Stocks and dollar edge higher before Fed rate decision
Stock markets mostly edged higher while the dollar rose against main rivals Wednesday ahead of an expected decision by the US Federal Reserve to cut interest rates. Shares in Nissan soared more than 20 percent on reports that the Japanese car titan is in merger talks with rival Honda.”Stock markets have found their footing after a mixed morning, but all eyes are on the Fed meeting tonight and the accompanying statement,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at online trading platform IG.The Fed is widely expected to cut borrowing costs for a third time in a row when it concludes its gathering Wednesday, trimming them by 25 basis points, leaving traders to focus on its statement for clues over the outlook.”The most important thing from the Fed’s meeting will be comments on monetary policy in 2025 as the market is starting to fret about future rate cuts being less frequent,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.With US inflation coming down, decision-makers have been able to loosen their grip on policy since September.However, with Donald Trump set to re-enter the White House next month — pledging tax cuts, deregulation and tariffs on imports from China — there are fears prices could reignite, forcing the Fed to re-evaluate its rates timetable.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said the market was bracing for Fed chair Jerome Powell to indicate it was unlikely to cut rates again in January.”The questions are, just how long might any pause last and how might that translate in terms of total rate cuts in 2025,” he said. The Fed is also set to release its latest Summary of Economic Projections. O’Hare noted that the previous version had suggested rates might come down by 100 basis points in 2025.Across the Atlantic, official data Wednesday showed UK inflation had picked up in November, firming expectations that the Bank of England will hold off cutting its key interest rate on Thursday. Traders were also waiting for the conclusion of the Bank of Japan’s policy meeting Thursday.Chinese stock markets and oil prices gained on hopes of more stimulus to boost China’s flagging economy.In the car sector, Nissan shares soared, while Honda fell about three percent. Mitsubishi Motors — whose top stakeholder is Nissan — accelerated almost 20 percent.Elsewhere on the corporate front UniCredit, Italy’s second-largest bank, increased its stake in Germany’s Commerzbank to around 28 percent amid growing speculation of an attempted buyout.UniCredit’s shares rose by 1.3 percent, while those in Commerzbank climbed 1.6 percent.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 43,572.96 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,060.61New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 20,147.57London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,199.11 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,384.62 (close)Frankfurt – DAX: FLAT at 20,242.57 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 39,081.71 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 19,864.55 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,382.21 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0476 at $1.0498 Pound/dollar: DOWN at $1.2692 from $1.2707Dollar/yen: UP at 154.01 yen from 153.41 yen Euro/pound: UP at 82.54 pence from 82.52 penceBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $74.06 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $71.17 per barrelburs-rl/jj
Statut de la Corse: après le Sénat, l’Assemblée nationale crée une mission d’information
Une mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Corse, créée par la commission des lois de l’Assemblée nationale, se rendra en Corse en janvier avant de rendre ses conclusions en mars, indique mercredi la communication de l’Assemblée nationale.Présidée par Florent Boudié (MoDem, centre droit), également président de la commission des lois, cette mission d’information doit “garantir que l’avenir de l’île et la reconnaissance de sa place singulière dans la Constitution figurent à l’agenda politique de l’Assemblée, en dépit des incertitudes nées de la dissolution du mois de juin 2024”, ajoute-t-on de même source.Le processus dit de Beauvau, visant à accorder davantage d’autonomie à la Corse, avait été initié en 2022 par Gérald Darmanin, à la demande d’Emmanuel Macron, pour mettre un terme à des violences sur l’île provoquées par la mort du militant indépendantiste Yvan Colonna. Il avait débouché en mars sur un accord prévoyant “la reconnaissance d’un statut d’autonomie” de la Corse “au sein de la République”.Mais la dissolution de l’Assemblée nationale a mis brutalement un terme aux discussions, laissant de nombreux élus corses craindre l’abandon du projet.Composée de 16 membres issus de tous les groupes représentés à l’Assemblée nationale, ainsi que de l’ensemble des députés de Corse et de l’ancien président de la commission des lois, la mission d’information de l’Assemblée “engagera un cycle d’auditions” dès janvier et “organisera un déplacement sur l’île au cours du mois de janvier”, précise la communication de l’Assemblée nationale.À l’issue de ses travaux, la mission d’information devrait “rendre ses conclusions dans le courant du mois de mars”, ajoute-t-elle.En mai, la commission des lois du Sénat avait déjà créé sa mission d’information sur l’évolution institutionnelle de l’île dont les conclusions devaient être rendues début décembre mais ont été reportées.Début octobre, avant la censure du gouvernement, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation Catherine Vautrin avait indiqué souhaiter la rédaction d’un “projet de loi constitutionnelle” qui soit prêt à être discuté au Parlement “dès l’année 2025”.Pour que cette réforme soit validée, ce projet de loi devra d’abord être voté dans les mêmes termes par l’Assemblée et le Sénat, puis, lors de leur réunion en Congrès, à la majorité des trois cinquièmes. Un tel vote était envisagé “avant la fin de l’année 2025” par Mme Vautrin.
