Avec les avocats commis d’office de Bobigny, le contre-la-montre de la défense d’urgence

“Ça y est, ils commencent à s’agiter”, soupire la coordinatrice Sophie Schwilden en voyant un numéro du parquet de Bobigny l’appeler frénétiquement de bon matin. Pour la permanence d’avocats commis d’office, le combat de la défense annonce une énième journée au pas de charge dans le deuxième tribunal de France.Dans cette usine judiciaire siégeant sur l’un des départements les plus pauvres et criminogènes, un commando de cinq représentants du barreau de Seine-Saint-Denis se relaie chaque jour pour assurer la défense d’adultes sans avocat qui sont poursuivis devant le tribunal.Violences conjugales, vente de cigarettes à la sauvette, vols avec effraction, agressions, trafic de drogues… Dès 08H00 du matin, dans les locaux de l’ordre attenant à la salle des pas perdus, la coordinatrice du jour, Sophie Schwilden, 60 ans, passe en revue les tableaux de personnes poursuivies envoyés la veille au soir par le parquet.Avec trois dossiers par commis d’office, la journée s’annonce presque tranquille selon les standards de Bobigny, tribunal emblématique d’une justice surchargée.Sur des ordinateurs portables, les avocates de permanence – toutes des femmes ce jour-là – prennent rapidement connaissance des pièces des dossiers qui leur sont attribués par la coordinatrice.”Malheureusement, ce sont des personnes qui n’ont pas nécessairement les moyens, il faut pouvoir leur fournir une défense de qualité”, explique sans décrocher les yeux de son écran Me Myriam Driouch, 35 ans, qui prend régulièrement des permanences pour leur “adrénaline”.Presque aussitôt, les téléphones se mettent à sonner tous azimuts: les procureurs, installés deux étages plus haut, appellent pour savoir quand ils pourront aller au dépôt du tribunal notifier les poursuites aux mis en cause détenus.”Je descends !” Une à une, les avocates disparaissent dans les sous-sols pour s’entretenir avec leurs clients en cellule avant leur présentation au parquet. En quelques minutes à peine, elles doivent leur expliquer le déroulement de la procédure, les briefer et trouver des éléments favorables pour contrebalancer le dossier constitué par le ministère public.”On essaye de prendre contact avec les gens dont on nous a donné les coordonnées pour obtenir le maximum d’éléments”, raconte Sophie Schwilden, “par définition ils n’ont aucun moyen d’organiser leur défense car ils n’ont aucun contact avec l’extérieur”.- “Frustrant” -12H45, les audiences de comparutions immédiates s’ouvrent dans un quart d’heure. Au téléphone avec la compagne d’un client addict au crack, Me Lamiae Hafdi court pour imprimer une attestation manuscrite grossièrement photographiée au téléphone portable par son interlocutrice.”On n’a pas le temps d’appeler les membres de la famille, de nous entretenir bien, d’apprendre à connaître vraiment le client qu’on a. La défense d’urgence est un peu frustrante parfois”, confie en coup de vent cette jeune avocate qui a prêté serment il y a deux ans.À la mi-journée, une volée de mails du parquet informe la permanence qu’elle récupère trois dossiers supplémentaires, des “dépôts midi” dans le jargon.Écartelée entre les deux chambres de comparutions immédiates, une permanencière ouvre le bal avec un dossier de violences conjugales alcoolisées à la 18e chambre, redescend au dépôt pour s’entretenir avec des clients qu’elle n’a pas encore pu voir, faute d’effectifs policiers suffisants, puis remonte à la surface pour continuer sa journée avec deux dossiers à défendre à la 17e chambre.À la 18e, Myriam Driouch vient tout juste de plaider la cause d’un homme qui a fracturé le poignet de sa copine lorsqu’elle apprend qu’elle doit aussi récupérer à la volée le cas d’une “mule”, une jeune Brésilienne arrêtée à Roissy avec de la cocaïne. L’affaire est prévue pour passer en procès mais était passée sous le radar de la permanence.”Je suis vraiment une poisseuse sans nom”, lâche-t-elle, les yeux levés au ciel. Elle compulse le dossier en quatrième vitesse, inutile d’espérer un renvoi: “le tribunal va me dire +mais maître, de toute façon nous sommes là jusqu’à minuit+”.Pendant ce temps, sac à dos bordeaux jeté sur une épaule, la coordinatrice Sophie Schwilden virevolte entre les différents étages du tribunal.Un moment, elle ferraille avec une procureure sur la peine dans une CRPC (plaider coupable), l’instant d’après elle se précipite à l’homologation devant une juge de cette procédure. Quelques minutes plus tard, ce sont les modalités d’un contrôle judiciaire dans un autre dossier qu’elle négocie devant un juge des libertés et de la détention.À 21h, après un ultime dossier de conduite sans permis pour un jeune atteint de troubles psychiatriques, la permanence a fini d’écoper. Dans la boîte mail, les tableaux du parquet pour le lendemain s’accumulent déjà. Le même combat recommence.

