Un suspect arrêté dans l’enquête sur les incendies meurtriers de janvier à Los Angeles
Les autorités américaines ont annoncé mercredi l’arrestation d’un suspect dans l’enquête sur les incendies meurtriers de janvier à Los Angeles, un chauffeur Uber de 29 ans soupçonné d’avoir provoqué les flammes qui ont ravagé le quartier de Pacific Palisades.Cet homme, Jonathan Rinderknecht, aurait déclenché un incendie la nuit du Nouvel An dans les montagnes surplombant cette zone cossue de la mégapole californienne, qui abrite de nombreuses villas de célébrités.C’est cet incendie initial, que les pompiers croyaient avoir éteint, qui s’est ensuite ravivé le 7 janvier pour dévaster le quartier et une partie de la ville de Malibu. Le “Palisades Fire” a causé la mort de 12 personnes dans la zone, sur les 31 personnes qui ont péri au total dans les incendies de Los Angeles.”L’inconscience d’une seule personne a causé l’un des pires incendies qu’ait jamais connu Los Angeles, entraînant la mort et des destructions généralisées à Pacific Palisades”, a déclaré le procureur fédéral Bill Essayli, en annonçant son arrestation.Arrêté en Floride (sud-est), M. Rinderknecht a brièvement comparu devant un tribunal de cet Etat mercredi, et sera a nouveau convoqué jeudi devant un juge. Le suspect est un ancien habitant du quartier de Pacific Palisades, selon l’enquête. La nuit du Nouvel An, ce chauffeur VTC a déposé des clients dans la zone où a démarré le feu.Les données de géolocalisation récoltées par les enquêteurs montrent qu’il se trouvait “à 30 pieds” – soit environ 10 mètres – de l’incendie, lorsqu’il a lui-même tenté d’appeler les secours pour signaler le feu, a précisé M. Essayli.- Pas de mobile clair -Les enquêteurs n’ont pas identifié de mobile clair, mais ils ont rassemblé des éléments qu’ils jugent pertinents.Le suspect a notamment généré une image de ville en feu à l’aide d’une intelligence artificielle dans les semaines avant l’incendie. Dans les jours précédant, il a aussi écouté à plusieurs reprises une chanson du rappeur français Josman, dont le clip montre l’artiste mettant le feu à une poubelle.”J’aimerais que nous puissions entrer dans la tête de quelqu’un, mais nous ne pouvons pas”, a déclaré Kenny Cooper, un agent du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF), en reconnaissant que les motivations du suspect restent floues.La maire de Los Angeles, Karen Bass, a salué cette arrestation comme une “étape importante (…) vers le réconfort pour des milliers de Californiens dont les vies ont été bouleversées”.Dans la foulée, la ville a publié un audit de l’action des pompiers et a assuré avoir amélioré ses protocoles pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise.La lenteur de la réponse et l’assèchement de certaines bouches à incendies font encore polémique, dans une ville en pleine reconstruction, où la pollution générée par les flammes empêche toujours certains déplacés de rentrer chez eux, neuf mois après la catastrophe. Attisés par des rafales allant jusqu’à 160 km/h, les incendies de Los Angeles s’annoncent comme l’une des catastrophes les plus coûteuses des Etats-Unis. Des milliers d’habitations ont été détruites dans la mégapole californienne et des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir leur maison. Outre le feu qui a dévasté Pacific Palisades, un second incendie a également ravagé la banlieue d’Altadena et fait 19 morts dans cette zone au nord-est de la mégapole.L’enquête pour déterminer la cause exacte de ce foyer séparé est toujours en cours, mais la piste privilégiée est celle d’une ligne électrique défectueuse du fournisseur Southern California Edison.Plusieurs vidéos et témoignages suggèrent que l’équipement a généré des étincelles qui auraient déclenché les flammes. En juillet, le fournisseur d’électricité a annoncé qu’il allait commencer à verser des indemnités aux victimes de l’incendie.
