Le maire de New York s’enfonce dans la crise, son conseil municipal veut sa démission

New York s’enfonce un peu plus dans la crise: le conseil municipal a appelé lundi à la “démission” du maire de la ville américaine, empêtré depuis plusieurs jours dans une saga politico-judiciaire sur fond de rapprochement avec l’administration Trump au sujet de l’immigration.Le maire démocrate Eric Adams, ovni dans son propre camp dont il est issu de l’aile droite, est sous pression sur deux fronts. D’abord un feuilleton judiciaire avec des poursuites pour corruption qui rebondissent quasi quotidiennement depuis que le gouvernement du président Donald Trump tente de faire classer l’affaire. A cela s’ajoute une crise politique locale, l’aile gauche de la plus grande ville américaine lui reprochant sa connivence avec le nouveau pouvoir sur la question de l’immigration.Lundi, quatre influents adjoints au maire de New York ont encore plus fragilisé le fil sur lequel évolue l’édile, en indiquant qu’ils allaient démissionner.”En raison des événements extraordinaires des dernières semaines, et pour rester fidèles aux serments que nous avons prêtés aux New-Yorkais et à nos familles, nous avons pris la décision difficile de démissionner de nos fonctions”, ont écrit deux des quatre adjoints démissionnaires dans un courriel à leur équipe, consulté par le New York Times.”Ces démissions sont l’aboutissement des actions et des décisions du maire, qui ont conduit à des mois d’instabilité et compromettent désormais la souveraineté de la ville”, menacée “de chaos”, a estimé lundi dans un communiqué la présidente du conseil municipal de New York, Adrienne Adams.”Il doit désormais donner la priorité à la ville de New York et aux New-Yorkais, se mettre de côté et démissionner”, a-t-elle poursuivi.Est-ce le coup de grâce pour Eric Adams ? La gouverneure de l’Etat de New York Kathy Hochul, qui a la possibilité de destituer le maire, n’a pas exclu l’hypothèse dans la soirée, en annonçant dans un communiqué qu’elle allait convoquer mardi une réunion pour évoquer l’avenir. “En 235 ans dans l’histoire de l’Etat de New York, ces pouvoirs n’ont jamais été utilisés pour destituer un maire démocratiquement élu. (…) Cela dit, les faits reprochés à l’Hôtel de Ville ces deux dernières semaines sont troublants et ne peuvent être ignorés”, a-t-elle asséné.La démission collective, a-t-elle encore souligné, pose de “sérieuses questions sur l’avenir à long terme de cette administration municipale”.- “Déçu” -Les appels à la démission du maire – qui l’exclut catégoriquement tout comme il rejette les accusations de corruption dont il fait l’objet – se multiplient depuis que l’administration Trump met la pression sur la justice pour épargner à Eric Adams un procès dans une affaire de pots-de-vin impliquant la Turquie.Depuis une semaine, ces injonctions ont mené à des démissions en cascade d’au moins sept procureurs à New York et à Washington qui refusent de se plier aux ordres du ministère de la Justice.Le numéro 2 du ministère et ancien avocat de Donald Trump, Emil Bove, a dû se résoudre vendredi à transmettre lui-même la demande, formellement, afin de lever les poursuites auprès du juge de Manhattan chargé du dossier. Ce dernier doit encore décider de valider, ou non, la requête.Le ministère argue en substance qu’il s’agit de poursuites motivées politiquement et qu’elles empêchent Eric Adams d’appliquer dans la ville de 8 millions d’habitants la politique voulue par Donald Trump en matière de lutte contre l’immigration clandestine.Les détracteurs du maire, qui s’affiche ces derniers jours aux côtés du “tsar des frontières” Tom Homan – responsable du programme d’expulsions massives -, lui reprochent justement de rompre de plus en plus ostensiblement avec la tradition progressiste de New York.Le bastion démocrate, qui a vu plus de 200.000 migrants affluer ces deux dernières années, s’est doté d’un statut de “ville sanctuaire” pour les immigrés, voté par ses élus et qui prévoit une limitation de la coopération avec la police fédérale chargée de lutter contre l’immigration irrégulière.Or, la semaine dernière, Eric Adams s’est dit prêt à collaborer davantage avec le pouvoir central sur ce sujet, notamment en associant à la police fédérale de l’immigration des agents de la police locale, la NYPD.Comme depuis son inculpation en septembre, Eric Adams, un ancien capitaine de police, a encore botté en touche après les démissions dans son entourage.”Je suis déçu de les voir partir”, a-t-il tout juste concédé dans un communiqué. “Mais compte tenu des défis actuels, je comprends leur décision”.

