L’ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une enquête pour détournements de fonds, puis relâché

L’ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue jeudi à Montpellier, puis relâché à l’issue de son audition, dans le cadre d’une enquête pour détournements de fonds publics dans les Pyrénées-Orientales.Les conditions de l’octroi d’aides publiques à une entreprise est examinée par les enquêteurs de section de recherche de la gendarmerie.”M. Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigou, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue, et relâchés à l’issue de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel”, a dit à l’AFP le procureur de Perpignan, confirmant une information du journal Midi Libre.Un signalement d’Anticor, association mobilisée contre la corruption et pour l’éthique en politique, est à l’origine de l’enquête.La garde à vue a duré de 09h00 à 18h30. Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier. “L’enquête se poursuit”, a précisé le procureur.”La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas”, a ajouté le magistrat.Dans un communiqué adressé à l’AFP, Jean Castex a confirmé s’être rendu “dans le cadre d’une enquête préliminaire, à la gendarmerie de Montpellier, pour y être entendu sur des faits remontant à 2017/2018 (…), qui concernent un dossier d’aide économique à une entreprise “dans laquelle il n’avait aucun intérêt personnel”.Il dit avoir répondu “à toutes les questions” qui lui ont été posées et se tenir “sereinement à la disposition de l’autorité judiciaire”.L’actuel PDG de la RATP a été maire de la ville de Prades de 2008 à 2020 et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020, quand il a été nommé à Matignon.Chef du gouvernement pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, Jean Castex faisait fréquemment référence à ses fonctions d’élu local dans les Pyrénées-Orientales. Originaire du Gers, il s’était établi dans ce département frontalier de l’Espagne, d’où est originaire son épouse, dont il avait également été conseiller départemental.ap/dch/dch   

La communauté internationale s’engage à soutenir la transition syrienne

Une vingtaine de pays arabes et occidentaux se sont engagés jeudi à Paris à Å“uvrer pour aider à reconstruire la Syrie et protéger la fragile transition face aux défis sécuritaires et aux ingérences étrangères, un peu plus de deux mois après la chute du président syrien Bachar al-Assad.Les participants veulent “travailler ensemble pour assurer le succès de la transition dans le cadre d’un processus mené par les Syriens”, indique la déclaration, signée par la Syrie, les principaux pays arabes de la région, la Turquie, des pays européens dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Grèce, des membres du G7 comme le Canada et le Japon.Les États-Unis n’ont pas signé, la position de l’administration Trump sur la question syrienne n’étant pas encore arrêtée, selon une source diplomatique française.La déclaration s’engage également à soutenir le gouvernement de transition syrien dans la lutte contre “toute forme de terrorisme et d’extrémisme”.A ce sujet, le président français Emmanuel Macron avait appelé un peu plus tôt les autorités de transition syriennes à s’associer à la lutte contre le groupe jihadiste État islamique, toujours actif dans ce pays.”La lutte contre Daech (acronyme arabe de l’État islamique) est une priorité absolue”, a-t-il déclaré, en encourageant Damas à avoir un “partenariat étroit” avec la coalition internationale Inherent Resolve, qui lutte contre les jihadistes depuis des années en Irak et en Syrie.La