Refus de célébrer un mariage: Robert Ménard refuse le “plaider coupable”

Le maire de Béziers Robert Ménard a refusé mardi le “plaider coupable” proposé par le procureur de Montpellier pour avoir refusé de célébrer le mariage entre une Française et un Algérien, en situation irrégulière et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF).Le maire de cette ville de l’Hérault, proche de l’extrême droite, était convoqué dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), pour être informé de la sanction proposée par le parquet. Il risquait en théorie jusqu’à cinq ans de prison, une amende de 75.000 euros et une peine d’inéligibilité.”Je sors du bureau du procureur et j’ai refusé de plaider coupable. Il me semblait impossible, ubuesque, sans aucun sens aujourd’hui, de dire +je suis coupable+, je ne suis coupable de rien. Je ne suis responsable de rien dans cette histoire là. Rien. Ce n’est pas moi qui décide de mettre une OQTF sur ce garçon”, a déclaré M. Ménard aux journalistes sur place.Il sera en conséquence convoqué à une date ultérieure devant le tribunal correctionnel.M. Ménard s’est refusé à indiquer quelle peine lui avait été proposée, soulignant qu’il n’en avait légalement pas le droit.Me Vanessa Edberg, l’avocate du couple qu’il avait refusé de marier en juillet 2023, présente pour la CRPC, s’est également refusée à indiquer quelle peine le parquet avait proposée.Une trentaine d’élus, dont des maires de la région, ceints de leurs écharpes tricolores, étaient venus au tribunal manifester leur soutien à M. Ménard.Les ministres de l’Intérieur Bruno Retailleau et de la Justice Gérald Darmanin se sont tous les deux prononcés récemment en faveur d’un changement de la loi afin d’interdire le mariage quand l’un des époux est en situation irrégulière, disant comprendre la position du maire de Béziers.Le Sénat doit d’ailleurs examiner jeudi une proposition de loi du centriste Stéphane Demilly visant à “interdire un mariage en France lorsque l’un des futurs époux réside de façon irrégulière sur le territoire”. “Il me semble surréaliste, invraisemblable de plaider coupable au nom d’une loi que les sénateurs vont étudier, c’est-à-dire contredire dès jeudi en disant qu’aucun maire ne devrait être poursuivi pour avoir refusé de marier quelqu’un en situation illégale. Un mardi, je serai condamné pour une loi qui pourrait changer le jeudi”, a commenté M. Ménard.Mais selon Me Edberg, le nouveau texte, s’il était adopté par le parlement, “ne sera pas applicable” au maire de Béziers car “monsieur Ménard a violé la loi (et) a fait obstruction à l’autorité du procureur de la République et de ses instructions formelles de célébrer le mariage” après avoir été saisi sur des suspicions de mariage blanc.”Je ne me prononce pas sur l’histoire d’amour ou pas d’amour (…) ce n’est pas mon affaire”, a de son côté dit M. Ménard.Me Edberg a également démenti les affirmations de M. Ménard selon qui son client aurait été “condamné à six mois de prison avec sursis”, assurant que “son casier judiciaire est vierge”.Le jeune homme, “défavorablement connu des services de police” selon la préfecture, avait été expulsé vers l’Algérie deux semaines après le refus de mariage.

