Une grenade lancée dans un bar à Grenoble: une douzaine de blessés, dont plusieurs graves

Une grenade lancée dans un bar d’un quartier sensible de Grenoble a fait une douzaine de blessés dont au moins deux graves, mercredi soir, la piste terroriste étant pour l’instant écartée.”Une personne est rentrée, a lancé une grenade, n’a pas prononcé de mot, semble-t-il, et ensuite a pris la fuite”, a déclaré à la presse le procureur François Touret de Coucy, présent sur place. L’explosion est survenue vers 20H15 dans le quartier du Village olympique, classé prioritaire de la politique de la ville et situé dans le sud de Grenoble.”Aucune hypothèse n’est privilégiée à ce stade”, a ajouté M. Touret de Coucy. L’enquête est confiée aux policiers de la DCOS, ex-PJ.Mais “on peut exclure l’attentat purement terroriste, puisqu’il n’y a rien qui nous permet de penser que c’est lié à du terrorisme”, a dit le magistrat, évoquant “un acte de violence extrême” qui “peut être lié à un règlement de compte, d’une manière ou d’une autre”.Un lien avec le trafic de stupéfiants est l’une des hypothèses explorées parmi d’autres, a indiqué le procureur.”Cette personne aurait été armée aussi d’une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n’est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l’éclatement de la grenade”, a-t-il expliqué.”Beaucoup de clients” étaient présents au moment de l’explosion, selon lui.- Plan blanc déclenché -Le bilan, encore provisoire, faisait état de douze personnes prises en charge par les secours, toujours présents sur place en milieu de nuit. De son côté la police scientifique effectuait de nombreux relevés.Le procureur a fait état de deux personnes grièvement blessées, sans que leur pronostic vital ne soit “forcément” engagé. La préfète de l’Isère Catherine Séguin, également sur place, a annoncé de son côté six blessés graves, avec un bilan susceptible d’évoluer.La préfète a adressé “un message de compassion pour les victimes et leurs proches” et salué “le sang froid dont a fait preuve la population de ce quartier”.Au plus fort de l’intervention des secours, 80 sapeurs-pompiers étaient présents. “C’est un acte d’une lâcheté inouïe, qui n’a pas sa place dans notre République. L’État ne tolérera pas de tels actes”, a déclaré Mme Séguin.”Tout est mis en Å“uvre pour retrouver” le suspect, a assuré François Touret de Coucy.L’hôpital de Grenoble a déclenché son plan blanc pour soigner les blessés, a précisé le maire écologiste de la ville Eric Piolle, qui a condamné sur X “avec la plus grande fermeté (un) acte criminel d’une violence inouïe”.”Nous vivons une période d’escalade de violence, à la fois dans sa localisation, dans sa temporalité, souvent en pleine journée”, a observé l’édile qui s’est aussi rendu sur les lieux, sans vouloir faire de lien avec “d’autres événements”, dans l’attente des résultats de l’enquête.Les épisodes de violence par arme à feu liés au trafic de drogue sont fréquents sur le territoire de Grenoble et sa banlieue, les autorités n’hésitant plus à parler de “guerre des gangs”. Le bar associatif visé est “un lieu de rassemblement des personnes du quartier et de l’extérieur, et surtout pour regarder des matchs de foot”, a expliqué à l’AFP Chloé Pantel, maire adjointe du secteur 6 de Grenoble, présente sur les lieux du drame. “Ce n’était pas un bar qui était censé soulever d’inquiétudes particulières”, a déclaré de son côté M. Touret de Coucy.Environ trois heures après les faits, “on attend que les derniers blessés, les moins graves, puissent être orientés vers les hôpitaux”, explique Chloé Pantel. “Les forces de police vont rester présentes sur le quartier pendant un moment”, a-t-elle précisé.Les CRS ont été déployés “pour sécuriser le quartier”, a précisé Catherine Séguin sur X.