déclaration finale de la conférence “témoigne de la conviction des partenaires que la réussite de la Syrie est dans l’intérêt de tous”, s’est félicité le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Joie” -“C’est une joie de renouer avec la Syrie après des années d’isolement international”, avait-il dit en ouvrant la conférence et en saluant la présence de son homologue syrien, Assaad al-Chaibani, qui effectuait sa première visite officielle dans un pays de l’Union européenne depuis la chute historique du régime Assad le 8 décembre.Ce dernier ne s’est pas exprimé devant la presse internationale.La vingtaine de pays réunis jeudi à Paris veulent voir émerger “une Syrie libre, souveraine, unifiée et stable”, selon M. Barrot, qui a confirmé que l’UE travaillait à une “levée rapide” des sanctions économiques sectorielles adoptées contre le régime Assad.Les 27 États membres de l’UE ont conclu fin janvier un accord de principe sur la levée progressive des sanctions, que demande désespérément le nouveau pouvoir syrien dirigé par l’ancien chef rebelle islamiste Ahmad al-Chareh.”Ces sanctions ne peuvent plus constituer un obstacle au relèvement et à la reconstruction de la Syrie”, a dit M. Barrot, en plaidant pour un “afflux rapide de l’aide humanitaire” et la facilitation “des flux financiers et commerciaux nécessaires à la reconstruction”.L’ONU a estimé à plus de 400 milliards de dollars (383 milliards d’euros) la reconstruction du pays, ravagé par 14 ans d’une guerre qui a fait plus de 500.000 morts et plus de 10 millions de réfugiés et déplacés syriens.Bailleurs multilatéraux et agences internationales se sont d’ailleurs réunis jeudi matin à Paris pour travailler à une “stratégie de coordination de l’aide internationale”, jusqu’ici fragmentée.- Cessez-le-feu -M. Barrot a également lancé un appel à un “cessez-le-feu global sur l’ensemble du territoire syrien” et “la fin des ingérences étrangères”.”Les armes doivent se taire partout en Syrie, notamment dans le nord et le nord-est”, où des combats meurtriers continuent à opposer les forces pro-turques aux Kurdes syriens.Longtemps terrain de guerre par procuration entre pays de la région, mais aussi plus lointains (Assad était soutenu par l’Iran et la Russie), le pays de 23 millions d’habitants reste morcelé et peut à tout moment retomber dans le chaos, souligne une source diplomatique, rappelant que les forces de sécurité de M. al-Chareh ne disposent que de quelque 30.000 hommes.Le président par intérim a dissous l’armée d’Assad et décrété l’intégration des groupes armés dans une future armée nationale.- Diversité et inclusivité -La déclaration finale insiste également sur la nécessité d’une transition incluant toutes les composantes de la société syrienne. Selon M. Barrot, le chef de la diplomatie syrienne a réitéré jeudi à ses interlocuteurs internationaux que le gouvernement annoncé pour le 1er mars en Syrie reflèterait “la diversité” du pays.M. Barrot a demandé “un calendrier de transition clair et engageant”, alors que le flou règne encore sur le processus et qu’Ahmad al-Chareh a estimé début février qu’il faudrait “entre quatre et cinq ans” avant d’organiser des élections en Syrie.En marge de la conférence, la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, qui s’était rendue à Damas avec M. Barrot début janvier, a insisté également sur un gouvernement “impliquant tous les acteurs”. “Il est essentiel que les femmes soient représentées”, a-t-elle déclaré.La conférence de Paris est la troisième du genre, après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite, depuis le renversement d’Assad. 

