La France est un “partenaire fiable”, martèle Macron depuis Ryad

Le président Emmanuel Macron a martelé mardi à Ryad que la France était un “partenaire fiable” pour accompagner la diversification économique de l’Arabie saoudite comme pour les investissements saoudiens en Europe, sans dire un mot sur l’instabilité politique en France.”Nous avons toujours été un partenaire fiable l’un envers l’autre (…) et nous voulons consolider ces investissements et partenariats”, a-t-il lancé lors d’un forum d’affaires franco-saoudien au deuxième jour de sa visite d’Etat en Arabie saoudite.Les entreprises françaises sont prêtes à accompagner le programme Vision 2030 d’ouverture et diversification du royaume, notamment dans les énergies renouvelables et l’intelligence artificielle, a-t-insisté. Plusieurs contrats ont été signés en ce sens, notamment par EDF pour la construction de centrales solaires et Veolia et Suez pour le traitement des déchets.Le géant pétrolier saoudien Aramco a aussi conclu des protocoles d’accord avec les start-up Pasqal sur la recherche quantique et Mistral IA dans l’intelligence artificielle. – “Porte d’entrée” -Le président français a aussi invité les investisseurs saoudiens à “faire plus en France”, jugeant que la marge était grande en la matière.”La France n’est pas seulement un marché de 68 millions d’habitants (..) elle est un point d’entrée pour le marché européen et pour (celui de) la francophonie”, a-t-il souligné.Le chef de l’Etat n’a fait aucune allusion à la situation politique en France où le gouvernement est en passe d’être renversé sur le budget et où l’incertitude grandit sur les engagements financiers du pays.Arrivé lundi soir à Ryad, Emmanuel Macron a signé avec le prince héritier et dirigeant de facto du pays Mohammed ben Salmane un partenariat stratégique destiné à renforcer la coopération tous azimuts, de la défense à l’économie du futur. Les deux dirigeants ont aussi “convenus de fournir tous les efforts pour contribuer à la désescalade” au Moyen-Orient, selon l’Elysée. Ils ont notamment appelé à l’élection d’un président au Liban – dont le pays est privé depuis plus de deux ans – après l’entrée en vigueur d’une trêve le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah. Le chef de l’Etat français était accompagné d’une cinquantaine de patrons de grands groupes français (Total, EDF, Veolia…) et de start-up emblématiques de l’économie du futur.Après le succès des Jeux Olympiques d’été à Paris, il a proposé l’expertise de la France pour les grands événements qui seront accueillis en Arabie, dont l’Expo universelle en 2030 et le Mondial-2034 de foot, et qui visent à moderniser l’image du pays.L’Arabie saoudite s’est engagée à contribuer à hauteur de 50 millions d’euros à la rénovation du Centre Pompidou à Paris, en échange d’accords de coopération culturelle, a appris l’AFP auprès du ministère français de la Culture.- Exécutions record -La France est aussi un partenaire privilégié dans la mise en valeur du patrimoine archéologique d’Al-Ula, près de Médine (nord-ouest), dont le royaume entend faire un site touristique phare du Moyen-Orient et où le président terminera sa visite mercredi.MBS, un temps paria après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, est revenu depuis au centre du jeu sur la scène internationale, échangeant avec Pékin comme Moscou et sur le point de retrouver un allié de poids en la personne de Donald Trump à Washington.Emmanuel Macron, l’un des premiers à lui avoir rendu visite quand il était encore ostracisé, espère aussi renforcer sa relation avec lui. Les deux dirigeants se retrouveront d’ailleurs pour un dîner en tête-à-tête mardi.Les droits humains restent néanmoins un point noir du jeune dirigeant, entre répression des dissidents et exécutions. Quatre nouvelles personnes ont été exécutées mardi, ce qui porte le nombre d’exécutions à 303 depuis le début de l’année, un record absolu.La France, forte de “l’excellence de sa relation” avec le Royaume, aborde régulièrement ces sujets auprès de ses interlocuteurs, assure l’Elysée alors que les ONG l’appellent à plus de mobilisation en la matière.Le président français, qui souhaite aussi associer l’Arabie à ses engagements sur les grands enjeux globaux, co-présidera par ailleurs un sommet dédié à la gestion durable de l’eau, le One Water Summit, en marge de la COP16 désertification, en fin d’après-midi à Ryad.

