L’Assemblée adopte enfin le budget de la Sécu, et se tourne vers l’inconnu

Au bout de quatre mois de tensions et de tractations l’Assemblée a adopté mercredi le budget de la Sécurité sociale pour 2025, en repoussant une nouvelle motion de censure, mais la chambre basse reste fracturée et guettée par la paralysie.Trois 49.3 enclenchés par François Bayrou sur ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) lui ont valu trois motions de censure LFI sur ce texte qui avait coûté son poste à Michel Barnier.Sans surprise, en l’absence du soutien des groupes PS et RN, la dernière n’a recueilli que 121 voix, loin des 289 nécessaires, un résultat qui emporte adoption du PLFSS à l’Assemblée.Le texte ira désormais au Sénat, jeudi en commission et lundi dans l’hémicycle, où le gouvernement espère une adoption conforme, pour fermer définitivement la page budgétaire sans repasser devant les députés, après l’adoption du budget de l’Etat la semaine dernière.”Nous voilà, peut-être, au terme d’un marathon”, s’est félicité François Bayrou à la tribune, dont le gouvernement a négocié avec les socialistes pour échapper à la censure.”Les pseudos-concessions pèsent peu face au rouleau compresseur austéritaire”, a critiqué l’Insoumise Marianne Maximi en défense de la motion. “Ce PLFSS n’est parfait pour personne”, mais “il en va de la crédibilité française”, a répondu l’ancien ministre des Solidarités Paul Christophe (Horizons).Le rapporteur général Thibault Bazin (LR), a lui martelé face au gouvernement l”impératif” de maîtriser le déficit de la Sécu, estimé à plus de 22 milliards d’euros pour 2025.- “Mensonges” -La pression est montée d’un cran sur François Bayrou mercredi lors des Questions au gouvernement, le député LFI Paul Vannier appelant – en vain – ses collègues à la censure, face aux “mensonges” du Premier ministre sur l’affaire des violences au collège-lycée Bétharram.”Dans une démocratie adulte apaisée. Vous ne seriez pas là, monsieur le Premier ministre”, a lancé Benjamin Lucas, pour le groupe écologiste, peu avant le rejet de la motion.Passé à la moulinette de la censure, et des concessions accordées aux oppositions comme à la majorité, le budget de la Sécu prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4%, contre 2,6% initialement prévu, notamment parce que l’exécutif a rallongé d’un milliard d’euros l’enveloppe de l’hôpital.Le gouvernement a dû renoncer à une hausse des tickets modérateurs (reste à charge du patient après le remboursement de l’assurance maladie), accepter de revoir à la baisse les efforts demandés aux entreprises concernant les exonérations de cotisations sociales, et faire le deuil de la désindexation des retraites sur l’inflation.L’idée adoptée au Sénat d’instaurer sept heures de travail annuelles supplémentaires non rémunérées n’a pas non plus fait florès.- “Piège à retardement” -Dans la majorité, pas plus que dans les oppositions, la clôture de cette longue période d’incertitudes ne devrait donner lieu à des marques de joie excessives.A gauche, l’épisode a profondément divisé le Nouveau Front populaire, et laisse un goût amer aux socialistes qui ont renoncé à la censure, parfois “la mort dans l’âme” face à un gouvernement engagé dans un virage à droite, sur le droit du sol ou la justice des mineurs.Le groupe PS déposera une motion de censure en début de semaine prochaine, contre la “trumpisation et la lepénisation des esprits”. Une initiative que certains députés socialistes rechignent à soutenir.Les Insoumis appellent de leur côté à manifester partout dans le pays le 22 mars, date qui correspond également à la journée internationale contre le racisme.Du côté du Rassemblement national, les cadres se réjouissent d’avoir obtenu “des victoires” grâce à la censure, tout en appelant plus que jamais à un “changement de dirigeants”. Si le parti de Marine Le Pen donne le sentiment de ne pas vouloir censurer avant qu’une nouvelle dissolution ne soit possible, à partir de cet été, un changement de pied est toujours possible.Dans le camp gouvernemental quelques-uns se félicitent que le PS ait renoué avec la “responsabilité”.Mais beaucoup craignent d’entrer dans un purgatoire, avec une Assemblée toujours divisée en trois blocs, ce qui la condamnerait à la paralysie. “Chacun a bien compris que cette législature ne servirait strictement à rien”, bougonne un cadre macroniste.”Aujourd’hui, je ne vois pas quel texte structurant on peut mettre sur la table”, abonde un député LR, qui s’inquiète que la réouverture du débat sur les retraites ne soit un “piège à retardement”. 

