India’s Modi seeks to boost Trump bromance on key visit

Indian Prime Minister Narendra Modi was meeting Donald Trump and Elon Musk in Washington Thursday, as he seeks to rekindle his bromance with the US president and avoid his wrath on tariffs and trade.White House officials said Trump and Modi would be aiming for a “fair” trade deal between their countries — a long-sought goal — this year, as well as a new defense partnership and military sales.Modi said he had first held a “very good” one-on-one meeting with tech billionaire Musk, who has launched an aggressive effort as Trump’s right-hand man to overhaul the federal bureaucracy.The Indian premier posted pictures of himself shaking hands with the beaming SpaceX and Tesla tycoon in front of US and Indian flags, with several children on Musk’s side of the room, and Indian officials on the other.”We discussed various issues, including those he is passionate about such as space, mobility, technology and innovation,” Modi said on Musk’s X social network, adding that he had spoken about “India’s efforts towards reform.”Modi will later meet Trump in the Oval Office before they hold a joint press conference — a rare move from the Indian leader, who is a prolific social media user but seldom takes questions from reporters.”There’s a lot of natural warmth dating back to President Trump’s first term,” a senior Trump administration official said.But the official said that while there was “early body language from the government of India that has been well received,” they were “modest steps” and there remained “a lot more work to do.”So far Modi has offered quick tariff concessions ahead of his visit, with New Delhi slashing duties on high-end motorcycles — a boost to Harley-Davidson, the iconic US manufacturer whose struggles in India have irked Trump.The two leaders would make a further push towards a trade deal with a hope to have it in place sometime this year, the official added.US officials said it would be up to Trump to talk about any possible tariffs on India. The United States had a $45.6 billion trade deficit with India in 2024, according to US figures.- ‘Trump’s anger’ -India has already accepted a US military flight carrying 100 shackled migrants last week as part of Trump’s immigration overhaul, and New Delhi has vowed its own “strong crackdown” on illegal migration.For nearly three decades, US presidents from both parties have prioritized building ties with India, seeing a natural partner against a rising China.But Trump has also raged against India over trade, the biggest foreign policy preoccupation of his new term, in the past calling the world’s fifth-largest economy the “biggest tariff abuser.”Former property tycoon Trump has unapologetically weaponized tariffs against friends and foes since his return.Modi “has prepared for this, and he is seeking to preempt Trump’s anger,” said Lisa Curtis, the National Security Council director on South Asia during Trump’s first term.One thing Modi is set to avoid, however, is official US scrutiny of his record on the rights of Muslims and other minorities. Trump is unlikely to highlight an issue on which former president Joe Biden’s administration offered gentle critiques.Modi is the fourth world leader to visit Trump since his return, following the prime ministers of Israel and Japan, and the king of Jordan.The Indian prime minister assiduously courted Trump during his first term.The two share much in common, with both campaigning on promises to promote majority communities over minorities and both doggedly quashing dissent.In 2020, Modi invited Trump before a cheering crowd of more than 100,000 people to inaugurate the world’s largest cricket stadium in his home state of Gujarat.Trump could visit India later this year for a summit of the Quad — a four-way grouping of Australia, India, Japan and the United States.burs-dk/aha

Journée noire pour Ubisoft, touché par la grève nationale du secteur et des résultats décevants