China’s Xi vows to deepen infrastructure cooperation with Nepal: state media

President Xi Jinping on Tuesday told Nepali Prime Minister Khadga Prasad Sharma Oli that China will offer more support to develop the country’s infrastructure, Chinese state media reported.The leader of the Himalayan republic was in Beijing on Tuesday to meet Chinese leaders, including Xi and Premier Li Qiang, seeking to expand infrastructure cooperation after breaking with the longstanding tradition of new leaders making their first official visit to neighbouring India.Oli has sought to walk a fine line between neighbours China and India, the world’s two most populous nations, but has favoured Beijing in an effort to cut Kathmandu’s historical reliance on New Delhi.China was ready to “deepen practical cooperation with Nepal, jointly build the Belt and Road Initiative (BRI) with high quality, and enhance connectivity in areas such as ports, transportation, power grids and telecommunications”, the official Xinhua news agency quoted Xi as saying. “These efforts aim to help Nepal transform from a landlocked country to a land-linked country,” it added. Oli, who returned to power in July after two previous terms in the top job, arrived in Beijing on Monday evening to kick off the trip, which will last until Thursday, footage on Chinese state broadcaster CCTV showed.Beijing’s foreign ministry said last week that Xi and Oli would “have in-depth exchanges of views on deepening our traditional friendship”.That includes expanding cooperation under the BRI — Xi’s flagship international infrastructure initiative — and “exchanges and cooperation in various fields”, ministry spokeswoman Mao Ning said.Pradeep Gyawali, deputy secretary of Oli’s Communist Party of Nepal Unified Marxist-Leninist (CPN-UML), told AFP the visit would centre on prior investment deals — including for the recently finished construction of an international airport in tourist hub Pokhara.Nepali media reported that Oli likely chose Beijing as his first destination due to the absence of a formal invitation from New Delhi.And its foreign ministry said he will “exchange views on matters of mutual interest” with his Chinese counterparts during the trip.He will also deliver a keynote address at China’s prestigious Peking University and speak at a bilateral business forum, the ministry said.India accounted for nearly 65 percent of Nepal’s total trade in the 2023-24 fiscal year, according to customs data.China’s trade share was about 15 percent, though Chinese companies lead in some industries — including a 70 percent share of Nepal’s burgeoning electric vehicle market.India has the highest foreign investment in Nepal, pumping in more than $750 million last year, with China investing more than $250 million, according to Nepal’s central bank.

Biden meets Angola leader in visit showcasing US investment in AfricaTue, 03 Dec 2024 12:49:05 GMT

US President Joe Biden met his Angolan counterpart Joao Lourenco Tuesday at the start of a two-day visit to the African country centred on a major infrastructure project that showcases US investment on the continent, where rival China is boosting its own interests.The two presidents were expected to discuss trade, security and investment, including on …

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Spain’s Canary Islands breaks migrant record in 2024Tue, 03 Dec 2024 12:38:39 GMT

The number of migrants arriving in Spain’s Canary Islands by boat from West Africa hit a new annual record in 2024 for the second year in a row, official data showed on Tuesday.With controls tightening in the Mediterranean, the Canaries route has become a favourite for people fleeing poverty and conflict in Africa, mostly on overcrowded, barely …

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Coquerel (LFI) demande aux socialistes de revenir à la seule option d’un gouvernement NFP

Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a appelé mardi les socialistes à faire bloc et à revenir à la seule option d’un gouvernement Nouveau Front populaire dans le cas où la motion de censure serait votée mercredi. “Si on veut avoir une chance qu’il y ait un gouvernement de gauche, il faut tous taper sur le même clou”, a déclaré à la presse M. Coquerel à l’Assemblée nationale. Gouvernement technique, accord de non-censure, “si on commence à proposer des options, des solutions différentes (…) on voit bien qu’on facilite le travail de M. Macron de ne pas nommer un gouvernement de gauche”, selon lui.”La seule chose qui peut nous unir, c’est de continuer à exiger un gouvernement qui porte le programme du Nouveau Front populaire”, a lancé M. Coquerel qui “conseille” à ses “camarades socialistes” de revenir à l’option NFP, “seule base commune que nous pouvons présenter en ce moment”.Les socialistes, dans un communiqué lundi soir, ont demandé la désignation “d’un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire”.Le président de la République doit “nommer un Premier ministre de gauche” qui “propose un projet de gauche mais avec le souci permanent du compromis”, a déclaré le Premier secrétaire du PS Olivier Faure mardi matin. La cheffe du groupe La France insoumise à l’Assemblée Mathilde Panot a rappelé mardi en conférence de presse la position de son groupe: “un gouvernement Nouveau Front populaire, avec le programme du Nouveau Front populaire, et ensuite (…) texte par texte, trouver des majorités” au Parlement. Elle a prévenu qu'”un accord de non-censure”, qui serait “de fait, une forme d’alliance gouvernementale avec les macronistes” était inenvisageable. “Dans le cas où il y aurait un tel accord, il y aurait alors une rupture avec le Nouveau Front populaire, et j’ose espérer que personne n’ira jusque-là”, a-t-elle rappelé. Le chef des députés socialistes Boris Vallaud avait dit la semaine dernière vouloir proposer à tous les partis, à l’exception du RN, “de poser la question des conditions d’une non-censure” si le gouvernement Barnier venait à être renversé.

Interdiction du corse à l’assemblée locale: l’appel au calme entendu à Ajaccio

La mobilisation étudiante et lycéenne pour la défense de la langue corse, qui agite l’île depuis jeudi, a été suspendue mardi à Ajaccio, au lendemain de l’appel au calme de l’évêque pour ne pas nuire à la venue du pape, mi-décembre.En dehors d’Ajaccio, des blocages filtrants étaient néanmoins en place mardi devant huit lycées et collèges de Haute-Corse et cinq établissements de Corse-du-Sud, a indiqué le rectorat à l’AFP. Les manifestants contestent la décision, mi-novembre, de la cour administrative d’appel de Marseille qui a confirmé l’interdiction de l’usage de la langue corse au sein de l’assemblée insulaire, jugé anticonstitutionnel.L’université de Corte était également bloquée mardi et les cours n’étaient “pas assurés”, a indiqué à l’AFP le service communication, précisant qu’elle devrait être débloquée mercredi. Lundi, les blocages ont concerné une dizaine de lycées et collèges de Corse et des heurts avaient éclaté à Ajaccio, contraignant la mairie à fermer temporairement le marché de Noël et poussant lundi soir, le cardinal Bustillo et le préfet de Corse à lancer des appels au calme.”Chers jeunes, nous devons arrêter cette violence”, a appelé lundi, en langue corse, l’évêque de Corse, ajoutant en français: “Les familles ont peur, les enfants ont peur, les commerçants sont inquiets, (…) nous devons résoudre les problèmes par le dialogue et pas par la violence”. “Le pape arrive, (…) préparons la paix”, a-t-il appelé de ses voeux.  Un souhait entendu par les syndicats nationalistes étudiants Ghjuventù Indipendentista (GI) et Ghjuventu Paolina (GP), à l’origine du mouvement.”Si la lutte contre la répression de la langue corse dure depuis plus de 40 ans et nous pousse à combattre de toutes nos forces, nous ne voulons pas que ces moments de revendication puissent remettre en cause, de quelque manière que ce soit, les conditions de la venue du pape François”, a écrit la GI dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi.Appelant “la jeunesse corse à retourner à l’école”, le syndicat leur a donné rendez-vous en janvier pour reprendre la mobilisation.Parce que “le contexte actuel pourrait éventuellement remettre en cause la venue du pape François”, la GP a appelé mardi matin “l’ensemble des militants à employer des moyens d’actions pacifiques afin que cet événement puisse avoir lieu”, assurant que la mobilisation “ne sera que plus forte suite à la venue du Saint-Père”.François doit effectuer la première visite d’un pape en Corse, le 15 décembre.