Death toll from US winter storms grows to 14

The death toll from powerful winter storms in the central and eastern United States has risen to at least 14, officials said Monday, after floods, gale-force winds and bitterly cold temperatures swept the region.The National Weather Service (NWS) warned on Monday of a winter storm system carrying arctic air that would cause “record cold,” with wind chill expected to hit as low as -60 degrees Fahrenheit (-51 degrees Celsius) in Montana and North Dakota.”I’ve got more tough news. The death toll in Kentucky has now risen to 12,” said Kentucky Governor Andy Beshear in a social media post on Monday, raising the toll from eight a day earlier.West Virginia Governor Patrick Morrisey said on Monday his state had also seen at least one death from the weather.”We have one confirmed fatality at this time,” he told a press briefing, warning that further flooding was expected. “There are still several people who are missing.”In addition, one person died in the southern city of Atlanta, Georgia. The victim was killed when an “extremely large” tree fell on his house early Sunday, fire official Scott Powell told local media.Most of the dead in Kentucky, Beshear said in an earlier news conference, drowned when trapped in their vehicles by fast-rising floodwaters. The victims included a mother and her child.The governor urged people to stay off roads across the state, where local and federal authorities have declared a state of emergency.Beshear said more than 1,000 people had been rescued by first responders within 24 hours.In its Monday advisory, the NWS warned that the cold weather system would impact a vast area, sending temperatures tumbling in the central plains, the eastern seaboard and as far south as the Gulf coast. “A bitter cold arctic airmass is expected to continue impacting the north-central US while also spreading further south and east over the next few days,” the advisory said.Power to thousands of homes had been restored by Monday, but more than 50,000 customers remained without electricity in the states of West Virginia, Pennsylvania and Maryland, according to monitoring website poweroutage.us.