Stocks mixed as traders assess AI rally, US rates and shutdown
Asian markets were mixed Thursday as investors tried to assess the outlook for the global AI-fuelled rally, Federal Reserve interest rates and the ongoing US government shutdown.News that Israel and Hamas had agreed to the first phase of a Gaza ceasefire provided some relief from geopolitical concerns — and weighed on oil prices — while gold retreated the day after hitting an all-tine high above $4,000.Technology firms have been riding to ever-higher levels this year — dragging equity markets with them as companies pump hundreds of billions of dollars into all things linked to AI. But there is a growing concern that the returns might not match the investment sums, leading to warnings that valuations may have gone too far. “AI is clearly a bubble,” warned Neil Wilson at Saxo markets. “The question is when — not if — it blows up. And timing is incredibly hard,” he added.”(Software giant) Oracle had a stab at pricking the bubble yesterday by disclosing that the margins from its AI cloud business — including server rentals using Nvidia chips — are very slim.”Tesla added to the gravity… as it dropped 4.5 percent on (its) lower-priced Model 3/Y reveal that underwhelmed analysts. Third-quarter earnings are still set to be strong, but doubts are being seeded for later.”But while the Oracle report dragged Wall Street on Tuesday, the S&P 500 and Nasdaq bounced back the day after to end at fresh records.And Asia fought to extend the gains, with Tokyo rallying more than one percent on continued optimism about further stimulus following the election of business-friendly Sanae Takaichi as leader of Japan’s ruling party.Shanghai advanced as it reopened after a week-long holiday, while Sydney, Taipei and Manila were also up. Hong Kong dipped along with Singapore, Wellington and Jakarta.The US shutdown was not helping matters, with Republicans and Democrats no closer to reaching a deal to reopen the government as the row goes into a second week. Democrats voted for a sixth time to block a Republican stopgap funding measure to reopen government departments — they refuse to back any funding bill that does not offer an extension of expiring health care subsidies for 24 million people. Minutes from the Fed’s latest rate meeting showed divisions among decision-makers on cutting them, with some agreeing only after being persuaded in discussion over rising prices and a string of weak jobs figures.”Policymakers that are becoming increasingly concerned about downside risks to employment likely favour additional and faster rate cuts going forward,” HSBC’s Ryan Wang said. “Those that are more concerned about upside inflation risks are likely more circumspect about future cuts.”Geopolitical worries were eased after news that Israel and Hamas agreed Thursday to the first phase of a deal to end the Gaza war that has killed tens of thousands and at times fanned worries of a possible Middle East conflict.Donald Trump announced a 20-point peace plan that will see Palestinian militant group Hamas release all hostages while Israel would pull its troops back to an agreed-upon line. Oil prices, which have been elevated by worries over supplies from the region, slipped.Gold, which hit a record of nearly $4,060 an ounce Wednesday — partly on concerns about the crisis in Gaza — was slightly lower.In company news, Hong Kong-listed Hang Seng Bank soared more than 26 percent on reports that HSBC plans to take it private by buying its remaining shares. The deal values the lender at US$37 billion. HSBC tumbled more than six percent.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 48,405.93 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 26,809.57Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,921.28Euro/dollar: UP at $1.1646 from $1.1628 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3416 from $1.3401Dollar/yen: DOWN at 152.49 yen from 152.64 yenEuro/pound: UP at 86.81 pence from 86.78 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.9 percent at $61.99 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.8 percent at $65.75 per barrelNew York – Dow: FLAT at 46,601.78 London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 9,548.87 (close)
Accord Israël-Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza sous l’égide de Trump
Après deux ans de guerre, Israël et le Hamas palestinien se sont entendus tôt jeudi sur un cessez-le-feu à Gaza dans le cadre du plan de Donald Trump visant à établir une paix “durable” dans la région, le président américain disant tabler sur un retour des otages lundi.Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan de paix pour Gaza, dans le cadre de pourparlers indirects à Charm el-Cheikh, en Egypte.”Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue, les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle”, a indiqué M. Trump.M. Trump a estimé sur Fox News que les otages détenus depuis deux ans par le mouvement islamiste palestinien seraient “de retour lundi”, y compris les corps de ceux décédés en captivité.L’armée israélienne a dit jeudi sur X se préparer à réceptionner les otages, mais aussi à faire face à “tous les scénarios”. Elle a appelé les habitants à ne pas retourner dans le nord de Gaza.Selon une source au sein du Hamas interrogée par l’AFP, les otages israéliens vivants, estimés à 20 sur les 47 détenus à Gaza, seront libérés en une seule fois contre près de 2.000 détenus palestiniens. Et “de premières cartes ont été présentées par la partie israélienne concernant le retrait de ses troupes”.A l’annonce de cet accord, une vague de joie a déferlé sur Al-Mawasi, secteur du centre de la bande de Gaza où s’entassent des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par les frappes israéliennes, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.”Lorsque j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas pu me retenir. Des larmes de joie ont coulé. Deux ans de bombardements, de terreur, de destruction, de pertes, d’humiliations et le sentiment constant que nous pouvions mourir à tout moment. Et là, nous avons enfin l’impression de vivre un moment de répit”, a confié à l’AFP un déplacé, Samer Joudeh.