Israel calls up tens of thousands of reservists for Gaza offensive
Israel was issuing orders to call up tens of thousands of reservists ahead of an expanded offensive in Gaza, Israeli media reported Saturday, as Prime Minister Benjamin Netanyahu attacked truce mediator Qatar.Several news outlets reported the military had begun sending the orders for reservists to replace conscripts and active-duty soldiers in Israel and the occupied West Bank so they can be redeployed to Gaza.A military spokesperson neither confirmed nor denied the reports, but relatives of AFP journalists were among those who received mobilisation orders.According to Israel’s public broadcaster, the security cabinet is scheduled to meet on Sunday to approve the expansion of the military offensive in Gaza.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid deadlock over how to proceed with a two-month ceasefire that had largely halted the war sparked by Hamas’s October 2023 attack.Qatar, which hosts Hamas’s political office, brokered the truce alongside the US and Egypt that came into effect in January. Efforts to secure a new deal however have appeared to stall in recent weeks.Netanyahu accused the gas-rich Gulf state of “playing both sides with its double talk”. Posting on X, he said Qatar had to “decide if it’s on the side of civilization or if it’s on the side of Hamas barbarism”.The Israeli prime minister, under pressure from his far-right supporters, without whom he would lose his governing coalition, has been increasingly vocal in his calls to continue the war since the restart of the Gaza offensive.”Israel will win this just war with just means,” he added.Qatari foreign ministry spokesman Majed al-Ansari rejected the “inflammatory” comments, charging that they “fall far short of the most basic standards of political and moral responsibility” in a statement on X.Israel has also blocked all aid deliveries to Gaza since March 2, prompting warnings from UN agencies of impending humanitarian disaster.- Hostage video -Hamas on Saturday released footage of an apparently wounded Israeli-Russian hostage held in Gaza as 11 Palestinians, including three infants, were killed in a strike on the territory, its civil defence agency said.The health ministry in Hamas-run Gaza said at least 2,396 people had been killed since Israel resumed its campaign in Gaza, bringing the overall death toll from the war to 52,495.Gaza militants still hold 58 hostages, 34 of whom the army says are dead. Hamas is also holding the remains of an Israeli soldier killed in a previous war in Gaza in 2014.The militant group’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, released a video on Saturday showing a hostage AFP and Israeli media identified as Russian-Israeli Maxim Herkin.In the undated four-minute video, Herkin, who turns 37 this month, was shown wearing bandages on his head and left arm.Speaking in Hebrew in the video, which his family urged media to disseminate, he implied he had been wounded in a recent Israeli bombardment.AFP was unable to determine the health of Herkin, who gave a similar message to other hostages shown in videos released by Hamas, urging pressure on the Israeli government to free the remaining captives.- ‘Bright light’ -Several thousand Israelis demonstrated outside the defence ministry in Tel Aviv on Saturday, demanding action from the government to secure the hostages’ release.”We’re here because we want the hostages home. We’re here because we don’t believe that the war in Gaza today, currently, is justified at all,” Arona Maskil, a 64-year-old demonstrator, told AFP.The government says its renewed offensive is aimed at forcing Hamas to free its remaining captives, although critics charge that it puts them in mortal danger.A statement from the Hostages and Missing Families Forum argued that “any escalation in the fighting will put the hostages… in immediate danger”.In Gaza, the civil defence agency said on Saturday that an overnight Israeli strike on the Khan Yunis refugee camp killed at least 11 people, including three infants.Agency spokesman Mahmud Bassal say they were killed in the “bombardment of the Al-Bayram family home in Khan Yunis camp” at around 3:00 am (0000 GMT).Bassal told AFP that eight of the dead had been identified and were all from the same extended family, including a boy and girl, both one, and a month-old baby.An Israeli military spokesperson confirmed the strike, saying it targeted a “Hamas member”.Rescue workers and residents combed the rubble for survivors with their bare hands, under the light of hand-held torches, an AFP journalist reported.Neighbour Fayka Abu Hatab said she “saw a bright light, then there was an explosion, and dust covered the entire area”.”We couldn’t see anything, it all went dark,” she said.
