Ligue 1: mission gestion pour Paris avant Arsenal
Déjà champion et privé de record d’invincibilité, le Paris SG se déplace samedi en Ligue 1 à Strasbourg (17h00) avec pour seule mission de gérer l’effectif et sa récupération avant le match retour contre Arsenal mercredi en Ligue des champions.Si la défaite contre Nice (3-1), la semaine dernière lors de la 31e journée, aura eu un bénéfice, c’est de permettre aux hommes de Luis Enrique de ne pas trop se mettre la pression à la Meinau samedi, et de surtout se focaliser sur la compétition reine.Jusque-là, l’entraîneur avait convoqué la nécessité de battre le record d’invincibilité de Nantes (32 matches sans défaite) pour “marquer l’histoire” et maintenir ses troupes en éveil. Sa série s’est arrêtée à 30 au Parc des Princes.Cela n’a pas été de mauvais augure avant la demi-finale aller de Ligue des champions puisque quatre jours plus tard, le PSG surprenait Arsenal à l’Emirates stadium (1-0). Le club est aux portes d’une deuxième finale historique, après celle perdue contre le Bayern Munich en 2020 (1-0).Néanmoins, il est conseillé à Paris de ne pas se relâcher samedi, puisqu’une seconde défaite d’affilée en championnat ferait mauvais genre. Le PSG n’est pas encore tout à fait sorti de sa période de moins bien (moins d’intensité, de pressing, de buts et de victoires en avril), par rapport à son début d’année 2025 tonitruant.”C’est une fin de saison un peu étrange, on est déjà champions mais on sait que ces matches nous préparent pour les autres compétitions, il faut que chaque minute soit utile pour la Ligue des champions et la Coupe de France”, dont Paris jouera la finale contre Reims le 24 mai, a confié Luis Enrique vendredi.”On est dans un moment de la saison extrêmement important”, a souligné Luis Enrique vendredi. “C’est le meilleur moment de la saison, et l’équipe montre de l’envie”, a-t-il ajouté.- Dembélé se remet -Il en faudra malgré le manque d’enjeu comptable contre Strasbourg (7e, à égalité de points avec Lyon et Nice), l’une des meilleures équipes de Ligue 1 sur la phase retour. Depuis décembre, les Strasbourgeois n’ont perdu qu’une seule rencontre (Rennes, 1-0 en février) en 18 matches et restent sur une série de onze rencontres sans défaite (8 victoire et 3 nuls) après leur solide succès (3-1) contre Saint-Etienne samedi dernier.”Ils marquent des buts, ils défendent bien, c’est l’une des meilleures équipes du championnat, ce ne sera pas facile”, a anticipé Luis Enrique.”Nous sommes habitués à un calendrier aussi serré, on veut jouer la finale de la Ligue des champions, mais il y a ce match retour, il n’y a pas beaucoup de temps pour se reposer”, a assuré l’Espagnol.Se reposer, Ousmane Dembélé en aura besoin. Le meilleur joueur cette saison du PSG – et l’un des buteurs les plus prolifiques en Europe ces derniers mois – est sorti blessé contre Arsenal. Le club a indiqué vendredi qu’il souffrait d’un “étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite”, mais que sa situation “évoluait favorablement”.L’espoir est donc de mise pour sa présence contre le club londonien, mais “il ne jouera pas demain”, a prévenu Luis Enrique.
Allemagne: première balle de titre pour le Bayern de Kompany
Une victoire et le sacre: le Bayern joue samedi (15h30) la première de ses trois balles de titre pour remporter pour la 34e fois de son histoire le championnat d’Allemagne, en cas de succès sur la pelouse du RB Leipzig.A trois journées de la fin de la saison, le Bayern compte 75 points, soit huit de plus que son dernier concurrent dans la course au titre, le Bayer Leverkusen (67), qui atteindra au maximum 76 points à la fin de la saison.Pour se mettre mathématiquement hors d’atteinte du champion en titre, les hommes de Vincent Kompany ont donc besoin d’une victoire à Leipzig, même si, avec leur différence générale de buts largement favorable (+61 contre +31), 76 points seront très probablement suffisants aux Munichois en fin de saison pour retrouver leur place au sommet du football allemand.”On doit se concentrer sur le match et non sur la célébration. Ils ont beaucoup de talent et de qualité, beaucoup de bons jeunes joueurs. Ils ont perdu à Francfort (4-0), mais je pense qu’ils vont jouer avec toute leur énergie. Je pense que l’on aura la meilleure version de Leipzig”, a prévenu l’entraîneur munichois vendredi.Après onze saisons consécutives (2013-2023), le Bayern a perdu au printemps 2024 son précieux titre de champion d’Allemagne, vaincu par la saison quasiment parfaite du Werkself -le onze de l’usine, surnom de l’équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer- de Xabi Alonso (28 victoires, 6 matchs nuls).En cas de match nul ou de défaite munichoise samedi, les regards seront tournés dimanche (17h30) vers Fribourg, où se rend le Bayer Leverkusen qui doit absolument s’imposer contre l’actuel quatrième du championnat, à la lutte pour une qualification pour la prochaine Ligue des champions.