La série noire continue pour Ubisoft: en déconfiture sur les marchés financiers et en pleine réflexion quant à son avenir, le géant français des jeux vidéo a annoncé un chiffre d’affaires quasiment divisé par deux au troisième trimestre, alors qu’un mouvement de grève national mobilise ses salariés.En baisse de 47,5%, à 318,1 millions d’euros, ces chiffres décevants sont le reflet du report au 20 mars de la sortie de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, initialement prévu pour le 15 novembre, et sur lequel le groupe mise beaucoup.Ubisoft pâtit également du succès en demi-teinte de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws” sur la période de Noël, qui “n’a pas répondu aux attentes” de l’éditeur, a indiqué jeudi le directeur financier du groupe Frédérick Duguet, lors d’une conférence de presse.Concernant les “réservations nettes” (“net bookings”), indice de référence du groupe qui désigne les ventes hors revenus différés, elles ont chuté de 51,8% au troisième trimestre, à 301,8 millions d’euros, “conforme à l’objectif révisé” en janvier du groupe.Ubisoft espère rebondir au dernier trimestre avec la sortie de “Assassin’s Creed Shadows”, dont les précommandes “affichent une bonne dynamique, à un niveau comparable à celles d’+Assassin’s Creed Odyssey+”, qui figure au 2e rang des plus grands succès de la franchise, fait valoir Ubisoft.Avec ce nouvel opus qui se déroule dans le Japon médiéval – une demande de longue date des fans – “nous voulons égaler la performance de +Assassin’s Creed Valhalla+”, jeu le plus vendu de cet univers, “dont Odyssey a été très proche en termes de quantité vendue”, a affirmé M. Duguet.L’éditeur espère retrouver des couleurs sur sa prochaine année fiscale, comptant notamment sur les ventes de “Shadows” et du nouveau contenu pour son jeu de tir “Rainbow Six Siege”.Frédérick Duguet a également rappelé qu’Ubisoft comptait sortir “chaque année” des produits en lien avec l’univers Assassin’s Creed.- “Choix difficiles” -Jeudi, l’éditeur a également été touché par le journée de grève nationale lancée dans le secteur du jeu vidéo – alors que plusieurs journées de mobilisation ont agité ses studios français l’an dernier, au sujet notamment des salaires et du télétravail.Début 2023, le groupe a entamé un plan de réduction des coûts. Il compte désormais dépasser les 200 millions d’euros prévus cette année et “poursuivre ces efforts” l’an prochain.L’éditeur a annoncé ces derniers mois plusieurs fermetures de studios, notamment aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni, et a débranché son jeu de tir en ligne “XDefiant”, faute d’audience, menant au licenciement de plus de 450 employés.Des choix “difficiles mais nécessaires”, a affirmé le PDG d’Ubisoft Yves Guillemot, cité dans le communiqué.Sur fonds de rumeurs de rachat, il a également indiqué en janvier étudier plusieurs “options” concernant son avenir et a lancé un processus en ce sens, sur lequel Ubisoft n’a pas souhaité donné plus de détails jeudi.L’éditeur, qui employait 18.666 salariés dans le monde fin septembre et environ 4.000 en France, pourrait faire l’objet d’un rachat conjoint par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, aux commandes du groupe.Tencent, avec qui les frères Guillemot ont scellé une union en 2022 pour garder la main sur l’entreprise, détient près de 10% du capital, tandis que la famille en possède autour de 14%.Mais d’autres géants du jeu vidéo pourraient être intéressés, comme Savvy Games, groupe détenu par le très puissant Fonds d’investissement public saoudien, avec qui Ubisoft aurait noué un partenariat, selon des informations du journal Les Échos.Également interrogé sur d’éventuelles retombées positives de la sortie en 2025 de la Switch 2, le très attendu successeur de la console phare de Nintendo, Ubisoft n’a pas souhaité répondre.

Journée noire pour Ubisoft, touché par la grève nationale du secteur et des résultats décevants