Poursuite ou pas du chantier de l’A69: décision le 27 février

Le tribunal administratif de Toulouse a annoncé mardi qu’il se prononcerait le 27 février sur la validité de l’autorisation du chantier de l’autoroute A69, et donc sur la poursuite des travaux, la rapporteure publique ayant une nouvelle fois demandé l’annulation de cette autorisation.Dans une salle comble, Mona Rousseau, magistrate dont l’avis doit guider la juridiction dans sa décision, a estimé que les gains espérés de la future autoroute devant relier Toulouse et Castres, n’étaient pas suffisants pour établir une Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) justifiant les atteintes à l’environnement, commises par le projet.Ainsi, alors que l’A69 vise, selon ses promoteurs, à désenclaver le sud du Tarn, “l’étude sur les retombées économiques reste assez vague et peine à convaincre”, a estimé la rapporteure publique.En matière de sécurité, l’avantage de l’autoroute, selon Mme Rousseau, n’apparaît “pas significatif” non plus, notamment au vu du risque de hausse du trafic sur l’itinéraire de substitution qu’utiliseraient ceux qui ne voudraient pas emprunter la voie rapide payante.Si la magistrate a admis que l’autoroute pouvait représenter un certain intérêt économique et social, elle a rappelé que la jurisprudence définissant la RIIPM était “particulièrement restrictive” et que les “gains assez faibles” de l’A69 “ne peuvent suffire pour élever ce projet jusqu’à cette marche”.- “Marquer l’histoire” -Dans la foulée, l’une des avocates des opposants à l’A69, Me Alice Terrasse, a affirmé au tribunal qu’il se trouvait face à une “occasion majeure de marquer favorablement l’histoire du droit de l’environnement”.En défense, Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet, chargé du pilotage de l’A69 au sein de la préfecture du Tarn, s’est présenté en “porte-parole d’un bassin de vie auquel on veut nier l’expression d’un besoin reconnu de très longue date”.”Cette agglomération (de Castres-Mazamet, ndlr) a besoin de se connecter aux équipements de la capitale régionale”, a-t-il dit, évoquant l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les infrastructures hospitalières ou l’offre en matière d’enseignement supérieur de la ville rose.Il ne s’agit pas d’un “caprice d’élus” mais de la “brique essentielle d’une stratégie de développement” alors que les opposants veulent un statu quo signifiant que l'”on ne pourra plus rien faire dans le territoire”, “une condamnation à perpétuité”, a-t-il estimé.Au cri de “no macadam”, plusieurs dizaines de militants anti-A69 s’étaient rassemblés dans le calme près du tribunal avant cette audience, “décisive” pour ses promoteurs, “cruciale” aux yeux des opposants.- Arrêt du chantier ? -Ces derniers espèrent voir le tribunal suivre la rapporteure et interrompre les travaux alors que ces 53 km reliant Castres à la ville rose devaient initialement ouvrir fin 2025.”Dans 95% des cas, nous dit-on, les avis des rapporteurs publics sont suivis (…) et donc a priori, il n’y a pas de raison que le tribunal déroge à l’avis qui a été donné par la rapporteure publique”, a déclaré à l’AFP la députée écologiste Christine Arrighi, ancienne rapporteure de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le montage du projet.Si le tribunal décide d’annuler l’autorisation, le chantier sera “arrêté”, a poursuivi la députée pour qui “rien ne paraît pour le moment impossible puisque le bitume n’a pas encore été coulé”. Intervenant pour les sociétés impliquées dans le chantier, Me Thomas Garancher a insisté sur la lourdeur des mesures de sécurisation du chantier qui devront être prises s’il était arrêté, “dans l’attente d’une décision d’appel”.Quelques jours avant l’audience, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du chantier, avait indiqué avoir “désormais concrétisé plus de 300 millions d’euros, soit 65% du budget total du chantier”, annonçant de “nouvelles étapes structurantes” pour le printemps.En mars est ainsi programmée l’installation des centrales d’enrobés à chaud qui doivent normalement fabriquer les 500.000 tonnes du revêtement de la future autoroute, a précisé le groupe.A l’issue de l’audience, les anti-A69 n’ont pas caché leur satisfaction, affirmant être “très, très confiants sur le délibéré qui doit arriver jeudi prochain”, selon Gilles Garric du collectif La Voie est Libre.”Ce serait un signal, un sursaut prometteur qui pourrait donner confiance et enverrait, en dépit des régressions auxquelles on assiste (concernant l’environnement, ndlr), un message très fort avec un fort retentissement au niveau national, et en jurisprudence également”, a souligné l’une de leurs avocates, Me Alice Terrasse.