Altercation à l’Assemblée: le député MoDem Nicolas Turquois sanctionné
Le député MoDem Nicolas Turquois, à l’origine d’une vive altercation dans l’hémicycle lors du débat sur l’abrogation de la réforme des retraites fin novembre, a été sanctionné mercredi par le bureau de l’Assemblée nationale, selon plusieurs sources parlementaires.Le bureau de l’Assemblée, après avoir entendu le mis en cause, a choisi par 15 voix sur 22 de lui infliger un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal, la deuxième sanction possible sur une échelle de quatre (la quatrième étant la plus lourde).La décision a été prise par la plus haute instance exécutive de la chambre basse, qui réunit les vice-présidents, questeurs et secrétaires autour de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet.Le 28 novembre, le député était monté dans les travées de l’hémicycle au cours d’une suspension de séance, se montrant menaçant envers son collègue socialiste Mickaël Bouloux, puis envers le député LFI Antoine Léaument, avant que des huissiers et le président de son groupe Marc Fesneau n’interviennent pour le calmer et lui faire quitter l’enceinte.L’incident avait eu lieu après une journée sous tension, marquée par d’incessantes invectives entre députés, rappels au règlement et suspensions de séance, durant laquelle le camp gouvernemental avait ralenti les débats sur l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 afin d’éviter d’arriver à un vote.La sanction décidée mercredi par le bureau prévoit la privation pendant un mois du quart de l’indemnité parlementaire.Certains membres du bureau ont demandé une sanction plus lourde, mais celle-ci n’a pas été mise aux voix par la présidente, selon ces mêmes sources.Dans la foulée, le groupe La France insoumise a dénoncé “un deux poids, deux mesures” dans les sanctions, sur le réseau social X.”Pour avoir menacé physiquement deux députés en plein hémicycle, le récidiviste Nicolas Turquois a reçu une sanction inférieure à Sébastien Delogu qui avait brandi un drapeau palestinien”, s’est indigné le groupe.En mai dernier, ce député insoumis qui entendait interpeller le camp présidentiel sur la situation dans la bande de Gaza avait été exclu des travaux de l’Assemblée nationale pendant 15 jours, et privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.
Stock steady, dollar climbs before Fed rate decision
Stock markets moved sideways while the dollar edged higher against main rivals Wednesday with the US Federal Reserve expected to cut interest rates. Shares in Nissan soared more than 20 percent on reports that the Japanese car titan is in merger talks with rival Honda.The Fed is widely expected to cut borrowing costs for a third time in a row when it concludes its gathering Wednesday, trimming them by 25 basis points, leaving traders to focus on its statement for clues over the outlook.”The most important thing from the Fed’s meeting will be comments on monetary policy in 2025 as the market is starting to fret about future rate cuts being less frequent,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.With US inflation coming down, decision-makers have been able to loosen their grip on policy since September.However, with Donald Trump set to re-enter the White House next month — pledging tax cuts, deregulation and tariffs on imports from China — there are fears prices could reignite, forcing the Fed to re-evaluate its rates timetable.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said the market was bracing for Fed chair Jerome Powell to indicate it was unlikely to cut rates again in January.”The questions are, just how long might any pause last and how might that translate in terms of total rate cuts in 2025,” he said. The Fed is also set to release its latest Summary of Economic Projections, and O’Hare noted that the previous version had suggested rates might come down by 100 basis points in 2025.Across the Atlantic, official data Wednesday showed UK inflation had picked up in November, firming expectations that the Bank of England will hold off cutting its key interest rate on Thursday.With annual inflation rising as expected to 2.6 percent, the pound also steadied. Traders were also waiting for the conclusion of the Bank of Japan’s policy meeting Thursday.Chinese stock markets and oil prices gained on hopes of more stimulus to boost China’s flagging economy.In the car sector, Nissan shares soared, while Honda fell about three percent. Mitsubishi Motors — whose top stakeholder is Nissan — accelerated almost 20 percent.Elsewhere on the corporate front UniCredit, Italy’s second-largest bank, increased its stake in Germany’s Commerzbank to around 28 percent amid growing speculation of an attempted buyout.UniCredit’s shares rose by 1.4 percent in afternoon trading, while those in Commerzbank climbed 2.3 percent.