La série noire continue pour Ubisoft: en déconfiture sur les marchés financiers et en pleine réflexion quant à son avenir, le géant français des jeux vidéo a annoncé un chiffre d’affaires quasiment divisé par deux au troisième trimestre, alors qu’un mouvement de grève national mobilise ses salariés.En baisse de 47,5%, à 318,1 millions d’euros, ces chiffres décevants sont le reflet du report au 20 mars de la sortie de son titre phare “Assassin’s Creed Shadows”, initialement prévu pour le 15 novembre, et sur lequel le groupe mise beaucoup.Ubisoft pâtit également du succès en demi-teinte de son dernier blockbuster “Star Wars Outlaws” sur la période de Noël, qui “n’a pas répondu aux attentes” de l’éditeur, a indiqué jeudi le directeur financier du groupe Frédérick Duguet, lors d’une conférence de presse.Concernant les “réservations nettes” (“net bookings”), indice de référence du groupe qui désigne les ventes hors revenus différés, elles ont chuté de 51,8% au troisième trimestre, à 301,8 millions d’euros, “conforme à l’objectif révisé” en janvier du groupe.Ubisoft espère rebondir au dernier trimestre avec la sortie de “Assassin’s Creed Shadows”, dont les précommandes “affichent une bonne dynamique, à un niveau comparable à celles d’+Assassin’s Creed Odyssey+”, qui figure au 2e rang des plus grands succès de la franchise, fait valoir Ubisoft.Avec ce nouvel opus qui se déroule dans le Japon médiéval – une demande de longue date des fans – “nous voulons égaler la performance de +Assassin’s Creed Valhalla+”, jeu le plus vendu de cet univers, “dont Odyssey a été très proche en termes de quantité vendue”, a affirmé M. Duguet.L’éditeur espère retrouver des couleurs sur sa prochaine année fiscale, comptant notamment sur les ventes de “Shadows” et du nouveau contenu pour son jeu de tir “Rainbow Six Siege”.Frédérick Duguet a également rappelé qu’Ubisoft comptait sortir “chaque année” des produits en lien avec l’univers Assassin’s Creed.- “Choix difficiles” -Jeudi, l’éditeur a également été touché par le journée de grève nationale lancée dans le secteur du jeu vidéo – alors que plusieurs journées de mobilisation ont agité ses studios français l’an dernier, au sujet notamment des salaires et du télétravail.Début 2023, le groupe a entamé un plan de réduction des coûts. Il compte désormais dépasser les 200 millions d’euros prévus cette année et “poursuivre ces efforts” l’an prochain.L’éditeur a annoncé ces derniers mois plusieurs fermetures de studios, notamment aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni, et a débranché son jeu de tir en ligne “XDefiant”, faute d’audience, menant au licenciement de plus de 450 employés.Des choix “difficiles mais nécessaires”, a affirmé le PDG d’Ubisoft Yves Guillemot, cité dans le communiqué.Sur fonds de rumeurs de rachat, il a également indiqué en janvier étudier plusieurs “options” concernant son avenir et a lancé un processus en ce sens, sur lequel Ubisoft n’a pas souhaité donné plus de détails jeudi.L’éditeur, qui employait 18.666 salariés dans le monde fin septembre et environ 4.000 en France, pourrait faire l’objet d’un rachat conjoint par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, aux commandes du groupe.Tencent, avec qui les frères Guillemot ont scellé une union en 2022 pour garder la main sur l’entreprise, détient près de 10% du capital, tandis que la famille en possède autour de 14%.Mais d’autres géants du jeu vidéo pourraient être intéressés, comme Savvy Games, groupe détenu par le très puissant Fonds d’investissement public saoudien, avec qui Ubisoft aurait noué un partenariat, selon des informations du journal Les Échos.Également interrogé sur d’éventuelles retombées positives de la sortie en 2025 de la Switch 2, le très attendu successeur de la console phare de Nintendo, Ubisoft n’a pas souhaité répondre.

Conflict puts question mark over Rwanda’s world cycling championshipsThu, 13 Feb 2025 18:17:11 GMT

Rwanda is set to stage cycling’s world championships in September, but fears over an escalation in the conflict with neighbouring Democratic Republic of Congo have led to concerns that the showpiece may be shifted to Europe.Rwanda has a long tradition of cycling and the eight-day Tour of Rwanda has been contested over its gruelling hilly …

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Attaque à la grenade dans un bar de Grenoble: l’auteur toujours en fuite