A Ryad, Américains et Russes en pourparlers

De hauts responsables américains et russes, menés par les chefs de la diplomatie, se retrouvent, mardi à Ryad, pour tenter de relancer une relation au plus bas depuis l’invasion russe de l’Ukraine, et préparer un possible prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Cet agenda ambitieux donne des frissons à Kiev et dans les capitales européennes inquiètes que ce rapprochement entre Washington et Moscou ne se fasse à leur insu.La rencontre, la première à ce niveau et dans un tel format depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, doit se dérouler dans un grand hôtel de la capitale saoudienne, le Ritz-Carlton, mardi matin, a indiqué un responsable de la délégation américaine sous couvert d’anonymat.Y participent, côté américain, le secrétaire d’Etat Marco Rubio, arrivé lundi à Ryad où il s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, ainsi que le conseiller à la Sécurité nationale du président américain, Mike Waltz, et l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.La Russie sera pour sa part représentée par le chef de sa diplomatie Sergueï Lavrov et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, selon la présidence russe.- Pas d’accord imposé -Les deux camps se sont efforcés de minimiser les attentes mais la rencontre marque un nouveau rebondissement spectaculaire dans les relations entre les Etats-Unis et la Russie, que les Européens redoutent.A preuve, le président français Emmanuel Macron a convié à la hâte lundi à Paris des dirigeants de pays-clefs européens pour tenter d’afficher une posture commune sur la sécurité européenne et ne pas jouer aux spectateurs.Il s’est également entretenu avec Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.”Nous souhaitons une paix solide et durable en Ukraine. A cette fin la Russie doit cesser son agression et cela doit s’accompagner de garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens”, a-t-il écrit sur X après cette série de discussions.M. Zelensky a de son côté déclaré que son homologue français l’avait informé des discussions avec les dirigeants européens et qu’ils partageaient une “vision commune” de la manière de parvenir à la paix.Le président ukrainien, qui se trouve en Turquie mardi, il est attendu mercredi en Arabie saoudite, au lendemain de la réunion entre Américains et Russes.Il a répété lundi que l’Ukraine “ne reconnaîtrait” aucun accord conclu sans elle et a regretté de ne pas avoir été informé en amont des pourparlers de Ryad.L’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a cependant assuré lundi à Bruxelles que les Etats-Unis n’imposeraient pas un accord à Kiev pour mettre fin à la guerre. Il doit lui-même se rendre à Kiev jeudi.La réunion de Ryad “sera principalement consacrée au rétablissement de l’ensemble des relations russo-américaines”, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.Selon lui, elle “sera également consacrée à la préparation d’éventuelles négociations sur le règlement (du conflit) ukrainien et à l’organisation d’une rencontre entre les deux présidents” Poutine et Trump.”Je ne pense pas qu’il faille y voir quelque chose qui sera détaillé ni comme une avancée vers une sorte de négociation”, a nuancé de son côté la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce.Elle a insisté sur le fait que Washington souhaite voir avant toute chose “si (les Russes) sont sérieux” dans leur volonté de renouer le dialogue.Le président américain a semé le désarroi en Europe en parlant avec son homologue russe la semaine, jusqu’alors considéré comme paria par l’Occident.Ils avaient convenu d'”immédiatement” entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine et dit envisager une rencontre au sommet, également en Arabie saoudite, qui selon Donald Trump pourrait se dérouler “très prochainement”.- L’Arabie au centre -Pays hôte, l’Arabie saoudite s’impose ainsi dans une séquence diplomatique clef en tirant parti de sa neutralité dans la guerre en Ukraine.D’autant que dans la vision de Donald Trump pour le Moyen-Orient, le royaume saoudien à un rôle majeur à jouer, le président américain caressant l’espoir d’une normalisation des liens entre l’Arabie et Israël, encore très hypothétique.Car il lui faudra surmonter l’opposition des pays arabes à sa proposition de prendre le contrôle de la bande de Gaza en y déplaçant les Palestiniens vers l’Egypte et la Jordanie.Le Moyen-Orient pourrait ainsi être sur la table des pourparlers, selon le chef de la diplomatie russe, à un moment où Russes et Américains rivalisent dans la région et où Moscou a vu ses alliés Bachar al-Assad en Syrie et l’Iran essuyer des échecs ces derniers mois.