Une grenade lancée dans un bar à Grenoble: une douzaine de blessés, dont plusieurs graves

Une grenade lancée dans un bar d’un quartier sensible de Grenoble a fait une douzaine de blessés dont au moins deux graves, mercredi soir, la piste terroriste étant pour l’instant écartée.”Une personne est rentrée, a lancé une grenade, n’a pas prononcé de mot, semble-t-il, et ensuite a pris la fuite”, a déclaré à la presse le procureur François Touret de Coucy, présent sur place. L’explosion est survenue vers 20H15 dans le quartier du Village olympique, classé prioritaire de la politique de la ville et situé dans le sud de Grenoble.”Aucune hypothèse n’est privilégiée à ce stade”, a ajouté M. Touret de Coucy. L’enquête est confiée aux policiers de la DCOS, ex-PJ.Mais “on peut exclure l’attentat purement terroriste, puisqu’il n’y a rien qui nous permet de penser que c’est lié à du terrorisme”, a dit le magistrat, évoquant “un acte de violence extrême” qui “peut être lié à un règlement de compte, d’une manière ou d’une autre”.Un lien avec le trafic de stupéfiants est l’une des hypothèses explorées parmi d’autres, a indiqué le procureur.”Cette personne aurait été armée aussi d’une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n’est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l’éclatement de la grenade”, a-t-il expliqué.”Beaucoup de clients” étaient présents au moment de l’explosion, selon lui.- Plan blanc déclenché -Le bilan, encore provisoire, faisait état de douze personnes prises en charge par les secours, toujours présents sur place en milieu de nuit. De son côté la police scientifique effectuait de nombreux relevés.Le procureur a fait état de deux personnes grièvement blessées, sans que leur pronostic vital ne soit “forcément” engagé. La préfète de l’Isère Catherine Séguin, également sur place, a annoncé de son côté six blessés graves, avec un bilan susceptible d’évoluer.La préfète a adressé “un message de compassion pour les victimes et leurs proches” et salué “le sang froid dont a fait preuve la population de ce quartier”.Au plus fort de l’intervention des secours, 80 sapeurs-pompiers étaient présents. “C’est un acte d’une lâcheté inouïe, qui n’a pas sa place dans notre République. L’État ne tolérera pas de tels actes”, a déclaré Mme Séguin.”Tout est mis en Å“uvre pour retrouver” le suspect, a assuré François Touret de Coucy.L’hôpital de Grenoble a déclenché son plan blanc pour soigner les blessés, a précisé le maire écologiste de la ville Eric Piolle, qui a condamné sur X “avec la plus grande fermeté (un) acte criminel d’une violence inouïe”.”Nous vivons une période d’escalade de violence, à la fois dans sa localisation, dans sa temporalité, souvent en pleine journée”, a observé l’édile qui s’est aussi rendu sur les lieux, sans vouloir faire de lien avec “d’autres événements”, dans l’attente des résultats de l’enquête.Les épisodes de violence par arme à feu liés au trafic de drogue sont fréquents sur le territoire de Grenoble et sa banlieue, les autorités n’hésitant plus à parler de “guerre des gangs”. Le bar associatif visé est “un lieu de rassemblement des personnes du quartier et de l’extérieur, et surtout pour regarder des matchs de foot”, a expliqué à l’AFP Chloé Pantel, maire adjointe du secteur 6 de Grenoble, présente sur les lieux du drame. “Ce n’était pas un bar qui était censé soulever d’inquiétudes particulières”, a déclaré de son côté M. Touret de Coucy.Environ trois heures après les faits, “on attend que les derniers blessés, les moins graves, puissent être orientés vers les hôpitaux”, explique Chloé Pantel. “Les forces de police vont rester présentes sur le quartier pendant un moment”, a-t-elle précisé.Les CRS ont été déployés “pour sécuriser le quartier”, a précisé Catherine Séguin sur X.

Trump must decide soon if US jeans will still be made in AfricaThu, 13 Feb 2025 06:06:02 GMT

The factory may be in East Africa, but the Wrangler and Levi’s jeans rolling off the production line are pure Americana, destined for US stores like Walmart and JCPenney.The United Aryan factory, on the outskirts of Kenya’s capital Nairobi, exists for one reason: the African Growth and Opportunity Act (AGOA), a 25-year-old US law that …

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Trump threats to South Africa rattle automakersThu, 13 Feb 2025 04:43:15 GMT

South Africa exports vehicles worth about $1.9 billion every year, many to the United States under a trade deal now in jeopardy as President Donald Trump piles pressure on the country.”I don’t think that South Africa has got a chance of the renewal” of the African Growth and Opportunity Act, said Neil Diamond, president of …

