US solar tariffs could drive Asia transition boom

Massive planned US duties on solar panels made in Southeast Asia could be a chance for the region to ramp up its own long-stalled energy transition, experts say.Earlier this month, Washington announced plans for hefty duties on solar panels made in Cambodia, Vietnam, Thailand and Malaysia.The levies follow an investigation, launched before US President Donald Trump took office, into “unfair practices” in the countries, particularly by Chinese-headquartered firms.If approved next month, they will pile upon tariffs already imposed by the Trump administration, including blanket 10-percent levies for most countries, and 145 percent on Chinese-made goods.For the US market, the consequences are likely to be severe. China makes eight out of every 10 solar panels globally, and controls 80 percent of every stage of the manufacturing process.The new tariffs “will practically make solar exports to US impossible commercially”, said Putra Adhiguna, managing director at the Energy Shift Institute think tank.Southeast Asia accounted for nearly 80 percent of US solar panel imports in 2024.And while investment in solar production has ramped up in the United States in recent years, the market still relies heavily on imported components.For Chinese manufacturers, already dealing with a saturated domestic market, the raft of tariffs is potentially very bad news.Many shifted operations to Southeast Asia hoping to avoid punitive measures imposed by Washington and the European Union as they try to protect and nurture domestic solar industries.The proposed new duties range from around 40 percent for some Malaysian exports to an eye-watering 3,521 percent for some Cambodia-based manufacturers.- Tariffs ‘accelerate’ transition -But there may be a silver lining for the region, explained Ben McCarron, managing director at Asia Research & Engagement.”The tariffs and trade war are likely to accelerate the energy transition in Southeast Asia,” he said.China will “supercharge efforts” in regional markets and push for policy and implementation plans to “enable fast adoption of green energy across the region”, driven by its exporters.Analysts have long warned that countries in the region are moving too slowly to transition from planet-warming fossil fuels like coal.”At the current pace, it (Southeast Asia) risks missing out on the opportunities provided by the declining costs of wind and solar, now cheaper than fossil fuels,” said energy think tank Ember in a report last year.For example, Malaysia relied on fossil fuels for over 80 percent of its electricity generation last year. It aims to generate 24 percent from renewables by 2030, a target that has been criticised as out of step with global climate goals.The tariff regime represents a double opportunity for the region, explained Muyi Yang, senior energy analyst at Ember.So far, the local solar industry has been “largely opportunistic, focused on leveraging domestic resources or labour advantages for export gains”, he told AFP.Cut off from the US market, it could instead focus on local energy transitions, speeding green energy uptake locally and driving a new market that “could serve as a natural hedge against external volatility”.Still, replacing the US market will not be easy, given its size and the relatively nascent state of renewables in the region.”Success hinges on turning this export-led momentum into a homegrown cleantech revolution,” said Yang.”Clearance prices” may be attractive to some, but countries in the region and beyond may also be cautious about a flood of solar, said Adhiguna.Major markets like Indonesia and India already have measures in place intended to favour domestic solar production.”Many will hesitate to import massively, prioritising trade balance and aims to create local green jobs,” he said.