A Ryad, Américains et Russes en pourparlers

De hauts responsables américains et russes, menés par les chefs de la diplomatie, se retrouvent, mardi à Ryad, pour tenter de relancer une relation au plus bas depuis l’invasion russe de l’Ukraine, et préparer un possible prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Cet agenda ambitieux donne des frissons à Kiev et dans les capitales européennes inquiètes que ce rapprochement entre Washington et Moscou ne se fasse à leur insu.La rencontre, la première à ce niveau et dans un tel format depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, doit se dérouler dans un grand hôtel de la capitale saoudienne, le Ritz-Carlton, mardi matin, a indiqué un responsable de la délégation américaine sous couvert d’anonymat.Y participent, côté américain, le secrétaire d’Etat Marco Rubio, arrivé lundi à Ryad où il s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, ainsi que le conseiller à la Sécurité nationale du président américain, Mike Waltz, et l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.La Russie sera pour sa part représentée par le chef de sa diplomatie Sergueï Lavrov et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, selon la présidence russe.- Pas d’accord imposé -Les deux camps se sont efforcés de minimiser les attentes mais la rencontre marque un nouveau rebondissement spectaculaire dans les relations entre les Etats-Unis et la Russie, que les Européens redoutent.A preuve, le président français Emmanuel Macron a convié à la hâte lundi à Paris des dirigeants de pays-clefs européens pour tenter d’afficher une posture commune sur la sécurité européenne et ne pas jouer aux spectateurs.Il s’est également entretenu avec Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.”Nous souhaitons une paix solide et durable en Ukraine. A cette fin la Russie doit cesser son agression et cela doit s’accompagner de garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens”, a-t-il écrit sur X après cette série de discussions.M. Zelensky a de son côté déclaré que son homologue français l’avait informé des discussions avec les dirigeants européens et qu’ils partageaient une “vision commune” de la manière de parvenir à la paix.Le président ukrainien, qui se trouve en Turquie mardi, il est attendu mercredi en Arabie saoudite, au lendemain de la réunion entre Américains et Russes.Il a répété lundi que l’Ukraine “ne reconnaîtrait” aucun accord conclu sans elle et a regretté de ne pas avoir été informé en amont des pourparlers de Ryad.L’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a cependant assuré lundi à Bruxelles que les Etats-Unis n’imposeraient pas un accord à Kiev pour mettre fin à la guerre. Il doit lui-même se rendre à Kiev jeudi.La réunion de Ryad “sera principalement consacrée au rétablissement de l’ensemble des relations russo-américaines”, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.Selon lui, elle “sera également consacrée à la préparation d’éventuelles négociations sur le règlement (du conflit) ukrainien et à l’organisation d’une rencontre entre les deux présidents” Poutine et Trump.”Je ne pense pas qu’il faille y voir quelque chose qui sera détaillé ni comme une avancée vers une sorte de négociation”, a nuancé de son côté la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce.Elle a insisté sur le fait que Washington souhaite voir avant toute chose “si (les Russes) sont sérieux” dans leur volonté de renouer le dialogue.Le président américain a semé le désarroi en Europe en parlant avec son homologue russe la semaine, jusqu’alors considéré comme paria par l’Occident.Ils avaient convenu d'”immédiatement” entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine et dit envisager une rencontre au sommet, également en Arabie saoudite, qui selon Donald Trump pourrait se dérouler “très prochainement”.- L’Arabie au centre -Pays hôte, l’Arabie saoudite s’impose ainsi dans une séquence diplomatique clef en tirant parti de sa neutralité dans la guerre en Ukraine.D’autant que dans la vision de Donald Trump pour le Moyen-Orient, le royaume saoudien à un rôle majeur à jouer, le président américain caressant l’espoir d’une normalisation des liens entre l’Arabie et Israël, encore très hypothétique.Car il lui faudra surmonter l’opposition des pays arabes à sa proposition de prendre le contrôle de la bande de Gaza en y déplaçant les Palestiniens vers l’Egypte et la Jordanie.Le Moyen-Orient pourrait ainsi être sur la table des pourparlers, selon le chef de la diplomatie russe, à un moment où Russes et Américains rivalisent dans la région et où Moscou a vu ses alliés Bachar al-Assad en Syrie et l’Iran essuyer des échecs ces derniers mois.