Poursuite ou pas du chantier de l’A69: décision le 27 février

Le tribunal administratif de Toulouse a annoncé mardi qu’il se prononcerait le 27 février sur la validité de l’autorisation du chantier de l’autoroute A69, et donc sur la poursuite des travaux, la rapporteure publique ayant une nouvelle fois demandé l’annulation de cette autorisation.Dans une salle comble, Mona Rousseau, magistrate dont l’avis doit guider la juridiction dans sa décision, a estimé que les gains espérés de la future autoroute devant relier Toulouse et Castres, n’étaient pas suffisants pour établir une Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) justifiant les atteintes à l’environnement, commises par le projet.Ainsi, alors que l’A69 vise, selon ses promoteurs, à désenclaver le sud du Tarn, “l’étude sur les retombées économiques reste assez vague et peine à convaincre”, a estimé la rapporteure publique.En matière de sécurité, l’avantage de l’autoroute, selon Mme Rousseau, n’apparaît “pas significatif” non plus, notamment au vu du risque de hausse du trafic sur l’itinéraire de substitution qu’utiliseraient ceux qui ne voudraient pas emprunter la voie rapide payante.Si la magistrate a admis que l’autoroute pouvait représenter un certain intérêt économique et social, elle a rappelé que la jurisprudence définissant la RIIPM était “particulièrement restrictive” et que les “gains assez faibles” de l’A69 “ne peuvent suffire pour élever ce projet jusqu’à cette marche”.- “Marquer l’histoire” -Dans la foulée, l’une des avocates des opposants à l’A69, Me Alice Terrasse, a affirmé au tribunal qu’il se trouvait face à une “occasion majeure de marquer favorablement l’histoire du droit de l’environnement”.En défense, Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet, chargé du pilotage de l’A69 au sein de la préfecture du Tarn, s’est présenté en “porte-parole d’un bassin de vie auquel on veut nier l’expression d’un besoin reconnu de très longue date”.”Cette agglomération (de Castres-Mazamet, ndlr) a besoin de se connecter aux équipements de la capitale régionale”, a-t-il dit, évoquant l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les infrastructures hospitalières ou l’offre en matière d’enseignement supérieur de la ville rose.Il ne s’agit pas d’un “caprice d’élus” mais de la “brique essentielle d’une stratégie de développement” alors que les opposants veulent un statu quo signifiant que l'”on ne pourra plus rien faire dans le territoire”, “une condamnation à perpétuité”, a-t-il estimé.Au cri de “no macadam”, plusieurs dizaines de militants anti-A69 s’étaient rassemblés dans le calme près du tribunal avant cette audience, “décisive” pour ses promoteurs, “cruciale” aux yeux des opposants.- Arrêt du chantier ? -Ces derniers espèrent voir le tribunal suivre la rapporteure et interrompre les travaux alors que ces 53 km reliant Castres à la ville rose devaient initialement ouvrir fin 2025.”Dans 95% des cas, nous dit-on, les avis des rapporteurs publics sont suivis (…) et donc a priori, il n’y a pas de raison que le tribunal déroge à l’avis qui a été donné par la rapporteure publique”, a déclaré à l’AFP la députée écologiste Christine Arrighi, ancienne rapporteure de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le montage du projet.Si le tribunal décide d’annuler l’autorisation, le chantier sera “arrêté”, a poursuivi la députée pour qui “rien ne paraît pour le moment impossible puisque le bitume n’a pas encore été coulé”. Intervenant pour les sociétés impliquées dans le chantier, Me Thomas Garancher a insisté sur la lourdeur des mesures de sécurisation du chantier qui devront être prises s’il était arrêté, “dans l’attente d’une décision d’appel”.Quelques jours avant l’audience, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du chantier, avait indiqué avoir “désormais concrétisé plus de 300 millions d’euros, soit 65% du budget total du chantier”, annonçant de “nouvelles étapes structurantes” pour le printemps.En mars est ainsi programmée l’installation des centrales d’enrobés à chaud qui doivent normalement fabriquer les 500.000 tonnes du revêtement de la future autoroute, a précisé le groupe.A l’issue de l’audience, les anti-A69 n’ont pas caché leur satisfaction, affirmant être “très, très confiants sur le délibéré qui doit arriver jeudi prochain”, selon Gilles Garric du collectif La Voie est Libre.”Ce serait un signal, un sursaut prometteur qui pourrait donner confiance et enverrait, en dépit des régressions auxquelles on assiste (concernant l’environnement, ndlr), un message très fort avec un fort retentissement au niveau national, et en jurisprudence également”, a souligné l’une de leurs avocates, Me Alice Terrasse.