Après un an de gouvernement de droite, le Portugal repart en campagne

Le Portugal entre officiellement dimanche en campagne électorale pour les législatives anticipées du 18 mai, les troisièmes depuis janvier 2022, pour lesquelles le gouvernement sortant de droite modérée fait figure de favori, mais sans la garantie qu’une victoire assurerait la stabilité du prochain exécutif.Le scrutin de mars 2024 avait vu le pays basculer à droite après huit années de gouvernements socialistes, mais la coalition emmenée par le Premier ministre Luis Montenegro, un juriste de 52 ans, ne disposait pas de majorité au Parlement, où elle a perdu un vote de confiance en mars sur fond de soupçons de conflit d’intérêt.D’après les enquêtes, son Alliance démocratique (AD) est désormais créditée de 32,5% des intentions de vote, contre 27,3% pour le Parti socialiste (PS) et 17% pour la formation d’extrême droite Chega (“Assez”), selon un agrégateur de sondages fourni par la Radio Renascença.Mais la coalition gouvernementale a cette fois-ci “fait le pari d’obtenir une majorité absolue” en négociant le soutien d’une formation libérale créditée de 7% des voix, souligne la politologue Marina Costa Lobo, de l’Institut des sciences sociales (ICS) de l’Université de Lisbonne.”Mais même cela peut ne pas suffire et, par conséquent, la question de la stabilité gouvernementale est absolument centrale”, insiste-t-elle auprès de l’AFP.Conscient du risque de se retrouver à nouveau à la tête d’un gouvernement minoritaire, Luis Montenegro, qui continue d’exclure tout accord avec l’extrême droite, a mis en garde les électeurs contre ce scénario.”Si nous n’arrivons pas à garantir la stabilité le jour des élections, le lendemain sera beaucoup plus complexe”, a-t-il reconnu samedi.”En ce moment, Luis Montenegro est le principal facteur d’instabilité politique au Portugal”, lui répond le chef de l’opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, en référence à de nouvelles révélations embarrassantes dans l’affaire qui a provoqué la chute du gouvernement.Accusé de conflit d’intérêts concernant l’activité d’une société de conseil qu’il avait créée avant de la mettre au nom de ses enfants, le Premier ministre avait alors préféré se soumettre à un vote de confiance au Parlement, qu’il a perdu, plutôt que de répondre devant la commission d’enquête parlementaire que l’opposition voulait mettre en place.- PIB en baisse -M. Montenegro a beau répéter qu’il n’a commis aucune infraction, ce scandale a continué de marquer la période de pré-campagne qui s’est achevée dimanche, et notamment le duel télévisé qui l’a opposé à son principal rival.La gestion de la méga-panne d’électricité qui a touché la péninsule ibérique lundi dernier a également fourni des arguments à l’opposition pour attaquer le gouvernement.Le candidat socialiste a aussi mis en avant la situation économique du Portugal, qui a vu son PIB reculer de 0,5% au premier trimestre, en affirmant vendredi qu’il s’agissait du “pire résultat économique depuis 2021, l’année de la pandémie”.Sans réagir à ces données, le gouvernement a choisi d’annoncer samedi que son durcissement de la politique migratoire permettrait le renvoi d’un premier contingent de 18.000 immigrés en situation irrégulière, un clin d’œil aux électeurs de Chega.Avec la crise du logement, la question de l’immigration est devenue centrale dans le débat politique au Portugal, où la population étrangère a été multipliée par quatre depuis 2017, et atteint désormais environ 15% de la population de quelque dix millions d’habitants.”La corruption et l’éthique, avec l’immigration, sont des thèmes centraux du débat politique actuel au Portugal et cela donne une marge de croissance à Chega”, note la politologue Marina Costa Lobo.Le parti de droite radicale dirigé par André Ventura, 42 ans, avait réalisé l’an dernier une nouvelle percée électorale, confirmant son statut de troisième force politique du pays avec 18% des voix et une cinquantaine de députés.Avant d’arpenter le pays pendant les deux prochaines semaines, les candidats des partis représentés au Parlement s’affronteront dimanche soir lors d’un débat télévisé à huit.

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

Un référendum pour surmonter les blocages politiques, réformer l’Etat et ses finances. C’est l’option mise sur la table samedi par le Premier ministre François Bayrou qui a redit être confronté à un “Himalaya” de difficultés.Rejetant “la méthode de l’artichaut” faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s’est engagé à présenter un “plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles” afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir.”C’est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l’ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas”, a-t-il déclaré.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros d’économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l’an prochain.Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d’une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026.”Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante”, a-t-il appuyé samedi.Privé de majorité à l’Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s’agit d’une prérogative constitutionnelle du chef de l’Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué.”Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l’adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale”, a-t-il estimé.Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n’a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire.- Une question “grave” et “lourde” -François Bayrou estime que son plan “doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l’horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public”.”Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l’État et de l’action publique en général”, a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que “la solution n’est pas dans de nouveaux impôts”.”Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l’avenir de la nation, pour qu’elle s’adresse directement aux citoyens”, a-t-il ajouté.Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d’échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l’Etat et des finances publiques.”Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s’enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu’ils contestent”.François Bayrou n’exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu’il juge “possible et salutaire” mais découlerait d’une réforme des missions de l’Etat et des collectivités territoriales.Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu’il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'”Himalaya” qui se dresse devant son action.”Et un Himalaya, ce n’est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres”, a-t-il dit au JDD.

