attaques contre de nombreux médias traditionnels, et a pris des décisions pour démanteler certains médias publics.Le décret sur le financement de PBS et NPR, “qui sera probablement contesté en justice, est la plus grande escalade à ce jour de la Maison Blanche dans son attaque contre les médias”, estime le média Politico.Donald Trump avait demandé fin mars au Congrès de mettre un terme au financement public de ces deux “réseaux horribles et complètement biaisés”, selon lui. – “Propagande de gauche” -“NPR et PBS ont alimenté le militantisme et la propagande de gauche avec l’argent des contribuables, ce qui est tout à fait inapproprié et constitue une utilisation abusive de l’argent des contribuables”, affirme la Maison Blanche dans un communiqué séparé, soulignant que ces deux médias recevaient “chaque année des dizaines de millions de dollars de fonds publics, principalement du CPB”.Pour appuyer ces griefs, la Maison Blanche assure par exemple que sur une période de six mois, une émission de PBS, “PBS News Hour a utilisé le terme +extrême droite+ 162 fois, mais +extrême gauche+ seulement six fois”.Ou encore qu’une étude montre que les élus Républicains du Congrès sont soumis à une couverture médiatique beaucoup plus négative que les Démocrates.Plus largement, le décret affirme que si le financement fédéral des médias se justifiait lors de la création du CPB en 1967, il est aujourd’hui, “dans un paysage médiatique riche, divers et innovant”, devenu “dépassé, non-nécessaire” et “corrosif pour l’apparence de l’indépendance journalistique”.Plus de 40 millions d’Américains écoutent chaque semaine la radio publique NPR et 36 millions regardent chaque mois une télévision locale du réseau de PBS, selon des estimations de ces médias.La directrice de NPR Katherine Maher avait estimé en mars que la radio percevrait environ 120 millions de dollars du CPB en 2025, “moins de 5% de son budget”.Cette volonté de l’administration américaine s’inscrit dans son engagement à réduire drastiquement les dépenses publiques. Dans les médias, cela s’est traduit par son engagement à démanteler l’audiovisuel public extérieur des Etats-Unis et de ses radios Voice of America, Radio Free Asia et Radio Free Europe/Radio Liberty.- RSF s’alarme -Dès avant l’annonce de la Maison Blanche vendredi, l’ONG française Reporters sans frontières a dénoncé une “dégradation inquiétante” de la liberté de la presse aux Etats-Unis.Par exemple, en février, la Maison Blanche a fortement restreint ses accès à l’Associated Press (AP), l’agence de presse américaine, pour ne pas avoir adopté l’appellation de “Golfe d’Amérique” décrétée par le président Trump à la place de Golfe du Mexique, une décision qu’elle a attaquée en justice.En avril, Donald Trump a tonné contre plusieurs médias américains de premier plan, New York Times, Washington Post ou encore ABC News, après qu’ils ont publié des sondages évoquant des taux d’approbation en berne. Il les a accusés d’être “malades” et a affirmé qu’ils devraient faire l’objet d’une enquête pour “fraude électorale”.
Valls en Nouvelle-Calédonie: discussions plénières sur l’avenir institutionnel
Une nouvelle phase des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s’est ouverte vendredi à Nouméa, avec la tenue d’une séance plénière réunissant l’ensemble des forces politiques locales autour du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.Après deux précédentes phases de discussions, cette troisième séquence – qui se poursuivra la semaine prochaine – vise à parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel du territoire français du Pacifique sud, durement marqué par les émeutes de 2024.Vendredi, le ministre a notamment présenté un nouveau document de travail aux différentes délégations indépendantistes et non-indépendantistes. Fruit des précédentes consultations, celui-ci doit servir de base aux discussions en cours pour rapprocher des positions encore très éloignées.La séance au Haut-Commissariat a commencé vers 10H00 locales mais selon des sources concordantes, les représentants des Loyalistes ont menacé de quitter la table.Selon ces mêmes sources, les Loyalistes ont déclaré ne pas avoir de mandat pour négocier le statut d’un territoire qui ne serait plus français.Les échanges se tiennent dans un contexte toujours tendu, près d’un an après les émeutes de mai 2024, déclenchées par un projet de réforme du corps électoral. Ces violences, les plus graves depuis les années 1980, ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.Mercredi, le ministre a mis en garde contre un risque de “chaos” en cas d’échec, rappelant que la stabilité politique était indispensable au redressement économique et social du territoire.