- Sans Kane -Pour ce premier duel décisif, l’attaquant anglais de Munich Harry Kane purgera son match de suspension après avoir écopé d’un cinquième carton jaune dans la saison samedi dernier contre Mayence (contestation), l’obligeant à suivre la rencontre dans les tribunes de la Red Bull Arena.”Ce n’est pas comme une finale de coupe, c’est juste un autre match de Bundesliga. C’est une grande chance pour nous de célébrer ce qui a été une bonne saison en Bundesliga”, avait estimé Kane, énervé par le carton jaune reçu contre Mayence et surtout la suspension qui en découle.”Cette saison, nous avons été assez dominants dès le début de la Bundesliga et nous avons marché en tête. Il n’y a pas de tournants qui me viennent à l’esprit”, a glissé l’attaquant allemand Thomas Müller, qui a atteint la semaine dernière la barre symbolique des 500 matchs de Bundesliga avec un seul club.Son histoire d’un quart de siècle avec le Bayern, débutée à l’été 2000 au centre de formation qu’il a rejoint à 10 ans et poursuivie ensuite au sein de l’effectif professionnel, va prendre fin dans trois semaines.Une fois le titre en poche, le Bayern pourra poursuivre la construction de son effectif pour les saisons à venir, entamée avec les prolongations de son joyau Jamal Musiala (2030), de son “capitaine à l’avenir” Joshua Kimmich (2029) et de son latéral gauche Alphonso Davies (2030).Selon la presse allemande, la direction bavaroise a jeté son dévolu sur le maître à jouer de Leverkusen Florian Wirtz (22 ans samedi), avec une offensive ces dernières semaines pour le convaincre de rejoindre la Bavière et constituer avec Musiala (son aîné de deux mois) le duo offensif qui a fait rêver l’Allemagne à l’Euro-2024.
Italie: McTominay, l’Ecossais qui fait de nouveau rêver Naples
Il ne faut pas nécessairement être un dribbleur génial et imprévisible pour embraser Naples et ses tifosi: leur nouvelle coqueluche, l’Ecossais Scott McTominay, est très habile de la tête et semble bien parti pour offrir au Napoli, opposé à Lecce dans les Pouilles samedi, un quatrième scudetto.Après Maradona, révéré à jamais pour les titres de champion d’Italie en 1987 et 1990, et “Kvaradona”, alias Khvicha Kvaratskhelia meilleur joueur de la Serie A 2022/23 survolée par le Napoli, au tour de “MacRadona” ?Pour l’instant, McTominay n’a gagné pour surnoms “que” MacGyver ou McTerminator, en référence à un personnage d’une série TV capable grâce à son ingéniosité de se tirer des situations les plus compromises et à un autre d’une saga de science-fiction connu pour sa force.S’il ne suscitera sans doute jamais l’adoration que voue encore Naples à l’Argentin Diego Armando Maradona qui, entre 1984 et 1991, lui a offert deux titres de champion, une Coupe d’Italie et une Coupe de l’UEFA, l’Ecossais a fait fort en seulement neuf mois.Alors que Naples sortait d’une saison catastrophique, terminée à la dixième place après avoir consommé trois entraîneurs et sans qualification européenne pour la première fois depuis 2014, l’imposant milieu offensif (1,93 m) est devenu l’incarnation d’une équipe transformée par Antonio Conte en implacable machine à gagner, à défaut d’écoeurer la concurrence. Depuis août, il a inscrit onze buts, ce qui en fait déjà l’Ecossais le plus prolifique en une saison de Serie A, devant le légendaire Denis Law (10 buts avec le Torino en 1961-62).- “Marquer, c’est dans son ADN” -Et surtout, l’international écossais de 28 ans a fait mouche à cinq reprises lors des trois dernières journées, ce qui a permis à Naples de revenir à la hauteur de l’Inter, puis de dépasser le champion d’Italie en titre, rélégué à trois points avant la 35e journée.”Marquer des buts, c’est dans son ADN, Scott est très bon dans ses déplacements vers l’avant, il a la technique, la taille et le physique pour être un buteur”, soulignait fin 2024 Conte.Le Napoli a eu le nez creux: il a déboursé 30 millions d’euros pour un joueur qui, enfant, avait tapé dans l’oeil de Sir Alex Ferguson et qui a fait toute sa carrière à Manchester United, obligé de réduire sa masse salariale l’été dernier pour respecter le fair-play financier.Si les Red Devils ont vu leur étoile singulièrement pâlir ces dernières saisons, McTominay (178 matches de Premier League, 19 buts) a rarement déçu les supporteurs mancuniens dont il était le chouchou.”J’aurais préféré ne pas le perdre, car il incarne Manchester United”, avait expliqué au moment de son départ Eric ten Hag, alors entraîneur du club anglais.”C’est un mec en or, spécial, toujours souriant et heureux, un bosseur acharné, a confirmé le week-end dernier son coéquipier napolitain Leonardo Spinazzola. On a de la chance de l’avoir dans notre équipe”.Alors qu’il pourrait remporter son premier titre de champion — il avait terminé 2e du Championnat d’Angleterre avec Manchester United en 2018 et 2021 –, McTominay, qui s’est mis sans trop de mal à l’italien, pense d’abord au retentissement que ce quatrième scudetto pourrait avoir à Naples et pour ses tifosi passionnés.”Cela serait énorme pour cette ville”, a-t-il reconnu, avant de retrouver un flegme tout britannique et guère napolitain: “Il faut rester calme et relax, prendre les matches les uns après les autres”, a prévenu l’Ecossais.