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

Un référendum pour surmonter les blocages politiques, réformer l’Etat et ses finances. C’est l’option mise sur la table samedi par le Premier ministre François Bayrou qui a redit être confronté à un “Himalaya” de difficultés.Rejetant “la méthode de l’artichaut” faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s’est engagé à présenter un “plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles” afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir.”C’est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l’ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas”, a-t-il déclaré.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros d’économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l’an prochain.Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d’une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026.”Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante”, a-t-il appuyé samedi.Privé de majorité à l’Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s’agit d’une prérogative constitutionnelle du chef de l’Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué.”Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l’adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale”, a-t-il estimé.Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n’a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire.- Une question “grave” et “lourde” -François Bayrou estime que son plan “doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l’horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public”.”Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l’État et de l’action publique en général”, a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que “la solution n’est pas dans de nouveaux impôts”.”Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l’avenir de la nation, pour qu’elle s’adresse directement aux citoyens”, a-t-il ajouté.Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d’échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l’Etat et des finances publiques.”Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s’enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu’ils contestent”.François Bayrou n’exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu’il juge “possible et salutaire” mais découlerait d’une réforme des missions de l’Etat et des collectivités territoriales.Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu’il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'”Himalaya” qui se dresse devant son action.”Et un Himalaya, ce n’est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres”, a-t-il dit au JDD.

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

Un référendum pour surmonter les blocages politiques, réformer l’Etat et ses finances. C’est l’option mise sur la table samedi par le Premier ministre François Bayrou qui a redit être confronté à un “Himalaya” de difficultés.Rejetant “la méthode de l’artichaut” faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s’est engagé à présenter un “plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles” afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir.”C’est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l’ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas”, a-t-il déclaré.Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l’Etat et de la sécurité sociale en début d’année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il lui faut trouver 40 milliards d’euros d’économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l’an prochain.Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d’une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026.”Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante”, a-t-il appuyé samedi.Privé de majorité à l’Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s’agit d’une prérogative constitutionnelle du chef de l’Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué.”Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l’adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale”, a-t-il estimé.Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n’a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire.- Une question “grave” et “lourde” -François Bayrou estime que son plan “doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l’horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public”.”Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l’État et de l’action publique en général”, a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que “la solution n’est pas dans de nouveaux impôts”.”Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l’avenir de la nation, pour qu’elle s’adresse directement aux citoyens”, a-t-il ajouté.Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d’échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l’Etat et des finances publiques.”Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s’enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu’ils contestent”.François Bayrou n’exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu’il juge “possible et salutaire” mais découlerait d’une réforme des missions de l’Etat et des collectivités territoriales.Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu’il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'”Himalaya” qui se dresse devant son action.”Et un Himalaya, ce n’est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres”, a-t-il dit au JDD.

Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité

Le multimilliardaire américain Elon Musk a réussi samedi son pari de créer une petite ville au Texas autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX, quelque 300 de ses employés ayant voté oui à la quasi unanimité. La plupart des 283 personnes appelées aux urnes, des salariés ou des gens liés au site de Boca Chica Bay, à la frontière mexicaine, avaient jusqu’à 01H00 GMT dimanche pour approuver la transformation de Starbase, un terrain côtier de 4 km2, en municipalité à part entière.Près de 100% des votants — la majorité ayant voté en avance comme c’est en général le cas pour tous les scrutins aux Etats-Unis — ont dit oui et un cadre supérieur de SpaceX sera même le maire de cette commune rebaptisée “Starbase”. “Starbase, au Texas (…) est dorénavant une véritable municipalité!”, s’est exclamé l’homme le plus riche du monde et allié du président Donald Trump, sur son réseau social X.La création de cette ville est une réussite pour Elon Musk qui s’est investi dans la commission Doge chargée par la Maison Blanche de sabrer dans les dépenses publiques, mais qui n’a pas rempli, et de très loin, ses objectifs de coupes claires.Il est également confronté à de grosses difficultés avec son entreprise automobile Tesla et a dit qu’il retournerait progressivement à ses affaires.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, a dénoncé auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, qui a la plus grosse fortune de la planète selon le classement du magazine Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase après une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle pour en faire une véritable municipalité a été déposée auprès des autorités locales du Texas, un Etat dirigé par les républicains, en décembre, après la victoire de Donald Trump.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.

Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité

Le multimilliardaire américain Elon Musk a réussi samedi son pari de créer une petite ville au Texas autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX, quelque 300 de ses employés ayant voté oui à la quasi unanimité. La plupart des 283 personnes appelées aux urnes, des salariés ou des gens liés au site de Boca Chica Bay, à la frontière mexicaine, avaient jusqu’à 01H00 GMT dimanche pour approuver la transformation de Starbase, un terrain côtier de 4 km2, en municipalité à part entière.Près de 100% des votants — la majorité ayant voté en avance comme c’est en général le cas pour tous les scrutins aux Etats-Unis — ont dit oui et un cadre supérieur de SpaceX sera même le maire de cette commune rebaptisée “Starbase”. “Starbase, au Texas (…) est dorénavant une véritable municipalité!”, s’est exclamé l’homme le plus riche du monde et allié du président Donald Trump, sur son réseau social X.La création de cette ville est une réussite pour Elon Musk qui s’est investi dans la commission Doge chargée par la Maison Blanche de sabrer dans les dépenses publiques, mais qui n’a pas rempli, et de très loin, ses objectifs de coupes claires.Il est également confronté à de grosses difficultés avec son entreprise automobile Tesla et a dit qu’il retournerait progressivement à ses affaires.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, a dénoncé auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, qui a la plus grosse fortune de la planète selon le classement du magazine Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase après une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle pour en faire une véritable municipalité a été déposée auprès des autorités locales du Texas, un Etat dirigé par les républicains, en décembre, après la victoire de Donald Trump.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.

Easy vote turns Musk’s dreams for Starbase city in Texas into reality

Tech billionaire Elon Musk’s dream of gaining city status for his SpaceX spaceport in the southern US state of Texas became a reality on Saturday, when voters overwhelmingly backed turning his Starbase into a new municipality.The ballot, which also named a senior SpaceX representative as its mayor with 100 percent of the early vote, was never really in doubt.Most of the 283 eligible voters were SpaceX employees at the site on Boca Chica Bay bordering Mexico, or had connections to the company, whose billionaire chief has long eyed a human mission to Mars.”Starbase, Texas,” Musk wrote on his social media platform X, “Is now a real city!”His post came after polls closed and unofficial results published by Cameron County showed an unambiguous 97.7 percent backing the project.Musk himself is registered to vote, Cameron County Election Coordinator Remi Garza told AFP, but the South African-born embattled 53-year-old had yet to cast his ballot when the early voting period closed on April 29.Official documents show that nearly 500 people live around the base in Cameron County, on land mostly owned by SpaceX or its employees.The change allows Starbase to control building and permitting and avoid other regulatory hurdles, while collecting taxes and writing local law. The vote came at a difficult time for Musk, who is expected to reduce his role as the unofficial head of US President Donald Trump’s cost-cutting “Department of Government Efficiency” to instead focus more on his troubled car company, Tesla.The early voting also confirmed as mayor Bobby Peden, who is vice president of testing and launches at SpaceX, according to LinkedIn. He was the only name on the ballot.The Texas base launched in 2019 and is a key testing site for the company’s rocket launches.Not everyone had been upbeat about the prospect of a SpaceX town.Bekah Hinojosa, co-founder of the South Texas Environmental Justice Network, earlier voiced concern over the environmental impact, warning of more “destruction.””They would attempt more illegal dumping, they would build up their dangerous rocket operations and cause more seismic activity, cause our homes to shake, and that they would destroy more of the wildlife habitat in the region,” she told AFP before election day.- Environmental concerns -It was Musk himself who proposed the name Starbase in a social media post during a visit to the facility four years ago.Then, last December, general manager of SpaceX Kathryn Lueders appealed to local authorities to grant the site city status.Lueders argued in her letter that SpaceX already maintained infrastructure there like roads, education services and medical care.She promised the creation of the new city would not undermine SpaceX efforts to mitigate the base’s environmental impact.SpaceX did not respond to an AFP request for comment.The hub overlooks the Gulf of Mexico — renamed the Gulf of America by Trump — and there is controversy over access to Boca Chica Beach.A Texas House State Affairs committee rejected a bill this week by Republican lawmakers that would have given coastal cities with spaceports control over beach access.Hinojosa, the activist, said SpaceX has limited access to Boca Chica Beach for many years and told AFP she worried the vote could cut access entirely to a beach “our families have been going to for generations.”The Carrizo/Comecrudo Nation of Texas, descendants of an Indigenous tribe in the area, has also complained.In 2024, the Environmental Protection Agency and Texas authorities found that SpaceX was responsible for repeated spills and releasing pollutants into Texas waterways.In response to reports that its rockets had caused damage to wild bird nests, Musk quipped on social media: “To make up for this heinous crime, I will refrain from having omelette for a week.”