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza
Israël a rappelle des dizaines de milliers de réservistes en vue d’une expansion de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, ont rapporté samedi des médias israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a ni confirmé ni démenti ces information alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous la pression de ses soutiens d’extrême droite sans lesquels il perdrait sa majorité, multiplie les propos va-t-en guerre.Samedi soir, il s’en est pris au Qatar, émirat qui mène avec l’Egypte une médiation en vue d’une trêve avec le Hamas et d’un accord de libération de otages détenus dans la bande de Gaza, l’enjoignant à “cesser son double jeu et son double langage”.”Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes”, a-t-il ajouté, semblant signifier ainsi la fin de toute négociation.Le Qatar “rejette fermement les déclarations incendiaires” de M. Netanyahu “qui sont contraires aux règles les plus élémentaires de la responsabilité politique et morale”, a réagi sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.Depuis qu’Israël a mis fin le 18 mars à deux mois d’une trêve dans la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, M. Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.Au contraire, “toute intensification des combats placera les otages […] en situation de danger immédiat”, a mis en garde le forum des familles d’otages, organisation israélienne de proches des captifs.- “Priorité morale” -“Pour la grande majorité des Israéliens le retour des otages est la première priorité morale de la nation”, a ajouté le forum dans un communiqué, jugeant encore possible de “parvenir à un accord permettant de sauver des vies et d’empêcher davantage de pertes humaines”.La trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit morts, en échange de la libération d’environ 1.800 Palestiniens détenus par Israël. Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont quotidiens et l’armée a repris le contrôle de larges pans du territoire qu’elle avait évacués. Après s’être améliorée pendant la trêve, la situation humanitaire des quelque 2,4 millions de Palestiniens est de nouveau catastrophique.Selon les correspondants militaires de médias israéliens, l’armée a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d’en rappeler des dizaines de milliers en vue d’une expansion de son offensive.Ces réservistes devraient remplacer des appelés ou des soldats d’active à travers le pays ainsi qu’en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre à Gaza.Des proches de journalistes de l’AFP ont déjà reçu leur “Tsav 8” (ordre de mobilisation).- “Numéro 24” -Selon la télévision publique, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir dimanche en vue d’approuver l’élargissement de l’offensive à Gaza.L’attaque des commandos du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une campagne de représailles militaires ayant dévasté la bande de Gaza et fait au moins 52.495 morts, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugés fiables par l’ONU.Les informations sur le rappel des réservistes ont été publiées après que la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo dans laquelle apparaît un homme allongé, la tête et le bras gauche couverts de bandages avec des tâches marron.Parlant hébreu, il se présente comme “le prisonnier numéro 24″ mais a été identifié comme étant Maxim Herkin, otage israélo-russe qui aura 37 ans fin mai. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo.- A mains nues -Samedi soir, quelques milliers d’Israéliens se sont une nouvelle fois rassemblés à Tel-Aviv.”Nous voulons que les otages rentrent à la maison [et] nous ne croyons pas que la guerre à Gaza aujourd’hui ait encore la moindre justification”, a déclaré à l’AFP Arona Maskil, consultante de 64 ans.Avant l’aube, 11 Palestiniens dont trois enfants en bas âge ont été tués dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les secours. L’armée a confirmé en indiquant avoir visé “un terroriste du Hamas”.A la lumière de lampes torches, des secouristes et des civils ont fouillé à mains nues dans les décombres pour en extraire des victimes, selon des images de l’AFP. L’un deux repart en portant le corps inanimé d’un très jeune enfant.Israël soumet la bande de Gaza à un blocus total depuis le 2 mars. En l’absence d’entrée de la moindre aide humanitaire depuis cette date, des responsables onusiens et d’ONG multiplient les avertissements sur un risque de famine.
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza
Israël a rappelle des dizaines de milliers de réservistes en vue d’une expansion de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, ont rapporté samedi des médias israéliens.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a ni confirmé ni démenti ces information alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sous la pression de ses soutiens d’extrême droite sans lesquels il perdrait sa majorité, multiplie les propos va-t-en guerre.Samedi soir, il s’en est pris au Qatar, émirat qui mène avec l’Egypte une médiation en vue d’une trêve avec le Hamas et d’un accord de libération de otages détenus dans la bande de Gaza, l’enjoignant à “cesser son double jeu et son double langage”.”Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes”, a-t-il ajouté, semblant signifier ainsi la fin de toute négociation.Le Qatar “rejette fermement les déclarations incendiaires” de M. Netanyahu “qui sont contraires aux règles les plus élémentaires de la responsabilité politique et morale”, a réagi sur X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.Depuis qu’Israël a mis fin le 18 mars à deux mois d’une trêve dans la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, M. Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.Au contraire, “toute intensification des combats placera les otages […] en situation de danger immédiat”, a mis en garde le forum des familles d’otages, organisation israélienne de proches des captifs.- “Priorité morale” -“Pour la grande majorité des Israéliens le retour des otages est la première priorité morale de la nation”, a ajouté le forum dans un communiqué, jugeant encore possible de “parvenir à un accord permettant de sauver des vies et d’empêcher davantage de pertes humaines”.La trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit morts, en échange de la libération d’environ 1.800 Palestiniens détenus par Israël. Depuis le 18 mars, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont quotidiens et l’armée a repris le contrôle de larges pans du territoire qu’elle avait évacués. Après s’être améliorée pendant la trêve, la situation humanitaire des quelque 2,4 millions de Palestiniens est de nouveau catastrophique.Selon les correspondants militaires de médias israéliens, l’armée a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d’en rappeler des dizaines de milliers en vue d’une expansion de son offensive.Ces réservistes devraient remplacer des appelés ou des soldats d’active à travers le pays ainsi qu’en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre à Gaza.Des proches de journalistes de l’AFP ont déjà reçu leur “Tsav 8” (ordre de mobilisation).- “Numéro 24” -Selon la télévision publique, le cabinet de sécurité israélien doit se réunir dimanche en vue d’approuver l’élargissement de l’offensive à Gaza.L’attaque des commandos du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une campagne de représailles militaires ayant dévasté la bande de Gaza et fait au moins 52.495 morts, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugés fiables par l’ONU.Les informations sur le rappel des réservistes ont été publiées après que la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo dans laquelle apparaît un homme allongé, la tête et le bras gauche couverts de bandages avec des tâches marron.Parlant hébreu, il se présente comme “le prisonnier numéro 24″ mais a été identifié comme étant Maxim Herkin, otage israélo-russe qui aura 37 ans fin mai. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo.- A mains nues -Samedi soir, quelques milliers d’Israéliens se sont une nouvelle fois rassemblés à Tel-Aviv.”Nous voulons que les otages rentrent à la maison [et] nous ne croyons pas que la guerre à Gaza aujourd’hui ait encore la moindre justification”, a déclaré à l’AFP Arona Maskil, consultante de 64 ans.Avant l’aube, 11 Palestiniens dont trois enfants en bas âge ont été tués dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon les secours. L’armée a confirmé en indiquant avoir visé “un terroriste du Hamas”.A la lumière de lampes torches, des secouristes et des civils ont fouillé à mains nues dans les décombres pour en extraire des victimes, selon des images de l’AFP. L’un deux repart en portant le corps inanimé d’un très jeune enfant.Israël soumet la bande de Gaza à un blocus total depuis le 2 mars. En l’absence d’entrée de la moindre aide humanitaire depuis cette date, des responsables onusiens et d’ONG multiplient les avertissements sur un risque de famine.