La communauté internationale s’engage à soutenir la transition syrienne

Une vingtaine de pays arabes et occidentaux se sont engagés jeudi à Paris à Å“uvrer pour aider à reconstruire la Syrie et protéger la fragile transition face aux défis sécuritaires et aux ingérences étrangères, un peu plus de deux mois après la chute du président syrien Bachar al-Assad.Les participants veulent “travailler ensemble pour assurer le succès de la transition dans le cadre d’un processus mené par les Syriens”, indique la déclaration, signée par la Syrie, les principaux pays arabes de la région, la Turquie, des pays européens dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Grèce, des membres du G7 comme le Canada et le Japon.Les États-Unis n’ont pas signé, la position de l’administration Trump sur la question syrienne n’étant pas encore arrêtée, selon une source diplomatique française.La déclaration s’engage également à soutenir le gouvernement de transition syrien dans la lutte contre “toute forme de terrorisme et d’extrémisme”.A ce sujet, le président français Emmanuel Macron avait appelé un peu plus tôt les autorités de transition syriennes à s’associer à la lutte contre le groupe jihadiste État islamique, toujours actif dans ce pays.”La lutte contre Daech (acronyme arabe de l’État islamique) est une priorité absolue”, a-t-il déclaré, en encourageant Damas à avoir un “partenariat étroit” avec la coalition internationale Inherent Resolve, qui lutte contre les jihadistes depuis des années en Irak et en Syrie.La déclaration finale de la conférence “témoigne de la conviction des partenaires que la réussite de la Syrie est dans l’intérêt de tous”, s’est félicité le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Joie” -“C’est une joie de renouer avec la Syrie après des années d’isolement international”, avait-il dit en ouvrant la conférence et en saluant la présence de son homologue syrien, Assaad al-Chaibani, qui effectuait sa première visite officielle dans un pays de l’Union européenne depuis la chute historique du régime Assad le 8 décembre.Ce dernier ne s’est pas exprimé devant la presse internationale.La vingtaine de pays réunis jeudi à Paris veulent voir émerger “une Syrie libre, souveraine, unifiée et stable”, selon M. Barrot, qui a confirmé que l’UE travaillait à une “levée rapide” des sanctions économiques sectorielles adoptées contre le régime Assad.Les 27 États membres de l’UE ont conclu fin janvier un accord de principe sur la levée progressive des sanctions, que demande désespérément le nouveau pouvoir syrien dirigé par l’ancien chef rebelle islamiste Ahmad al-Chareh.”Ces sanctions ne peuvent plus constituer un obstacle au relèvement et à la reconstruction de la Syrie”, a dit M. Barrot, en plaidant pour un “afflux rapide de l’aide humanitaire” et la facilitation “des flux financiers et commerciaux nécessaires à la reconstruction”.L’ONU a estimé à plus de 400 milliards de dollars (383 milliards d’euros) la reconstruction du pays, ravagé par 14 ans d’une guerre qui a fait plus de 500.000 morts et plus de 10 millions de réfugiés et déplacés syriens.Bailleurs multilatéraux et agences internationales se sont d’ailleurs réunis jeudi matin à Paris pour travailler à une “stratégie de coordination de l’aide internationale”, jusqu’ici fragmentée.- Cessez-le-feu -M. Barrot a également lancé un appel à un “cessez-le-feu global sur l’ensemble du territoire syrien” et “la fin des ingérences étrangères”.”Les armes doivent se taire partout en Syrie, notamment dans le nord et le nord-est”, où des combats meurtriers continuent à opposer les forces pro-turques aux Kurdes syriens.Longtemps terrain de guerre par procuration entre pays de la région, mais aussi plus lointains (Assad était soutenu par l’Iran et la Russie), le pays de 23 millions d’habitants reste morcelé et peut à tout moment retomber dans le chaos, souligne une source diplomatique, rappelant que les forces de sécurité de M. al-Chareh ne disposent que de quelque 30.000 hommes.Le président par intérim a dissous l’armée d’Assad et décrété l’intégration des groupes armés dans une future armée nationale.- Diversité et inclusivité -La déclaration finale insiste également sur la nécessité d’une transition incluant toutes les composantes de la société syrienne. Selon M. Barrot, le chef de la diplomatie syrienne a réitéré jeudi à ses interlocuteurs internationaux que le gouvernement annoncé pour le 1er mars en Syrie reflèterait “la diversité” du pays.M. Barrot a demandé “un calendrier de transition clair et engageant”, alors que le flou règne encore sur le processus et qu’Ahmad al-Chareh a estimé début février qu’il faudrait “entre quatre et cinq ans” avant d’organiser des élections en Syrie.En marge de la conférence, la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, qui s’était rendue à Damas avec M. Barrot début janvier, a insisté également sur un gouvernement “impliquant tous les acteurs”. “Il est essentiel que les femmes soient représentées”, a-t-elle déclaré.La conférence de Paris est la troisième du genre, après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite, depuis le renversement d’Assad. 