- “Grand jour pour Israël” -Le Qatar, pays médiateur, a confirmé “qu’un accord a été conclu ce soir sur toutes les dispositions et les mécanismes de mise en œuvre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui conduira à la fin de la guerre, à la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, et à l’entrée d’aide humanitaire”, par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari. De son côté, le Hamas a annoncé être parvenu à un accord “prévoyant la fin de la guerre à Gaza”.”C’est un grand jour pour Israël”, a commenté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a remercié Donald Trump et dit réunir dès jeudi son cabinet afin de “ratifier l’accord et rapatrier tous nos précieux otages”. Des sources ayant connaissance du dossier ont indiqué à l’AFP que l’accord sur la première phase du plan serait signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait auparavant indiqué avoir invité, en cas d’accord, Donald Trump, qui convoite le prestigieux prix Nobel de la paix annoncé vendredi, pour “assister à sa signature”.”Les combats doivent s’arrêter une fois pour toutes, a réagi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, appelant les parties à “respecter pleinement les termes” de l’accord. “La souffrance doit prendre fin”, a-t-il martelé.- “Peur d’une trahison” -A Al-Mawasi, Tareq al-Farra dit attendre fébrilement l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, sans toutefois cacher ses appréhensions.”J’ai le sentiment que je n’arriverais pas à fermer l’oeil de la nuit tant la joie et une tension m’habitent”, témoigne-t-il auprès de l’AFP.”Je suis vraiment heureux que la guerre prenne fin, mais en même temps, j’ai peur d’une trahison, d’un retour aux affrontements comme lors de la première trêve (novembre 2023, ndlr). Cette fois, j’espère que notre joie sera totale, que le cauchemar prendra fin”, souligne-t-il.Basés sur le plan Trump, les pourparlers, lancés lundi, ont lieu deux ans après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.Pendant les discussions, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements meurtriers à travers le territoire palestinien, affamé, assiégé et dévasté, selon la Défense civile locale.- Garanties -Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange des otages enlevés le 7 octobre 2023 contre des prisonniers palestiniens retenus par Israël, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.La veille, le négociateur en chef du Hamas Khalil al-Hayya avait réclamé des “garanties” de M. Trump que la guerre à Gaza finirait “une fois pour toutes”. Le Hamas a accepté de libérer les otages, mais a aussi réclamé le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.- “Détruire le Hamas” -Le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben Gvir s’est rendu avant l’annonce venue de la Maison Blanche sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, provoquant l’ire du Hamas et de plusieurs pays arabes.”Je prie seulement pour que notre Premier ministre permette une victoire totale à Gaza, afin de détruire le Hamas, avec l’aide de Dieu, et ramener les otages”, a dit M. Ben Gvir, hostile à tout accord.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, sans toutefois déboucher sur un règlement du conflit.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.
Fragilisée, Ursula von der Leyen face au vote des eurodéputés
Les eurodéputés se prononcent jeudi midi sur deux motions de censure visant Ursula von der Leyen, sans menace réelle pour la présidente de la Commission européenne, mais signe de crispations au sein du Parlement européen.Ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de la faire tomber.Elles reflètent cependant une défiance envers la présidente de la Commission et testent la solidité de sa coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et la droite (PPE).Une première tentative de censure venue de l’extrême droite avait été largement repoussée en juillet mais cela avait été l’occasion pour le camp dit pro-européen d’exprimer une série de critiques.Depuis, “on ne peut pas dire qu’on ait réellement fait de progrès dans ce Parlement. La majorité pro-européenne qui vous a élue fonctionne mal, toujours aussi mal”, a déploré la cheffe des centristes Valérie Hayer lors d’un débat lundi dans l’hémicycle.La gauche et le centre reprochent à Ursula von der Leyen, et plus largement à la droite dont elle est issue, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite et de détricoter les lois environnementales.”Vous devez choisir entre vos alliés et ceux qui ne sont pas nos amis”, lui a lancé la présidente des sociaux-démocrates Iratxe Garcia.”Inaction”Malgré ces critiques, sociaux-démocrates et centristes n’ont pas l’intention de renverser Ursula von der Leyen.Quant à la droite, elle soutiendra la présidente de la Commission.De leur côté, les Français Jordan Bardella, président de l’eurogroupe des Patriotes (extrême droite) et Manon Aubry, coprésidente de l’eurogroupe de gauche radicale GUE/NGL, ont exhorté Ursula von der Leyen à partir.Manon Aubry l’a accusée d’ “inaction” face au “génocide” à Gaza tandis que Jordan Bardella a dénoncé une “fuite en avant migratoire” de l’UE et une “reddition commerciale” dans l’accord commercial avec Donald Trump.”Je sais que certains d’entre vous hésitent encore sur la manière de voter cette semaine”, a déclaré lundi Ursula von der Leyen, se montrant plus conciliante qu’en juillet, lorsqu’elle avait taxé les initiateurs de la motion de censure “d’extrémistes”, “antivaccins” et admirateurs “de Poutine”.Appelant à l’unité, elle a averti que toute division serait “exploitée” par les adversaires de l’Union européenne, mentionnant la Russie.Le Parlement européen n’a encore jamais renversé une Commission. Avec un cas particulier en 1999: avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.