Stocks jump on China hope, euro rebounds

Stock markets and oil prices jumped Tuesday, supported by hopes China will unveil fresh measures to boost the world’s number two economy.Germany’s blue-chip DAX stock index jumped above 20,000 points for the first time and Paris rebounded even as France braced for new political turmoil.The euro also bounced back against the dollar, which was pressured by expectations that the Federal Reserve will once more cut US interest rates this month.Opposition lawmakers in France prepared to back a no-confidence motion this week that risks toppling the government of Prime Minister Michel Barnier after just three months in office.The standoff between Barnier and the opposition is over France’s 2025 budget, which has caused jitters on financial markets.Monday saw more record highs for Wall Street indices amid strong US holiday sales and as traders assessed Washington’s decision to impose fresh tech export restrictions on Beijing.”December is Santa rally territory, and so far it’s got off to a good start,” noted Kathleen Brooks, research director at traders XTB. “For now, the markets are ignoring the geopolitical risks bubbling around the world.”The positive performance on equity markets followed a run-up Monday as manufacturing activity data suggested China’s economic struggles may be coming to an end.There was also well-received US manufacturing numbers.Bloomberg said Tuesday that China’s top leaders, including President Xi Jinping, would hold a two-day economic work conference next week to outline their targets and stimulus plans for next year.Hong Kong and Shanghai stock markets closed higher despite Washington announcing new export restrictions taking aim at Beijing’s ability to make advanced semiconductors.The moves step up existing US efforts to tighten curbs on exports of state-of-the-art AI chips to China.Beijing hit back, saying the United States “abuses export control measures” and has “hindered normal economic and trade exchanges”.Across Asian trading, there were healthy gains Tuesday in Tokyo, Sydney, Seoul, Singapore, Mumbai, Bangkok and Jakarta.Wellington and Manila retreated.Investors remain wary about the prospect of a second term for Donald Trump as US president, particularly after his pledge to hit China, Canada and Mexico with heavy tariffs.- Key figures around 1115 GMT -London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,364.30 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,250.85 Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 19,954.14Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 39,248.86 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 19,746.32 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,378.81 (close)New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,782.00 (close)Euro/dollar: UP at $1.0522 from $1.0499 on MondayPound/dollar: UP at $1.2766 from $1.2654Dollar/yen: UP at 149.77 yen from 149.54 yen Euro/pound: UP at 83.09 from 82.97 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $72.44 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $68.73 per barrel

Les soutiens de Barnier appellent chaque député à la “responsabilité” à la veille de la censure