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: FLAT at 43,465.28 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,048.06New York – Nasdaq Composite: UP less than 0.1 percent at 20,124.11London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,201.17Paris – CAC 40: UP less than 0.1 percent at 7,370.91 Frankfurt – DAX: FLAT at 20,252.26Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 39,081.71 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 19,864.55 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,382.21 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0490 at $1.0498 Pound/dollar: DOWN at $1.2695 from $1.2707Dollar/yen: UP at 153.83 yen from 153.41 yen Euro/pound: UP at 82.62 pence from 82.52 penceBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $73.59 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $70.59 per barrelburs-rl/jj
Feu vert du Parlement à Martin Ajdari comme président de l’Arcom
Le haut fonctionnaire Martin Ajdari, actuel directeur général adjoint de l’Opéra de Paris, sera bien le prochain président de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, après la validation mercredi de sa candidature par les parlementaires.Donnant leur feu vert à  ce nom proposé par l’Élysée le 28 novembre, les commissions des Affaires culturelles de l’Assemblée et du Sénat ont approuvé sa nomination par 47 voix pour et 36 voix contre, après l’avoir respectivement entendu mercredi matin et mardi soir.À 56 ans, M. Ajdari succèdera à Roch-Olivier Maistre, qui quittera ses fonctions le 2 février.Dans le détail, la plus grande partie des sénateurs s’est opposée à sa nomination: 17 étaient contre, et 12 pour. Mais chez les députés, sa candidature a récolté 35 voix pour et 19 contre.Pour que M. Ajdari soit retoqué, il aurait fallu au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés.L’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a succédé à l’ancien Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avec des prérogatives élargies.Elle a notamment pour mission d’attribuer les fréquences télé et radio, de garantir le pluralisme à l’antenne, mais aussi de superviser le respect des obligations des plateformes en ligne établies en France.- “Plus régulateur que gendarme” -Directeur général adjoint de l’Opéra de Paris depuis janvier 2020, M. Ajdari a précédemment occupé plusieurs fonctions en lien avec l’audiovisuel.Il a notamment été directeur général délégué de Radio France à partir de 2004, puis directeur général délégué aux ressources et secrétaire général de France Télévisions (2010 à 2014).Il a ensuite dirigé le cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication (Aurélie Filippetti puis Fleur Pellerin), avant de devenir directeur général des médias et des industries culturelles au sein de ce ministère (2015).Candidat à la présidence de Radio France en 2014, Martin Ajdari avait déjà été pressenti à la tête du CSA en 2019.Devant les députés, il a estimé que l’Arcom était “plus régulateur que gendarme”, et qu’elle avait un “rôle de premier plan” dans un “environnement ouvert et fragmenté” marqué par la puissance des géants américains du numérique.Il a été interrogé sur certains dossiers brûlants de l’Arcom, à commencer par la non-reconduction des fréquences télé de C8, la chaîne de l’animateur Cyril Hanouna, et de NRJ12.”Il n’y a pas un droit automatique à la reconduction”, a-t-il répondu.Des députés de gauche l’ont également interpellé sur ce qu’ils voient comme une “impuissance” de l’Arcom face aux médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, les télés CNews et C8 (groupe Canal+) et la radio Europe 1.Nombre de politiques de gauche accusent ces médias de promouvoir une idéologie d’extrême droite, ce dont ils se défendent.- La question des sanctions -“L’Arcom avertit beaucoup mais réprime rarement”, a ainsi asséné le député apparenté LFI Aymeric Caron.”Je ne peux pas me permettre de refaire une instruction à la place du régulateur”, a répondu M. Ajdari. “Lorsqu’il doit intervenir, le régulateur intervient”, a-t-il poursuivi, en soulignant que l’Arcom avait “pris des sanctions assez régulières”.”Il me semble que ces sanctions peuvent atteindre des sommes assez importantes et qu’elles sont prises sans trembler par l’Arcom”, a-t-il estimé.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna dans ses émissions, dont Touche pas à mon poste.Mi-novembre, l’Arcom a infligé un total de 150.000 euros d’amende à CNews, dont 100.000 euros à cause d’une émission où l’avortement avait été qualifié de “première cause de mortalité dans le monde”.Au-delà du cas des médias détenus par M. Bolloré, Martin Ajdari a dit vouloir “réduire les asymétries de régulation entre acteurs du numérique et acteurs historiques, qui assurent 80% du financement de la création”.Les chaînes de télé traditionnelles s’estiment désavantagées par la règlementation française par rapport aux grandes plateformes américaines.