La police recherche activement l’auteur de l’attaque à la grenade qui a fait une quinzaine de blessés mercredi soir dans un bar d’un quartier populaire de Grenoble, où les habitants se disent “choqués” mais pas totalement surpris par cette violence.Des agents sont restés postés jeudi devant l’Aksehir, un bar associatif du quartier du Village olympique, où le calme est revenu au lendemain de l’attaque, dont le mobile reste inconnu.”J’ai entendu un grand boum, j’ai regardé et je me suis dit que ce n’était pas un pétard ni un feu d’artifices”, raconte Agnès Lefebvre-Paquet, une septuagénaire croisée sur place par l’AFP. Sans se poser plus de questions pour autant: “Je me suis dit que c’était des problèmes du quartier”.”On est tous choqués, tous, tous”, ajoute une de ses voisines qui ne veut pas donner son nom. “Ca fait 30 ans qu’on habite là et c’est de pire en pire”, poursuit-elle.La veille, vers 20H15, un homme “cagoulé”, armé d’un fusil d’assaut “pouvant être de type kalachnikov”, est entré dans le bar où se trouvaient de nombreux clients. Sans dire un mot, il a jeté une grenade à fragmentation et a pris immédiatement la fuite à pied, avant l’explosion de la grenade, selon plusieurs sources judiciaires.La déflagration a fait une quinzaine de blessés, dont six ont été pris en charge en urgence absolue, et “au moins deux” restent encore avec un pronostic vital engagé, a déclaré le ministre de la Santé Yannick Neuder, en marge d’une visite jeudi matin aux soignants au CHU de Grenoble où les victimes ont été hospitalisées.- “techniques de guerre” -Evoquant un mode opératoire avec “une grenade extrêmement violente, c’est quasiment des techniques de guerre”, le ministre a fait état de blessures avec “des coupures et des perforations d’organes”.”Au regard de la gravité du préjudice subi et du mode opératoire”, la Juridiction interrégionale spécialisée dans la criminalité organisée (JIRS) du parquet de Lyon s’est saisie de l’enquête, a indiqué le procureur de Lyon dans un communiqué.Les investigations se poursuivent sous le chef notamment de “tentative de meurtre en bande organisée”, et l’assaillant reste activement recherché, a-t-il précisé.”On imagine mal un type solitaire faire ça”, a dit à l’AFP M. Dran, en soulignant la “rareté” des attaques à la grenade. Mais à ce stade “toutes les pistes sont envisageables”, a-t-il poursuivi.L’attaque peut être liée à “un règlement de comptes”, “au trafic de drogues, au trafic de cigarettes, à une inimitié exacerbée…”, avait indiqué auparavant le procureur adjoint de Grenoble François Touret de Coucy, en excluant “a priori” la piste terroriste.- “Tout est possible” -Le bar visé, dont le nom fait référence à une ville turque et fréquenté par une clientèle masculine, ne soulevait pas d”inquiétudes particulières”, a encore dit M. Touret de Coucy. Mi-janvier, cet établissement et quatre autres bars associatifs du quartier Village olympique avaient été contrôlés lors d’une opération de la police et des douanes. Au total, 10 personnes avaient été interpellées notamment pour séjour irrégulier ou blanchiment présumé, et 25 kg de tabac de contrebande saisis, avait indiqué à l’époque le parquet.Karim, un agent municipal qui ne souhaite pas donner son nom, est un habitué des lieux, où il prend un café tous les matins quand il nettoie la place adjacente.”D’habitude, c’est propre, c’est calme. Il n’y a rien. On boit un café là, on discute”, dit-il en faisant part de sa surprise. Mais “à Grenoble, tout est possible”, ajoute-t-il, désabusé, tandis que des parents se pressent pour accompagner leurs enfants à l’école.La ville connaît régulièrement des épisodes de violences, notamment par armes à feu, liés au trafic de drogues, les autorités ayant même évoqué l’été dernier une “guerre des gangs”.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, doit effectuer vendredi un déplacement à Grenoble sur le thème de la sécurité du quotidien, une visite prévue avant l’explosion de mercredi soir.