Ambiance de fin de règne au lendemain du déclenchement du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale: menacée par la censure mercredi, la coalition de Michel Barnier appelle à la responsabilité pour ne pas faire tomber le gouvernement et éviter un “chaos” politique et budgétaire.La séance de questions au gouvernement prévue dans l’après-midi à l’Assemblée promet d’être tendue, alors que la conférence des présidents de groupe à l’Assemblée a fixé à mercredi 16 heures l’examen des motions de censure déposées par la gauche et le RN.Celle de la gauche, qui sera votée en premier, a toutes les chances d’être adoptée puisque le RN a annoncé la soutenir. En ajoutant leurs voix, la gauche et le RN peuvent réunir autour de 330 suffrages, largement au-delà des 288 requises. – Barnier aux JT de 20H -Baroud d’honneur ou tentative ultime d’éviter la chute ? Mardi soir, le Premier ministre en sursis s’est invité à 20H00 sur TF1 et France 2, où il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau en direct depuis Matignon, ont annoncé les deux chaînes. “La chute de Barnier est actée”, a proclamé la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot. Nommé le 5 septembre, il aura tenu trois mois grâce au “soutien sans participation du RN” et, “ce qui le fera tomber, c’est justement que le RN aura cessé de le soutenir”, a souligné le député PS Arthur Delaporte.Lundi, le Premier ministre a engagé sans surprise la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), assurant avoir été “au bout du dialogue” avec les groupes politiques, y compris le Rassemblement national. Les gestes annoncés par Michel Barnier pour répondre aux exigences du parti à la flamme – notamment sur le remboursement des médicaments – n’auront toutefois pas suffi: “Censurer ce budget est, hélas, la seule manière que nous donne la Constitution pour protéger les Français d’un budget dangereux, injuste et punitif”, a justifié mardi Marine Le Pen sur X.”C’est le RN qui a obtenu le plus de gains politiques”, mais Mme Le Pen “préfère les sacrifier sur le dos des Français”, déplore-t-on dans l’entourage du Premier ministre, estimant que la cheffe des députés RN “casse le pays, sans plan derrière”.Mardi matin, les ministres se sont succédé sur les radios et télévisions pour agiter le risque du “chaos”. “C’est le pays qu’on met en danger”, s’est inquiété le ministre de l’Économie Antoine Armand. “Est-ce qu’on veut vraiment le chaos ? Est-ce qu’on veut une crise économique qui touchera les plus fragiles ? “, a lancé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur TF1. Le puissant locataire de Beauvau a même fait “le pari qu’avec Michel Barnier, nous parviendrons à écarter la motion de censure”. – une première depuis 62 ans -L’adoption par l’Assemblée nationale d’une telle motion serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l’histoire de la Ve République.Si l’exécutif tombait, la France s’enfoncerait encore plus dans la crise politique créée par la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juin. Sur les marchés financiers, les taux d’intérêt auxquels emprunte la France se sont tendus face aux incertitudes sur le gouvernement et la capacité du pays à réduire les déficits. Mais la Bourse de Paris évoluait en hausse mardi, les investisseurs se focalisant pour le moment sur les avantages d’un statu quo budgétaire en cas de censure.L’Élysée n’a fait aucun commentaire sur la nouvelle donne politique, alors qu’Emmanuel Macron a atterri lundi à Ryad pour une visite d’État de trois jours en Arabie saoudite. Mais c’est bien le chef de l’État qui aura rapidement la main car, si le scénario d’une censure se confirme, il devra nommer un nouveau Premier ministre.- Qui pour succéder à Barnier ? -Les spéculations vont déjà bon train sur les successeurs potentiels à Michel Barnier, du ministre des Armées Sébastien Lecornu au centriste François Bayrou dans le camp présidentiel.”Evidemment que François Bayrou est dans cette disposition d’esprit mais ce n’est pas qu’une question d’homme”, a souligné mardi sur France Inter le chef de file des députés Modem Marc Fesneau. Mais l’équation reste la même à l’Assemblée: aucune configuration ne semble promettre une majorité pour faire passer un budget pour 2025. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure a appelé de son côté Emmanuel Macron à nommer un “Premier ministre de gauche” mais ouvert “au compromis” avec le bloc central. “C’est le Front populaire au gouvernement et le Front républicain à l’Assemblée. C’est ainsi qu’on peut progresser”, a-t-il plaidé, se disant prêt à prendre ses responsabilités pour Matignon et rejetant les appels à la démission du chef de l’Etat lancés par Jean-Luc-Mélenchon.ab-far-lum-are/jmt/pta