Valls en Nouvelle-Calédonie: discussions plénières sur l’avenir institutionnel
Une nouvelle phase des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s’est ouverte vendredi à Nouméa, avec la tenue d’une séance plénière réunissant l’ensemble des forces politiques locales autour du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.Après deux précédentes phases de discussions, cette troisième séquence – qui se poursuivra la semaine prochaine – vise à parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel du territoire français du Pacifique sud, durement marqué par les émeutes de 2024.Vendredi, le ministre a notamment présenté un nouveau document de travail aux différentes délégations indépendantistes et non-indépendantistes. Fruit des précédentes consultations, celui-ci doit servir de base aux discussions en cours pour rapprocher des positions encore très éloignées.La séance au Haut-Commissariat a commencé vers 10H00 locales mais selon des sources concordantes, les représentants des Loyalistes ont menacé de quitter la table.Selon ces mêmes sources, les Loyalistes ont déclaré ne pas avoir de mandat pour négocier le statut d’un territoire qui ne serait plus français.Les échanges se tiennent dans un contexte toujours tendu, près d’un an après les émeutes de mai 2024, déclenchées par un projet de réforme du corps électoral. Ces violences, les plus graves depuis les années 1980, ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.Mercredi, le ministre a mis en garde contre un risque de “chaos” en cas d’échec, rappelant que la stabilité politique était indispensable au redressement économique et social du territoire.
Le CNRS lance son programme pour attirer en France les chercheurs menacés
Vaisseau amiral de la recherche française, le CNRS lance un programme pour attirer des scientifiques étrangers dont le travail est menacé, notamment aux Etats-Unis, dans la ligne du souhait de l’exécutif.Les premiers contacts traduisent un “petit élan”, qui concerne “pour l’immense majorité des non-Américains”, explique à l’AFP Antoine Petit, le PDG du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). L’organisme, le premier en Europe en matière de recherche avec 34.000 agents, ouvre les bras aux “collègues aujourd’hui empêchés de faire de la recherche”, mais aussi aux chercheurs français expatriés dont certains n’ont “pas envie de vivre et d’élever leurs enfants dans les Etats-Unis de Trump”, dit-il.Cette initiative, baptisée “Choose CNRS” (Choisissez le CNRS), suit celle impulsée par l’exécutif avec l’annonce mi-avril d’une plateforme “Choose France for science”. “Des chercheurs étrangers sont déjà arrivés en France pour se familiariser avec les infrastructures en attente de la mise en place des fonds et de la plateforme”, indique-t-on au ministère de la Recherche.Ces programmes font suite à l’annonce par Emmanuel Macron d’une conférence à Paris de la communauté de la recherche, prévue lundi. Intitulé “Choose Europe for Science”, l’évènement auquel participera la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, entend signifier “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Pionnière de ce mouvement dès le mois de mars avec son programme “Safe place for science” (un endroit sûr pour la science), l’Université d’Aix-Marseille accueillera ses premiers chercheurs en juin.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés.- Nerf de la guerre -Avec son initiative, le CNRS, qui a l’habitude de recruter des chercheurs non-Français à hauteur d’un tiers chaque année dans ses concours classiques, vise quatre publics. D’abord, les plus jeunes – les post-doctorants – dont certains pourraient espérer des emplois pérennes. Puis des chaires de professeur junior, un dispositif assez récent qui va faire l’objet d’une “publicité particulière cette année”, selon M. Petit.Un cran au-dessus, le recrutement annuel de directeurs de recherche externes, c’est-à-dire non issus du corps interne des chargés de recherche, pourrait être redimensionné à la hausse.Enfin, le CNRS veut innover en ciblant des “stars” de la recherche mondiale, sur des chaires internationales. Sans besoin de les payer mieux que ne le sont les meilleurs déjà employés, selon son PDG. Qui se dit convaincu que “la motivation d’un chercheur n’est jamais la rémunération”, mais avant tout “l’environnement de travail, avec ses infrastructures, et la possibilité de se confronter aux meilleurs”.Sans compter qu’une fois intégrés les frais liés à l’éducation, la santé et la protection sociale, les écarts de rémunération paraissent plus faibles.Pour autant, l’argent restant le nerf de la guerre pour financer la recherche, le responsable note que la marge de manoeuvre du CNRS n’est “pas très grande”. Et place ses espoirs dans l’annonce sur la plateforme que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% du coût de projets de recherche, au mérite et sur les fonds du programme France 