La communauté internationale s’engage à soutenir la transition syrienne

Une vingtaine de pays arabes et occidentaux se sont engagés jeudi à Paris à Å“uvrer pour aider à reconstruire la Syrie et protéger la fragile transition face aux défis sécuritaires et aux ingérences étrangères, un peu plus de deux mois après la chute du président syrien Bachar al-Assad.Les participants veulent “travailler ensemble pour assurer le succès de la transition dans le cadre d’un processus mené par les Syriens”, indique la déclaration, signée par la Syrie, les principaux pays arabes de la région, la Turquie, des pays européens dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Grèce, des membres du G7 comme le Canada et le Japon.Les États-Unis n’ont pas signé, la position de l’administration Trump sur la question syrienne n’étant pas encore arrêtée, selon une source diplomatique française.La déclaration s’engage également à soutenir le gouvernement de transition syrien dans la lutte contre “toute forme de terrorisme et d’extrémisme”.A ce sujet, le président français Emmanuel Macron avait appelé un peu plus tôt les autorités de transition syriennes à s’associer à la lutte contre le groupe jihadiste État islamique, toujours actif dans ce pays.”La lutte contre Daech (acronyme arabe de l’État islamique) est une priorité absolue”, a-t-il déclaré, en encourageant Damas à avoir un “partenariat étroit” avec la coalition internationale Inherent Resolve, qui lutte contre les jihadistes depuis des années en Irak et en Syrie.La déclaration finale de la conférence “témoigne de la conviction des partenaires que la réussite de la Syrie est dans l’intérêt de tous”, s’est félicité le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Joie” -“C’est une joie de renouer avec la Syrie après des années d’isolement international”, avait-il dit en ouvrant la conférence et en saluant la présence de son homologue syrien, Assaad al-Chaibani, qui effectuait sa première visite officielle dans un pays de l’Union européenne depuis la chute historique du régime Assad le 8 décembre.Ce dernier ne s’est pas exprimé devant la presse internationale.La vingtaine de pays réunis jeudi à Paris veulent voir émerger “une Syrie libre, souveraine, unifiée et stable”, selon M. Barrot, qui a confirmé que l’UE travaillait à une “levée rapide” des sanctions économiques sectorielles adoptées contre le régime Assad.Les 27 États membres de l’UE ont conclu fin janvier un accord de principe sur la levée progressive des sanctions, que demande désespérément le nouveau pouvoir syrien dirigé par l’ancien chef rebelle islamiste Ahmad al-Chareh.”Ces sanctions ne peuvent plus constituer un obstacle au relèvement et à la reconstruction de la Syrie”, a dit M. Barrot, en plaidant pour un “afflux rapide de l’aide humanitaire” et la facilitation “des flux financiers et commerciaux nécessaires à la reconstruction”.L’ONU a estimé à plus de 400 milliards de dollars (383 milliards d’euros) la reconstruction du pays, ravagé par 14 ans d’une guerre qui a fait plus de 500.000 morts et plus de 10 millions de réfugiés et déplacés syriens.Bailleurs multilatéraux et agences internationales se sont d’ailleurs réunis jeudi matin à Paris pour travailler à une “stratégie de coordination de l’aide internationale”, jusqu’ici fragmentée.- Cessez-le-feu -M. Barrot a également lancé un appel à un “cessez-le-feu global sur l’ensemble du territoire syrien” et “la fin des ingérences étrangères”.”Les armes doivent se taire partout en Syrie, notamment dans le nord et le nord-est”, où des combats meurtriers continuent à opposer les forces pro-turques aux Kurdes syriens.Longtemps terrain de guerre par procuration entre pays de la région, mais aussi plus lointains (Assad était soutenu par l’Iran et la Russie), le pays de 23 millions d’habitants reste morcelé et peut à tout moment retomber dans le chaos, souligne une source diplomatique, rappelant que les forces de sécurité de M. al-Chareh ne disposent que de quelque 30.000 hommes.Le président par intérim a dissous l’armée d’Assad et décrété l’intégration des groupes armés dans une future armée nationale.- Diversité et inclusivité -La déclaration finale insiste également sur la nécessité d’une transition incluant toutes les composantes de la société syrienne. Selon M. Barrot, le chef de la diplomatie syrienne a réitéré jeudi à ses interlocuteurs internationaux que le gouvernement annoncé pour le 1er mars en Syrie reflèterait “la diversité” du pays.M. Barrot a demandé “un calendrier de transition clair et engageant”, alors que le flou règne encore sur le processus et qu’Ahmad al-Chareh a estimé début février qu’il faudrait “entre quatre et cinq ans” avant d’organiser des élections en Syrie.En marge de la conférence, la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, qui s’était rendue à Damas avec M. Barrot début janvier, a insisté également sur un gouvernement “impliquant tous les acteurs”. “Il est essentiel que les femmes soient représentées”, a-t-elle déclaré.La conférence de Paris est la troisième du genre, après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite, depuis le renversement d’Assad. 