Poursuite ou pas du chantier de l’A69: décision le 27 février

Le tribunal administratif de Toulouse a annoncé mardi qu’il se prononcerait le 27 février sur la validité de l’autorisation du chantier de l’autoroute A69, et donc sur la poursuite des travaux, la rapporteure publique ayant une nouvelle fois demandé l’annulation de cette autorisation.Dans une salle comble, Mona Rousseau, magistrate dont l’avis doit guider la juridiction dans sa décision, a estimé que les gains espérés de la future autoroute devant relier Toulouse et Castres, n’étaient pas suffisants pour établir une Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) justifiant les atteintes à l’environnement, commises par le projet.Ainsi, alors que l’A69 vise, selon ses promoteurs, à désenclaver le sud du Tarn, “l’étude sur les retombées économiques reste assez vague et peine à convaincre”, a estimé la rapporteure publique.En matière de sécurité, l’avantage de l’autoroute, selon Mme Rousseau, n’apparaît “pas significatif” non plus, notamment au vu du risque de hausse du trafic sur l’itinéraire de substitution qu’utiliseraient ceux qui ne voudraient pas emprunter la voie rapide payante.Si la magistrate a admis que l’autoroute pouvait représenter un certain intérêt économique et social, elle a rappelé que la jurisprudence définissant la RIIPM était “particulièrement restrictive” et que les “gains assez faibles” de l’A69 “ne peuvent suffire pour élever ce projet jusqu’à cette marche”.- “Marquer l’histoire” -Dans la foulée, l’une des avocates des opposants à l’A69, Me Alice Terrasse, a affirmé au tribunal qu’il se trouvait face à une “occasion majeure de marquer favorablement l’histoire du droit de l’environnement”.En défense, Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet, chargé du pilotage de l’A69 au sein de la préfecture du Tarn, s’est présenté en “porte-parole d’un bassin de vie auquel on veut nier l’expression d’un besoin reconnu de très longue date”.”Cette agglomération (de Castres-Mazamet, ndlr) a besoin de se connecter aux équipements de la capitale régionale”, a-t-il dit, évoquant l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les infrastructures hospitalières ou l’offre en matière d’enseignement supérieur de la ville rose.Il ne s’agit pas d’un “caprice d’élus” mais de la “brique essentielle d’une stratégie de développement” alors que les opposants veulent un statu quo signifiant que l'”on ne pourra plus rien faire dans le territoire”, “une condamnation à perpétuité”, a-t-il estimé.Au cri de “no macadam”, plusieurs dizaines de militants anti-A69 s’étaient rassemblés dans le calme près du tribunal avant cette audience, “décisive” pour ses promoteurs, “cruciale” aux yeux des opposants.- Arrêt du chantier ? -Ces derniers espèrent voir le tribunal suivre la rapporteure et interrompre les travaux alors que ces 53 km reliant Castres à la ville rose devaient initialement ouvrir fin 2025.”Dans 95% des cas, nous dit-on, les avis des rapporteurs publics sont suivis (…) et donc a priori, il n’y a pas de raison que le tribunal déroge à l’avis qui a été donné par la rapporteure publique”, a déclaré à l’AFP la députée écologiste Christine Arrighi, ancienne rapporteure de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le montage du projet.Si le tribunal décide d’annuler l’autorisation, le chantier sera “arrêté”, a poursuivi la députée pour qui “rien ne paraît pour le moment impossible puisque le bitume n’a pas encore été coulé”. Intervenant pour les sociétés impliquées dans le chantier, Me Thomas Garancher a insisté sur la lourdeur des mesures de sécurisation du chantier qui devront être prises s’il était arrêté, “dans l’attente d’une décision d’appel”.Quelques jours avant l’audience, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du chantier, avait indiqué avoir “désormais concrétisé plus de 300 millions d’euros, soit 65% du budget total du chantier”, annonçant de “nouvelles étapes structurantes” pour le printemps.En mars est ainsi programmée l’installation des centrales d’enrobés à chaud qui doivent normalement fabriquer les 500.000 tonnes du revêtement de la future autoroute, a précisé le groupe.A l’issue de l’audience, les anti-A69 n’ont pas caché leur satisfaction, affirmant être “très, très confiants sur le délibéré qui doit arriver jeudi prochain”, selon Gilles Garric du collectif La Voie est Libre.”Ce serait un signal, un sursaut prometteur qui pourrait donner confiance et enverrait, en dépit des régressions auxquelles on assiste (concernant l’environnement, ndlr), un message très fort avec un fort retentissement au niveau national, et en jurisprudence également”, a souligné l’une de leurs avocates, Me Alice Terrasse.