Allemagne: Merz réunit une industrie automobile en crise
Le chancelier allemand Friedrich Merz reçoit jeudi les acteurs clés d’une industrie automobile en crise et qui cherche à lever l’interdiction programmée des moteurs thermiques dans l’UE, faute de pouvoir résister à la concurrence chinoise dans la mobilité électrique.Le chef du gouvernement et plusieurs ministres vont échanger avec les acteurs du secteur, constructeurs, fournisseurs, syndicats, lobbyistes et présidents des régions abritant des bastions de l’automobile.”Il s’agit de trouver des solutions le plus rapidement possible afin d’offrir des perspectives d’avenir à cette industrie clé allemande”, a déclaré Stefan Kornelius, porte-parole du gouvernement mercredi lors d’une conférence de presse.Les annonces de bénéfices en chute libre, de suppressions de postes et de restructurations mettent en lumière presque chaque semaine la fragilité du modèle économique allemand, longtemps porté par la demande mondiale et une énergie bon marché importée de Russie.Entre un retard sur des modèles électriques chinois de qualité et meilleur marché et des infrastructures insuffisantes, la crise affecte les grands constructeurs – Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes-Benz – mais également des fournisseurs majeurs comme Bosch ou ZF, ainsi que tout le tissu de PME sous-traitantes qui forment l’ossature du secteur.Le secteur a perdu plus de 50.000 emplois en un an sur un total d’environ 800.000, selon EY.Outre la concurrence chinoise, l’automobile allemande souffre du coût de l’énergie en hausse depuis l’invasion russe de l’Ukraine, d’une demande mondiale en baisse et plus récemment des droits de douane américains de 15% imposés sur les voitures européennes.Parmi les sujets centraux du “sommet” convoqué par M. Merz, l’interdiction prévue par l’UE de la commercialisation de nouveaux moteurs thermiques à partir de 2035, une mesure destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser l’essor de la mobilité électrique. Nombre de constructeurs européens voudraient obtenir la levée de cette date butoir, pour pouvoir s’adapter à une transition électrique jugée plus lente que prévu.Friedrich Merz a plaidé lundi pour son abandon, jugeant la mesure “erronée”. De quoi raviver les tensions au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates du SPD, qui veulent la conserver.L’UE s’est engagée à se prononcer sur le dossier prochainement.Selon plusieurs médias allemands, un compromis pourrait être proposé à Bruxelles, visant à assouplir l’interdiction sans la supprimer complètement.Prolonger certains véhicules thermiques équipés de prolongateurs d’autonomie ou les hybrides rechargeables au delà de 2035 permettre “d’assurer la compétitivité de note industrie et des milliers d’emplois en Europe”, a plaidé mercredi Stefan Hartung, PDG de Bosch, le premier fournisseur automobile mondial. Des solutions “factices” pour l’ONG Transport & Environment (T&E), qui a exhorté mercredi le gouvernement à “respecter les objectifs européens” en matière de CO₂.- Enième sommet -Le ministre des Finances Lars Klingbeil, un social démocrate, veut lui inciter les Allemands à passer à l’électrique en prolongeant de cinq ans des avantages fiscaux qui expirent début 2026.Quant aux Verts allemands, ils n’ont de cesse de souligner que la mobilité électrique est la technologie d’avenir et qu’une prolongation des moteurs thermiques ne fera que creuser le retard de l’Allemagne sur la Chine. Mais in fine les participants au sommet convoqué par M. Merz “discuteront beaucoup et décideront de peu, surtout parce que les décisions sont prises au niveau européen”, observe Frank Schwope, spécialiste du secteur à l’université FHM de Cologne.”Ce dont nous avons besoin en Allemagne, ce n’est pas d’un énième sommet industriel, mais d’un programme qui agit sur les coûts et la compétitivité du pays”, commente pour sa part Ferdinand Dudenhöffer, expert du Centre de recherche automobile (CAR) de Bochum.D’après une étude de ce centre parue mercredi, l’écart entre le prix des voitures électriques et thermiques n’a jamais été aussi faible, rendant selon lui injustifiée toute remise en cause de l’interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035.