India’s infrastructure push engulfs Kashmir farmers’ land

Farmers in Indian-administered Kashmir say a major government infrastructure drive is taking their deeply cherished land, fearing it spearheads a push to “Hinduise” the disputed Muslim-majority territory.Musadiq Hussain said that police “destroyed” his rice crop when a large chunk of his smallholding was expropriated to make way for a four-lane, 60-kilometre (40-mile) highway around the key city of Srinagar.”It has affected my sense of who I am and my self-respect,” said 41-year-old Hussain, adding he can no longer can grow enough rice and vegetables to feed his family.”I feel like my mind is shrinking, just like my land.”Hussain’s land was taken in 2018 but the process has intensified in recent years.The road, along with other highways and railways, is also swallowing swathes of orchards prized for their almonds, apples and other fruit in the Himalayan region, split between India and Pakistan since 1947.Prime Minister Narendra Modi’s Hindu-nationalist government, which imposed direct rule in 2019, says that the multi-billion-dollar drive is bringing a “new era of peace” and “unprecedented development”.New Delhi says it will boost trade and tourism, while also bolstering military access across the restive territory and to strategic border zones with Pakistan and China.- ‘Settler colonial land grab’ -Authorities say construction within 500 metres (yards) on either side of the highway around Srinagar is banned.But last year, authorities unveiled plans to build more than 20 “satellite townships” along the route, with drawings showing highrise developments it called a “Pearl in the Paradise”.Kashmiri political parties are demanding to know who the housing is for, accusing Modi’s government of wanting to change Kashmir’s demographic makeup to create a Hindu majority — something the authorities do not comment on.Goldie Osuri, who studies Indian policies in Kashmir at Britain’s University of Warwick, uses a phrase often associated with Israel’s occupation of the West Bank to describe the situation: a “settler colonial land grab”.”Kashmiri farmers… are being dispossessed of their land and livelihoods in the name of Indian development as ‘a gift’ for Kashmir,” Osuri told AFP.She called the project a bid to “‘Hinduise’ Kashmir at the expense of Kashmiri Muslims”.After New Delhi ended Kashmir’s constitutionally enshrined partial autonomy in 2019, land laws also changed.That allowed all Indians to buy land in Kashmir for the first time.Thousands of acres of “state lands” were added to registers to attract outside businesses.”This is a land grab in plain sight,” said Waheed Ur Rehman Para, a member of Kashmir’s local assembly.Many say that has undermined previous land reforms that granted ownership or farming rights to hundreds of thousands of people.It worries Kashmiri leaders.”We want this land to remain ours”, Modi critic Omar Abdullah, Kashmir’s chief minister, told a rally last month. “Without it, what do we truly possess?”But Siddiq Wahid, a historian at India’s Shiv Nadar University, said that the region’s political parties showed “no intent to unite, only to pull each other down”.”In this lazy politics lies the chief worry for us all”, he said. – ‘Where will we go?’ -More than half a million Indian soldiers are in Indian-administered Kashmir, battling rebels who want independence or to be part of Pakistan.Tens of thousands of people have been killed in the conflict since 1989 in the territory of some 12 million people.Police have also seized land and properties — including orchards, commercial buildings and homes — of people with alleged links to rebel groups.Exact figures for the total area requisitioned are not public. Landowners say that the compensation offered is sometimes too low, and some are suing the government.In December, government authorities ordered the transfer of more than 600 acres (240 hectares) of orchards for a new university campus for the National Institute of Technology.It sparked furious protests from the hundreds of families who depend on the almond and apple trees.Elsewhere, in the village of Dirhama, farmers are angry at their land being requisitioned for a new train station, serving a 40-kilometre railway to an important Hindu shrine.Standing in a field as snow fell, apple farmer Mohammad Ramzan said there was no room for a railway line.”Where is the space? We all have our small patches of land. Where will we go?” asked the 78-year-old.The plan has struck a nerve in Kashmir, where land and identity are deeply intertwined.”This self-sustenance has ensured Kashmiri survival despite decades of curfews, strikes and uprisings,” said Osuri.Mohammad Shafi, a 61-year-old farmer, asked: “What is this development for when my family will be landless?”