Estonians plead guilty to US charges in $577 mn crypto scheme

Two Estonian nationals have pleaded guilty to defrauding hundreds of thousands of people around the world in a $577 million cryptocurrency Ponzi scheme, the Justice Department said Thursday.Sergei Potapenko and Ivan Turogin, both age 40, were extradited from Estonia to the United States last year to face charges of conspiracy to commit wire fraud.As part of their guilty pleas, the two agreed to forfeit assets valued at more than $400 million, the Justice Department said in a statement.Sentencing by a US district court in Seattle, Washington was set for May 8. They face a maximum penalty of 20 years in prison.Potapenko and Turogin were arrested in 2022 in a joint operation by Estonian police and the US Federal Bureau of Investigation.Estonia’s supreme court, after a nearly two-year legal battle, agreed last year to send the pair to the United States.According to court documents, Potapenko and Turogin sold contracts entitling customers to a share of the digital assets mined by HashFlare, their cryptocurrency mining service.HashFlare’s sales totaled more than $577 million between 2015 and 2019 but the company did not actually have the computing capacity needed to perform the vast crypto mining it purported to perform.A web-based dashboard alleging to show mining profits displayed falsified data and Potapenko and Turogin were unable to pay investors when they asked to withdraw their mining proceeds.

Le vaccinosceptique RFK Jr confirmé à la tête du ministère américain de la Santé

Le Sénat américain a validé jeudi la nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé, en dépit de la vive opposition d’élus démocrates et de scientifiques qui dénoncent notamment ses positions antivaccins.Le neveu du président assassiné JFK a bénéficié lors de ce vote du soutien de la majorité républicaine et a obtenu 52 voix, 48 élus ayant voté contre.Le sénateur républicain Mitch McConnell, ancien chef de la majorité à la chambre haute, fut le seul dans le camp présidentiel à s’y opposer, comme il l’avait fait la veille à propos du choix de Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national.”Je ne cautionnerai pas la remise en cause de traitements qui ont fait leurs preuves”, a justifié le ténor conservateur à propos des vaccins, rappelant être lui-même un “survivant de la polio”, une maladie virale très contagieuse qui a depuis été quasiment éradiquée grâce à la vaccination.La désignation de RFK Jr avait inquiété de nombreux scientifiques et professionnels de santé en raison notamment de sa remise en cause de la sûreté des vaccins et de son soutien à des théories conspirationnistes.En dépit de ces positions, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – dont les Etats-Unis ont annoncé leur retrait prochain – l’a félicité jeudi pour sa nomination.Pour Paul Offit, pédiatre à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, son ascension entraînera “une perte de confiance dans les vaccins” et se traduira par une diminution des taux de vaccination infantile dans le pays, déjà en baisse depuis la pandémie de Covid-19, faisant craindre le retour de maladies comme la rougeole ou la coqueluche.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a elle au contraire assuré qu’il permettrait de “rendre sa santé à l’Amérique”, selon une formule calquée sur le slogan “Make America Great Again” (“Rendons sa grandeur à l’Amérique”) de Donald Trump.Agé de 71 ans, Robert Kennedy Jr prêtera serment dans la journée.- Vaccins et complot -Ancien démocrate, Robert Kennedy Jr s’est rallié à Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle après avoir été candidat en indépendant.Ces dernières années, il s’est fait le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense qu’il a cofondée.Il a également déclaré qu’aucun vaccin n’était “sûr et efficace” et suggéré que le sida pourrait être causé par autre chose que le virus du VIH.Attaqué par les démocrates sur le sujet lors d’une audition fin janvier, cet ancien avocat en droit de l’environnement avait fortement minimisé ses propos passés, assurant ne pas être “antivaccin” mais “pour la sécurité”.Des sénateurs démocrates lui ont également reproché son revirement sur la question de l’avortement. Alors qu’il défendait encore il y a peu l’idée que les femmes puissent avorter tout au long de leur grossesse, RFK Jr a promis de se ranger derrière l’avis de Donald Trump.Bien que mis en difficulté, le septuagénaire a obtenu la recommandation d’une commission sénatoriale puis la confirmation du Sénat grâce aux votes des républicains.- Malbouffe -Celui que ses proches surnomment “Bobby” va désormais prendre la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes, chargé de la santé des plus de 340 millions d’habitants du pays.Il entend notamment s’attaquer au problème de la malbouffe, un combat qu’il mène de longue date et qui est salué par des personnalités des deux bords de l’échiquier politique.Le Sénat a jusqu’ici validé chacune des nominations de Donald Trump, malgré les critiques visant certaines d’entre eux, comme Pete Hegseth, devenu ministre de la Défense et visé par une accusation d’agression sexuelle en 2017, et par des suspicions de consommation excessive d’alcool.Kash Patel, autre choix contesté du président, a recueilli jeudi la recommandation d’une commission de sénateurs par 12 voix contre 10, en vue d’être confirmé à la tête de la police fédérale, le FBI.Brooke Rollins, personnalité plus consensuelle, a elle été approuvée pour prendre la direction du ministère de l’Agriculture.