2030. “C’est au niveau européen que l’effort doit être fait”, remarquait récemment le ministre de la Recherche Philippe Baptiste. Et pas seulement pour de vulgaires questions d’argent, mais aussi sur des thèmes comme la libre circulation des chercheurs ou de la connaissance.”On pense, à France-Universités, que c’est l’échelle à laquelle il faut travailler”, souligne aussi auprès de l’AFP son vice-président Jean-François Huchet, en rappelant que “l’Europe de la recherche doit encore se constituer”. “Ce que nous pouvons faire pour les chercheurs aux Etats-Unis pourrait accélérer le mouvement et améliorer nos dispositifs”, ajoute-t-il. Par exemple, dans l’accès à certaines bases de données, partagées avec les Etats-Unis, qui pourrait être menacé. Ce qui “pose la question de notre souveraineté”, avertit le responsable.
Le CNRS lance son programme pour attirer en France les chercheurs menacés
Vaisseau amiral de la recherche française, le CNRS lance un programme pour attirer des scientifiques étrangers dont le travail est menacé, notamment aux Etats-Unis, dans la ligne du souhait de l’exécutif.Les premiers contacts traduisent un “petit élan”, qui concerne “pour l’immense majorité des non-Américains”, explique à l’AFP Antoine Petit, le PDG du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). L’organisme, le premier en Europe en matière de recherche avec 34.000 agents, ouvre les bras aux “collègues aujourd’hui empêchés de faire de la recherche”, mais aussi aux chercheurs français expatriés dont certains n’ont “pas envie de vivre et d’élever leurs enfants dans les Etats-Unis de Trump”, dit-il.Cette initiative, baptisée “Choose CNRS” (Choisissez le CNRS), suit celle impulsée par l’exécutif avec l’annonce mi-avril d’une plateforme “Choose France for science”. “Des chercheurs étrangers sont déjà arrivés en France pour se familiariser avec les infrastructures en attente de la mise en place des fonds et de la plateforme”, indique-t-on au ministère de la Recherche.Ces programmes font suite à l’annonce par Emmanuel Macron d’une conférence à Paris de la communauté de la recherche, prévue lundi. Intitulé “Choose Europe for Science”, l’évènement auquel participera la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, entend signifier “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Pionnière de ce mouvement dès le mois de mars avec son programme “Safe place for science” (un endroit sûr pour la science), l’Université d’Aix-Marseille accueillera ses premiers chercheurs en juin.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés.- Nerf de la guerre -Avec son initiative, le CNRS, qui a l’habitude de recruter des chercheurs non-Français à hauteur d’un tiers chaque année dans ses concours classiques, vise quatre publics. D’abord, les plus jeunes – les post-doctorants – dont certains pourraient espérer des emplois pérennes. Puis des chaires de professeur junior, un dispositif assez récent qui va faire l’objet d’une “publicité particulière cette année”, selon M. Petit.Un cran au-dessus, le recrutement annuel de directeurs de recherche externes, c’est-à-dire non issus du corps interne des chargés de recherche, pourrait être redimensionné à la hausse.Enfin, le CNRS veut innover en ciblant des “stars” de la recherche mondiale, sur des chaires internationales. Sans besoin de les payer mieux que ne le sont les meilleurs déjà employés, selon son PDG. Qui se dit convaincu que “la motivation d’un chercheur n’est jamais la rémunération”, mais avant tout “l’environnement de travail, avec ses infrastructures, et la possibilité de se confronter aux meilleurs”.Sans compter qu’une fois intégrés les frais liés à l’éducation, la santé et la protection sociale, les écarts de rémunération paraissent plus faibles.Pour autant, l’argent restant le nerf de la guerre pour financer la recherche, le responsable note que la marge de manoeuvre du CNRS n’est “pas très grande”. Et place ses espoirs dans l’annonce sur la plateforme que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% du coût de projets de recherche, au mérite et sur les fonds du programme France 2030. “C’est au niveau européen que l’effort doit être fait”, remarquait récemment le ministre de la Recherche Philippe Baptiste. Et pas seulement pour de vulgaires questions d’argent, mais aussi sur des thèmes comme la libre circulation des chercheurs ou de la connaissance.”On pense, à France-Universités, que c’est l’échelle à laquelle il faut travailler”, souligne aussi auprès de l’AFP son vice-président Jean-François Huchet, en rappelant que “l’Europe de la recherche doit encore se constituer”. “Ce que nous pouvons faire pour les chercheurs aux Etats-Unis pourrait accélérer le mouvement et améliorer nos dispositifs”, ajoute-t-il. Par exemple, dans l’accès à certaines bases de données, partagées avec les Etats-Unis, qui pourrait être menacé. Ce qui “pose la question de notre souveraineté”, avertit le responsable.