Poursuite ou pas du chantier de l’A69: décision le 27 février

Le tribunal administratif de Toulouse a annoncé mardi qu’il se prononcerait le 27 février sur la validité de l’autorisation du chantier de l’autoroute A69, et donc sur la poursuite des travaux, la rapporteure publique ayant une nouvelle fois demandé l’annulation de cette autorisation.Dans une salle comble, Mona Rousseau, magistrate dont l’avis doit guider la juridiction dans sa décision, a estimé que les gains espérés de la future autoroute devant relier Toulouse et Castres, n’étaient pas suffisants pour établir une Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) justifiant les atteintes à l’environnement, commises par le projet.Ainsi, alors que l’A69 vise, selon ses promoteurs, à désenclaver le sud du Tarn, “l’étude sur les retombées économiques reste assez vague et peine à convaincre”, a estimé la rapporteure publique.En matière de sécurité, l’avantage de l’autoroute, selon Mme Rousseau, n’apparaît “pas significatif” non plus, notamment au vu du risque de hausse du trafic sur l’itinéraire de substitution qu’utiliseraient ceux qui ne voudraient pas emprunter la voie rapide payante.Si la magistrate a admis que l’autoroute pouvait représenter un certain intérêt économique et social, elle a rappelé que la jurisprudence définissant la RIIPM était “particulièrement restrictive” et que les “gains assez faibles” de l’A69 “ne peuvent suffire pour élever ce projet jusqu’à cette marche”.- “Marquer l’histoire” -Dans la foulée, l’une des avocates des opposants à l’A69, Me Alice Terrasse, a affirmé au tribunal qu’il se trouvait face à une “occasion majeure de marquer favorablement l’histoire du droit de l’environnement”.En défense, Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet, chargé du pilotage de l’A69 au sein de la préfecture du Tarn, s’est présenté en “porte-parole d’un bassin de vie auquel on veut nier l’expression d’un besoin reconnu de très longue date”.”Cette agglomération (de Castres-Mazamet, ndlr) a besoin de se connecter aux équipements de la capitale régionale”, a-t-il dit, évoquant l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les infrastructures hospitalières ou l’offre en matière d’enseignement supérieur de la ville rose.Il ne s’agit pas d’un “caprice d’élus” mais de la “brique essentielle d’une stratégie de développement” alors que les opposants veulent un statu quo signifiant que l'”on ne pourra plus rien faire dans le territoire”, “une condamnation à perpétuité”, a-t-il estimé.Au cri de “no macadam”, plusieurs dizaines de militants anti-A69 s’étaient rassemblés dans le calme près du tribunal avant cette audience, “décisive” pour ses promoteurs, “cruciale” aux yeux des opposants.- Arrêt du chantier ? -Ces derniers espèrent voir le tribunal suivre la rapporteure et interrompre les travaux alors que ces 53 km reliant Castres à la ville rose devaient initialement ouvrir fin 2025.”Dans 95% des cas, nous dit-on, les avis des rapporteurs publics sont suivis (…) et donc a priori, il n’y a pas de raison que le tribunal déroge à l’avis qui a été donné par la rapporteure publique”, a déclaré à l’AFP la députée écologiste Christine Arrighi, ancienne rapporteure de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le montage du projet.Si le tribunal décide d’annuler l’autorisation, le chantier sera “arrêté”, a poursuivi la députée pour qui “rien ne paraît pour le moment impossible puisque le bitume n’a pas encore été coulé”. Intervenant pour les sociétés impliquées dans le chantier, Me Thomas Garancher a insisté sur la lourdeur des mesures de sécurisation du chantier qui devront être prises s’il était arrêté, “dans l’attente d’une décision d’appel”.Quelques jours avant l’audience, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuellement en charge du chantier, avait indiqué avoir “désormais concrétisé plus de 300 millions d’euros, soit 65% du budget total du chantier”, annonçant de “nouvelles étapes structurantes” pour le printemps.En mars est ainsi programmée l’installation des centrales d’enrobés à chaud qui doivent normalement fabriquer les 500.000 tonnes du revêtement de la future autoroute, a précisé le groupe.A l’issue de l’audience, les anti-A69 n’ont pas caché leur satisfaction, affirmant être “très, très confiants sur le délibéré qui doit arriver jeudi prochain”, selon Gilles Garric du collectif La Voie est Libre.”Ce serait un signal, un sursaut prometteur qui pourrait donner confiance et enverrait, en dépit des régressions auxquelles on assiste (concernant l’environnement, ndlr), un message très fort avec un fort retentissement au niveau national, et en jurisprudence également”, a souligné l’une de leurs avocates, Me Alice Terrasse.