Le vaccinosceptique RFK Jr confirmé à la tête du ministère américain de la Santé

Le Sénat américain a validé jeudi la nomination de Robert Kennedy Jr à la tête du ministère de la Santé, en dépit de la vive opposition d’élus démocrates et de scientifiques qui dénoncent notamment ses positions antivaccins.Le neveu du président assassiné JFK a bénéficié lors de ce vote du soutien de la majorité républicaine et a obtenu 52 voix, 48 élus ayant voté contre.Le sénateur républicain Mitch McConnell, ancien chef de la majorité à la chambre haute, fut le seul dans le camp présidentiel à s’y opposer, comme il l’avait fait la veille à propos du choix de Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national.”Je ne cautionnerai pas la remise en cause de traitements qui ont fait leurs preuves”, a justifié le ténor conservateur à propos des vaccins, rappelant être lui-même un “survivant de la polio”, une maladie virale très contagieuse qui a depuis été quasiment éradiquée grâce à la vaccination.La désignation de RFK Jr avait inquiété de nombreux scientifiques et professionnels de santé en raison notamment de sa remise en cause de la sûreté des vaccins et de son soutien à des théories conspirationnistes.En dépit de ces positions, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – dont les Etats-Unis ont annoncé leur retrait prochain – l’a félicité jeudi pour sa nomination.Pour Paul Offit, pédiatre à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, son ascension entraînera “une perte de confiance dans les vaccins” et se traduira par une diminution des taux de vaccination infantile dans le pays, déjà en baisse depuis la pandémie de Covid-19, faisant craindre le retour de maladies comme la rougeole ou la coqueluche.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a elle au contraire assuré qu’il permettrait de “rendre sa santé à l’Amérique”, selon une formule calquée sur le slogan “Make America Great Again” (“Rendons sa grandeur à l’Amérique”) de Donald Trump.Agé de 71 ans, Robert Kennedy Jr prêtera serment dans la journée.- Vaccins et complot -Ancien démocrate, Robert Kennedy Jr s’est rallié à Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle après avoir été candidat en indépendant.Ces dernières années, il s’est fait le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense qu’il a cofondée.Il a également déclaré qu’aucun vaccin n’était “sûr et efficace” et suggéré que le sida pourrait être causé par autre chose que le virus du VIH.Attaqué par les démocrates sur le sujet lors d’une audition fin janvier, cet ancien avocat en droit de l’environnement avait fortement minimisé ses propos passés, assurant ne pas être “antivaccin” mais “pour la sécurité”.Des sénateurs démocrates lui ont également reproché son revirement sur la question de l’avortement. Alors qu’il défendait encore il y a peu l’idée que les femmes puissent avorter tout au long de leur grossesse, RFK Jr a promis de se ranger derrière l’avis de Donald Trump.Bien que mis en difficulté, le septuagénaire a obtenu la recommandation d’une commission sénatoriale puis la confirmation du Sénat grâce aux votes des républicains.- Malbouffe -Celui que ses proches surnomment “Bobby” va désormais prendre la tête d’un ministère employant plus de 80.000 personnes, chargé de la santé des plus de 340 millions d’habitants du pays.Il entend notamment s’attaquer au problème de la malbouffe, un combat qu’il mène de longue date et qui est salué par des personnalités des deux bords de l’échiquier politique.Le Sénat a jusqu’ici validé chacune des nominations de Donald Trump, malgré les critiques visant certaines d’entre eux, comme Pete Hegseth, devenu ministre de la Défense et visé par une accusation d’agression sexuelle en 2017, et par des suspicions de consommation excessive d’alcool.Kash Patel, autre choix contesté du président, a recueilli jeudi la recommandation d’une commission de sénateurs par 12 voix contre 10, en vue d’être confirmé à la tête de la police fédérale, le FBI.Brooke Rollins, personnalité plus consensuelle, a elle été approuvée pour prendre la direction du ministère de l’Agriculture.