JO: Alpes 2030 présente son comité d’organisation, Grospiron intronisé

Après des mois de retard en raison de bisbilles autour de la désignation de son président, le comité d’organisation des JO (Cojo) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises est dévoilé mardi à Lyon, avec à sa tête l’ex-champion Edgar Grospiron, choisi après le retrait de Martin Fourcade. D’abord prévue pour l’automne 2024, puis fin janvier, l’intronisation du Cojo va finalement avoir lieu à la mi-février. “Il était temps”, selon l’un des cadres du mouvement olympique français.Le ministère des Sports, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Région Auvergne-Rhône-Alpes – un “G5” regroupant les parties prenantes – vont installer officiellement l’instance mardi après-midi au stade de l’Olympique lyonnais à Décines-Charpieu. Instance qui pilotera pendant cinq ans le dossier Alpes 2030.- “Lancer la machine” -Le “G5” a mis fin au feuilleton, qui commençait à faire mauvaise impression autour de la désignation du président du Cojo il y a seulement cinq jours, en choisissant Edgar Grospiron, le champion de ski de bosses des JO d’Albertville en 1992.Le psychodrame déclenché par le retrait inattendu du biathlète multiple champion olympique Martin Fourcade au nom de “ses convictions” il y a près de deux semaines, avait plongé l’organisation dans une situation compliquée, démontrant une certaine fragilité et des tensions en interne. Même le CIO, d’ordinaire d’une discrétion papale sur ces dossiers, était sorti de sa réserve pour faire part de son “impatience”. “Ils apprennent. Ce n’est pas forcément simple de se mettre d’accord à cinq. Il fallait qu’un nom sorte, c’est fait. Ca devrait lancer la machine”, avait résumé auprès de l’AFP une source proche des négociations.Edgar Grospiron, éphémère directeur général de la candidature d’Annecy à l’organisation des Jeux d’hiver 2018, va avoir du pain sur la planche. Car si le projet n’a officiellement pas encore pâti de retards irréversibles, les sujets à traiter sont nombreux, et parfois complexes. Il va falloir livrer ces JO dans une enveloppe contenue de 2 milliards d’euros, et le Cojo devrait bénéficier pour cela d’une mission d’appui de l’Inspection générale des finances, selon une source proche du mouvement olympique.Par essence, les JO d’hiver sont “plus déficitaires” que les JO d’été, avec des “recettes plus faibles (…) notamment de billetterie”, précise cette source. Une loi olympique devra également être votée pour encadrer l’évènement (voies de recours, fiscalité, règles liées à la publicité…). La question environnementale va inévitablement constituer l’un des grands enjeux de ces JO, et des critiques frémissent déjà sur la prise en compte de ce défi majeur que représente le réchauffement climatique auquel sont confrontés les territoires de montagne. Les JO “cherchent encore à faire rêver autour des sports d’hiver, à faire perdurer ce modèle touristique et économique qui n’a malheureusement plus l’avenir qu’il a eu jusqu’ici”, explique Fiona Mille, présidente de Mountain Wilderness France dans un entretien accordé à l’AFP. “Il va falloir affronter ces sujets”, anticipe une source proche de l’organisation.- Ascenseur valléen ? -Par capillarité, la question des transports entre les sites va devoir aussi être tranchée par le Cojo. Car l’une des particularités de ces JO d’hiver réside dans la multiplicité des sites, avec quatre pôles allant du Grand-Bornand (Haute-Savoie) à Nice, distants de plus de 500 km par la route, aux antipodes de l’extrême compacité des JO d’Albertville par exemple. Mais là aussi, cette carte des sites n’est pas encore totalement établie, avec notamment en suspens la question de l’intégration ou non de Val d’Isère dans le projet. L’interrogation concernant la construction ou non d’un ascenseur valléen permettant d’accéder à la station de Courchevel pour fluidifier la circulation va devoir être tranchée, tout comme le lieu de la cérémonie d’ouverture, pas encore déterminé. A priori, seule la patinoire pour ces JO devrait être construite à Nice. “Il faut qu’on ait un Cojo car il faut prendre des décisions”, insiste une source proche du mouvement olympique.Edgar Grospiron, qui se lance en quête d’un directeur général dans les semaines à venir, devra “arriver à s’entendre et travailler avec les politiques”, prévient une source proche de l’organisation. Bref, les défis ne manquent pas.