Skipper Rizwan urges Pakistan to enjoy Champions Trophy

Pakistan skipper Mohammad Rizwan said on Tuesday the Champions Trophy would be a “historic occasion” for the country, a day before the hosts kick the tournament off against New Zealand.The Champions Trophy is the first major cricket event hosted by Pakistan in nearly three decades and is regarded as second only to the World Cup in the one-day game.”A global event has come to Pakistan after 29 years so I think the whole nation should enjoy this historic occasion,” Rizwan told a news conference on the eve of the tournament, which runs until March 9. Pakistan had been due to host the tournament in 2008 but was thrown into cricketing isolation by a security crisis as violence spilled over from the long-running war in neighbouring Afghanistan.Islamist gunmen then attacked a bus carrying Sri Lanka’s team in Lahore the following year, wounding several players and killing eight policemen and civilians.However, major teams have toured Pakistan in the past five years as security improved, opening the way for the cricket-mad nation to stage the tournament.”Pakistan has suffered enough and for a long time, but we have also won during this phase like the 2017 Champions Trophy and the 2009 Twenty20 World Cup,” Rizwan said.Still, the build-up has not been without problems after neighbours and arch-rivals India refused to play in Pakistan over long-standing political tensions. India will instead play their matches in Dubai.Pakistan’s opponents in the tournament opener in Karachi beat them twice this month during a tri-series event that included South Africa.”There shouldn’t be any doubts on our performance,” Rizwan said. “We may not have played on our abilities but we all want to win the event for the country and people.”Rizwan hoped to have pace bowler Haris Rauf on the pitch after he suffered chest muscle strain in the match against New Zealand in Lahore last week.”Haris bowled 80 percent yesterday and today he is bowling at his full rhythm and told us that he is not feeling any discomfort, so I hope he is fully fit,” Rizwan said.New Zealand senior batter Tom Latham said he hoped tri-series experience would help his team.”We’re lucky we’ve been over here for a couple of weeks and played in Pakistan quite a bit over the last three years,” said Latham whose team won the preceding tri-series final in Karachi.”But it will be a new match (tomorrow) and a new pitch so we have to adjust quickly,” he added.Latham also ruled out the possibility of pacer Kyle Jamieson — who replaced unfit Lockie Ferguson in the squad — playing on Wednesday, since Jamieson was set to arrive the same day.

Les Philippines accusent la Chine d’une manoeuvre aérienne dangereuse

Les gardes-côtes philippins ont accusé mardi la marine chinoise de comportement “dangereux” après qu’un de ses hélicoptères a frôlé un de leurs avions de reconnaissance en mer de Chine méridionale.L’avion, qui transportait un groupe de journalistes dans le secteur du récif de Scarborough, que les deux pays se disputent, a été approché de si près par l’hélicoptère chinois qu’un photographe de l’AFP à bord a pu distinctement voir son équipage en train de les filmer.L’hélicoptère chinois a effectué une “manoeuvre dangereuse” qui a fait “peser un risque sérieux au pilote et aux passagers” de l’avion, ont dénoncé les gardes-côtes philippins, selon qui l’appareil s’est approché à “trois mètres”.L’avion volait à 213 mètres au-dessus de l’eau, en mission pour observer les navires chinois autour du récif.Le porte-parole des garde-côtes philippins Jay Tarriela a déclaré à la presse que c’était la première fois qu’un hélicoptère de la marine de l’Armée de libération du peuple était utilisé de cette manière contre un avion de patrouille philippin.”Moins de dix pieds (trois mètres). C’est très dangereux. Cela peut affecter la stabilité de l’avion”, a-t-il déclaré après l’incident.A la question de savoir si cet incident était révélateur d’une escalade, M. Tarriela a répondu que la Chine adoptait une “approche calibrée” lors de telles rencontres. Il a rappelé les déclarations du président philippin Ferdinand Marcos selon lesquelles le traité de défense mutuelle conclu avec les Etats-Unis pourrait être invoqué en cas de décès.Tian Junli, porte-parole du Commandement du Théâtre sud de la Chine et colonel des forces aériennes chinoises, a déclaré que l’avion philippin avait “illégalement pénétré dans l’espace aérien au-dessus de l’île de Huangyan”, appellation chinoise du récif.Il a indiqué que des unités navales et aériennes avaient été déployées pour “suivre, surveiller, avertir et expulser l’avion conformément à la loi”, affirmant que “les actions des Philippines violaient gravement la souveraineté de la Chine”.Le gouvernement philippin a déclaré plus tard mardi qu’il déposerait une protestation diplomatique formelle concernant cet incident.La Chine revendique la majeure partie de la mer de Chine méridionale, une voie navigable stratégique et potentiellement riche en matières premières, malgré une décision internationale de 2016 statuant que cette revendication n’a aucun fondement juridique.Dans un incident distinct, également en mer de Chine méridionale, l’Australie avait accusé la semaine dernière un chasseur chinois d’avoir eu un comportement dangereux le 11 février près d’un de ses appareils militaires.En réponse, la Chine avait accusé l’Australie d’avoir “violé” sa souveraineté.”Un avion militaire australien a délibérément pénétré dans l’espace aérien des îles chinoises Xisha, sans l’autorisation de la Chine, et a ainsi violé la souveraineté chinoise”, avait déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, faisant référence aux îles Paracels, sous contrôle chinois, situées à quelque 2.300 kilomètres du sol australien, et revendiquées aussi par le Vietnam et Taïwan.Le récif de Scarborough a été le théâtre de confrontations répétées lorsque les Philippines approvisionnaient les pêcheurs philippins dans la région.Manille et Washington ont renforcé leur coopération en matière de défense depuis l’accession à la présidence de Ferdinand Marcos en 2022, rejetant les revendications chinoises en mer de Chine méridionale.