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Robert Kennedy Jr en passe d’être confirmé à la tête du ministère américain de la Santé

Les sénateurs américains doivent se prononcer jeudi sur la nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé, une figure décriée par nombre de démocrates et de scientifiques pour ses positions antivaccins.Après une audition tendue puis un vote d’étape à l’issue positive, l’avenir du neveu du président assassiné “JFK” doit être décidé par l’ensemble des membres du Sénat, comme le veut la Constitution américaine.Une épreuve finale qui se présente bien pour cet ancien avocat en droit de l’environnement de 71 ans, qui malgré la forte opposition des élus démocrates devrait bénéficier du soutien de la majorité républicaine lors d’un vote prévu à partir de 10H30 locales (15H30 GMT).Sa désignation par Donald Trump suscite la vive inquiétude de nombreux scientifiques et professionnels de santé qui ont appelé les élus à l’empêcher, au moment où la circulation du virus de la grippe aviaire aux Etats-Unis ravive les craintes d’une pandémie.”C’est un homme terrifiant, dangereux, et je pense qu’il fera du mal”, alerte auprès de l’AFP Paul Offit, directeur du Vaccine Education Center de l’hôpital pour enfants de Philadelphie.Pour ce pédiatre, son ascension “entraînerait une perte de confiance dans les vaccins” qui se traduirait par une diminution des taux de vaccination infantile dans le pays, déjà en baisse depuis la pandémie de Covid-19, faisant craindre le retour de maladies infectieuses quasiment éradiquées comme la rougeole ou la coqueluche.Face à ce risque, les élus “détournent le regard”, a tonné mercredi la sénatrice démocrate Patty Murray, appelant ses “collègues à faire preuve d’un peu de courage” et “à voter non”.- Vaccins et complot -Auditionné fin janvier par une commission de sénateurs, Robert Kennedy Jr avait été pressé de questions par des élus des deux bords sur ses multiples prises de position passées contre les vaccins et son soutien à des théories du complot.Ces dernières années, il s’est fait le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense qu’il a cofondée.Il a également déclaré qu’aucun vaccin n’était “sûr et efficace” et suggéré que le sida pourrait être causé par autre chose que le virus du VIH.Attaqué par les démocrates sur le sujet, RFK Jr avait fortement minimisé ses propos passés, assurant ne pas être “antivaccin” mais “pour la sécurité”.Des sénateurs démocrates lui ont également reproché son revirement sur la question de l’avortement. Alors qu’il défendait encore il y a peu l’idée que les femmes puissent avorter tout au long de leur grossesse, RFK Jr a promis de se ranger derrière l’avis de Donald Trump.Bien que mis en difficulté, le septuagénaire avait obtenu la recommandation de cette mission, dont les 14 membres républicains ont voté pour, et les 13 démocrates contre.- Malbouffe -S’il était approuvé par le Sénat, RFK Jr prendrait la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes avec comme programme de “rendre à l’Amérique sa santé”, calque du slogan “Make America Great Again” de Donald Trump.Pour ce faire, cet homme à la personnalité insaisissable, entend notamment s’attaquer au problème de la malbouffe, un combat qu’il mène de longue date et qui est salué par des personnalités des deux bords de l’échiquier politique.Ex-démocrate et avocat respecté en droit de l’environnement, Robert Kennedy Jr s’était rallié à Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle après avoir été candidat indépendant.Il s’est fait connaître pour sa lutte contre le climatoscepticisme et a notamment plaidé contre le groupe agrochimique Monsanto dans l’affaire du Roundup, un herbicide accusé d’être cancérogène.Le Sénat a jusqu’ici validé chacune des nominations de Donald Trump, malgré les critiques visant certaines d’entre eux, comme Pete Hegseth, devenu ministre de la Défense et visé par des accusations d’agression sexuelle et de consommation excessive d’alcool.Linda McMahon, l’ancienne patronne du catch américain choisie par le président américain pour prendre la tête du ministère de l’Education – qu’il souhaite par ailleurs démanteler – sera elle auditionnée jeudi matin en vue de sa confirmation.