Avec les avocats commis d’office de Bobigny, le contre-la-montre de la défense d’urgence

“Ça y est, ils commencent à s’agiter”, soupire la coordinatrice Sophie Schwilden en voyant un numéro du parquet de Bobigny l’appeler frénétiquement de bon matin. Pour la permanence d’avocats commis d’office, le combat de la défense annonce une énième journée au pas de charge dans le deuxième tribunal de France.Dans cette usine judiciaire siégeant sur l’un des départements les plus pauvres et criminogènes, un commando de cinq représentants du barreau de Seine-Saint-Denis se relaie chaque jour pour assurer la défense d’adultes sans avocat qui sont poursuivis devant le tribunal.Violences conjugales, vente de cigarettes à la sauvette, vols avec effraction, agressions, trafic de drogues… Dès 08H00 du matin, dans les locaux de l’ordre attenant à la salle des pas perdus, la coordinatrice du jour, Sophie Schwilden, 60 ans, passe en revue les tableaux de personnes poursuivies envoyés la veille au soir par le parquet.Avec trois dossiers par commis d’office, la journée s’annonce presque tranquille selon les standards de Bobigny, tribunal emblématique d’une justice surchargée.Sur des ordinateurs portables, les avocates de permanence – toutes des femmes ce jour-là – prennent rapidement connaissance des pièces des dossiers qui leur sont attribués par la coordinatrice.”Malheureusement, ce sont des personnes qui n’ont pas nécessairement les moyens, il faut pouvoir leur fournir une défense de qualité”, explique sans décrocher les yeux de son écran Me Myriam Driouch, 35 ans, qui prend régulièrement des permanences pour leur “adrénaline”.Presque aussitôt, les téléphones se mettent à sonner tous azimuts: les procureurs, installés deux étages plus haut, appellent pour savoir quand ils pourront aller au dépôt du tribunal notifier les poursuites aux mis en cause détenus.”Je descends !” Une à une, les avocates disparaissent dans les sous-sols pour s’entretenir avec leurs clients en cellule avant leur présentation au parquet. En quelques minutes à peine, elles doivent leur expliquer le déroulement de la procédure, les briefer et trouver des éléments favorables pour contrebalancer le dossier constitué par le ministère public.”On essaye de prendre contact avec les gens dont on nous a donné les coordonnées pour obtenir le maximum d’éléments”, raconte Sophie Schwilden, “par définition ils n’ont aucun moyen d’organiser leur défense car ils n’ont aucun contact avec l’extérieur”.- “Frustrant” -12H45, les audiences de comparutions immédiates s’ouvrent dans un quart d’heure. Au téléphone avec la compagne d’un client addict au crack, Me Lamiae Hafdi court pour imprimer une attestation manuscrite grossièrement photographiée au téléphone portable par son interlocutrice.”On n’a pas le temps d’appeler les membres de la famille, de nous entretenir bien, d’apprendre à connaître vraiment le client qu’on a. La défense d’urgence est un peu frustrante parfois”, confie en coup de vent cette jeune avocate qui a prêté serment il y a deux ans.À la mi-journée, une volée de mails du parquet informe la permanence qu’elle récupère trois dossiers supplémentaires, des “dépôts midi” dans le jargon.Écartelée entre les deux chambres de comparutions immédiates, une permanencière ouvre le bal avec un dossier de violences conjugales alcoolisées à la 18e chambre, redescend au dépôt pour s’entretenir avec des clients qu’elle n’a pas encore pu voir, faute d’effectifs policiers suffisants, puis remonte à la surface pour continuer sa journée avec deux dossiers à défendre à la 17e chambre.À la 18e, Myriam Driouch vient tout juste de plaider la cause d’un homme qui a fracturé le poignet de sa copine lorsqu’elle apprend qu’elle doit aussi récupérer à la volée le cas d’une “mule”, une jeune Brésilienne arrêtée à Roissy avec de la cocaïne. L’affaire est prévue pour passer en procès mais était passée sous le radar de la permanence.”Je suis vraiment une poisseuse sans nom”, lâche-t-elle, les yeux levés au ciel. Elle compulse le dossier en quatrième vitesse, inutile d’espérer un renvoi: “le tribunal va me dire +mais maître, de toute façon nous sommes là jusqu’à minuit+”.Pendant ce temps, sac à dos bordeaux jeté sur une épaule, la coordinatrice Sophie Schwilden virevolte entre les différents étages du tribunal.Un moment, elle ferraille avec une procureure sur la peine dans une CRPC (plaider coupable), l’instant d’après elle se précipite à l’homologation devant une juge de cette procédure. Quelques minutes plus tard, ce sont les modalités d’un contrôle judiciaire dans un autre dossier qu’elle négocie devant un juge des libertés et de la détention.À 21h, après un ultime dossier de conduite sans permis pour un jeune atteint de troubles psychiatriques, la permanence a fini d’écoper. Dans la boîte mail, les tableaux du parquet pour le lendemain s’accumulent déjà. Le même combat recommence.