Gaza: le Hamas va rendre quatre corps d’otages jeudi, puis libérer six autres vivants

Le Hamas a annoncé mardi qu’il restituerait jeudi à Israël les corps de quatre otages retenus dans la bande de Gaza et libérerait samedi six captifs vivants, au moment où doivent reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve. Ce cessez-le-feu précaire a fait taire les armes à Gaza le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 contre Israël, lors de laquelle 251 personnes ont été enlevées.Les discussions, jusque-là retardées, sur la poursuite de la trêve vont commencer “cette semaine”, a assuré mardi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar. Il a souligné que son pays exigeait “une démilitarisation totale de Gaza” pour l’après-guerre. Le Hamas a annoncé qu’il restituerait jeudi à Israël les corps de quatre otages, avant de libérer samedi six otages en vie.”Nous avons décidé de remettre quatre corps jeudi” en échange de quoi Israël “libérera samedi” un nombre de prisonniers déterminé dans le cadre de l’accord de trêve, a déclaré le négociateur en chef du mouvement, Khalil al-Haya.”Le mouvement et la résistance (c’est-à-dire un ou plusieurs autres groupes armés, NDLR) ont décidé de libérer le samedi 22 février les derniers prisonniers (israéliens) en vie” dont la libération était prévue dans le cadre de la première phase de l’accord, a-t-il ajouté.Le Premier ministre israélien, seraient remis jeudi, avant la libération de six otages vivants samedi. Benjamin Netanyahu, a confirmé que quatre corps d’otages luiAu total, 33 otages israéliens doivent être libérés durant la première phase du cessez-le-feu qui s’achève le 1er mars, contre 1.900 Palestiniens détenus par Israël. Depuis le début de la trêve, 19 otages israéliens et 1.134 Palestiniens ont été libérés. Après des entretiens dimanche à Jérusalem avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, Benjamin Netanyahu avait menacé d’ouvrir les “portes de l’enfer” dans la bande de Gaza si tous les otages n’étaient pas libérés, reprenant une expression du président américain Donald Trump. Après plus de 500 jours de captivité, 70 personnes sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne.- “Un autre Gaza” -Censée débuter le 2 mars, la deuxième phase du cessez-le-feu prévoit la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant une étape finale consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines. Le projet de Donald Trump prévoit de placer Gaza sous contrôle américain et d’en expulser les 2,4 millions d’habitants. Sur l’après-guerre, “tout comme je me suis engagé à ce (…) qu’il n’y ait plus ni Hamas, ni Autorité palestinienne, je me dois de respecter le plan” de Donald Trump “pour la création d’un autre Gaza”, a dit lundi M. Netanyahu.Son ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé la création d’une “agence spéciale” pour le “départ volontaire” des Gazaouis. Le Qatar, médiateur entre Israël et le Hamas, a de son côté affirmé mardi que l’avenir de Gaza était “une question palestinienne”. L’Arabie saoudite doit accueillir vendredi un mini-sommet arabe pour répondre au projet Trump, décrié à travers le monde et rejeté par les Palestiniens et les pays arabes. Un sommet extraordinaire de la Ligue arabe sur la question, prévu fin février au Caire, a été reporté au 4 mars. Après avoir offert lors de sa visite en Israël un soutien sans faille à M. Netanyahu, le secrétaire d’Etat américain a rencontré lundi à Ryad le prince héritier saoudien Mohammed bn Salmane, avant de poursuivre sa tournée aux Emirats arabes unis.Les deux responsables “ont réaffirmé leur engagement à mettre en Å“uvre le cessez-le-feu à Gaza et à veiller à ce que le Hamas libère tous les otages, y compris les citoyens américains”, selon le département d’Etat.- “Yeux brûlés par les larmes” -A Jérusalem, des dizaines de proches d’otages ont défilé lundi jusqu’au Parlement, en brandissant leurs portraits. “Mes yeux sont brûlés par les larmes”, a lancé Einav Tzangauker, une femme dont le fils Matan a été enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023. L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.291 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.La trêve doit aussi permettre l’entrée d’une aide internationale accrue dans la bande de Gaza, assiégée par Israël. Mais le Hamas accuse Israël de bloquer l’entrée des préfabriqués et d’équipements de déblaiement des décombres.