Devastated Mayotte battles to recover from cyclone ‘steamroller’Wed, 18 Dec 2024 12:54:07 GMT
The district of La Vigie on the French overseas territory of Mayotte was until last week a bustling hub of life. Now it no longer exists.All that remains after Cyclone Chido rammed into Mayotte at the weekend, leaving devastation unprecedented in the last century in its wake, are ravaged hills, piles of tangled sheet metal …
Les nuages s’amoncellent sur Bayrou qui doit finaliser son gouvernement
Le Premier ministre François Bayrou continue ses consultations mercredi en vue de former un gouvernement, une tâche qui se complique d’heure en heure entre les exigences de la gauche et du RN et la menace de LR de ne pas y rentrer. Mardi, l’allié historique d’Emmanuel Macron qui a enfin décroché Matignon après quarante ans de vie politique a essuyé un vent de critiques venues de toute part pour avoir choisi d’assister au Conseil municipal de Pau plutôt que se consacrer à la gestion de la crise à Mayotte dévasté par un cyclone. Mais aussi sur la manière dont il s’est justifié, en défendant le cumul des mandats puis en laissant entendre devant l’Assemblée nationale que Pau était “en France” alors que Mayotte est un département français.Mercredi, les tourments sont venus d’ailleurs. Alors que François Bayrou essaie de présenter une équipe resserrée d’environ 25 ministres avec des personnalités de gauche, du centre et de droite, selon des sources parlementaires, LR émet des conditions. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, pressenti pour rester place Beauvau, a estimé mercredi que les conditions “ne sont pas réunies” pour qu’il reste au gouvernement.  Parlant au nom de son parti, il a expliqué que LR “essaiera de voir dans les jours prochains si un certain nombre d’obstacles sont levés”. “Ce serait un comble que le gouvernement tire à gauche alors que la France, elle est à droite”, a prévenu Bruno Retailleau qui a rencontré le Premier ministre pendant une heure dans la matinée. Concernant la composition du gouvernement, le tir est également venu de l’extrême droite. Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand ou l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne dans l’équipe, c’est non, pour la députée RN Laure Lavalette. Ils “n’incarnent pas la rupture” avec le macronisme souhaitée selon elle par les Français, a-t-elle justifié sur France Inter.- Menaces de censure -Au-delà , ce sont des menaces de plus en plus clairement énoncées de censure qui ont fait monter les enchères mercredi. “Si François Bayrou ne tient pas compte des erreurs qu’a pu commettre Michel Barnier, tant sur la forme que sur le fond, il se dirigera lui aussi vers les mêmes conséquences, c’est à dire tôt ou tard vers une censure”, a ainsi prévenu le vice-président du RN Sébastien Chenu. Soufflant le chaud et le froid sur le président du Modem, qui entretient des relations cordiales avec Marine Le Pen, le parti frontiste commence à hausser le ton sur la préparation du budget, sans vouloir par ailleurs “accabler” François Bayrou dans l’intense polémique autour de son aller-retour à Pau. Eric Ciotti (UDR, allié du RN) a insisté à sa sortie de Matignon mercredi sur la possibilité d’une censure “si demain, il y avait un budget” alourdissant la fiscalité des entreprises et des particuliers. Mais l’extrême droite n’est pas la seule mettre la pression sur Matignon. François Bayrou, “jour après jour, heure après heure, est en train d’écrire le récit de sa propre censure”, a ainsi estimé mercredi la patronne des Écologistes, Marine Tondelier, pour qui “les entrées en matière ratées, ça ne se rattrape pas”. “S’il vient pour nous proposer le même budget qu’avait proposé Monsieur Barnier, c’est à dire on change juste les personnes, mais on a les mêmes, les mêmes budgets, les mêmes difficultés pour les Français, nous censurons ce budget-là ”, a insisté le communiste Fabien Roussel, dont le groupe envisage de voter la censure dès la déclaration de politique générale le 14 janvier.Plus modérée, Johanna Rolland, première secrétaire déléguée du PS, a réclamé sur BFMTV d’avoir “des interlocuteurs, des hommes et des femmes qui se mettent autour de la table et qui nous disent le chemin de compromis, pour aller vers une non-censure, qui peut être posée”.