Foot: D’accord avec le Stade Français, le Paris FC jouera à Jean-Bouin

L’alliance du football et du rugby: le Paris FC et le Stade Français ont trouvé un accord pour partager le stade Jean-Bouin la saison prochaine.Fini Charléty, au moins pour un temps, le PFC a trouvé un stade qui correspond mieux à ses nouvelles ambitions, depuis qu’il a été racheté par la famille Arnault et Red Bull.Idéalement, le club actuellement deuxième de Ligue 2 espère s’y installer en Ligue 1 à la rentrée prochaine.Le club du président Pierre Ferracci cherchait une alternative à Charléty, dans le 13e arrondissement de Paris, jugé peu compatible avec ses projets, avec sa piste d’athlétisme et son absence de loges.Le PFC va donc jouer dans l’ouest de la capitale, juste en face du Parc des princes du PSG, “dès le début de la saison 2025-2026 et a minima jusqu’en 2029″, a annoncé le club parisien dans un communiqué mercredi.”Le Stade Français Paris et le Paris FC annoncent être parvenus à un accord qui fera de Jean-Bouin le stade domicile du Paris FC, (…) le Stade Français demeurant naturellement le club résident et l’utilisateur principal”, est-il précisé.”Parvenir à cet accord pour jouer à Jean Bouin dès la saison prochaine était une priorité pour ma famille afin d’offrir à nos supporters, aux partenaires et aux spectateurs un cadre parfait pour voir évoluer les équipes du Paris FC”, a déclaré Antoine Arnault, cité dans le communiqué.- “Nouvel écrin” -“Dans ce nouvel écrin, le club débutera une nouvelle ère tout en ayant à cÅ“ur de bien finir d’écrire l’histoire pour cette dernière saison à Charléty”, a-t-il ajouté.Bien finir l’histoire dans ce stade, où le PFC pratique la gratuité depuis plus d’un an, ce serait monter en L1, avec laquelle le club flirte depuis quelques années. Il semble mieux parti cette saison, actuellement 2e de L2 et en position de monter au moment de l’annonce du partage de Jean-Bouin.Ferracci avait indiqué en janvier à l’AFP que si son club “allait à Jean-Bouin, c’est en ayant toujours la perspective de revenir à Charléty, avec un réaménagement, en respectant les contraintes du PUC (Paris Université Club), le club résident, qui a une dimension omnisports. Nous souhaiterions faire de ce stade un véritable lieu de développement pour le club.”Le PFC prévoit aussi d’agrandir le centre d’entraînement du club à Orly (Val-de-Marne).A Jean-Bouin, il faudra jongler avec le programme du Stade Français, actuellement en Top 14, soit l’élite du rugby national, mais aussi celui du Paris Saint-Germain.Pour des raisons de sécurité et d’organisation Jean-Bouin et le Parc des princes ne peuvent pas accueillir de matches simultanément.Mais les différents clubs, les ligues et les forces de l’ordre se sont déjà rencontrés pour aborder ces questions.”Il y a des enjeux économiques et, plus important, une question de vie commune avec le Stade français et le PSG voisin”, expliquait Ferracci à l’AFP.”La gestion de l’articulation des calendriers de la Ligue 1, et du Top 14 et celle des forces de sécurité sont un défi, surtout avec les embouteillages possibles”, ajoutait-il. “Il y a des problèmes de couleurs, d’identité, de gestion de l’évènementiel pour les uns et pour les autres, c’est un peu compliqué, mais on va y arriver”, promettait-il.