Allemagne: Merz réunit une industrie automobile en crise
Le chancelier allemand Friedrich Merz reçoit jeudi les acteurs clés d’une industrie automobile en crise et qui cherche à lever l’interdiction programmée des moteurs thermiques dans l’UE, faute de pouvoir résister à la concurrence chinoise dans la mobilité électrique.Le chef du gouvernement et plusieurs ministres vont échanger avec les acteurs du secteur, constructeurs, fournisseurs, syndicats, lobbyistes et présidents des régions abritant des bastions de l’automobile.”Il s’agit de trouver des solutions le plus rapidement possible afin d’offrir des perspectives d’avenir à cette industrie clé allemande”, a déclaré Stefan Kornelius, porte-parole du gouvernement mercredi lors d’une conférence de presse.Les annonces de bénéfices en chute libre, de suppressions de postes et de restructurations mettent en lumière presque chaque semaine la fragilité du modèle économique allemand, longtemps porté par la demande mondiale et une énergie bon marché importée de Russie.Entre un retard sur des modèles électriques chinois de qualité et meilleur marché et des infrastructures insuffisantes, la crise affecte les grands constructeurs – Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes-Benz – mais également des fournisseurs majeurs comme Bosch ou ZF, ainsi que tout le tissu de PME sous-traitantes qui forment l’ossature du secteur.Le secteur a perdu plus de 50.000 emplois en un an sur un total d’environ 800.000, selon EY.Outre la concurrence chinoise, l’automobile allemande souffre du coût de l’énergie en hausse depuis l’invasion russe de l’Ukraine, d’une demande mondiale en baisse et plus récemment des droits de douane américains de 15% imposés sur les voitures européennes.Parmi les sujets centraux du “sommet” convoqué par M. Merz, l’interdiction prévue par l’UE de la commercialisation de nouveaux moteurs thermiques à partir de 2035, une mesure destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser l’essor de la mobilité électrique. Nombre de constructeurs européens voudraient obtenir la levée de cette date butoir, pour pouvoir s’adapter à une transition électrique jugée plus lente que prévu.Friedrich Merz a plaidé lundi pour son abandon, jugeant la mesure “erronée”. De quoi raviver les tensions au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates du SPD, qui veulent la conserver.L’UE s’est engagée à se prononcer sur le dossier prochainement.Selon plusieurs médias allemands, un compromis pourrait être proposé à Bruxelles, visant à assouplir l’interdiction sans la supprimer complètement.Prolonger certains véhicules thermiques équipés de prolongateurs d’autonomie ou les hybrides rechargeables au delà de 2035 permettre “d’assurer la compétitivité de note industrie et des milliers d’emplois en Europe”, a plaidé mercredi Stefan Hartung, PDG de Bosch, le premier fournisseur automobile mondial. Des solutions “factices” pour l’ONG Transport & Environment (T&E), qui a exhorté mercredi le gouvernement à “respecter les objectifs européens” en matière de CO₂.- Enième sommet -Le ministre des Finances Lars Klingbeil, un social démocrate, veut lui inciter les Allemands à passer à l’électrique en prolongeant de cinq ans des avantages fiscaux qui expirent début 2026.Quant aux Verts allemands, ils n’ont de cesse de souligner que la mobilité électrique est la technologie d’avenir et qu’une prolongation des moteurs thermiques ne fera que creuser le retard de l’Allemagne sur la Chine. Mais in fine les participants au sommet convoqué par M. Merz “discuteront beaucoup et décideront de peu, surtout parce que les décisions sont prises au niveau européen”, observe Frank Schwope, spécialiste du secteur à l’université FHM de Cologne.”Ce dont nous avons besoin en Allemagne, ce n’est pas d’un énième sommet industriel, mais d’un programme qui agit sur les coûts et la compétitivité du pays”, commente pour sa part Ferdinand Dudenhöffer, expert du Centre de recherche automobile (CAR) de Bochum.D’après une étude de ce centre parue mercredi, l’écart entre le prix des voitures électriques et thermiques n’a jamais été aussi faible, rendant selon lui injustifiée toute remise en cause de l’interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035.