Attaque à la grenade dans un bar de Grenoble: l’auteur toujours en fuite

La police recherche activement l’auteur de l’attaque à la grenade qui a fait une quinzaine de blessés mercredi soir dans un bar d’un quartier populaire de Grenoble, où les habitants se disent “choqués” mais pas totalement surpris par cette violence.Des agents sont restés postés jeudi devant l’Aksehir, un bar associatif du quartier du Village olympique, où le calme est revenu au lendemain de l’attaque, dont le mobile reste inconnu.”J’ai entendu un grand boum, j’ai regardé et je me suis dit que ce n’était pas un pétard ni un feu d’artifices”, raconte Agnès Lefebvre-Paquet, une septuagénaire croisée sur place par l’AFP. Sans se poser plus de questions pour autant: “Je me suis dit que c’était des problèmes du quartier”.”On est tous choqués, tous, tous”, ajoute une de ses voisines qui ne veut pas donner son nom. “Ca fait 30 ans qu’on habite là et c’est de pire en pire”, poursuit-elle.La veille, vers 20H15, un homme “cagoulé”, armé d’un fusil d’assaut “pouvant être de type kalachnikov”, est entré dans le bar où se trouvaient de nombreux clients. Sans dire un mot, il a jeté une grenade à fragmentation et a pris immédiatement la fuite à pied, avant l’explosion de la grenade, selon plusieurs sources judiciaires.La déflagration a fait une quinzaine de blessés, dont six ont été pris en charge en urgence absolue, et “au moins deux” restent encore avec un pronostic vital engagé, a déclaré le ministre de la Santé Yannick Neuder, en marge d’une visite jeudi matin aux soignants au CHU de Grenoble où les victimes ont été hospitalisées.- “techniques de guerre” -Evoquant un mode opératoire avec “une grenade extrêmement violente, c’est quasiment des techniques de guerre”, le ministre a fait état de blessures avec “des coupures et des perforations d’organes”.”Au regard de la gravité du préjudice subi et du mode opératoire”, la Juridiction interrégionale spécialisée dans la criminalité organisée (JIRS) du parquet de Lyon s’est saisie de l’enquête, a indiqué le procureur de Lyon dans un communiqué.Les investigations se poursuivent sous le chef notamment de “tentative de meurtre en bande organisée”, et l’assaillant reste activement recherché, a-t-il précisé.”On imagine mal un type solitaire faire ça”, a dit à l’AFP M. Dran, en soulignant la “rareté” des attaques à la grenade. Mais à ce stade “toutes les pistes sont envisageables”, a-t-il poursuivi.L’attaque peut être liée à “un règlement de comptes”, “au trafic de drogues, au trafic de cigarettes, à une inimitié exacerbée…”, avait indiqué auparavant le procureur adjoint de Grenoble François Touret de Coucy, en excluant “a priori” la piste terroriste.- “Tout est possible” -Le bar visé, dont le nom fait référence à une ville turque et fréquenté par une clientèle masculine, ne soulevait pas d”inquiétudes particulières”, a encore dit M. Touret de Coucy. Mi-janvier, cet établissement et quatre autres bars associatifs du quartier Village olympique avaient été contrôlés lors d’une opération de la police et des douanes. Au total, 10 personnes avaient été interpellées notamment pour séjour irrégulier ou blanchiment présumé, et 25 kg de tabac de contrebande saisis, avait indiqué à l’époque le parquet.Karim, un agent municipal qui ne souhaite pas donner son nom, est un habitué des lieux, où il prend un café tous les matins quand il nettoie la place adjacente.”D’habitude, c’est propre, c’est calme. Il n’y a rien. On boit un café là, on discute”, dit-il en faisant part de sa surprise. Mais “à Grenoble, tout est possible”, ajoute-t-il, désabusé, tandis que des parents se pressent pour accompagner leurs enfants à l’école.La ville connaît régulièrement des épisodes de violences, notamment par armes à feu, liés au trafic de drogues, les autorités ayant même évoqué l’été dernier une “guerre des gangs”.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, doit effectuer vendredi un déplacement à Grenoble sur le thème de la sécurité du quotidien, une visite prévue avant l’explosion de mercredi soir.