Robert Kennedy Jr en passe d’être confirmé à la tête du ministère américain de la Santé

Les sénateurs américains doivent se prononcer jeudi sur la nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé, une figure décriée par nombre de démocrates et de scientifiques pour ses positions antivaccins.Après une audition tendue puis un vote d’étape à l’issue positive, l’avenir du neveu du président assassiné “JFK” doit être décidé par l’ensemble des membres du Sénat, comme le veut la Constitution américaine.Une épreuve finale qui se présente bien pour cet ancien avocat en droit de l’environnement de 71 ans, qui malgré la forte opposition des élus démocrates devrait bénéficier du soutien de la majorité républicaine lors d’un vote prévu à partir de 10H30 locales (15H30 GMT).Sa désignation par Donald Trump suscite la vive inquiétude de nombreux scientifiques et professionnels de santé qui ont appelé les élus à l’empêcher, au moment où la circulation du virus de la grippe aviaire aux Etats-Unis ravive les craintes d’une pandémie.”C’est un homme terrifiant, dangereux, et je pense qu’il fera du mal”, alerte auprès de l’AFP Paul Offit, directeur du Vaccine Education Center de l’hôpital pour enfants de Philadelphie.Pour ce pédiatre, son ascension “entraînerait une perte de confiance dans les vaccins” qui se traduirait par une diminution des taux de vaccination infantile dans le pays, déjà en baisse depuis la pandémie de Covid-19, faisant craindre le retour de maladies infectieuses quasiment éradiquées comme la rougeole ou la coqueluche.Face à ce risque, les élus “détournent le regard”, a tonné mercredi la sénatrice démocrate Patty Murray, appelant ses “collègues à faire preuve d’un peu de courage” et “à voter non”.- Vaccins et complot -Auditionné fin janvier par une commission de sénateurs, Robert Kennedy Jr avait été pressé de questions par des élus des deux bords sur ses multiples prises de position passées contre les vaccins et son soutien à des théories du complot.Ces dernières années, il s’est fait le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense qu’il a cofondée.Il a également déclaré qu’aucun vaccin n’était “sûr et efficace” et suggéré que le sida pourrait être causé par autre chose que le virus du VIH.Attaqué par les démocrates sur le sujet, RFK Jr avait fortement minimisé ses propos passés, assurant ne pas être “antivaccin” mais “pour la sécurité”.Des sénateurs démocrates lui ont également reproché son revirement sur la question de l’avortement. Alors qu’il défendait encore il y a peu l’idée que les femmes puissent avorter tout au long de leur grossesse, RFK Jr a promis de se ranger derrière l’avis de Donald Trump.Bien que mis en difficulté, le septuagénaire avait obtenu la recommandation de cette mission, dont les 14 membres républicains ont voté pour, et les 13 démocrates contre.- Malbouffe -S’il était approuvé par le Sénat, RFK Jr prendrait la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes avec comme programme de “rendre à l’Amérique sa santé”, calque du slogan “Make America Great Again” de Donald Trump.Pour ce faire, cet homme à la personnalité insaisissable, entend notamment s’attaquer au problème de la malbouffe, un combat qu’il mène de longue date et qui est salué par des personnalités des deux bords de l’échiquier politique.Ex-démocrate et avocat respecté en droit de l’environnement, Robert Kennedy Jr s’était rallié à Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle après avoir été candidat indépendant.Il s’est fait connaître pour sa lutte contre le climatoscepticisme et a notamment plaidé contre le groupe agrochimique Monsanto dans l’affaire du Roundup, un herbicide accusé d’être cancérogène.Le Sénat a jusqu’ici validé chacune des nominations de Donald Trump, malgré les critiques visant certaines d’entre eux, comme Pete Hegseth, devenu ministre de la Défense et visé par des accusations d’agression sexuelle et de consommation excessive d’alcool.Linda McMahon, l’ancienne patronne du catch américain choisie par le président américain pour prendre la tête du ministère de l’Education – qu’il souhaite par ailleurs démanteler – sera elle auditionnée jeudi matin en vue de sa confirmation.