Burundi warns Rwanda as eastern DR Congo conflict advancesWed, 12 Feb 2025 19:10:29 GMT

M23 fighters and Rwandan troops on Wednesday pushed further into the eastern Democratic Republic of Congo, as Burundi warned Kigali it would respond if attacked.The armed group, which has gained ground against the Congolese army since it re-emerged in 2021, seized two towns on the road to Bukavu, the provincial capital of South Kivu, local …

Burundi warns Rwanda as eastern DR Congo conflict advancesWed, 12 Feb 2025 19:10:29 GMT Read More »

Un mouvement de grève à la RATP va perturber le RER A vendredi

Une grève des agents de la RATP va perturber la circulation du RER A vendredi, a annoncé la régieUne grève des agents de la RATP va perturber la circulation du RER A vendredi, a annoncé la régie mercredi, les syndicats dénonçant le nouveau logiciel de gestion des congés des conducteurs.”La RATP prévoit un trafic perturbé sur la ligne A du RER avec en moyenne deux trains sur trois” vendredi, a-t-elle précisé dans un communiqué. Le RER B, exploité par la RATP seulement sur sa portion sud (la partie nord étant gérée par la SNCF), connaîtra lui aussi une offre réduite, mais en raison de travaux sur le nord de la ligne et non à cause de la grève, a indiqué la régie.”L’interconnexion à Gare du Nord sera interrompue”, a précisé la RATP, ce qui signifie que les voyageurs devront changer de train à cette station pour poursuivre leur voyage.Le syndicat FO-RATP dénonce des vacances qui sont imposées aux conducteurs à cause du logiciel de congés déployé par la direction. “Chacun doit pouvoir faire ses choix et partir en famille”, affirme le syndicat.Pour le syndicat La Base, numéro un chez les conducteurs du RER, “nos congés et nos permutations touchent à l’organisation de nos vies et de nos familles (…), il est temps que la direction nous considère”.

Chevron to cut 15-20% of workforce by end of 2026: company

Chevron will cut 15 to 20 percent of its workforce as part of a reorganization to save money and to position the oil giant for the long-term, the company said Wednesday.The job cuts will begin in 2025 and be mostly complete by the end of 2026, Chevron said in a statement to AFP. The moves are in line with a previous company pledge to remove $2 to $3 billion in “targeted structural costs” by the end of next year.The move is expected to reduce headcount by thousands. Chevron employed 39,800 at the end of 2024, not counting service-station employees.”Chevron is taking action to simplify our organizational structure, execute faster and more effectively, and position the company for stronger long-term competitiveness,” said a statement from Chevron Vice Chairman Mark Nelson.”We do not take these actions lightly and will support our employees through the transition,” Nelson said. “But responsible leadership requires taking these steps to improve the long-term competitiveness of our company for our people, our shareholders and our communities.”The announcement comes after Chevron last month reported annual profits of $17.7 billion, down 17 percent from 2023. The company returned a record $27 billion last year to shareholders in share repurchases and dividends.Shares of Chevron fell 1.4 percent in early afternoon trading.

Frais de port sur les livres: Amazon remporte une manche

Le géant du commerce en ligne Amazon, qui conteste l’obligation légale d’expédier ses livres avec des frais de port, a remporté une manche mercredi devant le Médiateur du livre, autorité indépendante qui a validé certains de ses arguments.Ce conciliateur, qui donne un premier avis sur les litiges relatifs à la loi sur le prix unique du livre, a estimé que Amazon pouvait livrer gratuitement “sous de strictes conditions”.Le différend oppose Amazon France d’un côté et une alliance de commerces qui vendent des livres de l’autre côté: libraires, enseignes culturelles et maisons de la presse.Depuis octobre 2023, toutes les expéditions de livres neufs à un particulier en France, jusqu’à 35 euros, s’accompagnent obligatoirement de frais de port de 3 euros minimum.Le but est d’inciter les Français à acheter leurs livres dans des commerces physiques, où le même prix est affiché partout, au détriment de vendeurs en ligne, principalement Amazon dont la librairie fut historiquement le premier marché.Depuis novembre 2024, Amazon a mis en place une parade. Il applique la gratuité si la commande est retirée dans l’enceinte de supermarchés ou hypermarchés qui vendent des livres, soit à l’accueil, soit dans un casier Amazon.”C’est un contournement de la législation”, a estimé la ministre de la Culture, Rachida Dati.Saisi par le ministère, le Médiateur du livre, Jean-Philippe Mochon, a rendu un avis plus nuancé.La livraison gratuite “semble pouvoir être conforme à la loi pour autant que l’acte de retrait est véritablement effectué auprès d’un commerce (caisses, accueil client) qui vend effectivement des livres”, écrit-il.Le Médiateur du livre, en revanche, rejette les “retraits gratuits en casiers automatiques, que la loi ne semble pas autoriser”.Cet avis ne met pas nécessairement fin au litige, les parties concernées ayant la possibilité de saisir la justice pour trancher.