France’s Macron urges ‘representative’ governance in Syria

French President Emmanuel Macron on Thursday urged Syria’s new leaders to ensure “governance that is representative and respectful of all” at a Paris conference on the transition in the war-torn country after Bashar al-Assad’s fall.”The hope you carry on your shoulders is immense,” he said at the international meeting attended by Syria’s Foreign Minister Asaad al-Shaibani.Islamist-led rebels toppled Assad in December after a lightning offensive.The new authorities, headed by interim leader Ahmed al-Sharaa, have sought to reassure the international community that they have broken with their past and will respect the rights of minorities.They have been lobbying the West to ease sanctions imposed against Assad to allow the country to rebuild its economy after five decades of his family’s rule and almost 14 years of civil war.”This capacity to respect all communities… is key. Because it will be the condition of stability” that will allow refugees to return to the country, Macron said.Syria’s war has killed more than half a million people and displaced millions from their homes inside the country and abroad.Macron said he would “soon” be hosting Sharaa in Paris, but did not give a specific date.- Fight against IS ‘priority’ -Syria’s war evolved into a complex conflict after it started in 2011 with the brutal repression of anti-government protests.Islamic State group jihadists seized large swathes of the country and neighbouring Iraq in 2014, declaring a so-called cross-border “caliphate” there.But Kurdish-led Syrian fighters, backed by the air power of a US-led coalition dubbed “Inherent Resolve” that includes France, defeated that proto-state in 2019.Some IS cells however still operate in Syria’s vast desert.Macron urged the new Damascus authorities to join in the fight against IS, saying it was “an absolute priority”.France’s Foreign Minister Jean-Noel Barrot earlier said the European Union was working toward swiftly easing Syria sanctions.”We are working with my European counterparts towards a rapid lifting of sectorial economic sanctions,” Barrot said, after EU foreign ministers agreed last month to ease them, starting with key sectors such as energy.Conference attendees — including the United States, Germany, Britain, the European Union and the United Nations — wanted to see emerge “a free, sovereign, unified and stable Syria”, the foreign minister said.Barrot also called for “a global ceasefire in all Syrian territory, including the north and northeast”.Turkish-backed factions launched attacks against Kurdish-held areas in northern Syria at around the same time as the offensive that overthrew Assad, and have since seized strategic areas there.- ‘Essential women be represented’ -There has been concern among Western governments over the direction the new Syrian leadership will take, in particular on religious freedom, women’s rights and the status of the Kurdish minority in the northeast of Syria.Shaibani on Wednesday said a new government would take over next month from the interim cabinet, vowing that it would represent all Syrians in their diversity.German Foreign Minister Annalena Baerbock, ahead of the Paris meeting, emphasised the need for “all actors” in Syria to be included and said it was “essential that women be represented”.Britain plans to ease sanctions on Syria under a new plan announced by the government on Thursday.Foreign Office minister Stephen Doughty said that would “include the relaxation of restrictions that apply to the energy, transport and finance sectors”, but members of parliament still need to debate the proposals.After EU foreign ministers agreed on January 27 to ease sanctions on Syria, Shaibani welcomed the European Union’s move “to suspend sanctions on Syria for one year”.That decision came after the United States eased its own punitive measures, allowing fuel and electricity donations to Syria for six months.kol-cf-vl-ah/as/jhb

Turkey fines Adidas $15,000 for pigskin shoes

Turkey has hit German sporting equipment giant Adidas with a fine of more than $15,000 for failing to inform customers that one of its flagship footwear models contained pigskin.The Muslim-majority country’s advertising regulator slammed Adidas for describing its “Samba OG” trainers — sported in recent years by models Kendall Jenner and Bella Hadid — as made from “real leather”, without specifying it came from pigs.In a ruling seen by AFP on Thursday, it said the use of materials “contrary to the religious sensibilities of the majority of society must be clearly mentioned” in advertisements and product descriptions.The regulator fined the company 550,059 Turkish lira ($15,200).Contacted by AFP, Adidas admitted it had “updated” the specification on its website, without commenting on the fine. “Following an individual notification regarding a product description on our Turkish e-com website, we have updated the material specifications for the product accordingly,” it said in a brief statement. In 2020, Turkey’s Presidency of Religious Affairs ruled it was “not permissible to manufacture shoes or garments from pigskin or pigskin hair”.”It is accepted by nearly all Muslim scholars that pigskin cannot be made pure by tanning or similar processes,” it said.