JO: Alpes 2030 présente son comité d’organisation, Grospiron intronisé

Après des mois de retard en raison de bisbilles autour de la désignation de son président, le comité d’organisation des JO (Cojo) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises est dévoilé mardi à Lyon, avec à sa tête l’ex-champion Edgar Grospiron, choisi après le retrait de Martin Fourcade. D’abord prévue pour l’automne 2024, puis fin janvier, l’intronisation du Cojo va finalement avoir lieu à la mi-février. “Il était temps”, selon l’un des cadres du mouvement olympique français.Le ministère des Sports, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Région Auvergne-Rhône-Alpes – un “G5” regroupant les parties prenantes – vont installer officiellement l’instance mardi après-midi au stade de l’Olympique lyonnais à Décines-Charpieu. Instance qui pilotera pendant cinq ans le dossier Alpes 2030.- “Lancer la machine” -Le “G5” a mis fin au feuilleton, qui commençait à faire mauvaise impression autour de la désignation du président du Cojo il y a seulement cinq jours, en choisissant Edgar Grospiron, le champion de ski de bosses des JO d’Albertville en 1992.Le psychodrame déclenché par le retrait inattendu du biathlète multiple champion olympique Martin Fourcade au nom de “ses convictions” il y a près de deux semaines, avait plongé l’organisation dans une situation compliquée, démontrant une certaine fragilité et des tensions en interne. Même le CIO, d’ordinaire d’une discrétion papale sur ces dossiers, était sorti de sa réserve pour faire part de son “impatience”. “Ils apprennent. Ce n’est pas forcément simple de se mettre d’accord à cinq. Il fallait qu’un nom sorte, c’est fait. Ca devrait lancer la machine”, avait résumé auprès de l’AFP une source proche des négociations.Edgar Grospiron, éphémère directeur général de la candidature d’Annecy à l’organisation des Jeux d’hiver 2018, va avoir du pain sur la planche. Car si le projet n’a officiellement pas encore pâti de retards irréversibles, les sujets à traiter sont nombreux, et parfois complexes. Il va falloir livrer ces JO dans une enveloppe contenue de 2 milliards d’euros, et le Cojo devrait bénéficier pour cela d’une mission d’appui de l’Inspection générale des finances, selon une source proche du mouvement olympique.Par essence, les JO d’hiver sont “plus déficitaires” que les JO d’été, avec des “recettes plus faibles (…) notamment de billetterie”, précise cette source. Une loi olympique devra également être votée pour encadrer l’évènement (voies de recours, fiscalité, règles liées à la publicité…). La question environnementale va inévitablement constituer l’un des grands enjeux de ces JO, et des critiques frémissent déjà sur la prise en compte de ce défi majeur que représente le réchauffement climatique auquel sont confrontés les territoires de montagne. Les JO “cherchent encore à faire rêver autour des sports d’hiver, à faire perdurer ce modèle touristique et économique qui n’a malheureusement plus l’avenir qu’il a eu jusqu’ici”, explique Fiona Mille, présidente de Mountain Wilderness France dans un entretien accordé à l’AFP. “Il va falloir affronter ces sujets”, anticipe une source proche de l’organisation.- Ascenseur valléen ? -Par capillarité, la question des transports entre les sites va devoir aussi être tranchée par le Cojo. Car l’une des particularités de ces JO d’hiver réside dans la multiplicité des sites, avec quatre pôles allant du Grand-Bornand (Haute-Savoie) à Nice, distants de plus de 500 km par la route, aux antipodes de l’extrême compacité des JO d’Albertville par exemple. Mais là aussi, cette carte des sites n’est pas encore totalement établie, avec notamment en suspens la question de l’intégration ou non de Val d’Isère dans le projet. L’interrogation concernant la construction ou non d’un ascenseur valléen permettant d’accéder à la station de Courchevel pour fluidifier la circulation va devoir être tranchée, tout comme le lieu de la cérémonie d’ouverture, pas encore déterminé. A priori, seule la patinoire pour ces JO devrait être construite à Nice. “Il faut qu’on ait un Cojo car il faut prendre des décisions”, insiste une source proche du mouvement olympique.Edgar Grospiron, qui se lance en quête d’un directeur général dans les semaines à venir, devra “arriver à s’entendre et travailler avec les politiques”, prévient une source proche de l’organisation. Bref, les défis ne manquent pas.