Australians vote in election overcast by prices, Trump tariffs
Australians voted Saturday in a general election shaped by inflation woes and Trump tariffs, with a string of polls pointing to victory for left-leaning incumbent Prime Minister Anthony Albanese. Hungry voters munched on barbecued “democracy sausages” after casting their ballot — a polling day rite of passage — while others in bright swimwear crammed into booths after taking an early morning plunge.Millions of Australians will choose between Labor leader Albanese, 62, or his conservative challenger Peter Dutton. US President Donald Trump has loomed over the vote since its earliest days, and there is keen global interest in whether his tariff-induced economic chaos will influence the result. “The holy grail is back-to-back wins that we’re aiming for today,” Albanese told Channel Seven. “I’ll leave nothing on the field over the next three years if I’m re-elected as Australia’s prime minister.”Though trailing by a few percentage points in the polls, Dutton said “quiet Australians” could yet deliver a surprise.”I think they’re going to go into the polling booth and say: ‘You know what? I am not going to reward Anthony Albanese for the last three years’,” he told Channel Nine.- ‘Mad as a cut snake’ -Before the first vote was even counted, speculation was already mounting over whether Dutton could survive an election loss.”I am 54. I am still very young, and I’ve just got a burning passion for this country,” Dutton replied, when asked if he would stay on as opposition leader. The first polls opened at 8:00 am (2200 GMT) on Australia’s east coast, followed later by the country’s western cities and far-flung island territories.A total of 18.1 million voters have enrolled for the election. About half of them cast an early ballot, the election authority said.Voting is compulsory, enforced with fines of Aus$20 (US$13), leading to turnouts that top 90 percent.A result could come as soon as Saturday night, unless the vote is very tight.Albanese has promised to embrace renewable energy, tackle a worsening housing crisis, and pour money into a creaking healthcare system. Liberal Party leader and former police officer Dutton wants to slash immigration, crack down on crime and ditch a longstanding ban on nuclear power. Some polls showed Dutton leaking support because of Trump, who he praised this year as a “big thinker” with “gravitas” on the global stage. “I mean, Donald Trump is as mad as a cut snake, and we all know that,” said voter Alan Whitman, 59, before casting his ballot on Saturday. “And we’ve got to tiptoe around that.”- High prices -As Australians soured on Trump, both Dutton and Albanese have taken on a more pugnacious tone. “If I needed to have a fight with Donald Trump or any other world leader, to advance our nation’s interest, I’d do it in a heartbeat,” Dutton said in April. Albanese condemned Trump’s tariffs as an act of “economic self-harm” and “not the act of a friend”.Economic concerns have dominated the contest for the many Australian households struggling to pay inflated prices for milk, bread, power and petrol. “The cost of living — it’s extremely high at the moment. So, taxes as well, is also another really big thing. Petrol prices, all the basic stuff,” human resources manager Robyn Knox told AFP in Brisbane.Small business owner Jared Bell had similar concerns.”Our grocery shops are definitely way more expensive than they were a couple years ago,” he said.- Campaign stumbles -Coal-mining superpower Australia will choose between two leaders with sharply contrasting ideas on climate change and emissions reduction. Albanese’s government has embraced the global push towards decarbonisation, warning of a future in which iron ore and polluting coal exports no longer prop up the economy.Dutton’s signature policy is a US$200 billion scheme to construct seven industrial-scale nuclear reactors, doing away with the need to ramp up renewables.The 36-day campaign was a largely staid affair but there were a few moments of unscripted levity.Albanese tumbled backwards off the stage at a heaving campaign rally, while Dutton drew blood when he hit an unsuspecting cameraman in the head with a stray football.