L’amour est dans le prix: la Chine offre du cash pour inciter au mariage

Venus enregistrer leur mariage, deux jeunes Chinois posent tout sourire dans le bureau de la mairie… en exhibant fièrement dans leurs mains la liasse de billets reçus des autorités pour les inciter à se marier.La ville de Lüliang, dans la province du Shanxi (nord), est l’un des nombreux endroits en Chine qui, crise démographique oblige, encouragent avec des primes incitatives les couples à se marier ou faire des bébés.La somme de 1.500 yuans (197 euros) que le couple a reçue s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour stimuler la natalité, avec la population chinoise qui a chuté pour la troisième année consécutive en 2024.Cette somme, toutefois modeste en Chine, représente environ la moitié du salaire moyen à Lüliang.”Je pense que cette politique a son efficacité” pour stimuler les mariages, déclare à l’AFP Zhang Gang, le marié.”Lorsque j’ai parlé de cette mesure à mes amis, ils ont tous trouvé ça très bien!”Le nombre de mariages a chuté de plus de 20% l’an passé en Chine, selon des statistiques officielles publiées lundi.Les jeunes Chinois sont de plus en plus réticents à convoler, en raison du coût économique, notamment de l’éducation des enfants, mais aussi d’un marché de l’emploi devenu plus difficile et qui repousse l’installation des couples.Quand la prime de Lüliang a été annoncée l’an passé, beaucoup d’internautes estimaient l’aide trop modeste comparée au coût de la vie.- Compteuse de billets -La récompense, réservée aux femmes de moins de 35 ans, fait partie d’un ensemble de mesures prises par la ville. Elle offre également des aides sociales lors de l’enregistrement des bébés et en matière de santé.Au bureau d’enregistrement des mariages de Lüliang mercredi, journée de fête traditionnelle en Chine, un flot ininterrompu de couples vient bénéficier de la prime – entrée en vigueur le 1er janvier.Les versements se font au son d’une compteuse de billets automatique, qui décompte les coupures de 100 yuans versées aux tourtereaux.Face à l’afflux, le bureau a parfois été à court d’argent, déclare à l’AFP Wang Yanlong, 36 ans, venu récupérer la prime après s’être marié début janvier.Mais cette mesure financière pourra-t-elle véritablement inverser la tendance au déclin des mariages? Dans son bureau à Lüliang, l’entremetteuse professionnelle Feng Yuping, qui fait se rencontrer hommes et femmes jugés compatibles, est dubitative.La plupart de ses clients sont des femmes. Et elle dit lutter pour leur trouver un mari.”Un homme titulaire d’un master et employé d’une entreprise d’Etat”, poste enviable en Chine, “ne s’intéressera pas à une femme qui travaille dans la fonction publique, même si elle est titulaire d’un master”, déclare Mme Feng, 48 ans.”La vision du mariage de certains hommes pose encore problème”, affirme-t-elle.Les femmes sont souvent mieux éduquées et bénéficient d’un meilleur emploi, mais sont rejetées en raison de leur âge.- “Peu d’hommes bien” -Certaines renoncent parfois à se marier. “Les femmes ont désormais un revenu stable” et peuvent assurer seules leur subsistance, explique Mme Feng,  “Elles sont donc parfois moins intéressées par un mariage. Et puis il y a peu d’hommes biens”. Le mariage étant une étape incontournable avant d’avoir des enfants en Chine, la chute du nombre de couples mariés entraîne mécaniquement celle des naissances.Selon Mme Feng, des écoles maternelles de Lüliang ont ainsi dû fermer, faute d’enfants.Dans toute la Chine, le vieillissement de la population est une préoccupation majeure du gouvernement, qui encourage les mesures incitatives.Le canton de Shangyou, dans la province du Jiangxi (centre), offre par exemple une aide financière à toute famille qui a un deuxième et un troisième enfant.A Tianmen, dans le Hubei voisin, les parents de trois enfants peuvent obtenir un maximum de 165.000 yuans (21.700 euros) d’aides. Selon des médias chinois locaux, ces mesures ont entraîné une hausse des naissances dans la ville en 2024.A Lüliang, on assure que la prime reste secondaire dans la décision de convoler.”Le coût du mariage pour un jeune couple est très élevé, donc ça peut jouer”, déclare Zhang Gang.”Mais du moment que deux personnes s’aiment, elles vont forcément se passer la bague au doigt.”