JO: Alpes 2030 présente son comité d’organisation, Grospiron intronisé

Après des mois de retard en raison de bisbilles autour de la désignation de son président, le comité d’organisation des JO (Cojo) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises est dévoilé mardi à Lyon, avec à sa tête l’ex-champion Edgar Grospiron, choisi après le retrait de Martin Fourcade. D’abord prévue pour l’automne 2024, puis fin janvier, l’intronisation du Cojo va finalement avoir lieu à la mi-février. “Il était temps”, selon l’un des cadres du mouvement olympique français.Le ministère des Sports, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Région Auvergne-Rhône-Alpes – un “G5” regroupant les parties prenantes – vont installer officiellement l’instance mardi après-midi au stade de l’Olympique lyonnais à Décines-Charpieu. Instance qui pilotera pendant cinq ans le dossier Alpes 2030.- “Lancer la machine” -Le “G5” a mis fin au feuilleton, qui commençait à faire mauvaise impression autour de la désignation du président du Cojo il y a seulement cinq jours, en choisissant Edgar Grospiron, le champion de ski de bosses des JO d’Albertville en 1992.Le psychodrame déclenché par le retrait inattendu du biathlète multiple champion olympique Martin Fourcade au nom de “ses convictions” il y a près de deux semaines, avait plongé l’organisation dans une situation compliquée, démontrant une certaine fragilité et des tensions en interne. Même le CIO, d’ordinaire d’une discrétion papale sur ces dossiers, était sorti de sa réserve pour faire part de son “impatience”. “Ils apprennent. Ce n’est pas forcément simple de se mettre d’accord à cinq. Il fallait qu’un nom sorte, c’est fait. Ca devrait lancer la machine”, avait résumé auprès de l’AFP une source proche des négociations.Edgar Grospiron, éphémère directeur général de la candidature d’Annecy à l’organisation des Jeux d’hiver 2018, va avoir du pain sur la planche. Car si le projet n’a officiellement pas encore pâti de retards irréversibles, les sujets à traiter sont nombreux, et parfois complexes. Il va falloir livrer ces JO dans une enveloppe contenue de 2 milliards d’euros, et le Cojo devrait bénéficier pour cela d’une mission d’appui de l’Inspection générale des finances, selon une source proche du mouvement olympique.Par essence, les JO d’hiver sont “plus déficitaires” que les JO d’été, avec des “recettes plus faibles (…) notamment de billetterie”, précise cette source. Une loi olympique devra également être votée pour encadrer l’évènement (voies de recours, fiscalité, règles liées à la publicité…). La question environnementale va inévitablement constituer l’un des grands enjeux de ces JO, et des critiques frémissent déjà sur la prise en compte de ce défi majeur que représente le réchauffement climatique auquel sont confrontés les territoires de montagne. Les JO “cherchent encore à faire rêver autour des sports d’hiver, à faire perdurer ce modèle touristique et économique qui n’a malheureusement plus l’avenir qu’il a eu jusqu’ici”, explique Fiona Mille, présidente de Mountain Wilderness France dans un entretien accordé à l’AFP. “Il va falloir affronter ces sujets”, anticipe une source proche de l’organisation.- Ascenseur valléen ? -Par capillarité, la question des transports entre les sites va devoir aussi être tranchée par le Cojo. Car l’une des particularités de ces JO d’hiver réside dans la multiplicité des sites, avec quatre pôles allant du Grand-Bornand (Haute-Savoie) à Nice, distants de plus de 500 km par la route, aux antipodes de l’extrême compacité des JO d’Albertville par exemple. Mais là aussi, cette carte des sites n’est pas encore totalement établie, avec notamment en suspens la question de l’intégration ou non de Val d’Isère dans le projet. L’interrogation concernant la construction ou non d’un ascenseur valléen permettant d’accéder à la station de Courchevel pour fluidifier la circulation va devoir être tranchée, tout comme le lieu de la cérémonie d’ouverture, pas encore déterminé. A priori, seule la patinoire pour ces JO devrait être construite à Nice. “Il faut qu’on ait un Cojo car il faut prendre des décisions”, insiste une source proche du mouvement olympique.Edgar Grospiron, qui se lance en quête d’un directeur général dans les semaines à venir, devra “arriver à s’entendre et travailler avec les politiques”, prévient une source proche de l’organisation. Bref, les défis ne manquent pas.