India’s Modi seeks to avoid Trump’s wrath

Indian Prime Minister Narendra Modi will try to rekindle his bromance with Donald Trump — and avoid the US president’s wrath on tariffs and immigration — when they meet on Thursday at the White House.Modi will also hold a joint press conference with Trump, the White House said — a rare move from the Indian leader, who is a prolific social media user but seldom takes questions from reporters.The latest in a series of foreign leaders beating an early path to the Oval Office door since the Republican’s return to power, Modi shared good relations with Trump during his first term.The premier has offered quick tariff concessions ahead of his visit, with New Delhi slashing duties on high-end motorcycles — a boost to Harley-Davidson, the iconic American manufacturer whose struggles in India have irked Trump.India also accepted a US military flight carrying 100 shackled migrants last week as part of Trump’s immigration overhaul, and New Delhi has vowed its own “strong crackdown” on illegal migration.India’s top career diplomat Vikram Misri said last week that there had been a “very close rapport” between the leaders, although their ties have so far failed to bring a breakthrough on a long-sought bilateral trade deal.Modi was among the first to congratulate “good friend” Trump after his November election win.For nearly three decades, US presidents from both parties have prioritized building ties with India, seeing a natural partner against a rising China.But Trump has also raged against India over trade, the biggest foreign policy preoccupation of his new term, in the past calling the world’s fifth-largest economy the “biggest tariff abuser.”Former property tycoon Trump has unapologetically weaponized tariffs against friends and foes since his return.- ‘Trump’s anger’ -Modi “has prepared for this, and he is seeking to preempt Trump’s anger,” said Lisa Curtis, the National Security Council director on South Asia during Trump’s first term.The Indian premier’s Hindu-nationalist government has meanwhile obliged Trump on another top priority: deporting undocumented immigrants.While public attention has focused on Latin American arrivals, India is the third source of undocumented immigrants in the United States after Mexico and El Salvador.Indian activists burned an effigy of Trump last week after the migrants on the US plane were flown back in shackles the whole journey, while the opposition accused Modi of weakness.One thing Modi is likely to avoid, however, is any focus on his record on the rights of Muslims and other minorities.Trump is unlikely to highlight an issue on which former president Joe Biden’s administration offered gentle critiques.Modi is the fourth world leader to visit Trump since his return, following the prime ministers of Israel and Japan and the king of Jordan.Modi assiduously courted Trump during his first term. The two share much in common, with both campaigning on promises to promote the interests of their countries’ majority communities over minorities and both doggedly pursuing critics.In February 2020, Modi invited Trump before a cheering crowd of more than 100,000 people to inaugurate the world’s largest cricket stadium in his home state of Gujarat.Trump could visit India later this year for a scheduled summit of the Quad — a four-way grouping of Australia, India, Japan and the United States.

India’s Modi seeks to avoid Trump’s wrath

Indian Prime Minister Narendra Modi will try to rekindle his bromance with Donald Trump — and avoid the US president’s wrath on tariffs and immigration — when they meet on Thursday at the White House.Modi will also hold a joint press conference with Trump, the White House said — a rare move from the Indian leader, who is a prolific social media user but seldom takes questions from reporters.The latest in a series of foreign leaders beating an early path to the Oval Office door since the Republican’s return to power, Modi shared good relations with Trump during his first term.The premier has offered quick tariff concessions ahead of his visit, with New Delhi slashing duties on high-end motorcycles — a boost to Harley-Davidson, the iconic American manufacturer whose struggles in India have irked Trump.India also accepted a US military flight carrying 100 shackled migrants last week as part of Trump’s immigration overhaul, and New Delhi has vowed its own “strong crackdown” on illegal migration.India’s top career diplomat Vikram Misri said last week that there had been a “very close rapport” between the leaders, although their ties have so far failed to bring a breakthrough on a long-sought bilateral trade deal.Modi was among the first to congratulate “good friend” Trump after his November election win.For nearly three decades, US presidents from both parties have prioritized building ties with India, seeing a natural partner against a rising China.But Trump has also raged against India over trade, the biggest foreign policy preoccupation of his new term, in the past calling the world’s fifth-largest economy the “biggest tariff abuser.”Former property tycoon Trump has unapologetically weaponized tariffs against friends and foes since his return.- ‘Trump’s anger’ -Modi “has prepared for this, and he is seeking to preempt Trump’s anger,” said Lisa Curtis, the National Security Council director on South Asia during Trump’s first term.The Indian premier’s Hindu-nationalist government has meanwhile obliged Trump on another top priority: deporting undocumented immigrants.While public attention has focused on Latin American arrivals, India is the third source of undocumented immigrants in the United States after Mexico and El Salvador.Indian activists burned an effigy of Trump last week after the migrants on the US plane were flown back in shackles the whole journey, while the opposition accused Modi of weakness.One thing Modi is likely to avoid, however, is any focus on his record on the rights of Muslims and other minorities.Trump is unlikely to highlight an issue on which former president Joe Biden’s administration offered gentle critiques.Modi is the fourth world leader to visit Trump since his return, following the prime ministers of Israel and Japan and the king of Jordan.Modi assiduously courted Trump during his first term. The two share much in common, with both campaigning on promises to promote the interests of their countries’ majority communities over minorities and both doggedly pursuing critics.In February 2020, Modi invited Trump before a cheering crowd of more than 100,000 people to inaugurate the world’s largest cricket stadium in his home state of Gujarat.Trump could visit India later this year for a scheduled summit of the Quad — a four-way grouping of Australia, India, Japan and the United States.