Frais de port sur les livres: Amazon remporte une manche

Le géant du commerce en ligne Amazon, qui conteste l’obligation légale d’expédier ses livres avec des frais de port, a remporté une manche mercredi devant le Médiateur du livre, autorité indépendante qui a validé certains de ses arguments.Ce conciliateur, qui donne un premier avis sur les litiges relatifs à la loi sur le prix unique du livre, a estimé que Amazon pouvait livrer gratuitement “sous de strictes conditions”.Le différend oppose Amazon France d’un côté et une alliance de commerces qui vendent des livres de l’autre côté: libraires, enseignes culturelles et maisons de la presse.Depuis octobre 2023, toutes les expéditions de livres neufs à un particulier en France, jusqu’à 35 euros, s’accompagnent obligatoirement de frais de port de 3 euros minimum.Le but est d’inciter les Français à acheter leurs livres dans des commerces physiques, où le même prix est affiché partout, au détriment de vendeurs en ligne, principalement Amazon dont la librairie fut historiquement le premier marché.Depuis novembre 2024, Amazon a mis en place une parade. Il applique la gratuité si la commande est retirée dans l’enceinte de supermarchés ou hypermarchés qui vendent des livres, soit à l’accueil, soit dans un casier Amazon.”C’est un contournement de la législation”, a estimé la ministre de la Culture, Rachida Dati.Saisi par le ministère, le Médiateur du livre, Jean-Philippe Mochon, a rendu un avis plus nuancé.La livraison gratuite “semble pouvoir être conforme à la loi pour autant que l’acte de retrait est véritablement effectué auprès d’un commerce (caisses, accueil client) qui vend effectivement des livres”, écrit-il.Le Médiateur du livre, en revanche, rejette les “retraits gratuits en casiers automatiques, que la loi ne semble pas autoriser”.Cet avis ne met pas nécessairement fin au litige, les parties concernées ayant la possibilité de saisir la justice pour trancher.