Viols de Mazan: l’heure du verdict pour l’unique accusé en appel
Husamettin Dogan est-il un violeur, comme le soutient Gisèle Pelicot ? Ou a-t-il été victime d’une machination de Dominique Pelicot ? La cour d’assises du Gard tranche jeudi sur le sort de l’unique accusé des viols de Mazan à avoir maintenu l’appel de sa condamnation.A l’issue de quatre jours d’audience à Nîmes, cet ancien ouvrier de 44 ans au parcours socioprofessionnel chaotique, condamné en première instance à neuf ans de prison pour “viols aggravés”, risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.Une peine cependant peu probable car elle le mettrait sur le même pied que Dominique Pelicot, chef d’orchestre d’une décennie de viols commis sur sa désormais ex-épouse Gisèle, qui avait reçu la peine maximale l’an dernier à Avignon.Les 49 autres condamnés avaient écopé de peines allant de trois ans de prison, dont deux avec sursis, à 15 ans pour un homme venu à six reprises au domicile du couple à Mazan (Vaucluse).C’est là que Dominique Pelicot droguait celle qui est devenue un symbole mondial des violences sexuelles faites aux femmes, avant de la livrer à des inconnus recrutés sur internet.”La peine est à revoir”, a plaidé mercredi Antoine Camus, l’un des avocats de Gisèle Pelicot. “Une victime endormie, on n’y touche pas.”Et d’ajouter: “Après le parcours du combattant mené par Gisèle Pelicot, on espère que ce jury dira haut et fort qu’en France, les droits de l’homme sont aussi ceux de la femme, que le consentement ne se recueille pas auprès du mari, qu’un acte sexuel imposé à un corps endormi est un viol”.- Testament pour les générations futures -Contrairement à la cour criminelle de Vaucluse, composée de cinq juges professionnels, c’est un jury populaire de cinq hommes et quatre femmes, épaulés par trois magistrats, qui rendra sa décision, attendue dans l’après-midi.Avant cela, ils auront écouté le réquisitoire de l’avocat général, Dominique Sié.A Avignon, l’accusation avait réclamé contre M. Dogan une peine de 12 ans de réclusion. Dans un réquisitoire remarqué, qui portait alors sur l’ensemble des accusés, une représentante du ministère public, Laure Chabaud, avait estimé que le verdict devait constituer un “testament pour les générations futures” et rendre “une part de son humanité volée à Gisèle Pelicot”.Un message qu’a fait sien Mme Pelicot, appelant à la barre mercredi à ce “que les victimes n’aient jamais honte de ce qu’on leur a imposé par la force”. – “Jamais eu l’intention” -La défense tentera ensuite de faire entendre les arguments de l’accusé, qui ressort fragilisé par la diffusion à l’audience de vidéos où on le voit se livrer à des pénétrations sexuelles sur une Gisèle Pelicot réduite à un état qu’elle a elle-même comparé à une “anesthésie générale”.Depuis son interpellation en 2021, deux ans après les faits, lors du procès d’Avignon comme devant la cour d’assises de Nîmes, Husamettin Dogan soutient qu’il n’a “jamais eu l’intention” de violer Mme Pelicot et pensait participer au jeu consenti d’un couple libertin.L’une de ses avocates, Sylvie Menvielle, l’a amené sur ce terrain: “Vous aviez conscience de commettre un viol ?””S’il m’avait dit +Viens, je vais te filmer, on va la violer+, je serais jamais allé là-bas !”, lui a-t-il répondu, répétant à l’envi être victime d’une manipulation “inimaginable”.Ses conseils ont fait diffuser à l’audience trois photos montrant une femme ressemblant à Gisèle Pelicot avoir des rapports sexuels avec trois hommes, dont Dominique Pelicot. Images, ont-ils suggéré, qui ont pu servir “d’appât” et contribuer à faire croire à M. Dogan qu’il allait participer à une soirée libertine.Une argumentation balayée l’an dernier par la cour criminelle dans son jugement condamnant tous les accusés, estimant que “chacun était en mesure d’appréhender à sa juste mesure la situation à laquelle il se trouvait confronté lorsqu’il abordait le corps inerte de Gisèle Pelicot”.Gisèle Pelicot l’a redit à sa manière mercredi à l’accusé: “A quel moment je vous ai donné le consentement ? Jamais !”.