- A quand un gouvernement? -Au milieu de chacun de ses obstacles se pose une autre inconnue: quand François Bayrou sera-t-il en mesure de présenter son gouvernement ?”Il me semble que les échanges sont quand même très avancés”, a estimé le président des députés Modem Marc Fesneau, un très proche du Premier ministre, alors que ce dernier a rencontré Emmanuel Macron deux fois mardi à ce sujet.Une affirmation confirmée à l’AFP par une source proche de M. Bayrou, tout en reconnaissant que si la composante LR et Bruno Retailleau coince, “on s’engage mal”. Une nouvelle rencontre à l’Elysée est prévue mercredi après-midi. Auparavant M. Bayrou recevait son prédecesseur Gabriel Attal, désormais chef des députés macronistes.Quoiqu’il en soit, il n’y aura pas d’annonce de gouvernement a priori avant dimanche, le président de la République étant en déplacement à Bruxelles (conseil européen) mercredi, puis à Mayotte jeudi et enfin auprès des troupes françaises à Djibouti jusqu’à son retour dans l’hexagone dimanche matin.
Sa résidence secondaire dégradée, Mélenchon affirme que “cela finira mal”
“Je sais que cela finira mal” affirme le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, revenant dans une note de blog mercredi sur les “agressions” dont son parti est victime “depuis un an”, après l’effraction et la dégradation de sa résidence secondaire.   Une enquête a été ouverte à la suite de la “découverte d’une effraction et de dégradations au domicile secondaire” de Jean-Luc Mélenchon près de Montargis (Loiret), a-t-on appris mardi auprès du parquet. Jean-Luc Mélenchon s’avoue pessimiste: “Je sais que cela finira mal car notre diabolisation est faite pour cela”. La maison, “une longère au bord de la forêt”, que le triple candidat à la présidentielle dit avoir acquise “il y a 26 ans” et “retapé à la petite cuillère”, a notamment été dégradée par des graffitis évoquant une croix gammée ou indiquant “on ta trouver” (sic), “vive Marine” ou “nique les arabe” (sic), a-t-il précisé.Jean-Luc Mélenchon souligne que ces slogans outrageants “ressemblent au vocabulaire, aux tracts anonymes, aux messages téléphoniques des agressions que nous avons dû subir depuis un an”. “J’y retrouve le vocabulaire de ces racistes qui attaquent nos prises de position contre le génocide à Gaza. Oui, l’attaque est politique sinon pourquoi ces slogans ?”, ajoute-t-il.”Depuis un an nous avons tous le sentiment de n’être protégés ni par la justice, ni par la police”, insiste le dirigeant insoumis, en déplorant que “tout finit dans les sables mouvants du néant ou des non-lieux dans neuf cas sur dix”.L’ancien sénateur énumère “les téléphonistes harceleurs, les agressions physiques, les grapheurs souilleurs, tous impunis, les permanences parlementaires murées ou saccagées où la police ne relève pas les identités, où les procureurs ne poursuivent personne”, ou encore “ces tentatives d’assassinat que j’ai découvert dans la presse des mois après l’arrestation de leurs auteurs”.Les réactions politiques se sont multipliées mardi après l’annonce de ces dégradations: Marine Le Pen a notamment estimé que “de tels agissements doivent faire l’objet d’une condamnation exemplaire”.Le patron du PS Olivier Faure a déploré une “insupportable dégradation”, le maire LR de Cannes David Lisnard a affirmé que “tout cela est inadmissible et grave”.