US researchers seek to legitimize AI mental health care

Researchers at Dartmouth College believe artificial intelligence can deliver reliable psychotherapy, distinguishing their work from the unproven and sometimes dubious mental health apps flooding today’s market.Their application, Therabot, addresses the critical shortage of mental health professionals. According to Nick Jacobson, an assistant professor of data science and psychiatry at Dartmouth, even multiplying the current number of therapists tenfold would leave too few to meet demand.”We need something different to meet this large need,” Jacobson told AFP.The Dartmouth team recently published a clinical study demonstrating Therabot’s effectiveness in helping people with anxiety, depression and eating disorders. A new trial is planned to compare Therabot’s results with conventional therapies.The medical establishment appears receptive to such innovation. Vaile Wright, senior director of health care innovation at the American Psychological Association (APA), described “a future where you will have an AI-generated chatbot rooted in science that is co-created by experts and developed for the purpose of addressing mental health.”Wright noted these applications “have a lot of promise, particularly if they are done responsibly and ethically,” though she expressed concerns about potential harm to younger users.Jacobson’s team has so far dedicated close to six years to developing Therabot, with safety and effectiveness as primary goals. Michael Heinz, psychiatrist and project co-leader, believes rushing for profit would compromise safety.The Dartmouth team is prioritizing understanding how their digital therapist works and establishing trust. They are also contemplating the creation of a nonprofit entity linked to Therabot to make digital therapy accessible to those who cannot afford conventional in-person help.- Care or cash? -With the cautious approach of its developers, Therabot could potentially be a standout in a marketplace of untested apps that claim to address loneliness, sadness and other issues. According to Wright, many apps appear designed more to capture attention and generate revenue than improve mental health.Such models keep people engaged by telling them what they want to hear, but young users often lack the savvy to realize they are being manipulated.Darlene King, chair of the American Psychiatric Association’s committee on mental health technology, acknowledged AI’s potential for addressing mental health challenges but emphasizes the need for more information before determining true benefits and risks. “There are still a lot of questions,” King noted.To minimize unexpected outcomes, the Therabot team went beyond mining therapy transcripts and training videos to fuel its AI app by manually creating simulated patient-caregiver conversations.While the US Food and Drug Administration theoretically is responsible for regulating online mental health treatment, it does not certify medical devices or AI apps. Instead, “the FDA may authorize their marketing after reviewing the appropriate pre-market submission,” according to an agency spokesperson.The FDA acknowledged that “digital mental health therapies have the potential to improve patient access to behavioral therapies.”- Therapist always in -Herbert Bay, CEO of Earkick, defends his startup’s AI therapist Panda as “super safe.” Bay says Earkick is conducting a clinical study of its digital therapist, which detects emotional crisis signs or suicidal ideation and sends help alerts.”What happened with Character.AI couldn’t happen with us,” said Bay, referring to a Florida case in which a mother claims a chatbot relationship contributed to her 14-year-old son’s death by suicide.AI, for now, is suited more for day-to-day mental health support than life-shaking breakdowns, according to Bay.”Calling your therapist at two in the morning is just not possible,” but a therapy chatbot remains always available, Bay noted.One user named Darren, who declined to provide his last name, found ChatGPT helpful in managing his traumatic stress disorder, despite the OpenAI assistant not being designed specifically for mental health.”I feel like it’s working for me,” he said.”I would recommend it to people who suffer from anxiety and are in distress.”