Viols de Mazan: l’heure du verdict pour l’unique accusé en appel
Husamettin Dogan est-il un violeur, comme le soutient Gisèle Pelicot ? Ou a-t-il été victime d’une machination de Dominique Pelicot ? La cour d’assises du Gard tranche jeudi sur le sort de l’unique accusé des viols de Mazan à avoir maintenu l’appel de sa condamnation.A l’issue de quatre jours d’audience à Nîmes, cet ancien ouvrier de 44 ans au parcours socioprofessionnel chaotique, condamné en première instance à neuf ans de prison pour “viols aggravés”, risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.Une peine cependant peu probable car elle le mettrait sur le même pied que Dominique Pelicot, chef d’orchestre d’une décennie de viols commis sur sa désormais ex-épouse Gisèle, qui avait reçu la peine maximale l’an dernier à Avignon.Les 49 autres condamnés avaient écopé de peines allant de trois ans de prison, dont deux avec sursis, à 15 ans pour un homme venu à six reprises au domicile du couple à Mazan (Vaucluse).C’est là que Dominique Pelicot droguait celle qui est devenue un symbole mondial des violences sexuelles faites aux femmes, avant de la livrer à des inconnus recrutés sur internet.”La peine est à revoir”, a plaidé mercredi Antoine Camus, l’un des avocats de Gisèle Pelicot. “Une victime endormie, on n’y touche pas.”Et d’ajouter: “Après le parcours du combattant mené par Gisèle Pelicot, on espère que ce jury dira haut et fort qu’en France, les droits de l’homme sont aussi ceux de la femme, que le consentement ne se recueille pas auprès du mari, qu’un acte sexuel imposé à un corps endormi est un viol”.- Testament pour les générations futures -Contrairement à la cour criminelle de Vaucluse, composée de cinq juges professionnels, c’est un jury populaire de cinq hommes et quatre femmes, épaulés par trois magistrats, qui rendra sa décision, attendue dans l’après-midi.Avant cela, ils auront écouté le réquisitoire de l’avocat général, Dominique Sié.A Avignon, l’accusation avait réclamé contre M. Dogan une peine de 12 ans de réclusion. Dans un réquisitoire remarqué, qui portait alors sur l’ensemble des accusés, une représentante du ministère public, Laure Chabaud, avait estimé que le verdict devait constituer un “testament pour les générations futures” et rendre “une part de son humanité volée à Gisèle Pelicot”.Un message qu’a fait sien Mme Pelicot, appelant à la barre mercredi à ce “que les victimes n’aient jamais honte de ce qu’on leur a imposé par la force”. – “Jamais eu l’intention” -La défense tentera ensuite de faire entendre les arguments de l’accusé, qui ressort fragilisé par la diffusion à l’audience de vidéos où on le voit se livrer à des pénétrations sexuelles sur une Gisèle Pelicot réduite à un état qu’elle a elle-même comparé à une “anesthésie générale”.Depuis son interpellation en 2021, deux ans après les faits, lors du procès d’Avignon comme devant la cour d’assises de Nîmes, Husamettin Dogan soutient qu’il n’a “jamais eu l’intention” de violer Mme Pelicot et pensait participer au jeu consenti d’un couple libertin.L’une de ses avocates, Sylvie Menvielle, l’a amené sur ce terrain: “Vous aviez conscience de commettre un viol ?””S’il m’avait dit +Viens, je vais te filmer, on va la violer+, je serais jamais allé là-bas !”, lui a-t-il répondu, répétant à l’envi être victime d’une manipulation “inimaginable”.Ses conseils ont fait diffuser à l’audience trois photos montrant une femme ressemblant à Gisèle Pelicot avoir des rapports sexuels avec trois hommes, dont Dominique Pelicot. Images, ont-ils suggéré, qui ont pu servir “d’appât” et contribuer à faire croire à M. Dogan qu’il allait participer à une soirée libertine.Une argumentation balayée l’an dernier par la cour criminelle dans son jugement condamnant tous les accusés, estimant que “chacun était en mesure d’appréhender à sa juste mesure la situation à laquelle il se trouvait confronté lorsqu’il abordait le corps inerte de Gisèle Pelicot”.Gisèle Pelicot l’a redit à sa manière mercredi à l’accusé: “A quel moment je vous ai donné le consentement ? Jamais !”.