Gaza: le Hamas va rendre quatre corps d’otages jeudi, puis libérer six autres vivants

Le Hamas a annoncé mardi qu’il restituerait jeudi à Israël les corps de quatre otages retenus dans la bande de Gaza et libérerait samedi six captifs vivants, au moment où doivent reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve. Ce cessez-le-feu précaire a fait taire les armes à Gaza le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 contre Israël, lors de laquelle 251 personnes ont été enlevées.Les discussions, jusque-là retardées, sur la poursuite de la trêve vont commencer “cette semaine”, a assuré mardi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar. Il a souligné que son pays exigeait “une démilitarisation totale de Gaza” pour l’après-guerre. Le Hamas a annoncé qu’il restituerait jeudi à Israël les corps de quatre otages, avant de libérer samedi six otages en vie.”Nous avons décidé de remettre quatre corps jeudi” en échange de quoi Israël “libérera samedi” un nombre de prisonniers déterminé dans le cadre de l’accord de trêve, a déclaré le négociateur en chef du mouvement, Khalil al-Haya.”Le mouvement et la résistance (c’est-à-dire un ou plusieurs autres groupes armés, NDLR) ont décidé de libérer le samedi 22 février les derniers prisonniers (israéliens) en vie” dont la libération était prévue dans le cadre de la première phase de l’accord, a-t-il ajouté.Le Premier ministre israélien, seraient remis jeudi, avant la libération de six otages vivants samedi. Benjamin Netanyahu, a confirmé que quatre corps d’otages luiAu total, 33 otages israéliens doivent être libérés durant la première phase du cessez-le-feu qui s’achève le 1er mars, contre 1.900 Palestiniens détenus par Israël. Depuis le début de la trêve, 19 otages israéliens et 1.134 Palestiniens ont été libérés. Après des entretiens dimanche à Jérusalem avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, Benjamin Netanyahu avait menacé d’ouvrir les “portes de l’enfer” dans la bande de Gaza si tous les otages n’étaient pas libérés, reprenant une expression du président américain Donald Trump. Après plus de 500 jours de captivité, 70 personnes sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne.- “Un autre Gaza” -Censée débuter le 2 mars, la deuxième phase du cessez-le-feu prévoit la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant une étape finale consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines. Le projet de Donald Trump prévoit de placer Gaza sous contrôle américain et d’en expulser les 2,4 millions d’habitants. Sur l’après-guerre, “tout comme je me suis engagé à ce (…) qu’il n’y ait plus ni Hamas, ni Autorité palestinienne, je me dois de respecter le plan” de Donald Trump “pour la création d’un autre Gaza”, a dit lundi M. Netanyahu.Son ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé la création d’une “agence spéciale” pour le “départ volontaire” des Gazaouis. Le Qatar, médiateur entre Israël et le Hamas, a de son côté affirmé mardi que l’avenir de Gaza était “une question palestinienne”. L’Arabie saoudite doit accueillir vendredi un mini-sommet arabe pour répondre au projet Trump, décrié à travers le monde et rejeté par les Palestiniens et les pays arabes. Un sommet extraordinaire de la Ligue arabe sur la question, prévu fin février au Caire, a été reporté au 4 mars. Après avoir offert lors de sa visite en Israël un soutien sans faille à M. Netanyahu, le secrétaire d’Etat américain a rencontré lundi à Ryad le prince héritier saoudien Mohammed bn Salmane, avant de poursuivre sa tournée aux Emirats arabes unis.Les deux responsables “ont réaffirmé leur engagement à mettre en Å“uvre le cessez-le-feu à Gaza et à veiller à ce que le Hamas libère tous les otages, y compris les citoyens américains”, selon le département d’Etat.- “Yeux brûlés par les larmes” -A Jérusalem, des dizaines de proches d’otages ont défilé lundi jusqu’au Parlement, en brandissant leurs portraits. “Mes yeux sont brûlés par les larmes”, a lancé Einav Tzangauker, une femme dont le fils Matan a été enlevé au kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023. L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.291 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.La trêve doit aussi permettre l’entrée d’une aide internationale accrue dans la bande de Gaza, assiégée par Israël. Mais le Hamas accuse Israël de bloquer l’entrée des préfabriqués et d’équipements de déblaiement des décombres.