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations
Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et quatre personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.”Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés” et “placés en garde à vue”, a précisé le parquet.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où l’homme était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche de l’enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations
Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et quatre personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.”Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés” et “placés en garde à vue”, a précisé le parquet.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où l’homme était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche de l’enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations
Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et quatre personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.”Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés” et “placés en garde à vue”, a précisé le parquet.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où l’homme était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche de l’enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt
Espagne: Barcelone s’arrache pour l’emporter chez la lanterne rouge Valladolid
Barcelone a souffert pendant une mi-temps face à la lanterne rouge Valladolid, déjà reléguée, avant de l’emporter (2-1) et de tenir à distance son dauphin le Real Madrid en tête de la Liga.À quatre journées de la fin, le Barça compte sept points d’avance sur son grand rival, qui reçoit le Celta Vigo dimanche après-midi (14h00) avant de se déplacer dans huit jours à Barcelone pour le “clasico” retour.Ce succès obtenu dans la douleur grâce à des buts de Raphinha (54e) et de Fermin Lopez (60e) après l’ouverture précoce du score d’Ivan Sanchez Aguayo pour Valladolid (6e) permet aux Barcelonais de se tourner désormais vers la demi-finale retour de Ligue des champions mardi à Milan face à l’Inter (3-3 à l’aller).Face à Valladolid, un club habitué aux allers-retours entre première et deuxième divisions et déjà condamné avec 16 points après 33 journées, l’équipe catalane s’est présentée avec un onze largement renouvelé, avec neuf changements par rapport au match aller face à l’Inter.L’entraîneur allemand Hansi Flick a dû compenser les absences des blessés Robert Lewandowski et Jules Koundé. Il a choisi aussi de faire souffler certains cadres comme sa pépite Lamine Yamal, l’attaquant Raphinha ou le gardien Wojciech Szczesny, avant le match de mardi à San Siro.Marc-André ter Stegen, absent depuis septembre en raison d’une blessure à un genou, a fait son retour dans les cages. Le jeune attaquant bissau-guinéen Ansu Fati, ancienne pousse du centre de formation blaugrana au temps de jeu désormais famélique, a été titularisé d’entrée.Dans ce match des extrêmes, les joueurs de Valladolid, que leur propriétaire et ancienne star brésilienne Ronaldo souhaite céder, ont tenu à vendre chèrement leur peau.Dès la 6e minute, une frappe déviée d’Ivan Sanchez Aguayo a lobé Ter Stegen et le bloc défensif d’un club qui n’a plus gagné depuis le 11 janvier contre le Betis (1-0) et a enchaîné depuis 13 défaites et un nul a posé d’énormes problèmes aux attaquants barcelonais.”Quand on effectue neuf changements dans l’équipe, ce n’est pas facile pour les joueurs”, a admis Flick au micro de DAZN, qui s’est dit “au final satisfait des trois points supplémentaires”.Une frappe d’Ansu Fati a certes obligé le gardien Andre Ferreira à une parade spectaculaire mais le bilan barcelonais était maigre.Lamine Yamal est entré dès la 38e minute après la blessure de Daniel Rodriguez pour redonner un peu d’allant à ses coéquipiers mais ce sont les entrées après la pause de Raphinha et de Frenkie De Jong qui ont inversé la tendance en annihilant les espoirs des “Pucelanos” de signer un authentique exploit.Même dans la difficulté, les Barcelonais poursuivent leur quête d’un quadruplé historique, la Liga et la Ligue des champions pouvant s’ajouter à la Coupe du Roi et à la Supercoupe d’Espagne déjà gagnées.