Bangladesh’s influential Islamists promise sharia as they ready for polls
Bangladesh’s Islamists are readying to make political gains after being crushed for years by the government that was overthrown in a mass uprising last year, rallying hardline loyalists for eagerly anticipated elections.”We are pretty confident about entering the parliament in the next election,” Muhammad Mamunul Haque, joint secretary of Hefazat-e-Islam, an influential coalition of Islamic schools, told AFP in an interview.The coalition will hold a mass rally in the capital Dhaka on Saturday in what is expected to be one of their biggest public shows of strength for years as religiously fuelled activism gains popularity.Haque, 52, said the group will push to implement sharia, or Islamic law, and believes the group’s network of tens of thousands of seminaries — claiming to have some 500,000 members — means they will do well if the vote “is free and fair”.Hefazat-e-Islam is an alliance of different parties and Muslim organisations, including Haque’s Khilafat-e-Majlish party.A hugely influential pressure group, it has been courted by political parties since it was founded 15 years ago.No date has been set for elections but caretaker leader Muhammad Yunus, the Nobel Peace Prize winner who heads the interim government, has promised polls will be held by June 2026 at the latest.- Strength after revolution – The South Asian nation of some 170 million people last held elections in January 2024, when Sheikh Hasina won a fourth term as prime minister in the absence of genuine opposition parties.Her opponents boycotted the vote after a crackdown.Hasina, who was blamed for extensive human rights abuses, took a tough stand against Islamist movements during her autocratic 15-year rule.Thousands were detained, including Haque, who was arrested in 2021 and spent three years in jail.He faced around a dozen charges after Islamists tried to protest against a visit by Hasina’s key ally Prime Minister Narendra Modi, the Hindu-nationalist leader of neighbouring India.Hasina fled to New Delhi in August as crowds stormed her palace.She remains in self-imposed exile in India, infuriating Bangladeshis determined that she face trial for alleged “mass murder”.Islamist groups have gained strength with Hasina gone and have increasingly sought to impose their vision on the wider population. That has sparked worries from smaller groups, including Muslim Sufi worshippers and the Hindu minority, who together account for less than a tenth of the population.Women, in particular, have expressed concern.Islamists have demanded an end to a swath of activities, including cultural events deemed “anti-Islamic” — from music to theatre festivals, women’s football matches and kite-flying celebrations.Mobs have vandalised Sufi shrines. Supporters of Haque’s Khilafat-E-Majlis group stormed a public library last month and carted away hundreds of books before returning them.Golam Rabbani, a leader of Khilafat-E-Majlish’s youth wing, said they had targeted books that “promoted atheism”, including Nobel laureate Rabindranath Tagore and the national poet Kazi Nazrul Islam.- ‘Implement sharia’ -Hefazat-e-Islam’s rally on Saturday follows two days of marches by other key parties who are also seeking their support.Those include the powerful Bangladesh Nationalist Party (BNP), expected to be the largest political force, and the National Citizens Party (NCP), formed by students who spearheaded the uprising against Hasina.It also includes the largest single Islamist political party, Jamaat-e-Islami.Haque said the group opposed a government women’s commission and its recommendations to end discriminatory provisions, including equal inheritance rights for men and women.”The commission is disrespectful to Islamic family traditions,” Haque said.”It seems they want to destroy the religious values attached to marriage and divorce and want to establish a Western society.”Muslim-majority Bangladesh has a constitution based on the four pillars of nationalism, socialism, democracy and secularism.However, Haque said his supporters wanted Islamic law.”We will implement sharia,” Haque said, insisting all would be treated fairly.”Everything will be guided by the Koran… under an Islamic welfare state, all, regardless of their faith, will be treated justly.”That would include capital punishment for blasphemy against Islam.”We demand death sentences for speaking against Allah, tarnishing the image of the Prophet, and offending Muslims,” Haque said.”There is no room for negotiation in this regard.”