Corée du Sud: le procès en destitution de Yoon entre dans sa dernière ligne droite

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol revient jeudi devant la Cour constitutionnelle, pour assister à ce qui pourrait être la dernière audience de son procès en destitution pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en décembre.En détention provisoire depuis un mois, M. Yoon s’est montré combatif tout au long de son procès, rejetant la responsabilité de la crise politique actuelle sur l’opposition de gauche “malveillante”.Une fois les audiences terminées, les huit juges de la Cour constitutionnelle commenceront à délibérer à huis clos. Ils ont jusqu’au 10 juin pour confirmer ou infirmer la motion en destitution contre le président adoptée le 14 décembre par l’Assemblée nationale. Mais les observateurs s’attendent à un verdict beaucoup plus rapide.Parallèlement à cette procédure devant la Cour constitutionnelle, M. Yoon est visé par plusieurs enquêtes pénales, dont une pour “insurrection”, un crime passible de la peine de mort.Yoon Suk Yeol avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique le 3 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.Premier chef d’Etat en exercice à être arrêté et incarcéré en Corée du Sud, M. Yoon, 64 ans, reste officiellement le président du pays et n’est que suspendu en attendant la décision de la Cour.- Vers un verdict rapide -Jeudi, le fourgon transportant M. Yoon depuis sa prison est arrivé à la Cour constitutionnelle vers 09H00 (00H00 GMT), a constaté l’AFP.Au programme de l’audience: les témoignages de l’ancien chef des services de renseignement sud-coréens et de l’un des chefs du Commandement militaire de Séoul, dont les hommes avaient tenté de prendre d’assaut le Parlement le 3 décembre.En principe, la Cour devrait ensuite commencer à délibérer, même s’il n’est pas totalement exclu qu’elle décide de tenir de nouvelles audiences, comme l’exigent des partisans de M. Yoon.Si l’on se fie aux précédents, la Cour devrait rendre son arrêt après une à deux semaines de délibérations. Ses décisions sur des motions en destitution contre les présidents Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004 avaient été annoncées respectivement au bout de 11 et 14 jours.Le temps presse pour la Cour constitutionnelle, qui doit rendre sa décision à la majorité des deux tiers. Or un de ses neuf sièges est actuellement vacant, et deux autres juges doivent partir à la retraite mi-avril. La nomination de leurs remplaçants étant du ressort du président, l’affaire tournerait au casse-tête juridique si le procès de M. Yoon devait s’achever après leur départ.La majeure partie du procès en destitution de M. Yoon s’est penchée sur la question de savoir s’il a violé la Constitution en déclarant la loi martiale, une mesure qui ne peut être prise que lorsqu’une intervention militaire est nécessaire pour préserver la sécurité et l’ordre public “en cas de conflit armé ou d’une urgence nationale similaire”.Le président avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l’opposition, bloquait l’adoption du budget de l’Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir “protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.”De nombreux juristes et experts s’accordent à dire qu’un verdict unanime en faveur de la destitution sera rendu par les juges de la Cour constitutionnelle”, a déclaré à l’AFP Kim Hyun-jung, chercheur à l’Institut de droit de l’Université de Corée.Si la Cour confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, M. Yoon sera réinstallé dans ses fonctions, tout en restant sous le coup de poursuites pénales.