Trump says Ukraine talks to start ‘immediately’ after Putin call

US President Donald Trump and Russian President Vladimir Putin spoke by phone Wednesday and agreed to immediately start talks to end the Ukraine war, in an extraordinary thaw in relations that could leave Kyiv out in the cold.Trump described the call as “lengthy and highly productive” in a post on Truth Social, saying the two leaders had also agreed to visit each other to address the deep tensions since Russia’s 2022 invasion of Ukraine.The Kremlin said the call lasted nearly one-and-a-half hours and that Putin and Trump had agreed that the “time has come to work together”.”I just had a lengthy and highly productive phone call with President Vladimir Putin of Russia,” Trump said, adding that they had discussed Ukraine, the Middle East, artificial intelligence and other subjects.Trump said they agreed that “we want to stop the millions of deaths taking place in the War with Russia/Ukraine” — with Trump using an unconfirmed figure for the toll in the Ukraine conflict.”We agreed to work together, very closely, including visiting each other’s Nations,” said Trump.”We have also agreed to have our respective teams start negotiations immediately” on Ukraine.Trump had promised to end the Ukraine war “within 24 hours” before taking office and has been pushing for a peace settlement while remaining coy until now about any possible contact with Putin.But in a sign that Ukraine could see its fate decided by Washington and Moscow, Trump said that “we will begin by calling President Zelensky, of Ukraine, to inform him of the conversation.”Volodymyr Zelensky said he had discussed “opportunities to achieve peace” in a “meaningful” call with Trump, during which the US president had “shared details of his conversation with Putin.”Trump said after the conversation that Zelensky “like President Putin, wants to make PEACE.”Zelensky has been trying to keep on the right side of Trump and maintain US support while pushing his own nation’s demands for peace with Russia.- ‘Stopping hostilities’ -There had been earlier signs of a thaw this week with a prisoner swap deal that saw Moscow free US teacher Marc Fogel while Washington released Russian cryptocurrency kingpin Alexander Vinnik.The Trump administration said Wednesday it had also secured the release of a US citizen held in Moscow’s ally Belarus.Trump heaped praise on the Russian president in his Truth Social post, saying that Putin “even used my very strong Campaign motto of, ‘COMMON SENSE.'” and thanking him for Fogel’s release.The US president has repeatedly expressed admiration for the Russian leader in the past. Two investigations into alleged collusion between Russia and Trump’s 2016 presidential campaign resulted in a number of convictions but found no evidence of criminal cooperation.The Kremlin’s statement on the call was more measured, saying that Putin “agreed with Trump that a long-term settlement could be reached through peace negotiations.””President Trump spoke in favor of stopping hostilities as soon as possible and solving the problem by peaceful means,” Putin spokesman Dmitry Peskov said in his readout of the call.Putin had also invited Trump to visit Moscow, he said.Zelensky this week floated the idea of exchanging occupied land but Russia rejected the proposal, hours after launching a fresh barrage of drones and missiles on Kyiv.He is due to meet US Vice President JD Vance and Secretary of State Marco Rubio on Friday on the sidelines of the Munich Security Conference, where the Ukrainian leader said he hoped to finalize an economic agreement with Washington.Pentagon chief Pete Hegseth had earlier said trying to return Ukraine to its pre-2014 borders was an “illusionary goal” and that NATO membership for Kyiv was “not realistic.”Trump’s shock announcement of the Putin call has caused consternation in Europe.The foreign ministers of France, Germany and Spain insisted on Wednesday that there could be “no just and lasting peace in Ukraine” without the involvement of Kyiv and its European partners.burs-dk/sms

Trump’s 25% steel, aluminum tariffs add on to Canada and Mexico duties: W.House

US President Donald Trump’s planned 25-percent tariffs on all steel and aluminum imports will stack on the hefty duties earlier announced on Canada and Mexico, a White House official told AFP Wednesday.Trump had in early February unveiled sweeping tariffs of 25 percent on Canadian and Mexican goods, with a lower rate of 10 percent on Canadian energy imports.But shortly after making that announcement, he halted the blanket levies on the United States’ immediate neighbors for a month as both countries vowed to step up measures against illegal immigration and fentanyl smuggling. If those tariffs are reimposed at the end of a 30-day deadline, the levies on Canadian and Mexican steel and aluminum could hit 50 percent, the official said, speaking on condition of anonymity.Canada’s finance minister Dominic LeBlanc, who is in Washington with Canadian provincial leaders, told reporters Wednesday that Ottawa would not get ahead of America’s decision on tariffs.”We have a number of weeks to work together, and President Trump’s words were very precise to structure an economic deal with Canada,” said LeBlanc, who is meeting US policymakers including National Economic Council director Kevin Hassett and Commerce Secretary Howard Lutnick.Wab Kinew, premier of Manitoba in western Canada, added that his country has critical minerals that could help the US economy.Mexican President Claudia Sheinbaum separately said that economy minister Marcelo Ebrard has been in talks with his expected US counterpart.Canadian Prime Minister Justin Trudeau and Mexico’s Sheinbaum had struck deals for a postponement of initial US tariffs, following calls with Trump just hours before the levies were due to take effect.While talks between the North American trading partners continued, Trump signed separate orders to impose 25-percent tariffs on steel and aluminum imports from March 12, widening a trade war despite warnings from other countries.Canada and the European Union have since vowed to stand firm against Trump’s latest salvo on steel and aluminum.