Dîner mortel aux champignons en Australie: l’accusée n’a jamais demandé de nouvelles des invités, selon son mari
L’Australienne accusée d’avoir tué trois personnes dont ses beaux-parents en leur servant un “repas spécial” aux champignons vénéneux n’a jamais demandé de nouvelles de ses invités mourants, a déclaré vendredi son mari, au troisième jour de son procès.Erin Patterson, 50 ans, doit répondre de trois meurtres et d’une tentative de meurtre dont le mobile est inconnu, lors de ce procès très suivi par les médias et qui doit durer six semaines dans l’Etat australien de Victoria (sud-est).A l’ouverture du procès mercredi, la quinquagénaire a plaidé non coupable de tous les chefs d’accusation, sa défense affirmant qu’il s’agissait d’un “terrible accident”.Au troisième jour du procès, le mari de l’accusée, Simon Patterson, a indiqué qu’elle ne s’était pas enquise de la santé de sa famille hospitalisée. “Cela m’a intrigué qu’elle n’ait jamais posé de question”, a-t-il déclaré au jury du tribunal de Morwell, au sud-est de Melbourne. L’avocat de la défense, Colin Mandy, a demandé au mari s’il lui avait expliqué à quel point ses parents étaient malades. “Nous n’avons jamais eu cette conversation, je pense, à aucun moment”, a répondu ce dernier.En juillet 2023, la mère de famille avait organisé un déjeuner dans son village de Leongatha, dans le sud-est de l’Australie, au cours duquel elle avait servi à ses invités une spécialité de la cuisine anglaise à base de viande de bœuf et de pâte feuilletée, mais avec des champignons vénéneux.Simon Patterson était séparé de l’accusée depuis 2015 et avait décliné l’invitation au repas. Mais quatre membres de sa famille ont accepté l’invitation: ses parents, Don et Gail Patterson, sa tante, Heather Wilkinson, et son mari le pasteur Ian Wilkinson.Les quatre invités ont développé des diarrhées et des vomissements dans les douze heures suivant le repas et ont été transportés d’urgence à l’hôpital. Seul Ian Wilkinson a survécu après avoir passé près de deux mois à l’hôpital.L’autopsie des trois invités ainsi que des analyses sur le survivant avaient révélé qu’ils avaient été victimes d’un empoisonnement aux champignons vénéneux, selon le parquet.Erin Patterson s’est rendue à l’hôpital deux jours après son déjeuner, disant ne pas se sentir bien. Elle s’est montrée réticente à laisser les médecins examiner ses enfants, affirmant qu’elle avait enlevé les champignons de leurs repas parce qu’ils étaient difficiles en ce qui concerne la nourriture.Son mari a expliqué qu’Erin Patterson “détestait” les hôpitaux à cause de problèmes comme une dépression postnatale et l’arythmie – un rythme cardiaque irrégulier. Leurs enfants aussi ont eu de mauvaises expériences avec les hôpitaux, a-t-il dit.Le parquet considère qu’Erin Patterson a délibérément empoisonné ses invités et qu’elle a veillé à ce que ni elle ni ses enfants ne consomment les champignons mortels.