US reaching out to China for tariff talks: Beijing state media

United States officials have reached out to their Chinese counterparts for talks on vast tariffs that have hammered markets and global supply chains, a Beijing-backed outlet said on Thursday citing sources.Punishing US tariffs that have reached 145 percent on many Chinese products came into force in April, while Beijing has responded with fresh 125 percent duties on imports from the United States.And on Thursday Yuyuan Tantian, a Chinese outlet linked to state broadcaster CCTV, said citing sources that Washington was “proactively” reaching out to China via “multiple channels” for talks on the tariffs.”From a negotiation standpoint the US is currently the more anxious party,” the outlet, which blends analysis with news reporting, said on the X-like platform Weibo.”The Trump administration is facing multiple pressures,” it added.AFP has reached out to China’s foreign ministry for comment.US President Donald Trump has repeatedly claimed that China has reached out for talks on the tariffs.And on Wednesday Trump reiterated there was a “very good chance we’re going to make a deal”.”But we’re going to make it on our terms and it’s got to be fair,” he told a NewsNation “town hall”.Beijing has vehemently denied any talks are taking place while repeatedly urging the United States to engage in dialogue in a “fair, respectful and reciprocal” manner.But it has also said it will fight a trade war to the bitter end if needed, with a video posted on social media this week by its foreign ministry vowing to “never kneel down!”

US reaching out to China for tariff talks: Beijing state media

United States officials have reached out to their Chinese counterparts for talks on vast tariffs that have hammered markets and global supply chains, a Beijing-backed outlet said on Thursday citing sources.Punishing US tariffs that have reached 145 percent on many Chinese products came into force in April, while Beijing has responded with fresh 125 percent duties on imports from the United States.And on Thursday Yuyuan Tantian, a Chinese outlet linked to state broadcaster CCTV, said citing sources that Washington was “proactively” reaching out to China via “multiple channels” for talks on the tariffs.”From a negotiation standpoint the US is currently the more anxious party,” the outlet, which blends analysis with news reporting, said on the X-like platform Weibo.”The Trump administration is facing multiple pressures,” it added.AFP has reached out to China’s foreign ministry for comment.US President Donald Trump has repeatedly claimed that China has reached out for talks on the tariffs.And on Wednesday Trump reiterated there was a “very good chance we’re going to make a deal”.”But we’re going to make it on our terms and it’s got to be fair,” he told a NewsNation “town hall”.Beijing has vehemently denied any talks are taking place while repeatedly urging the United States to engage in dialogue in a “fair, respectful and reciprocal” manner.But it has also said it will fight a trade war to the bitter end if needed, with a video posted on social media this week by its foreign ministry vowing to “never kneel down!”

Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden

Au pouvoir depuis cent jours, Donald Trump reste obnubilé par son prédécesseur Joe Biden et accable à la moindre occasion celui qui reste son meilleur ennemi politique.Si le Produit intérieur brut américain au premier trimestre a reculé, c’est à cause du “reliquat” laissé par son prédécesseur démocrate, a assuré mercredi le président américain, qui a prêté serment le 20 janvier, sur son réseau Truth Social.Il a nié tout lien entre le ralentissement économique ou la déprime boursière et sa politique protectionniste, bien que cette contraction de l’activité économique s’explique essentiellement par une flambée des importations en anticipation des droits de douane chers au républicain.”On pourrait même dire que le prochain trimestre sera en quelque sorte à cause de Biden”, a-t-il même ajouté pendant un conseil des ministres.Selon un décompte récent du New York Times, le milliardaire a évoqué son prédécesseur en moyenne six fois par jour depuis son investiture.Même l’influenceur conservateur Dave Portnoy, qui a été un puissant relais de cette rhétorique anti-Biden pendant la campagne, commence à s’en lasser.- “Pisser sur les pieds” -“Quel est déjà ce vieil adage? Ne viens pas me pisser sur les pieds et ensuite me dire qu’il pleut?” a-t-il protesté sur le réseau X, ajoutant “le marché boursier est un reflet direct des cent jours de Trump au gouvernement. Cela ne veut pas dire que cela ne va pas s’améliorer et qu’il ne faut pas être patient, mais c’est son marché pas celui de Biden.”Donald Trump, dont la cote de confiance a chuté ses dernières semaines, éreinte son prédécesseur à la moindre occasion.Il “sait qu’il a des problèmes en matière d’économie et de politique étrangère, et il cherche un moyen de se disculper. S’en prendre à Biden a fonctionné pour lui dans le passé. Mais cela ne marchera pas indéfiniment,”, prévoit Joseph Grieco, professeur de sciences politiques à l’université Duke, interrogé par l’AFP.Pendant un rassemblement dans le Michigan mardi, le républicain a demandé à ses partisans s’il préféraient “Joe l’endormi ou Joe l’escroc?” – ses deux surnoms de prédilection.Puis Donald Trump a fait une description particulièrement insultante de son prédécesseur, comme pendant ses meetings de campagne: “Il va à la plage, vous voyez? Et il pouvait s’endormir en quelques minutes … avec un filet de bave au coin de la bouche.”Le Washington Post a compté une trentaine de références à Joe Biden dans le long discours.- “L’autre gars” -L’actuel président a répété que le démocrate lui avait volé la victoire en 2020, ce que tous les faits démentent.En l’absence de réel répondant jusqu’ici de la part de l’opposition démocrate, entouré de conseillers et ministres qui rivalisent de flatteries, Donald Trump cherche visiblement où diriger son goût de la castagne politique. Et retombe toujours sur son punching-ball favori.Le président américain a attaqué Joe Biden sur les sujets les plus divers, qu’il s’agisse du prix élevé des oeufs, de frappes contre le Houthis du Yémen, d’immigration clandestine, des pailles en papier…Toute occasion est bonne pour lancer des piques relayées sur le réseau social X par les comptes affiliés à Donald Trump avec des émoticônes hilares.En mars, faisant la promotion depuis la Maison Blanche de Tesla, la marque de son allié Elon Musk, le républicain a lancé aux journalistes, en sortant d’un véhicule rouge: “Vous pensez que Biden pourrait rentrer dans cette voiture? Je ne crois pas.”Quand il était au pouvoir, Joe Biden avait adopté une stratégie tout autre. Il refusait souvent de seulement prononcer le nom de Donald Trump, qu’il appelait “l’autre gars”.

Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden

Au pouvoir depuis cent jours, Donald Trump reste obnubilé par son prédécesseur Joe Biden et accable à la moindre occasion celui qui reste son meilleur ennemi politique.Si le Produit intérieur brut américain au premier trimestre a reculé, c’est à cause du “reliquat” laissé par son prédécesseur démocrate, a assuré mercredi le président américain, qui a prêté serment le 20 janvier, sur son réseau Truth Social.Il a nié tout lien entre le ralentissement économique ou la déprime boursière et sa politique protectionniste, bien que cette contraction de l’activité économique s’explique essentiellement par une flambée des importations en anticipation des droits de douane chers au républicain.”On pourrait même dire que le prochain trimestre sera en quelque sorte à cause de Biden”, a-t-il même ajouté pendant un conseil des ministres.Selon un décompte récent du New York Times, le milliardaire a évoqué son prédécesseur en moyenne six fois par jour depuis son investiture.Même l’influenceur conservateur Dave Portnoy, qui a été un puissant relais de cette rhétorique anti-Biden pendant la campagne, commence à s’en lasser.- “Pisser sur les pieds” -“Quel est déjà ce vieil adage? Ne viens pas me pisser sur les pieds et ensuite me dire qu’il pleut?” a-t-il protesté sur le réseau X, ajoutant “le marché boursier est un reflet direct des cent jours de Trump au gouvernement. Cela ne veut pas dire que cela ne va pas s’améliorer et qu’il ne faut pas être patient, mais c’est son marché pas celui de Biden.”Donald Trump, dont la cote de confiance a chuté ses dernières semaines, éreinte son prédécesseur à la moindre occasion.Il “sait qu’il a des problèmes en matière d’économie et de politique étrangère, et il cherche un moyen de se disculper. S’en prendre à Biden a fonctionné pour lui dans le passé. Mais cela ne marchera pas indéfiniment,”, prévoit Joseph Grieco, professeur de sciences politiques à l’université Duke, interrogé par l’AFP.Pendant un rassemblement dans le Michigan mardi, le républicain a demandé à ses partisans s’il préféraient “Joe l’endormi ou Joe l’escroc?” – ses deux surnoms de prédilection.Puis Donald Trump a fait une description particulièrement insultante de son prédécesseur, comme pendant ses meetings de campagne: “Il va à la plage, vous voyez? Et il pouvait s’endormir en quelques minutes … avec un filet de bave au coin de la bouche.”Le Washington Post a compté une trentaine de références à Joe Biden dans le long discours.- “L’autre gars” -L’actuel président a répété que le démocrate lui avait volé la victoire en 2020, ce que tous les faits démentent.En l’absence de réel répondant jusqu’ici de la part de l’opposition démocrate, entouré de conseillers et ministres qui rivalisent de flatteries, Donald Trump cherche visiblement où diriger son goût de la castagne politique. Et retombe toujours sur son punching-ball favori.Le président américain a attaqué Joe Biden sur les sujets les plus divers, qu’il s’agisse du prix élevé des oeufs, de frappes contre le Houthis du Yémen, d’immigration clandestine, des pailles en papier…Toute occasion est bonne pour lancer des piques relayées sur le réseau social X par les comptes affiliés à Donald Trump avec des émoticônes hilares.En mars, faisant la promotion depuis la Maison Blanche de Tesla, la marque de son allié Elon Musk, le républicain a lancé aux journalistes, en sortant d’un véhicule rouge: “Vous pensez que Biden pourrait rentrer dans cette voiture? Je ne crois pas.”Quand il était au pouvoir, Joe Biden avait adopté une stratégie tout autre. Il refusait souvent de seulement prononcer le nom de Donald Trump, qu’il appelait “l’autre gars”.