Cédric Jubillar face aux accusations de ses anciennes compagnes
Soumis aux coups de boutoir des témoignages accablants de sa mère et d’anciens codétenus, Cédric Jubillar ne devrait pas avoir de répit jeudi à son procès pour meurtre, où seront entendues des ex-compagnes, auxquelles il aurait également confié avoir tué sa femme Delphine.En ce 12e jour d’audience devant la cour d’assises du Tarn, les deux ex-petites amies du peintre-plaquiste de 38 ans seront les derniers témoins, très attendus, de ce procès médiatique, avant l’interrogatoire récapitulatif de l’accusé, vendredi.A Jennifer, sa dernière petite amie, Cédric aurait confié “à plusieurs reprises” cette année avoir “étranglé” sa femme, une fois sur le canapé et une autre fois derrière, à l’intérieur de la maison du couple à Cagnac-les-Mines.Interrogée en juillet dernier par les enquêteurs, la jeune femme, qui avait rencontré l’accusé avant son incarcération et avait ensuite entretenu une relation amoureuse au parloir de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, a affirmé aux gendarmes que Cédric avait même mimé sur elle le geste de l’étranglement, en lui disant: “Si tu me trompes, tu vas finir à côté d’elle”.- Des confessions en question -L’ouvrier en bâtiment, accusé du meurtre de son épouse de 33 ans, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, a toujours nié être responsable de la disparition mystérieuse de l’infirmière. Son corps n’a jamais été retrouvé. Selon l’un de ses avocats, Alexandre Martin, il a nié avoir “fait quelque aveu que ce soit” à Jennifer, qui sera entendue jeudi après-midi. Cédric Jubillar avait néanmoins tenté d’appeler la trentenaire plusieurs fois le 4 septembre en lui laissant un message “réponds quand je t’appelle, tu as peur de quoi?” selon l’avocat de Jennifer. Le parquet a classé sans suite une enquête pour subornation de témoin.Sa petite amie précédente sera également auditionnée sur des révélations que Cédric Jubillar lui aurait faites. Séverine, avec laquelle il s’était affiché sur Facebook peu de temps après la disparition, secouant son entourage, sera entendue dans la matinée.Mercredi, la mère de Cédric, Nadine, s’est dite “choquée” lorsqu’elle avait appris que son fils vivait aussi rapidement une “aventure” avec une autre femme. Cette quadragénaire, rencontrée lors d’une battue destinée à retrouver des traces de Delphine en avril 2021, a été longuement évoquée mercredi, lors de l’audition devant la cour d’un ancien codétenu de Cédric Jubillar, surnommé “Marco”.Placé à l’isolement à la maison d’arrêt de Seysses en 2021 dans une cellule voisine de celle du peintre-plaquiste, l’ancien prisonnier, désormais en liberté et résidant au Portugal, a dit avoir rencontré à plusieurs reprises Séverine. Selon ses propos, l’accusé lui aurait confié s’être “débarrassé” du corps de Delphine “à la ferme qui a brûlé”, près du village de Cagnac-les-Mines où résidait le couple.A l’occasion de la sortie de prison de Marco, Cédric Jubillar lui aurait, toujours selon cet ancien codétenu, transmis des courriers, dont certains à destination de sa petite amie de l’époque. Il aurait demandé à Marco d’aller s’assurer que l’emplacement du corps de Delphine était sûr, mais également d’incriminer l’amant de son épouse pour faire réorienter l’enquête vers lui.Marco a également affirmé que Séverine, au cours de leurs échanges, lui aurait rapporté une menace proférée par Cédric: “Elle m’a dit qu’il lui avait dit une fois: +je me suis débarrassé de la première, ça ne me coûte rien de me débarrasser de la deuxième+”.- “Des blagues” -Questionné sur les propos souvent décousus de son ancien codétenu, le mis en cause a assuré que “95% de ce qu’il dit est faux”, concédant toutefois avoir dit à Marco ainsi qu’à Séverine qu’il avait placé le corps de Delphine près de la ferme brûlée évoquée dans leurs témoignages. Des “blagues” selon lui. Les fouilles entreprises autour de cette ferme n’ont rien donné.Un temps placée en garde à vue pour recel de cadavre avant d’être relâchée sans être inquiétée, Séverine a déclaré aux enquêteurs qu’il lui “avait dit plusieurs fois qu’il avait fait disparaître son épouse, mais toujours sur le ton de la rigolade”, selon un document judiciaire.









